Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 – INTRODUCTION
Dans ce domaine, malgré des tentatives thérapeutiques diverses ayant entraîné des
progrès incontestables, la survie dépasse rarement 12 à 18 mois.
2 – PHYSIOPATHOLOGIE
Ce sont notamment :
- L’allure évolutive est celle d’une aggravation progressive, durant des semaines,
mois ou années suivant la nature histologique. A côté de cette très classique
extension « en tâche d’huile » d’un déficit neurologique, il faut cependant connaître
la possibilité d’accidents aigus venant révéler une néoformation, doit survenir au
cours d’une évolution déjà ancienne.
- La survenue d’une épilepsie tardive
- L’existence d’une HIC
*troubles visuels : les symptômes visuels sont les 1ers en date dans 80 % des cas, et
sont souvent précisés seulement à posteriori :
. éclipses visuelles
. BAV
. Diplopie
. amputations du champ visuel.
*Syndrome cérébelleux.
*Des céphalées, pouvant être de tout type, mais sont particulièrement évocatrices
quand elle sont latéralisées et fixes survenant dans la 2 ème partie de la nuit ou quand
elle s’accompagnent de douleurs à la pression des fosses temporales.
* œdème papillaire. Cette constatation clinique peut se faire au lit du malade, par un
F.O. Le disque papillaire est saillant, ses bords sont flous et les veines papillaires
sont dilatées. L’évolution de l’œdème se fait vers l’atrophie optique puis vers la
cécité (malgré la correction de l’HIC).
4 – DIAGNOSTIC
*RX standard : le plus souvent normales. Doivent être examinées avec soins, à la
recherche des syndromes indirects d’HIC (usure clinoïdes antérieures, lame
quadrilatère, agrandissement de la selle turcique, chez l’enfant : amincissement de la
voûte, une pression digitiformes, disjonction suturaire d’un déplacement latéral d’une
épiphyse calcifiée, de calcifications intracrâniennes et d’images de destruction
osseux ou d’hyperostose.
*Angiographie n’est plus utilisée dans le diagnostic des tumeurs cérébrales depuis
l’avènement de la TDM. Peut être d’un intérêt certain pour les T. très vascularisées,
en complément d’investigation pré-opératoire. Indique le déplacement des principaux
axes vasculaires.
Le diagnostic des tumeurs cérébrales est conduit de façon suivant la séméiologie qui
est au premier plan.
-devant HIC
. céphalées, vomissements
. masque pseudo digestif des tumeurs de la fosse postérieure
. méningite, neuro papille, hémorragie méningée
. HIC bénigne
. Encéphalopathies HTA chez l’enfant (néphrite, saturnisme)
. Hydrocéphalie
. AVC
. PEIC non tumoraux : granulomes inflammatoires
Hématomes
Malformations artério-veineuses
Kystes arachnoïdiens.
4-3 Diagnostic topographique
- Les gliomes
Sont les plus fréquents des tumeurs de l’encéphale : représentent 50 à 60 % de
celles-ci nés au niveau de la névroglie, ils ont comme caractères communs d’être
infiltrant, sans plan de clivage net avec le cerveau. Leur malignité est variable
conditionnant l’allure évolutive :
- Lente dans le cadre des astrocytomes (grade I et II).
- Rapide dans celui des glioblastomes (Astro grade III et IV). Ce diagnostic de
certitude histologique, surtout s’il doit entraîner une abstention chirurgicale, ne
saurait reposer sur les seuls critères TDM. Une angiographie révélant une néo-
injection tumorale avec des images de shunt artério-veineux peut être utile dans des
cas douteux (biopsie stéréotaxique). Le traitement malgré ses modalités multiples
est le plus souvent décevant. Outre la chirurgie, le traitement complémentaire en
règle associé consiste en général à une radiothérapie ou une chimiothérapie. La
corticothérapie constitue un adjuvant souvent nécessaire pour pallier aux poussées
d’HIC. La survie moyenne est de 12 mois.
- Les Métastases
Représentent le 3è groupe fréquent des tumeurs hémisphériques (15 %). Elles sont
révélatrices du cancer primitif dans 50 à 60 % des cas. La tumeur primitive le plus
souvent en cause est le cancer broncho pulmonaire, puis le sein, rein et tube digestif.
AUTRES
- Traitement médical :
- Traitement de l’HIC
Mérite d’être considéré pour son propre compte. Les progrès réalisés dans son
traitement font qu’il est souvent préférable de ne tenter l’exérèse qu’après
réduction de l’HIC.
- Le traitement médical se propose de réduire l’œdème cérébral
- Corticoïdes = ACTN
- Mannitol
- Le traitement chirurgical consiste à établir une dérivation externe ou
interne, en cas d’hydrocéphalie aigüe associée.