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Sémiologie neurologique
1) Sémiologie sensitivo-motrice
1) Sémiologie sensitivo-motrice
Réflexe
Sensitive
Motrice
Végétative
a) Syndromes spinaux
Sémiologie sensitivo-motrice
Les fonctions sensitivo-motrices de base sont
remplies par la moelle épinière et la partie du
tronc cérébral (TC) qui possède des fonctions
de type médullaire.
Les nerfs périphériques et crâniens assurent
les liaisons entre les centres médullaires ou du
TC et les récepteurs / effecteurs
périphériques.
Le système végétatif possède ses propres
centres et voies (système parallèle).
Sémiologie réflexe
Premier niveau d’organisation : l’arc réflexe ggl. spinal
(3)
2
corne antérieure
réflexes ostéo-tendineux
(ROT) ?
(= myotatiques)
Sémiologie réflexe
Réflexe bicipital C5 (C6)
Sémiologie réflexe
Réflexe stylo-radial (C5) C6
Sémiologie réflexe
Réflexe tricipital C7
Sémiologie réflexe
Réflexe cubito-pronateur C8
Sémiologie réflexe
Réflexe rotulien L3-4
Sémiologie réflexe
Réflexe achiléen S1
Sémiologie réflexe
Réflexe massétérin (V)
Sémiologie réflexe
Interprétation des ROT :
Hyporéflexie :
Atteinte périphérique (SNP)
Interruption de la boucle réflexe (ex.
syringomyélie)
MAIS exclure un relâchement insuffisant du patient !!
( => faire manœuvre de Jendrassik)
Hyperréflexie :
Atteinte centrale – SNC (signe de syndrome
pyramidal (voir infra)
Vivacité (ROT « vifs »)
Diffusion de la réponse motrice
Diffusion de la zone réflexogène
Apparition de réflexes accessoires Manœuvre de Jendrassik
Clonus de la cheville (trépidation rythmique du pied)
MAIS : chez certains sujets dits “neurotoniques” les
ROT peuvent être vifs !
Sémiologie réflexe
Interprétation des ROT :
Asymétrie de ROT = en principe, pathologique !
MAIS : exclure un évènement neurologique ancien (ex. ROT
vifs en cas de séquelles après un AVC; ROT faibles en cas de
séquelles de polio)
Localisation selon le ROT pathologique (absent) :
ROT Localisation
Bicipital C5 (C6)
Stylo-radial (C5) C6
Tricipital C7
Cubito-pronateur C8
Rotulien L4
Achilléen S1
Sémiologie réflexe
Quel est le rôle physiologique des réflexes et des
comportements réflexes médullaires ?
Réflexes extéroceptifs
Cutanés
Stimulus : stimulation cutanée (douloureuse
ou pas)
Réaction : rétraction membre (segment de
membre) ou autre (ex. s’agripper)
Rôle physiologique :
réaction de défense non spécifique
réaction de « survie » (ex. bébé)
Obs.
présentes et normaux chez le bébé
absents chez le sujet adulte normal car la réaction de défense est prise en
charge par les centres supérieurs qui la rendent spécifique et précise
apparaissent lors des lésions du SNC sous la forme de « réflexes archaïques »
Sémiologie réflexe
Le signe de Babinski ...
Lors de la stimulation de la
plante du pied on teste le
réflexe cutané plantaire
(RCP)
Palmo-mentonnier
Succion
Glabelle
Sémiologie réflexe
Reflexes cutanés dits « archaïques »
Palmo-mentonnier
Succion
Glabelle
Sémiologie réflexe
Deuxième niveau d’organisation : intramédullaire
Si le stimulus est puissant :
diffusion de l’activation à
plusieurs étages médullaires (voir
à toute la moelle)
(possible car les neurones des différents
«étages» médullaires sont interconnectés et
participent ensemble à des réactions
réflexes)
la réaction de triple retrait
pied sur jambe
« comportements réflexes »
jambe sur cuisse
qui peuvent engager tout le corps
cuisse sur abdomen
+ le côté opposé en extension
Attention, à ne pas les confondre avec des mouvements
volontaires chez les patients comateux !
Sémiologie réflexe
Reflexes muqueux
Cornéen : V, VII
on touche le bord de la
cornée => fermeture de l’œil.
Pathologique si absent
A. La somesthésie (consciente)
Deux significations possibles :
B. La proprioception (inconsciente)
1) TONUS MUSCULAIRE - POSTURES - COORDINATION
Les voies de la sensibilité
A. La somesthésie (consciente) cortex
1) CONNAISSANCE - EXPLORATION – ACTION
n3
Sensation : tactile « fine », discriminatoire
Récepteurs : peau, articulations
Voie :
directe, rapide (peu de synapses), croisée
faisceaux spino-bulbaires (cordons postérieurs) thalamus
trois neurones (n1=>3), croisement dans le bulbe n2
bulbe
Principe : maximum de discrimination rachidien
croisement
ds.temps & espace de l’information
Test :
le toucher « fin » (discrimination forme, texture etc. cordon
postérieur
perception vibration diapason n1
sens des positions (position des membres les yeux
fermés)
moelle
épinière
Les voies de la sensibilité
A. La somesthésie (consciente) cortex
2) ALARME - PROTECTION - ADAPTATION
n3
Sensation : tactile « grossière», thermique,
douloureuse
Récepteurs : peau, articulations
Voie :
croisée thalamus
double :
o voie 1 : directe, rapide, peu de synapses, bulbe
faisceaux spino-thalamiques (cordons latéraux) , rachidien
trois neurones (n1=>3), croisement dans la moelle Voie 2
o voie 2 : indirecte, lente, multi synaptique
Voie 1
cordon
Principe : maximum de sommation latéral
n1
Test :
le toucher n2 croisement
la douleur (ex. piqûre) moelle
la sensation chaud/froid épinière
Les voies de la sensibilité
B. La proprioception (inconsciente) cortex
1) TONUS - POSTURES - COORDINATION
n2 moelle
épinière
Les signes et symptômes
Troubles sensitifs subjectifs (tels que le patient les
perçoit) :
HYPERESTHÉSIE
picotements, fourmillements = PARESTHÉSIES
sensations d’étau, d’électricité
douleurs (brûlures, etc ...)
HYPO => ANESTHÉSIE
sensibilité tactile
perception chaud/froid
sensibilité douloureuse
la position des membres
Les signes et symptômes
Troubles sensitifs objectifs (tels qu’apparents à
l’examen neurologique) :
Hypo – anesthésies élémentaires
(tactile, thermique, douloureuse)
Troubles des capacités
discriminatoires :
discrimination temporelle : ex.
sensibilité vibratoire (pallesthésie); test
= diapason
discrimination spatiale : localisation d’un stimulus sur la
peau (topoesthésie)
sens de positions (orteil, doigts, membres) => faible ou
aboli
Les signes et symptômes
Troubles sensitifs objectifs (tels qu’apparents
à l’examen neurologique) :
L’ataxie sensitive : l’incapacité à utiliser
l’information sensitive (proprioception
inconsciente) pour guider les mouvements
=> perturbations motrices (déséquilibre, « maladresse »)
surtout sans le contrôle de la vue (dans le noir ou les
yeux fermés)
Le test : exécuter des mouvements précis les yeux fermés
Ex. le signe de ROMBERG : demander au patient de rester
debout les pieds joints, puis de fermer les yeux => possible
les yeux ouverts mais chute si l’on ferme les yeux !
La douleur neurologique
La douleur
“ ... une sensation désagréable ET
une expérience émotionnelle en
relation avec un dommage tissulaire
présent ou potentiel ou décrit en ces
termes ”
Il peut y avoir :
dommage tissulaire SANS douleur (ex. blessures au combat)
douleur >> dommage tissulaire (ex. anxiété, anticipation)
douleur SANS dommage tissulaire (douleur « imaginée », mais pas
imaginaire)
La douleur = expérience subjective
Composantes multiples :
sensori-discriminative : la sensation douloureuse =
nociception (intensité, localisation, caractère)
sensibilité sensibilité
chez le singe : les neurones anticipent
l’application du stimulus douloureux
(Duncan et al, 1987)
Memory of the pain
The British economist Francis Edgeworth’s theory :
The quantity of pain/pleasure varies the same way as the daily
temperature, barometric pression or pluviometry => hedonimeter to
measure it
Daniel Kahneman
Psychologue (psychologie de la
connaissance et de la décision )
Prix Nobel d'économie en 2002
intensité
temps
quantity of pain/pleasure = area under the curve
Memory of the pain
154 patients underwent a painful colonoscopy (in the early nineties).
They were asked to rate their level of pain (0 to 10) every 60 seconds during the
procedure.
When the procedure was over the participants were asked to rate “the total amount
of pain” they had experienced.
Motoneurone inférieur
L’unité motrice
La motricité involontaire
L’organisation générale de la motricité
La motricité du corps
d’étirement = exagération
réflexe myotatique
Double mécanisme :
– Perte de l’inhibition centrale
– Augmentation du tonus
musculaire réflexe
Clinique :
– Origine : Cérébrale ou
Médullaire
– Fluctuant, stimuli extérieurs
etc.
Le syndrome pyramidal
Hémiplégie spastique Paraplégie spastique
après AVC après lésion médullaire
Le syndrome du motoneurone inférieur
Troubles de la motricité volontaire
= Atteinte de la voie finale commune
(motoneurone alpha de la corne antérieure de la moelle)
syndrome d’atteinte du motoneurone inférieur (spinal)
signes déficitaires : toutes les formes de motricité sont abolies
(volontaire, involontaire & réflexes)
déficit moteur = parésie / paralysie FLASQUE (et le restera ainsi)
atrophie des muscles atteints (AMYOTROPHIE)
abolition des réflexes (ROT)
signes de libération : hyperexcitabilité du muscle
fasciculations = activation spontanée et « erratique » des unités
motrices
Obs. frémissements musculaires => se sentent et se voient comme
qqchose qui bouge sous la peau (à différentier de myokymies =
fasciculations « bénignes » ex. battement coin de l’oeil)
Fasciculations
Fasciculations
Dg différentiel avec :
Syndrome crampes-fasciculations (Benign
Fasciculations Syndrome – BFS)
benign
sy. associés : fatigue, tr. sensitifs diverses, crampes
association avec l’anxiété, stress, effort physique,
café & excitants
fréquent chez les … médecins !
Simon & Kiernan. Fasciculation anxiety syndrome in clinicians. J Neurol. 2013 Jul;260(7):1743-7.
Le syndrome du motoneurone inférieur
la poliomyélite
(infection poliovirus)
L’unité motrice
=> paralysie
neurotransmetteur
= acétylcholine
Le muscle = “effecteur” du système nerveux
Maladies du muscle
myopathies
myosites *
* ite(s) = provoqué par une inflammation
ou infection
faiblesse
douleurs (myalgies)
amytrophie (“fonte” musculaire)
hypertrophie ( de volume)
Examen clinique de la motricité
Force musculaire
Tonus musculaire
– Hypertonie
– Hypotonie
+ Marche, etc.
AVC a.
cérébrale
Plégie crurale antérieure
AVC a.
Plégie brachio- cérébrale
faciale moyenne
L’examen de la force
Force globale Épreuve de Barré des jambes
Epreuve de Mingazzini
Force segmentaire
L’examen de la force
Hypotonie
Périphérique (neuromusculaire)
Cérébelleuse
Hypertonie
Spastique ou pyramidale
En route dentée ou extrapyramidale
Oppositionnelle ou frontale
La motricité involontaire
Troubles de la motricité involontaire
La motricité involontaire comprend :
la motricité réflexe spinale (cf. précédemment)
la motricité involontaire provenant des centres supérieurs
le tronc cérébral
le cervelet
les noyaux gris centraux
le cortex pré-moteur
Les troubles moteurs résultant des lésions du SNC en dehors
de la voie pyramidale (en particulier s’ils résultent des lésions
des noyaux gris centraux) = syndromes extrapyramidaux
ex. syndromes parkinsoniens, choréo-athétose, dystonies, tics,
tremblements
(voir infra)
Sémiologie végétative
Le système somatique => action sur le milieu extérieur
principe d’organisation : stimulus => réponse
=> deux sous systèmes antagonistes sur les mêmes cibles (organes)
ggls
ggls
centres
moelle
thoraco-lombaire centres moelle sacrée
Ggls = ganglions
Le sens biologique de l’action du système végétatif
vertèbre L1-L2
a) Syndromes spinaux
La moelle se termine
par :
le « cône » médullaire
la « queue de
cheval »
(le faisceau des racines
des derniers nerfs
spinaux)
a) Syndromes spinaux
Les nerfs spinaux
8 cervicaux
12 thoraciques
5 lombaires
5 sacrés
La moelle épinnière
Substance grise (SG)
(centres nerveux= corps
neuronaux) SB CdP
Cornes : CP
antérieure (CA)
intermediolatérale (CL) SG CL CdL
SB
postérieure (CP)
CA
Substance blanche
CdA
(SB)
(fibres nerveuses
ascendantes/descendantes)
racine ventrale (motrice)
Cordons : racine dorsale (sensitive)
antérieur (CdA) + ggl. spinal
latéral (CdL) sillon antérieur
postérieur (CdP) septum médian postérieur
Les centres LA MOELLE - SYNTHÈSE Les voies
Zone sensitives
sensitive - sens. tactile « fine »
fasc. spino-bulbaires
SB SB - sens. thermique
& douleur
Pas de diagnostic
étiologique de certitude
170 patients
Chez un tiers des
patients, l'étiologie à
la fin du suivi diffère
de l'étiologie
soupçonnée après le
diagnostic initial bilan
Syndrome de 1) Lésion
Brown-Séquart 2) Homolatéral :
= de l’hémi- syndrome pyramidal &
moëlle parésie
Ex. compression perte sens. profonde
médullaire 2) Hétérolatéral :
latérale thermoanalgésie
Homolatéral :
f. pyramidal
f. spino-bulbaires
Hétérolatéral :
f spino-thalamique
Syndromes médullaires partiels (exemple 2)
maladie symptômes & signes atteinte
Atteints :
f. pyramidal
f spino-thalamique
Présérvés :
f. spino-bulbaires
Syndrome de l’a. spinale antérieure
Présentation clinique :
aigu ou subaigu
douleur dorsale
para-parésie ou paraplégie
trouble sensitif (thermique et douloureux
(spinothalamique)
rétention urinaire
+ contexte : âge, facteurs de risque vasculaire …
Syndromes médullaires partiels (exemple 3)
maladie symptômes & signes atteinte
voir chapitre
Sdr. centromédullaire
« suspendu » = à l’endroit
de la lésion
1) voie s. thermo-
algique
2) réflexe myotatique
3) corne antérieure
4) corne intermédiaire
Syndromes médullaires partiels (exemple 5)
maladie symptômes & signes atteinte