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Arthrite psoriasique :

Imagerie du rhumatisme psoriasique :


Caractéristiques radiologiques propres au rhumatisme psoriasique,
évocatrices :
➔ Lésions destructrices : érosion marginale, ostéolyse, progressant de la
périphérie vers le centre, pouvant aboutir à une image en « pointe de
crayon » (amincissement des têtes métacarpiennes ou métatarsiennes
avec cupule de la base de la phalange) ou à une ostéolyse complète
(acro-osteolyse des houppes phalangiennes, arthrite mutilante)
➔ Lésions reconstructrices : hyperostose, appositions periostées,
périostite, enthesiophytes (souvent exubérants, surtout au rachis),
ankylose osseuse
Atteinte axiale :
➔ Sacro-iliite asymétrique, souvent condesante
➔ Syndesmophytes grossiers et asymétriques, avec ossification en agrafe,
de localisation préférentielle cervico-dorsale
Atteinte du talon :
➔ Erosion postérieure ou inferieure initialement, puis reconstruction
periostée, puis aspect de « pseudo-épine », jusqu’à la périostite
engainante et exubérante du calcanéum
Atteinte des orteils et doigts :
➔ Arthrite érosive d’une articulation inter phalangienne distale
➔ Ostéolyse inter-phalangienne : interligne élargie, surfaces adjacentes
très nettement délimitées
➔ Ankylose d’une articulation inter-phalangienne
➔ Périostite juxta-articulaire en spicule ou en bande
➔ Résorption de la houppe phalangienne ou osteo-periostite de la
phalangette

Mobilité du genou :
Plan sagittal : flexion-extension, toujours associé à des mouvements de rotation
Plan horizontal : rotation axiale interne ou externe
Plan frontal : adduction (varus) et abduction (valgus)

MTX :
Indications :
• Psoriasis ou rhumatisme psoriasique invalidants graves.
• Polyarthrite rhumatoïde invalidante grave.
• Arthrite séronégative invalidante grave.

Contre-indications :

• IRC < 30ml/mn , IHC ou insuffisance respiratoire severe, grossesse,


allaitement.

Effets indésirables :

• Nausées, stomatite
• Infections : zona, herpes, pneumocytose
• Hepatite cytolytique : arret provisoire, reprise a dose identique ou diminuée,
discuter une biopsie hepatique si hepatite persistante
• Cytopénie (toxique ou allergique)
• Pneumopathie d’hypersensibilité : rare, possiblement grave
• Teratogene : contraception systematique

Posologie :

7,5 a 20 mg/semaine : per os en 1ere intention, IM ou SC en 2d intention

Suivi d’une prise d’acide folique (10mg) a 48 h (pour prevenir toxicité)

Mobilité du coude :

Deux mouvements principaux : la flexion extension et la pronation / supination


Les mouvements du coude peuvent être analysés selon deux grands types : la
flexion/extension et la pronation/supination.
Le mouvement de flexion/extension est celui de l’articulation huméro-ulnaire,
c'est son seul mouvement.
La position de référence est constituée par l'avant-bras étendu dans l'axe du bras.
Le mouvement de flexion amène l'avant-bras vers le bras par un mouvement
dont l'amplitude est de l'ordre de 140°.
Les mouvements de pronation/supination correspondent à des mouvements de
rotation de l'avant-bras autour de son axe longitudinal qui entraînent des
modifications d'orientation de la main.

Critères classification CASPAR :

1. Arthrite (périphérique) + enthesite/ sacro-iliite/ spondylite ≥3 mois (3points)


minimum 3/5

2. Pso cutané (en présent= 2 points, ATDC perso =1 point, familiale=1 point)

3. Atteinte unguéale (1point)

4. Facteur rhumatoïde sérique absent (1points)

5. Dactylite (enpresent/antecedente=1points)

6. Radio (apposition osseuse juxta articulaire pour articulation petites) (1point)

Facteur rhumatoïde présent ? Généralement absent ou a taux faible

Test de Patrick :

➔ Patient en décubitus dorsal, hanche en flexion, abduction, rotation


latérale, genou en flexion à 90°, malléole externe posée sur le genou
opposé. Le kiné maintient l’EAIS controlatérale et exerce une poussée
en direction du sol sur le genou homolatéral.
➔ Signes positifs : test est positif si le patient ressent une douleur ou si la
douleur habituelle est augmentée
➔ Fiabilité du test :
- Sensibilité : 66% des personnes ayant une sacroiléite mise en
évidence par IRM présenteront une douleur lors de ce test
68% des personnes ayant une lombalgie (suspectant une douleur
sacro-iliaque dans l’étude) présenteront une douleur lors de ce test.
-Spécificité : 51% des personnes n’ayant pas de douleur lors du test
n’auront pas de sacroiléite mise en évidence par IRM.
29% des personnes n’ayant pas de douleur lors du test n’auront pas
de lombalgie (suspectant une douleur sacro-iliaque dans l’étude).

➔ Le test de Patrick (ou test de Fabre) est un test facilement


reproductible au cabinet lorsque l’on suspecte une douleur sacro-
iliaque. Toutefois son niveau de sensibilité nous aidera environ deux
fois sur trois pour poser le diagnostic suspecté de douleur sacro-
iliaque correct. En revanche un test négatif ne pourra pas nous aider
pour exclure l’hypothèse de diagnostic de douleur sacro-iliaque.

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