Devoir #5 spe SVT chloe bennett

Exercice 1

Le corps humain est composé de milliards de bactéries, des micro-organismes de

structure très simple dont certains sont inoffensifs, cependant d'autres peuvent
engendrer des maladies et causer des infections, dans lequel nous utilisons des
antibiotiques afin de les combattre. Les antibiotiques sont des médicaments qui
agissent soit en bloquant l'expansion des bactéries ou en les tuant. Pourtant
certaines bactéries peuvent devenir résistantes et empêcher le bon fonctionnement
du traitement des antibiotiques, en cause de différentes raisons. On se demande
alors comment les populations bactériennes deviennent de plus en plus résistantes
et quelles en sont les conséquences en termes de santé publique. Nous allons voir
en premier en quoi les populations bactériennes deviennent antibiorésistantes et
pour terminer, les conséquences de cette antibiorésistance sur la santé publique.

En 1928, la pharmaceutique connaît une énorme avancée grâce à la découverte de

la pénicilline par Fleming. Cette toxine synthétisée aide a lutter contre les infections
bactériennes. Les antibiotiques sont beaucoup utilisés à travers le monde pour
traiter les nombreux cas d’infections bactériennes qui subsistent, depuis la
fabrication du premier antibiotique synthétisé par Domagk. Les antibiotiques
agissent sur les bactéries de diverses manières. Certains empêchent la formation de
leurs enveloppes protectrices (membrane et paroi). D'autres substances agissent en
bloquant certaines réactions chimiques indispensables à leur métabolisme.
Cependant, il y a des études qui montrent que les bactéries développent une
résistance aux antibiotiques utilisés. En effet, le plus d’antibiotiques consommés, ils
deviennent de plus en plus résistants. Une mutation génétique peut être aussi
responsable de la résistance d’une bactérie. Quand la résistance sera assimilée
dans le gène, une bactérie plus forte va alors se multiplier, transmettant ainsi son
antibiorésistance aux nouvelles bactéries qui naîtront. Mettons que ce type de
résistance est transmissible par ADN d’une bactérie à l'autre; ainsi, si un animal par
exemple dans un élevage se retrouve infecté, cela peut également affecter l’homme.
Botaniquement parlant, (environnement), les humains mangent des fruits, des
herbes, et même de la viande de l'élevage. Dans les plantations ou éleveurs, les
agriculteurs et éleveurs usent beaucoup d'antibiotiques pour minimiser leur
rendement, mais à force de consommer ces antibiotiques, les bactéries qui en
composent ces viandes et fruits développent une antibiorésistance. L’homme
assimile par la même occasion les bactéries contenant un ADN antibiorésistant. Il
existe néanmoins des exceptions, par exemple le staphylocoque qui est résistante à
la méticilline. La capacité de résistance à une antibiotique se mesure alors grâce à
un antibiogramme, le résultat du test permet alors de mesurer l'efficacité de
l’antibiotique contre la souche bactérienne.
Cette antibiorésistance a malheureusement des conséquences sur la santé
publique; l’une des conséquences est que les maladies sont de plus en plus difficiles
et longues à traiter. De plus, il y a aussi une possibilité de nombreuses complications
qui peuvent entraîner de graves infections qui peuvent conduire ainsi à la mort.
Dans ces cas, des puissants antibiotiques doivent être utilisés pour les grandes
infections, mais cette utilisation présente des risques; comme l'élimination des
bactéries qui sert du bien au corps ou encore des problèmes de digestion. En effet,
avec par exemple l’apparition d’un nouvel antibiotique, les populations bactériennes
ou animales devront s’adapter pour faire face au changement. Seule les plus
résistantes survivront, la population qui émerge aura dans son organisme une
nouveau allèle qui permettra leur survie, qui est la notion de la sélection naturelle.
Elle désigne un ensemble de phénomènes qui induisent chez les organismes vivants
des différences dans le succès reproductif selon les caractères portés par ces
organismes. Ces mécanismes sélectionnent donc au fil des générations certains
caractères plutôt que d'autres. Il y a à ce jour toujours des recherches pour de
nouveaux antibiotiques pour combattre les antibiorésistantes.

Pour conclure, on peut retenir que l'antibiorésistance est un très gros problème face
à la santé publique. On sait que certaines sont bonnes pour notre organisme, mais
certaines peuvent causer des maladies (dite pathogène), c'est contre ces bactéries
pathogènes que l'on utilise les antibiotiques, mais qui est capable de détruire
spécifiquement une espèce, voire une souche de bactérie. Néanmoins, les
reproductions rapides de bactéries favorisent l'apparition de mutation entraînant
l'apparition de résistance à ces substances. Enfin, pour limiter l'apparition de ces
résistances, des précautions doivent être prises lors de l'utilisation des antibiotiques.

Exercice 2

Dans les cas médicaux, l’une des plus grandes préoccupations à ce jour depuis des
années sont les cancers. Le cancer comprend plus de 100 maladies, dont les
cellules anormales se divisent de façon incontrôlable et détruisent les tissus du
corps. Les cellules déréglées vont démesurément proliférer jusqu'à qu' il forme une
masse, appelée un tumeur ( cependant les tumeurs ne sont pas toutes cancéreuses,
mais un cancer est un type de tumeur particulièrement dangereux, dite maligne). Si il est
diagnostiqué tôt, le cancer est soignable sinon si il est détecté plus tard, il peut avoir des
risques de la mort. On se demande alors comment se manifeste le cancer du sein au niveau
macroscopique et microscopique. Nous verrons en premier la manifestation du cancer du
sein et son origine et enfin l’importance du dépistage.

Les documents 1 et 2 définissent la notion du cancer avec plusieurs détails; l’origine des
cancers et le cancer du sein. On retient ainsi que le cancer du sein est simplement une
tumeur maligne se développant au niveau d’un ou des deux seins, qui est capable de
s'étendre au tissus voisins. Un cancer du sein peut se manifester de façon microscopique,
c'est-à- dire qu’il est visible à l'œil nu. En effet, par la modification de la taille d’un ou des
deux seins, la manifestation des plis sur la peau, l’apparition des rougeurs ou des brûleurs,
de soudaines fortes démangeaisons, les mamelons tournés vers l'intérieur ou encore les
formations des croûtes. De plus, le document 2 B introduit la notion de cancer métastatique.
En effet, on sait d’autant plus que les cellules cancéreuses se créent dans un lobule. Ces
cellules cancéreuses vont se propager dans les tissus avoisinants jusqu'à atteindre le
ganglion lymphatique. Le plus qu’elles s'accroissent, plus elles vont s’approcher des
vaisseaux sanguins dans lesquels elles pourront être transportées dans certaines parties du
corps. C’est ainsi que les métastases se forment, le cancer sera donc qualifier comme
métastatique. Cependant, avant d’arriver au stade de cancer métastatique, le cancer est au
stade de carcinome infiltrant, dont il y a peu de cellules cancéreuses ( donc pas encore de
métastase). En outre, le document 3 fait état de la manifestation microscopique ainsi que
l’origine du cancer du sein. On constate que le cancer du sein se manifeste par l'altération
du gène BRCA1 ET BRCA2. Ces gènes se trouvant se trouvant dans les cellules
mammaires sont en temps normal suppresseurs de tumeurs de par le fait qu’ils
évitent la prolifération cellules. Le document 3 nous montre ainsi que, presente sur
les chromosomes 17 (BRCA1) et 13 (BRCA2), ces gènes mutent beaucoup. Ces
fréquentes mutations augmentent le risque d’apparition du cancer du sein. Ces
gènes interviennent dans la réparation de l’ADN ainsi, si par exemple le gène
BRCA1 mute, l’ADN ne sera pas réparé. Plusieurs hypothèses ont été avancées
pour expliquer ces mutations, mais aucune d’elles ne semble concrète.
Les cancers du sein touchent généralement les femmes ayant entre 65 et 77 ans.
Le facteur héréditaire est en outre aussi à prendre en compte. En effet, si un parent
a le cancer du sein, son enfant aura des prédispositions pour en développer à son
tour. C’est la médio position génétique. De surcroît, d’autres facteurs sont également
à prendre en compte dans le document 4, notamment: une puberté précoce, une
ménopause tardive, une forte consommation d’alcool ou de tabac. C’est pour toute
ces raisons que le dépistage du cancer du sein est une chose capital dans la vie
d’une femme. Ainsi, tous les 2 ans, il est recommandé aux femmes ayant entre 50 et
70 ans de faire une mammographie pour s’assurer qu’il n’y a pas de masses
suspectes. Suite si un diagnostic attestant la présence d’un cancer, 5 traitements
peuvent etre utilises; la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie,
l'hormonothérapie, ( qui entraîne la mort des cellules à long terme, contrairement à
la chimiothérapie et la radiothérapie) et les thérapies ciblées. Plus un cancer est
rapidement diagnostiqué, plus il y a de chance d’en guérir. Le moyen le plus sûr pour
rapidement le détecter est le dépistage.

Pour conclure, nous retiendrons que le cancer du sein est une maladie résultant de
plusieurs facteurs. Nous avons vu comment il se manifeste de manière
microscopique et macroscopiquement, également vu avec l’origine de ce cancer, les
préventions, et surtout les moyens de le guérir. A ce jour, l’oncologie cherche encore
le moyen de guérir définitivement tous les autres cancers.