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Promotion A1

UE 5.5

Apprentissage des moyens de diagnostic, des traitements


ostéopathiques et des techniques appropriées –
Région appendiculaire inférieure –
La Cheville/Le Pied

Date de création Septembre 2019 (GE/JQ)

Protocole

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- Visuel passif
 Face / Dos / Profil

- Visuel actif
 Marche
 Test en charge bilatéral (le patient s’accroupi = F dorsale/ le patient se
met sur la pointe des pieds = F plantaire).

- Palpation : osseuse/musculaire/ligamentaire
 Debout
 Décubitus

- Tests d’exclusions

- Tests des mouvements majeurs actif/passif


 Le patient est en décubitus, les talons en DH de la table.
 Le praticien se place aux pieds du patient et lui demande d’amener ses
pieds en F dorsale/F plantaire, puis en éversion/inversion afin de tester
activement les mouvements majeurs de la cheville et du pied. Il
recherchera une différence d’amplitude entre les 2 pieds lors de ces
mobilisations.
 Il place ensuite l’index de ses 2 mains sur la face dorsale des 2 pieds
du patient, au niveau de la partie antérieure du col du talus. Il amène
les pieds du patient dans les positions précitées afin de tester
passivement les mouvements majeurs de la cheville et du pied. Il
recherchera également une différence d’amplitude entre les 2 pieds.

- Tests de micro-mobilité (mouvements mineurs)

 Test de l’articulation talo-crurale : test de glissement antéro


postérieur du talus

- Position 1 :
 Le patient est en décubitus
 Le praticien est debout aux pieds du patient. Il place son genou externe
sur la table, sur lequel va reposer le pied du patient à tester (talon sur la
table/reste du pied sur le genou du praticien). Il réalise un bloc de
l’arrière pied du patient à l’aide de sa main interne, en saisissant le col
du talus avec le pouce et le calcanéus avec index et majeur. Sa main
externe contacte l’extrémité inférieure du MI au dessus des malléoles.
Son avant bras externe doit être dans l’axe du test.

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 Test de glissement antérieur du talus : Le praticien va mobiliser le
couple tibia/fibula vers l’arrière à l’aide de sa main externe, tout en
réalisant un point fixe au niveau de l’arrière pied avec sa main interne.
 Test de glissement postérieur : Le praticien va ensuite mobiliser le
couple tibia/fibula en le tractant vers l’avant avec sa main externe, tout
en restant en point fixe au niveau de l’arrière pied.
 L’excès de mobilité dans ces paramètres pourra traduire 1 non intégrité
du système ligamentaire.

- Position 2 :
 Le patient est en décubitus, pieds en DH de la table.
 Le praticien se place latéralement du côté à tester. Il réalise avec sa
main caudale un bloc de l’arrière pied (pouce sur le col du talus, index
et majeur englobent le calcanéus). Son avant bras caudal est à
l’aplomb de l’articulation talo-crurale à tester. Avec sa main
céphalique, il saisit le tibia et la fibula du MI à tester au dessus des
malléoles. Il plaque le pied du patient contre sa cuisse (« céphalique »,
la plus proche de la table).
 Test du glissement antérieur du talus : Tout en fixant le couple
tibia/fibula avec sa main céphalique, le praticien tracte le bloc de
l’arrière pied vers le haut (= avant du patient) avec sa main caudale.
 Test du glissement postérieur du talus: Tout en fixant le couple
tibia/fibula avec sa main céphalique, le praticien pousse le bloc de
l’arrière pied vers le sol (= arrière du patient) avec sa main caudale.

- Position 3 :
 Le patient est en décubitus, ses pieds sont sur la table.
 Le praticien se place latéralement à la cheville à traiter. Il réalise la
même position que précédemment (bloc de l’arrière pied avec la main
caudale, prise tibia/fibula avec sa main céphalique).
 Test du glissement antérieur du talus : Tout en fixant le bloc de
l’arrière pied avec sa main caudale, le praticien pousse le couple
tibia/fibula vers la table (= arrière du patient) avec sa main
céphalique).
 Test du glissement postérieur du talus : Tout en fixant le bloc de
l’arrière pied avec sa main caudale, le praticien tracte le couple
tibia/fibula vers le haut (= avant du patient) avec sa main céphalique.

 Test de mobilité de l’articulation sub-talaire

- 1er Test global :

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 Le patient est en décubitus. Sa jambe est fléchie, son pied à tester est
posé sur la table.
 Le praticien se place latéralement du côté à tester. Il va repérer les
faces médiale et latérale du col du talus et y placer le pouce et l’index
de sa main caudale. La paume de cette main est sur la face dorsale du
pied pour le fixer sur la table. Il pose ensuite sa main céphalique sur le
genou du patient.
 Il va amener le genou du patient vers le DH pour tester la capacité
d’éversion du pied, puis vers le DD pour tester sa capacité d’inversion.

- 2nd Test global:


 Le patient est en décubitus, jambes tendues, pieds en DH de table.
 Le praticien se positionne aux pieds du patient. Il place ses 2 pouces
sur les faces médiale et latérale du col du talus à tester ; ses 2 index
sous le tendon achilléen ; ses 3e et 4e doigts sont repliés sur les faces
médiale et latérale du calcanéus et le bloque ; ses 5e doigts sont en
arrière du calcanéus.
 Une fois bien positionné, le praticien va relever le MI du patient et
placer la face plantaire de ce pied contre son sternum.
 Tout en fixant le calcanéus avec ses 3 e et 4e doigts, il va réaliser
l’éversion (F dorsale/RE/ABD) puis l’inversion (F plantaire/RI/ADD).
 Lors de l’éversion, il doit sentir le talus qui se déplace en avant et en
DD par rapport au calcanéus (qui est fixe). Lors de l’inversion, il doit
sentir que le talus va en arrière et DH par rapport au calcanéus.

- Test de glissement antéro-interne/postéro-externe du talus


 Le patient est en décubitus, ses pieds sont en DH de la table.
 Le praticien s’assoit aux pieds du patient.
 Pour tester le glissement antéro-interne du talus : à l’aide de sa main
interne, il empaume le calcanéus et le fixe. Il contacte ensuite la face
latérale du col du talus avec la MCP5 de sa main externe (le pouce se
trouve sous la face plantaire du pied du patient). Tout en maintenant le
calcanéus fixe avec sa main interne, il utilise sa main externe pour
amener le pied du patient en éversion (F dorsale/RE/ABD). Son bon
positionnement lui permettra de pousser le talus du patient en
glissement antéro-interne avec la MCP5 de sa main externe.
 Pour tester le glissement postéro-externe : À partir de la précédente
position, le praticien inverse ses mains. Sa main externe empaume
donc le calcanéus ; il contacte la face médiale du col du talus à l’aide
de la MCP5 de sa main interne. Tout en maintenant le calcanéus fixe
avec sa main externe, il utilise sa main interne pour amener le pied du
patient en inversion (F plantaire/RI/ADD). Il poussera donc le talus en
glissement postéro-externe avec la MCP5 de sa main interne.

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 Test de mobilité de l’articulation transverse du tarse

- Test de l’articulation transverse du tarse médiale


On va ici tester le naviculaire r/ au talus dans les paramètres de glissements
supérieur/inférieur, RI/RE, glissements interne/externe. Nous pourrons avoir que
des glissements haut/bas purs, les autres mouvements seront toujours associés.
 Le patient est en décubitus, ses pieds sont en DH de la table.
 Le praticien est assis aux pieds du patient. Il « crochète » avec les 2e et
3e doigts de sa main externe le col du talus pour y faire un point fixe.
(Le pouce de cette main est sur le bord latéral du pied).
 Pour tester les glissement supérieur/inférieur : Il place l’index de sa
main interne sur toute la face dorsale du naviculaire, et le pouce sur
toute sa face plantaire. Il va ensuite amener le naviculaire vers le haut
(glissement supérieur) et le bas (glissement inférieur).
 Pour tester RI/RE: il va garder la même position avec sa main externe.
Avec le pouce et l’index de sa main interne, il saisit le tubercule du
naviculaire qu’il amènera en haut pour faire de la RI, et en bas pour
faire de la RE.
 Pour tester les glissements interne/externe : même position que
précédemment. Il pousse le naviculaire vers le DH pour tester le
glissement externe. Il pousse ensuite le cuboïde en DD, avec
l’éminence thénar (ou le pouce) de sa main externe, pour tester le
glissement interne du naviculaire (le cuboïde amène le naviculaire en
glissement interne).

- Test de l’articulation transverse du tarse latérale


 Le patient est en décubitus, ses pieds en DH de la table.
 Le praticien est assis aux pieds du patient. Sa main interne empaume le
calcanéus. Sa main externe contact le cuboïde par une prise
pouce/index (pouce sur la face plantaire, index sur la face dorsale).
 Pour tester les glissements supérieur/inférieur : Le praticien maintient
fixement le calcanéus avec sa main interne. Il amène ensuite le
cuboïde en glissement supérieur et inférieur avec sa main externe. Le
glissement supérieur est limité par le rostre calcanéen.
 Pour tester RI/RE : Même position que précédemment. Le praticien
amène le cuboïde en RI, puis en RE.
 Pour tester les glissements interne/externe : Même position que
précédemment. Le praticien pousse le cuboïde en DD pour tester le
glissement interne. Pour tester le glissement externe, il pousse le
naviculaire en DH avec le thénar (ou le pouce) de sa main interne.

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 Test de mobilité de l’articulation naviculo-cuboïdienne

 Le patient est en décubitus.


 Le praticien est assis aux pieds du patient. Il va saisir le naviculaire
(avec sa main interne) et le cuboïde (avec sa main externe) par une
prise pouce/index. Les pouces seront sous la face plantaire de ces 2 os
tandis que les index seront sur leur face dorsale.
 Test des glissements supérieur/inférieur – Test RI/RE du naviculaire :
Le praticien fixe le cuboïde avec sa main externe, et amène le
naviculaire en glissement supérieur puis inférieur à l’aide de sa main
interne. Il amène ensuite le naviculaire en RI puis en RE avec la même
main.
 Test des glissements supérieur/inférieur – Test RI/RE du cuboïde : Le
praticien fixe le naviculaire avec sa main interne, et amène le cuboïde
en glissement supérieur puis inférieur à l’aide de sa main externe. Il
amène ensuite le cuboïde en RI puis en RE avec la même main.
 Test d’affaissement/creusement de l’arche naviculo-cuboïdienne: Le
praticien amène cuboïde en RI avec sa main externe et le naviculaire
en RE avec sa main interne pour tester le creusement de l’arche
naviculo-cuboïdienne. Il amène ensuite le cuboïde en RE et le
naviculaire en RI pour tester la capacité d’affaissement de cette arche.

 Test global de l’articulation naviculo-cunéenne

 Le patient est en décubitus


 Le praticien est assis aux pieds du patient. Il se tourne légèrement à
l’intérieur du pied à tester. Il place sa main céphalique en prise
pouce/index sur la totalité de la surface du naviculaire (pouce sous la
face plantaire/index sur la face dorsale). Sa main caudale saisit les 3 os
cunéiformes en prise pouce/index (index sur la face dorsale/pouce sur
la face plantaire).
 Test de glissement supérieur/inférieur des os cunéiformes : La main
céphalique fixe le naviculaire pendant que la main caudale amène les 3
os cunéiformes en glissement supérieur, puis en glissement inférieur.

 Tests spécifiques des os cunéiformes

 Le patient est en décubitus


 Le praticien est assis aux pieds du patient. Il va tester les paramètres de
glissement supérieur/inférieur de chaque os cunéiforme (points

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mobiles en prise pouce/index) par rapport aux os environnant (points
fixes en prise pouce/index).
 1e cunéiforme (C1) par rapport au :
- Naviculaire
- 2e cunéiforme (C2)
- 1e os métatarsien (M1)

 2e cunéiforme (C2) par rapport au :


- Naviculaire
- C1 et C3
- M2

 3e Cunéiforme (C3) par rapport au :


- Naviculaire
- C2
- M3
- Cuboïde

 Test de mobilité globale des articulations tarso-métatarsiennes

 Le patient est en décubitus


 Le praticien est assis aux pieds du patient, légèrement à l’intérieur du
pied à tester. Avec sa main céphalique il réalise une prise pouce/index
des 3 cunéiformes et du cuboïde. Avec sa main caudale il réalise une
prise pouce/index de la base proximale des tous les os métatarsiens.
 Test des glissements supérieur/inférieur : le praticien fixe les os
cunéiformes et le cuboïde à l’aide de sa main céphalique. Il amène
ensuite la base proximale de tous les os métatarsiens en glissement
supérieur, puis inférieur, avec sa main caudale.

 Test spécifique des articulations tarso-métatarsiennes

 Le patient est en décubitus


 Le praticien est assis aux pieds du patient. En faisant une prise
pouce/index des os concernés, il mobilisera en glissement supérieur
puis inférieur la base proximale des os métatarsiens (point mobile) par
rapport aux os cunéiformes/cuboïde correspondant (point fixe).
 M1> C1 – M2 > C2 – M3 > C3 – M4/M5 > Cuboïde

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- Techniques de corrections

- Corrections de l’articulation talo-crurale

 Dysfonction de glissement antérieur du talus

- Technique 1 :
 Le patient en décubitus dorsal, pieds en DH de la table.
 Le praticien se trouve aux pieds du patient et place le 4 e ou 5e doigt de
sa main interne transversalement sur la partie antérieure du col du
talus ; le pouce faisant un contre appui sous la voûte plantaire. Sa main
externe va empaumer le calcaneus transversalement. Il amène ensuite
le pied du patient en projection de son sternum.
 La mise en tension se fait en :
o créant une dé-coaptation (traction inférieure) du calcaneus avec
la main externe
o à l’aide du pouce de sa main interne, le praticien amène ensuite
le pied du patient en F dorsale
o Pour finir il postériorise (vers le sol) le talus avec la tranche de
sa main interne.
 Une fois la barrière articulaire atteinte, il demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration il applique en thrust vers le sol
(arrière du patient) avec sa main interne, en augmentant le glissement
postérieur du talus.

- Technique 2 :
 Le patient et le praticien sont dans la même position.
 Le praticien place le 4e ou 5e doigt de sa main interne transversalement
sur la partie antérieur du col du talus. Sa main externe recouvre sa
main interne. Les pouces des 2 mains se trouvent sous la face plantaire
du pied.
 La mise en tension se fait en amenant le pied du patient en F dorsale
(avec les pouces) et en postériorisant le talus (vers le sol) afin de
majorer son glissement postérieur.
 Une fois la barrière articulaire atteinte, le praticien demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust en direction du
sol.

- Technique 3 : technique aux pouces


 Le patient en décubitus, pieds en DH de la table.
 Le praticien se place aux pieds du patient. Il contact la partie antérieure
du col du talus à traiter avec ses 2 pouces. Ses autres doigts se trouvent

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sous la face plantaire du pied du patient. Il amène ensuite la partie
plantaire du pied du patient contre sa cuisse qui va aider à la mise en
tension.
 Le praticien effectue la mise en tension en augmentant la F dorsale du
pied à traiter à l’aide de sa cuisse, et en postériorisant le talus à traiter
(vers le sol) à l’aide des pouces afin de majorer son glissement
postérieur.
 Une fois la barrière articulaire atteinte, il demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust avec ses
pouces vers le sol (= arrière du patient).

- Technique 4 : technique au pisiforme


 Même position du patient et du praticien.
 Le praticien place le pisiforme de sa main externe transversalement sur
la partie antérieure du col du talus. Sa main interne recouvre sa main
externe. Le pied du patient repose sur la cuisse du praticien.
 Le praticien effectue la mise en tension en augmentant la F dorsale du
pied à traiter à l’aide de sa cuisse, et en postériorisant le talus à traiter
(vers le sol) à l’aide des pisiformes afin de majorer son glissement
postérieur.
 Après avoir atteint la barrière articulaire, il demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration il applique un thrust vers le sol avec
les pisiformes de ses mains.

- Technique 5 :
 Le patient est en décubitus, pieds en DH de la table.
 Le praticien se place latéralement au côté à traiter. Sa main caudale
saisit le calcaneus par dessous, et il fait reposer son avant bras caudal
sous la face plantaire du pied du patient. Il place la 1ere commissure
de sa main céphalique au niveau du col du talus. Son bras céphalique
doit être à l’aplomb de l’articulation talo-crurale à traiter.
 La mise en tension se fait en :
o Dé-coaptant le calcaneus inférieurement avec la main caudale
o augmentant la F dorsale du pied à l’aide de son avant bras caudal
o poussant le talus (vers le sol) en glissement postérieur avec la 1 e
commissure de la main céphalique
 Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration il applique un thrust vers le
sol avec la 1e commissure de sa main céphalique.

- Technique 6 :
 Le patient est en décubitus, pieds en DH de table.

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 Le praticien se place dans la position décrite dans le test de
l’articulation talo crurale > 2e position.
 Après avoir fixé le tibia et la fibula avec la main céphalique, la mise en
tension se fait jusqu'à la barrière articulaire, en amenant le bloc de
l’arrière pied vers le sol (avec la main caudale), et ainsi majorer le
glissement postérieur du talus.
 Le praticien demande au patient d’inspirer, puis sur une expiration, il
applique un thrust vers le sol avec la main caudale.

 Dysfonction de glissement postérieur du talus

- Technique 1 :
 Le patient est en décubitus dorsal
 Le praticien se place aux pieds du patient. Sa main interne empaume la
partie postérieure du calcaneus. Il crochète le col du talus avec 2 e/3e ou
3e/4e doigts de sa main externe.
 La mise en tension se fait en majorant la F plantaire du pied, c’est à
dire en :
o poussant le calcaneus vers le haut avec sa main interne
o tractant le talus vers le bas et l’avant avec sa main externe
 Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust en
« couple » avec ses 2 mains, afin d’augmenter la F plantaire du pied et
donc du glissement antérieur du talus.

- Technique 2 :
 Même positionnement du patient et du praticien comme décrit dans le
test de l’articulation talo-crurale > 1e position
 Après avoir fixé talus/calcanéus avec sa main interne, la mise en
tension se fait en amenant le tibia et la fibula en glissement postérieur
avec la main externe, majorant ainsi le glissement antérieur du talus.
 Une fois la barrière articulaire atteint, le praticien demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration il applique un thrust vers l’arrière en
poussant tibia/fibula avec sa main externe.

- Technique 3 :
 Même positionnement du patient et du praticien comme décrit dans le
test de l’articulation talo-crurale > 3e position

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 Après avoir fixé le bloc de l’arrière pied avec sa main caudale, la mise
en tension se fait en poussant le couple tibia/fibula vers la table avec la
main céphalique, majorant ainsi le glissement antérieur du talus.
 Une fois la barrière articulaire atteinte, le praticien demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust vers la table)
sur tibia/fibula avec sa main céphalique.

- Correction de l’articulation sub-talaire

 Dysfonction de glissement postéro externe du talus

 Même positionnement du patient et du praticien comme décrit dans le


test de micro mobilité de l’articulation sub-talaire > test de glissement
antéro interne
 Le praticien fixe le calcaneus à l’aide de sa main interne. La mise en
tension se fait en prédisposant le pied du patient en éversion (F
dorsale/RE/ABD), et en poussant le talus en glissement antéro interne
à l’aide de la MCP5 de la main externe.
 Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust en
direction antéro interne (en DD et vers le haut) sur le talus avec la
MCP5 de sa main externe.

- Dysfonction de glissement antéro interne du talus


 Même positionnement du patient et du praticien comme décrit dans le
test de l’articulation sub-talaire > glissement postéro externe du talus
 Le praticien fixe le calcaneus avec sa main externe. La mise en tension
se fait en prédisposant le pied du patient en inversion (F
plantaire/RI/ADD), et en poussant le talus en glissement postéro
externe à l’aide de la MCP5 de la main interne.
 Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust en
direction postéro externe (en DH et vers le sol) sur le talus avec la
MCP5 de sa main interne.

- Correction de l’articulation transverse du tarse (médiale et latérale)


Il n’est pas possible de nommer une dysfonction sur un mouvement majeur.
Par commodités, si lors du test nous retrouvons une dysfonction sur un ou
plus d’un paramètre composant l’inversion/éversion, nous nommerons donc

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la dysfonction sur le mouvement majeur correspondant. La correction
prenant en compte globalement les 3 paramètres composants
inversion/éversion, ce postulat ne reste alors qu’un « fait ».

 Dysfonction « d’inversion » du naviculaire / cuboïde

 Le patient est en procubitus


 Le praticien est aux pieds du patient. Il place le pouce de sa main
externe sur la partie externe du naviculaire/cuboide. Le pouce de sa
main interne recouvre le pouce de sa main externe. Le reste des doigts
se trouve sur la face dorsale du pied du patient.
 La mise en tension se fait en prédisposant le pied en éversion (F
dorsale/RE/ABD) afin d’augmenter les paramètres de glissement
supérieur/RE/glissement externe du naviculaire/cuboïde.
 Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust dans
l’axe du tibia avec ses pouces.

 Dysfonction « d’éversion » du naviculaire/cuboïde

 Le patient est en procubitus


 Le praticien est aux pieds du patient. Il place le pouce de sa main
interne sur la partie interne du naviculaire/cuboide. Le pouce de sa
main externe recouvre le pouce de sa main interne. Le reste des doigts
se trouve sur la face dorsale du pied du patient.
 La mise en tension se fait en prédisposant le pied en inversion (F
plantaire/RI/ADD) afin d’augmenter les paramètres de glissement
inférieur/RI/glissement interne du naviculaire/cuboïde.
 Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust en coup
de fouet avec ses pouces.

- Correction de l’articulation naviculo cuboïdienne


La dysfonction de glissement supérieur du cuboïde est quasi impossible
du fait de la présence du rostre calcanéen. Nous ne décrirons donc
uniquement la correction de la dysfonction en glissement supérieur du
naviculaire.

 Naviculaire en dysfonction de glissement supérieur

 Le patient est en décubitus

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 Le praticien se place aux pieds du patient. Il place les 2 e et 3e doigts ou
3e et 4e de sa main interne sur toute la surface dorsale du naviculaire.
Le pouce de la main interne sur trouve sous la face plantaire du pied. Il
fait recouvrir les doigts de sa main interne par les mêmes doigts de sa
main externe ; le pouce de la main externe étant aussi sous la face
plantaire du pied. (Possibilité de réaliser cette technique autant jambe
du patient allongée sur la table, qu’en soulevant son pied).
 La mise en tension se fait en tractant le naviculaire vers soi en
direction caudale (vers soi) à l’aide des 2 mains, afin de majorer son
glissement inférieur.
 Une fois la barrière articulaire atteinte, le praticien demande au patient
d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust vers l’arrière
(= infériorité du patient).

 Naviculaire / Cuboïde en dysfonction de glissement inférieur

 Le patient est en décubitus.


 Le praticien se place aux pieds du patient. Il place les pouces de ses 2
mains sur toute la surface plantaire du naviculaire/cuboïde à traiter. Il
place le reste de ses doigts sur la surface dorsale du pied du patient.
 La mise en tension se fait en :
o pliant légèrement le genou du patient
o amenant le pied du patient en F dorsale
o poussant le naviculaire / cuboïde en glissement supérieur avec les
pouces
 Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur un expiration il applique un thrust dans
l’axe du tibia tu patient, à l’aide de ses pouces.

- Correction des os cunéiformes


Le plus souvent, nous trouverons une dysfonction supérieure des os cunéiformes
par rapport au naviculaire, notamment le C1. La correction se fait cependant en
traitant la globalité des os cunéiformes.

 Dysfonction de glissement supérieur des os cunéiformes

 Le patient est en décubitus


 Le praticien est aux pieds du patient. Il place les 2 e et 3e doigts ou 3e et
4e doigts de sa main interne sur la face dorsale des os cunéiformes ; le
pouce de cette main se trouve sous la face plantaire du pied. Il fait
recouvrir les doigts de sa main interne, par les mêmes doigts de sa
main externe. Le pouce de la main externe se place aussi sous la face

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plantaire du pied du patient. (Possibilité de réaliser cette technique
autant jambe du patient allongée sur la table qu’en soulevant son pied)
 La mise en tractant les os cunéiformes en direction caudale (vers soi)
afin de majorer leur glissement inférieur
 Après avoir atteint la barrière articulaire, le praticien demande au
patient d’inspirer, puis sur une expiration, il applique un thrust en
tractant les os cunéiformes en direction caudale à l’aide de ses 2 mains.

- Correction de la base du M1 en dysfonction de glissement supérieur

 Le patient est en décubitus


 Le praticien se place aux pieds du patient. Il place les 2 e et 3e doigts ou
3e et 4e doigts de sa main interne sur la partie dorsale de la base du M1,
le pouce se trouve sur la partie plantaire de la tête du M1. Les doigts
de sa main externe recouvrent ceux de sa main interne.
 La mise en tension se fait en :
o poussant la tête du M1 vers le haut avec le pouce de la main interne
o tractant la base du M1 vers le bas en direction caudale (vers soi)
afin de majorer son glissement inférieur
 Une fois la barrière articulaire atteinte, le praticien applique un thrust
en tractant la base du M1 direction caudale à l’aide des doigts de ses 2
mains.

- Technique de défibrosage de la membrane interosseuse (MIO)

 Le patient est en décubitus


 Le praticien est aux pieds du patient. Il place ses mains comme décrit
dans le test de l’articulation tibio-fibulaire inférieure (poly fibula).
 Travail actif :
o Etirement de la partie postérieure de la MIO : Le praticien fixe le
tibia du patient avec sa main interne, puis il demande au patient de
faire une F plantaire progressive. Lors de ce mouvement il
accompagnera la malléole fibulaire en antériorité avec sa main
externe, jusqu'à la barrière articulaire afin d’étirer la partie
postérieure de la MIO. Le praticien garde le gain d’antériorité de la
malléole externe, et demande au patient de relâcher la F plantaire. Il
redemande ensuite au patient de faire une nouvelle F plantaire
progressive et augmente de nouveau l’antériorité de la malléole
fibulaire, à partir du gain d’antériorité déjà acquis. Le praticien
recommence cette opération de nouveau jusqu'à un étirement
suffisant de la MIO.

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o Etirement de la partie antérieure de la MIO : Le praticien fixe le
tibia du patient avec sa main interne, puis il demande au patient de
faire une F dorsale progressive. Lors de ce mouvement il
accompagnera la malléole fibulaire en postériorité avec sa main
externe, jusqu'à la barrière articulaire afin d’étirer la partie
antérieure de la MIO. Le praticien garde le gain de postériorité de la
malléole externe, et demande au patient de relâcher la F dorsale. Il
redemande ensuite au patient de faire une nouvelle F dorsale
progressive et augmente de nouveau la postériorité de la malléole
fibulaire, à partir du gain de postériorité déjà acquis. Le praticien
recommence cette opération de nouveau jusqu'à un étirement
suffisant de la MIO.

 Travail passif (pour patients hyper-algiques) : A partir de la même


position, le praticien réalise une mobilisation antérieure puis
postérieure de la malléole tibiale (point mobile) par rapport à la
malléole fibulaire (point fixe). Puis il fera la même mobilisation
antéro-postérieure en inversant le point fixe et le point mobile. Il aura
aussi la possibilité de réaliser travail antéro postérieure en mobilisant
les 2 malléoles dans des directions opposées.

 Ponçage de la MIO : à l’aide d’un de ses pouces, le praticien réalise un


ponçage de la MIO, à la recherche d’une densité tissulaire, sur laquelle
il appliquera un ponçage plus précis.

Sources

- Nouvelle approche manipulative - le membre inférieur


Jean-Pierre Barral, Alain Croibier - 2013 - Broché
- Lésions ostéopathiques du membre inférieur - Physiopathologie et techniques de
normalisation
R.Richard D.O - Editions Frison - Roche

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- Atlas de techniques articulaires ostéopathiques Tome 1 - Les Membres
Serge Tixa , Bernard Ebenegger - Elsevier

- KAPANDJI A.I : Anatomie fonctionnelle volume II : Membre inférieur


6ème édition 2009 - Maloine

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