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1. L’enveloppe du crâne : Elle est constituée par la peau, les tissus cellulaires sous-
cutanés et le plan musculo-aponévrotique.
Schéma I : le crâne
3. Les méninges : Le système nerveux central est entièrement recouvert par deux
couches de tissus conjonctifs appelés méninges composées de la pachyméninge
(dure-mère) qui adhère au plan osseux et la leptoméninge (pie-mère et l’arachnoïde).
L’arachnoïde protège la substance nerveuse et constitue l’espace capillaire entre les
deux contient le LCR.
-lésions du cuir chevelu : ce sont des plaies qui peuvent entrainer une importante
spoliation sanguine ou des céphalohématomes fréquents chez le nourrisson,
entrainent aussi une spoliation sanguine et souvent se résorbent spontanément.
1. Type de lésion : Elle peut être linéaire (forme un trait linéaire sur la
radiographie). Elle n’est sont pas grave en elle même, mais peut se compliquer en
particulier d’hématomes extraduraux ou enfoncement et embarrures (deux (2) types
de fracture à traiter chirurgicalement).
2. Siège de la lésion :
Fractures de la voute : leur gravité est liée à d’éventuelles lésions des vaisseaux
sous-jacents : artère méningée ou sinus veineux avec risque d’HED ou irradiation
aux cavités aériennes voisines : sinus (frontaux, ethmoïdaux, sphénoïdal) ou la
Cavité mastoïdienne ; oreille moyenne. Il ya alors un risque de brèche ostéoméningé
(si la dure-mère en regard de la fracture est déchirée) qui peut entraîner des
complications infectieuses intracrâniennes et possibilités des plaies crânio-cérébrales
(s’il ya ouverture de la peau et des méninges en regard).
Fracture de la base :La gravité est liée au fait qu’elles peuvent être responsables de
brèches ostéoméningés et/ou d’atteinte des organes sensoriels, des nerfs crâniens
et des vaisseaux qui traversent la base ou y adhèrent.
3. Etude clinique
Examen clinique général : A l’examen initial, l’état général du malade est beaucoup
plus important que la mise en évidence d’un dommage intracrânien. Les six priorités:
respiration, saignement, cerveau, intestin, vessie et os, précisent l’ordre dans lequel
l’attention doit être attirée chez un polytraumatisé.
Une lésion associée du rachis cervical doit toujours être redoutée justifiant la pratique
systématique de clichés.
Etude de la vigilance : Elle se fait par le score de Glasgow qui permet d’apprécier
l’ouverture des yeux (Y), l’expression verbale (V), la réponse motrice (M) aux ordres
simples ou à la stimulation nociceptive. Il est universel. Cependant, ne permet pas de
déterminer le degré de souffrance du tronc cérébral dans les comas profonds et
nécessite alors d’apprécier les reflexes du tronc cérébral. On utilise alors une autre
échelle : le score de Liège qui reprend le score de Glasgow auquel s’ajoute
l’appréciation de cinq (5) réflexes du tronc cérébral (R).
ECHELLE DE GLASGOW [19]
ouverture des yeux (Y) réponse verbale (V) réponse motrice (M)
Rien =1
Une atteinte des paires crâniennes. C’est l’atteinte du nerf oculomoteur qui est la
plus importante à chercher. Elle peut se traduire par une mydriase (uni ou bilatérale)
aréactive et peut être un signe d’engagement temporal. Il s’y associe alors une
hémiplégie controlatérale et des troubles de la conscience.
Les troubles neurovégétatifs: ils accompagnent presque toujours par une perte de
connaissance profonde post traumatique et associent les troubles respiratoires,
cardiaques et thermiques.
Chez l’adulte, un traumatisme crânien isolé n’est jamais responsable d’un choc
hypovolémique en dehors de la plaie du cuir chevelu.
L’épistaxis est en faveur d’une fracture des os propre du nez ou de l’étage antérieur
Prise en charge: Les TCE graves doivent être surveillés et traités dans un service
de neurochirurgie ou de réanimation. Cette prise en charge comporte deux volets :