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La hanche
paralytique
PLAN
• Introduction
• Bilan clinique
• Bilan radiologique
• Dépistage
• Traitement et indication
• Conclusion
• Références
Introduction
.
facteurs de risque principaux
- l'asymétrie de l'atteinte entre les côtés droit et gauche (coup de vent des
membres inférieurs et bassin oblique).
Bilan clinique
-Le tableau clinique est dominé par l'atteinte neurologique spastique et les
fréquence, la luxation ne sont pas les mêmes qu'il s'agisse d'un enfant
exceptionnelle.
-Chez le diplégique, l'acquisition de la marche s'effectue entre 3 et 4 ans. La
marche s'effectue, au niveau de la hanche, en flexion-adduction-rotation interne,
souvent accompagnée par un flexum des genoux et un équinisme avec valgus du
pied. Une rétraction des fléchisseurs entraîne une antéversion exagérée du bassin,
provoquant une hyperlordose lombaire compensatrice. Inversement, la rétraction
des ischio-jambiers provoque une rétroversion du bassin et une diminution de la
lordose lombaire.
-La tétraplégie ou le total body involvement,
est la forme la plus grave. Les atteintes orthopédiques sont
majeures, touchent le rachis, le pelvis et les membres.
L'atteinte motrice sévère est souvent accompagnée d'un
retard intellectuel important et les troubles sensoriels, qui
sont des handicaps supplémentaires pour l'acquisition de la
marche. Si l'enfant ne marche pas avant l'âge de 7 ans, il
n'a pratiquement plus aucune chance de marcher.
LE SUIVI CLINIQUE ET RADIOLOGIQUE DOIT ÊTRE PRÉCOCE
1 - Suivi clinique :
L'examen des hanches est indissociable de celui du bassin et de la colonne
vertébrale
Certaines anomalies sont à rechercher :
• Une attitude au repos des membres
inférieurs asymétrique :
Position en ciseaux
des membres inférieurs
Epine iliaque
antéro-supérieure
gauche 2 cm au-dessus
de la droite
dans le plan frontal
_ Une asymétrie ou une limitation de l'abduction de hanche :
L'enfant est en décubitus dorsal, le bassin équilibré dans les 3 plans de l'espace, la
hanche opposée est fléchie en respectant la lordose lombaire.
La hanche examinée est en rotation neutre, on mesure l'angle entre l'axe de la table et
l'axe du fémur.
• Une mesure d'antéversion fémorale excessive (Manoeuvre de Netter) témoignant
d'une anomalie de torsion du fémur. Cette mesure se fait l'enfant sur le ventre, hanche
étendue et genou fléchi à 90°. On implique un mouvement de rotation interne de la
hanche afin d'amener le relief osseux du grand trochanter le plus externe possible. On
mesure l'angle entre la verticale et l'axe de la jambe
-Les rapports entre la tête fémorale et le cotyle sont variables : excentration céphalique
avec élargissement de l'interligne et rupture du cintre cervico-obturateur, subluxation voire
luxation.
- Les subluxations et les luxations sont à redouter surtout chez les non-marcheurs.
Elles sont appréciées par l'index de migration de Reimers, qui traduit le
pourcentage de découverture de la tête fémorale
• Mesure de l'excentration de hanche par le pourcentage
d'excentration :
-La mobilisation passive doit être douce, lente et dans toutes les amplitudes
articulaires. La prise en charge de ces patients nécessite aussi une analyse de
la posture debout, assis et couché ; l'installation en fauteuil roulant et la
verticalisation complètent ce traitement lourd et astreignant.
-Les postures vont permettre de maintenir les membres en bonne position
orthopédique et les hanches en abduction-extension, jouant ainsi un rôle
préventif.
_ Par contre, une dysplasie cotyloïdienne, une coxa valga, voire une rotation interne ne sont pas en
soi des facteurs conduisant à une intervention.
_Néanmoins, il s'agit de facteurs de risque nécessitant un suivi régulier et pouvant faire poser
l'indication, face à une aggravation programmée, à un traitement chirurgical préventif de la
luxation.
La chirurgie des parties molles
-Elle supprime les rétractions et a pour objectif de lever l'action délétère sur l'articulation.
-L'indication doit être bien réfléchie afin de ne pas créer un nouveau déséquilibre
musculaire en souhaitant en supprimer un premier. Elle sera donc le plus souvent
bilatérale et asymétrique. Les muscles adducteurs, psoas-iliaque et ischio-jambiers
internes sont les muscles les plus ciblés par cette chirurgie et les résultats sont d'autant
plus positifs que le stade GMFCS est bas et l'excentrationnfaible .
-On peut considérer que cette chirurgie est toujours indiquée, isolée ou en association,
dès qu'un geste chirurgical est réalisé
La chirurgie musculo-tendineuse a pour but de corriger le déséquilibre
musculaire. Même bien dosé, le résultat final reste difficile à prévoir. Les
ténotomies n'empêchent pas la progression d'une subluxation ou d'une
luxation. Pour Kalen et Bleck, ce type d'intervention doit être pratiqué
avant l'âge de cinq ans et ceci en raison de l'importance du potentiel de
remodelage acétabulaire restant jusqu'à cet âge.
-Les transferts tendineux sont des interventions décevantes chez l'IMOC.
-Les ostéotomies de recentrage de la tête fémorale sont pratiquées chez l'enfant âgé de
plus de trois ou quatre ans. L'angle cervico-diaphysaire sera ramené à une valeur moyenne
de 110°, une revalgisation secondaire étant souvent observée.
-Cette technique n'est finalement que peu utilisée actuellement, en raison des
risques et des difficultés de réglage de l'ensemble du geste musculaire et
neurologique.
Association à des gestes
neurochirurgicaux
-La situation est peu différente en matière de PTH chez le non marchant, pourtant
souvent dans un contexte douloureux et plus précaire au niveau général. Cependant,
quelques particularités doivent être soulignées : le risque de luxation et de
réintervention précoce est plus élevé, le risque infectieux n'est pas significativement
différent sous réserve de précautions d'usage et les calcifications péri-prothétiques ne
sont pas plus fréquentes, mais plus sévères.
-Le taux de survie de ces prothèses est très bon (jusqu'à 77 % à 10 ans)
Elle est la moins bien tolérée et donne les moins bons résultats. Elle doit être
réservée en solution ultime .