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PLAN
• INTRODUCTION
• EPIDEMIOLOGIE
• PHYSIOPATHOLOGIE
• ORIENTATION DIAGNOSTIQUE
• ATTITUDE THERAPEUTIQUE
• EVOLUTION
• CONCLUSION
INTRODUCTION
• C'est un problème de santé publique, car les TCE sont la première cause de
lésions cérébrales.
• Les traumatismes crâniens graves sont souvent associés à des lésions osseuses
(rachis cervical en particulier) et à des lésions viscérales (rupture de rate,
hémothorax ... ) qu'il convient de rechercher systématiquement.
EPIDEMIOLOGIE
• L'incidence des TCE est de 281 cas pour 100000 habitants/an avec une nette
prédominance masculine (homme, 384, et femme 185, pour 100000 habitants/an).
• Les TCE sont la première cause de décès des adultes jeunes (moins de 35 ans),
prédominance masculine, AVP+++
Rappels physiologiques :
• Cette dernière dépend de deux paramètres sur lesquels on a une possibilité d'action :
• la PIC (pression intracrânienne) augmente dans les situations
d'hypoxie, d'hypercapnie, d'acidose, d'agitation, de douleur,
d'hyperthermie
Donc, pour maintenir une PPC suffisante, il faut maintenir une PAM >
90 mmHg et maintenir une PIC basse. Cela n'est possible qu'en maîtrisant les
agressions cérébrales secondaires d'origine systémique (ACSOS).
PHYSIOPATHOLOGIE
PHYSIOPATHOLOGIE
2. Biomécanique du traumatisme :
• Les traumatismes crâniens sont cinétiques; la tête, supportée par la tige flexible du rachis cervical,
ne reste jamais immobile.
• Lors de l'impact, si la tête (la personne) est en mouvement, elle décélère, et si elle est immobile
(personne à l'arrêt), elle subit une accélération.
• Sans impact, par exemple pour un automobiliste ceinturé, la tête est soumise à des effets conjugués
d'accélération/décélération. L'impact va entraîner une déformation voire une rupture des
enveloppes (plaie du scalp, fracture) pouvant entraîner des lésions secondaires comme les
hématomes intracrâniens.
• L'énergie du choc non consommée par les enveloppes est transmise, au point d'impact, au cerveau.
• Le déplacement cérébral engendre des lésions d'impact sur les reliefs internes du crâne (coup et
contrecoup) et de baropression (hyperpression à l'impact et hypopression à l'opposé).
• Cela provoque des lésions lobaires focales, d'attrition et de contusion, plus fréquemment
rencontrées en regard des lobes frontaux, temporaux et occipitaux.
3. Lésions :
On distingue :
locales
régionales
Les lésions primaires Les lésions secondaires
Types de lésions
Enveloppes: peau, os, vaisseaux, dure-
• Origine centrale
mère o Local Libération de substances
Parenchyme: vaisseaux, neurones, glie neurotoxiques
Mécanisme lésionnel o Régional Trouble de la régulation du
o L’impact initiale sur les structures débit sanguin cérébral
o Un effet d’inertie, observé chaque fois
Les lésions secondaires centrales
que la tête est mise en mouvement sont :
• Œdème cérébral
(accélération) ou est arrêtée dans son
• HTIC
mouvement (décélération). • Vasospasme
o • Hydrocéphalie
Le plus souvent les phénomènes
• Convulsions
d’accélération , décélération et rotation
sont conjugués et sont responsables de
lésions diffuses et multifocales. • Origine Systémique = Anomalies
extra cérébrales Agression cérébrale
secondaire d’origine systémique
Les Lésions primaires peuvent (ACSOS)
être :
• Hypotension
• Lésions du scalp • Hypoxémie
• Lésions osseuses • Hypercapnie
• Hypocapnie
• Lésions de la dure mère • Hyperglycémie
• Lésions Cérébrales (hématome, • Hypoglycémie
• Hyperthermie
hémorragies, contusions, lésions • Hypothermie
axonales)
Les lésions primaires
Les lésions secondaires
Un œdème cérébral peut être présent
d'emblée (traumatisme crânien
violent), ou apparaître
secondairement (lésion secondaire) .
Il peut être seul, ou accompagné d'une
autre lésion. Sa constatation est
péjorative et impose la mise en place
d'une réanimation intensive
ORIENTATION DIAGNOSTIQUE
Premiers réflexes ++++
Objectifs :
- Evacuation des lésions expansives Rôle important dans aggravation de l ’œdème
- Craniotomie décompressive Volet fronto-pariéto-temporal uni ou bilatéral / Plastie de la
dure-mère /Mise en nourrice du volet dans la paroi abdominale
- Nettoyage correcte d’une plaie crânio-cérébrale
Indications :
Hématome extradural > 10 mm
Embarrures ouvertes
Embarrures fermées DLM > 5 mm
Plaie crânio-cérébrale : nettoyage-parage de l'orifice et fermeture étanche
Hématome sous dural DLM > 5 mm
Hématome intracérébral ou contusion >15ml
Hydrocéphalie aiguë
Contusion frontale si PIC incontrôlable
Contusion temporale avec anisocorie et disparition de la citerne péri-pédonculaire ipsilatérale
avec ou sans HIC
Pour la Craniectomie Décompressive :
- œdème cérébral diffus sans lésions ischémiques - absence d’engagement prolongé -
PIC incontrôlable par de moyens médicaux.
TTT MEDICAL
Objectifs :
- Garantir l ’équilibre métabolique Optimiser l’apport en O2 ( DO2): PaO2, Hb, IC, PAM + Réduire la
consommation d’oxygène(VO2): sédation, épilepsie, douleur + Guider le traitement par un monitoring
cérébral: PPC, PIC
- Limiter l ’agression du parenchyme : Métaboliques -Osmolarité.
Principes :
- Mesures générales Prévention des ACSOS
- Mesures spécifiques Traitement de l’HIC + Maintien de la perfusion cérébrale + Protection cérébrale
PIC < 20 mm Hg et PPC = 65 -75 mm Hg
Prévention de l’ACSOS :
1°/ Positionnement de la tête : 30° à l’horizontale en position neutre par rapport au corps
Intérêt ? Indications ?
Détection HIC
Traumatisme crânien grave GCS inférieur où égal à 8.
Calcul PPC
TDM anormale.
Évaluation du traitement
Appréciation du pronostic TDM normale associée à 2 des 3 facteurs suivants :
Tester l’autorégulation et o Age supérieur à 40 ans
réactivité au CO2 o déficit moteur
Drainage du LCR o état de choc
(dérivation ventriculaire
externe)
EVOLUTION
3- Épilepsie post-traumatique
• Débute souvent dans la première année et presque toujours dans les 3 ans suivant le trauma
• Concerne surtout les traumatismes crâniens sévères : plaie cranio-cérébrale, hématome
intra cérebral ou contusion cérébrale hémorragique, fracture avec embarrure.
• D'autant plus fréquente, qu'il existait des anomalies neurologiques précoces lors du
traumatisme : crises épileptiques précoces, signes neurologiques déficitaires durables,
troubles de conscience prolongé
4- Troubles vasculaires
• Anévrisme carotido-caverneux post-traumatique.
• Thrombose carotidienne post-traumatique.