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G2
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SUBDIVISIONS DU COURS
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INTRODUCTION
1. DEFINITION
La Chirurgie, du grec keir = main; et ergon= œuvre.
2. Branches:
Selon les organes traités ou selon certains objectifs :
-Chirurgie Urologique ou l'Urologie - appareil urinaire et organes génitaux masculins.
- Chirurgie Cardio-vasculaire - cœur et gros vaisseaux.
- Chirurgie thoracique - les organes endothoraciques autres que le cœur et les gros
vaisseaux.
- Chirurgie digestive - appareil digestif, la bouche exclue.
- Chirurgie traumatologique et orthopédique: le système locomoteur.
- Neurochirurgie - le système nerveux central et périphérique.
- Chirurgie stomatologique ou Stomatologie - la bouche.
- Chirurgie Maxillo-faciale – le massif facial.
- Chirurgie plastique, celle qui reconstruit les formes.
- Chirurgie pédiatrique concerne les maladies chirurgicales de l'enfant.
En fonction des particularités des instruments utilisés:
- La Microchirurgie.
- La Cœlioscopie.
- L’endoscopie.
- L’utilisation des robots.
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MODULE I: INFECTION EN CHIRURGIE
CHAP.1. DEFINITION DES CONCEPTS.
A. L’infection :
Phénomènes dus à la pénétration et à la pullulation de germes pathogènes dans
l'organisme.
Les étapes successives possibles :
- l'infection localisée.
- une atteinte régionale : adénolymphite.
- l'infection généralisée : sepsis, toxi-infections.
L'infection en chirurgie
Qui nécessite un traitement chirurgical ou qui en résulte.
B. DETERMINISME DE L'INFECTION
Pathogénicité microbienne:
-Résistance à la phagocytose (capsule épaisse…).
- Toxines détruisant les tissus.
Mécanismes de défense de l'hôte déficients:
-locaux (téguments, fluides, IgA…)
-généraux.
Les facteurs environnementaux locaux:
- tissus dévitalisés, œdème, corps étrangers…
La technique chirurgicale:
Le non respect des « Principes de HALSTED » :
-délicatesse dans la manipulation des tissus,
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C. PRINCIPES DU TRAITEMENT
Antibiotiques
Méthodes physiques
- la kinésithérapie pour favoriser la circulation des fluides,
- lever précoce,
- le drainage postural d'un membre pour empêcher l'œdème ...
Traitement chirurgical
- Drainer les collections infectées,
- Exciser les tissus dévitalisés,
- Extraire les corps étrangers,
- Obturer les brèches des organes cavitaires.
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B.LES LESIONS DERMATOLOGIQUES:
- Epidermites, dermites, furoncle, anthrax….
C. LE PHLEGMON CIRCONSCRIT.
Définition
- Infection située dans le tissu sous-cutané, circonscrite et bien limitée.
Etiopathogénie
● Germes: surtout ceux de la peau.
● L'inoculation microbienne par :
- lésion cutanée, - plaie traumatique
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Clinique.
Signes locaux :
Quatre signes cardinaux de l'inflammation : tumeur, rougeur, douleur, chaleur.
Et l’impotence fonctionnelle.
A la palpation: tuméfaction ferme, sans fluctuation.
Signes généraux :
- Température corporelle élevée : 38,5°C, 39°C.
- Frissons.
- Courbatures.
Evolution
Sans traitement, évolution vers:
- Abcès,
- Phlegmon diffus,
- Sepsis,
- Résolution ad integrum.
Traité, il évolue vers la résolution ou l'abcès.
Traitement: est médical:
- Antibiotiques,
- anti-inflammatoires,
- antalgiques,
- repos.
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D. ABCES CHAUD.
Définition
Collection purulente bien limitée, développée dans le tissu sous cutané, à la suite
d'un phlegmon circonscrit.
Anatomie pathologique
L'abcès se compose de 2 éléments : la coque ou membrane pyogène et le pus.
Le pus comprend :
- des globules blancs et des cellules inflammatoires
- des débris cellulaires,
- des nombreux microbes.
Clinique
Signes locaux :
- Les signes cardinaux de l’inflammation ;
- la peau pâle au centre de la tumeur;
- la douleur pulsatile;
- la fluctuation (signe capital).
- A la périphérie: œdème qui prend le godet.
- La ponction exploratrice ramène du pus.
Signes généraux :
- Céphalées,
- Asthénie physique
- Fièvre, frissons.
Explorations para cliniques
- Biologie inflammatoire : VS, GB, FL…
- culture du pus en milieu aérobie et anaérobie (après ponction).
- hémoculture.
- l’échographie : rarement utilisée.
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Evolution
- Fistulisation de l’abcès en l’absence d’incision.
- Tarissement de la suppuration et guérison après incision.
Abcès chaud
Traitement
- Incision et drainage chirurgical,
- antibiotiques,
- antalgiques et repos.
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Fasciite nécrosante, nécrose étendue des tissus.
Etiopathogénie
- Les germes en cause sont variés.
- L'inoculation microbienne est variée.
Mais pour que cette pathologie se développe il faut soit une inoculation de germes
très virulents et / ou un patient immunodéprimé (diabète sida, vieillesse,
corticothérapie…).
Anatomie pathologique et clinique:
● 1ère période: pas de pus.
●2è période: pus non collecté.
●3è période : suppuration franche s'installe. Des escarres cutanées ; elles soulèvent
la peau puis tombent. Le tissu sous-cutané s'élimine sous forme de débris grisâtres.
La nécrose tissulaire est massive.
●4è période : c'est la période de réparation. La suppuration tarit peu à peu. Il
apparait un tissu de granulation.
SIGNES GENERAUX : surtout durant les 2 premières périodes : asthénie physique
intense, fièvre, obnubilation, choc septique.
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Explorations paracliniques
- Biologie inflammatoire.
- Culture de pus en milieu aéro et anaérobie.
- Exploration du terrain : glycémie, sérologie…
- Fonction rénale et hépatique.
- La biopsie, l'imagerie: rarement.
Traitement
●Traitement médical
- Antibiothérapie massive et en association.
- Perfusions, transfusion si nécessaire.
- Traitement de la maladie générale causale, si celle-ci est mise en évidence.
- Oxygénothérapie hyperbare.
●Traitement chirurgical
- exérèse large des tissus nécrosés
- Nettoyage à l’eau oxygénée.
F. ABCES FROID
Définition
C'est une collection purulente sans les signes cardinaux de l'inflammation.
On peut observer des abcès froids dans tous les tissus de l'organisme surtout en
sous-cutané.
Etiopathogénie
* Germes :
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- Bacille de Koch (BK) surtout.
- parfois, des champignons (p.ex...Histoplasma capsulatum, Actynomycès),
- exceptionnellement, des bactéries (p.ex. bacille d'Eberth).
* Voies d'inoculation :
- Inoculation directe: exceptionnelle.
- Auto-inoculation.
Particularités de l'abcès froid :
- Le contenu : caséum (caseüs =fromage). BK+ mais rares.
- La paroi de l'abcès: membrane tuberculogène.
- L'évolution est centrifuge c’est-à-dire du centre vers la périphérie.
Clinique
Signes locaux :
- Tuméfaction sans signes d’inflammation.
- Parfois: abcès froid réchauffé.
Signes généraux :
- Ceux de la tuberculose.
Explorations paracliniques
Biologie :
- Numération de la formule sanguine.
- V.S. : accélérée
- Pus : examen direct du pus avec coloration de Ziehl, culture sur milieu de
Lowenstein.
N.B : ponction formellement interdite (risque de "fistulisation"), mais sur une pièce
d'exérèse chirurgicale ou sur les sécrétions d'une fistule spontanée → pus.
Anatomie pathologique :
Evolution
-Guérison spontanée : exceptionnelle.
-Fistulisation chronique
-Formation d’un ulcère
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-Surinfection par des germes banaux : abcès froid réchauffé.
Traitement
Traitement chirurgical :
- Excision
Traitement médical :
-Antituberculeux.
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●Les plaies septiques-propres-contaminées :
- avec ouverture ou traversée d'une zone possédant une flore bactérienne
commensale ou saprophyte. P.ex. chirurgie du tube digestif, ORL, voies aériennes
supérieures, gynécologique basse, anale.
- Le risque d'infection ici est inférieur à 10%.
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2. INFECTIONS NOSOCOMIALES
2.1. Définition
(Nosos = maladie) et komein (komein = soigner).
Une infection nosocomiale est celle qui se développe ou est acquise à l'hôpital.
Elle affecte les organes opérés ou tout autre organe : Infection de la plaie opératoire,
infection urinaire, infection respiratoire, infection vasculaire due aux cathéters...
2.2. Deux particularités de l'infection nosocomiales.
Les germes résistants à la plupart des antibiotiques.
Surtout les sujets fragilisés par une maladie antérieure.
- La source de l'infection
●les autres malades et les visiteurs.
●le personnel soignant.
●le malade lui-même: fragilité, décubitus prolongé.
● Les modes de transmission sont variés:
- voie aérienne
- voie interhumaine: main non désinfectée entre deux malades
notamment.
- voie de matériel: literie, vêtement, matériel non stérilisé.
●Les gestes thérapeutiques et surtout leur multiplication chez le même patient:
sondages, cathétérismes…
2.4. Traitement
Il doit être surtout préventif :
- asepsie et antisepsie.
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- limitation des gestes thérapeutiques au strict nécessaire.
- meilleure technique chirurgicale (règles d’Halsted).
- bonne préparation préopératoire des patients.
- mobilisation précoce postopératoire.
Le traitement curatif: fonction de la nature de l'infection.
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- opisthotonos (corps incurvé en arrière, membres tendus).
1.4. Evolution et complications.
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- Si le patient est correctement vacciné depuis plus de 5 ans, mais moins de 10 ans,
on réalise une vaccination de rappel. Si la plaie est souillée, on donne le SAT.
Si le patient est correctement vacciné depuis plus de 5 ans, mais moins de 10 ans, on
réalise une vaccination de rappel. Si la plaie est souillée, on donne le SAT.
- Si le patient est vacciné depuis plus de 10 ans, on vaccine, puis on réalise un
rappel au 6è et au 12è mois, plus le SAT.
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MODULE II:LESIONS TRAUMATIQUES DES PARTIES MOLLES
1. DEFINITION DES CONCEPTS :
1.1. Les parties molles
Différentes des " parties dures " ou os : téguments, muscles, vaisseaux, système
nerveux, viscères.
1.2. Trauma, traumatisme
Trauma= blessure ou une lésion locale produite par une violence extérieure.
Traumatisme= l'ensemble des conséquences sur l'organisme.
Les agents traumatiques: mécaniques, chimiques, thermiques, irradiations.
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● Etat des structures et organes profonds.
- signes spécifiques à ces organes. Ex. hématurie, hémoptysie.
- conséquences locales des lésions: hématome, épanchement sanguin dans les
cavités naturelles fermées, compression des organes voisins...
3.2. Signes généraux.
●de trouble de la température corporelle:
- fébricule due à la résorption d'hématome,
- véritable fièvre d'infection.
●d'un état de choc:
- hypovolémique par perte sanguine,
- septique.
●D’insuffisancedes fonctions vitales, notamment l'insuffisance rénale due à une
accumulation des substances toxiques lors de l'écrasement musculaire.
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-Si la tuméfaction persiste, l'évacuer par ponction ou incision-drainage.
- Les cas graves doivent être traités en urgence: corrections des troubles généraux
(transfusion, perfusion) et intervention chirurgicale dont le but sera la réparation ou
le sacrifice des organes.
1. ETIOLOGIE ET CLASSIFICATIONS
* Trois grandes variétés:les piqûres,les coupures,les plaies contuses.
●Les piqûres sont produites par des agents piquants: aiguille, stylet, brochette.
●Les coupures sont dues aux à des agents vulnérants tranchants: couteau, tesson de
bouteille...
- Les bords de la coupure sont nets. L'incision chirurgicale est un exemple de coupure.
●Les plaies contuses sont provoquées par des agents traumatiques qui entraînent un
broiement des tissus et une solution de continuité.
- Notamment chocs avec écrasement : éboulement, accident du trafic routier, plaies par
armes à feu, morsures...
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- Les bords de la plaie sont irréguliers, déchiquetés. Les tissus sont dévitalisés jusqu' à une
certaine distance.
Coupure
Plaie contuse
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- Lesavulsions: décollement de larges lambeaux cutanés.
Avulsion.
2. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Macroscopiquement, la plaie se caractérise par:
- sa forme.
- ses dimensions
- les tissus blessés.
- ses bords.
- la présence ou non des tissus dévitalisés ainsi que des corps étrangers.
- une hémorragie.
- Le trajet :
ᴥPlaie superficielle : n’atteint pas l’aponévrose.
ᴥPlaie profonde : atteint l’aponévrose.
ᴥPlaie pénétrante : traverse la paroi mais n’atteint pas les viscères.
ᴥPlaie perforante : traverse la paroi et atteint les viscères.
ᴥPlaie transfixiante : de part en part.
ᴥPlaie en séton : tangentielle, laissant en place deux orifices strictement
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pariétaux.
-Les lésions associées : neurologiques, vasculaires, viscérales.
-Le retentissement général : hémorragie…
3. EVOLUTION
Cicatrisation par première intention.
Infection locale. Dans ce cas, elle guérit après traitement de l'infection, par seconde
intention.
Sepsis ou toxi-infection.
4. TRAITEMENT
Principes
Toute plaie accidentelle est en puissance infectée.
• NRSP (Nettoyage, rinçage, séchage, pansement): plaie non contuse.
Le nettoyage se fait avec un antiseptique doux, eau savonneuse.
• Parage chirurgical : plaie contuse.
Etapes du parage chirurgical :
- Excision des tissus dévitalisés et ablation des corps étrangers.
- Régularisation des berges.
- Hémostase.
- Pansement.
*Si plaie vue avant 6 à 8 heures→ suture.
*Au-delà de 8 heures.
→ Traitement comme une plaie infectée.
→ suture secondaire après guérison de l'infection.
* Les mesures générales : Antibiotiques, Sérum antitétanique, Antalgiques.
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Nettoyage à l’eau savonneuse.
2 .CIRCONSTANCES
- Guerre.
- Agression.
- Accident.
3. PARTICULARITES
- Haute énergie: délabrement tissulaire, brûlure.
- Lésions associées nombreuses.
- Deux orifices: plaie en séton ou plaie transfixiante.
- Plaie borgne: rétention de projectile.
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Plaie transfixiante par balle
4. PRISE EN CHARGE
- Hémostase.
- Mesures générales: perfusions, transfusion, ATB, SAT, Antalgiques, …
- Parage chirurgical SANS SUTURER !!!
* Suture en cas de: méninges, plèvre, péritoine, articulation.
* Extraction des balles, éclats si possible ou s’ils sont gênants:
-Près des vaisseaux, nerfs, articulation….
* Mise à plat du trajet de la balle. Nettoyage à l’eau oxygénée.
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CHAPITRE 4 : GUERISON DES PLAIES
LA CICATRISATION ET LES CICATRICES NORMALES. CAS DES TEGUMENTS
Principes de la cicatrisation.
La cicatrisation se fait selon 2 modes: par première intention ou par seconde
intention (intention de la nature).
Cicatrisation par première intention:
- plaie élective ou traumatique refermée anatomiquement à l'aide de points de
suture ou d'autres moyens de rapprochement (steri-strip®, agrafes).
- Pas de brèche entre les bords de la plaie.
- La cicatrisation est rapide.
- La cicatrice est linéaire.
Suture
Agrafes
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Cicatrisation par seconde intention:
- plaie avec perte de substance qui empêche une fermeture directe de la plaie.
- L'espace entre les berges de la plaie est comblé par un tissu de granulation
provenant du fond de la plaie.
- Peau couvre en surface à partir des cellules voisines.
- La cicatrice n'est pas linéaire.
Mécanismes normaux de la cicatrisation.
Trois mécanismes successifs : l'hémostase, la détersion et la réparation conjonctive
et épithéliale.
* L'hémostase:
- chirurgicale ou spontanée.
- elle empêche l'accumulation de sang au niveau de la plaie, ce qui est un facteur
de désunion des sutures et d’infection.
Mécanismes normaux de la cicatrisation.
* La détersion
Détersion chirurgicale : lors du parage chirurgical.
Détersion chimique: grâce au pansement.
Détersion spontanée. Selon 2 voies:
- la voie externe: par l’écoulement des sérosités qui éliminent les
microbes de la plaie.
- la voie interne: grâce à la phagocytose par les macrophages qui
éliminent les tissus détruits et les microbes.
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* La réparation épithéliale.
- Commence lorsque le tissu de granulation a comblé la plaie ;
- les cellules épidermiques glissent sur le tissu conjonctif à partir des berges de
la plaie jusqu'à ce que la couverture épidermique soit complète.
Pansement au vacuum.
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- le grand âge.
- l’œdème de toute cause.
- l'obésité.
- le diabète sucré.
- la chimiothérapie, la corticothérapie.
* Facteurs locaux :
- Toute baisse d'apport artériel: ex.: artériosclérose.
- Toute stase veineuse ex.: Varices.
- Présence de corps étranger dans la plaie.
- plaie avec perte de substance importante.
- Infection.
- plaie sur une cicatrice.
Symptomatologie clinique
* La cicatrice hypertrophique :
- apparait précocement,
- se limite à la zone de la plaie,
- régresse en quelques mois, souvent avant 1 an,
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- est fréquente dans la race blanche,
- la peau sus-jacente est normale.
* La cicatrice chéloïdienne:
- apparait tardivement, après des mois ou même des années,
- envahit la peau voisine,
- est fréquente dans la race noire, chez les asiatiques et les métis ;
- la peau sus-jacente est anormale: sans poils et très pigmentée.
Chéloïdes.
* Traitement
- Pour la cicatrice hypertrophique: bandages compressifs.
- Pour la cicatrice chéloïdienne:
* infiltrations locales des corticoïdes.
* exérèse chirurgicale ou au laser.
* radiothérapie.
4. Traitement
Local et général. C'est une urgence médico-chirurgicale.
- Traitement local: débridement des tissus écrasés ou une amputation si un membre
est dévitalisé.
- Traitement général:
* perfusions.
* baisse de l’hyperkaliémie.
* diurétiques si insuffisance rénale. Si échec→ dialyse.
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Lésions des téguments avec ou sans atteinte des structures sous-jacentes produites
par un certain nombre d’agents physiques libérant de la chaleur ou des agents
chimiques.
2. CLASSIFICATION selon l'agent traumatique causal :
* brûlure thermique (due aux corps chauds) : sont les plus fréquentes (> 90%),
* brûlure électrique (due au courant électrique),
* brûlure chimique (due aux substances chimiques corrosives),
* brûlure par irradiation (due aux rayons ionisants).
● Brûlures de contact: et corps liquides.
- corps solides : étendue limitée mais profondes surtout lorsque le temps de
contact a été long.
- liquides: étendues mais peu profondes.
● Brûlures par flamme: souvent étendues et profondes.
Selon leur nature les vêtements réalisent une protection ou aggravent le
traumatisme en s'enflammant eux-mêmes.
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1er degré.
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2è degré.
Clinique:
Si phlyctènes rompues: plages de
derme rouge vif secrétant un
exsudat abondant.
- Douleur vive.
Evolution: guérison
spontanément en une quinzaine
de jours.
Cicatrice de bonne qualité,
souple et indolore ; elle peut
rester décolorée pendant 3 à 18
mois.
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* 2è degré profond: encore appelée stade intermédiaire car elle peut évoluer vers un
3è degré.
→Intermédiaire superficiel: couche germinative brûlée partiellement.
→Intermédiaire profond: couche germinative brûlée en totalité; derme superficiel
brûlé.
CLINIQUE
- Phlyctène de petit calibre, paroi fine et fragile.
-Si phlyctènes rompues: plages dermiques pâles, suintant peu. Peu de douleur.
EVOLUTION: Cicatrisation spontanée lente (3à6mois) , cicatrice médiocre.
●Les brûlures de 3è degré: la brûlure détruit l'épiderme et le derme.
La vascularisation et l'innervation cutanée disparaissent.
Cliniquement, la lésion est une escarre: plage cartonnée, d'aspect gris recouverte en
superficie d'épiderme desquamé, indolore et ne saignant pas à la scarification.
Les poils et les cheveux n’adhèrent plus.
La cicatrisation spontanée est impossible.
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Les brûlures circonférentielles peuvent réaliser « l’effet garrot »aux membres et la
compression ; préventivement on y réalise des incisions de décharge!
4. SURFACE
Actuellement, on évalue la surface brûlée selon la règle des 9 de Wallace (adultes);
des sept (enfants).
D’autres classifications existent, surtout chez les enfants : FINKEN, LUND ET
BROWDER…
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Grands brûlés.
5. PHYSIOPATHOLOGIE
Perturbations physiologiques locales,
Perturbations systémiques pour les brûlures graves.
5.1. Perturbations locales:
- Les mécanismes de la régulation thermique (perte de la chaleur corporelle par la
surface brûlée),
- l''équilibre hydroélectrolytique (évaporation et suintement de plasma par la brûlure
ou plasmorragie),
- la barrière antimicrobienne,
- la fonction métabolique (synthèse de la vitamine D).
2. Perturbations systémiques
Surtout pour les brûlures étendues:
- celles qui atteignent ou dépassent 15% à 20% de la surface corporelle chez
l'adulte, 5% à 10% chez l'enfant.
Menacent le pronostic vital.
Les phénomènes généraux déterminés par les brûlures évoluent en 3 périodes:
DIAGNOSTIC.
Anamnèse.
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-Préciser l'âge du patient,
- Les circonstances et l'heure de survenue de la brûlure,
-L’agent traumatique et éventuellement le traitement reçu.
Les antécédents : diabète sucré, dysimmunité...
Complément d'anamnèse, à la recherche d'autres lésions.
Examen clinque:
-Etendue,
-Profondeur,
-Retentissement.
Examens paracliniques d’urgence:
-Ht, GS,
- Urée, Créatinine, Ionogramme, Glycémie.
- Gaz du sang, Rx thorax.
Si la brûlure est ancienne: doser les protéines et réaliser les bilans inflammatoires
(VS, GB, FL).
PRONOSTIC ET SEQUELLES
1. Pronostic
● Pronostic fonctionnel.
Dépend de la localisation de la brûlure et de la profondeur.
- Les brûlures du 1er degré ne laissent par de séquelles.
Les séquelles sont possibles dans les brûlures de 2è et 3è degrés.
-Les brûlures de la face, du cou, des articulations, des plis et de la main déterminent
des cicatrices rétractiles à la fois disgracieuses (face) et responsables d'impotence
fonctionnelle.
● Pronostic vital:
* Les éléments du pronostic vital
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1. La surface brûlée étendue.
2. Les pathologies associées (maladie cardiovasculaire, rénale, diabète sucré, SIDA).
3. La rapidité dans la mise en œuvre du traitement.
4. Les âges extrêmes. L'enfant et le vieillard sont fragiles.
2. Séquelles
- cicatrices hyper ou hypopigmentées, prurigineuses, hypertrophiques ou
chéloïdiennes,
- rétraction cicatricielle et brides,
- cancérisation des cicatrices,
- déficits esthétiques, graves au niveau de la face (microstomie, éversion des
paupières…)
- troubles psychiatriques dus aux séquelles, à un sentiment de culpabilité..
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TRAITEMENT
1. Critères d'hospitalisation
- une brûlure des mains, des pieds, des organes génitaux externes, du périnée et de
la face,
- une brûlure étendue,
- une brûlure de 3 è degré,
- une brûlure avec composante respiratoire,
- une association: brûlure et autre maladie ou polytraumatisme,
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- une brûlure par tentative de suicide ou dans la maltraitance.
2. Traitement des lésions locales
●Brûlure de 1 er degré :
- Antalgiques.
- Pommade hydratante: Dermocuivre®, Brulex®.
● Brûlure de 2è degré :
- Sous anesthésie générale, on réalise un décapage: excision des phlyctènes.
- Pansement aux tulles gras, ou à l'aide d'une crème antiseptique (p.ex. la pommade
Flamazine® si pas d’allergie aux sulfamidés, Oxyde de Zinc…).
Greffe cutanée:
- Si pas de cicatrisation après 15 jours.
- Allogreffes (banque de peau) pour diminuer la plasmorragie et la perte de
chaleur par la brûlure.
-Greffe obtenue par culture de peau.
● Brûlure de 3è degré :
Débridement des tissus brûlés jusqu'en zones saines.
Greffe cutanée.
- Utilisation d’un cerceau avec draps stériles pour favoriser la cicatrisation et éviter
l’infection.
- Douche à l’eau tiède et antiseptique doux quotidiennement.
Cerceau.
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Douche.
Minerve, attèle.
Les brûlures des zones articulaires: immobilisation par des attèles en position de
fonction et des minerves si c’est le cou pour éviter les cicatrices rétractiles.
3. Traitement des répercussions systémiques
De lui dépend le pronostic vital.
Le patient survit ou meurt en fonction de la qualité de ce traitement.
Il est prioritaire par rapport au traitement local.
Il varie selon les stades.
Au cours des 1ères 24 heures.
* Mesures générales:
- Abord veineux
- Sonde vésicale à demeure pour suivre la diurèse;
- Sédation si agitation: Diazépam.
- Antalgiques, - Antibiotiques.
- Antiacides gastriques pour prévenir l'ulcère de stress.
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- Prophylaxie antitétanique.
- Rien per os au 1er jour: iléus paralytique.
* Réhydratation.
Diverses formules:Evans,Brooke, Parkland, Monafo...
Formule d’Evans:
→ La quantité de perfusion à donner = QT.
QT = Q1 + Q2
Q1 = 1 ml x poids corporel en kg x % de la surface brûlée
Q2 = (1 ml x poids corporel en kg x % de la surface brûlée) + RB
RB = ration hydrique de base: 2000ml chez l’adulte.
Si surface brûlée supérieure à 50% chez l'adulte et à 30 % chez
l'enfant on prend ces valeurs maximales dans les calculs.
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- Les perfusions peuvent même être stoppées.
● Après le 7è jour.
Lutte contre la maladie des brûlés: infection et dénutrition avecrisque d’anémie.
2. ANATOMIE PATHOLOGIQUE :
Point d'entrée: peau touchée en 1er lieu.
Trajet variable selon les résistances rencontrées dans les tissus.
Point de sortie: zone en contact avec le sol.
Lésions cutanées: 2è degré profond et 3è degré.
Lésions profondes: plus graves dans les tissus à forte résistance:
* cœur, * os, *muscles.
3. CLINIQUE
● Brûlure cutanée:2è degré profond ou 3è degré à la porte d'entrée et de sortie.
● Lésions profondes sur le trajet du courant.
Leur expression dépend de la structure anatomique ou de l'organe atteints.
Surtout les palpitations par atteinte cardiaque.
● Mort subite dans les cas graves.
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4. E.P.C
- Laboratoire
- Electrocardiogramme: cœur.
- Electro-encéphalogramme: cerveau.
3. Traitement:
- Sur le lieu de l’accident:
* Ecarter la victime de la source électrique avec du matérielélectriquement
isolant.
* Au mieux, couper le courant au compteur;
- A l’hôpital:
* Perfusion alcaline: ringer lactate.
* Traiter les organes défaillants.
* Soins locaux des brûlures.
BRULURES CHIMIQUES
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Brûlure par acide.
• Gangrène humide:
- odeur nauséabonde.
- Nécrose massive.
- Etat général altéré.
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• Gangrène gazeuse:
- Gaz sous la peau.
* Gangrène sèche: zones nécrosées transformées en un bloc noir très dur.
3. TRAITEMENT
-Mesures de réanimation,
-Antibiothérapie,
-Exérèse des tissus dévitalisés jusqu'en zones saines ; amputation parfois.
3. CLINIQUE
- Douleur.
- Parfois infection.
- Ganglions.
4. EVOLUTION
Pas de cicatrisation possible ; l’évolution peut se faire vers :
- L’extension,
- La stabilisation,
- La cancérisation.
5. E.P.C.
- Pyoculture.
- Biopsie.
6. TRAITEMENT:
- Traitement de la cause.
- Excision + soins locaux.
- Greffe cutanée.
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MODULE IV : PATHOLOGIE TROPICALE.
CHAP.1 : PIQURE ET ENVENIMATION PAR LE SERPENT.
1. Définitions
- la morsure : le serpent pince la peau avec ses mâchoires sans blesser.
- La piqûre : pénétration des crochets dans la peau, sans inoculation de venin.
- L’envenimation : inoculation du venin dans les tissus lors de la piqûre.
2. Physiopath:
Le venin contient:
- Des hémorragines : enzymes détruisant les vaisseaux.
- Des hémolysines : enzymes détruisant les globules rouges.
- Des neurotoxines : enzymes attaquant le système nerveux.
3. Clinique:
- Syndrome cobraïque: prédominance des troubles neurologiques (paralysie,
confusion mentale).
- Syndrome vipérin: prédominance de l’hémolyse et de l’hémorragie.
Signes fréquents:
- Signes cardinaux de l’inflammation.
- Phlyctènes, traces des crochets.
4. Traitement:
→ Avant l’hôpital:
- Transporter et rassurer la victime: la marche et le stress accélèrent le venin.
- Bandage modéré et glace: ralentissent le venin.
- Pierre noire : si disponible.
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* Gestes à éviter:
- Garrot: risque d’aggraver les lésions sur un membre déjà fragilisé.
- Incision: augmente la surface de diffusion du venin.
- Succion par la bouche: risque de s’envenimer.
→ A l’hôpital:
- Nettoyage à l’eau oxygénée sans suturer les plaies.
- Antibiotiques actifs sur les anaérobies.
- Sérum antitétanique.
- Corticoïdes.
- Sérum antivenimeux polyvalent.
- Mesures de réanimation si signes alarmants.
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MODULE V : ELEMENTS D’ONCOLOGIE, TRANSFERTS TISSULAIRES ET
D’ORGANES.
1. Tumeur: prolifération anormale en un ou plusieurs points de l'organisme, d’une
population de cellules aboutissant à une néoformation.
2. Classification:
- Tumeurs bénignes.
- Tumeurs malignes ou cancers.
- Tumeurs à malignité atténuée (mitigée).
Tumeurs bénignes:
Tumeur bénigne.
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La croissance tumorale est rapide
L'exérèse de la tumeur est suivie de récidive.
La tumeur envahit les organes voisins, les ganglions et les organes situés à
distance.
Suffixes « Sarcome » ou « carcinome ».
Tumeurs malignes.
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4. Traitement:
- Tumeurs bénignes: exérèse chirurgicale.
- Tumeurs malignes:
* Exérèse chirurgicale, * Chimiothérapie, * Radiothérapie
* Immunothérapie, * Thérapie génique.
- Tumeurs à malignité mitigée:
* Exérèse chirurgicale + surveillance.
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MODULE VI: PATHOLOGIES GENERALES ET DIGESTIVES
1. PERITONITE AIGUE
A/Généralités:
- Inflammation aigüe du péritoine.
- Etiologies:
* Péritonite primitive: sans lésion anatomique visible.
* Péritonite secondaire: avec lésion anatomique.
Ex: - Perforation d’un organe (estomac, vésicule biliaire, intestin,appendice,
vessie, utérus…).
- Infection d’un organe intra abdominal.
B/ Physiopathologie:
- Inoculation microbienne du péritoine:
* perforation d’un organe creux.
* Organe infecté.
- Paralysie intestinale à cause de l’inflammation du péritoine.
- Constitution d’un 3è secteur.
C/ Clinique:
Localisée ou généralisée.
Cas type: Péritonite aigüe généralisée.
- Douleurs abdominales brusques, localisées puis généralisées.
- Vomissements parfois.
- Malade figé, faciès souffrant.
- Ballonnement abdominal.
- Défense ou contracture abdominale.
- Silence auscultatoire.
- Matité déclive.
- Disparition de la matité pré-hépatique si organe creux perforé.
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D/ EPC:
- Imagerie: Rx ASP, Echographie abdominale.
- Laboratoire:
* bilans inflammatoires (VS, GB, FL…)
* bilans de retentissement: urée, créatinine, ionogramme,Glycémie…
*bilans préopératoires: Ht, GS, tests de coagulation sanguine.
E/ Prise en charge:
- Mesures de réanimation:
* Abord veineux (perfusions, Antibiotiques, transfusion si besoin)
* Sonde naso-gastrique d’aspiration.
* Sonde vésicale.
PAS D’ANTALGIQUES!
NE PAS PONCTIONNER L’ABDOMEN!
- Traitement chirurgical: laparotomie.
* Traitement de la cause.
* Traitement de la péritonite:
→ Aspiration du 3è secteur, nettoyage, asséchage, drainage.
- En postopératoire:
* Position semi-assise pour éviter les abcès sous-phréniques.
* Poursuivre le traitement médical.
Gestes pratiques péritonite:
- Urgence.
- Mesures de réanimation.
-Pas d’antalgiques ni de ponction abdominale.
- Position semi-assise en postopératoire.
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2. OCCLUSION INTESTINALE AIGUE
A/ Définition: arrêt complet et persistant du transit des matières et surtout des gaz.
B/Classification:
- Par obstruction:
* paquet d’ascaris, calcul, corps étranger…
- Par strangulation:
* bride adhérentielle, hernie étranglée, invagination intestinale…
C/ Physiopathologie:
- Accumulation des gaz et liquides au-dessus de l’obstacle (3è secteur)
* Déshydratation, troubles électrolytiques.
* Risque de perforation intestinale.
* Pullulation microbienne.
- Souffrance intestinale à l’endroit de l’obstacle:
* Risque de perforation.
* Pullulation microbienne.
- Diffusion microbienne vers le péritoine: Péritonite.
D/ Clinique: quatre signes cardinaux.
- Arrêt des matières et surtout des gaz.
- Douleurs abdominales: paroxystiques.
- Vomissements.
- Ballonnement abdominal: météorisme.
Autres signes:
- Péristaltisme exagéré: bruits métalliques.
- Tympanisme.
E/ EPC:
- Imagerie: Rx ASP, Echographie abdominale.
- Laboratoire: * bilans inflammatoires (VS, GB, FL…)
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* bilans de retentissement: urée, créatinine, ionogramme,
Glycémie…
*bilans préopératoires: Ht, GS, tests de coagulation sanguine.
F/ Prise en charge:
- Mesures de réanimation:
* Abord veineux (perfusions, Antibiotiques, transfusion si besoin)
* SNG d’aspiration.
* Sonde vésicale.
PAS D’ANTALGIQUES!
NE PAS PONCTIONNER L’ABDOMEN!
- Traitement chirurgical:
* causal
- En postopératoire:
* Position semi-assise.
* Poursuivre le traitement médical.
Gestes pratiques occlusion intestinale aigue:
- Urgence.
- Mesures de réanimation.
-Pas d’antalgiques ni de ponction abdominale.
- Position semi-assise en postopératoire.
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3. APPENDICITE AIGUE
A/ Définition: inflammation aigue de l’appendice.
B/ Causes:
- Infection,
- Obstruction de la lumière de l’appendice (stercolithe, graine, ascaris…).
C/ Types:
- Appendicite catarrhale: appendice long et très vascularisé.
- Appendicite suppurée: contenant du pus.
- Appendicite gangrénée: avec des plages de nécrose et fausses membranes.
- Appendicite perforée: communication entre la lumière de l’appendice et le
péritoine.
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Appendicite perforée.
D/ Topographie: diversifiée.
- Iléo-caecale: position normale.
- Sous-hépatique, sous-séreux, retro-caecale, pré-iléale, pelvienne, iliaque
droite,mesocoeliaque, iliaque gauche…
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4. HERNIES
A/ Définition:
- Issue spontanée, permanente ou temporaire,
- de tout ou partie d’un viscère,
- à travers un point faible de la paroi,
- anatomiquement ou embryologiquement prévisible.
B/ Caractères généraux des hernies:
- Contenu: viscères abdomino-pelviens sauf le pancréas.
- Enveloppe interne: péritoine (sac).
- Enveloppes externes: sous-cutané, peau. Défect aponévrotique (collet).
C/ Facteurs favorisants:
- Point faible de la paroi:
* défaut congénital de fermeture de la paroi abdominale (anneau ombilical,
ligne blanche, canal péritonéo-vaginal).
- Point affaibli de la paroi par :
* des efforts répétés (toux, dysurie, port des poids lourds…),
* un amaigrissement rapide,
* l’âge avancé…
D/ Types des hernies abdomino-pelviennes:
- Paroi antérieure:
* Hernie de la ligne blanche, * Hernie ombilicale,
Hernie ombilicale.
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* Hernie inguinale, * Hernie crurale.
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Hernie du triangle de Jean-Louis Petit.
- Paroi inférieure:
* Hernie ischiatique, * Hernie obturatrice.
- Paroi supérieure:
* Hernies diaphragmatiques.
E/ Clinique:
- Tuméfaction indolore, impulsive à la toux,
- réductible avec le doigt.
- En position couchée la tuméfaction disparaît spontanément.
F/ Complications possibles:
- Etranglement: hernie devient douloureuse, non impulsive et irréductible.
(Extrême urgence).
- Engouement: étranglement passager.
- Traumatisme.
- Irréductibilité par adhérences ou « perte de droit de cité » (hernie trop
volumineuse).
- Complications pendant l’opération:
* lésion d’un viscère, * lésion vasculaire.
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- En postopératoire:
* Risque d’hématome scrotal en cas de hernie inguinale volumineuse.
* Récidive de la hernie:
→ Mauvaise technique.
→ Mauvais matériel: fil périmé ou résorbable ou de petit calibre.
→ Persistance des facteurs favorisants.
G/ Traitement:
* Chirurgical:
- Réduction du viscère hernié,
- Ligature et section du sac herniaire,
- Renforcement de la paroi (défect aponévrotique).
- La hernie étranglée est une urgence chirurgicale.
*Non chirurgical:
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5. GOITRE
A/Définition:
-hypertrophie euthyroïdienne de la thyroïde.
Euthyroïdie= sans hyper ni hypo-thyroïdie.
- Signes d’hyperthyroïdie: amaigrissement, thermophobie, palpitations,
tremblement des extrémités, nervosité…
- Signes d’hypothyroïdie: bouffissure du visage, bradycardie,frilosité, crampes,
asthénie…
B/ Etiologies:
- Carence iodée: aliments,
- Besoins insatisfaits: croissance, grossesse.
- Aliments goitrigènes: choux, manioc, colza, algues…
- Facteurs de croissance et B-HCG de la grossesse…
C/ Stades OMS:
- Stade 0: pas de goitre.
- Stade 1: Goitre non visible mais palpable.
- Stade 2: Goitre visible, cou en extension.
- Stade 3: Goitre visible, cou en position normale.
- Stade 4: Goitre visible à plus de cinq mètres.
- Stade 5: Goitre monstrueux.
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D/ Clinique:
- Tuméfaction antérieure base du cou.
- Périmètre cervical.
- Consistance, douleur, adénopathies, souffle?
E/ Formes cliniques:
- Goitre laryngé: dyspnée++
- Goitre endothoracique, œsophagien.
- Goitre plongeant.
- Goitre ovarien.
F/ EPC:
- Imagerie: Echo, Rx cou, Scintigraphie, scanner…
- Laboratoire: Dosage hormones thyroïdiennes, Iodémie…
G/ Complications:
- Hyper ou hypothyroïdie
- Compression des organes voisins: dyspnée, dysphagie, dysphonie…
- Strumite: inflammation du goitre.
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H/ Traitement:
- Préventif: sel iodé.
- Curatif:
* Médical: pour goitre récent.
Lugol, Thyroxine.
* Chirurgical: pour goitre ancien, remanié (thyroïdectomie).
En postopératoire, surveiller:
- La dyspnée, l’aphonie (perte de la voix), le débit du drain.