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PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA KINÉ

Examen : qcm

Partie 1
La kinésithérapie : c’est soigner des gens par le mouvement. Peut-être générale (personne âgés  perte de
motricité, …) ou particulière (QPP = qualification professionnelle particulière. Troubles vestibulaires,
génitale, cardio-pulmonaire, digestif…)

Quelques spécialisations : pédiatrique, périnatale et rééducation abdomino-pelvienne, neurologique,


manuelle, cardiovasculaire, respiratoire, etc.

La kinésithérapie s'adresse :
o Aux déformations du squelette,
o Aux lésions/anomalies musculaires,
o Aux déformations/malformations articulaires,
o Aux maladies
 Organiques (sphère cardio-pulmonaire),
 Digestives,
 Génitales,
 Urinaires,
 Vestibulaire,
 Neurologique,
 Psychiatrique.

La kinésithérapie est à la fois :


• Un art → art du mouvement, art du massage, etc.
• Une science → il s'agit d'une science qui s'appliquent sur des lois physiques, biomécaniques,
anatomiques, psychologiques et physiologiques, afin de parvenir à établir des exercices corrects pour
palier à une pathologie. Savoir justifier ce qu’on fait, l’intérêt le but à long terme.
• Une technique individuelle → le traitement administré à un patient est donné au cas par cas, chaque
traitement est propre à chacun selon son âge, sa morphologie, son sexe, etc. En rééducation après
fracture, sur 20 personnes, les 20 auront certainement un traitement différent, adapté à leur cas
particulier.

Rappel :
o Plan frontal= axe sagittal antérieur - postérieur /adduction – abduction
o Plan sagittal = axe transversal  gauche – droite / flexion - extension
o Plan transversal= axe longitudinal  haut - bas / rotation gauche et droite.

Quel mouvement reprend tous les mouvements ?


Le mouvement de circonduction reprend tous les mouvements : rot, add, abd, flex, exten- sion, (car
c’est une articulation à haut degré de liberté)

Supérieur = vers la tête

Externe = vers ou à la surface du corps

Ventral = vers l’avant


Viscéral = référé aux organes internes

Pariétal = référé aux parois du corps

Médial = vers ou sur le plan médial du corps

Inférieur = vers le bas à l’opposé de la tête

Latéral = opposé au plan médial du corps

Distal = le plus éloigné de l’origine d’une structure

Interne = éloigné de la surface du corps

Dorsal = vers le dos

Proximal = le plus près de l’origine de la structure

Varus = Genou/pied tourné en dedans (int)  plus les hommes


Valgus = Genou/pied tourné en dehors (ext)  plus les femmes

Circumduction = mvt ds les 3 plans de l’espace en même temps

Axe tragien : il passe par tragus de l’oreille, acromion, grand trochanter, 4 cm ant (en devant de la malléole)

Plan de Frankfort : par convention se mesure côté gauche ; passe par le plancher orbitaire (bas de l’œil)et le
méa-coustique ext ; 7°C+/- à l’horizontal
Les points de contact sont : les talons, les fesses avec la toise et la tète = 3 points min de contact, parfois on a
un 4e = dos mais il est difficile d’avoir cette position.

Le rachis : au niveau de la colonne il y a 4 courbures

Évolution du rachis

.
1. A la naissance → Il a une seule courbure et elle est en
cyphose. Important de garder cette courbure, cette
position puisqu’ils ont pas assez de force pour maintenir
leur tête.

2. Petit à petit, l’enfant va apprendre à tenir sa tête et par le


renforcement des muscles de la région cervicale va
apparaître la lordose cervicale. Elle va permettre à l’enfant
de se déplacer à 4 pattes et on a donc l’apparition de cette courbure en lordose.

3. Lorsque l’enfant va se mettre en station debout (bipodale) et qu’il va marcher, va apparaître la 2ème
lordose : c’est la lordose lombaire. Pour finir avec 2 lordoses : cervicale et lombaire et 2 cyphoses :
dorsale et sacrale.

Important de prendre en cause les positions de cyphose et lordose pour savoir comment les placer.
Age chronologique/civile : à la naissance
Age structurale : ou la taille correspond à une norme osseuse

Age osseux/ Degré de maturation osseuse : correspond à l’âge pr lequel la maturation osseuse correspond à
la normale
- méthode de Grenlich qui consiste à prendre une radio de la main gauche et du poignet et on compare ds un
atlas
- score de Risser : radio de face du bassin (on le voit à la fusion de la crêt iliaque au bassin)

Anthèse = endroit ou le tendon se fixe sur l’os

La croissance osseuse :
 Avant l’adolescence :
- Croissance surtt des membres
- MI : près du genou
- Fémur : 70% métaphyse distale
- Tibia : 60% métaphyse proximale
- MS : loin du coude
- Humérus : 80% métaphyse proximale
- Av-bras : 80% métaphyse distale
 A partir du pic de croissance :
- Croissance surtt du rachis : corrélée à la classification de Risser
- Croissance osseuse : en avance sur la crois- sance
musculotendineuse
- Cartilage de conjugaison : vitesse de croissance élevée =
fragilité accrue !
Dans le plan frontal, on voit donc une scoliose importante, conséquence : compression pulmonaire,
problème digestif, trouble viscéraux)

Agir rapidement dans la croissance du jeune car c’est là que l’impact est le plus facile

Morphologie normale
o Dans le plan frontal, le rachis est rectiligne.
o Dans le plan sagittal, le rachis à 2 cyphoses (dorsale et sacrée) et 2 lordoses (cervicale et lombaire).

Pathologies du rachis
Les déviations du rachis sont principalement dans le plan frontal. On retrouve :

o La scoliose = maladie dont la déviation principale se situe dans le plan frontal, mais où l'on observe
également une déformation des vertèbres dans les 3 plans, la ou les vertèbres vont être en flexion +
rotation + inclinaison (la scoliose disparait en coucher dorsale)  on peut traiter ce problème à l’aide
d’un corset ou une opération

o L'attitude scoliotique = due à un défaut de positionnement, c’est une déviation du rachis dans le plan
frontal, sans rotation des vertèbres (peut-être dû par exemple à l'inégalité de la longueur de certains
membres ou un déséquilibre du bassin) on peut traiter ce problème avec des semelles…

o Le torticolis : déviation dans le plan frontale

On observe également d'autres déviations dans le plan sagittal :

o L'hypercyphose dorsale = déviation dans le plan sagittal très visible rendant la personne bossue
(courant chez les personnes très grandes, personnes âgées ou avec une forte poitrine, personne avec
des problèmes respiratoire)
o Le spondylolisthésis = déviation dans le plan sagittal d'une vertèbre qui glisse vers le bas et vers
l'avant d’une vertèbre lombaire
o Cyphose = déviation de la colonne vertébrale qui rend le dos convexe

Evolution de la croissance totale en taille


Bases générales : l’examen clinique

Départ

Diagnostic médical
(ce que l’on m’a fourni)
Hypothèses pathos-méca-
niques
( ce que j’en ai déduit)

Conclusion de l’examen
( ce que j’en pense pour l’avenir) Examen clinique d’entrée
( ce que j’ai trouvé)

Examen clinique kiné réévalua- Interprétation de l’examen


(ce qu’il faut retenir)
tion
( ce que j’ai obtenu)

Intervention Diagnostic kiné


( ce que je pense)
(ce que j’ai fait)

Principes généraux et spécifiques Pronostic objectifs


( ce à quoi il faut se référer) ( ce qui est important, hiérarchisé)
Les niveaux d'organisation du corps humain

Chimique → cellulaire → tissulaire → organique → systémique

Tissus = ensemble de c de structure semblable, spécialisées ds une même fonction

Les tissus
On distingue 4 types de tissus primaires :

o Épithélial = il recouvre le corps, les organes, les cavités : joue un rôle dans la protection du corps,
avec l’absorption, l’excrétion…

o Conjonctif = soude et relie les différentes structures, également zone de stockage, il va relier et
protéger, soutenir des parties du corps : les tendons relient les os au muscle par exemple

o Musculaire = C’est le tissu contractile du corps qui va produire le mouvement : il va intervenir dans
le système musculaire et le système squelettique

o Nerveux = transmettre les infos, qui va coordonner les différents organes entre eux

Les systèmes
Les systèmes dont le regroupement d'au moins deux organes ayant une ou plusieurs fonctions communes.
Les systèmes auxquels s’intéressent la kinésithérapie sont le système musculaire (muscle) et le système
squelettique (os) assure le soutien du corps et son mouvement.
Notre organisme compte beaucoup d'autres systèmes : nerveux, endocrinien, digestif, urinaire, génitale,
respiratoire, cardiaque, etc.

La stabilité articulaire
Système muscu : assurer le soutien du corps et son mvt

On s’intéresse tout particulièrement aux muscles car en effet, il confère de la stabilité aux articulations selon
certains critères :
o Leur masse,
o Leur trajet tendineux plus ou moins longs,
o Leurs propriétés visco-élastiques,
o Leur tonus (contraction permanente de base),
o Leur force.

Le muscle joue un rôle dans la stabilité articulaire et est indispensable grâce à sa position, et maintenir le
squelette et les articulations

Contraction muscu concentrique = raccourcissement du muscle


Contraction muscu excentrique = allongement du muscle
Contraction muscu isométrique = garde la même longueur

La stabilité est antinomique et complémentaire de la mobilité. (Antinomique = opposé)


o La mobilité va permettre de contrôler un déséquilibre et va ns permettre de ns stabiliser.
o Les situations statiques sont réputées plus stables que les situations mobiles/dynamiques →
antinomique (opposée à la mobilité).

o Mais en situation d'instabilité, seule la mobilité permet de contrôler et de corriger le déséquilibre


pour retrouver la stabilité → complémentaire.

Ex : les oscillations, le vélo (Au plus on va doucement au plus on est instable : c’est une preuve que la mobi-
lité permet de nous rééquilibrer : ces petits mouvements sont créer par le système musculaire)

Stabilité passive
La stabilité passive dépend du chirurgien. Ex : fracture
à les os et les ligaments (car aucune notion contractile)
Comme il y a mobilisation, il y a perte musculaire et ankylose ar-
ticulaire.

S'en suit (de la chirurgie) une immobilisation afin de ressouder les pièces osseuses et d'une rééducation
adéquate réalisée par un kinésithérapeute en post-opératoire pour éviter les ankyloses, amyotrophie.

Stabilité active

La stabilité active dépend du kiné.


à les haubans musculaires qui vont permettre d’entourer, de se
contracter, de s’étirer pour réajuster la stabilité au niveau de
l’articulation.

• Le kiné à son rôle à jouer dans la stabilité passive pour :


1. Masquer un déficit passif. Ex : petit manque d’amplitude 2.
Remettre en mouvement l’articulation qui à été ankylosé.

• Le chirurgien aura aussi parfois son rôle à jouer dans les grosses déchirures par exemple (souture tendi-
neuses).
Rôle fondamentale du kiné à récupérer la fonction musculaire et la qualité de la contraction muscu-
laire.
Pour récupérer la fonction musculaire et la qualité de la contraction musculaire, parfois nécessite une
intervention chirurgicale, correction au niveau du genou varus/ valgus)

!!!!Le plus important dans la rééducation est la proprioception !!!!

o Stabilité (active) statique (SAS)

La stabilité statique signifie qu'il n'y a pas de mouvements (exemple des muscles antigravitaires).
Elle est appelée balance musculaire ou balance d'équilibre.
C’est lorsqu’on atteint un mouvement clair mais on fait intervenir la notion de balance. C’est-à-dire
qu’on a un équilibre entre un muscle fort et un muscle faible par exmple ou entre un muscle
fort et la gravité
o Stabilité (active) dynamique (SAD)

La stabilité dynamique est un ajustement continu, en permanence des muscles, pour répondre aux
modifications de positions (marche, vélo, etc.). Lorsque je suis sur un plan instable.

Aspect statico-dynamique car en rééducation on va essayer de travailler les deux côtés de cette stabilité ac-
tive.

Données structurales

Sur le plan osseux


Une articulation sera plus au moins stable en fonction de sa concordance et sa congruence

Concordance = rayons de courbures qui se superpose. (dessin A) 


Meilleur stabilité que dans le cas (b) car concordance présente.
(exemple : articulation coxo-fémorale).

Congruence= emboîtement complémentaire des structures. (Dessin c)


(Exemple  : articulation scapulo-humérale).

Une structure concordante n’est pas forcément congruente. Mais une structure congruente est
nécessairement concordante

Le A est concordant sans être congruent et le C est concordant + congruent


Ex : la coxofémorale/ gléno-huméral = comme le C : il y a un emboitement

Articulation concordante et congruente → glissement


Articulation ni congruente ni concordante → translation et glissement.

o Les articulations sphéroïdes (concordantes et congruentes) sont plus stables. La congruence peut être
amplifiée par la présence d'un labrum par exemple pour la gléno-huméral
o Les articulations planes ou les ginglymes sont moins stables.
o En hyper extension on comprime le cornes antérieur des ménisques et en flexion les cornes
postérieur

Toutes les articulations qui sont soumises à la pesanteur et qui ont un appui vont augmenter la stabilité.
On a des notions de rapport angulaire, clé de voute, de verrouillages, qui vont permettre d’aug la structure.
Notion de
rapport
angulaire

Ex : au niveau de la cheville, de la hanche, du genou. On prend appui sur le membre inférieur et la pesanteur
permet de coapter les différentes structures.

o Par contre, la pesanteur va entrainer une diminution de la stabilité des articulations qui sont
soumises à la pesanteur mais sur lesquelles ont n’a pas appui.
Au niveau du membre supérieur, la pesanteur aura plutôt tendance à décoapter l’articulation de
l’épaule par exemple.

o Clé de voûte = c’est un élément unique qui va permettre de maintenir la cohésion entre plusieurs
éléments. (ex : métacarpo-phalangienne -> ss elle on aurait un pied plas / arc au nv des ponts, on
aune pièce maitraisse qui permet de verroiuiller un système grâce auquel aucune pièce ne bougera)

Sur le plan capsulo-ligamentaire


o Localisation = là où l'articulation est plus fragile, des structures ligamentaires viennent renforcer
l'articulation et augmenter sa stabilité. Cependant, il peut rester quelques foramens rendant
l'articulation toujours fragile à certains endroits. (Évite les luxations)

o Secteur angulaire = si le ligament est tendu, il protège l’articulation et la stabilise, tandis que
lorsqu'il est détendu l'articulation est plus fragile, le ligament ne remplit pas son rôle de stabilisateur.

o Densité de l'appareil fibreux = la capsule peut être plus ou moins épaisse, ainsi que les ligaments.
Plus la densité de l'appareil fibreux sera élevée, plus l'articulation sera stable. Quand le ligament est
relâché moins bonne stabilité.

Sur le plan musculo-tendineux


o Localisation = les muscles se situe en fonction du plan du mouvement de l'articulation. Par exemple,
le psoas iliaque a un effet de hauban sur la coxo-fémorale.

o Structure = le muscle peut être de composition variable d'un endroit à l'autre et d'une personne à
l'autre. S'il est plus dense en fibres de collagènes, plus tendineux, il sera plus stabilisateur mais
permettra moins de mouvements (exemple du trapèze et du grand dorsal). Inversement, s'il est plus
dense en fibre d'élastine, plus souple, il sera plus mobile mais moins protecteur de l'articulation.

o Rôle = les muscles ont un rôle protecteur et stabilisateur des articulations sur lesquelles ils
passent/s'insèrent. Ils recouvrent le squelette.
o Intimité avec l'appareil capsulo-ligamentaire = l'articulation est plus stable lorsque les structures
sont liées. Par exemple, l'insertion des muscles sur les capsules, où les muscles intra-articulaires sont
davantage stabilisateurs.

Conclusion
o Au niveau articulaire et ligamentaire  stabilité passive
o Au niveau musculaire  stabilité active

La stabilité articulaire
De façon plus précise la stabilité anatomique s’organise à trois niveaux :

o +/- stable au niveau osseux


o +/- stable au niveau ligamentaire
o +/- stable au niveau musculaire

Chaque articulation organise sa stabilité en faisant in-


tervenir ces 3 éléments mais chacune le fait en les utili-
sant dans des proportions différentes.

L'instabilité
L’instabilité = « L’instabilité du genou est l’incapacité temporaire ou permanente pour l’organisme à contrô-
ler l’équilibre de l’articulation, incapacité pouvant procéder de causes multiples et faire intervenir des élé-
ments articulaires et extra-articulaires » Brunet-Guedj

Classification biomécanique et physiopathologique de l’instabilité


Les instabilités sont de 2 types :

Causes ostéo-articulaires

o Origine ligamentaire → défaut de tension ligamentaire : rupture de ligaments ou élongations de


ligaments, entorse, …

o Origine intra-articulaire → défaut d'adéquation des surface, surface peu concordante ou des
malformation ou déformation, perte de contacte au niveau osseux : une coxa-valga ou coxa-vara

o Origine extra-articulaire → défaut d'axe des membres inférieurs (coxa-vara, coxa-valga, etc). Ne
touche pas l’articulation seul mais globalement le système osseux.

Mécanorécepteurs
 inhibition proprioceptive musculaire  instabilité articulaire
Terminaisons libres

Lorsqu’il va y avoir un pb au niveau ostéo articulaire il va y avoir une action qui va se passer sur la proprio-
ception autour de cette articulation.

Ex : problème ligamentaire entraine une perte d’inhibition de la capacité des muscles à répondre à un
mouvement entorse, à un changement au niveau du sol, a un mouvement au niveau de l’épaule. Les
conséquences vont être plus ou moins importante en fonction du moment où elle est survenue.
Causes neuro-musculaires
L'instabilité articulaire est due à

à causes neurogènes. Lié à un nerf moteur qui va controler le muscle. Soit directement touché sur le nerf
au niveau périphérique, soit lésion au niv du système nerveux centrale(au niveau de moelle épinière ou cer-
veau). L'in-
stabilité articulaire peut également provenir de l'inhibition proprioceptive des muscles. En effet des méca-
norécepteurs et des terminaisons libres permettent aux muscles de palier à un manque de stabilité. Leur
inhibition provoque l'instabilité.

à causes myogènes. Touche directement les cellules musculaires au niv de la fibre musculaire.
L'instabilité articulaire est due à des causes neurogènes (problème venant du motoneurone qui n'apporte
plus l'influx nerveux jusqu'au muscle) ou à des causes myogènes (problème venant directement du muscle,
l'influx arrive jusqu'au muscle mais les cellules musculaires ne répondent pas).

Rhéobase = intensité minimum qui permet d’entrainer une contraction minimum


Chronaxie = largeur d’impulsion minimal qui va permettre d’enclencher une contraction minimal et ce avec
une intensité double de la rhéobase
 on parle de ca en électrothérapie

Proprioception
« Perception de soi » ou « propre perception »

La proprioception est la perception du corps et des membres, de leur position et de leurs mouvements dans
l'espace, ressentir la vitesse du mouvement… sans l'aide d'autres sens tels que la vue. Et aussi d’évaluer une
résistance selon une tache motrice réalisé.

Proprioception =
o Sensibilité à la position
o La sensibilité au mouvement
o La sensibilité à la force
Tout ça en l’absence de contrôle visuel
Après un AVC, on représente des problèmes neurologiques  perte de la proprioception
La proprioception contient une partie consciente et une partie inconsciente.

La proprioception doit être possible en l’absence de contrôle visuel. Les gens ayant subi un traumatisme
peuvent ne plus être capable de percevoir ces différentes positions de segment, ou encore ne plus réussir à̀
tenir un objet par exemple.
o Mr Freeman : Quand il y a traumatisme, on a une altération des réflexes. Les informations
proprioceptives sont faussées.
Conséquence  Baisse des réflexes et de l’ajustement de l’articulation.

o Mr Casting et Delaplace :
L’instabilité de la cheville est due à un trouble de l’efficacité de la contraction musculaire. Pas le
trouble de la force mais de la survenu musculaire (trop tard).
Si le terrain est instable : contraction musculaire pour permettre de retrouver la stabilité.

Après un trauma, le moment de survenu musculaire est trop lent donc risque de rechute/lésion.
Une planche instable permet de retravailler l’articulation de la cheville puisque cette dernière est en
position instable. Ou encore des exercices en charge/décharge ou les yeux

La planche de Freeman est un exercice permettant de travailler la proprioception. Créer une instabilité
permet de stimuler les récepteurs proprioceptifs pour qu'ils soient en mesure d'envoyer l'information aux
muscles le plus rapidement possible. Les muscles pourront alors se contracter afin de conserver l'état
d'équilibre et d'éviter la chute.

Exemple : une jeune fille se fait une entorse à la cheville. Elle suit une rééducation avec un kinésithérapeute.
Il lui fait faire un bon renforcement de cheville. Pourtant elle se refait une entorse.
 Bien que la force musculaire soit suffisante pour contrer la chute, la vitesse de contraction
des muscles est insuffisante. La chute se produit avant la contraction des muscles car les
propriocepteurs ne sont pas suffisamment réactifs.

On a différentes proprioceptions 
La proprioception consciente est la capacité de donner le sens de la position du corps dans l’espace et de la
position des différents segments, les uns par rapport aux autres.

Perception consciente
La stathéstésie : c’est la perception consciente des positions stabilisés dans l’espace des parties du corps in-
dépendamment de la nature active ou passive de la mise en position. C’est le fait de pouvoir sentir une posi-
tion stabilisée( quand on ne bouge pas).
La kinesthésie : Perception consciente des mouvements réels ou illusoires réalisés activement ou passive-
ment par le sujet. (On imagine dessiné un soleil avec notre main ou on dessine le soleil en fermant les
yeux).
Sensation de tension musculaire : Équilibre maintenu grâce à un tonus postural constant ; capable de per-
cevoir la contraction, la lourdeur et la force muscu

Perception inconsciente
Contrôle de l’équilibre : Permet de maintenir la station debout et d’ajuster notre position posturale, elle
permet le contrôle de l’équilibre.
Elle dépend essentiellement de reflexe médullaire → reflexes d’ajustements rapides. Elle dépend
essentiellement des fuseaux neuro - musculaires.

Acteurs de la proprioception
Tous ces acteurs sont contrôlés par le système nerveux central (SNC)
Les acteurs de cette contraction musculaire : fuseaux neuromusculaires et organe tendineux de Golgi.
o Les mécanorécepteurs au niveau de la peau.

o Les récepteurs articulaires. Acteurs secondaire

o L’appareil vestibulaire = il fait partie de l’oreille interne et il va contrôler l’équilibre. Il v per-


mettre de percevoir le mouvement et l’orientation par rapport à̀ la verticale. C’est grâce à̀ ce système
qu’on va avoir un ajustement des deux yeux. (réajuste position en fonction des mouvements de la
tête

o Les afférences visuelles = complète l’appareil vestibulaire. (si on ferme les yeux on perd de la stabili-
té)
Exemple : mal des transports : quand on ne voit pas la route, nous regardons un objet fixe, les yeux
pensent donc qu’on ne bouge pas mais l’oreille interne, elle, capte que l’on bouge (ligne droite, vi-
rage..). Conflit entre l’information visuelle et la système vestibulaire

Récepteurs musculo-tendineux

Fuseau neuromusculaire
Fuseau neuromusculaire = composé de fibres musculaires différenciées en récepteurs proprioceptifs disposés
parallèlement aux autres fibres... C'est à dire qu'il s'agit d'un ensemble de cellules musculaires que l'on
retrouve dans la partie charnue du muscle. On en trouve dans tous les muscles striés.
Il est constitué de 4 à 12 fibres intrafusale disposés parallèlement aux fibres muscu. C’est fibres vont avoir
une innervat° sensitive véhiculé par des fibres afférentes + une innervation motrices qui va être assuré par
des motoneurone. Il y a des terminaisons primaires et secondaires.

La densité des fuseaux neuromusculaire dépend du type de muscle, la densité est plus élevée dans les
muscles réalisant des mouvements plus fins et précis.

Dans chaque fuseau neuromusculaire il y a une innervation sensitive et motrice permettant une réponse à un
stimulus telle que la contraction. Il est à la base du réflexe myotatique d'étirement. Ces récepteurs sont donc
sensibles à l'étirement, la vibration du muscle mais ils ne sont pas sensibles au raccourcissement du muscle.

Rôle : être un récepteur proprioceptif et donner l’info sur l’état de tension ou pas du muscle.

Organe tendineux de Golgi (OTG)


Situés à la jonction musculo-tendineuse ou musculo-aponévrotique. Constitué de fibres de collagène sur
lesquels viennent s’insérer entre 3 et 25 fibres muscu en séries. Ses récepteurs st des indicateurs de la
tension exercée sur le muscle car celle-ci résulte de la contraction muscu.

Ces récepteurs sont sensibles à l'étirement et à la contraction, c'est à dire au raccourcissement ou


allongement du muscle, ainsi qu'à la force développée par le muscle.

Ils sont responsables du réflexe myotatique inverse et reflex myotatique.


Ils participent tous les 2 aux reflexes myotatiques (FNM) et myotatiques inverses (OTG).

Aponévrose : rôle de protection, barrière, délimitation des structures

Récepteurs articulaires
Ils renseignent sur la position de l'articulation, son amplitude ainsi que sur la vitesse de mouvement. Situés
au sein de la capsule articulaire et des ligaments.
Corpuscules de Pacini
Sensibles à la pression. Situés au niveau de la capsule articulaire. Stimulés lors de mouvements rapides donc
pas de fonction quand la capsule est immobile. S’activer lors de mouvements rapides et ne sont pas actifs
lorsque l’articulation est immobile.
Corpuscule de Ruffini
Ce sont les plus nombreux, ils sont sensibles à la tension articulaire. On les trouve principalement au niveau
de la capsule articulaire et des ligaments articulaires. Plus sensibles lorsque l'articulation est immobile.
Ils renseignent sur la vitesse d’un mouvement, sur l’ouverture de l’articulation, la direction du mouvement,
l’amplitude de l’articulation

Récepteurs cutanés
Sont sensibles aux variations de température, à la pression, aux vibrations, oscillations, direction, amplitudes
d’étirement de la peau … Voir cours de Massothérapie théorique quadrimestre 2, pages 1 à 3.

→ Corpuscules de Pacini la pression exercée sur les tissus cutanés


→ Terminaisons libres récepteurs qui envoient directement des informations sur les pressions exercées mais
aussi des informations thermiques.
→ Corpuscules de Ruffini tension au niveau des tissus cutanés
→ Disques de Merkel sensibles à la pression
→ Récepteurs de Meissner sensibles aux vibrations cutanées

Récepteurs vestibulaires et afférences visuelles


On les retrouve au niveau de l'oreille interne. Son rôle permet d’avoir une bonne perception de nos
mouvements dans l’espace + orientation par rapport à la verticale.
Les canaux semi-circulaires vont renseigner sur les accélérations angulaires ds tt les plans de l’espace (mou-
vement angulaire de la tête principalement) et vont transmettre les informations (vitesse et direct° de la tête)
au système nerveux central.
Les otolithes (= utricule  verticalité et saccule  horizontalité) sont sensibles aux mouvements verticaux
et horizontaux, l’attraction gravitationnelle ainsi qu’à la vitesse de ces mouvements.
Le système vestibulaire équivaut au système sensoriel. Il donne des informations au SNC des mouvements
horizontaux et verticaux de la tête et de la vitesse pour permettre le maintien de l’équilibre.
Quand on en manque, on souffre de vertige
Exemple : pourquoi regarder la route pour être moins malade lorsqu'on lit en voiture ? Pour « remettre
d'accord » le système vestibulaire et les afférences visuelles, en regardant dans le sens du déplacement.
La vision permet de compléter voire suppléer les informations vestibulaires et kinesthésiques. Donc on peut
faire travailler la proprioception les yeux fermés pour éviter les « tricheries ».
Les afférences visuelles ont un impact sur le système vestibulaire. Les afférences visuelles vont parfois com-
pléter et parfois suppléer les informations vestibulaires et kinesthésiques. La vision est également liée au
système vestibulaire.
Il est possible que le système vestibulaire et le système visuel soit en conflit
En station debout, se produit une perturbation perpétuelle de l'équilibre. Elle est contrebalancée par les
afférences visuelles, vestibulaires et proprioceptives (et parfois tactile), qui à elles 3 permettent le contrôle
du mouvement. Lorsque l'une de ces afférences est modifiée ou supprimée, le déséquilibre serra moins facile
à compenser.

Exemple : pourquoi dans le noir avons-nous moins d'équilibre ? Parce que les afférences visuelles ont été
supprimer donc le déséquilibre doit être compensé par les autres afférences, le tactile prend alors une place
plus importante.

En bas = personne normal : dans la lumière :


oscillations bien équilibrer et peu nom-
breuses : ce sont les mouvements antigravi-
taires, si on éteint la lumière : toujours régu-
lier mais bcp plus d’amplitude
 
En haut = patient avec problème vestibulaire :
dans la lumière : déphasage dans les oscilla-
tions, rien de régulier, si on le met dans le
noir : pas de rééquilibration = risque de chute
Rééducation par la proprioception
Rééducation de la proprioception ou rééducation par la proprioception : moduler les sensations du patient
pour créer un geste, déclencher une contraction au bon moment. Le but de la rééducation par la
proprioception est d’induire un déséquilibre chez le patient l’obligeant à̀ retrouver sa capacité́ à rétablir
celui-ci pour améliorer la performance motrice.
But : améliorer la force, la coordination mais surtout la concordance entre force, contraction, moment de la
contraction, l’anticipation et la vitesse de la contraction.

o Principe 1  : Essayer de travailler le plus rapidement possible en appui sur les deux pieds, dans des
amplitudes fonctionnelles et normales, dans la non-douleur.

o Principe 2 : Échelonner les exercices et attendre qu'un niveau soit acquis avant que le niveau
supérieur ne soit abordé.

o Principe 3 : Rééduquer de façon progressive du stable vers le moins stable, du simple vers le
compliqué, du statique vers le dynamique, du lent vers le rapide.

Chapitre 2 stabilité des articulations


Organisation de la stabilité de la hanche (coxo-fémoral)
La hanche est une articulation de très bonne stabilité. En effet elle porte le haut du corps et a donc une
importance capitale. Principalement assurée par la stabilité passive.

Stabilité passive de la hanche


o L'articulation est sphéroïde, concordante et congruente (s’accroche à quelque chose)

o Profondeur de l'acétabulum permet un ancrage congruent avec la tête fémorale.

o Le labrum situé sur le pourtour de la cavité acétabulaire augmente la congruence de l'articulation.

o La capsule articulaire présente un épaississement qui enserre et stabilise encore davantage


l'articulation avec des fibres perpendiculaires à elle :la zone orbiculaire.

o La pression négative (pression inférieure à la pression atmosphérique) à l'intérieur de l'articulation, a


un effet de ventouse et de succion des surfaces, qui empêche la tête fémorale de sortir de la cavité
acétabulaire.

o Le centrage de la tête.

Stabilité active de la hanche


Ce sont les muscles de la région du bassin qui assurent la stabilité active au niveau de la hanche.
Ensemble de muscles : les pelvi trochantériens qui vont avoir un rôle de stabilisateur au niveau du col fémo-
ral : ils vont l’entourer.
Les structures antérieur : le psoas iliaque : lorsqu’on attend, on se met en extension de hanche, le psoas va,
par sa tension active, nous permettre de nous fixer et va plaquer la tête du fémur vers l’arrière.
La ligne gravitaire passe légèrement en arrière de l’articulation coxo-fémorale. Cette ligne va être rééquili-
bré́ par les muscles antérieurs.
o Dans le plan sagittal :
Dans un plan sagittal, la stabilité de la hanche est plutôt assurée par la balance
musculaire par les muscles qui vont rééquilibrer la ligne gravitaire. Et le psoas iliaque va
travailler par ses insertions et qui va venir travailler comme un élastique et plaquer la tête
fémorale dans l’articulation.

On observe également une balance d'équilibre entre :


En postérieur → Grand fessier, Obturateur interne, Piriforme.
En antérieur → Moyen fessier, Adducteur, Gracile, Petit fessier, Droit fémoral,
Tenseur du Fascia Lata.

o Dans le plan frontal :


Stabilité dynamique. Lorsque je marche, je perds cet appui bipodal : il faut des éléments de stabilisation
latéraux qui vous m’empêcher de chuter : muscles latéraux (Moyen fessier, petit fessier, Tractus ilio-tibial).
S’il y a une lésion de ces muscles latéraux, on obtient un boiterie (=perturbation de la marche). Lorsque le
bassin chute d’un côté, les muscles hétérolatéral se contractent pour éviter cette chute.
o Boiterie de Trendelenburg

S’il y a un déficit, le bassin va chuter du coté hétérolatéral sans pouvoir être rééquilibré.

o Boiterie de Duchenne

S’il y a un lésion et que le sujet va contrer ce déficit en abaissant l’épaule homolatéral à la lésion ce qui va
relever le bassin de manière artificielle.

Stabilité (équilibre) du bassin


Le poids du corps est transmis au sacro-iliaque (clé de voute), ensuite au coxo-fémoral.
La ligne de gravité est ant par rapport à l’axe sacré mais post à l’axe de l’acétabulaire ce qui va
accentuer la bascule du bassin vers l’arrière.

La stabilité du bassin ds le plan sagittal est assuré par la capsule post sacro-iliaque ainsi que par les
ligaments sacro-sciatique et sacro épineux. Pr sa stabilité le tonus muscu va être assuré par les
paravertébraux inf et les muscles coëxien
Organisation de la stabilité du genou
Le genou présente 2 articulations, la fémoro-patellaire et la fémoro-tibiale, mais elles sont très fortement
interdépendantes l'une de l'autre.

Fémoro-patellaire
Cette articulation est de type ginglyme, la prédisposant à la mobilité sagittale et à la stabilité transversale.
Mais ce ginglyme est peu congruent et même flottant, cela permettant les rotations du genou en flexion sans
mettre en cause l’intégrité de l'articulation.

Les déviations latérales de la patella vont parfois être mal contrôlées. Subluxation externe de la patella
sachant que le genou présente un valgus physiologique qui augmente la traction latérale de la patella.

o Éléments osseux

 Crête patellaire sur la face postérieure de la patella ce qi va éviter sa subluxation latérale.

 Gorge trochléaire et sa berge externe plus prononcée qu'en interne au niveau de


l'extrémité inférieur du fémur.

 Position de la TTA : plus elle est latérale, plus il y a un risque de subluxation important
Au plus la rotule est engagée dans la gorge de la trochlée, au plus l’articulation va être
stable. Au plus la rotule est engagée dans la gorge de la trochlée, au plus l’articulation va
être stable. L’augmentation de l’angle valgus aura tendance à entraîner la rotule vers
le sens latéral, on va mesurer l’angle constituer par les axes
diaphysaires, la valeur de l’angle doit-être de 170°. Ou en
mesurant … du centre du genou par rapport à l’axe
mécanique du membre inferieur.

 Déport = distance entre l’axe fémoral et le centre de la tête

o Éléments ligamentaire
 Rétinaculum médial, plus large et plus fort que le latéral, il lutte contre la traction externe.
Va retenir la patella du côté de la patella.
 Ligaments ménisco-patellaires qui plaquent la rotule contre le fémur. (Stabilité)

o Éléments musculaires
 Vaste médial (chef interne du quadriceps), il tire la patella vers l'intérieur, agit comme
un ressort pour rappeler la patella du coté́ médial lors de la contraction du quadriceps.
La seule manière de renforcer que cette portion de muscle, est l’électrothérapie.

L’engagement patellaire
Au plus on fléchit le genou, au plus la patella s'engage au-dessus de la trochlée. A 60° de flexion on observe
la meilleure stabilité possible. On a 0° de flexion en dehors et au-dessus de l’articulation du genou. La
patella s’engage dans la trochlée fémorale au fur, et à mesure de la flexion.
En dessous de 60°, la patella n'est pas fixée sur la trochlée, c'est à dire que la crête patellaire ne concorde pas
avec la gorge trochléaire, donc le risque de subluxation est plus important.

Fémoro-tibial
Prédominance passive : + importante quand la jambe est en extension = verrouillage de genou (par les liga-
ments et les os)
Prédominance active : + importante en flexion. Les muscles vont devoir maintenir cette stabilité́ (provoque
+ de fatigue)
o Dans le plan frontal :
Quand on est en appui bipodale : contraintes repartis entre les 2 plateaux tibiaux. Articulation bi condylaire
(augmente le degré de stabilité qu’en uni condylaire).

L’équilibre change quand on est en monopodal : on augmente les contraintes sur le plateau interne, il faut
donc un hauban externe qui va venir du côté opposé aux contraintes, ici c’est le TFL (tractus ilio tibial).

Les ménisques (qui accentue la congruence de l'articulation) limitent aussi les contraintes en charge. Donc
TFL + ménisques = équilibre les contraintes.

Structures passives :
 Ligament collatéral tibial (limite le valgus physiologique)
 Ligaments collatéral fibulaire
 Ménisques internes et externe
 Ligament de Kaplan
 Tractus ilio-tibial
Structures actives :
 Muscles de la patte d'oie (semi-tendineux, sartorius, gracile)
 Semi-membraneux
 Tractus ilio-tibial
 PAPE (point d'angle postéro-externe)
 PAPI (point d'angle postéro-interne)

o Dans le plan sagittal :


Plus instable en flexion qu’en extension. Lors d’une extension, la fémoro tibial subit un verrouillage.
Le mouvement de fente avant va mettre en tension le ligament croisé postérieur, car ce mouvement va avoir
une tendance à avancer le fémur (et donc à reculer le tibia). Le LCP va être aidé par le LCF. On peut propo-
ser comme compensation (si le patient a une rupture du LCP) une contraction du quadriceps (qui va plaquer
la patella et empêcher ce roulement glissement vers l’avant).
Inversement le mouvement d’accroupissement (flexion de hanche également) : ce mouvement aura tendance
à porter le tibia vers l’avant et tirer le fémur vers l’arrière. C’est donc le ligament croisé antérieur aidé par le
ligament collatéral tibial, pour empêcher un mouvement trop important vers l’arrière du fémur. On peut pro-
poser comme compensation une contraction des ischios jambiers (travail en chaine fermée pour les renfor-
cer).

Si rupture d’un des croisés : test du tiroir antérieur. Patient sur le dos en position jambe semi fléchie
→avancé du tibia + importante que la normale.
 Ligament croisé antérieur et postérieur
 Ménisques internes et externe
 PAPE (point d'angle postéro-externe)
 PAPI (point d'angle postéro-interne)
 Quadriceps (plaque le fémur et empêche le tibia de partir vers l'arrière en contraction).
 Poplité
 Ischios-jambiers
Ménisques : le lat (en O) et le med (en C) ; le lat est le plus mobile

Organisation de la stabilité de la cheville


On parle de pince bi malléolaire. Les 2 malléoles entourent le talus dans le plan frontal.

Éléments osseux
La cheville est une articulation qui met en relation 3 os. Le tibia et la fibula forment une pince qui enserre le
talus. On distingue 2 articulations, la tibio-fibulaire inférieure et la talo-crurale.

o La stabilité de cette articulation est directement liée à cet "auto -serrage" de la poulie talaire par la
pince malléolaire, en fonction du degré de dorsiflexion.

o En flexion dorsale = le talus vient écarter les malléoles (à cause de sa forme plus large en avant). Le
talus est donc bien maintenu entre les malléoles. L'articulation est stable.

o En flexion plantaire = c'est la partie arrière et étroite du talus qui vient entre les deux malléoles
laissant un bâillement entre les os. L'articulation est moins stable.

Éléments ligamentaires
Les ligaments ont un rôle fondamental dans la stabilité variable de la cheville.
o Les ligaments tibio fibulaires inferieurs : maintiennent le tibia et la fibula au contact du talus avec
l’aide de la membrane interosseuse. Si ces ligaments sont rompus on a un diastasis (écartement) de
cette pince et donc le serrage sera moins important→+ instable

o Les ligaments latéraux : interne et externe. L’externe (ou LCF) : 3 faisceaux sont les plus touchés par
les entorses, sont d’une instabilité latéral importante. Le péronéo calcanéen postérieur (va de la fibula
jusqu'à la partie postérieur du talus), le péronéo calcanéen antérieur (va de la fibula jusqu'à la partie antérieur
du talus), le péronéo calcanéen moyen (va de la fibula jusqu'au calcanéum).

Donc en flexion plantaire le moyen et le postérieur sont détendus

Éléments musculaires
Les muscles sont très importants au niveau de la stabilité active qui doit suppléer la stabilité passive, assurée
par les éléments osseux et ligamentaires, peu nombreux pour prévenir de l'entorse. On retrouve :
Les tendons musculaires (Tibial-Postérieur et fibulaire) passant sous les malléoles vont permettre d’avoir un
effet de hauban au niveau de la cheville.
On a une partie verticale et une partie horizontale (La résultante des forces se dirigent vers le haut et l'avant
ce qui permet de stabiliser la cheville et de contrer l'inversion (l'entorse)) : donc 2 forces qui assurent un
contrôle anti rotatoire de la pince malléolaire.
Le long fléchisseur de l’hallux va permettre d’abaisser la fibula ce qui va la rapprocher du tibia et va la faire
tourner (la fibula) en rotation médiale = triple serrage de la fibula sur le talus.

Organisation de la stabilité de l'épaule


Sphéroïde mais non congruente et non concordante. Articulation très mobile mais fragile au niveau de la
stabilité́ . Sa capsule est lâche. ABD et rotation externe augmente le serrage ce qui comprime la tête.

Éléments osseux
Les pièces osseuses : pas d’une grande stabilité
Le labrum : va augmenter la concordance et la congruence. Si on a une ablation du labrum, on diminuerait
de + de 20% des translations antéro post et supéro inferieur.
On a un vide intra articulaire donc effet de succion (mais moins important qu’au niveau de la hanche car le
bras ne prend pas appui contre le sol), contrebalance la gravité et le poids du membre
Éléments ligamentaires
La Capsule articulaire : augmente la stabilité́ mais pas tout le temps, car elle a des fibres parallèles qui vont
se croiser lors de mouvement d’ABD (= effet de serrage) et de rotation externe. Effet de serrage en
abduction et rotation externe.  torsion des fibres.
2 foramens : les ligaments du plan antérieur (3 faisceaux du ligament gléno huméral et 2 faisceaux coraco
huméral). Présence de ces ligaments car l’épaule est plus instable au niveau antérieur (= zone de faiblesse).
Empêche la luxation
Ces ligaments forment un zigzag.
Zone de faiblesse car 2 foramens entre ces zigzags :
entre le faisceau sup et moyen du ligament gléno huméro = foramen de Weitbrecht
entre le faisceau moyen et inferieur du ligament coraco huméral = foramen de Rouvière

Éléments musculaires
Comme toujours, les éléments musculaires forment la stabilité active de l'articulation. Ici cette stabilité est
assurée principalement par la coiffe des rotateurs qui entoure la tête humérale et la plaque contre la glène.
Les muscles composant la coiffe des rotateurs joue un rôle important dans la proprioception de l'épaule.
o Le supra épineux : suspenseur de la tête humérale (= contre l’abaissement de la tête). Rotation : infra
épineux (rotation externe), petit rond (rotation externe) et subscapulaire (rotation interne). Le subsca-
pulaire : peut jouer un rôle contre la luxation antérieure.
o Long biceps : suspenseur et coaptateur de la tête humérale et glène le dedans et l'arrière. Composante
d’abaissement de la tête.

o Deltoïde : englobe toute l'épaule, maintient et coapte la tête lors de l'abduction, participe au centrage
tête.
o Coraco brachial : aide le long biceps dans l’abaissement de la tête. Vas suspendre l’humérus et co-
apteur de la tête humérale.

Le poids du segment va avoir tendance à abaisser la tête humérale. Mais l’ensemble des structures auront
tendance lors des mouvements d’élévation d’emmener la tête un peu trop haut par rapport à la glène ce qui
génère des conflits entre l’acromion, le niveau musculaire (principalement le supra épineux) et la tête humé-
rale = pincement articulaire. Abaissement de la tête grâce au coraco brachial, au long biceps, au grand dor-
sal, au grand pectoral et au grand rond.

Relation « arthrose – instabilité́ – proprioception ».


Diapo 54 : valable pour toutes les articulations

2 choses vont être prises en compte


L’arthrose : âge ou microtraumatisme → dégénérescence des parties intra articulaire → déficit proprioceptif
→ manque de contrôle neuro musculaire → instabilité fonctionnelle → microtraumatismes répétés

Microtraumatisme provoquant l’arthrose →instabilité mécanique → si mes structures sont mauvaises : in-
stabilité mécanique→instabilité fonctionnelle→micro-traumatismes répétés

On peut diminuer en travaillant la proprioception. Si au niveau articulaire on a une dégénérescence : les liga-
ments et les muscles restent intact, donc travail sur les muscles.
Phénomène de cercle vicieux.

Chapitre 3 : LE MUSCLE


Constitution du muscle et du tendon
Les os et les articulations ne peuvent pas produire le mouvement à eux seuls. Le mouvement dépend de la
contraction et du relâchement des muscles.

La fonction du muscle est de transformer l’énergie chimique (ATP) en énergie mécanique. La myologie est
l'étude scientifique des muscles.

Les muscles sont composés de plusieurs milliers de cellules contractiles entourées par du tissu conjonctif. Ils
sont reliés au périoste par l’intermédiaire d’un tendon ou directement par leurs fibres charnues.

Types de tissu musculaire


o Tissu musculaire squelettique
 Rattaché au squelette, il en déplace des parties
 Appelé aussi « muscle strié »
 Présente des bandes claires et foncées en alternances
 Tissu musculaire volontaire : possible de le contracter de de le relâcher consciemment
 Se contracte rapidement mais se fatigue facilement
 Couleur Rouge

o Tissu musculaire cardiaque


 Constitue la majorité du cœur
 Également appelé « muscle strié » mais il est involontaire. Sa contraction ne peut être
consciente
 Le muscle cardiaque comporte un système de régulation (pacemaker) qui le fait battre
 Autorythmicité, rythme constant
 Influencé par divers NT neurotransmetteurs (adrénaline,…) et hormones
 Couleur Rouge

o Tissu musculaire lisse au niveau des organes


 Situé dans les parois des structures internes creuses comme les vaisseaux sanguins, l’estomac,
l’intestin, organes des voies respiratoires etc…
 Non strié d’où son nom : lisse
 Tissu musculaire involontaire
 Pourvu d’autorythmicité. Se contracte lentement et ne se fatigue pas
 Couleur Blanc
 Responsable du péristaltisme : exemple du péristaltisme intestinal → ensemble des
contractions musculaires (« mouvements péristaltiques ») permettant la progression d'un
contenu à l'intérieur d'un organe creux.
 Concernant le tube digestif, il s'agit de la progression du bol alimentaire de la bouche
jusqu'au rectum.

Fonctions du tissu musculaire


Mouvement  : (généraux ou précis) création du mouvement pas la coordination os, articulations et muscles
squelettiques.

Stabilisation des positions  : rééquilibrage permanent par muscles posturaux.

Régulation des volumes des organes : exemple du péristaltisme intestinal par les muscles lisses.

Thermogenèse  : contraction des muscles pour libérer de l'énergie et donc de la chaleur en cas de baisse de
température.

Caractéristiques du tissu musculaires


Excitabilité : Aptitude à régir à un stimulus par la production de signaux électriques appelés potentiels
d’action.

Contractilité : Capacité à se raccourcir et à s'épaissir (en se contractant) sous l’effet d’un potentiel d’action
musculaire.

Élasticité : Aptitude à reprendre sa taille/sa forme initiale, après une modification.

Extensibilité  : Capacité du muscle à pouvoir peut-être étirer ou étendu, dans une certaine mesure, sans
causer de dommages au tissu. Contraction de l’agoniste, étirement de l’antagoniste.

Innervation et irrigation du muscle


Le neurone qui stimule le muscle afin qu’il se contracte s’appelle le NEURONE MOTEUR (=motoneurone).
Le muscle utilise beaucoup d’ATP et a donc besoin d’une grande quantité de nutriments. Il a aussi besoin
d'éliminer les déchets provenant de ses réactions. Il lui faut donc une irrigation très riche, en effet les
muscles contiennent beaucoup de vaisseaux sanguins.

Anatomie du muscle strié


Endomysium  : autour des fibres/cellules musculaires, en contact avec la membrane plasmique (le
sarcolemme)

Périmysium : autour des faisceaux (regroupement de fibres musculaires).

Epimysium : autour des muscles (regroupement de faisceaux de fibres).

Le cytoplasme dans lequel baigne tous les éléments constitutifs de la fibre musculaire s'appelle le
sarcoplasme.
Faisceau de fibre avec à l’intérieur un nombre important de myocytes = cellule musculaire = fibre muscu-
laire. A l’intérieur de la fibre (de la cellule) : ensemble de myofibrilles qui sont formées d’une succession de
sarcomères.
Invagination de la membrane plasmique = les tubules T
Sarcolemme = membrane de la cellule musculaire qui entoure le sarcoplasme (qui entoure la fibre muscu-
laire)

Membrane basale = contient les cellules satellites (grosses cellules indifférenciées, qui sont capables de de-
venir de nouvelles cellules musculaires) utiles en cas de déchirure musculaire.

Sarcomère : élément qui permet au muscle de se raccourcir. Il est composé d’actine et de myosine = pro-
téines contractiles. Ces protéines représentent 80% des protéines totales du muscle cardiaque et squelettique

 Filament épais = myosine


 Filament fin = actine

o Actine = filaments fins  :

 L’actine est une protéine globulaire, l'actine G.

 Elle se polymérise pour former un double filet hélicoïdal, l'actine F.

 La polymérisation de l’actine nécessite l’hydrolyse de l’ATP en ADP+Pi.

 L’ADP reste lié à l’actine et représente 90% de l’ADP total du muscle.

 Les filaments d’actine peuvent être de longueur différente même au sein d’un sarcomère
(bandes I irrégulières).

 La tropomyosine et les 3 molécules de troponine (TnC, TnT et TnI) sont les autres
constituants du filament fin.

 La tropomyosine bloque les sites de liaison avec la myosine (donc pas de contraction),
jusqu’à ce qu’elle soit déplacée par la liaison de Calcium avec la troponine TnC.
 Les filaments d’actine se rejoignent pour former la strie Z.

 C’est l’α - actinine qui assure le lien entre les filaments d’actine.

 Pour les fibres II, ce lien est simple et Z est mince. Pour les fibres I, les liaisons sont plus
complexes et Z est plus large.

o Myosine = filaments épais :

 Elle est constituée de 2 chaînes lourdes et de 4 chaînes légères : 2 chaines lourdes enroulées
avec à la fin une tête (chaine légère)

  Les chaînes lourdes de myosine peuvent être coupées par la trypsine en deux parties, la
queue appelée aussi méromyosine légère (LMM) et la tête, constituée en partie de la portion
globulaire de la mol. Cette dernière est appelée méromyosine lourde (HMM).

 Cette molécule peut être divisée en deux fragments majeurs :


- La tête globulaire ou fragment S1 (chaîne légère).
- La portion flexible + la queue ou fragment S2 (chaîne lourde).

 Les queues des myosines se combinent pour former un filament épais (300 molécules).
 Il existe au centre une région sans tête où il n’y a que des queues ( 10% de la longueur).
 Tous les filaments épais ont la même longueur (la myosine ne peut avoir une longueur
différente au sein d’un sarcomère)

 Chaque filament épais est entouré de 6 filaments fins.

 Chaque filament de myosine peut se lier avec n’importe lequel de ces 6 filaments.

 Chaque filament d’actine peut interagir avec 3 filaments de myosine

L'actine et la myosine sont présentent dans tous les types de cellule musculaire. Elles répondent à un flux
protoplasmique. Elles représentent environ 80% des protéines totales du muscle cardiaque et du muscle strié
squelettique.

Le sarcomère
Ensemble de filaments fins et de filaments épais. C’est l’unité de base de la myofibrille, jusqu’à 100 000 sar-
comère par fibre musculaire.

 Bande A = actine + myosine


 Bande I = actine + disque Z
 Bande H = zone centrale de la myosine – sans superposition
 Bande M = protéines qui courent dans la zone H (milieu des filaments épais : zone sans tête.
Distance entre 2 disques Z = longueur du sarcomère
Protéines de structure
o Titine : renforce le filament épais
 Très longue protéine
 De la ligne Z à la ligne M
 Stabilité longitudinale au sarcomère
 Constitue 9% de la prot

o Nébuline :
 Liée à l’actine près de la ligne Z
 Renforce le filament fin (actine)
 Sert à maintenir l’alignement des disques z

o Dystrophine :
 Ancre le sarcomère à l’appareil contractile à la membrane basale (au sarcolemme)
 Son absence = myopathie de Duchenne ou de Becker
 Contribue à la transmission muscu sur le tendon

Protéines régulatrices
o Tropomyosine:
 5% des prot
 Composante de myofilament fin
 Recouvre le site de liaison myosine

o Troponine :
 5% des prot
 Composante de myofilament fin
 Maintient la tropomyosine

Nébuline

Rétinaculum sarcoplasmique
Sac membraneux qui va entourer chaque myofibrille.
Canaux longitudinaux qui possèdent des citernes terminales dans lesquelles on va retrouver du calcium.
 Une myofibrille contient de 100 à 400 filaments fins et épais
 Chaque myofibrille est entourée par un sac membraneux complexe : le rétinaculum sarco-
plasmique
 Ce sac dont l’intérieur est complètement séparé du cytoplasme de la fibre est un réservoir
pour le recaptage et le relargage du calcium

Triade = 1 tubule T + 2 citernes terminales. C’est ici où la contraction va s’activer ou se désactiver.


Tubule T = invagination du sarcolemme (membrane plasmatique). C’est le moyen de communication entre
la membrane musculaire et les myofibrilles. L’hypertrophie se fait car dans chaque myofibrille on va poly-
mériser de nombreuses protéines d’actine et de myosine. Elles transmettent la dépolarisation du sarcolemme
en profondeur jusqu’au Rétinaculum Sarcoplasmique et ses citernes terminales

Tissu fibreux et tendon


On distingue 3 types de tissus conjonctifs musculaires 

Endomysium → Entre les fibres musculaires : fibroblastes

Périmysium → 10 à 100 fibres sont entourées par une couche plus épaisse pour former un faisceau (le
nombre de fibre par faisceau dépend de la fonction du muscle, beaucoup de fibres dans les muscles des
jambes, peu de fibres dans les muscles de la main)

Epimysium → Couche épaisse qui recouvre chaque muscle (plus profond) F

Ils se constituent de part et d’autre pour apporter du collagène au tissu fibreux et former le tendon (cad de
part et d’autre du corps charnu musculaire). Essentiellement du collagène de type I. Quand on vieillit le
corps fabrique plus facilement du collagène de type II (+ fragile)

Présence de mitochondries entre les myofibrilles.

Organisation du muscle récapitulatif


Les fascias

o Superficiel  :
 Il est juste sous la peau
 Il est constitué de tissu graisseux et fibreux
 4 fonctions :
- Il emmagasine l’eau et le tissu graisseux
- Couche isolante (pr garder la chaleur du muscle une fois échauffer)
- Protection contre les chocs
- Il véhicule les nerfs et les vaisseaux sanguin

o Profond  :
 Il maintient les muscles ensemble
 Il les sépare en groupe fonctionnels (septums)
 Il transporte les vaisseaux sanguins et lymphatiques (drainage du corps)
 Il remplit l’espace vide entre les muscles

Le tendon et l’enthèse :

 Les tendons sont des structures conjonctives interposées entre le


muscle et l’os
 Leur forme est variable : plat, triangulaire, ovalaire, cylindrique
 Certains tendons ont une disposition spiralée ou hélicoïdale
 Lorsqu’ils sont plats et larges : aponévroses
 Les structures conjonctives (épi, péri et endomysium) se ras-
semblent et forment le tendon

Tendon : cellules du tendon = ténocytes


 Couleur blanche nacrée.
 Collagène de type I (30% du poids du tendon) principalement
mais aussi de l’élastine.
 On va retrouver les ténoblastes et les ténocytes (synthétisent le collagène)
 Vascularisation pauvre qui se fait par la partie charnue du muscle et par le périoste. C’est
une vascularisation étagée qui fait apparaître des zones d’hypo-vascularisation (donc risque
de lésions dans ces zones)
 Collagène = 70% du résidu sec
Les muscles travaillant en puissance et en résistance ont des tendons courts et solides ; les muscles destinés à
des mouvements fins ont des tendons longs et grêles.
A la partie distale du membre inférieur, les tendons sont entourés d’une gaine synoviale (pour diminuer les
contraintes sur le tendon  rôle de protection) et sont maintenus dans leur position anatomique par des pou-
lies de réflexion ou rétinaculum

Lors de sollicitations en traction, l’allongement peut être de 2%. Les jeunes ont des tendons plus faibles que
les adultes mais + élastiques, ce qui permet un allongement plus important (donc pas forcément plus de bles-
sures)

Tendon est constitué de 3 parties :


 Jonction tendon os = l’enthèse transformation des structures composant le tendon, cellules
tendineuse en cartilage puis en os)
 Corps du tendon
 Jonction myotendineuse = tendon va transmettre les contraintes aux muscles. Jonction la +
faible de l’ensemble.

o Dans le tendon, avec l'âge :


 Diminution du nombre de micro-vaisseaux (moins bien irrigué donc plus de risque de
tendinite car élimine moins bien les déchets)
 Diminution du nombre de ténoblastes
 Augmentation du collagène de type II qui est moins solide (rend le tendon + épais mais
moins résistant)
 Déshydratation du tendon va le fragiliser

o Adaptation du tendon à l’effort :


 Augmentation de l’épaisseur du collagène
 Meilleur alignement

MAIS. Si effort trop intense :


 Présence de cellules inflammatoires
 Retard de maturation du collagène
 Altération de l’alignement
 tendinopathie

Un muscle s’adaptera + vite qu’un tendon et un tendon plus vite qu’un os.
Certains médocs abîment les tendons comme ceux à base de cortisone et les antibiotiques chynolode.

Jonction ostéo-tendineuse :
 Le tendon va surgir de la matrice osseuse, ss forme d’une condensat° grâce a des cellules
mésenchymateuse.
 La croissance du tendon est indépendant de la croissance du muscle.
 A l’âge adulte on observe une transition entre l’os et le tendon, cette insertion peut être en
plrs zones (3 ou 4 = chondro-apophysaire, concerne la majorité des tendons et ligaments ;
diaphysaire ou épiphysaire).

Jonction myo-tendineuse
 Met en relation les myofibrille et les fibres tendineuses
 Les fibres tendineuses vont se répartir ss forme de nappe +/- étendue en du muscle

Schématisation d’un muscle


Modèle de Hill
 Composante élastique en parallèle (CEP) ensemble des structure conjonctives qui entourent
le muscle= fascias, épimysium, endomysium, sarcolemme)
 Composante élastique en série (CES) ensemble des structures alignées au muscle= tendon)
 Composante contractile : composante visqueuse (cv) liquide, noyau, mitochondries, triades,
RS entourent la composante contractile)
+ générateur musculaire (GF = générateur de force) (l’actine et la myosine) 
muscle ne se fait pas à la façon d’un élastique parfait
Les éléments CV (=composante visqueuse) et GF (= générateur de force)
forment la composante contractile (CC) et permettent de modéliser : l’actine
et la myosine pour GF et le fait que l’étirement du muscle ne se fait pas à la façon
d’un élastique parfait.

Agoniste – Antagoniste
Lors d'une contraction de l'agoniste, c'est le générateur de force (GF) qui intervient. L'antagoniste va être
étiré par les composantes élastiques « en parallèle » et en série (CEP et CES).
Muscle qui s’oppose = antagoniste (ex : add-abd ; extenseur-fléchisseur ; quadri-ischio)
Muscle qui lutte contre la pesanteur = muscle agoniste 
Le muscle antagoniste cède l’action à celui qui est agoniste.

Contraction isométrique = qd deux muscles opposés se contractent en même tps  pas de mvt

Muscle synergique = se contracte pr stabiliser une articulation intermédiaire pdt le mvt (ex : muscle
synergique vont stabiliser le poignet qd on fléchit les doigts car ss eux, on ne pourrait pas fléchir QUE les
doigts)

Certains muscles vont jouer un rôle de fixateur (= stabiliser l’origine du muscle agoniste afin que ce dernier
puisse se contracter avec plus d’efficacité). Svt les muscles fixateurs vt fixé l’ext proximal d’un membre pdt
que l’ext distale est en mvt (ex : scapula car elle constitue svt un point fixe lors des mvts du bras, qd les
muscles du bras se contracte la scapula doit rester fixe)

Levier = tige rigide (=os) qui va pivoter par rapport à un point fixe qu’on va appeler le point d’appuis
3 types de levier :
1) 1er genre : le point d’appui se situe entre l’effort et la résistance (ex : la bascule) ; se levier est autant
avantageux qu’ inconvénient (EAR ; effort appui résistance)
2) 2ième genre : résistance entre le point d’appui et l’effort (ex : brouette, si on met la charge au plus près
des rues de la brouette on pourra la transporter plus facilement) ; levier avantageux car la résistance
sera tjrs plus proche du point d’appui ; peu ds le corps car sa sacrifie l’effort et la vitesse (ARE :
appui résistance effort)
3) 3ième genre : Vt produire très svt un désavantage mécanique car l’effort sera tjrs plus proche du poids
d’appui par rapport à la résistance, sera avantageux au nv de la vitesse + l’amplitude mais pas au nv
de la puissance ; le plus rependu ds le corps (AER : appui effort résistance)
Mécanisme de production de force
Durant la contraction, les filaments minces glissent sur les filaments épais (myosine). Les 2 lignes Z se rap-
prochent lors de la contraction musculaire. La bande I va donc varier (là où est le filament d’actine) cepen-
dant la bande A restent la même !
Les ponts d’union de la myosine forment un lien chimique à certains sites des filaments d’actine  com-
plexe d’actomyosine + ATP = contraction de ce complexe comme si c’était un µ vivant.

Théorie des filaments glissants


o Repos :
 La myosine va avoir à sa tête une molécule d’ATP non activé =  « pont d’union – ATP désactivé ».
 Le Ca++ est stocké dans les sacs latéraux du rétinaculum sarcoplasmique

 Il n'y a pas de liaison entre l'actine et les têtes de myosine car la troponine bloque la fixation. Don il
n'y a pas de contraction, c'est une phase de repos.

o Couplage :
 Suite à un PA il y a dépolarisation du sarcolemme qui se propage grâce aux tubules T et ça va libé-
rer du Ca++.
 Le Ca++ va se lier à la troponine C et cela va activer le site de liaison sur le filament fin. Le pont
d’union ATP est donc actif.

o Contraction :
 La myosine ATPase va scinder l’ATP en ADP + Pi
 Cela va libérer une grande quantité d’énergie et va engendrer une rotation du pont de liaison.
o Réactivation :
 Une seule molécule de myosine peut former et rompre des centaines de ponts d’union en 1s
 Une nouvelle molécule d’ATP se fixe sur la tête de myosine : cela rompt le pont et réactive le com-
plexe « pont d’union – ATP »
 La réactivation c'est lorsque la tête de myosine qui se détache, qu'un ADP se refixe et petit pont se
recrée et ainsi de suite pour obtenir une contraction permanente jusqu'à la fin de l'influx nerveux.

o Relâchement :
 Il faut que l’influx nerveux cesse.
 Le Ca++ est repompé activement dans le rétinaculum sarcoplasmique.
 La myosine ATPase est désactivée et le catabolisme de l’ATP cesse
 Le muscle se relâche
 Il n'y a plus de calcium, donc refixation de la troponine sur l'actine et plus de possibilité de pont
myosine/actine avec ATP.

Rigidité cadavérique : les membranes cellulaire vont se dégrader rapidement + le Ca va s’échapper du RE,
pr se diriger vers le cytosol. On a une fixation des têtes de myosine à l’action d’une contraction un vivo. Pr
entrainer le détachement/relâchement on a besoin d’ATP, mais la synthèse c’est arrêté dc les ponts d’union
reste uni. Le muscle est incapable de se détendre. Rigidité comment au bout de 4h, elle finit par dispa-
raitre après 24h car des enzymes protéolytiques des lysosomes st libéré qui vt à la place de l’ATP venir dé-
grader les ponts d’union actine/myosine.

Production de force

o Muscles longs → moins de force mais vitesse et amplitude de raccourcissement importants


(sarcomères les uns à côté des autres, en série).

o Muscles épais → moins de vitesse et d'amplitude de raccourcissement mais force importante,


muscles stabilisateurs (sarcomères les uns au-dessus des autres, en parallèle).
La force isométrique d'un muscle est proportionnel à sa section et non à sa longueur Plus un muscle sera
long au plus il pourra se raccourcir, il sera lié au glissement des myofilaments.

Types de fibres et unités motrices


XVIIème siècle : découverte que les muscles ont des apparences différentes les uns des autres.
XIXème siècle : découverte que les muscles diffèrent également par leur propriétés contractiles (Ranvier).

La couleur rouge est due à la présence de fer dans la myoglobine. La couleur rouge foncé indique un
haut pouvoir oxydatif. Un muscle peu développé sera plutôt blanc, plus il sera développé, plus il sera rouge.
Pour que les muscles se contractent il faut qu’il y ait la création d’un PA

Muscle rouge (type I)  contraction lente (= fct anti gravitaire) + act physique longue ou maintenir à
l’équilibre postural
Muscle blanc (type II)  activité physique de durée brève + contraction rapide (= fct phasique)
On en déduit 2 types de fibres muscu :
- Type I (ex : soléaire car utiliser pr l’équilibre)
- Type IIa (ex : quadri, biceps)
- Type IIb

L'unité motrice

On a un
axone au ni-
veau de la
ME, un MN
central qui
va partir de la
ME et va
donner plu-
sieurs terminaisons axonales. Ces terminaisons vont innerver plusieurs fibres musculaires. On va appeler
unité motrice toutes les fibres musculaires qui sont innervées par un même MN.
Ce MN ne va pas innerver des fibres côte à côte mais dispersé au hasard dans le µ  permet une contraction
homogène.
Un MN peut innerver de 5 à 2000 fibres musculaires.
Il existe 250 millions de fibres musculaires et 420000 MN.
 Toute les fibres innervés par un motoneurone constituent l’UM.
 Une seule impulsion stimulera toutes les fibres de l’unité motrice c’est la loi du tout
ou rien. Il n’y a pas d’activation isolée.
 Le nombre de fibres musculaires des UM dépend de la précision du mouvement qui
est exercée habituellement par ce muscle. En effet les muscles fins mais précis ont
une petite UM alors (muscle oculo moteur : un MN va innerve 5 à 10 fibres muscu-
laires) et les gros muscles peu précis ont une grande UM (quadriceps : chaque UM
innerve 2000 fibres musculaires)
 Au sein d’un même muscle on trouve des unités motrices de taille très variables.
Au sein d’une UM toutes les fibres ont les mêmes propriétés (soit des fibres qui travaillent en endurance, en
explosivité etc…) par contre dans un même muscle on peut avoir plusieurs types de propriétés  s’éta-
blissent sous le contrôle du SN.
 Dans un muscle « normal » : innervation homogène – technique de déplétion glycogénique
 Dans un muscle réinnervé : plus homogène mais hétérogène – réinnervation de proche en
proche

Période de contract°

Période de latence Période de relaxa-


tion

Secousse muscu simple : contract+ brusque d’un muscle


Myogramme : court délai entre l’application du stimulus et la 1er contraction  période
de latence
Période de contraction  cette phase ds une secousse simple dure entre 10 et 100 millisecondes
Période de relaxation même durée

Période réfractaire = le tps d’attente avant de pouvoir avoir une nv contract° ( c cardiaque est plus long pr
pas que la freq de battement du cœur n’aug pas trop haut)

o La sommation spatiale → La force développée dépend du nombre d’unités motrices recrutées.


o La sommation temporelle → On observe différentes stimulations :
 Soit juste un influx nerveux sur 1 fibres musculaire → provoque une secousse

 Soit quelques influx à grand intervalle → provoque un tétanos imparfait (plusieurs


secousses= tétanos imparfait), résulte de l’addition du Ca présent ds le sarcolemme.

 Soit plusieurs influx à fréquence élevée → provoque un tétanos parfait (contraction continue
= tétanos parfait).

S’il se contracte entre 20 à 30 de freq le muscle peux ne pas se relâché complètement.

La myotypologie selon les unités motrices


o Fibres de type I :
 Fibres musculaire aérobies (utilisation O2)

 Couleur rouge (UM) au pouvoir oxydatif

 Toniques (quelque chose qui se maintien)

 Secousses lentes (ST)

 Muscle rouge et aussi riche en sarcoplasme

 Riches en sarcoplasme et moins riches en myofibrilles

 Métabolisme surtout oxydatif

 Riche en glycogène et triglycérides

 Beaucoup de mitochondries

 Elles oxydent facilement l’acide lactique (produit lors de l'effort à partir de l'ATP), permet
l’élimination et éviter les contractures)

 Réseau capillaire très dense (200 km pour 100gr de muscle, donne la couleur rouge)

 Rétinaculum sarcoplasmique peu développé

Les Unité Motrice qui regroupent les fibres de type I ne comportent qu’un petit nombre de celles-ci.

Le motoneurone est de diamètre modéré à vitesse de conduction réduite.

Seuil d’activation bas (l'intensité de l'influx nerveux n'a pas besoin d'être très élevé).

Elles sont recrutées préférentiellement dans les contractions de faible intensité.

Elles donnent des contractions lentes et d’amplitude réduite

Elles sont peu fatigables -------> Exercices de longue durée

o Fibres de type II :


 Fibres qualifiées d’anaérobie (glycolyse anaérobie)

 Couleur blanche + de myofibrilles

 Phasiques = contraction pendant une phase

 Secousses rapides (FT)

 Elles contiennent plus de myofibrilles

 Sarcoplasme moins abondant

 Rétinaculum sarcoplasmique plus développé


 Elles contiennent autant de glycogène que les I mais pas de triglycérides

 Métabolisme glycolytique

 Mitochondries peu abondantes et capillaires peu développés

Muscles blancs, riches en myofibrilles (besoin de beaucoup de contractions rapides et intenses).


Muscles rouges, riches en sarcoplasme (besoin de beaucoup de mitochondries pour l'apport en oxygène).

Motoneurone à fort diamètre et grand nombre de fibres musculaires dans une UM

Leur recrutement est précédé de celui des fibres I (seuil d’activation élevé)

Dans les mouvements très rapides (balistiques) les I sont inhibées et seules les II se contractent

Elles donnent une réponse rapide et une tension élevée

Elles sont rapidement fatigable -------> Exercices de faible durée

Les différences entre les fibres IIa et fibres IIb :


 Les IIb correspondent le mieux à la définition des fibres « blanches».  type II basique.
 Les IIa empruntent les qualités à la fois des I et des IIb.  types de transition

Recrutement des fibres musculaires


o Recrutement spatial
 Principe d’Hennemam : les fibres les plus excitables sont recrutées en premier (type I)

 Plus on se dirige vers le recrutement des IIb, plus la force par motoneurone sera importante

La myotypologie selon les muscles


 Variations importantes en fonction du muscle

 Le soléaire : (muscle tonique) 25 à 40% plus de fibres lentes que les autres muscles de la
jambe

 Le triceps brachial : (phasique) 10 à 30% plus de fibres rapides que les autres muscles du
bras
Il y a toujours une proportion un peu plus élevée de fibres de type I.

Fibre recruter = participe à l’effort


Fibre non recruté = participe pas à l’effort
Fibre fatiguée = fibre plus (pas) disponible à l’effort
Fibre non fatiguée = encore dispo pr l’effort
Les différents types de contractions musculaires
Force muscu = tension d’un muscle ou groupe de muscle qui va pouvoir s’opposer à une résistance en un
seul effort max
Pliométrique = contraction excentrique suivie immédiatement d’une contraction concentrique
Contraction anisométrique = isocinétique : à mesure que le muscle se raccourcis et a une vitesse cste, la
tension qu’il va fournir est max et ce qq soit l’angle de l’art

Les différents types de contractions musculaires

o Isométrique : caractérisée par une absence de déplacement (statique), les leviers osseux ne bougent
pas, les points d'insertion du muscle restent fixés. Gain de force uniquement dans la piste travaillée.
Pas de danger d'exécution, pratique lors de contre-indications.
Fm = Fr

o Concentrique : le muscle se raccourcit lorsqu’il se contracte, les leviers osseux et les points
d'insertions se rapprochent. Permet de travailler la coordination et de gagner du volume musculaire.
Fm > Fr

o Excentrique : lors de la contraction, le muscle s’allonge. Les leviers osseux et les points d'insertions
s'éloignent. Permet de freiner le mouvement en résistant. Plus de risques de blessures et de
courbatures.
Fm < Fr

o Pliométrique : C'est la combinaison des deux contractions anisométrique → contraction


concentrique précédée d'une contraction excentrique : 1 les insertions s'éloignent, 2 les insertions se
rapprochent. Pas d'intervalle de temps entre les deux phases. On sollicite toutes les adaptations
nerveuses. S'aide de l'élasticité musculaire. Le fait d'étirer le muscle avant sa contraction permet de
développer une force concentrique plus importante. Douleurs post-effort importantes.
Ex : 1° PTG  récup de la flex G par le CRAC (Contracté relâché agoniste contracté) : CR = quadri et
AC = ischio
Muscle qui limite la flex G c’est le quadri ; but du crac = inhiber muscle limitant ; quadri se contracte contre
résistance puis se relâcher et ensuite contraction ischio puis relâchement pr accentuer cette flex
2° entorse (ext) de cheville  déficit en flex dorsale car entorse de cheville se fait avec un mvt de flex
plantaire
Flex plantaire (triceps sural) contre résistance, relâchement puis flex dorsale (tibial ant) et relâchement

Contractions particulières :
o Auxotonique
 Alternance de contractions excentriques et concentriques non isocinétiques
 Variation de tension au cours du mouvement (différence avec pliométrie)

o Desmodromique
 Contractions isocinétiques (à vitesse constante)
 Alternance concentrique et excentrique

o Stato-dynamique
 Contraction isométrique (2 à 3 s) suivie d’une concentrique explosive

2 grds rôle de la contraction isométrique :


1) Stabiliser certaines parties du corps pdt d’autres seront en mvt
2) Rôle de posture

La relation force - vitesse


En concentrique, si la vitesse augmente, la force diminue (diminution des ponts d’union actine-myosine et
augmentation de la vitesse de glissement des filaments)

La force développée en contraction excentrique est toujours supérieure à la force développée en


contraction isométrique, qui elle- même est supérieure à la force développée en concentrique.

Pas sûr !!!!!!
On obtient donc plus de tensions musculaires dans un travail excentrique.
→ La vitesse est inversement proportionnelle à la force en concentrique.
→ La vitesse est proportionnelle à la force en excentrique.

L'entraînement de la force
« Essayer d’améliorer les capacités maximales »

Adaptations du muscle squelettique à l’effort


 Adaptations sur l’ensemble du système : Augmentation de la force musculaire

 Adaptations nerveuses : L'adaptation nerveuse est la première à se déclencher lors de l'effort.


Elle stagne après un moment. Elle précède les adaptat° morphologique

 Adaptations musculaires : L'adaptation musculaire se déclenche après, et progresse plus


lentement, mais plus longtemps (HYPERTROPHIE).

Ne se font pas au même moment dans le même type d’entrainement, ça va varier en fonction du type de
travaille, de l’âge, ….

Adaptat° muscu :

L’hypertrophie musculaire
Augmentation des protéines contractiles (surtout myosine)

Modification de la masse musculaire par :


 Augmentation du nombre de myofibrilles

 Augmentation du diamètre des fibres (+ petites devienne+ grosse, mais surtout les grosses
d’abord)

 Augmentation du nombre de fibres musculaires (hyperplasie)

Les fibres II vont augmenter en taille de façon plus significative que les fibres I.
Le diamètre des fibres II diminue plus vite en post-entraînement.

Hypertrophie et modèle à 3 composantes


 Action sur la composante contractile :
- Méthode des efforts répétés
- ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ des efforts max
- ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ des efforts dynamiques
 Action sur la composante élastique en série :
- Aug de la Fmax de façon indirecte
- Adaptation à l’excentrique = transmission de la F + rapidement

L'hyperplasie
Augmentation du nombre de fibres
 Soit par fissuration (division d’une grosse fibre en 2 petites qui pourront se développer)

 Soit à partir des cellules satellites (différenciation en cellules musculaires)


 Pour les entraînements en force uniquement. 20% des fibres au maximum peuvent réaliser le
phénomène d'hyperplasie

Influence de l’entraînement sur la masse maigre


 L’augmentation de la masse maigre est due à l’hypertrophie des fibres musculaires mais
aussi à l’augmentation de l’épaisseur du tissu collagénique
 Masse maigre remplace masse graisseuse sans changer sa masse corporelle

Modification de la vascularisation
 La capillarisation augmente avec l’entraînement.
 Le nombre de capillaire est plus élevé chez les sujets entrainés. Elle diminue après l’arrêt de
l’entraînement

La myotypologie selon la discipline


 Les athlètes d’endurance ont une majorité de fibres lentes.
 70% de notre myotypologie est génétique, avec l’entraînement on ne peut jouer que sur 30%

Les marathoniens auront une proportion de fibres lentes beaucoup plus élevé qu’un sprinter par exemple ou
qu’un sauteur en longueur

Effets de l’entraînement sur la typologie


 30% des fibres st concernées
 A l’entraînement, on observe une diminution du taux de fibre IIb en faveur de fibres plus
résistantes à la fatigue (I ou IIa). Le phénomène dans l’autre sens est difficilement
observable.

 On observe également l’apparition de fibres hybrides qui auraient des propriétés


intermédiaires entre I et IIa.

Les adaptations nerveuses !!!!!

Recrutement des fibres musculaires


 Avec l’entraînement on améliore l’adaptation nerveuse

 Grâce à un EMG (électromyographe) de surface, on peut évaluer l’adaptation nerveuse

 On peut faire la différence entre adaptations nerveuses et musculaires

 Les personnes âgées ne présentent que des adaptations nerveuses (donc sert à rien de faire
des types d’entrainement musculaire)

 Les sportifs présentent les 2 types d’adaptations (améliore la performance)

Le travail sur membre sain sert au maintien voire augmente la force du membre non travaillé par
l’adaptation nerveuse. C’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale.
Les informations nerveuses sont bénéfiques des deux côtés.

L’effet controlatéral est plus important si le geste n’est pas connu au préalable.
Si le complexe de geste nécessite de la coordination, augmentation de l’apprentissage moteur, information
qui se transmet d’un hémisphère à l’autre.

Influence du type d’entraînement sur le membre controlatéral (l’autre membre)


Il y a un gain de force également du côté non entraîné, provenant d’une adaptation nerveuse (les
changements qu’on entrainerait que d’un bras serait partage dans les deux hémisphère)
EX : AVC, pas inutile de ne pas travailler l’autre bras

 Travail explosif = adaptations nerveuses

 Travail en charges lourdes = adaptations musculaires

Influence du renforcement mental


 La visualisation d’un exercice peut améliorer la performance.
 Cette amélioration est une adaptation nerveuse.
EX : sportif (saut à la perche visualise, regarder des vidéos sur les appuis, départ lancé, …)

Techniques d’entraînement de la force musculaire


 Plus les charges sont importantes, plus on favorisera les adaptations motrices

 Plus le nombre de répétitions augmente, plus on intervient sur les adaptations nerveuses

Méthode de développement musculaire


Principes de l’entraînement

o Principe de surcharge :
Le muscle doit être sollicité dans ses capacités maximum.

Il existe une intensité seuil qui doit être régulièrement réévaluée. Si on travaille en sous-charge : on va
maintenir une certaine capacité mais on ne va pas l’augmenter

Ce maximum de capacité peut être un poids un temps une vitesse, … Si on l’utilise (le muscle) au max de
son endurance, puissance, résistance pendant un certain temps, a des valeurs supérieures à ceux habituelle,
on va voir améliorer la force musculaire

o Principe de spécificité :
Correspondance entre le mode d’entraînement et l’effet désiré et au niveau de départ.

Essayer de travailler le plus possible dans les exigences l’épreuve de l’activité (pas forcement sportif) pour
laquelle on s’entraine.
Si on s’entraine pour un marathon on va travailler son muscle en endurance et on doit se rapprocher le plus
possible des mouvements qui sont réaliser pendant l’exercice la marche, …

o Principe de réversibilité :
Les adaptations sont transitoires. Hypoactivité = désentrainement

3 grandes méthodes de base de développement de la force :


 La méthode des efforts maximaux (charge max)
 La méthode des efforts répétés (durée max)
 La méthode des efforts dynamiques (vitesse max)
 peuvent être adapter à autre chose que la musculation, a d’autre sport, travaille, il faut alors modifier un
poids ou l’intensité, vitesse, fréquence, …. chez le patient

Principe des RM (répétitions maximales) :


1 RM → Charge maximale que l'on peut porter 1 seule fois
2 RM → Charge maximale que l'on peut porter 2 fois
« X » RM → Charge maximale que l'on peut porter « X » fois

o La méthode des efforts maximaux


 Entre 1 et 3 RM (80à 100%du max)

 Enchaînement des séries toutes les 7 min (ex : 5 x 3 RM) Très important de laisser un effort
assez long entre les séries

 Méthode courte mais charge importante d’où risque de lésions musculaires

 Cette technique n’est à utiliser que sur des athlètes confirmés

 7 à 14 jours de récupération totale chez les moins entraînés

 Adaptation nerveuse car tension au max

 N’est pas propice à augmenter la coordination intra musculaire

o La méthode des efforts répétés


 Entre 6 RM (40-80% du max)

 6 à 16 séries avec récupération de 5 min

 Récupération entre 2 séances d'environ 2 jours (on peut souvent répéter ce type
d’entrainement)

 Un muscle fatigué s’adapte moins bien

 Cette technique s’adapte aux débutants et moyennement entraîné

 Nombre de répétitions jusqu'à ne plus être capable de répéter

 Quand muscle fatigué, augmentation recrutement Unité Motrice


 Travail de l'hypertrophie musculaire → adaptation musculaire

Peu d’adaptation nerveuse et fatigue importante du muscle

o La méthode des efforts dynamiques


 Effort à vitesse max et charge légère (<40%)

 15 RM - 20 séries - 5 à 7 min de récupération

 Elle augmente le taux de développement de la force

 Adaptation nerveuse

 Nécessite une grande concentration

 Précision du geste

 Augmente le taux de développement de la force, augmente unité motrice

 Pathologies tendineuses, ligamentaires et articulaires à cause des multiples répétitions

 Adaptation tendon et ligaments

MÉTHODE DE LA PYRAMIDE :
 C’est un mixage des 3 méthodes

 On commence par la méthode des efforts dynamiques pour terminer par les efforts
maximaux

 La dernière partie de l’entraînement se fait sur un muscle fatigué : moins bonnes adaptations

 On peut également inverser la pyramide puis sur un sujet entraîner, la pyramide inversée puis
la pyramide normale à suivre

Musculation chez les enfants, quel âge ? : dépend de sa maturation osseuse, croissance, âge
biologique, connaissance

Développement embryonnaire : a l’exception de la pupille et érecteur des poiles, tous les autre sont
dérivé du mésodème , vont se placer en colonne danse autour du tube neural puis se segmenter en
petit bloc , disposer par paire = somites , première paire arrive au 20 jour et 30 eme jour il y aura 44
paires . la structure originel des somites est une sphère épithéliale et au centre on retrouve une cavité
somitocelle , sauf muscle de la tête et des membre ils vont se développer a partir du mésodeme des
somite , les autre a partir du mésodeme générale ( tète ) et membre autour des bourgeons = os en
formation
Somites en 3régions :- dermatome ( tissu conjonctif , dèreme de la peau )
-myotome (muscle)
- sclérotome (vertèbres)

Muscle cardiaque = cellule du mesotome mais qui vont migré vers le cœur, autour des tube primitifs

Vieillissement musculaire
A partire de 30 ans perte de masse musculaire squelettique et remplacer par du tissu fibreux et
adipeux donc diminution de la force et réflexe , augmentation de fibre 1
Meilleur méthode pour diminuer ca c’est entrainement en endurance

Spasme = contraction luscu anormal de manière subite et involontaire un ou un groupe de muscle


Crampe = contraction spasmodique douloureuse
Tic = mouvement convulsif involontaire provoquer par des muscle normalement volontaire
Tremblement = agitation dune partie du corps par des contraction rhythmique involontaire
Fasciculation = bref contraction involontaire de faisceaux entier et visible et irrégulière et sans
mouvement
Fibrillation = contraction spontané dune fibre musculaire et non visible

Contusion muscu = déchirement des fibres a cause d’un choque violent


Hypertonie = augmentation patho du tonus muscu qui entraine un état de rigidité ou spasticité
Hypotonie = att
Myalgie = douleur muscle
Myomalacie = ramollissement due a une atrophie et dégénérescence
Myome = tumeur
Myosite = inflammation des fibres muscu
Myotonie = excitabilité et contractilité des muscle difficile a se relâcher plus spasme
Volckmann = raccourcissement par le remplacement des fibres par du tissu fibreux donc mois d’
extensibilité

Évaluation de la force musculaire


 Une mesure précise et reproductible de la force permet :
- De quantifier d’éventuelle anomalies
- D’orienter les traitements
- D’apprécier les progrès
- L’exploration préventive des sports à risque
- Un meilleur suivi de l’entraînement

 L’analyse critique révèle l’insuffisance des différentes techniques actuelles :


- La mesure périmétrique
- L’évaluation manuelle par cotation : 0 ------> 5 (testing universel)
- La mesure de force isométrique
- La mesure de force isotonique (1rm)

Évaluation de la force musculaire par mécanothérapie :


 Le rendement musculaire est dépendant du rendement articulaire. (Si mauvaise amplitude
articulaire, un blocage articulaire ou quelque pathologie le rendement va sens ressentir)

 Toute évaluation musculaire n’est qu’une prise de données périphériques.

Les estimations et les mesures de la fonction musculaire sont nombreuses mais aucune n’est complète.
Chaque information correctement collectée apporte sa part de vérité dans la compréhension des insuffisances
fonctionnelle.

Les mensurations périmétriques


Relation entre force et section du muscle

 Ces mensurations n’évaluent que très imprécisément la force musculaire

 Elles se limitent à quelques groupes musculaires (quadriceps à la rigueur ...)


 Elles ont l’avantage d’être rapides

 Elles se prennent à distance fixe d’un point de repère fiable

 Le périmètre englobe tous les compartiments tissulaires (ago, antago, compartiment


liquidien, tissu adipeux, etc…)

 Reproductibilité très incertaine

 Peu fiable

Évaluation manuelle
On choisit un muscle et on demande au patient de la contracter

 Mesure inadéquate de la force musculaire du patient (Bohannon1990)

 Faible fidélité de la mesure de la force inter-évaluateur (Desrosier 1998)

 Mauvaise sensibilité aux changements (Desrosier 1998)

Évaluation de Lovett ou testing universel (TU)


On demande au sujet de faire un mouvement, on notera :

 0 : absence de contraction musculaire


 1 : contraction sans déplacement perceptible
 2 : déplacement perceptible mais après élimination de la pesanteur
 3 : déplacement possible contre la pesanteur
 4 : Résistance possible à une force supérieure à la pesanteur mais déficitaire
 5 : force musculaire normal
Toutes les personnes avec une pathologie centrale, on n’utilisera pas le testing universel. Car il y a rétraction
des muscles  spasticité.
Dues à des mauvaises connexions nerveuses.

Évaluation isométrique
o Force statique continue  :
 Méthode indirecte

 On demande à un sujet de maintenir sans bouger une position le plus longtemps possible en
développant une force proportionnelle à la charge qu'il doit tenir immobile (force égale à la
résistance)

 On note que plus le pourcentage de force maximale est faible et plus la durée de la
contraction musculaire isométrique continue est longue

 La relation [Force -Temps de maintien] suit une courbe exponentielle

 Il est alors possible avec deux ou trois charges différentes de trouver la force maximale
isométrique continue de la personne en reconstruisant la courbe de façon individuelle et en
extrapolant le 100% de façon mathématique

o Force statique intermittente  :


 Méthode indirecte

 Cycle de repos et de travail de 12 secondes (6 et 6) jusqu’à ce que la personne ne puisse plus


tenir ou s’aide de tricheries. Ce qui s’appelle la diffusion de fatigue. La phase de repos
permet d’augmenter la force à développer ensuite. Ce qui est plus proche de la réalité.

 Il ne faut cependant pas du tout de contraction lors de la phase de repos donc il faut placer
les membres dans une situation confortable dès le début. Pendant la contraction, il faut
décider quel angle on travaille.

 On obtient un tableau qui permet d’extrapoler les résultats. Et permet de déterminer ne


nombre de cycle que l’on peut faire suivant le pourcentage de la force maximal.

 C’est la méthode la plus accessible, et quelques soit les capacités musculaires. On appelle
ceci aussi la capacité de travail statique intermittent.

 L'avantage de ce genre de test est qu'il permet l’évaluation de la force maximale des muscles
quelles que soient leurs caractéristiques d'endurance

o Utilisation d’un dynamomètre :


 Méthode directe
 Peu fiable en fonction de la force du kiné, de la force du patient, et de la résistance qui peut
varier au cours de la mesure
Dynamomètre mécanique  :
Appareil de ressort dont on connaît la constante de raideur du ressort et permettra donc de donner la valeur
de la force développée.

Dynamomètre électronique  :
Capteur de force à l’intérieur et sensible aux contraintes et aux déformations.
Évaluation de la force dynamique
Testing dynamique non isocinétique ou isotonique

o Méthode directe :
C’est une méthode dangereuse car risque de blesser dans les
répétitions de 1 RM.

La procédure commence avec un échauffement de 5-10 répétitions à 40-60% de maximum estimé de la


personne.
 Après une brève période de repos, la charge passe à 60-80% du maximum estimé de la
personne avec une série de 3 à 5 répétitions.

 Arrivé à ce niveau d'intensité, une charge est ajoutée et la 1-RM est tentée.

 Le but est de déterminer la 1-RM du sujet en un maximum de 3 à 5 tentatives (quelquefois


plus selon le niveau de précision désiré). La personne récupère totalement entre chaque
tentative (3 à 5 min).

Mise en œuvre contraignante : Échauffement, instruction à la lettre, mauvaise précision du geste pour les
néophytes.

o Méthode d'évaluation indirecte


 Une autre solution consiste alors à adopter la méthode indirecte dont l'objectif est d'estimer la 1-RM
à partir d'un test sous-maximal

 Cette méthode s'appuie sur le fait qu'il existe une relation directe (linéaire) entre la force et
l'endurance anaérobie (Carpinelli 1994)
 Lorsque le pourcentage de force augmente, le nombre de répétitions diminue de façon quasi linéaire
(Sale et McDougall, 1981)

C’est la répétition adaptée de Berger.


Mais le risque de blessure est moins important moins contraignant.

L’isométrie est une méthode rapide et permet de trouver des différences sur les groupes musculaires
homologues.

o La méthode dynamique isotonique :


Est dynamique, c’est donc un mouvement physiologique.

Désavantage : Même si on connait la force, la charge de la résistance est inégalement selon les mouvements
et leurs amplitudes. Donc ce sera la force est la moins performante qui sera la force maximum.

Le testing isocinétique permet de palier les inconvénients de l’amplitude et des variations des résistances.

o Un point sur les chaînes cinétiques :

La chaîne cinétique fermée


 Segment distal fixe, segment proximal mobile.
 Les exercices augmentent les forces de compression articulaire mais diminuent la translation, donc
moins de risque de lésions. Deux théories sont généralement admises pour expliquer la diminution
des contraintes sur le LCA lors des exercices en CCF :
– Le contrôle dynamique des ischio-jambiers : d’autant plus important si la hanche est fléchie
– L’augmentation des forces de compression et donc de friction fémoro-tibial qui diminue les
contraintes sur le LCA en tant que frein primaire
 Plusieurs articulations et groupes musculaires (co-contraction) → Travail global fonctionnel

La chaîne cinétique ouverte


– Segment distal mobile, segment proximal fixe
– Une seule articulation donc un seul muscle effecteur → Travail analytique

Chapitre 5 : La contraction isocinétique

Contraction isocinétique

Contraction anisométrique (cad qu’il y a mouvement) effectuée à vitesse constante (or en non isocinétique
la vitesse ne peut pas être contrôlé). Exemple :
o Excentrique : c’est le BDL qui entraine le muscle et c’est le muscle qui freine le BDL (facile)

o Concentrique : c’est le patient qui déplace BDL (machine), qui elle doit être à vitesse constante
(difficile)

Le dynamomètre doit donc savoir la force du quadriceps et ses variations


- La résistance répond au principe d’asservissement (la résistance va s’adapter à̀ la force du sujet
durant toute la durée du mouvement)
- La résistance est égale à la force du sujet mais en déplacement à vitesse constance
- Se réalise qu’avec l’aide d’une machine isocinétique (très chère) : on les trouve dans les hôpitaux.

- Force contractée maximale pendant tout le mouvement


Principe de la machine : si le patient a beaucoup de force, la machine augmente la résistance appli-
quée. En opposition à un sujet qui a du mal à̀ réaliser le mouvement, la machine va diminuer la résis-
tance = principe d’asservissement.
Résistance auto développée à la force du sujet = donc contraction maximale durant tout le mouve-
ment

Le principe d'asservissement

- Si l'effort développé par le sujet diminue, la résistance opposée au mouvement diminue également
afin de permettre au sujet de conserver la vitesse de travail programmée.

- A l'inverse, plus le sujet réalise un effort important, plus la résistance augmente afin d'empêcher le
dépassement de la vitesse programmée.

Dynamométrie isocinétique

 Lors d'un travail isocinétique, on obtient un travail musculaire maximal (100 % sur toute l'amplitude du
mouvement) à la vitesse de travail demandée, contrairement au travail isotonique, à résistance fixe, qui est
sous-maximal sur la plus grande partie du mouvement (% de force musculaire développée variable dans
l'amplitude).

- Pour contrôler la vitesse du mouvement


- Appréciation in vivo de la force et de la fatigue
- Principe : asservissement de la résistance
- Autorise le développement d’une force max sur toute l’amplitude

Autres avantages :

- Testing musculaire dynamique à des vitesses se rapprochant de celles atteintes lors de


mouvements naturels.

- L’asservissement de la résistance à la force développée assure une totale sécurité au patient.

Les dynamomètres isocinétique :

antagoniste PAS antogoniste


On peut faire des tests concentriques (quadriceps) – concentriques (IJ) ou concentrique (quadriceps) – ex-
centrique (IJ) mais aussi l’inverse avec en concentrique les IJ et en excentrique le quadriceps ou encore ex-
centrique – excentrique

Permet d’obtenir le rapport quadriceps/IJ. Cela est intéressant car la plupart dès lésions des IJ va arriver
quand ils vont freiner le travail du quadriceps (donc travail des IJ en excentrique).

Exemple : force maximale du quadriceps à 180 N.m et une force max des IJ à 120 N.mIJ/quadriceps =
120/180 = 0.66. Si mon rapport est entre 0.6 et 0.8 ça va donner un ratio sain (correct) mais s’il est plus pe-
tit le risque de lésion des IJ est augmenté́ car leur force n’est apparemment pas suffisante pour freiner le
quadriceps

Au niveau de l’épaule : rotateur externe/rotateur interne. Normal si c’est le ratio se situe vers 0.7 mais s’il
se situe en dessous risque de lésion des rotateurs externes
Ratio important car permet de prévenir les lésions. Si risque de lésion : on augmente la force du muscle
concerné.

Les dynamomètres isocinétiques :


o Vitesse de travail

- Concentriquede0°/sà500°/s

- Excentriquede0°/sà300°/s

Généralement on fait plusieurs tests pour un même groupe musculaire. Il en résulte que les vitesses
lentes = vitesse de force. Les vitesses rapides = vitesse de puissance

o Moment de force = F x BDL

o Existence d’une compensation gravitaire

Quand on fait un test isocinétique : tout doit être standardisé cad toujours les mêmes paramètres de
Aà Z
Compensation gravitaire :

Il existe une compensation gravitaire. En effet, lors d'un mouvement, le muscle travail à son maximum à
l'aller puis est aidé par la gravité (poids du membre) au retour. L'outil isocinétique calcule l'aide gravitaire et
la soustrait à ses résultats pour qu'ils soient le plus juste possible quant à la force musculaire développée.
Lorsqu'un patient utilise une machine isocinétique, on calcule le poids de son membre évalué avant le test.

Avantages de l'isocinétisme
o Développement d’une force maximale sur toute l’amplitude
o Travail en toute sécurité grâce :
- Au principe d’asservissement
- A une amplitude parfaitement contrôlée
o Travail agoniste / antagoniste
o Possibilité de testing concentriques et excentriques
o Présence d’un feedback visuel
o Travail à différentes vitesses

Inconvénients de l'isocinétisme

o Coût de l’appareillage (100 000 euros)


o Nécessité d’un utilisateur expérimenté
o La contraction isocinétique n’est pas une contraction naturelle
N’oublions pas que l’action résulte de la contraction d’un groupe musculaire agoniste mais demeure influen-
cé par la biomécanique articulaire et la mise en tension des antagonistes.

La force développée lors d’une contraction concentrique et précédée d’un étirement musculaire apparait su-
périeure à̀ celle succédant à un effort isométrique. Une évaluation isocinétique s’adresse à un μ normalement
inséré dans le cadre de contractions volontaires, responsables d’un mouvement angulaire et non linéaire.

L’appareil d’isocinétisme : présence de sangle pour éviter les compensations. Des études ont comparés un
même test d’une machine à l’autre, les résultats ont montré des différences. On ne peut donc pas comparer 2
tests qui n’ont pas été effectué sur la même machine.
Le dynamomètre est placé en regard de l’articulation qui va être traité. Des butées sont présentes sur le dy-
namomètre pour que l’amplitude articulaire choisie soit respectée.

Cet appareil permet de comparer un muscle lésé́ avec son autre muscle hétérolatéral ou encore son antago-
niste. On peut donc comparer le patient à lui-même (quadriceps gauche avec le droit) ou on peut encore cou-
pler les performances isocinétique avec activité électrique des muscles (/!\ en isocinétisme il faut toujours
travailler au max, cette machine permet de savoir si le patient est à fond ou pas, grâce aux tests faits préala-
blement)

Cette machine permet de travailler en concentrique cad que c’est le patient qui amène la machine ou peut
travailler en excentrique cad que c’est la machine qui emmène le patient.

L’excentrique est douloureuse car le patient subi la machine

Pour se donner au max : les encouragements sont efficaces ++ Possible de corréler l’isocinétisme avec
l’EMG. (électromyographie)
Isocinétisme et sport

o La rééducation et la réathlétisation
o L’évaluation de la fonction musculaire

N’oublions pas que :


L’action résulte de la contraction d’un groupe musculaire agoniste mais demeure influencé par la
biomécanique articulaire et la mise en tension des antagonistes.

Une évaluation isocinétique s’adresse à un muscle normalement inséré dans le cadre de contractions
volontaires, responsables d’un mouvement angulaire et non linéaire.
Ex : patient opéré d'une prothèse de genou vient pour une récupération d'amplitude, il n'a plus de
force dans le genou, la machine ne met pas de résistance et va doucement pour mobiliser le genou en passif.

La force développée lors d’une contraction concentrique, et précédée d’un étirement musculaire,
apparaît supérieure à celle succédant à un effort isométrique.
Ex : « startings blocs », les muscles sont étirés au départ, la contraction concentrique qui va suivre
sera supérieure (sarcomère étiré et donc ponts de liaison actine/myosine se font mieux).

NB :
- Le centre de rotation de l'articulation doit être dans l'axe du dynamomètre isocinétique.
- Avec l'isocinétisme on peut aussi bien travailler en concentrique qu'en excentrique (moins utilisé).

Interprétation informatique :
L : left (gauche)
R : right (droite)

Graphe 1  : déficit du côté


droit en extension (côté
gauche plus fort)

Graphe 2  : déficit du côté


gauche en flexion (côté
droit un peu plus fort)

Rappel : Moment de force


= Newton par mètre
Peak torque = pic de couple de force → amplitude où la force est maximale durant le mouvement
isocinétique. (Point culminant de la courbe lu en ordonnées)

Secteur angulaire → angle où la force est maximale durant le mouvement isocinétique. (Point culminant de
la courbe lu en abscisses)
A quelle amplitude mon moment de force est-il max ? 280 N/m – 200 N/m
A quel secteur angulaire mon moment de force est-il max ? 65° -25°
Décrochage dans la courbe (creux) avant le peak
torque → Douleur

Courbe inférieure à l'autre → Amyotrophie


(manque de force d'un groupe musculaire)
Si on a plus de 10 % de différence de MFM entre la
gauche et la droite, alors il y a une pathologie.

Décrochage dans la courbe (creux) après le peak


torque → Artéfact

Éléments d'interprétation informatique de l’isocinétisme


 Le moment de force maximum : MFM
 Le travail maximum : W
 La puissance maximum : P
 L’angle d’efficacité maximum : AEM
 Le rapport agoniste / antagoniste
 Le rapport entre groupes homologues
 La durée d’accélération
 Le travail explosif
 L’index de fatigue
 Le rapport concentrique / excentrique

La contraction isocinétique : il y a une phase d’accélération isocinétique, une phase d’isocinétisme pure et
une phase de décélération. La phase isocinétique vraie dépend de la vitesse du mouvement. Durant ces
phases on peut dire que ce travail isocinétique n’est pas isocinétique à 100% car on est dans l’accélération
pour arriver à la tension maximale musculaire, inversement pour la décélération.
Test de fatigue musculaire → L'indice de fatigue correspond au nombre de contractions avant une
diminution de 50% du couple maximal sur le nombre total (ex : si MFM=180 N/m, la fatigue musculaire
débute lorsque les répétitions descendent à 90 N/m).

La phase isocinétique vraie dépend de la vitesse du mouvement et du type de contraction :


• Au plus la vitesse de travail est rapide, au plus la phase isocinétique vraie sera petite
(proportionnalité inversée).
• L'amplitude strictement isocinétique est plus importante au cours d’efforts concentriques qu’au cours
d'efforts excentriques.

Divers protocoles d'interprétation de l’information isocinétique sont disponibles :


– Rapports chiffrés
– Rapports graphiques
– Rapports d’évolution
– Multisessions

Reproductibilité des paramètre isocinétiques


En concentrique : reproductibilité plus faible pour vitesses rapides tout en restant excellente. Il faut 48 h de
délai entre 2 tests concentriques.

En excentrique : reproductibilité moins bonne pour les fléchisseurs du genou. Reproductibilité moins bonne
pour les vitesses lentes. Un délai de 2 semaines est nécessaire entre 2 tests.

 La majoration des performances isocinétiques décrite d’un test à l’autre résulterait d’un apprentissage
moteur.
 La réduction des performances entre 2 tests excentriques serait due à une récupération insuffisante.

Conditions pratiques de reproductibilité


La reproductibilité est très importante pour justifier son travail et comparer l'efficacité des tests. Pour un test
réussi, le sujet doit donner le maximum de sa force. La reproductibilité est meilleure à vitesse lente et encore
meilleure en concentrique.

– L’étalonnage → s'assurer de bien mesurer (trouver le 0 anatomique correct)


– Le type de machine → les résultats peuvent différer selon la marque de la machine
– L’installation du sujet → veiller à ce qu'elle soit toujours identique
– Le protocole du test → les gestes réaliser doivent être identiques pour tous les sujets (apprentissage
correct du geste avant le test)
– L’échauffement → doit être le même pour tous les sujets avant le test
– Le feedback visuel → lorsque le patient visualise ses performances, souvent il les améliore
– L’expérimentateur → idéalement l'expérimentateur doit toujours être la même personne
– L’amplitude articulaire → on délimite les amplitudes du test et ce dernier doit toujours être réalisé
dans les même amplitudes
– Le biorythme → désigne la variation périodique d'un phénomène naturel. Le terme rythme
biologique est également utilisé comme synonyme de biorythme.

Facteurs qui influencent le niveau d’effort


-La douleur
-Une mauvaise compréhension du degré d’effort à fournir
-L’anxiété de la situation du test
-Un syndrome dépressif
-La nociception en rapport avec l’activation des muscles ou le mouvement
-La peur de la douleur
Analyse critique de l’amplitude isocinétique du mouvement :

Amplitude strictement isocinétique ( en % de l’amplitude totale


du mouvement) au cours d’efforts concentriques et excentriques
du Q et des Fléchisseurs.

Compatibilité entre dynamomètres :


 Comparaison des moments de force musculaire du quadriceps et des fléchisseurs développés
sur Kintrex 500 et Cybex 340
 Différence moyenne de 21 Nm
 Le paramètre travail présente un coefficient de variation + important

 Compatibilité entre les différentes machines reste très limitée

Amplitude isocinétique du mouvement :


 Amplitude strictement isocinétique (en % de l’amplitude totale du mouvement) au cours d’ef-
forts concentrique et excentrique du quadriceps et des fléchisseurs)
 Résultats interpellant
 MFM et AEM des μ fléchisseurs en mode excentrique à 180°/s
 Définition du caractère isocinétique du tracé

Positionnement du contre appui :


Le contre appui est principalement utilisé pour le genou
 Le positionnement distal ou proximal influence la performance isocinétique du sujet sain
 Si on augmente la hauteur alors le BDL augmente et la force augmente > variation

 L’utilisation d’un anti-shear (= anti tiroir. C’est un double appui proximal et distal. Le proxi-
mal va surtout éviter le tiroir antérieur pour protéger le greffon) également
 Il diminue la performance

 Chez le sujet opéré d’un LCA, influence encore + importante : le contre appui diminue forte-
ment les résultats
 Rôle du tiroir rési- duel
Spécificité de la force isocinétique :
Déterminisme sexuel :
 L’homme a un MFM relatif + enlevé que la femme o +demassemaigre

- +grand volume des fibres musculaires

- Rôle des stéroïdes anabolisant (augmente la performance musculaire)

 La tension par unité de surface ne semble pas différente


 Typologie, activité enzymatique et efficacité neuromusculaire seraient différentes ?
 Biomécanique différente (tendon rotulien – bassin)
 Wagner (92) développement limité de tension musculaire concentrique max à vitesse lente
Influence l’Age :
 Le développement de la force apparait lié à la maturation pubertaire
 Pas d’exploration excentrique chez l’enfant en raison des risques
 Le MFM semble max entre 20 et 30 ans
 Plus plateau jusqu’à̀ 50 ans
 Puis diminution de 12 à 15% tous les 10 ans
 Certains auteurs : déclin à partir de 40 ans
 Déclin identique en concentrique et excentrique
 Sans doute lié à la diminution du nombre de fibres II

Influence de la pratique sportive :


 Le caractère discriminant permet d’apprécier le niveau d’aptitude
 Le sujet masculin sportif a un MFM quadricipital supérieur de 21% en moyenne versus sé-
dentaire
 Chez le sportif, décroissance + rapide du MFM avec l’augmentation de la vitesse
 Synchro neuromusculaire insuffisante chez le sédentaire pour développer des forces impor-
tantes
 Les athlètes spécialisés ont un profil spécifique : des athlètes d’explosivité vont avoir de
moins bons résultats dans des vitesses lentes
 Pas de corrélation entre force musculaire et performance sportive (/!\ dans la force isociné-
tique)
 Les performances sportives exceptionnelles restent liées à des qualités physiologiques parti-
culières déterminées génétiquement
 Indice d’héritabilité́ de 92% pour la puissance anaérobie (Crielaard 88) et de 60% pour la
force maximale (Sandler 91)

Les ratios les + souvent étudiés :


 Fléchisseurs/extenseur du genou
 Rotateur interne/externe de l’épaule
 Inverseurs/déverseurs de la cheville
 Fléchisseurs/extenseurs du tronc

Chapitre 6 : Les douleurs musculaires post-effort/ Douleurs musculaires d’apparition


retardée/ DOMS (DelayedOnset Muscle Soreness) / Courbatures

Combien de temps après l’effort apparaissent les courbatures ? Qu’est ce qui soulage les courbatures ?
Quand faire les étirements ?
Qu’est ce qui accentue les courbatures ?

Signes cliniques :
 Surviennent 12h-48h après l’exercice et peuvent durer jusqu’à̀ 5
jours (pic de douleurs entre 24 et 48H après l’effort)
 Aussi bien après le concentrique que l’excentrique que l’isomé-
trique (mais aussi mouvement inhabituel)
 Apparaissent suite à un effort plus important que d’habitude
 Mais dans des proportions bien différentes
Douleurs dans 3 situations :
 Majoré à l’étirement
 Majoré à la contraction
 A la palpation profonde du muscle

L’endroit où la douleur est la + importante : majorée au niveau de la jonction musculo tendineuse.
(plus de récepteurs à cet endroit)

Atteinte des fibres de type II majoritairement, mais toutes les fibres sont atteintes lors d’une cour-
bature.
Les courbatures sont plus fréquentes sur des muscles de gros volume (cad au membre inferieur).

Les courbatures sont plus importantes après un travail en excentrique.

Conséquences des courbatures :


 Diminution de la force musculaire
 Diminution des qualités proprioceptives
 Diminution des amplitudes articulaires
 On peut retrouver un petit œdème local

➔Ces conséquences peuvent durer jusqu’à̀ 2 semaines


Pourquoi a-t-on des courbatures ? On ne sait pas encore exactement. Travail excentrique présente plus de
risques d’éventuelles courbatures

Étiologies des courbatures


 Théorie de l’acide lactique (impossible) : quand on pratique un effort très intense on libère au sein
des muscles et de la circulation de l’acide lactique. Cet acide provoque une douleur, cela crée une
acidose, mais ces douleurs apparaissent pendant l’effort ou tout de suite après (cela fait que l’on peut
arrêter un exercice). Cet acide lactique va s’éliminer en 2h si on est en repos, et en 20min si on est en
récupération active. Cette théorie est donc impossible comme les courbatures surviennent plus tardi-
vement

 Théorie de l’arrachement tissulaire : survient plus en excentrique car on augmente la tension myo-
tendineuse + les sarcomères en intramusculaire. On peut avoir dès lésions microscopiques au niveau
des protéines du sarcomères (titine etc...). On peut aussi avoir dès lésions des membranes cellulaires
qui entourent la cellule musculaire. Ces microlésions arrivent tout de suite donc pourquoi on a des
douleurs d’apparitions retardées ? Cela serait plutôt dû à la réponse inflammatoire que c’est lésions
ont entrainée. On a une augmentation des GB en post effort. Le fait de libérer des substances pour ré-
parer c’est lésions, substances parfois nociceptives et peut provoquer un œdème. Ces substances vont
stimuler la douleur, et l’œdème au niveau de l’articulation. Théorie la plus probable ! Les fibres IIb
sont les + sensible à cet arrachement musculaire dû à un pic de tension

 Théorise des spasmes musculaires : invalidée par l’EMG

 Théorie du tissu conjonctif : dommage dans les fibres musculaires après l’effort. Des lésions cellu-
laires ont été faites (RE, tubules transverses...)

 Théorie du fluide tissulaire : un effort intense peut induire une réaction inflammatoire. Le nombre de
GB augmente à la suite d’une activité intense.

Traitements actuels :
 Massages : diminue significativement les douleurs notamment dans leur pic (cad 24h-48h après
l’effort). Le massage doit au moins durer 20min-30 min, il doit avoir été fait tout de suite après
l’effort ou max 2h après l’effort. Il doit être lent et en profondeur. Traitement efficace !

 Étirements: qu’il soit réalisé en post ou pré entrainement cela ne protège pas des courbatures. Ils
servent pour la souplesse, ce qui va éviter les blessures (mais pas juste avant l’entrainement). Les
étirements post efforts augmenteraient les douleurs post efforts

 Récupération : différence minime au niveau des courbatures. Pas d’études suffisantes. Tout de
même conseillée.

 Échauffement : différence minime au niveau des courbatures

 Exercices excentriques : il existe un protocole d’exercice excentrique de faible intensité́ . On fait


répéter au sujet des exercices sous maximal. Ces exercices de faibles intensités avant effort
peuvent réduire les courbatures de manière significative parfois après 6 mois après le protocole
d’exercice. Cela pourrait donc paraitre comme le meilleur traitement. Car le muscle va avoir une
meilleure adaptation musculaire = moins de lésions, moins de réaction inflammatoire.

 Ultra-sons : ils ne semblent pas avoir d’effet sur les courbatures

 Physiothérapie(électrodes) : cela ne fait rien de mal mais ça ne semble pas non plus d’avoir d’effet
sur les courbatures
 Cryothérapie : l’immersion en eau froide. Efficace sur les courbatures ++ principalement sur les
douleurs (pas sur l’œdème, ni sur la force musculaire). Effet analgésique.

 Vibrations, presso thérapie : vibrations au niveau musculaire, ou pression. Les effets ne sont pas
avérés mais semblent atténués les symptômes.

Le traitement qui semble donc le + efficace est l’exercice excentrique en post entraînement car le su-
jet aura une meilleure adaptation musculaire ce qui provoquera moins de lésion et donc moins de ré-
action inflammatoire. Le massage aussi est un bon traitement post entrainement

Traitements du plus au moins efficace :

Exercices excentrique à faible intensité> massages > échauffement > Récupération > E étirements

Chapitre 7 : La fatigue musculaire


= lorsqu’on est plus capable de réaliser un exercice.

Fatigue d’endurance : apparait dans les activités prolongées.

La fatigue va être différente d’un moment à l’autre. Sensation de fatigue après un gros effort ou après une
longue journée de cours.

Définition :
 La fatigue visible : « la fatigue est communément définie comme une « incapacité à maintenir le tra-
vail physique usuel, menant à une réduction du niveau de performance ». Donne des sensations et
des perceptions d’épuisement. La diminution de la performance en fonction du temps est difficile à
évaluer car la fatigue est différente en fonction des milieux (labo, extérieur), excentrique/concen-
trique/isométrique, contraction volontaire ou involontaire etc...
 La fatigue réelle : la fatigue se définit également comme la perte d’économie du système musculaire,
cad qu’il y a une augmentation d’activation pour maintenir le même niveau de performance.
Diminution de la force des contractions associées à un ralentissement de la réponse contractile.➔té-
tanos IMPARFAIT

Il faut augmenter les stimulations des PA pour maintenir les mêmes performances

Manifestation de la fatigue :
 Spécifique à l’activité qui l’a générée : plus on aura des fibres rapides (type II) + la performance sera
explosive et les fibres seront + vites fatiguées (donc si on court longtemps rapidement on sera + fati-
gué que si on court pendant un même laps de temps mais moins rapidement). Ces fréquences d’acti-
vations rapides vont avoir un effet sur la jonction neuro musculaire, sur le couple contraction/excita-
tion : de ce fait la fibre se fatigue + vite.

 Durée de l’activité́ (plus fatigué lorsqu’on fait un exercice + longtemps)


La fatigue va transformer le muscle (les fibres concernées) en un muscle + lent (car baisse de la force
de contraction).

Lorsque l’on réalise des tests réels : difficile de voir si c’est une fatigue réelle ou non. On ne pourra jamais
être sur à 100% que ce n’est pas due à une de perte motivation du sujet ou à̀ un autre facteur.

Qu’est ce qui est responsable de la fatigue musculaire ? Tous les éléments participants à la contraction
musculaire. Souvent ils sont lies les uns les autres entrainant une fatigue globale. On peut diviser la fa-
tigue en 2 :

• Fatigue centrale : il s’agit de tous les niveaux supérieurs d’organisation de la contraction = les centres cé-
rébraux supérieurs via la ME. Il s’agit d’un défaut de la commande motrice. Au niveau de la ME partent les
nerfs moteurs pour atteindre les fibres musculaires (= UM). (émotionnelle sensorielle ou intellectuelle)

 Facteur pouvant agir sur la fatigue centrale :

- Modification de ce recrutement des UM. Test : électrode sur le nerf périphérique du muscle. On va deman-
der au patient de contracter son muscle puis une contraction involontaire du muscle (pour trouver le tétanos
du μ : grâce à l’électrode qui provoque une stimulation). S’il y a une différence du tétanos on peut dire que
c’est une fatigue centrale car si le muscle est fatigué la contraction musculaire volontaire sera moins bonne
cad que le muscle réagira moins vite moins bien (car fatigué) que si la contraction est involontaire par le
biais de l’électrode et donnera donc une réponse + rapide. Donc il y a diminution d’UM recrutées

- Motivation insuffisante

• Fatigue périphérique :

- Le nerf moteur rejoint muscle = jonction neuromusculaire. On est à la jonction entre fatigue
centrale et périphérique. Va-t-il une diminution des NT au niveau neuromusculaire ? Oui il
se peut mais cette diminution n’est pas significative. On a toujours suffisamment de NT
malgré́ un effort intense.
= Les NT n’ont pas de rapport avec la fatigue musculaire !

- Il faut que le PA passe à travers le sarcolemme arrive au niveau des tubules T et transmettent
l’info au sarcomère pour avoir un couplage actine/myosine. Quand le PA arrive au niveau
des Tubules-t-il libères du calcium. C’est ce calcium qui permet le couple actine/myosine. La
fatigue peut être donc dû à
▪  Une diminution de la libération du Ca, cela va diminuer l’excitation ce qui va diminuer le cou-
plage = diminution de la performance.

▪  Une diminution du recaptage du Ca après la contraction donc les ponts actine/myosine se dé-
tachent moins vite et donc le muscle se relâche moins vite. Et si le muscle se relâche moins vite, il
peut moins vite se recontacter > augmentation du temps de relaxation.

- Autre cause qui pourrait diminuer la vitesse de l’influx nerveux : l’accumulation de


métabolite au niveau cellulaire. Le PA arrive donc moins bien au niveau des tubules T et le
couplage actine/myosine se fera moins bien.

Souvent on n’a pas un seul élément qui provoque la fatigue musculaire mais un ensemble.

Il a été observé que si on a une diminution de la libération de Ca ou de recaptage, le muscle ne peut pas aussi
bien se contracter. L’info sera donc transmise aux centres supérieurs et les centres supérieurs vont diminuer
le recrutement des UM ce qui va permettre de réguler les centres supérieur par rapport à̀ une fatigue périphé-
rique > les systèmes s’accordent = système de régulation.

Test pour savoir si ça vient de la périphérie ou du centre : faire une électrostimulation afin de créer une
contraction musculaire. On place sur le muscle des électrodes et un EMG et regarder l’intensité́ . Demander
au patient une contraction. On va ensuite créer une contraction car stimulation électronique.

Si l’intensité de la contraction du patient est égale à l’intensité de la contraction par électrostimulation →Fa-
tigue périphérique

Le surentrainement.
Définitions : « le surentraînement est défini comme l’incapacité de l’organisme à maintenir stable ou posi-
tive la balance entre fatigue et récupération.» Israël et al. 1976
Le surentraînement c’est un athlète qui a été entrainé de manière très importante et on ne lui a pas laissé
assez de temps pour une récupération totale. Cela va diminuer la performance de l’athlète
Symptôme :
 « Le surentraînement est un désordre neuroendocrinien caractérisé par une réduction de la perfor-
mance en compétition

 Inaptitude à maintenir la charge d’entraînement

 Une fatigue persistante,

 Réduction de la sécrétion de catécholamines,

 Problèmes de santé fréquents,

 Perturbation du sommeil et de l’humeur.»

MacKinnon, 2000
Pour récupérer : mettre au repos.

Symptôme physique : douleur permanente donc blessures + fréquentes. Cela arrive le + souvent sur des
sports d’endurance. Le catabolisme dépasse l’anabolisme

Blessure chronique : lorsque le sujet se ré entraine sur une blessure inflammatoire (tendinite par ex) Le sur-
entrainement peut aussi avoir des conséquences au niveau émotionnel, psychique.
« Je ne veux plus m’entrainer... »

Dans quelle pratique sportive trouve-t-on la plus par du temps un surentrainement ?

Surtout les sports d’endurance Conséquences : blessures, fatigue....

Chapitre 8 : Étirements


Ne sert à rien dans la prévention des courbatures mais …
Définitions
But= augmenter la souplesse, la flexibilité de l’articulation pour améliorer l’habilité motrice de la
performance.

La mobilité → articulations
« La mobilité est la capacité et la propriété qu’a le sportif d’exécuter, par lui-même ou avec l’aide de
forces extérieures, des mouvements de grande amplitude faisant jouer une ou plusieurs articulations ».

Les étirements → complexe musculo-tendineux


« Les étirements sont des exercices spécifiques destinés à améliorer la mobilité par un allongement
progressif du muscle au maximum de son amplitude. Les étirements améliorent l’amplitude articulaire dans
les limites de la capacité à l’allongement du muscle. Les étirements agissent sur les systèmes musculaires et
tendineux. Ils permettent de prévenir et diminuer les accidents musculaires ».

Lors d’un étirement, quatre éléments essentiels sont mis en jeu :


1. Le tendon (ou du ligament) qui s’attache sur l’os, (le moins extensible)

2. Le muscle, (le plus extensible)

3. L’aponévrose, (le 2ème + extensible) : fibres moins denses que le tendon donc + souple. Parfois
grâce à ses aponévroses on peut tirer sur un muscle juste en étirant la peau.

4. Les mécanismes de physiologie nerveuse (réflexe myotatique, réflexe myotatique inverse, et


l’innervation réciproque).

Lors de l’étirement, la peau et la structure osseuse subissent également des contraintes physiques.

→ les mécanismes de physiologie nerveuse :


Réflexe myotatique ou réflexe d'étirement (FNM) → sensible à l'étirement du muscle, contraction réflexe du
muscle pour stopper l'étirement du muscle.

Réflexe myotatique inverse (OTG) → sensible aussi bien à l'étirement qu'à la contraction, sensible à la
tension, répond à une tension faible de longue durée ou de forte intensité pendant un instant bref, provoque
un relâchement du muscle pour le protéger.

L’innervation réciproque → activation de l'agoniste et inhabitation de l'antagoniste

Différents types d’étirements


Passifs → action extérieure, sois même ou avec l’aide de quelqu’un

Balistiques → étirements actifs et dynamiques, contraction d'une chaîne musculaire entière (ex : lancer sa
jambe)

Étirement PNF « proprioceptive neuromusculaire facilitation »


• CR= contracté-relâché
• CRAC= contracté relâcher antagoniste contracter

On demande une contraction au sujet pour obtenir une période d'inhibition du muscle. On profite de cette
phase d’inhibition pour étirer le muscle et gagner en amplitude.
Un muscle s'étire mieux s'il a été contracté avant, inversement, un muscle se contracte mieux s'il a été étiré
avant (« starting blocks »).

Étirements de « puissance » ou « activo-dynamique » : contraction d’un muscle placé en étirement


Objectifs des étirements :

Récupérer
Entretenir la mobilité articulaire
Amélioré

S'étirer avant un effort peut diminuer les performances.


S'étirer après un effort ne diminue pas les courbatures.

Structure par ordre croissante d’extensibilité : os<tendon<aponévrose<muscle

Conséquences de l’étirement

1. Gain d’amplitude du mouvement (effet aigu et chronique)

2. Diminution du tonus musculaire à court terme (dépend de l‘amplitude de l'étirement)

3. Baisse de la raideur musculaire à court terme et augmentation à long terme

4. Augmentation de la tolérance chronique à l’étirement (effet antalgique « anti-douleur » et adaptation


à long terme de la compliance (élasticité) des structures)

5. Diminution de la force à court terme (durée = 1 heure)

6. Augmentation de la force à long terme (augmentation de la raideur et développement du muscle)

7. Augmentation de compliance musculaire, c'est à dire diminution des courbatures à long terme

8. Effet relaxant (ondes cérébrales)

9. Effet antalgique variable (décalage du seuil de douleur)

Facteurs influençant la mobilité articulaire :

-L'âge
• Des 18 ans, début de l'enraidissement, vers 40-50 ans, pic d'enraidissement
• Calcification des structures cartilagineuses
• Perte de la viscosité du liquide synovial
• Altération du tissu conjonctif (collagène et élastine) → diminution de l'eau

-Le sexe
• Climat hormonal (étirement favorable à la femme)

-La température
• Température intramusculaire (meilleure mobilité lorsque le muscle est chaud)

-Structures anatomiques et facteurs nerveux (réflexes)

Chapitre 9 : Le bilan musculaire


On distingue 3 types de motricité :

Volontaire → acte volontaire à but précis (je pense à un mouvement pour le réaliser)
Automatique / réflexe → motricité primaire (déjà acquise à la naissance ou qui s’acquiert dans les mois qui
suivent). Si certains réflexes ne sont pas présents (respiration, déglutition, graspig reflex, …), il s'agit d'un
signe pathologique.

Automatique / acquise → motricité secondaire et progressive qui s’acquiert tout au long de la vie (conduite
automobile, …)

Établir un bilan :
- Anamnèse Age, sport, antécédent ….
- Observation et palpation (volume, densité, tonus, signes de l'inflammation DRTC) D’abord
regarder constat d’attitude (debout, marche, boite ?...) (même volume droite et gauche, zone
amyotrophie, épaule plus haute, tonus pareil à droite et à gauche...)

-
- Les mesures
• Trophicité
• Mobilisations passives (spasticité, hypertonie etc.)
• Force
• Extensibilité
• Réflexes

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