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A. Cas clinique
B. Syndrome méningé fébrile
A. Cas clinique
B. HTIC
C. Les Céphalées
A. Cas clinique
B. Accident vasculaire cérébral
C. Territoires vasculaires cérébraux et la symptomatologie associée.
D. Examens complémentaires à demander (visée diagnostique)
E. Accident ischémique transitoire
A. Symptômes radiculaires
B. Syndrome de la queue de cheval
C. Syndrome de compression médullaire
D. Polyradiculonévrite aiguë
VII. Epilepsies
I Syndrome méningé fébrile
A. Cas clinique
Mlle DUPONT, 25 ans est amenée par ses parents car depuis hier elle a beaucoup de
fièvre, elle a très mal à la tête et depuis ce matin elle vomit tout le temps.
Examen :
T° 39,8°C
FC 120 TA 106/60 FR 25
GCS (score de Glasgow) 14, agitée, très gênée par la lumière
Attitude en chien de fusil
Taches rouges très foncées sur les orteils
Ce qui inquiète : les signes hémodynamiques (hypotension, tachycardie et surtout les taches
rouges++), respiratoires (polypnée) et les troubles neuro (céphalées, photophobie++)
Les taches rouges très foncées évoquent un purpura fulminans. L’attitude en chien de fusil
s’explique par le fait que dans un syndrome méningé fébrile, il y a une mise en tension des
muscles para cervicaux et para vertébraux ce qui fait très mal. Le malade replie ainsi les
genoux sur sa poitrine pour se soulager.
Ce syndrome associe :
• Fièvre.
• Phonophobie, photophobie.
Signes de gravité :
Voici un purpura fulminans déjà évolué. Ca commence par des plages nécrotiques sur les
orteils, puis quelques heures après ça dissémine et donne ces diverses taches.
A. Cas Clinique
Depuis 5 jours, il se plaint d’avoir mal à la tête. Ce matin, il ne voyait pas très
bien, il a vomi à 2 reprises et depuis il a des nausées.
Aux urgences :
TA=155/90, FC=65, T°=37°C, SpO2 100%
Ce tableau est évocateur d’un syndrome d’ HTIC qu’il faut donc rechercher.
TA : limite haute FC : normale
Ce syndrome d’HTIC peut s’observer dans de nombreuses pathologies qui augmentent les
différents compartiments de la boite crânienne (pas uniquement les tumeurs): LCR,
parenchyme, structure autour de parenchyme comme la dure mère…
B. Hypertension intracrânienne
Ce syndrome associe :
• Nausées, Vomissements (en jet et favorisé par le changement de position car cela
modifie les régimes de pression dans la tête et active le centre du vomissement)
• Troubles oculomoteurs
- VI +++ : diplopie horizontale,
(Atteinte du VI très fréquente car nerf très fragile sensible à de faibles variations
de pression)
- III : mydriase, ptôsis.
• Fond d’œil :
– Stase veineuse,
– Œdème papillaire.
A gauche une tumeur cérébrale avec un effet de masse important sur les structures médianes
avec le ventricule latéral comprimé
A droite l’HTIC est majeure étant donné qu’il n’y a plus de sillons, plus de ventricules, tout
est comprimé et donc la vascularisation est très diminué voire inexistante (HTIC majeure
peut être retrouvée dans des tableaux de mort encéphalique)
URGENCE +++
-Engagement temporal,
-Engagement amygdalien,
-Engagement cingulaire.
Devant des céphalées, un syndrome méningé fébrile…penser à l’HTIC car le risque est
l’engagement temporal (à travers l’incisure tentorielle) ou amygdalien (via le foramen
magnum) ou cingulaire (sous la faux du cerveau)
L’autre risque, c’est l’atrophie optique : si on laisse une HTIC évoluer pendant plusieurs
semaines/mois, un œdème papillaire et une stase veineuse peuvent survenir et le patient peut
devenir aveugle !
C. Les Céphalées aux urgences
Lorsque un patient se présente aux urgences avec des céphalées, il faut penser en priorité à 3
syndromes :
• HTIC
– Céphalée matinale, nocturne, progressive,
– Autres signes HTIC
• Syndrome méningé
– Céphalée brutale ou rapide, diffuse, permanente
– Photo/phono phobie
– Raideur méningée+++ (principal signe à rechercher)
– Vomissements, constipation/diarrhées
– Fièvre ? (à rechercher car des lors c’est une autre catégorie diagnostique)
Le patient vous dira qu’il est migraineux depuis longtemps. Sa céphalée touche la moitié du
crâne, parfois il y a des prodromes comme des fourmillements au niveau de la zone
douloureuse et la migraine est accompagnée ou non d’autres signes comme des anomalies
visuelles, des paralysies…en effet la migraine correspond à une vasoconstriction cérébrale
qui peut donner diverses atteintes.
A. Cas Clinique
Mais maintenant ça va mieux (elle sent son bras et arrive un peu à le bouger)
B. Accident vasculaire cérébral
ACCIDENTS VASCULAIRES
CEREBRAUX (AVC)
Pour un embole on recherchera une cause cardiaque ; pour une rupture d’anévrysme, il
s’agit souvent d’un accident hémorragique ou de malformations artério-veineuses
intracrâniennes.
Aux Urgences….
Syndrome de menace,
Troubles de la conscience,
Troubles de la déglutition,
Atteinte respiratoire.
Syndrome de menace : patient qui présente des symptômes liés à un territoire artériel qui
souffre et qui menace de se boucher (« ma main est parlysé, c’est la 3eme fois depuis
1mois »)
Les troubles de conscience, de déglutition et les atteintes respiratoires sont à rechercher
absolument car ce sont eux qui peuvent tuer le patient ( une paralysie de l’orteil en soi n’a
jamais tué personne…)
- Distinction infarctus-hématome
- Diagnostic précoce
- Diagnostic différentiel
TDM IRM
URGENCE !!!
Car risque d’AVC à n’importe quel moment !
Aux urgences :
Hémodynamique normale, apyrétique
-
- une asymétrie faciale, avec un effacement du sillon naso-génien, un affaissement de la
lèvre du côté paralysé
- le signe des cils de Souques : l’œil ne se ferme pas bien du côté paralysé
Si on demande au patient de faire une grimace, cela accentue l’asymétrie faciale.
PF Périphérique
Paralysie du VII
(atteinte ORL, infectieuse, tumeur…)
- asymétrie faciale au repos et lors des mimiques
- Signe de Charles Bell : occlusion palpébrale complète impossible, l’œil regarde vers le
haut et l’extérieur
- Signe de Souques : l’œil ne se ferme pas bien du côté paralysé
- Signe du peaucier de Pierre Marie
- Abolition du réflexe cornéen avec sensibilité cornéenne normale (car l’innervation
sensitive de la cornée est assurée par le V, alors que la motricité est dépendante du VII)
- Diminution de la sécrétion lacrymale : d’où un risque de kératite en quelques heures,
qui peut laisser des séquelles irréversibles si on ne protège pas l’œil. Il faut alors
administrer du sérum physiologique et mettre un sparadrap.
On peut confirmer le diagnostic par le test lacrymal de Shirmer : on place un papier
buvard sous chaque œil pour recueillir les sécrétions lacrymales. Le buvard qui met le
plus de temps à s’imbiber est celui du côté atteint.
PF Centrale
Atteinte supra nucléaire (avant le ganglion du VII)
Mr X, 57 ans, est amené par sa femme aux urgences. Il y a 15 jours, est apparue une
douleur de la fesse et de la cuisse droites.
Son médecin traitant lui a prescrit du paracétamol et des anti-inflammatoires, mais il a
de plus en plus mal.
Plexus sacré
Nerf Sciatique
Exemple de l’atteinte du nerf sciatique, qui est une atteinte tronculaire très fréquente. C’est
d’ailleurs la première cause d’arrêt de travail aux urgences.
Symptômes radiculaires :
Sciatalgies :
Syndrome radiculaire Radiculalgie L5 Radiculalgie S1
Atteinte sensitive
Atteinte motrice Releveur propre du gros Fléchisseurs plantaires
orteil
Releveur du pied
Péroniers latéraux Marche sur la pointe des
Marche sur les talons pieds impossible (S1 =
impossible silence : on ne peut pas faire
« chut »)
ROT Conservés Achilléen diminué ou aboli
Dans les sciatalgies, l’atteinte motrice n’est pas constante, si elle est présente, c’est un signe
de gravité, qui est une indication pour une intervention chirurgicale rapide.
La cause la plus fréquente de sciatique est l’hernie discale.
Les sciatiques hyper algiques (qui ne cèdent pas au traitement par les morphiniques) sont des
indications chirurgicales.
Il faut alors rechercher des troubles sphinctériens car le patient présente des signes
d’atteintes du cône terminal de la moelle.
SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL = compression pluriradiculaire
Motricité :
- paralysie flasque des membres inférieurs
- abolition des ROT rotulien et achilléen
Sensibilité :
- douleur radiculaire des membres inférieurs
- hypo voire anesthésie périnéale en selle
Troubles sphinctériens :
- incontinence fécale
- TR : évaluation du tonus du sphincter anal (c’est médico-légal, à faire absolument).
On fait alors une IRM médullaire, qui montre la compression du cône terminal. Si la
compression est plus haute, il s’agit d’une compression médullaire, qui est une urgence
absolue.
Pour centrer l’image à l’IRM, on repère les limites supérieur et inférieur de la compression :
- limite supérieure de la zone réflexogène = limite inférieure de la compression
- limite supérieure des troubles sensitifs = limite supérieure de la compression
2) Interruption médullaire
Signes généraux :
TA 130/70, FC 45, T°37
Examen neurologique :
- score de Glasgow : 15
- motricité : Pieds 2/5, Jambes 4/5, Cuisses 5/5
ROT : Achilléen -, Rotulien-, Membres sup +
RCP (réflexes cutanéo-plantaires) indifférents.
- sensibilité des membres inférieurs : sensation de « marche sur du coton »,
paresthésies (fourmillement) remontant jusqu’aux genoux. Atteinte symétrique.
- Diplégie faciale (= paralysie faciale bilatérale), dysphonie
- Trouble de déglutition (IX et X) : signe du rideau, abolition du réflexe nauséeux
- Pas d’atteinte sphinctérienne
POLYRADICULONEVRITE AIGUË
(Il n’y a pas d’atteinte centrale, mais une atteinte sensitive et motrice, qui évolue très vite et
en plusieurs phases).
PLATEAU
- Déficit moteur
EXTENSION DES RECUPERATION
- Sensibilité prof
PARALYSIES
- n.crâniens
- Ascendantes
- Tbles végétatifs
- Sym
- Bilat
Temps
Infection
RISQUES
-Aggravation rapide,
-Troubles de la déglutition,
-Atteinte des muscles respiratoires,
-Troubles végétatifs.
VI.TRAUMATISME CRANIO-FACIAL
1) Interrogatoire
- circonstances de survenue (AVP, cinétique de l’accident)
- intervalle libre (intervalle de temps entre la perte et la reprise de connaissance : signe de
gravité)
3) Examen neurologique
Score de glasgow
Signes de localisation
Nerfs crâniens
Syndrome méningé
Engagement temporal : coma, paralysie du III homolatérale, réaction controlatérale
stéréotypée
SCORE DE GLASGOW
Ouverture des Réponse verbale Réponse motrice
yeux
E4- spontanée V5- appropriée, M6- sur ordre
E3- sur ordre orientée M5- localisatrice à la
E2- à la douleur V4- confuse douleur
E1- absente V3- incohérente M4- retrait en flexion
V2- M3- flexion
incompréhensible stéréotypée
V1- absente M2- extension
M1- absente
Hématome extra-dural pariétal :
- touche plutôt les personnes jeunes
- plus grave que l’hématome sous-dural
VII. EPILEPSIE
Diagnostic :
- perte de connaissance sans prodromes
- morsure de langue
- perte d’urines
- amnésie post-critique
- durée < 10min
1- crises motrices :
- crise de Bravais-Jacksonnienne : convulsions cloniques débutant à l’extrémité d’un
membre et progressant de façon ascendante et descendante (localisée ou sur tout un
hémicorps)
- crises toniques ou adversives : déviation de la tête et des yeux, élévation du bras
homolatéral
2- crises somato-sensorielles : (visuelles, auditives, gustatives…)
3- crises végétatives
4- crises complexes temporales (ex : mouvements répétés avant de pisser toute la nuit dans
le garage)
Les risques…