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MEDICALE
REALISE PAR :
ABIDELOUCHE MOHAMMED ISLAM
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ENCADRER PAR :
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M SOUALMI
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ONCOLOGIE MEDICALE
PLAN :
1) GENERALITE
2) LA CANCEROLOGIE + EPIDEMIOLOGIE
3) PREVENTION DES CANCERS
4) MECANISME DE LA CONCEROGENESE
5) DIAGNOSTIC DU CANCER
6) CALSSIFICATION DES CANCERS
7) EVOLUTION DU CANCER
8) PRINCIPAUX TRAITEMENTS
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ONCOLOGIE MEDICALE
1)GENERALITE :
L’oncologie médicale est une surspécialité de la médecine interne
étroitement liée à l’hématologie, qui se consacre aux tumeurs
touchant tous les systèmes d’organes. Il s’agit d’un domaine varié et
multidisciplinaire touchant tous les aspects de la médecine interne
et exigeant des connaissances et des compétences cliniques. Les
oncologues prodiguent des soins complets à des patients souvent
gravement malades ou en phase terminale et les suivent de près.
Bon nombre de ces patients suivent une thérapie générale comme
traitement curatif. Les possibilités de recherche et d’enseignement
sont nombreuses dans ce domaine.
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ONCOLOGIE MEDICALE
Ils doivent également comprendre les principesscientifiques
fondamentaux du cancer et des traitements, en particulier les
approcheschimiques, hormonales et immunologiques. Les résidents
doivent acquérir lescompétences nécessaires pour être en mesure de
travailler comme spécialisteconsultant en milieu hospitalier et
ambulatoire ainsi qu’au sein d’une équipemultidisciplinaire de prise
en charge du cancer. Ils doivent absolument approfondir
leurexpertise en ce qui concerne les méthodes d’évaluation, les
compétences techniqueset les aptitudes de communication
interpersonnelles pertinentes, ainsi que leurscompétences en
collecte et en interprétation des données de même que leurs.
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ONCOLOGIE MEDICALE
2)LA CANCEROLOGIE ET EPIDEMIOLOGIE
a)DEFINITION DE TUMEUR
Une tumeur est une masse qui se développe aux dépens
d'un organe et à partir des cellules qui le constituent.
deux types de tumeurs : les tumeurs bénignes et les
tumeurs malignes.
Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses, c'est à
dire qu'elles n'envahissent pas les organes voisins et ne
font que les repousser ; elles ont un développement
généralement limité ; elles n'essaiment pas leurs cellules
ailleurs, ce qui signifie qu'elles ne font pas de
métastases. Les tumeurs bénignes peuvent malgré tout
poser des problèmes selon l'endroit où elles se situent.
Les tumeurs malignes font exactement le contraire :
elles envahissent toute la région, infiltrent les organes
avoisinants et surtout elles envoient
des métastases dans d'autres endroits du corps. Elles
peuvent devenir énormes et récidivent souvent une fois
qu'on les a retirées. Toutefois, ces tumeurs cancéreuses
ne sont pas toutes mortelles, tout dépend de leur degré
d'extension, de la précocité du traitement et du type de
cellules qui les constituent.
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b) EPIDEMIOLOGIE
DEFINITION DE L’EPIDEMIOLOGIE
A-EPIDEDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE :
Les études statistiques des affections néoplasiques sont basées sur les indices
suivants :
L’incidence.
La mortalité.
La prévalence.
Risque Relatif.
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Taux d’incidence :
B-Epidémiologie analytique :
Définition
Recherche de facteurs de risques au moyen d’enquête.
• Ni nécessaire, ni suffisant.
Latence :
Le délai entre exposition et cancer peut être long.
• l'individu
• le type de cancérigène
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3)Mécanisme de la cancérogénèse :
Le cancer : prolifération cellulaire, irréversible, ayant tendance à
s’accroitre; elle échappe aux lois de l’homéostasie, et récidive après
ablation et s’accompagne de métastases.
Facteurs de dédifférenciation :
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Disparition des caractères des cellules normales et de la morphologie
normale.
Modifications de la chromatine.
Anomalies chromosomiques.
Modifications du cytoplasme:
Modification de l’adhésivité.
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Les lésions précancéreuses : sont des anomalies histopathologiques
qui peuvent aboutir à L'apparition d'un cancer.
Anisocytose et anisocaryose,
Evolution:
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*Biochimie : elle définit le pouvoir cancérigène de
multiples substances chimiques auxquelles on est exposé.
Facteurs de risque :
1-Facteurs endogène :
-a-Facteurs génétiques : familles à cancers exemple :
cancer du sein, cancer du colon,
-b-Facteurs immunitaires :
Déficits congénital ou acquis (leucemie, SIDA).
-c- Facteurs endocriniens : déficit hormonal peut donner
cancer du sein, utérus, ovaire, prostate.
2-Facteurs exogènes :
a- Facteurs physiques :
-Radiations ionisantes : leucémie-poumon –thyroïde.
-UV : responsable de 90% de cancer de peau.
-b- Facteurs chimiques :
*substance minérale : amiante-cancer du poumon
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*hydrocarbures polycycliques (goudron-pétrole)—cancer
du poumon.
-c- Facteurs alimentaires : graisse – cancer du colon/sein.
d- Tabac
-e- Alcool
-f-Facteurs viraux
-g-Facteurs médicamenteux
-h-Facteurs parasitaires : bilharziose—cancer de la vessie.
d- Tabac
-e- Alcool
-f-Facteurs viraux
-g-Facteurs médicamenteux
-h-Facteurs parasitaires : bilharziose—cancer de la vessie.
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Exemple de dépistage :
1-Cancer du sein :
*Autopalpation et l’examen du sein.
*Mammographie tous les 2-3 ans chez les femmes.
2-Cancer du col utérin :
FCV frottis cervico vaginal
5)EVOLUTION DU CANCER
I-EVOLUTION LOCALE :
Phase LOCALE DU CANCER : L'INVASION
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II-EVOLUTION A DISTANCE :
-La dissémination cancéreuse succède à la phase locale au cours de
laquelle les cellules cancéreuses arrivent au contact des vaisseaux, les
détruisent et circulent dans le sang ou dans la lymphe, cette circulation
est à l’origine des métastases.
Voies de cheminement :
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[1]=> Arriver des cellules K dans un ganglion satellite par les canalicules
lymphatiques
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→ Un petit nombre adhère aux cellules endothéliales dans le lit
microcirculatoire de certains viscères.
c- Principales métastases :
1- Métastases hépatiques :
2- Méta pulmonaires :
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3- Méta osseuses : deux aspects : ostéolytiques /ostéocondensant.
* Forme mixte
4- Méta cérébrales : ont un point de départ pulmonaire dans 40x des cas les
autres causes : cancer du sein, cancer digestif, cancer rénal.
Métastases pulmonaires
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CONCLUSION :
• - L’extension métastatique repose le plus souvent sur les deux voies de
dissémination, lymphatique et hématogène.
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6)Diagnostic du cancer :
Définition: Le diagnostic est le processus permettant d'identifier la
cause sous-jacente d’un problème de santé.
prévoir le pronostic,
adapter la thérapeutique à la situation clinique,
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comparer les résultats thérapeutiques entre groupes de malades
relativement homogènes,
permettre des études thérapeutiques nécessaires pour la mise
en évidence un progrès thérapeutique.
Il est indispensable de faire une classification tumorale avant tout traitement pour
permettre
La plupart des classifications ont une base initiale clinique. Cependant parfois,
d'autres éléments seront pris en considération.
Méthodologie générale
• -Peu après la seconde guerre mondiale, le Pr. Pierre DENOIX (Directeur de
l'Institut Gustave ROUSSY de Villejuif), lors des différents congrès de l'Union
Internationale Contre le Cancer (UICC) a proposé une classification dite TNM,
qui regroupe l'atteinte locale (ou T), ganglionnaire (ou N) et métastatique (ou
M). On comprend ainsi l'importance de la surveillance clinique régulière, seule
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ONCOLOGIE MEDICALE
capable de nous donner l'information sur la valeur des classifications, la
connaissance des facteurs pronostiques, l'intérêt de telle ou telle amélioration
thérapeutique, la survenue des complications tardives, qui peuvent modifier le
pronostic final.
Le protocole thérapeutique
Cette définition de protocole nécessite à la fois :
Une situation analogue s'observe pour la thyroïde, le testicule : dans ces tumeurs,
l'examen clinique simple permet déjà une bonne classification.
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2- Evaluation paraclinique:
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-Lymphographie pédieuse : réservée aux lymphopathies mais également
pour certaines études aux cancers du col de l'utérus, montrant l'hypertrophie ganglionnaire,
la présence de lacunes ganglionnaires, voire un aspect fantomatique d'un ganglion
-PET scan :
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Marqueurs tumoraux
• Le bilan de métastase doit être particulièrement soigneux
lorsque les marqueurs tumoraux sont élevés et font redouter
une extension à distance :
Classification anatomo-pathologique
La classification anatomo-pathologique est un élément essentiel pour la classification des
tumeurs. Quelques exemples :
-Poumons
Ainsi, une tumeur pulmonaire à petites cellules n'a pas du tout le même pronostic que les
autres formes histologiques des cancers du poumon, notamment les cancers épidermoïdes.
Leur pronostic spontané est catastrophique (quelques mois de survie). Mais, leur sensibilité
à la chimiothérapie est bien plus marquée. A l'inverse, les adénocarcinomes pulmonaires ont
souvent une localisation plus périphérique et une évolutivité moindre que les cancers
épidermoïdes.
-Sein
A l'intérieur d'un même type histologique, on observe des degrés variés de différenciation
tissulaire permettant des classifications diverses suivant la localisation.
-Prostate
Il existe, en général, une grande hétérogéneité dans la différenciation tissulaire au sein de la
tumeur.
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Gleason a proposé un grading qui additionne la partie la plus fréquemment rencontrée et la
partie la moins fréquemment rencontrée. Ainsi, une classification Gleason (II + IV) signifie
que l'on trouve majoritairement une différenciation de type II et de façon plus minoritaire
(mais importante) de type IV. On peut ainsi parler de grade (VI + II) ou (I=I) de Gleason. La
somme de ces deux données constitue un élément pronostique important et va modifier la
thérapeutique
-Lymphomes
Les lymphomes nécessitent une étude anatomo-pathologique très détaillée pour permettre
une bonne classification : lymphomes de type maladie de Hodgkin (dont on distingue
plusieurs types histologiques) et lymphomes dits non hodgkiniens avec des classifications
variées cherchant à 'coller' à l'évolution clinique spontanée. L'apparition de la biologie
moléculaire moderne et de l'immunohistochimie a bouleversé ces classifications.
• On sait, en effet, que les malades en mauvais état général, vont moins bien supporter
les traitements que les malades en bon état général :
chirurgie,radiothérapie,chimiothérapie,
et tout autre traitement en général.
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• l'indice de performance ECOG
Types de chirurgie :
1-La chirurgie de diagnostic:
1-a Biopsie :
La technique de biopsie varie selon l'organe et le type de cancer. Plusieurs éléments de
qualité doivent être respectés.
La biopsie
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intéresser les zones de jonction entre tissu sain et pathologique (notamment
pied d'implantation des tumeurs polypoïdes),
doit éviter la constitution d'hématomes ou d'abcès qui retarderait les
traitements ultérieurs,
comportant suffisamment de tissu pour une analyse anatomopathologique de
bonne qualité,
et permettre les autres études biologiques nécessaires à une bonne
classification tumorale
1-b laparoscopie :
La chirurgie colique par laparoscopie permet d'enlever une tumeur colique en n'utilisant
que de petites incisions. L'utilisation de ces petites incisions diminue la douleur post-
opératoire, le temps d'hospitalisation et un retour plus rapide à une activité normale et au
travail. Cependant, cette technique ne peut pas être appliquée à tous les malades
nécessitant une exérèse colique.
lymphatiques .
2-a- Principales exérèses radicales:
-Sein: Mastectomie + curage ggaire
-Gynécologie: CHEL
-Testicule: Orchedectomie
-Prostate: prostatectomie
-Vessie: cystectomie…….
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Cependant, cette conception de la chirurgie monobloc a été mise en brèche par la
constatation, dès les stades très limités, de métastases à distance et a abouti à la réalisation
d'actes chirurgicaux plus conformes à la biologie tumorale.
Souvent, la mutilation n'aboutit pas à la guérison, car la maladie cancéreuse a dépassé les
possibilités thérapeutiques offertes par la seule chirurgie.
A l'inverse, des études randomisées ont montré qu'une chirurgie moins radicale aboutissait à
des résultats identiques en matière de survie
L'exemple le plus typique est la seconde laparotomie ('second look laparotomy') dans les
cancers de l'ovaire. Cette intervention était pratiquée systématiquement pour évaluer la
réponse à la chimiothérapie et permettre d'interrompre le traitement
Ceci peut s’observer pour certaines tumeurs ORL, tumeurs gynécologiques et cancer du
sein avec tumorectomie
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ONCOLOGIE MEDICALE
7-La chirurgie des métastases:
• Stabilité ou disparition de la tumeur primitive,
et l'urétérostomie
9-Chirurgie de propreté:
L'acte chirurgical n'est plus envisagé comme acte curatif, mais plutôt pour améliorer le
confort du patient.
B- Radiothérapie
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La radiothérapie des cancers est une méthode de traitement utilisant les rayonnements
ionisants.
1-Appareils de radiothérapie
Les séances de traitement pouvant durer plusieurs minutes, les organes du patient vont
légèrement bouger en cours de séance, principalement à cause de la respiration. Ce sera
également le cas de la tumeur, surtout si elle est située dans un organe mobile, les poumons
par exemple. Afin d’améliorer la précision des traitements, des techniques d’asservissement
du faisceau de rayonnement aux mouvements des organes sont en cours de développement
et commencent à être utilisées dans certains services.
La Radiothérapie stéréotaxique
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La tomothérapie
L’appareil se présente sous forme d'un anneau contenant un accélérateur linéaire qui tourne
autour du malade pendant que la table se déplace. Il délivre ainsi la dose de manière dite
hélicoïdale. Un tube à rayons X, identique à celui d'un scanner, est également inclus dans
l'anneau de l'appareil. Il permet de contrôler en temps réel la position du patient.
Les indications:
C- Chimiothérapie
La chimiothérapie est un traitement comportant l'administration de médicaments qui agissent
sur les cellules cancéreuses, soit en les détruisant, soit en les empêchant de se multiplier.
Ces médicaments sont très puissants. Leur dosage, le rythme de leur administration, la
façon dont on les associe entre eux dépend de l'état et de la pathologie du malade.
Indications de chimiothérapie
On peut distinguer 04 buts différents de chimiothérapie :
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-Chimiothérapie à visée adjuvante
-Chimiothérapie expérimentale
d-Hormonothérapie
Certains cellules cancéreuses sont stimulées par des hormones. Ces cancers hormono-
dépendants (principalement du sein et de la prostate) peuvent être traités par un traitement
hormonal
TYPES D’HORMONOTHÉRAPIE
• Les médicaments d’hormonothérapie sont le plus souvent administrés par voie orale,
injectés sous la peau ou en intramusculaire. Plus rarement, la production de
testostérone est supprimée par l’ablation chirurgicale des testicules:
-Hormonothérapie médicamenteuse
e-Thérapie ciblée
• Ces médicaments ont une action ciblée en intervenant à un niveau précis du
développement de la cellule tumorale. Elles interviennent principalement dans la
transduction des signaux (signaux qui demandent à la cellule de se multiplier…) la
voie dite des tyrosine kinase est la mieux connue à ce jour. Cette voie peut être
bloquée par des anticorps monoclonaux (Mab) ou des inhibiteurs enzymatiques (inib)
En agissant sur des récepteurs spécifiques, ces médicaments peuven:
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