Vous êtes sur la page 1sur 8

Les hémorragies cérébrales

Introduction :
Les hémorragies intracrâniennes comprennent les hématomes sous et extra-
durale, les hémorragies cérébrales et sous arachnoïdiennes.
I – Etiologies :
Les principales causes des les hémorragies cérébrales sont fréquemment :
HTA, l’anévrysme, secondairement les angiomes, inflammation des artères
et les traumatismes.
II- hémorragie de l’HTA :
HTA = systole >14 cm hg et diastole > 9 cm hg de cause souvent
essentielle, donne des hémorragies de volume +ou- important donnant
une compression de parenchyme nerveux avec parfois un LCR
hémorragique.
La symptomatologie est fonction de la localisation de l’hémorragie.
Le début est brutal, au cours de l’effort ou de l’émotion par des
céphalées, vertiges, parfois des vomissements et raideur de la nuque, la
vigilance peut être normale ou perturbée avec un coma ou des crises
convulsives.
A- hémorragie lenticulaire et capsulaire : la plus fréquente (50%), se
manifeste par une hémiplégie, une paralysie faciale, une aphasie en
cas de lésion gauche avec déviation des yeux du coté de la lésion.
B- Hémorragie thalamique : troubles oculaires avec déviation des yeux
au repos, asymétriques, du coté opposé à l’hémorragie avec myosis.
C- Hémorragie cérébelleuse : se manifeste par des céphalées
occipitales avec vomissements, vertige, trouble de l’équilibre, myosis
et parfois un strabisme.
D- Hémorragie protubérantielle : souvent mortelle avec coma et myosis
serré avec perturbation des mouvements conjugués des yeux.
E- Hémorragie de la substance blanche : avec souvent un hématome
frontal ou temporo- occipital avec troubles visuels, une aphasie, des
troubles psychiques et sphinctériens.
III- les hémorragies des anévrysmes : les anévrysmes sont des petits sacs
(1cm de diamètre), d’allure congénitale.
Les hémorragies des anévrysmes se manifestent par des céphalées
brusques, vomissements, raideur de la nuque, un LCR hémorragique, une
perte de connaissance initiale brève, parfois des convulsions
IV- Evolution :
La guérison est possible mais laissant fréquemment des séquelles qui
traduisent la destruction d’une zone cérébrale par l’hémorragie.
V- Traitement :
Souvent l’évacuation est neurochirurgicale.
Suppurations intra crâniennes

I- Définition et généralités :
 l’abcès cérébral est une suppuration focale développée au sein du
parenchyme cérébral, due à une infection bactérienne
 l’empyème : c’est une collection de pus intra crânienne extra –
cérébrale (sous dural ou extra dural) , c’est une urgence médico-
chirurgicale .
Plus fréquente chez le sexe masculin sexe ratio H/F= 3/2, plus fréquente
avant 40 ans, 25% des cas se voient chez l’enfant de moins de 15 ans.
La TDM cérébrale pose le diagnostic.
II – Clinique :
Les abcès cérébraux peuvent être secondaires à une otite chronique ou
une sinusite chronique.
a- phase de début : peu caractéristique, on note :
 des signes otologiques : otorrhée purulente
 céphalées progressives transitoires, localisées, homolatérales, puis
généralisées et continues accompagnées d’une raideur de la nuque
 troubles de comportement : aphasie, somnolence, torpeur.
b- phase d’état : après 2 à 3 semaines d’évolution
 syndrome d’HTIC : avec céphalée, vomissements et troubles visuels.
 Syndrome infectieux : fébricule, AEG.
 Signes neurologiques déficitaires et irritatifs.

III -Examens complémentaires :


a-Biologie : vs est augmentée, NFS montre une hyperleucocytose a
PNN, hemoculture, prelevement de pus (stérile dans 50% des cas).S’il
existe des germes, les plus fréquent sont : strepto, enterocoq,
anaérobies…
Si abcès post opératoire les germes responsables sont : proteus, E coli ;
klebsiella, pseudomona.
b-radiologie :
-radio du crane : sinusite, ostéite, signes indirects de HTIC.
-TDM cérébrale et IRM pose le diagnostique.
IV-Traitement :
1-Médical : ATB a large spectre a la suite d’un antibiogramme, les
anticonvulsivants, les antioedemateux (diurétique, mannitol, corticoïde)
2-Chirurgical : ponction itérative ou ablation en masse (abcès e
3-Complications :-dissémination –récidive –hématome poste
opératoire –épilepsie –déficit neurologique.
Tumeur intracrânienne.
I-définition : ce sont des tumeurs bénignes ou malignes qui prennent
naissance à partir de l’encéphale ou ses enveloppes ou bien peuvent être
métastatiques à partir d’un cancer connu (pulmonaire, digestif, rénal…).
Ces tumeurs se développent à l’intérieur de la boite crânienne qui est
inextensible.
II-Physiopathologie : suite à une boite crânienne inextensible on a deux
conséquences :
*locale : compression du parenchyme nerveux (ischémie et nécrose)
*générale : augmentation de la pression intracrânienne avec un œdème
cérébral et une gène à la circulation de LCR.
L’évolution dépend de siège de la tumeur et de la rapidité du
développement de processus tumoral.
Les tumeurs se développent au dépend des différentes lignées cellulaires
constituant les cellules nerveuses (gliomes, neurinomes), ou les annexes
méningées de l’encéphale (méningiome), ou cellules malignes, qui sont les
métastases à distance d’un cancer connu.
III-Clinique :
a- phase de début : se caractérise par un syndrome focal qui se manifeste
par une crise épileptique, un syndrome déficitaire (paralysie, trouble
visuel…), et des troubles psychiques.
b- Phase d’état : associe un syndrome focal avec un syndrome d’HTIC
par sa triade : céphalée, vomissement et troubles visuels. Cette phase
est plus ou moins rapide selon le siège et le type de la tumeur.
c- Phase terminale : l’évolution se fait vers l’engagement cérébral avec
une raideur de la nuque, paralysie de III paire crânienne (mydriase
unilatérale) et trouble végétatifs. L’évolution se fait vers le décès
rapidement.
IV-para clinique :
Radio simple : signes d’HTIC, calcification, remaniement osseux (lyse,
condensation)
EEG, artériographie, mais la TDM et IRM qui posent le diagnostique
d’une tumeur dont la nature bénigne ou maligne doit être confirmée par
anapath.
V-Diagnostique différentiel :
-hématome –abcès –tuberculome –parasitose (KH) –kyste arachnoïdien –
thrombophlébite cérébrale ….
VI-Traitement :
1- médical :
* lutter contre HTIC, par les diurétiques, mannitol, corticoïdes.
*Lutter contre les crises épileptiques par les anticonvulsivants.
2- chirurgical :-exérèse de la tumeur accessible intra
parenchymateuse
-biopsie pour tumeur profonde
3- chimiothérapie pour les lymphomes.
4- radiothérapie : pour les tumeurs volumineuses et diffuses.
L’HERNIE DISCALE
Généralité :
L’hernie discale est fréquente au niveau de L5-S1, rare au niveau du
rachis cervical, exceptionnelle au niveau du rachis dorsal. Elle
touche l’homme entre 20 et 30 ans.
I-Pathogénie : c’est la conséquence d’une éruption du noyau,
pulpeux du disque intervertébral par rupture de l’anneau fibreux,
donnant une diminution de l’espace intervertébral et l’apparition
d’ostéophytes marginaux. La cause est souvent mécanique.
L’hernie donne des troubles :
- mécanique avec altération des fonctions, amortisseur et
transmetteur de force.
-neurologique avec un syndrome radiculaire, névralgique ou moteur.
II-Diagnostique : la radio standard montre des signes indirects à
type de pincement discal total ou latéral et une osteophytose
marginale.
La TDM et IRM montrent HD, sa topographie et son volume.
III-Traitement :
-médical : repos, antalgique, anti inflammatoire, et un complexe
vitaminique B.
-chirurgical : en cas d’échec de traitement médical, et en cas de
trouble moteur qui peut aller jusqu'à la paralysie.
IV-Principaux syndromes :
a-syndrome C6 : HD C5-C6 se manifeste par des névralgies au
bord supérieur du muscle deltoïde irradiant le long de la partie
externe du membre supérieur jusqu’au pouce.
b- syndrome L5 : HD L4-L5 se manifeste par une douleur
lombaire qui descend le long de la face latero-externe du membre
inferieur et le dos du pied jusqu’au gros orteil.
c- syndrome S1 : HD L5-S1 se manifeste par une douleur
lombaire qui descend le long de la face latero-externe du membre
inferieur et la plante du pied jusqu’au gros orteil.

Vous aimerez peut-être aussi