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Examen : qcm
Partie 1
La kinésithérapie : c’est soigner des gens par le mouvement. Peut-être générale (personne âgés perte de
motricité, …) ou particulière (QPP = qualification professionnelle particulière. Troubles vestibulaires,
génitale, cardio-pulmonaire, digestif…)
La kinésithérapie s'adresse :
o Aux déformations du squelette,
o Aux lésions/anomalies musculaires,
o Aux déformations/malformations articulaires,
o Aux maladies
Organiques (sphère cardio-pulmonaire),
Digestives,
Génitales,
Urinaires,
Vestibulaire,
Neurologique,
Psychiatrique.
Rappel :
o Plan frontal= axe sagittal antérieur - postérieur /adduction – abduction
o Plan sagittal = axe transversal gauche – droite / flexion - extension
o Plan transversal= axe longitudinal haut - bas / rotation gauche et droite.
Axe tragien : il passe par tragus de l’oreille, acromion, grand trochanter, 4 cm ant (en devant de la malléole)
Plan de Frankfort : par convention se mesure côté gauche ; passe par le plancher orbitaire (bas de l’œil)et le
méa-coustique ext ; 7°C+/- à l’horizontal
Les points de contact sont : les talons, les fesses avec la toise et la tète = 3 points min de contact, parfois on a
un 4e = dos mais il est difficile d’avoir cette position.
Évolution du rachis
.
1. A la naissance → Il a une seule courbure et elle est en
cyphose. Important de garder cette courbure, cette
position puisqu’ils ont pas assez de force pour maintenir
leur tête.
3. Lorsque l’enfant va se mettre en station debout (bipodale) et qu’il va marcher, va apparaître la 2ème
lordose : c’est la lordose lombaire. Pour finir avec 2 lordoses : cervicale et lombaire et 2 cyphoses :
dorsale et sacrale.
Important de prendre en cause les positions de cyphose et lordose pour savoir comment les placer.
Age chronologique/civile : à la naissance
Age structurale : ou la taille correspond à une norme osseuse
Age osseux/ Degré de maturation osseuse : correspond à l’âge pr lequel la maturation osseuse correspond à
la normale
- méthode de Grenlich qui consiste à prendre une radio de la main gauche et du poignet et on compare ds un
atlas
- score de Risser : radio de face du bassin (on le voit à la fusion de la crêt iliaque au bassin)
La croissance osseuse :
Avant l’adolescence :
- Croissance surtt des membres
- MI : près du genou
- Fémur : 70% métaphyse distale
- Tibia : 60% métaphyse proximale
- MS : loin du coude
- Humérus : 80% métaphyse proximale
- Av-bras : 80% métaphyse distale
A partir du pic de croissance :
- Croissance surtt du rachis : corrélée à la classification de Risser
- Croissance osseuse : en avance sur la crois- sance
musculotendineuse
- Cartilage de conjugaison : vitesse de croissance élevée =
fragilité accrue !
Dans le plan frontal, on voit donc une scoliose importante, conséquence : compression pulmonaire,
problème digestif, trouble viscéraux)
Agir rapidement dans la croissance du jeune car c’est là que l’impact est le plus facile
Morphologie normale
o Dans le plan frontal, le rachis est rectiligne.
o Dans le plan sagittal, le rachis à 2 cyphoses (dorsale et sacrée) et 2 lordoses (cervicale et lombaire).
Pathologies du rachis
Les déviations du rachis sont principalement dans le plan frontal. On retrouve :
o La scoliose = maladie dont la déviation principale se situe dans le plan frontal, mais où l'on observe
également une déformation des vertèbres dans les 3 plans, la ou les vertèbres vont être en flexion +
rotation + inclinaison (la scoliose disparait en coucher dorsale) on peut traiter ce problème à l’aide
d’un corset ou une opération
o L'attitude scoliotique = due à un défaut de positionnement, c’est une déviation du rachis dans le plan
frontal, sans rotation des vertèbres (peut-être dû par exemple à l'inégalité de la longueur de certains
membres ou un déséquilibre du bassin) on peut traiter ce problème avec des semelles…
o L'hypercyphose dorsale = déviation dans le plan sagittal très visible rendant la personne bossue
(courant chez les personnes très grandes, personnes âgées ou avec une forte poitrine, personne avec
des problèmes respiratoire)
o Le spondylolisthésis = déviation dans le plan sagittal d'une vertèbre qui glisse vers le bas et vers
l'avant d’une vertèbre lombaire
o Cyphose = déviation de la colonne vertébrale qui rend le dos convexe
Départ
Diagnostic médical
(ce que l’on m’a fourni)
Hypothèses pathos-méca-
niques
( ce que j’en ai déduit)
Conclusion de l’examen
( ce que j’en pense pour l’avenir) Examen clinique d’entrée
( ce que j’ai trouvé)
Les tissus
On distingue 4 types de tissus primaires :
o Épithélial = il recouvre le corps, les organes, les cavités : joue un rôle dans la protection du corps,
avec l’absorption, l’excrétion…
o Conjonctif = soude et relie les différentes structures, également zone de stockage, il va relier et
protéger, soutenir des parties du corps : les tendons relient les os au muscle par exemple
o Musculaire = C’est le tissu contractile du corps qui va produire le mouvement : il va intervenir dans
le système musculaire et le système squelettique
o Nerveux = transmettre les infos, qui va coordonner les différents organes entre eux
Les systèmes
Les systèmes dont le regroupement d'au moins deux organes ayant une ou plusieurs fonctions communes.
Les systèmes auxquels s’intéressent la kinésithérapie sont le système musculaire (muscle) et le système
squelettique (os) assure le soutien du corps et son mouvement.
Notre organisme compte beaucoup d'autres systèmes : nerveux, endocrinien, digestif, urinaire, génitale,
respiratoire, cardiaque, etc.
La stabilité articulaire
Système muscu : assurer le soutien du corps et son mvt
On s’intéresse tout particulièrement aux muscles car en effet, il confère de la stabilité aux articulations selon
certains critères :
o Leur masse,
o Leur trajet tendineux plus ou moins longs,
o Leurs propriétés visco-élastiques,
o Leur tonus (contraction permanente de base),
o Leur force.
Le muscle joue un rôle dans la stabilité articulaire et est indispensable grâce à sa position, et maintenir le
squelette et les articulations
Ex : les oscillations, le vélo (Au plus on va doucement au plus on est instable : c’est une preuve que la mobi-
lité permet de nous rééquilibrer : ces petits mouvements sont créer par le système musculaire)
Stabilité passive
La stabilité passive dépend du chirurgien. Ex : fracture
à les os et les ligaments (car aucune notion contractile)
Comme il y a mobilisation, il y a perte musculaire et ankylose ar-
ticulaire.
S'en suit (de la chirurgie) une immobilisation afin de ressouder les pièces osseuses et d'une rééducation
adéquate réalisée par un kinésithérapeute en post-opératoire pour éviter les ankyloses, amyotrophie.
Stabilité active
• Le chirurgien aura aussi parfois son rôle à jouer dans les grosses déchirures par exemple (souture tendi-
neuses).
Rôle fondamentale du kiné à récupérer la fonction musculaire et la qualité de la contraction muscu-
laire.
Pour récupérer la fonction musculaire et la qualité de la contraction musculaire, parfois nécessite une
intervention chirurgicale, correction au niveau du genou varus/ valgus)
La stabilité statique signifie qu'il n'y a pas de mouvements (exemple des muscles antigravitaires).
Elle est appelée balance musculaire ou balance d'équilibre.
C’est lorsqu’on atteint un mouvement clair mais on fait intervenir la notion de balance. C’est-à-dire
qu’on a un équilibre entre un muscle fort et un muscle faible par exmple ou entre un muscle
fort et la gravité
o Stabilité (active) dynamique (SAD)
La stabilité dynamique est un ajustement continu, en permanence des muscles, pour répondre aux
modifications de positions (marche, vélo, etc.). Lorsque je suis sur un plan instable.
Aspect statico-dynamique car en rééducation on va essayer de travailler les deux côtés de cette stabilité ac-
tive.
Données structurales
Une structure concordante n’est pas forcément congruente. Mais une structure congruente est
nécessairement concordante
o Les articulations sphéroïdes (concordantes et congruentes) sont plus stables. La congruence peut être
amplifiée par la présence d'un labrum par exemple pour la gléno-huméral
o Les articulations planes ou les ginglymes sont moins stables.
o En hyper extension on comprime le cornes antérieur des ménisques et en flexion les cornes
postérieur
Toutes les articulations qui sont soumises à la pesanteur et qui ont un appui vont augmenter la stabilité.
On a des notions de rapport angulaire, clé de voute, de verrouillages, qui vont permettre d’aug la structure.
Notion de
rapport
angulaire
Ex : au niveau de la cheville, de la hanche, du genou. On prend appui sur le membre inférieur et la pesanteur
permet de coapter les différentes structures.
o Par contre, la pesanteur va entrainer une diminution de la stabilité des articulations qui sont
soumises à la pesanteur mais sur lesquelles ont n’a pas appui.
Au niveau du membre supérieur, la pesanteur aura plutôt tendance à décoapter l’articulation de
l’épaule par exemple.
o Clé de voûte = c’est un élément unique qui va permettre de maintenir la cohésion entre plusieurs
éléments. (ex : métacarpo-phalangienne -> ss elle on aurait un pied plas / arc au nv des ponts, on
aune pièce maitraisse qui permet de verroiuiller un système grâce auquel aucune pièce ne bougera)
o Secteur angulaire = si le ligament est tendu, il protège l’articulation et la stabilise, tandis que
lorsqu'il est détendu l'articulation est plus fragile, le ligament ne remplit pas son rôle de stabilisateur.
o Densité de l'appareil fibreux = la capsule peut être plus ou moins épaisse, ainsi que les ligaments.
Plus la densité de l'appareil fibreux sera élevée, plus l'articulation sera stable. Quand le ligament est
relâché moins bonne stabilité.
o Structure = le muscle peut être de composition variable d'un endroit à l'autre et d'une personne à
l'autre. S'il est plus dense en fibres de collagènes, plus tendineux, il sera plus stabilisateur mais
permettra moins de mouvements (exemple du trapèze et du grand dorsal). Inversement, s'il est plus
dense en fibre d'élastine, plus souple, il sera plus mobile mais moins protecteur de l'articulation.
o Rôle = les muscles ont un rôle protecteur et stabilisateur des articulations sur lesquelles ils
passent/s'insèrent. Ils recouvrent le squelette.
o Intimité avec l'appareil capsulo-ligamentaire = l'articulation est plus stable lorsque les structures
sont liées. Par exemple, l'insertion des muscles sur les capsules, où les muscles intra-articulaires sont
davantage stabilisateurs.
Conclusion
o Au niveau articulaire et ligamentaire stabilité passive
o Au niveau musculaire stabilité active
La stabilité articulaire
De façon plus précise la stabilité anatomique s’organise à trois niveaux :
L'instabilité
L’instabilité = « L’instabilité du genou est l’incapacité temporaire ou permanente pour l’organisme à contrô-
ler l’équilibre de l’articulation, incapacité pouvant procéder de causes multiples et faire intervenir des élé-
ments articulaires et extra-articulaires » Brunet-Guedj
Causes ostéo-articulaires
o Origine intra-articulaire → défaut d'adéquation des surface, surface peu concordante ou des
malformation ou déformation, perte de contacte au niveau osseux : une coxa-valga ou coxa-vara
o Origine extra-articulaire → défaut d'axe des membres inférieurs (coxa-vara, coxa-valga, etc). Ne
touche pas l’articulation seul mais globalement le système osseux.
Mécanorécepteurs
inhibition proprioceptive musculaire instabilité articulaire
Terminaisons libres
Lorsqu’il va y avoir un pb au niveau ostéo articulaire il va y avoir une action qui va se passer sur la proprio-
ception autour de cette articulation.
Ex : problème ligamentaire entraine une perte d’inhibition de la capacité des muscles à répondre à un
mouvement entorse, à un changement au niveau du sol, a un mouvement au niveau de l’épaule. Les
conséquences vont être plus ou moins importante en fonction du moment où elle est survenue.
Causes neuro-musculaires
L'instabilité articulaire est due à
à causes neurogènes. Lié à un nerf moteur qui va controler le muscle. Soit directement touché sur le nerf
au niveau périphérique, soit lésion au niv du système nerveux centrale(au niveau de moelle épinière ou cer-
veau). L'in-
stabilité articulaire peut également provenir de l'inhibition proprioceptive des muscles. En effet des méca-
norécepteurs et des terminaisons libres permettent aux muscles de palier à un manque de stabilité. Leur
inhibition provoque l'instabilité.
à causes myogènes. Touche directement les cellules musculaires au niv de la fibre musculaire.
L'instabilité articulaire est due à des causes neurogènes (problème venant du motoneurone qui n'apporte
plus l'influx nerveux jusqu'au muscle) ou à des causes myogènes (problème venant directement du muscle,
l'influx arrive jusqu'au muscle mais les cellules musculaires ne répondent pas).
Proprioception
« Perception de soi » ou « propre perception »
La proprioception est la perception du corps et des membres, de leur position et de leurs mouvements dans
l'espace, ressentir la vitesse du mouvement… sans l'aide d'autres sens tels que la vue. Et aussi d’évaluer une
résistance selon une tache motrice réalisé.
Proprioception =
o Sensibilité à la position
o La sensibilité au mouvement
o La sensibilité à la force
Tout ça en l’absence de contrôle visuel
Après un AVC, on représente des problèmes neurologiques perte de la proprioception
La proprioception contient une partie consciente et une partie inconsciente.
La proprioception doit être possible en l’absence de contrôle visuel. Les gens ayant subi un traumatisme
peuvent ne plus être capable de percevoir ces différentes positions de segment, ou encore ne plus réussir à̀
tenir un objet par exemple.
o Mr Freeman : Quand il y a traumatisme, on a une altération des réflexes. Les informations
proprioceptives sont faussées.
Conséquence Baisse des réflexes et de l’ajustement de l’articulation.
o Mr Casting et Delaplace :
L’instabilité de la cheville est due à un trouble de l’efficacité de la contraction musculaire. Pas le
trouble de la force mais de la survenu musculaire (trop tard).
Si le terrain est instable : contraction musculaire pour permettre de retrouver la stabilité.
Après un trauma, le moment de survenu musculaire est trop lent donc risque de rechute/lésion.
Une planche instable permet de retravailler l’articulation de la cheville puisque cette dernière est en
position instable. Ou encore des exercices en charge/décharge ou les yeux
La planche de Freeman est un exercice permettant de travailler la proprioception. Créer une instabilité
permet de stimuler les récepteurs proprioceptifs pour qu'ils soient en mesure d'envoyer l'information aux
muscles le plus rapidement possible. Les muscles pourront alors se contracter afin de conserver l'état
d'équilibre et d'éviter la chute.
Exemple : une jeune fille se fait une entorse à la cheville. Elle suit une rééducation avec un kinésithérapeute.
Il lui fait faire un bon renforcement de cheville. Pourtant elle se refait une entorse.
Bien que la force musculaire soit suffisante pour contrer la chute, la vitesse de contraction
des muscles est insuffisante. La chute se produit avant la contraction des muscles car les
propriocepteurs ne sont pas suffisamment réactifs.
On a différentes proprioceptions
La proprioception consciente est la capacité de donner le sens de la position du corps dans l’espace et de la
position des différents segments, les uns par rapport aux autres.
Perception consciente
La stathéstésie : c’est la perception consciente des positions stabilisés dans l’espace des parties du corps in-
dépendamment de la nature active ou passive de la mise en position. C’est le fait de pouvoir sentir une posi-
tion stabilisée( quand on ne bouge pas).
La kinesthésie : Perception consciente des mouvements réels ou illusoires réalisés activement ou passive-
ment par le sujet. (On imagine dessiné un soleil avec notre main ou on dessine le soleil en fermant les
yeux).
Sensation de tension musculaire : Équilibre maintenu grâce à un tonus postural constant ; capable de per-
cevoir la contraction, la lourdeur et la force muscu
Perception inconsciente
Contrôle de l’équilibre : Permet de maintenir la station debout et d’ajuster notre position posturale, elle
permet le contrôle de l’équilibre.
Elle dépend essentiellement de reflexe médullaire → reflexes d’ajustements rapides. Elle dépend
essentiellement des fuseaux neuro - musculaires.
Acteurs de la proprioception
Tous ces acteurs sont contrôlés par le système nerveux central (SNC)
Les acteurs de cette contraction musculaire : fuseaux neuromusculaires et organe tendineux de Golgi.
o Les mécanorécepteurs au niveau de la peau.
o Les afférences visuelles = complète l’appareil vestibulaire. (si on ferme les yeux on perd de la stabili-
té)
Exemple : mal des transports : quand on ne voit pas la route, nous regardons un objet fixe, les yeux
pensent donc qu’on ne bouge pas mais l’oreille interne, elle, capte que l’on bouge (ligne droite, vi-
rage..). Conflit entre l’information visuelle et la système vestibulaire
Récepteurs musculo-tendineux
Fuseau neuromusculaire
Fuseau neuromusculaire = composé de fibres musculaires différenciées en récepteurs proprioceptifs disposés
parallèlement aux autres fibres... C'est à dire qu'il s'agit d'un ensemble de cellules musculaires que l'on
retrouve dans la partie charnue du muscle. On en trouve dans tous les muscles striés.
Il est constitué de 4 à 12 fibres intrafusale disposés parallèlement aux fibres muscu. C’est fibres vont avoir
une innervat° sensitive véhiculé par des fibres afférentes + une innervation motrices qui va être assuré par
des motoneurone. Il y a des terminaisons primaires et secondaires.
La densité des fuseaux neuromusculaire dépend du type de muscle, la densité est plus élevée dans les
muscles réalisant des mouvements plus fins et précis.
Dans chaque fuseau neuromusculaire il y a une innervation sensitive et motrice permettant une réponse à un
stimulus telle que la contraction. Il est à la base du réflexe myotatique d'étirement. Ces récepteurs sont donc
sensibles à l'étirement, la vibration du muscle mais ils ne sont pas sensibles au raccourcissement du muscle.
Rôle : être un récepteur proprioceptif et donner l’info sur l’état de tension ou pas du muscle.
Récepteurs articulaires
Ils renseignent sur la position de l'articulation, son amplitude ainsi que sur la vitesse de mouvement. Situés
au sein de la capsule articulaire et des ligaments.
Corpuscules de Pacini
Sensibles à la pression. Situés au niveau de la capsule articulaire. Stimulés lors de mouvements rapides donc
pas de fonction quand la capsule est immobile. S’activer lors de mouvements rapides et ne sont pas actifs
lorsque l’articulation est immobile.
Corpuscule de Ruffini
Ce sont les plus nombreux, ils sont sensibles à la tension articulaire. On les trouve principalement au niveau
de la capsule articulaire et des ligaments articulaires. Plus sensibles lorsque l'articulation est immobile.
Ils renseignent sur la vitesse d’un mouvement, sur l’ouverture de l’articulation, la direction du mouvement,
l’amplitude de l’articulation
Récepteurs cutanés
Sont sensibles aux variations de température, à la pression, aux vibrations, oscillations, direction, amplitudes
d’étirement de la peau … Voir cours de Massothérapie théorique quadrimestre 2, pages 1 à 3.
Exemple : pourquoi dans le noir avons-nous moins d'équilibre ? Parce que les afférences visuelles ont été
supprimer donc le déséquilibre doit être compensé par les autres afférences, le tactile prend alors une place
plus importante.
o Principe 1 : Essayer de travailler le plus rapidement possible en appui sur les deux pieds, dans des
amplitudes fonctionnelles et normales, dans la non-douleur.
o Principe 2 : Échelonner les exercices et attendre qu'un niveau soit acquis avant que le niveau
supérieur ne soit abordé.
o Principe 3 : Rééduquer de façon progressive du stable vers le moins stable, du simple vers le
compliqué, du statique vers le dynamique, du lent vers le rapide.
o Le centrage de la tête.
S’il y a un déficit, le bassin va chuter du coté hétérolatéral sans pouvoir être rééquilibré.
o Boiterie de Duchenne
S’il y a un lésion et que le sujet va contrer ce déficit en abaissant l’épaule homolatéral à la lésion ce qui va
relever le bassin de manière artificielle.
La stabilité du bassin ds le plan sagittal est assuré par la capsule post sacro-iliaque ainsi que par les
ligaments sacro-sciatique et sacro épineux. Pr sa stabilité le tonus muscu va être assuré par les
paravertébraux inf et les muscles coëxien
Organisation de la stabilité du genou
Le genou présente 2 articulations, la fémoro-patellaire et la fémoro-tibiale, mais elles sont très fortement
interdépendantes l'une de l'autre.
Fémoro-patellaire
Cette articulation est de type ginglyme, la prédisposant à la mobilité sagittale et à la stabilité transversale.
Mais ce ginglyme est peu congruent et même flottant, cela permettant les rotations du genou en flexion sans
mettre en cause l’intégrité de l'articulation.
Les déviations latérales de la patella vont parfois être mal contrôlées. Subluxation externe de la patella
sachant que le genou présente un valgus physiologique qui augmente la traction latérale de la patella.
o Éléments osseux
Position de la TTA : plus elle est latérale, plus il y a un risque de subluxation important
Au plus la rotule est engagée dans la gorge de la trochlée, au plus l’articulation va être
stable. Au plus la rotule est engagée dans la gorge de la trochlée, au plus l’articulation va
être stable. L’augmentation de l’angle valgus aura tendance à entraîner la rotule vers
le sens latéral, on va mesurer l’angle constituer par les axes
diaphysaires, la valeur de l’angle doit-être de 170°. Ou en
mesurant … du centre du genou par rapport à l’axe
mécanique du membre inferieur.
o Éléments ligamentaire
Rétinaculum médial, plus large et plus fort que le latéral, il lutte contre la traction externe.
Va retenir la patella du côté de la patella.
Ligaments ménisco-patellaires qui plaquent la rotule contre le fémur. (Stabilité)
o Éléments musculaires
Vaste médial (chef interne du quadriceps), il tire la patella vers l'intérieur, agit comme
un ressort pour rappeler la patella du coté́ médial lors de la contraction du quadriceps.
La seule manière de renforcer que cette portion de muscle, est l’électrothérapie.
L’engagement patellaire
Au plus on fléchit le genou, au plus la patella s'engage au-dessus de la trochlée. A 60° de flexion on observe
la meilleure stabilité possible. On a 0° de flexion en dehors et au-dessus de l’articulation du genou. La
patella s’engage dans la trochlée fémorale au fur, et à mesure de la flexion.
En dessous de 60°, la patella n'est pas fixée sur la trochlée, c'est à dire que la crête patellaire ne concorde pas
avec la gorge trochléaire, donc le risque de subluxation est plus important.
Fémoro-tibial
Prédominance passive : + importante quand la jambe est en extension = verrouillage de genou (par les liga-
ments et les os)
Prédominance active : + importante en flexion. Les muscles vont devoir maintenir cette stabilité́ (provoque
+ de fatigue)
o Dans le plan frontal :
Quand on est en appui bipodale : contraintes repartis entre les 2 plateaux tibiaux. Articulation bi condylaire
(augmente le degré de stabilité qu’en uni condylaire).
L’équilibre change quand on est en monopodal : on augmente les contraintes sur le plateau interne, il faut
donc un hauban externe qui va venir du côté opposé aux contraintes, ici c’est le TFL (tractus ilio tibial).
Les ménisques (qui accentue la congruence de l'articulation) limitent aussi les contraintes en charge. Donc
TFL + ménisques = équilibre les contraintes.
Structures passives :
Ligament collatéral tibial (limite le valgus physiologique)
Ligaments collatéral fibulaire
Ménisques internes et externe
Ligament de Kaplan
Tractus ilio-tibial
Structures actives :
Muscles de la patte d'oie (semi-tendineux, sartorius, gracile)
Semi-membraneux
Tractus ilio-tibial
PAPE (point d'angle postéro-externe)
PAPI (point d'angle postéro-interne)
Si rupture d’un des croisés : test du tiroir antérieur. Patient sur le dos en position jambe semi fléchie
→avancé du tibia + importante que la normale.
Ligament croisé antérieur et postérieur
Ménisques internes et externe
PAPE (point d'angle postéro-externe)
PAPI (point d'angle postéro-interne)
Quadriceps (plaque le fémur et empêche le tibia de partir vers l'arrière en contraction).
Poplité
Ischios-jambiers
Ménisques : le lat (en O) et le med (en C) ; le lat est le plus mobile
Éléments osseux
La cheville est une articulation qui met en relation 3 os. Le tibia et la fibula forment une pince qui enserre le
talus. On distingue 2 articulations, la tibio-fibulaire inférieure et la talo-crurale.
o La stabilité de cette articulation est directement liée à cet "auto -serrage" de la poulie talaire par la
pince malléolaire, en fonction du degré de dorsiflexion.
o En flexion dorsale = le talus vient écarter les malléoles (à cause de sa forme plus large en avant). Le
talus est donc bien maintenu entre les malléoles. L'articulation est stable.
o En flexion plantaire = c'est la partie arrière et étroite du talus qui vient entre les deux malléoles
laissant un bâillement entre les os. L'articulation est moins stable.
Éléments ligamentaires
Les ligaments ont un rôle fondamental dans la stabilité variable de la cheville.
o Les ligaments tibio fibulaires inferieurs : maintiennent le tibia et la fibula au contact du talus avec
l’aide de la membrane interosseuse. Si ces ligaments sont rompus on a un diastasis (écartement) de
cette pince et donc le serrage sera moins important→+ instable
o Les ligaments latéraux : interne et externe. L’externe (ou LCF) : 3 faisceaux sont les plus touchés par
les entorses, sont d’une instabilité latéral importante. Le péronéo calcanéen postérieur (va de la fibula
jusqu'à la partie postérieur du talus), le péronéo calcanéen antérieur (va de la fibula jusqu'à la partie antérieur
du talus), le péronéo calcanéen moyen (va de la fibula jusqu'au calcanéum).
Éléments musculaires
Les muscles sont très importants au niveau de la stabilité active qui doit suppléer la stabilité passive, assurée
par les éléments osseux et ligamentaires, peu nombreux pour prévenir de l'entorse. On retrouve :
Les tendons musculaires (Tibial-Postérieur et fibulaire) passant sous les malléoles vont permettre d’avoir un
effet de hauban au niveau de la cheville.
On a une partie verticale et une partie horizontale (La résultante des forces se dirigent vers le haut et l'avant
ce qui permet de stabiliser la cheville et de contrer l'inversion (l'entorse)) : donc 2 forces qui assurent un
contrôle anti rotatoire de la pince malléolaire.
Le long fléchisseur de l’hallux va permettre d’abaisser la fibula ce qui va la rapprocher du tibia et va la faire
tourner (la fibula) en rotation médiale = triple serrage de la fibula sur le talus.
Éléments osseux
Les pièces osseuses : pas d’une grande stabilité
Le labrum : va augmenter la concordance et la congruence. Si on a une ablation du labrum, on diminuerait
de + de 20% des translations antéro post et supéro inferieur.
On a un vide intra articulaire donc effet de succion (mais moins important qu’au niveau de la hanche car le
bras ne prend pas appui contre le sol), contrebalance la gravité et le poids du membre
Éléments ligamentaires
La Capsule articulaire : augmente la stabilité́ mais pas tout le temps, car elle a des fibres parallèles qui vont
se croiser lors de mouvement d’ABD (= effet de serrage) et de rotation externe. Effet de serrage en
abduction et rotation externe. torsion des fibres.
2 foramens : les ligaments du plan antérieur (3 faisceaux du ligament gléno huméral et 2 faisceaux coraco
huméral). Présence de ces ligaments car l’épaule est plus instable au niveau antérieur (= zone de faiblesse).
Empêche la luxation
Ces ligaments forment un zigzag.
Zone de faiblesse car 2 foramens entre ces zigzags :
entre le faisceau sup et moyen du ligament gléno huméro = foramen de Weitbrecht
entre le faisceau moyen et inferieur du ligament coraco huméral = foramen de Rouvière
Éléments musculaires
Comme toujours, les éléments musculaires forment la stabilité active de l'articulation. Ici cette stabilité est
assurée principalement par la coiffe des rotateurs qui entoure la tête humérale et la plaque contre la glène.
Les muscles composant la coiffe des rotateurs joue un rôle important dans la proprioception de l'épaule.
o Le supra épineux : suspenseur de la tête humérale (= contre l’abaissement de la tête). Rotation : infra
épineux (rotation externe), petit rond (rotation externe) et subscapulaire (rotation interne). Le subsca-
pulaire : peut jouer un rôle contre la luxation antérieure.
o Long biceps : suspenseur et coaptateur de la tête humérale et glène le dedans et l'arrière. Composante
d’abaissement de la tête.
o Deltoïde : englobe toute l'épaule, maintient et coapte la tête lors de l'abduction, participe au centrage
tête.
o Coraco brachial : aide le long biceps dans l’abaissement de la tête. Vas suspendre l’humérus et co-
apteur de la tête humérale.
Le poids du segment va avoir tendance à abaisser la tête humérale. Mais l’ensemble des structures auront
tendance lors des mouvements d’élévation d’emmener la tête un peu trop haut par rapport à la glène ce qui
génère des conflits entre l’acromion, le niveau musculaire (principalement le supra épineux) et la tête humé-
rale = pincement articulaire. Abaissement de la tête grâce au coraco brachial, au long biceps, au grand dor-
sal, au grand pectoral et au grand rond.
Microtraumatisme provoquant l’arthrose →instabilité mécanique → si mes structures sont mauvaises : in-
stabilité mécanique→instabilité fonctionnelle→micro-traumatismes répétés
On peut diminuer en travaillant la proprioception. Si au niveau articulaire on a une dégénérescence : les liga-
ments et les muscles restent intact, donc travail sur les muscles.
Phénomène de cercle vicieux.
La fonction du muscle est de transformer l’énergie chimique (ATP) en énergie mécanique. La myologie est
l'étude scientifique des muscles.
Les muscles sont composés de plusieurs milliers de cellules contractiles entourées par du tissu conjonctif. Ils
sont reliés au périoste par l’intermédiaire d’un tendon ou directement par leurs fibres charnues.
Régulation des volumes des organes : exemple du péristaltisme intestinal par les muscles lisses.
Thermogenèse : contraction des muscles pour libérer de l'énergie et donc de la chaleur en cas de baisse de
température.
Contractilité : Capacité à se raccourcir et à s'épaissir (en se contractant) sous l’effet d’un potentiel d’action
musculaire.
Extensibilité : Capacité du muscle à pouvoir peut-être étirer ou étendu, dans une certaine mesure, sans
causer de dommages au tissu. Contraction de l’agoniste, étirement de l’antagoniste.
Le cytoplasme dans lequel baigne tous les éléments constitutifs de la fibre musculaire s'appelle le
sarcoplasme.
Faisceau de fibre avec à l’intérieur un nombre important de myocytes = cellule musculaire = fibre muscu-
laire. A l’intérieur de la fibre (de la cellule) : ensemble de myofibrilles qui sont formées d’une succession de
sarcomères.
Invagination de la membrane plasmique = les tubules T
Sarcolemme = membrane de la cellule musculaire qui entoure le sarcoplasme (qui entoure la fibre muscu-
laire)
Membrane basale = contient les cellules satellites (grosses cellules indifférenciées, qui sont capables de de-
venir de nouvelles cellules musculaires) utiles en cas de déchirure musculaire.
Sarcomère : élément qui permet au muscle de se raccourcir. Il est composé d’actine et de myosine = pro-
téines contractiles. Ces protéines représentent 80% des protéines totales du muscle cardiaque et squelettique
Les filaments d’actine peuvent être de longueur différente même au sein d’un sarcomère
(bandes I irrégulières).
La tropomyosine et les 3 molécules de troponine (TnC, TnT et TnI) sont les autres
constituants du filament fin.
La tropomyosine bloque les sites de liaison avec la myosine (donc pas de contraction),
jusqu’à ce qu’elle soit déplacée par la liaison de Calcium avec la troponine TnC.
Les filaments d’actine se rejoignent pour former la strie Z.
C’est l’α - actinine qui assure le lien entre les filaments d’actine.
Pour les fibres II, ce lien est simple et Z est mince. Pour les fibres I, les liaisons sont plus
complexes et Z est plus large.
Elle est constituée de 2 chaînes lourdes et de 4 chaînes légères : 2 chaines lourdes enroulées
avec à la fin une tête (chaine légère)
Les chaînes lourdes de myosine peuvent être coupées par la trypsine en deux parties, la
queue appelée aussi méromyosine légère (LMM) et la tête, constituée en partie de la portion
globulaire de la mol. Cette dernière est appelée méromyosine lourde (HMM).
Les queues des myosines se combinent pour former un filament épais (300 molécules).
Il existe au centre une région sans tête où il n’y a que des queues ( 10% de la longueur).
Tous les filaments épais ont la même longueur (la myosine ne peut avoir une longueur
différente au sein d’un sarcomère)
Chaque filament de myosine peut se lier avec n’importe lequel de ces 6 filaments.
L'actine et la myosine sont présentent dans tous les types de cellule musculaire. Elles répondent à un flux
protoplasmique. Elles représentent environ 80% des protéines totales du muscle cardiaque et du muscle strié
squelettique.
Le sarcomère
Ensemble de filaments fins et de filaments épais. C’est l’unité de base de la myofibrille, jusqu’à 100 000 sar-
comère par fibre musculaire.
o Nébuline :
Liée à l’actine près de la ligne Z
Renforce le filament fin (actine)
Sert à maintenir l’alignement des disques z
o Dystrophine :
Ancre le sarcomère à l’appareil contractile à la membrane basale (au sarcolemme)
Son absence = myopathie de Duchenne ou de Becker
Contribue à la transmission muscu sur le tendon
Protéines régulatrices
o Tropomyosine:
5% des prot
Composante de myofilament fin
Recouvre le site de liaison myosine
o Troponine :
5% des prot
Composante de myofilament fin
Maintient la tropomyosine
Nébuline
Rétinaculum sarcoplasmique
Sac membraneux qui va entourer chaque myofibrille.
Canaux longitudinaux qui possèdent des citernes terminales dans lesquelles on va retrouver du calcium.
Une myofibrille contient de 100 à 400 filaments fins et épais
Chaque myofibrille est entourée par un sac membraneux complexe : le rétinaculum sarco-
plasmique
Ce sac dont l’intérieur est complètement séparé du cytoplasme de la fibre est un réservoir
pour le recaptage et le relargage du calcium
Périmysium → 10 à 100 fibres sont entourées par une couche plus épaisse pour former un faisceau (le
nombre de fibre par faisceau dépend de la fonction du muscle, beaucoup de fibres dans les muscles des
jambes, peu de fibres dans les muscles de la main)
Ils se constituent de part et d’autre pour apporter du collagène au tissu fibreux et former le tendon (cad de
part et d’autre du corps charnu musculaire). Essentiellement du collagène de type I. Quand on vieillit le
corps fabrique plus facilement du collagène de type II (+ fragile)
o Superficiel :
Il est juste sous la peau
Il est constitué de tissu graisseux et fibreux
4 fonctions :
- Il emmagasine l’eau et le tissu graisseux
- Couche isolante (pr garder la chaleur du muscle une fois échauffer)
- Protection contre les chocs
- Il véhicule les nerfs et les vaisseaux sanguin
o Profond :
Il maintient les muscles ensemble
Il les sépare en groupe fonctionnels (septums)
Il transporte les vaisseaux sanguins et lymphatiques (drainage du corps)
Il remplit l’espace vide entre les muscles
Le tendon et l’enthèse :
Lors de sollicitations en traction, l’allongement peut être de 2%. Les jeunes ont des tendons plus faibles que
les adultes mais + élastiques, ce qui permet un allongement plus important (donc pas forcément plus de bles-
sures)
Un muscle s’adaptera + vite qu’un tendon et un tendon plus vite qu’un os.
Certains médocs abîment les tendons comme ceux à base de cortisone et les antibiotiques chynolode.
Jonction ostéo-tendineuse :
Le tendon va surgir de la matrice osseuse, ss forme d’une condensat° grâce a des cellules
mésenchymateuse.
La croissance du tendon est indépendant de la croissance du muscle.
A l’âge adulte on observe une transition entre l’os et le tendon, cette insertion peut être en
plrs zones (3 ou 4 = chondro-apophysaire, concerne la majorité des tendons et ligaments ;
diaphysaire ou épiphysaire).
Jonction myo-tendineuse
Met en relation les myofibrille et les fibres tendineuses
Les fibres tendineuses vont se répartir ss forme de nappe +/- étendue en du muscle
Agoniste – Antagoniste
Lors d'une contraction de l'agoniste, c'est le générateur de force (GF) qui intervient. L'antagoniste va être
étiré par les composantes élastiques « en parallèle » et en série (CEP et CES).
Muscle qui s’oppose = antagoniste (ex : add-abd ; extenseur-fléchisseur ; quadri-ischio)
Muscle qui lutte contre la pesanteur = muscle agoniste
Le muscle antagoniste cède l’action à celui qui est agoniste.
Contraction isométrique = qd deux muscles opposés se contractent en même tps pas de mvt
Muscle synergique = se contracte pr stabiliser une articulation intermédiaire pdt le mvt (ex : muscle
synergique vont stabiliser le poignet qd on fléchit les doigts car ss eux, on ne pourrait pas fléchir QUE les
doigts)
Certains muscles vont jouer un rôle de fixateur (= stabiliser l’origine du muscle agoniste afin que ce dernier
puisse se contracter avec plus d’efficacité). Svt les muscles fixateurs vt fixé l’ext proximal d’un membre pdt
que l’ext distale est en mvt (ex : scapula car elle constitue svt un point fixe lors des mvts du bras, qd les
muscles du bras se contracte la scapula doit rester fixe)
Levier = tige rigide (=os) qui va pivoter par rapport à un point fixe qu’on va appeler le point d’appuis
3 types de levier :
1) 1er genre : le point d’appui se situe entre l’effort et la résistance (ex : la bascule) ; se levier est autant
avantageux qu’ inconvénient (EAR ; effort appui résistance)
2) 2ième genre : résistance entre le point d’appui et l’effort (ex : brouette, si on met la charge au plus près
des rues de la brouette on pourra la transporter plus facilement) ; levier avantageux car la résistance
sera tjrs plus proche du point d’appui ; peu ds le corps car sa sacrifie l’effort et la vitesse (ARE :
appui résistance effort)
3) 3ième genre : Vt produire très svt un désavantage mécanique car l’effort sera tjrs plus proche du poids
d’appui par rapport à la résistance, sera avantageux au nv de la vitesse + l’amplitude mais pas au nv
de la puissance ; le plus rependu ds le corps (AER : appui effort résistance)
Mécanisme de production de force
Durant la contraction, les filaments minces glissent sur les filaments épais (myosine). Les 2 lignes Z se rap-
prochent lors de la contraction musculaire. La bande I va donc varier (là où est le filament d’actine) cepen-
dant la bande A restent la même !
Les ponts d’union de la myosine forment un lien chimique à certains sites des filaments d’actine com-
plexe d’actomyosine + ATP = contraction de ce complexe comme si c’était un µ vivant.
Il n'y a pas de liaison entre l'actine et les têtes de myosine car la troponine bloque la fixation. Don il
n'y a pas de contraction, c'est une phase de repos.
o Couplage :
Suite à un PA il y a dépolarisation du sarcolemme qui se propage grâce aux tubules T et ça va libé-
rer du Ca++.
Le Ca++ va se lier à la troponine C et cela va activer le site de liaison sur le filament fin. Le pont
d’union ATP est donc actif.
o Contraction :
La myosine ATPase va scinder l’ATP en ADP + Pi
Cela va libérer une grande quantité d’énergie et va engendrer une rotation du pont de liaison.
o Réactivation :
Une seule molécule de myosine peut former et rompre des centaines de ponts d’union en 1s
Une nouvelle molécule d’ATP se fixe sur la tête de myosine : cela rompt le pont et réactive le com-
plexe « pont d’union – ATP »
La réactivation c'est lorsque la tête de myosine qui se détache, qu'un ADP se refixe et petit pont se
recrée et ainsi de suite pour obtenir une contraction permanente jusqu'à la fin de l'influx nerveux.
o Relâchement :
Il faut que l’influx nerveux cesse.
Le Ca++ est repompé activement dans le rétinaculum sarcoplasmique.
La myosine ATPase est désactivée et le catabolisme de l’ATP cesse
Le muscle se relâche
Il n'y a plus de calcium, donc refixation de la troponine sur l'actine et plus de possibilité de pont
myosine/actine avec ATP.
Rigidité cadavérique : les membranes cellulaire vont se dégrader rapidement + le Ca va s’échapper du RE,
pr se diriger vers le cytosol. On a une fixation des têtes de myosine à l’action d’une contraction un vivo. Pr
entrainer le détachement/relâchement on a besoin d’ATP, mais la synthèse c’est arrêté dc les ponts d’union
reste uni. Le muscle est incapable de se détendre. Rigidité comment au bout de 4h, elle finit par dispa-
raitre après 24h car des enzymes protéolytiques des lysosomes st libéré qui vt à la place de l’ATP venir dé-
grader les ponts d’union actine/myosine.
Production de force
La couleur rouge est due à la présence de fer dans la myoglobine. La couleur rouge foncé indique un
haut pouvoir oxydatif. Un muscle peu développé sera plutôt blanc, plus il sera développé, plus il sera rouge.
Pour que les muscles se contractent il faut qu’il y ait la création d’un PA
Muscle rouge (type I) contraction lente (= fct anti gravitaire) + act physique longue ou maintenir à
l’équilibre postural
Muscle blanc (type II) activité physique de durée brève + contraction rapide (= fct phasique)
On en déduit 2 types de fibres muscu :
- Type I (ex : soléaire car utiliser pr l’équilibre)
- Type IIa (ex : quadri, biceps)
- Type IIb
L'unité motrice
On a un
axone au ni-
veau de la
ME, un MN
central qui
va partir de la
ME et va
donner plu-
sieurs terminaisons axonales. Ces terminaisons vont innerver plusieurs fibres musculaires. On va appeler
unité motrice toutes les fibres musculaires qui sont innervées par un même MN.
Ce MN ne va pas innerver des fibres côte à côte mais dispersé au hasard dans le µ permet une contraction
homogène.
Un MN peut innerver de 5 à 2000 fibres musculaires.
Il existe 250 millions de fibres musculaires et 420000 MN.
Toute les fibres innervés par un motoneurone constituent l’UM.
Une seule impulsion stimulera toutes les fibres de l’unité motrice c’est la loi du tout
ou rien. Il n’y a pas d’activation isolée.
Le nombre de fibres musculaires des UM dépend de la précision du mouvement qui
est exercée habituellement par ce muscle. En effet les muscles fins mais précis ont
une petite UM alors (muscle oculo moteur : un MN va innerve 5 à 10 fibres muscu-
laires) et les gros muscles peu précis ont une grande UM (quadriceps : chaque UM
innerve 2000 fibres musculaires)
Au sein d’un même muscle on trouve des unités motrices de taille très variables.
Au sein d’une UM toutes les fibres ont les mêmes propriétés (soit des fibres qui travaillent en endurance, en
explosivité etc…) par contre dans un même muscle on peut avoir plusieurs types de propriétés s’éta-
blissent sous le contrôle du SN.
Dans un muscle « normal » : innervation homogène – technique de déplétion glycogénique
Dans un muscle réinnervé : plus homogène mais hétérogène – réinnervation de proche en
proche
Période de contract°
Période réfractaire = le tps d’attente avant de pouvoir avoir une nv contract° ( c cardiaque est plus long pr
pas que la freq de battement du cœur n’aug pas trop haut)
Soit plusieurs influx à fréquence élevée → provoque un tétanos parfait (contraction continue
= tétanos parfait).
Beaucoup de mitochondries
Elles oxydent facilement l’acide lactique (produit lors de l'effort à partir de l'ATP), permet
l’élimination et éviter les contractures)
Réseau capillaire très dense (200 km pour 100gr de muscle, donne la couleur rouge)
Les Unité Motrice qui regroupent les fibres de type I ne comportent qu’un petit nombre de celles-ci.
Seuil d’activation bas (l'intensité de l'influx nerveux n'a pas besoin d'être très élevé).
Métabolisme glycolytique
Leur recrutement est précédé de celui des fibres I (seuil d’activation élevé)
Dans les mouvements très rapides (balistiques) les I sont inhibées et seules les II se contractent
Plus on se dirige vers le recrutement des IIb, plus la force par motoneurone sera importante
Le soléaire : (muscle tonique) 25 à 40% plus de fibres lentes que les autres muscles de la
jambe
Le triceps brachial : (phasique) 10 à 30% plus de fibres rapides que les autres muscles du
bras
Il y a toujours une proportion un peu plus élevée de fibres de type I.
o Isométrique : caractérisée par une absence de déplacement (statique), les leviers osseux ne bougent
pas, les points d'insertion du muscle restent fixés. Gain de force uniquement dans la piste travaillée.
Pas de danger d'exécution, pratique lors de contre-indications.
Fm = Fr
o Concentrique : le muscle se raccourcit lorsqu’il se contracte, les leviers osseux et les points
d'insertions se rapprochent. Permet de travailler la coordination et de gagner du volume musculaire.
Fm > Fr
o Excentrique : lors de la contraction, le muscle s’allonge. Les leviers osseux et les points d'insertions
s'éloignent. Permet de freiner le mouvement en résistant. Plus de risques de blessures et de
courbatures.
Fm < Fr
Contractions particulières :
o Auxotonique
Alternance de contractions excentriques et concentriques non isocinétiques
Variation de tension au cours du mouvement (différence avec pliométrie)
o Desmodromique
Contractions isocinétiques (à vitesse constante)
Alternance concentrique et excentrique
o Stato-dynamique
Contraction isométrique (2 à 3 s) suivie d’une concentrique explosive
Pas sûr !!!!!!
On obtient donc plus de tensions musculaires dans un travail excentrique.
→ La vitesse est inversement proportionnelle à la force en concentrique.
→ La vitesse est proportionnelle à la force en excentrique.
L'entraînement de la force
« Essayer d’améliorer les capacités maximales »
Ne se font pas au même moment dans le même type d’entrainement, ça va varier en fonction du type de
travaille, de l’âge, ….
Adaptat° muscu :
L’hypertrophie musculaire
Augmentation des protéines contractiles (surtout myosine)
Augmentation du diamètre des fibres (+ petites devienne+ grosse, mais surtout les grosses
d’abord)
Les fibres II vont augmenter en taille de façon plus significative que les fibres I.
Le diamètre des fibres II diminue plus vite en post-entraînement.
L'hyperplasie
Augmentation du nombre de fibres
Soit par fissuration (division d’une grosse fibre en 2 petites qui pourront se développer)
Modification de la vascularisation
La capillarisation augmente avec l’entraînement.
Le nombre de capillaire est plus élevé chez les sujets entrainés. Elle diminue après l’arrêt de
l’entraînement
Les marathoniens auront une proportion de fibres lentes beaucoup plus élevé qu’un sprinter par exemple ou
qu’un sauteur en longueur
Les personnes âgées ne présentent que des adaptations nerveuses (donc sert à rien de faire
des types d’entrainement musculaire)
Le travail sur membre sain sert au maintien voire augmente la force du membre non travaillé par
l’adaptation nerveuse. C’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale.
Les informations nerveuses sont bénéfiques des deux côtés.
L’effet controlatéral est plus important si le geste n’est pas connu au préalable.
Si le complexe de geste nécessite de la coordination, augmentation de l’apprentissage moteur, information
qui se transmet d’un hémisphère à l’autre.
Plus le nombre de répétitions augmente, plus on intervient sur les adaptations nerveuses
o Principe de surcharge :
Le muscle doit être sollicité dans ses capacités maximum.
Il existe une intensité seuil qui doit être régulièrement réévaluée. Si on travaille en sous-charge : on va
maintenir une certaine capacité mais on ne va pas l’augmenter
Ce maximum de capacité peut être un poids un temps une vitesse, … Si on l’utilise (le muscle) au max de
son endurance, puissance, résistance pendant un certain temps, a des valeurs supérieures à ceux habituelle,
on va voir améliorer la force musculaire
o Principe de spécificité :
Correspondance entre le mode d’entraînement et l’effet désiré et au niveau de départ.
Essayer de travailler le plus possible dans les exigences l’épreuve de l’activité (pas forcement sportif) pour
laquelle on s’entraine.
Si on s’entraine pour un marathon on va travailler son muscle en endurance et on doit se rapprocher le plus
possible des mouvements qui sont réaliser pendant l’exercice la marche, …
o Principe de réversibilité :
Les adaptations sont transitoires. Hypoactivité = désentrainement
Enchaînement des séries toutes les 7 min (ex : 5 x 3 RM) Très important de laisser un effort
assez long entre les séries
Récupération entre 2 séances d'environ 2 jours (on peut souvent répéter ce type
d’entrainement)
Adaptation nerveuse
Précision du geste
MÉTHODE DE LA PYRAMIDE :
C’est un mixage des 3 méthodes
On commence par la méthode des efforts dynamiques pour terminer par les efforts
maximaux
La dernière partie de l’entraînement se fait sur un muscle fatigué : moins bonnes adaptations
On peut également inverser la pyramide puis sur un sujet entraîner, la pyramide inversée puis
la pyramide normale à suivre
Musculation chez les enfants, quel âge ? : dépend de sa maturation osseuse, croissance, âge
biologique, connaissance
Développement embryonnaire : a l’exception de la pupille et érecteur des poiles, tous les autre sont
dérivé du mésodème , vont se placer en colonne danse autour du tube neural puis se segmenter en
petit bloc , disposer par paire = somites , première paire arrive au 20 jour et 30 eme jour il y aura 44
paires . la structure originel des somites est une sphère épithéliale et au centre on retrouve une cavité
somitocelle , sauf muscle de la tête et des membre ils vont se développer a partir du mésodeme des
somite , les autre a partir du mésodeme générale ( tète ) et membre autour des bourgeons = os en
formation
Somites en 3régions :- dermatome ( tissu conjonctif , dèreme de la peau )
-myotome (muscle)
- sclérotome (vertèbres)
Muscle cardiaque = cellule du mesotome mais qui vont migré vers le cœur, autour des tube primitifs
Vieillissement musculaire
A partire de 30 ans perte de masse musculaire squelettique et remplacer par du tissu fibreux et
adipeux donc diminution de la force et réflexe , augmentation de fibre 1
Meilleur méthode pour diminuer ca c’est entrainement en endurance
Les estimations et les mesures de la fonction musculaire sont nombreuses mais aucune n’est complète.
Chaque information correctement collectée apporte sa part de vérité dans la compréhension des insuffisances
fonctionnelle.
Peu fiable
Évaluation manuelle
On choisit un muscle et on demande au patient de la contracter
Évaluation isométrique
o Force statique continue :
Méthode indirecte
On demande à un sujet de maintenir sans bouger une position le plus longtemps possible en
développant une force proportionnelle à la charge qu'il doit tenir immobile (force égale à la
résistance)
On note que plus le pourcentage de force maximale est faible et plus la durée de la
contraction musculaire isométrique continue est longue
Il est alors possible avec deux ou trois charges différentes de trouver la force maximale
isométrique continue de la personne en reconstruisant la courbe de façon individuelle et en
extrapolant le 100% de façon mathématique
Il ne faut cependant pas du tout de contraction lors de la phase de repos donc il faut placer
les membres dans une situation confortable dès le début. Pendant la contraction, il faut
décider quel angle on travaille.
C’est la méthode la plus accessible, et quelques soit les capacités musculaires. On appelle
ceci aussi la capacité de travail statique intermittent.
L'avantage de ce genre de test est qu'il permet l’évaluation de la force maximale des muscles
quelles que soient leurs caractéristiques d'endurance
Dynamomètre électronique :
Capteur de force à l’intérieur et sensible aux contraintes et aux déformations.
Évaluation de la force dynamique
Testing dynamique non isocinétique ou isotonique
o Méthode directe :
C’est une méthode dangereuse car risque de blesser dans les
répétitions de 1 RM.
Arrivé à ce niveau d'intensité, une charge est ajoutée et la 1-RM est tentée.
Mise en œuvre contraignante : Échauffement, instruction à la lettre, mauvaise précision du geste pour les
néophytes.
Cette méthode s'appuie sur le fait qu'il existe une relation directe (linéaire) entre la force et
l'endurance anaérobie (Carpinelli 1994)
Lorsque le pourcentage de force augmente, le nombre de répétitions diminue de façon quasi linéaire
(Sale et McDougall, 1981)
L’isométrie est une méthode rapide et permet de trouver des différences sur les groupes musculaires
homologues.
Désavantage : Même si on connait la force, la charge de la résistance est inégalement selon les mouvements
et leurs amplitudes. Donc ce sera la force est la moins performante qui sera la force maximum.
Le testing isocinétique permet de palier les inconvénients de l’amplitude et des variations des résistances.
Contraction isocinétique
Contraction anisométrique (cad qu’il y a mouvement) effectuée à vitesse constante (or en non isocinétique
la vitesse ne peut pas être contrôlé). Exemple :
o Excentrique : c’est le BDL qui entraine le muscle et c’est le muscle qui freine le BDL (facile)
o Concentrique : c’est le patient qui déplace BDL (machine), qui elle doit être à vitesse constante
(difficile)
Le principe d'asservissement
- Si l'effort développé par le sujet diminue, la résistance opposée au mouvement diminue également
afin de permettre au sujet de conserver la vitesse de travail programmée.
- A l'inverse, plus le sujet réalise un effort important, plus la résistance augmente afin d'empêcher le
dépassement de la vitesse programmée.
Dynamométrie isocinétique
Lors d'un travail isocinétique, on obtient un travail musculaire maximal (100 % sur toute l'amplitude du
mouvement) à la vitesse de travail demandée, contrairement au travail isotonique, à résistance fixe, qui est
sous-maximal sur la plus grande partie du mouvement (% de force musculaire développée variable dans
l'amplitude).
Autres avantages :
Permet d’obtenir le rapport quadriceps/IJ. Cela est intéressant car la plupart dès lésions des IJ va arriver
quand ils vont freiner le travail du quadriceps (donc travail des IJ en excentrique).
Exemple : force maximale du quadriceps à 180 N.m et une force max des IJ à 120 N.mIJ/quadriceps =
120/180 = 0.66. Si mon rapport est entre 0.6 et 0.8 ça va donner un ratio sain (correct) mais s’il est plus pe-
tit le risque de lésion des IJ est augmenté́ car leur force n’est apparemment pas suffisante pour freiner le
quadriceps
Au niveau de l’épaule : rotateur externe/rotateur interne. Normal si c’est le ratio se situe vers 0.7 mais s’il
se situe en dessous risque de lésion des rotateurs externes
Ratio important car permet de prévenir les lésions. Si risque de lésion : on augmente la force du muscle
concerné.
- Concentriquede0°/sà500°/s
- Excentriquede0°/sà300°/s
Généralement on fait plusieurs tests pour un même groupe musculaire. Il en résulte que les vitesses
lentes = vitesse de force. Les vitesses rapides = vitesse de puissance
Quand on fait un test isocinétique : tout doit être standardisé cad toujours les mêmes paramètres de
Aà Z
Compensation gravitaire :
Il existe une compensation gravitaire. En effet, lors d'un mouvement, le muscle travail à son maximum à
l'aller puis est aidé par la gravité (poids du membre) au retour. L'outil isocinétique calcule l'aide gravitaire et
la soustrait à ses résultats pour qu'ils soient le plus juste possible quant à la force musculaire développée.
Lorsqu'un patient utilise une machine isocinétique, on calcule le poids de son membre évalué avant le test.
Avantages de l'isocinétisme
o Développement d’une force maximale sur toute l’amplitude
o Travail en toute sécurité grâce :
- Au principe d’asservissement
- A une amplitude parfaitement contrôlée
o Travail agoniste / antagoniste
o Possibilité de testing concentriques et excentriques
o Présence d’un feedback visuel
o Travail à différentes vitesses
Inconvénients de l'isocinétisme
La force développée lors d’une contraction concentrique et précédée d’un étirement musculaire apparait su-
périeure à̀ celle succédant à un effort isométrique. Une évaluation isocinétique s’adresse à un μ normalement
inséré dans le cadre de contractions volontaires, responsables d’un mouvement angulaire et non linéaire.
L’appareil d’isocinétisme : présence de sangle pour éviter les compensations. Des études ont comparés un
même test d’une machine à l’autre, les résultats ont montré des différences. On ne peut donc pas comparer 2
tests qui n’ont pas été effectué sur la même machine.
Le dynamomètre est placé en regard de l’articulation qui va être traité. Des butées sont présentes sur le dy-
namomètre pour que l’amplitude articulaire choisie soit respectée.
Cet appareil permet de comparer un muscle lésé́ avec son autre muscle hétérolatéral ou encore son antago-
niste. On peut donc comparer le patient à lui-même (quadriceps gauche avec le droit) ou on peut encore cou-
pler les performances isocinétique avec activité électrique des muscles (/!\ en isocinétisme il faut toujours
travailler au max, cette machine permet de savoir si le patient est à fond ou pas, grâce aux tests faits préala-
blement)
Cette machine permet de travailler en concentrique cad que c’est le patient qui amène la machine ou peut
travailler en excentrique cad que c’est la machine qui emmène le patient.
Pour se donner au max : les encouragements sont efficaces ++ Possible de corréler l’isocinétisme avec
l’EMG. (électromyographie)
Isocinétisme et sport
o La rééducation et la réathlétisation
o L’évaluation de la fonction musculaire
Une évaluation isocinétique s’adresse à un muscle normalement inséré dans le cadre de contractions
volontaires, responsables d’un mouvement angulaire et non linéaire.
Ex : patient opéré d'une prothèse de genou vient pour une récupération d'amplitude, il n'a plus de
force dans le genou, la machine ne met pas de résistance et va doucement pour mobiliser le genou en passif.
La force développée lors d’une contraction concentrique, et précédée d’un étirement musculaire,
apparaît supérieure à celle succédant à un effort isométrique.
Ex : « startings blocs », les muscles sont étirés au départ, la contraction concentrique qui va suivre
sera supérieure (sarcomère étiré et donc ponts de liaison actine/myosine se font mieux).
NB :
- Le centre de rotation de l'articulation doit être dans l'axe du dynamomètre isocinétique.
- Avec l'isocinétisme on peut aussi bien travailler en concentrique qu'en excentrique (moins utilisé).
Interprétation informatique :
L : left (gauche)
R : right (droite)
Secteur angulaire → angle où la force est maximale durant le mouvement isocinétique. (Point culminant de
la courbe lu en abscisses)
A quelle amplitude mon moment de force est-il max ? 280 N/m – 200 N/m
A quel secteur angulaire mon moment de force est-il max ? 65° -25°
Décrochage dans la courbe (creux) avant le peak
torque → Douleur
La contraction isocinétique : il y a une phase d’accélération isocinétique, une phase d’isocinétisme pure et
une phase de décélération. La phase isocinétique vraie dépend de la vitesse du mouvement. Durant ces
phases on peut dire que ce travail isocinétique n’est pas isocinétique à 100% car on est dans l’accélération
pour arriver à la tension maximale musculaire, inversement pour la décélération.
Test de fatigue musculaire → L'indice de fatigue correspond au nombre de contractions avant une
diminution de 50% du couple maximal sur le nombre total (ex : si MFM=180 N/m, la fatigue musculaire
débute lorsque les répétitions descendent à 90 N/m).
En excentrique : reproductibilité moins bonne pour les fléchisseurs du genou. Reproductibilité moins bonne
pour les vitesses lentes. Un délai de 2 semaines est nécessaire entre 2 tests.
La majoration des performances isocinétiques décrite d’un test à l’autre résulterait d’un apprentissage
moteur.
La réduction des performances entre 2 tests excentriques serait due à une récupération insuffisante.
L’utilisation d’un anti-shear (= anti tiroir. C’est un double appui proximal et distal. Le proxi-
mal va surtout éviter le tiroir antérieur pour protéger le greffon) également
Il diminue la performance
Chez le sujet opéré d’un LCA, influence encore + importante : le contre appui diminue forte-
ment les résultats
Rôle du tiroir rési- duel
Spécificité de la force isocinétique :
Déterminisme sexuel :
L’homme a un MFM relatif + enlevé que la femme o +demassemaigre
Combien de temps après l’effort apparaissent les courbatures ? Qu’est ce qui soulage les courbatures ?
Quand faire les étirements ?
Qu’est ce qui accentue les courbatures ?
Signes cliniques :
Surviennent 12h-48h après l’exercice et peuvent durer jusqu’à̀ 5
jours (pic de douleurs entre 24 et 48H après l’effort)
Aussi bien après le concentrique que l’excentrique que l’isomé-
trique (mais aussi mouvement inhabituel)
Apparaissent suite à un effort plus important que d’habitude
Mais dans des proportions bien différentes
Douleurs dans 3 situations :
Majoré à l’étirement
Majoré à la contraction
A la palpation profonde du muscle
L’endroit où la douleur est la + importante : majorée au niveau de la jonction musculo tendineuse.
(plus de récepteurs à cet endroit)
Atteinte des fibres de type II majoritairement, mais toutes les fibres sont atteintes lors d’une cour-
bature.
Les courbatures sont plus fréquentes sur des muscles de gros volume (cad au membre inferieur).
Théorie de l’arrachement tissulaire : survient plus en excentrique car on augmente la tension myo-
tendineuse + les sarcomères en intramusculaire. On peut avoir dès lésions microscopiques au niveau
des protéines du sarcomères (titine etc...). On peut aussi avoir dès lésions des membranes cellulaires
qui entourent la cellule musculaire. Ces microlésions arrivent tout de suite donc pourquoi on a des
douleurs d’apparitions retardées ? Cela serait plutôt dû à la réponse inflammatoire que c’est lésions
ont entrainée. On a une augmentation des GB en post effort. Le fait de libérer des substances pour ré-
parer c’est lésions, substances parfois nociceptives et peut provoquer un œdème. Ces substances vont
stimuler la douleur, et l’œdème au niveau de l’articulation. Théorie la plus probable ! Les fibres IIb
sont les + sensible à cet arrachement musculaire dû à un pic de tension
Théorie du tissu conjonctif : dommage dans les fibres musculaires après l’effort. Des lésions cellu-
laires ont été faites (RE, tubules transverses...)
Théorie du fluide tissulaire : un effort intense peut induire une réaction inflammatoire. Le nombre de
GB augmente à la suite d’une activité intense.
Traitements actuels :
Massages : diminue significativement les douleurs notamment dans leur pic (cad 24h-48h après
l’effort). Le massage doit au moins durer 20min-30 min, il doit avoir été fait tout de suite après
l’effort ou max 2h après l’effort. Il doit être lent et en profondeur. Traitement efficace !
Étirements: qu’il soit réalisé en post ou pré entrainement cela ne protège pas des courbatures. Ils
servent pour la souplesse, ce qui va éviter les blessures (mais pas juste avant l’entrainement). Les
étirements post efforts augmenteraient les douleurs post efforts
Récupération : différence minime au niveau des courbatures. Pas d’études suffisantes. Tout de
même conseillée.
Physiothérapie(électrodes) : cela ne fait rien de mal mais ça ne semble pas non plus d’avoir d’effet
sur les courbatures
Cryothérapie : l’immersion en eau froide. Efficace sur les courbatures ++ principalement sur les
douleurs (pas sur l’œdème, ni sur la force musculaire). Effet analgésique.
Vibrations, presso thérapie : vibrations au niveau musculaire, ou pression. Les effets ne sont pas
avérés mais semblent atténués les symptômes.
Le traitement qui semble donc le + efficace est l’exercice excentrique en post entraînement car le su-
jet aura une meilleure adaptation musculaire ce qui provoquera moins de lésion et donc moins de ré-
action inflammatoire. Le massage aussi est un bon traitement post entrainement
Exercices excentrique à faible intensité> massages > échauffement > Récupération > E étirements
La fatigue va être différente d’un moment à l’autre. Sensation de fatigue après un gros effort ou après une
longue journée de cours.
Définition :
La fatigue visible : « la fatigue est communément définie comme une « incapacité à maintenir le tra-
vail physique usuel, menant à une réduction du niveau de performance ». Donne des sensations et
des perceptions d’épuisement. La diminution de la performance en fonction du temps est difficile à
évaluer car la fatigue est différente en fonction des milieux (labo, extérieur), excentrique/concen-
trique/isométrique, contraction volontaire ou involontaire etc...
La fatigue réelle : la fatigue se définit également comme la perte d’économie du système musculaire,
cad qu’il y a une augmentation d’activation pour maintenir le même niveau de performance.
Diminution de la force des contractions associées à un ralentissement de la réponse contractile.➔té-
tanos IMPARFAIT
Il faut augmenter les stimulations des PA pour maintenir les mêmes performances
Manifestation de la fatigue :
Spécifique à l’activité qui l’a générée : plus on aura des fibres rapides (type II) + la performance sera
explosive et les fibres seront + vites fatiguées (donc si on court longtemps rapidement on sera + fati-
gué que si on court pendant un même laps de temps mais moins rapidement). Ces fréquences d’acti-
vations rapides vont avoir un effet sur la jonction neuro musculaire, sur le couple contraction/excita-
tion : de ce fait la fibre se fatigue + vite.
Lorsque l’on réalise des tests réels : difficile de voir si c’est une fatigue réelle ou non. On ne pourra jamais
être sur à 100% que ce n’est pas due à une de perte motivation du sujet ou à̀ un autre facteur.
Qu’est ce qui est responsable de la fatigue musculaire ? Tous les éléments participants à la contraction
musculaire. Souvent ils sont lies les uns les autres entrainant une fatigue globale. On peut diviser la fa-
tigue en 2 :
• Fatigue centrale : il s’agit de tous les niveaux supérieurs d’organisation de la contraction = les centres cé-
rébraux supérieurs via la ME. Il s’agit d’un défaut de la commande motrice. Au niveau de la ME partent les
nerfs moteurs pour atteindre les fibres musculaires (= UM). (émotionnelle sensorielle ou intellectuelle)
- Modification de ce recrutement des UM. Test : électrode sur le nerf périphérique du muscle. On va deman-
der au patient de contracter son muscle puis une contraction involontaire du muscle (pour trouver le tétanos
du μ : grâce à l’électrode qui provoque une stimulation). S’il y a une différence du tétanos on peut dire que
c’est une fatigue centrale car si le muscle est fatigué la contraction musculaire volontaire sera moins bonne
cad que le muscle réagira moins vite moins bien (car fatigué) que si la contraction est involontaire par le
biais de l’électrode et donnera donc une réponse + rapide. Donc il y a diminution d’UM recrutées
- Motivation insuffisante
• Fatigue périphérique :
- Le nerf moteur rejoint muscle = jonction neuromusculaire. On est à la jonction entre fatigue
centrale et périphérique. Va-t-il une diminution des NT au niveau neuromusculaire ? Oui il
se peut mais cette diminution n’est pas significative. On a toujours suffisamment de NT
malgré́ un effort intense.
= Les NT n’ont pas de rapport avec la fatigue musculaire !
- Il faut que le PA passe à travers le sarcolemme arrive au niveau des tubules T et transmettent
l’info au sarcomère pour avoir un couplage actine/myosine. Quand le PA arrive au niveau
des Tubules-t-il libères du calcium. C’est ce calcium qui permet le couple actine/myosine. La
fatigue peut être donc dû à
▪ Une diminution de la libération du Ca, cela va diminuer l’excitation ce qui va diminuer le cou-
plage = diminution de la performance.
▪ Une diminution du recaptage du Ca après la contraction donc les ponts actine/myosine se dé-
tachent moins vite et donc le muscle se relâche moins vite. Et si le muscle se relâche moins vite, il
peut moins vite se recontacter > augmentation du temps de relaxation.
Souvent on n’a pas un seul élément qui provoque la fatigue musculaire mais un ensemble.
Il a été observé que si on a une diminution de la libération de Ca ou de recaptage, le muscle ne peut pas aussi
bien se contracter. L’info sera donc transmise aux centres supérieurs et les centres supérieurs vont diminuer
le recrutement des UM ce qui va permettre de réguler les centres supérieur par rapport à̀ une fatigue périphé-
rique > les systèmes s’accordent = système de régulation.
Test pour savoir si ça vient de la périphérie ou du centre : faire une électrostimulation afin de créer une
contraction musculaire. On place sur le muscle des électrodes et un EMG et regarder l’intensité́ . Demander
au patient une contraction. On va ensuite créer une contraction car stimulation électronique.
Si l’intensité de la contraction du patient est égale à l’intensité de la contraction par électrostimulation →Fa-
tigue périphérique
Le surentrainement.
Définitions : « le surentraînement est défini comme l’incapacité de l’organisme à maintenir stable ou posi-
tive la balance entre fatigue et récupération.» Israël et al. 1976
Le surentraînement c’est un athlète qui a été entrainé de manière très importante et on ne lui a pas laissé
assez de temps pour une récupération totale. Cela va diminuer la performance de l’athlète
Symptôme :
« Le surentraînement est un désordre neuroendocrinien caractérisé par une réduction de la perfor-
mance en compétition
MacKinnon, 2000
Pour récupérer : mettre au repos.
Symptôme physique : douleur permanente donc blessures + fréquentes. Cela arrive le + souvent sur des
sports d’endurance. Le catabolisme dépasse l’anabolisme
Blessure chronique : lorsque le sujet se ré entraine sur une blessure inflammatoire (tendinite par ex) Le sur-
entrainement peut aussi avoir des conséquences au niveau émotionnel, psychique.
« Je ne veux plus m’entrainer... »
La mobilité → articulations
« La mobilité est la capacité et la propriété qu’a le sportif d’exécuter, par lui-même ou avec l’aide de
forces extérieures, des mouvements de grande amplitude faisant jouer une ou plusieurs articulations ».
3. L’aponévrose, (le 2ème + extensible) : fibres moins denses que le tendon donc + souple. Parfois
grâce à ses aponévroses on peut tirer sur un muscle juste en étirant la peau.
Lors de l’étirement, la peau et la structure osseuse subissent également des contraintes physiques.
Réflexe myotatique inverse (OTG) → sensible aussi bien à l'étirement qu'à la contraction, sensible à la
tension, répond à une tension faible de longue durée ou de forte intensité pendant un instant bref, provoque
un relâchement du muscle pour le protéger.
Balistiques → étirements actifs et dynamiques, contraction d'une chaîne musculaire entière (ex : lancer sa
jambe)
On demande une contraction au sujet pour obtenir une période d'inhibition du muscle. On profite de cette
phase d’inhibition pour étirer le muscle et gagner en amplitude.
Un muscle s'étire mieux s'il a été contracté avant, inversement, un muscle se contracte mieux s'il a été étiré
avant (« starting blocks »).
Récupérer
Entretenir la mobilité articulaire
Amélioré
Conséquences de l’étirement
7. Augmentation de compliance musculaire, c'est à dire diminution des courbatures à long terme
-L'âge
• Des 18 ans, début de l'enraidissement, vers 40-50 ans, pic d'enraidissement
• Calcification des structures cartilagineuses
• Perte de la viscosité du liquide synovial
• Altération du tissu conjonctif (collagène et élastine) → diminution de l'eau
-Le sexe
• Climat hormonal (étirement favorable à la femme)
-La température
• Température intramusculaire (meilleure mobilité lorsque le muscle est chaud)
Volontaire → acte volontaire à but précis (je pense à un mouvement pour le réaliser)
Automatique / réflexe → motricité primaire (déjà acquise à la naissance ou qui s’acquiert dans les mois qui
suivent). Si certains réflexes ne sont pas présents (respiration, déglutition, graspig reflex, …), il s'agit d'un
signe pathologique.
Automatique / acquise → motricité secondaire et progressive qui s’acquiert tout au long de la vie (conduite
automobile, …)
Établir un bilan :
- Anamnèse Age, sport, antécédent ….
- Observation et palpation (volume, densité, tonus, signes de l'inflammation DRTC) D’abord
regarder constat d’attitude (debout, marche, boite ?...) (même volume droite et gauche, zone
amyotrophie, épaule plus haute, tonus pareil à droite et à gauche...)
-
- Les mesures
• Trophicité
• Mobilisations passives (spasticité, hypertonie etc.)
• Force
• Extensibilité
• Réflexes