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Ekouele Mbaki HB
OBJECTIFS :
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Plan :
1. GÉNÉRALITÉS
1.1. Définition
1.2. Intérêt
1.3. Rappel
1.4. Physiopathologie
2. DIAGNOSTIC
2.1. Positif
2.2. Différentiel
2.3. Étiologique
3. TRAITEMENT
3.1. But
3.2. Moyens
3.3. Indications
3.4. Surveillance
3.5. Résultats
Conclusion
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1. GÉNÉRALITÉS
1.1. Définition
1.2. Intérêt
- Diagnostique
- Thérapeutique
- Pronostique
1.3. Rappel
1.3.1. Anatomie
- le parenchyme cérébral
Chez le nouveau-né et le nourrisson avant 2 ans, les os du crâne sont espacés par les
sutures, et il y a également les fontanelles (figure 1). Le crâne est alors extensible.
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crânial
dorsal
Os frontal
Os pariétal
Os temporal
1. Bregma
2. Lambda
3. Ptérion
4. Astérion
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1.3.2. Physiologie
La pression intracrânienne (PIC) normale est comprise entre 5-15 mmHg (5-20 cm H2O).
Le débit sanguin cérébral est assuré par une pression de perfusion cérébrale (PPC).
Selon la loi de Monroe-Kellie, toute augmentation d’un des 3 volumes intracrâniens doit être
accompagnée d’une diminution de volume d’un ou des deux autres, pour maintenir une PIC
constante.
La PIC varie en fonction de l’âge : 10-15, parfois jusqu’à 20 mmHg chez l’adulte, 3-7 mmHg
En temps normal, la PIC est stable, malgré les perturbations transitoires induites par la toux,
1.4. Physiopathologie
- Mécanisme liquidien :
résorption.
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- Mécanismes vasculaires :
- Mécanismes tissulaires :
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Figure 2. Courbe de Langfitt représentant la relation pression-volume
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Les conséquences sont de plusieurs ordres :
- l’engagement cérébral: la masse cérébrale sous pression tend à faire hernie dans les
orifices qui se présentent à elle ou dans les espaces intracrâniens « non occupés »
(citernes, fentes)
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crânial
latéral
crânial
latéral
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crânial
latéral
crânial
latéral
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2. DIAGNOSTIC
2.1. Positif
On distingue une phase d’état et une phase de complications. Le diagnostic positif est
essentiellement basé sur la présomption clinique. En pratique, la mesure de la PIC n’est pas
nécessaire, surtout parce qu’il s’agit d’une procédure invasive, sauf lorsqu’elle s’intègre dans
- Signes fonctionnels
o Céphalées :
Elles sont de siège variable, souvent atroces, à type de broiement. Elles évoluent sous
formes de crises, avec des moments d’accalmie (un fond douloureux peut persister).
La survenue des céphalées réalise souvent un phénomène de coup de tonnerre dans un ciel
serein.
Les céphalées sont exagérées par la toux, l’effort d’éternuement, ou la simple rotation de la
tête.
Chez le petit enfant, les céphalées sont remplacées par des pleurs incessants inexpliqués.
o Vomissements :
Ils sont peu fréquents, souvent remplacés par les nausées. Ils sont faciles (sans effort), en
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o Signes visuels :
Ils sont courants. Il réalisent un flou visuel, voire une cécité uni ou bilatérale d’installation
progressive. Le patient peut rapporter une diplopie horizontale par atteinte du nerf
o Signes psychiques :
Ils peuvent être signalés par l’entourage : lenteur d’idéation, diminution de la mémoire,
- Signes physiques :
L’examen du fond d’œil a une importance considérable. Les signes évoluent de la stase à
l’œdème papillaire.
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Figure 7. Fond d’œil normal
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L’examen neurologique peut en outre retrouver des signes d’atteinte oculomotrice,
de la tête.
Chez l’enfant, il y a une macrocranie, c’est à dire une augmentation du périmètre crânien au-
dessus des valeurs normales pour l’âge. Il y a une circulation collatérale veineuse
superficielle visible sur le scalp, un regard en coucher de soleil. Les fontanelles sont tendues,
L’œdème papillaire évolue vers une atrophie du nerf optique, la cécité est alors irréversible.
Le syndrome de Foster-Kennedy peut être observé : atrophie optique d’un côté et œdème
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Figure 9. Fond d’œil avec atrophie du nerf optique donnant un aspect en cachet d’aspirine
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Les autres complications sont :
- engagements :
o Engagement temporal :
o Engagement cérébelleux
2.2. Différentiel
- syndrome méningé
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- migraine
l’évolution est chronique, les céphalées sont précédées d’une aura. Il s’agit surtout d’une
2.3. Étiologique
paraclinique.
- Anamnèse :
o âge, sexe
- Clinique :
status
fond d’œil
- Paraclinique :
urgence
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o ponction lombaire : elle est contre-indiquée en cas d’HIC, surtout en cas
2.4. Étiologies
Il s’agit des hydrocéphalies soit par excès de production ou par défaut de résorption
Il s’agit d’un accident vasculaire cérébral. L’interrogatoire retrouve des facteurs de risque
Il peut être secondaire à une thrombose d’un tronc artériel cérébral. Il est pourvoyeur
Elle est responsable d’œdème cérébral. Le diagnostic est posé à l’IRM avec angio-RM
veineuse.
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o Encéphalopathie hypertensive
o Suppurations intracrâniennes
o Tumeurs cérébrales
o Traumatismes crânio-encéphaliques
o Hyponatrémie
- Autres causes
o Hypothyroïdie
o Hyperparathyroïdie
- HIC idiopathique
Affection fréquente chez la femme obèse. Elle évolue par poussées, avec des céphalées et
des troubles visuels. Aucune cause n’est identifiée, malgré l’IRM et angio-RM.
3. TRAITEMENT
3.1. But
- Diminuer la PIC
- Traiter la cause
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3.2. Moyens
- Mesures de réanimation
o Hospitalisation
o Sédation
- Médicaments (tableau I)
o Osmothérapie
- Chirurgie
o Dérivation du LCS
endoscopique
§ Externe
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Tableau I. Médicaments
3.3. Indications
3.4. Surveillance
- Clinique
o Fond d’œil
- Paraclinique
3.5. Résultats
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CONCLUSION
Les complications majeures sont la cécité et l’engagement qui peut conduire au décès.
magnétique permettent, entre autre, d’en identifier les causes, qui sont variables selon le
mécanisme.
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Références :
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