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o L’alarme sonore incorporée se déclanche automatiquement en cas de franchissement des limites
imposées.
o En effet la matité préhépatique disparaît dès l’insufflation de 0,3 l de gaz. La persistance de cette
matité doit immédiatement faire évoquer une insufflation prépéritonéale.
3. Gaz :
Choix du gaz
o Le gaz idéal pour l’insufflation devrait avoir les propriétés suivantes : faible absorption péritonéale,
effets physiologiques réduits, excrétion rapide après absorption, incombustible, effets minimes après
embolisation intravasculaire et solubilité sanguine maximale.
o L’air et l’oxygène ne peuvent pas être utilisés pour l’insufflation puisqu’ils produisent une
combustion lorsque l’énergie monopolaire ou le laser sont utilisés.
o L’hélium et le nitrogène sont moins solubles que le dioxyde de carbone (CO2) et peuvent entraîner
des conséquences plus graves si une embolie gazeuse intravasculaire survient.
De plus, le prix de l’hélium est peu avantageux.
o L’argon pourrait avoir des effets hémodynamiques indésirables en particulier sur le flux sanguin
hépatique.
o Bien que le nitrite d’oxyde soit bénéfique pour les procédures requérant une anesthésie locale ou
régionale, ou en cas d’insuffisance respiratoire, il est combustible.
o Le CO2 s’approche du gaz idéal et demeure le plus utilisé en cœlioscopie :
C’est un gaz semi-inerte économique.
Sa diffusion péritonéale n’entraîne pas de risque d’embolie grâce à sa diffusion systémique qui
est régulée par le système ventilatoire.
Ces qualités en font un gaz peu dangereux.
Le pneumopéritoine résiduel de CO2 est éliminé plus rapidement qu’avec les autres gaz
diminuant ainsi la durée de l’inconfort postopératoire.
Toutefois, le problème majeur du CO2 réside dans son absorption vasculaire significative à
travers le péritoine conduisant à une hypercapnie.
Coelioscopie sans gaz dite « gasless »
o Cette procédure se passe de gaz pour l’insufflation.
o Elle repose sur un laparolift, c’est-à-dire sur un système de traction pariétale externe qui permet de
créer un espace intra-abdominal à pression atmosphérique.
o Ceci élimine par conséquent les problèmes liés à l’augmentation de la pression intraabdominale, à
l’hypercapnie et à l’embolisation gazeuse.
o De plus, cela améliore les paramètres cardiovasculaires avec une précharge et une postcharge
diminuées par rapport à l’utilisation de CO2
o Alijani et al. ont démontré que le laparolift empêchait la chute du débit cardiaque associée avec le
pneumopéritoine de CO2 et était associé à une récupération postopératoire plus rapide des fonctions
cognitives.
o Mais d’une manière générale, chez les patients présentant une fonction cardiaque, respiratoire ou
rénale limitée, l’approche gasless n’a pas démontré de nets avantages cliniques par rapport à une
cœlioscopie réalisée à basses pressions (5-7 mm Hg).
o De plus, dans ces cas-là, le laparolift combiné à un pneumopéritoine à basses pressions pourrait être
une bonne alternative.
o En pratique, le laparolift est rarement utilisé du fait de son inutilité (état des patients ne contre-
indiquant que rarement une cœlioscopie) et de la mauvaise exposition qu’il entraîne.
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o L’avant bras se fera dans la fossette ombilicale au niveau de la marge inféro-latérale du bourrelet
cutané, à l’aplomb du sillon ombilical.
o La réalisation d’une moucheture cutanée au bistouri permet la mise en place de l’aiguille de Veress
qui va traverser la paroi en entrainant la perception des 2 ressauts caractéristiques.
2. La voie hypo-chondriale :
o L’HCG suppliée à la voie ombilicale et est utile en cas de CI de celle-ci.
o Il faudra s’assurer au préalable de l’absence de grosse rate à droite, il faut se méfier d’un gros foie du
colon de la vésicule biliaire
3. La voie pelvienne :
o C’est une voie sur lorsqu’elle est réalisée sur un patient sur un patient installé en position
gynécologique, vessie vide et utérus mobilisé chez la femme grâce à une bougie intra-cavitaire
o La voie pelvienne convient parfaitement aux femmes obèses.
o Elle est CI en cas d’adhérences importantes.
4. La voie iliaque :
o Peut être employée avec succès mais expose un risque de blessure des vaisseaux épigastriques.
5. La voie vaginale :
o S’effectue par ponction directe de Douglas à travers le cul de sac postérieure du vagin.
o Particulièrement indiqué chez les patientes multi-opérées.
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Effets circulatoires : la pression qui règne dans la cavité péritonéale se retransmet aux différents
organes contenus dans cette cavité mais aussi à leur vaisseaux.
10 mmHg représentent une contrainte négligeable sur le système artériel des gros vaisseaux mais sur
les réseaux de division notamment capillaire ceci aboutit à diminuer le saignement capillaire (effet
barohémostatique).
Au niveau des gros troncs veineux le PNP va créer un effet garrot, cet effet est compensé par
l’accélération du retour veineux.
Il faut savoir que sous un PNP institué, la blessure d’une grosse veine à pression basse peut entrainer
des risques emboliques du fait de la différence de pression.
Effets respiratoires : il provient de l’application d’une contre pression permanante par le PNP sur la
vaste cloison diaphragmatique qui est en outre rendue atone par la curarisation.
Cela nécessite le maintien et le contrôle d’une pression d’insufflation pulmonaire suffisante pour
compenser cet effet néfaste.
Effets chimiques : on utilise le CO2 pour pallier aux effets chimiques de PNP.
Effets dissecteur : une brèche dans l’enceinte coelioscopique, dans la paroi abdominale, dans un
orifice herniaire, ou dans l’orifice hiatale crée une forte diffusion du PNP vers les zones contre
pression (espace sous cutané, funiculaire ou médiastinaux) surtout dans ce dernier, cette diffusion
spectaculaire peut faire cesser l’intervention.
L’étanchéité : des différents dispositifs de trocart et les modifications instrumentales spécifiques à la
cœlioscopie permettant d’avoir des appareils parfaitement adaptés aux gaines d’introduction,
dépourvus de fuite.