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République Algérienne Démocratique et

Populaire
POPULAIREMINISTÈRE DE LA SANTE

Institut National de Formation Supérieure en Paramédical


Bechar

Mémoire professionnel de fin d’étude


infirmier de sante publique

la réalité de pratiquer des


soins palliatifs en oncologie

 Présenté par :
 RAMDANI HIBAT ALLAH FATIMA
 CHERIF AYA
 Dirigé par :

M elle
; MITALCI PEPM
Le choix du thème
Problématique
Hypothèse
Objectifs

Chapitre 01 :Le cancer.


1. . Définition
2. Données épidémiologiques
3. . Types et classification des cancers.
Types de cancers..
Classification des cancers
1 . Facteurs de risque
Dépistage
Diagnostique
Traitement de cancer
 Chirurgie
 Radiothérapie
Traitements médicaux ( chimiothérapie - thérapies
ciblées - immunothérapie La greffe )

1. Mise en place de soins


I. Chapitre 02 : rôle de l’ISP dans une unité de soins

Palliatifs
1) Quelques Définition
Histoire des soins palliatif 1
2 Définition des soins palliatifs
3 Objectifs et but soins palliatifs
4 Les bénéficiers des soins palliatifs
5 Les dimensions du soin palliatif
5.1soins de confort ou de « nursing »,
5.2traitements antidouleur
5.3 accompagnement,
5.4 la prise en charge psychologique
5.5 démarche d’accompagnement des proches,
5.6 « projet de vie » mis en place par les centres sociaux-
médicaux.
Organisation du système en algeria.6
6.1 Les prestataires de ces soins :
*En institution
*A domicile
*les réseaux de maintien à domicile
II. Chapitre03 rôle de l’ISP dans une unité de soins
2) Quelques Définition
3) Objectifs
4) Classifications de soins infirmier
5) Le role de l infirmier on oncologie
Partie 02 : partie pratique
A. Méthodologie de la recherche
I. Choie de la méthode
II. Description de l’ outil
III. Population d’étude
IV. Limite spatio-temporel
V. Échantillonnage
VI. Le dépouillement et l’ analyse des données
B. Analyse des données
C. Analyse Globale
D. suggestions
E. CONCLUSION
F. Bibliographie .
G.ANNEXES
H.lexique
Problématique

La recherche sur les cancers a pour objectif d'améliorer les connaissances


permettant de faire reculer sa fréquence et sa gravité, d'améliorer la qualité de vie
des patients par des traitements plus efficaces et moins toxiques, mais aussi de
favoriser l'équité face à la prévention, à l'accès au diagnostic précoce et aux
traitements innovants.
Les soins palliatifs sont particulièrement importants pour les patients en phase
avancée de la maladie, lorsque les traitements curatifs ne sont plus possibles. Ils
permettent de soulager la douleur et les autres symptômes physiques, de soutenir
les patients et leurs familles et de leur offrir un soutien psychologique et social.
Cette relation d’aide permet d’assurer le soulagement, et au soignant une
reconnaissance de son savoir-être, savoir-faire, savoir-parler et l’efficacité de sa
pratique. Elle fait appel à des nombreuses attitudes et comportement à l’instar de
l’empathie, du sourire, …

Cependant nous avons remarqué, durant la période de notre stage en service


« D’ONCOLOGIE » de « Centre de Lutte contre le Cancer Hamdaoui Moumen », une

négligence de la démarche palliative dans la pratique infirmière. Dans cette étude,


nous allons explorer les différentes dimensions de cette problématique afin de mieux
la comprendre et de proposer des idées pour la résoudre.

D’où notre question de départ :

La démarche palliative en service d’oncologie, occupe-t-elle une place dans la


pratique actuelle de l ISP devant les patients cancéreux, afin de les aider à se
prémunir contre les souffrances physiques et morales ???

 Hypothèses

Les soins palliatifs sont souvent négligés en faveur des


traitements curatifs

L'accès aux soins palliatifs est


limité.
Les soins palliatifs sont souvent insuffisamment
financés.

Les professionnels de santé ne sont pas toujours bien


formés aux soins palliatifs


 Les objectifs

Être bien formés aux soins palliatifs. Cela signifie avoir des
connaissances et des compétences spécifiques pour soulager
la douleur et les autres symptômes physiques, répondre aux
besoins psychologiques et sociaux des patients, et soutenir la
communication et la prise de décision.

Travaillant en collaboration avec d'autres professionnels


de santé. Cela inclut les médecins, les infirmières, les
travailleurs sociaux, les psychologues, les prêtres, les rabbins,
etc.

Intégrer les soins palliatifs dans la prise en charge globale


des patients atteints de cancer. Les soins palliatifs ne devraient
pas être considérés comme une option de dernier recours. Ils
devraient être proposés dès le diagnostic du cancer, et intégrés
à la prise en charge curative.
 Le choix du thème
"La réalité de la pratique des soins palliatifs au
niveau du service d'oncologie" peut être motivé par
plusieurs raisons. Tout d'abord, les soins palliatifs jouent
un rôle crucial dans la prise en charge des patients
atteints de cancer en phase avancée. Comprendre la
réalité de leur pratique au sein du service d'oncologie
est essentiel pour garantir une prise en charge optimale
de ces patients.

De plus, les soins palliatifs ont un impact significatif


sur la qualité de vie des patients et de leurs familles. Ils
visent à soulager les symptômes, à apporter un soutien
psychologique et à améliorer le bien-être global des
patients. En étudiant la réalité de leur pratique, il est
possible d'identifier les lacunes éventuelles et de
proposer des améliorations pour répondre aux besoins
spécifiques de ces patients.
Enfin, les soins palliatifs sont un domaine en
constante évolution, avec de nouvelles approches et de
nouvelles recherches. En étudiant la réalité de leur
pratique, il est possible d'identifier les avancées récentes,
les bonnes pratiques et les éventuelles lacunes, afin de
favoriser l'innovation et l'amélioration continue de la prise
en charge palliative.
En résumé, l'étude de la réalité de la pratique des
soins palliatifs au niveau du service d'oncologie permet
de mieux comprendre les enjeux spécifiques à ce
contexte, d'améliorer la qualité de vie des patients, de
favoriser la collaboration interdisciplinaire et de
promouvoir l'amélioration continue des soins palliatifs.
Le PSA : antigène spécifique de la prostate.
L’ACE : antigène carcin-œmbryonnaire)
L'IRM : (imagerie par résonance magnétique)
Le PET-scan : (ou « TEP » pour tomographie par émission de
positrons)
Chapitre
01
1. Cancer
1.1. Définition
Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération
cellulaire anormale au sein d’un tissu de l’organisme. Ces cellules
dérivent toutes d’un même clone, cellule initiatrice du cancer qui a
acquis certaines caractéristiques lui permettant de se diviser
indéfiniment, en échappant aux mécanismes normaux de
différenciation et de régulation de sa multiplication. Au cours de
l’évolution de la maladie, certaines cellules peuvent migrer de leur
lieu de production et former des métastases[1].
• Selon l’OMS :
Le cancer est l’apparition rapide de cellules anormales dont la
croissance s’étend au-delà de leurs limites habituelles et qui
peuvent alors envahir des zones voisines de l’organisme et se
propager à d’autres organes. Il est fait référence à ce processus
sous le terme de dissémination métastatique[2].
1.2. Épidémiologie du cancer
Selon le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC),
On estime que le taux mondial du cancer a atteint 18,1 millions de
nouveaux cas et 9,6 millions de décès en 2018. Un homme sur
cinq et une femme sur six dans le monde développeront un cancer
au cours de leur vie, et un homme sur huit et une femme sur onze
meurent de cette maladie. A l'échelle mondiale, le nombre total de
personnes vivant avec un cancer dans les cinq ans suivant le
diagnostic, appelé prévalence à cinq ans, est estimé à 43,8
millions. Le cancer du poumon est le cancer le plus fréquemment
diagnostiqué chez l’homme (14,5 %), suivi par le cancer de la
prostate (13,1 %), puis le cancer colorectal (10,9 %). Par contre
chez la femme, le cancer du sein occupe la première place avec
24,2 %, suivi par le cancer du poumon (13,8 %) et le cancer
colorectal (9,5 %)[3,4]
39-All-cancers-fact-sheet.pdf.
OMS | Cancer [Internet]. WHO. [cité 18 avr 2019]. Disponible sur:
http://www.who.int/topics/cancer/fr/ [3]. 39-All-cancers-fact-sheet.pdf.
Fréquence brute
Cancer Sexe
(%)

Sein Féminin 38,7

Broncho-
Masculin 28,2
pulmonaire

Colon-rectum Féminin 15,5

Colon-rectum Masculin 11,3

1/Prévalence du cancer en Algérie en 2019

Nombre de nouveaux Fréquence brute (pour 100 000


Sexe
cas habitants)

Féminin 25 122 125,6

Masculin 16 748 83,7

Nombre de nouveaux cas de cancer en Algérie en 2019

Algérie : Prévalence du cancer en Algérie. - Business France www.businessfrance.fr

1.3. Physiopathologie du cancer


Le cancer est d’origine monoclonale. La capacité de se diviser,
de se spécialiser, mais aussi de mourir est inscrite dans le
génome de chacune des cellules qui composent l’organisme
humain. Le déclenchement et l’arrêt de la prolifération cellulaire
(mitose), l’entrée dans un processus de différenciation ou de mort
cellulaire (appose) résultent de l’intégration au niveau cellulaire
de multiples signaux, positifs et négatifs. Au niveau tissulaire,
l’équilibre entre la différenciation et la mort cellulaire est sous le
contrôle de multiples boucles de régulations enchevêtrées. On
imagine, de ce fait, la complexité et la vulnérabilité d’un tel
système qui assure la cohésion, le bon fonctionnement et
l’intégrité d’un organisme. Sous l’effet de certains facteurs comme
le tabac, le soleil, certains agents chimiques ou physiques,
certains virus, ou spontanément, le génome humain subit
constamment des lésions qui sont normalement réparées. Si elles
échappent à toute régulation, les cellules s’engagent alors dans
un processus anarchique qui conduit, par accumulation
successive d’anomalies génétiques, au développement du
cancer. La cellule cancéreuse se caractérise par sa malignité,
puisqu’elle échappe aux mécanismes physiologiques de
régulation de sa prolifération. Les caractéristiques phénotypiques
de la cellule cancéreuse sont : - Perte de l’inhibition de contact ; -
Indépendance par rapport aux facteurs de croissance ; - Perte de
dépendance vis-à-vis d’ancrage ; - Immortalité ; PARTIE
THEORIQUE Chapitre I : Physiopathologie du cancer et sa prise
en charge thérapeutique 6 – Tumorigènicité [7,8
Mongaret C, Sautou V. Chapitre4 - Cancérogenèse et maladie cancéreuse. In:
Association nationale des enseignants de pharmacie clinique, éditeur. Pharmacie
Clinique Pratique en Oncologie [Internet]. Paris: Elsevier Masson; 2016 [cité 22 juin
2019]. p. 25-29.e1. Disponible sur:
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/B9782294734885000044

]. Tubiana M. Généralités sur la cancérogenèse. Comptes Rendus Biologies


[Internet]. févr 2008 [cité 21 juin 2019];331(2):114-25. Disponible sur:
https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S1631069107001187

2 Types et classification ; stade des cancers.

1/Types des cancers


o Les Cancers les plus fréquents en Algérie
-Les cancers colorectaux prennent naissance au niveau de la
muqueuse qui tapisse l'intérieur du côlon ou du rectum. Il s'agit
dans la majorité des cas d'un adénocarcinome issu de la
transformation maligne d'un polype intestinal.
-Cancer du Poumon est le type de cancer le plus mortel et
souvent causé par le tabagisme, mais il peut également toucher
les non femurs.
-Cancer de la Prostate est le cancer le plus fréquent chez les
hommes et se développe principalement chez les hommes de plus
de 50 ans.
-Cancer du Sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes et
se développe principalement chez les femmes de plus de 50 ans.

2/classification des cancer

3. Classification TNM :

Le TNM est un système de classification des tumeurs cancéreuses


solides de l’Union internationale contre le cancer (UICC)

 T : Taille et extension locale de la tumeur primitive.


 N : Envahissement ganglionnaire régional.
 M : Présence ou absence de métastases à distance.

3/stade des cancers


En fonction des valeurs de T, N et M, les tumeurs sont classées en
quatre stades :

 Stade I : la tumeur est petite et localisée, sans métastases.


 Stade II : la tumeur est plus grande ou s'est étendue aux tissus
environnants, sans métastases.
 Stade III : la tumeur s'est étendue aux ganglions lymphatiques
régionaux, sans métastases.
 Stade IV : la tumeur s'est étendue à des organes ou tissus
distants.

Le stade d'un cancer est un facteur important pour le pronostic de


la maladie. En général, les cancers à un stade précoce ont un
meilleur pronostic que les cancers à un stade avancé.

Classification du cancer : TNM, grade, stade Apprenez-en plus sur les divers systèmes de
classification des cancers.https://cancerquebec.ca/information-sur-le-cancer/le-cancer/
classification-cancer

Facteurs de risque
Les facteurs de risque de développer un cancer sont nombreux.
Certains facteurs de risque sont modifiables, tandis que d'autres
ne le sont pas.

 Facteurs de risque modifiables


 Les risques liés aux comportements )Facteurs Modifiables(:

tabagisme, exposition à des substances


cancérigènes, exposition à la lumière ultraviolette, etc.
 Les risques liés à l’environnement )Facteurs
environnementaux (
Des polluants d'origine physique ou chimique, surtout en milieu
professionnel les produits chimiques, la pollution et les
infections sont des facteurs environnementaux qui peuvent
augmenter le risque de cancer.

 Facteurs nutritionnels :

alimentation riche en graisses, en viande rouge et en


charcuterie, consommation excessive d'alcool, etc.

 Facteurs liés au mode de vie :

sédentarité, manqu d'activité physique, surpoids, obésité, etc.


 Les risques liés à l’individu et son histoire (Facteurs de
risque non modifiables)

o Age : le risque de développer un cancer augmente avec l'âge.


o Sexe : certains cancers sont plus fréquents chez les
hommes, tandis que d'autres sont plus fréquents chez les femmes.
o Les hormones : imprégnation hormonale de l’organisme au cours
de la vie peut modifier le risque de certains cancers
o Une origine héréditaire : Il existe des mutations génétiques
transmissibles au sein des familles qui augmentent le risque de
développer certains cancers : les mutations congénitales. Ces
mutations sont présentes dès la naissance et se retrouvent
dans toutes les cellules de l’organisme
 Facteurs génétiques : certaines personnes sont plus à risque de
développer un cancer en raison de mutations génétiques
héréditaires.

https://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Qu-est-ce-qu-un-cancer/Facteurs-de-
risque

2/Le dépistage du cancer


Le dépistage du cancer est une stratégie de santé publique visant
à identifier les maladies cancéreuses à un stade précoce, lorsque
les chances de guérison sont les plus élevées. Les programmes
de dépistage sont conçus pour être efficaces, sûrs et abordables.

Dépistage du cancer du sein

Le dépistage du cancer du sein est recommandé pour les femmes


âgées de 50 à 74 ans. Il consiste en une mammographie annuelle.
La mammographie est une technique d'imagerie par rayons X qui
permet de visualiser les tissus du sein. Elle peut être utilisée pour
détecter les tumeurs du sein avant qu'elles ne soient palpables
Dépistage du cancer du côlon-rectum

Le dépistage du cancer du côlon-rectum est recommandé pour les


hommes et les femmes âgés de 50 à 75 ans. Il consiste en une
coloscopie ou en un test de dépistage des selles. La coloscopie
est une procédure endoscopique qui permet d'examiner l'intérieur
du côlon et du rectum à l'aide d'un tube flexible muni d'une
caméra. Le test de dépistage des selles recherche des traces de
sang dans les selles.

Dépistage du cancer du col de l'utérus

Le dépistage du cancer du col de l'utérus est recommandé pour


les femmes âgées de 21 à 65 ans. Il consiste en un frottis cervico-
utérin. Le frottis cervico-utérin est un test qui consiste à prélever
des cellules du col de l'utérus pour les examiner au microscope. Il
peut aider à détecter les lésions précancéreuses du col de l'utérus.
Frottis cervicoutérin pour le dépistage du cancer du col de l'utérus
'
Frottis cervicoutérin pour le dépistage du cancer du col de l'utérus

Autres dépistages recommandés

En plus des dépistages recommandés ci-dessus, d'autres dépistages peuvent


être proposés en fonction des facteurs de risque individuels. Par exemple, les
hommes à risque de cancer de la prostate peuvent être invités à subir un test
de dépistage du PSA (antigène prostatique spécifique). Les personnes à
risque de cancer de la peau peuvent être invitées à subir une visite de
dépistage par un dermatologue.

Le diagnostic
Le diagnostic d’un cancer nécessite la réalisation de plusieurs examens
cliniques, biologiques et d’imagerie. L’ensemble de ces examens permet
de proposer au patient la stratégie thérapeutique la plus adaptée à son
cas.

 L’examen clinique :
L’examen clinique est une étape indispensable. Le médecin examine
le patient : il mesure son pouls, sa tension, il écoute sa respiration...
Un examen spécifique de la région potentiellement atteinte est aussi
conduit : examen
des seins, examen gynécologique, examen de la bouche ou de la
gorge…

 Les examens biologiques

Les marqueurs du cancer du testicule (augmentation de l’alpha-


foetoprotéine AFP, de la bêta-HCG et de la lactate déshydrogénase
LDH) sont très utiles au diagnostic et au suivi des patients.

Le PSA : est utile dans le suivi du patient avec cancer de prostate

L’ACE : peut être utile dans le suivi du cancer du côlon


CA-125 :(antigène tumoral 125) élevé en cas de cancer des ovaires

 L’imagerie médicale

L’imagerie médicale est un ensemble de techniques permettant


d’obtenir des images des parties internes du corps. Elles permettent
aux médecins de vérifier la présence d’une tumeur, sa taille, sa forme,
son activité métabolique et sa localisation exacte

 La radiographie

 L'échographie

 Le scanner

 L'IRM

 La scintigraphie

 Le PET-scan

 Les biopsies
La biopsie est un examen incontournable lors d’un diagnostic de
cancer. Elle seule permet de confirmer le diagnostic et de préciser la
nature de la lésion cancéreuse. En pratique, la biopsie consiste à
prélever un échantillon de tissu suspect pour l’examiner par
microscopie.
L’analyse des tissus est effectuée par un anatomo-pathologiste. Elle
est parfois complétée par une caractérisation moléculaire qui vise à
rechercher les spécificités des cellules (dont les marqueurs tumoraux)
qui forment la tumeur et à orienter le pronostic et/ou le traitement.
 Le bilan d'extension
Lorsqu’un cancer est diagnostiqué, il est indispensable de connaître
son état d’avancement. Il est notamment crucial de savoir si la
maladie s’est propagée à d’autres organes. Le bilan d’extension a
pour objet de répondre
à ces questions. Il est établi à partir des résultats des examens
diagnostiques, parfois complétés par un ou deux examens
complémentaires.
In fine, ce bilan permet à l’équipe médicale d’évaluer le stade de la
maladie selon la classification TNM et ainsi de déterminer la stratégie
thérapeutique la plus adaptée.

 Les tests moléculaires


Ils visent à identifier d’éventuelles anomalies génétiques dans les
tumeurs des patients pour orienter la stratégie de traitement, à
déterminer la possibilité pour un malade d’accéder à une thérapie
ciblée, ou encore à suivre la maladie résiduelle.
https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-le-diagnostic

les traitements de Cancer


les principales options thérapeutiques
Les principales stratégies utilisées dans le traitement des cancers
sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies
ciblées, l’hormonothérapie et l’immunothérapie. Pour certains
cancers du sang, une greffe de moelle osseuse est parfois
nécessaire.
La chirurgie
Le traitement des cancers par chirurgie consiste à retirer la tumeur.
On parle d’exérèse ou de résection. Elle est utilisée dans environ
80 % des cas et reste donc le principal traitement du cancer. Sa
visée est curative (lorsqu’elle permet de retirer 100 % des cellules
tumorales)
La radiothérapie

La radiothérapie repose sur l’utilisation de rayons ionisants dont la


forte énergie permet de détruire les cellules cancéreuses. Deux
types de radiothérapie existent : la radiothérapie externe et la
radiothérapie interne (ou curiethérapie). En cas de radiothérapie
externe, les rayons sont émis par une source externe placée au
regard de la lésion. Ils traversent la peau du patient pour atteindre
leur objectif. Lors d’une radiothérapie interne, les rayonnements
sont émis par une source qui est introduite sur le site même de la
tumeur. Il s’agit en règle générale de billes, de microsphères ou de
fils composés d’iridium ou de césium radioactif.

Les thérapies ciblées

Les thérapies ciblées constituent une autre famille de traitements


du cancer le plus souvent disponibles par voie orale. En ciblant
spécifiquement certaines molécules de l’organisme, elles bloquent
des mécanismes qui sont indispensables à la prolifération des
cellules cancéreuses ou, plus globalement, au développement de
la tumeur. Certains agissent sur les cellules cancéreuses à
proprement parler et d’autres sur les cellules
du microenvironnement tumoral, par exemple en bloquant la
formation des vaisseaux sanguins qui irriguent la tumeur
(médicaments anti-angiogéniques) ou en activant des cellules
immunitaires (immunothérapie).
L’immunothérapie
L’immunothérapie regroupe un ensemble de stratégies visant à
mobiliser ou à renforcer les défenses immunitaires des patients de
manière à ce qu’elles s’attaquent aux cellules tumorales.
La greffe

La greffe de moelle osseuse (ou de cellules souches) est un


traitement qui consiste à remplacer la moelle osseuse du patient.
Elle est utilisée pour le traitement de leucémies et de lymphomes.
En cas d’autogreffe ou greffe autologue, le patient reçoit ses
propres cellules souches hématopoïétiques préalablement
prélevées. Et en cas d’allogreffe ou greffe allogénique, il
reçoit des cellules souches issues d’un donneur compatible.

2 Mise en place de soins oncologiques

La mise en place de soins oncologiques est un processus


complexe qui implique de nombreux acteurs, notamment les
patients, leurs familles, les professionnels de santé et les
systèmes de santé.

Étape 1 : Identification de la tumeur

La première étape de la mise en place de soins oncologiques


est l'identification de la tumeur maligne. Ce processus
consiste à rechercher la présence d'une lésion tissulaire qui
présente des caractéristiques malignes, telles qu'une
croissance incontrôlée, une invasion des tissus adjacents et
une capacité de métastase. L'identification de la tumeur est
généralement effectuée par un médecin généraliste ou un
spécialiste, sur la base d'une combinaison de tests, tels que
des analyses sanguines, des examens d'imagerie et une
biopsie.

Étape 2 : Évaluation des besoins

Une fois la tumeur identifiée, le patient est évalué par une


équipe pluridisciplinaire de professionnels de santé, afin de
déterminer ses besoins en matière de soins. Cette évaluation
prend en compte les aspects physiques, psychologiques,
sociaux et spirituels de la maladie.

Étape 3 : Élaboration du plan de soins

Sur la base de l'évaluation des besoins, l'équipe


pluridisciplinaire élabore un plan de soins personnalisé pour le
patient. Ce plan de soins définit les objectifs des soins, les
traitements à mettre en œuvre et les modalités de suivi.

Étape 4 : Mise en œuvre des soins

Le plan de soins est mis en œuvre par l'équipe


pluridisciplinaire, en collaboration avec le patient et sa famille.
Les soins peuvent être dispensés à l'hôpital, en ambulatoire
ou à domicile.

Étape 5 : Suivi des soins

Les soins sont suivis régulièrement par l'équipe


pluridisciplinaire, afin d'évaluer leur efficacité et d'apporter les
ajustements nécessaires. Le suivi peut être effectué en
consultation, à l'hôpital ou à domicile.
Chapitre
02

1 /Historique des Soins Palliatifs


1835 : Jeanne Garnier, une jeune veuve de Lyon, mobilise des
amies pour accompagner des personnes indigentes en fin de vie.
Aujourd’hui la Maison Médicale Jeanne Garnier située à
Paris est un centre de soins palliatifs de référence au niveau
européen.
 Au cours du 20ème siècle, début des soins palliatifs en Angleterre,
puis au Canada, plutôt dans des institutions religieuses.

 1983 : Création de la première association JALMALV à


Grenoble.
 1984 : Création de l’Association de Soins Palliatifs de
PARIS, l’ASP. L’Union Nationale des Associations de Soins
Palliatifs, UNASP, sera fondée en 2011.
 1986 – 1987 : Les premières structures spécialisées dans la
prise en charge des personnes en fin de vie font leur
apparition dans les hôpitaux publics.
 1987 : 8 associations départementales JALMALV créent la
Fédération JALMALV.
 1989 : création de la SFAP, Société Française
d’Accompagnement et de soins Palliatifs, à l’initiative de
médecins, psychologues, et associations d’accompagnement,
dont la Fédération JALMALV.
 1991 : introduction des soins palliatifs dans les missions des
établissements de santé.
 1999 : la loi Kouchner Introduit le droit à toute personne
malade de bénéficier de soins palliatifs et d’un
accompagnement. Un plan triennal de développement des soins
palliatifs est instauré.
 2002 : début accompagnement à Ecoute et Vie dans la
Nièvre.

2005 : Loi Léonetti inscrit dans la loi le refus de l’obstination


déraisonnable. Elle affirme clairement le principe du droit pour
tout malade à l’abstention ou l’arrêt de tout traitement) tout en
lui garantissant l’accès à des soins palliatifs jusqu’à sa mort. Des
modalités claires de prises de décisions sont définies pour les
différents cas de figures possibles en fin de vie selon que le
patient est conscient ou inconscient, précisant le rôle de la
personne de confiance.

En 2016 la loi Claeys Léonetti précise les conditions dans


lesquelles peuvent être décidés l’arrêt des traitements et la mise
en œuvre de la sédation profonde et continue jusqu’au décès de
la personne. Un second décret et un arrêté fixent les critères de
validité des directives anticipées.

2/définition Les soins palliatifs

Les soins palliatifs sont une approche pour améliorer la qualité de


vie des patients (adultes et enfants) et de leur famille, confrontés
aux problèmes liés à des maladies potentiellement mortelles. Ils
préviennent et soulagent les souffrances grâce à la reconnaissance
précoce, l’évaluation correcte et le traitement de la douleur et des
autres problèmes, qu’ils soient d’ordre physique, psychosocial ou
spirituel.

Deuxième définition : Les soins palliatifs cherchent à améliorer la


qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences
d’une maladie potentiellement mortelle, par la prévention et le
soulagement de la souffrance, identifiée précocement et évaluée
avec précision, ainsi que le traitement de la douleur et des autres
problèmes physiques, psychologiques et spirituels qui lui sont liés
spirituels qui lui sont liés

3/Objectifs des soins palliatifs :


 Leurs objectifs est de soulager les douleurs physiques ainsi que les
autres symptômes, et de prendre en compte la souffrance
psychologique, sociale et spirituelle.

•Les SP s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à


ses proches, à domicile ou en institution.

4/Les bénéficiers des SP :

 Personnes âgées en situation de dégradation générale liée à l’âge.


 Personnes âgées malades en phase terminale.
 Patient en phase terminale de maladie évolutive.
 Enfants et adultes handicapés avec aggravation de l’état général.

5/Les dimensions du soin palliatif


5.1 /Définition de Nursing
Également appelé soin d’hygiène, le nursing
s’adresse à tout patient ne parvenant plus à assurer
de manière autonome les actes d’hygiène quotidiens
et favorise ainsi leur maintien à domicile.

En effet, ce soin concerne tant les personnes


présentant une invalidité temporaire à la suite d’un
accident que celles en perte d’autonomie (personnes
âgées et/ou en situation de handicap).

“Les soins d’hygiène et de confort peuvent être


dispensés par des aides-soignants, sous la
responsabilité d’un infirmier, ou par
des infirmiersVous pouvez donc solliciter une
infirmière libérale pour bénéficier d’une prise en
charge à votre domicile.

5.1.1/Nursing : déroulé du soin

Les soins d’hygiène s’organisent en fonction de l’état de


santé du patient, de ses capacités fonctionnelles et
cognitives, de son entourage proche.

Ainsi, selon la personne ils peuvent être réalisés au lit, au


lavabo, ou dans la douche, en position couchée, assise ou
debout

Quelques précisions

Généralement simple à réaliser, elle s’effectue lorsque le patient est valide, se


AIDE À LA
mobilise, mais a besoin d’aide pour se laver au niveau des parties du corps
TOILETTE
difficiles à atteindre.

Possible lorsque le patient est valide ou semi-valide, mais nécessite une aide
partielle pour se déplacer et se laver.
DOUCHE Certains aménagements pourront alors être proposés par un ergothérapeute afin
de maximiser l’autonomie du patient et de réduire les risques de chute : siège de
douche, barre d’appui, planche ou siège de bain…

Quand les contraintes architecturales du lieu de vie le permettent, le patient en


TOILETTE perte d’autonomie est installé (à l’aide de matériel de transfert : lève-malade,
AU guidon ou disque de transfert) sur un fauteuil de douche adapté à ses besoins. Ce
FAUTEUIL fauteuil est placé dans la douche et permet la réalisation de la toilette par une
tierce personne.

Ce type de toilette peut être proposé à un patient capable de tenir quelques


TOILETTE minutes debout, devant un lavabo. Un tabouret ou son fauteuil roulant seront
AU LAVABO placés derrière lui afin de lui permettre de rapidement s’asseoir dès qu’il en aura
besoin.

TOILETTE Ce type de toilette est réalisé lorsque le patient est dépendant et ne parvient pas à
AU LIT se mobiliser. Dans ce cas, le choix d’un lit médicalisé s’impose afin de faciliter le
travail de l’infirmier et d’assurer le confort du patient.

5.2/Définition de la douleur
Selon l’International Association for the Study of Pain (IASP), la douleur est définie comme
étant « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à des lésions
tissulaires réelles ou potentielles, ou décrites en des termes évoquant de telles lésions »
https://www.chuv.ch/fileadmin/sites/pha/documents/mup_severine_chavaillaz_final.pdf

Causes Types de douleurs


Radiothérapie Radiodermite (brûlures)
Chirurgie (par exemple : radiofréquence, Douleurs post-opératoires, cicatricielles,
chimioembolisation, résection d’organe, etc.
pose )de port-à-cath
Amputation Douleurs neuropathique (syndrome du
membre fantôme)
Chimiothérapie Mucite, gastralgies, douleurs
neuropathiques (névralgies
postherpétiques par exemple
Ponction lombaire Céphalées

Traitements analgésiques
Les guidelines précédentes préconisent l’emploi de différentes sortes d’antalgique que l’on
peut séparer grossièrement en 3 classes :
Les analgésiques non opioïdes
 Les analgésiques opioïdes
 Les adjuvants (co-analgésiques)
https://www.chuv.ch/fileadmin/sites/pha/documents/
mup_severine_chavaillaz_final.pdf
5.3/accompagnement
Selon Virginia Henderson : « le rôle essentiel de l’infirmière consiste à aider
l’individu malade au maintien ou au recouvrement de la santé ».
L’accompagnement se définit comme l’action d’être et de cheminer avec une
personne, de l’entourer, de la soutenir physiquement et moralement. On
parle de soins d’accompagnement ou de soins relationnels. Ils ont pour
objectif d’aider une personne à traverser une période néfaste avec le
minimum de difficultés.
Cette compétence tournée vers l’infirmière et qui devrait l’aider à rester au lit
du malade, du patient, du soigné, du client, bref de la personne que l’on
soigne.
C’est dans ce cadre et afin d’établir un continuum entre l’accompagnement du
soigné, que nous connaissons tous et le nécessaire accompagnement du
soignant, que nous connaissons moins, que je me suis penché sur le terme :
accompagnement. Voilà où j’en suis de ma réflexion.
Le temps d’accompagnement n’est pas défini au préalable, il est modifié,
rallongé en fonction de l’état du patient. Par conséquent personne ne peux
prédire si t’elle ou telle patiente aura besoin de plus ou moins de temps
d’accompagnement.
L’accompagnement fait partie des soins relationnels pratiqué par une
infirmière. Ce temps
commence dès la consultation d’annonce et continue jusqu'à la fin de la
maladie.
Afin que celui-ci soit entièrement efficace, le soignant doit porter une
attention à la personne entière dans tous ce qui la caractérise.
https://paramedz.com/infirmier-memoire/memoire-infirmier-laccompagnement-dune-
patiente-atteinte-dune-alopecie-post-chimiotherapie/

4/5 la prise en charge psychologique

Les différents aspects de la prise en charge psychologique : La prise en


charge psychologique d'un patient cancéreux peut se faire à différents
niveaux :

 La psychoéducation vise à informer le patient sur la maladie et ses


traitements.
 La psychothérapie (individuelle ou collective) vise à aider le
patient à gérer les émotions liées à la maladie.
 Le soin de support vise à aider le patient à maintenir une bonne
qualité de vie.

 La psychoéducation :

La psychoéducation est une approche qui vise à informer le patient


sur la maladie et ses traitements. Elle permet au patient de
comprendre la maladie, ses symptômes, ses traitements et leurs
effets secondaires. La psychoéducation peut être dispensée par un
médecin, un infirmier, un psychologue ou un autre professionnel de
santé.

 La psychothérapie

La psychothérapie est une approche qui vise à aider le patient à gérer


les émotions liées à la maladie. Elle peut aider le patient à faire face à
l'anxiété, la dépression, la colère, le sentiment de culpabilité ou la
peur de la mort. La psychothérapie peut être dispensée par un
psychologue, un psychiatre ou un autre professionnel de santé.

 Le soin de support

Le soin de support vise à aider le patient à maintenir une bonne


qualité de vie. Il peut inclure des interventions telles que la
réadaptation physique, la nutrition, l'aide sociale ou l'aide spirituelle.
Le soin de support peut être dispensé par un médecin, un infirmier,
un travailleur social, un psychologue ou un autre professionnel de
santé.

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