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UE 5.5
Protocole
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- Visuel passif
Face / Dos / Profil
- Visuel actif
Marche
Test en charge bilatéral (le patient s’accroupi = F dorsale/ le patient se
met sur la pointe des pieds = F plantaire).
- Palpation : osseuse/musculaire/ligamentaire
Debout
Décubitus
- Tests d’exclusions
- Position 1 :
Le patient est en décubitus
Le praticien est debout aux pieds du patient. Il place son genou externe
sur la table, sur lequel va reposer le pied du patient à tester (talon sur la
table/reste du pied sur le genou du praticien). Il réalise un bloc de
l’arrière pied du patient à l’aide de sa main interne, en saisissant le col
du talus avec le pouce et le calcanéus avec index et majeur. Sa main
externe contacte l’extrémité inférieure du MI au dessus des malléoles.
Son avant bras externe doit être dans l’axe du test.
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Test de glissement antérieur du talus : Le praticien va mobiliser le
couple tibia/fibula vers l’arrière à l’aide de sa main externe, tout en
réalisant un point fixe au niveau de l’arrière pied avec sa main interne.
Test de glissement postérieur : Le praticien va ensuite mobiliser le
couple tibia/fibula en le tractant vers l’avant avec sa main externe, tout
en restant en point fixe au niveau de l’arrière pied.
L’excès de mobilité dans ces paramètres pourra traduire 1 non intégrité
du système ligamentaire.
- Position 2 :
Le patient est en décubitus, pieds en DH de la table.
Le praticien se place latéralement du côté à tester. Il réalise avec sa
main caudale un bloc de l’arrière pied (pouce sur le col du talus, index
et majeur englobent le calcanéus). Son avant bras caudal est à
l’aplomb de l’articulation talo-crurale à tester. Avec sa main
céphalique, il saisit le tibia et la fibula du MI à tester au dessus des
malléoles. Il plaque le pied du patient contre sa cuisse (« céphalique »,
la plus proche de la table).
Test du glissement antérieur du talus : Tout en fixant le couple
tibia/fibula avec sa main céphalique, le praticien tracte le bloc de
l’arrière pied vers le haut (= avant du patient) avec sa main caudale.
Test du glissement postérieur du talus: Tout en fixant le couple
tibia/fibula avec sa main céphalique, le praticien pousse le bloc de
l’arrière pied vers le sol (= arrière du patient) avec sa main caudale.
- Position 3 :
Le patient est en décubitus, ses pieds sont sur la table.
Le praticien se place latéralement à la cheville à traiter. Il réalise la
même position que précédemment (bloc de l’arrière pied avec la main
caudale, prise tibia/fibula avec sa main céphalique).
Test du glissement antérieur du talus : Tout en fixant le bloc de
l’arrière pied avec sa main caudale, le praticien pousse le couple
tibia/fibula vers la table (= arrière du patient) avec sa main
céphalique).
Test du glissement postérieur du talus : Tout en fixant le bloc de
l’arrière pied avec sa main caudale, le praticien tracte le couple
tibia/fibula vers le haut (= avant du patient) avec sa main céphalique.
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Le patient est en décubitus. Sa jambe est fléchie, son pied à tester est
posé sur la table.
Le praticien se place latéralement du côté à tester. Il va repérer les
faces médiale et latérale du col du talus et y placer le pouce et l’index
de sa main caudale. La paume de cette main est sur la face dorsale du
pied pour le fixer sur la table. Il pose ensuite sa main céphalique sur le
genou du patient.
Il va amener le genou du patient vers le DH pour tester la capacité
d’éversion du pied, puis vers le DD pour tester sa capacité d’inversion.
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Test de mobilité de l’articulation transverse du tarse
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Test de mobilité de l’articulation naviculo-cuboïdienne
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mobiles en prise pouce/index) par rapport aux os environnant (points
fixes en prise pouce/index).
1e cunéiforme (C1) par rapport au :
- Naviculaire
- 2e cunéiforme (C2)
- 1e os métatarsien (M1)
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- Techniques de corrections
- Technique 1 :
Le patient en décubitus dorsal, pieds en DH de la table.
Le praticien se trouve aux pieds du patient et place le 4 e ou 5e doigt de
sa main interne transversalement sur la partie antérieure du col du
talus ; le pouce faisant un contre appui sous la voûte plantaire. Sa main
externe va empaumer le calcaneus transversalement. Il amène ensuite
le pied du patient en projection de son sternum.
La mise en tension se fait en :
o créant une dé-coaptation (traction inférieure) du calcaneus avec
la main externe
o à l’aide du pouce de sa main interne, le praticien amène ensuite
le pied du patient en F dorsale
o Pour finir il postériorise (vers le sol) le talus avec la tranche de
sa main interne.
Une fois la barrière articulaire atteinte, il demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration il applique en thrust vers le sol
(arrière du patient) avec sa main interne, en augmentant le glissement
postérieur du talus.
- Technique 2 :
Le patient et le praticien sont dans la même position.
Le praticien place le 4e ou 5e doigt de sa main interne transversalement
sur la partie antérieur du col du talus. Sa main externe recouvre sa
main interne. Les pouces des 2 mains se trouvent sous la face plantaire
du pied.
La mise en tension se fait en amenant le pied du patient en F dorsale
(avec les pouces) et en postériorisant le talus (vers le sol) afin de
majorer son glissement postérieur.
Une fois la barrière articulaire atteinte, le praticien demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust en direction du
sol.
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sous la face plantaire du pied du patient. Il amène ensuite la partie
plantaire du pied du patient contre sa cuisse qui va aider à la mise en
tension.
Le praticien effectue la mise en tension en augmentant la F dorsale du
pied à traiter à l’aide de sa cuisse, et en postériorisant le talus à traiter
(vers le sol) à l’aide des pouces afin de majorer son glissement
postérieur.
Une fois la barrière articulaire atteinte, il demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust avec ses
pouces vers le sol (= arrière du patient).
- Technique 5 :
Le patient est en décubitus, pieds en DH de la table.
Le praticien se place latéralement au côté à traiter. Sa main caudale
saisit le calcaneus par dessous, et il fait reposer son avant bras caudal
sous la face plantaire du pied du patient. Il place la 1ere commissure
de sa main céphalique au niveau du col du talus. Son bras céphalique
doit être à l’aplomb de l’articulation talo-crurale à traiter.
La mise en tension se fait en :
o Dé-coaptant le calcaneus inférieurement avec la main caudale
o augmentant la F dorsale du pied à l’aide de son avant bras caudal
o poussant le talus (vers le sol) en glissement postérieur avec la 1 e
commissure de la main céphalique
Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration il applique un thrust vers le
sol avec la 1e commissure de sa main céphalique.
- Technique 6 :
Le patient est en décubitus, pieds en DH de table.
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Le praticien se place dans la position décrite dans le test de
l’articulation talo crurale > 2e position.
Après avoir fixé le tibia et la fibula avec la main céphalique, la mise en
tension se fait jusqu'à la barrière articulaire, en amenant le bloc de
l’arrière pied vers le sol (avec la main caudale), et ainsi majorer le
glissement postérieur du talus.
Le praticien demande au patient d’inspirer, puis sur une expiration, il
applique un thrust vers le sol avec la main caudale.
- Technique 1 :
Le patient est en décubitus dorsal
Le praticien se place aux pieds du patient. Sa main interne empaume la
partie postérieure du calcaneus. Il crochète le col du talus avec 2 e/3e ou
3e/4e doigts de sa main externe.
La mise en tension se fait en majorant la F plantaire du pied, c’est à
dire en :
o poussant le calcaneus vers le haut avec sa main interne
o tractant le talus vers le bas et l’avant avec sa main externe
Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust en
« couple » avec ses 2 mains, afin d’augmenter la F plantaire du pied et
donc du glissement antérieur du talus.
- Technique 2 :
Même positionnement du patient et du praticien comme décrit dans le
test de l’articulation talo-crurale > 1e position
Après avoir fixé talus/calcanéus avec sa main interne, la mise en
tension se fait en amenant le tibia et la fibula en glissement postérieur
avec la main externe, majorant ainsi le glissement antérieur du talus.
Une fois la barrière articulaire atteint, le praticien demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration il applique un thrust vers l’arrière en
poussant tibia/fibula avec sa main externe.
- Technique 3 :
Même positionnement du patient et du praticien comme décrit dans le
test de l’articulation talo-crurale > 3e position
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Après avoir fixé le bloc de l’arrière pied avec sa main caudale, la mise
en tension se fait en poussant le couple tibia/fibula vers la table avec la
main céphalique, majorant ainsi le glissement antérieur du talus.
Une fois la barrière articulaire atteinte, le praticien demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust vers la table)
sur tibia/fibula avec sa main céphalique.
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la dysfonction sur le mouvement majeur correspondant. La correction
prenant en compte globalement les 3 paramètres composants
inversion/éversion, ce postulat ne reste alors qu’un « fait ».
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Le praticien se place aux pieds du patient. Il place les 2 e et 3e doigts ou
3e et 4e de sa main interne sur toute la surface dorsale du naviculaire.
Le pouce de la main interne sur trouve sous la face plantaire du pied. Il
fait recouvrir les doigts de sa main interne par les mêmes doigts de sa
main externe ; le pouce de la main externe étant aussi sous la face
plantaire du pied. (Possibilité de réaliser cette technique autant jambe
du patient allongée sur la table, qu’en soulevant son pied).
La mise en tension se fait en tractant le naviculaire vers soi en
direction caudale (vers soi) à l’aide des 2 mains, afin de majorer son
glissement inférieur.
Une fois la barrière articulaire atteinte, le praticien demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust vers l’arrière
(= infériorité du patient).
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plantaire du pied du patient. (Possibilité de réaliser cette technique
autant jambe du patient allongée sur la table qu’en soulevant son pied)
La mise en tractant les os cunéiformes en direction caudale (vers soi)
afin de majorer leur glissement inférieur
Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust en
tractant les os cunéiformes en direction caudale à l’aide de ses 2 mains.
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o Etirement de la partie antérieure de la MIO : Le praticien fixe le
tibia du patient avec sa main interne, puis il demande au patient de
faire une F dorsale progressive. Lors de ce mouvement il
accompagnera la malléole fibulaire en postériorité avec sa main
externe, jusqu'à la barrière articulaire afin d’étirer la partie
antérieure de la MIO. Le praticien garde le gain de postériorité de la
malléole externe, et demande au patient de relâcher la F dorsale. Il
redemande ensuite au patient de faire une nouvelle F dorsale
progressive et augmente de nouveau la postériorité de la malléole
fibulaire, à partir du gain de postériorité déjà acquis. Le praticien
recommence cette opération de nouveau jusqu'à un étirement
suffisant de la MIO.
Sources
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- Atlas de techniques articulaires ostéopathiques Tome 1 - Les Membres
Serge Tixa , Bernard Ebenegger - Elsevier
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