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ABSTRACT BOOK E-POSTERS

EP_01

VÉCU DE L’ANNONCE DE LA PRESCRIPTION DU DÉPISTAGE NON INVASIF DE LA TRISOMIE 21 PAR LES


PATIENTES APRÈS LE RÉSULTATS DES MARQUEURS.

Thème : Obstétrique

M. Sarreau*(1), F.Diffaza(2), M.Roblin(3), V.Goua(4)

(1)Centre Hospitalier D'Angoulême, 16000, France


(2)Chu De Poitiers, Poitiers, France
(3)Ch Angouleme, Angouleme, France
(4)Chu Poitiers, Poitiers, France

*Auteur correspondant

Adresse email : meliesarreau@hotmail.com(M. Sarreau)

Résumé : INTRODUCTION

Le dépistage non invasif de la trisomie 21 (DPNI) fait actuellement partie des recommandations de
l’HAS. Nous nous sommes intéressés au vécu de la grossesse des femmes à qui il a été proposé un DPNI
à la suite d’un dépistage de la trisomie 21 en zone intermédiaire: l’annonce, l’information, l’attente du
résultat ainsi que leurs commentaires à l’aide d’un questionnaire.

METHODE

Les objectifs principaux de cette étude sont de mieux comprendre les étapes que les patientes ont
traversées lors de l’annonce de cet examen, de savoir comment l’annonce et l’information préalable à
la prescription a été perçue, d’analyser le vécu de l’attente des résultats et la poursuite de la grossesse.
L’objectif secondaire étant d’améliorer la prise en charge de nos patientes. Les consentements ont été
recueilli lors du remplissage du questionnaire.

RESULTATS

180 questionnaires ont été adressés aux patientes après la sortie de la maternité. Nous avons eu 45
réponses. Dans 84% des cas l’information préalable à la prescription était de qualité suffisante,
rassurante pour 48% d’entre elles. Seulement 51% savaient ce qu’était le DPNI. A posteriori,
l’indication rapportée par les patientes n’était concordante avec l’indication réelle de la prescription
que pour 58% des patientes et inconnue pour 16% d'entre elles. 68% ont trouvé longue l’attente des
résultats, 39% estiment que cela a modifié leur quotidien, 52% ont ressenti une difficulté à investir leur
grossesse.

Le vécu sur une échelle numérique d’anxiété a été proposé: 61% avaient une EVA >7. Quand on leur
demande de qualifier leur parcours d’un seul mot: il est négatif dans 64% des cas (angoisse, anxiété,
stressant).

CONCLUSION

La littérature s’intéresse plus aux aspects techniques et à la sensibilité du DPNI plutôt qu’à la façon
dont les femmes l’appréhendent: ce qui fait l’originalité de ce travail. Bien que conscients du faible
nombre de réponses par rapport à ce que nous attendions, cette étude montre que la majorité des
patientes comprend l’intérêt et le bénéfice de ce nouvel outil diagnostic. Cependant elles vivent sa
prescription comme stressante et l’attente des résultats anxiogène indépendamment de l’information
préalable. La plupart pense que le DPNI devrait être fait d’emblée et non en deuxième intention.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_02

SEXUALITÉ DE LA FEMME TUNISIENNE APRÈS UN CANCER GYNÉCOLOGIQUE

Thème : Oncologie

S. Jouou*(1), A.Karoui(2), H.Abouda(3)

(1)Service 'C' Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie


(2)Service 'C', Cmnt, Tunis, Tunisie
(3)Service 'C', Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis (Cmnt), Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : drjouousiwar@gmail.com(S. Jouou*)

Résumé : Introduction

Les cancers gynécologiques impliquent des changements dans les habitudes sexuelles de la

personne atteinte et de son partenaire, pendant et après les traitements.

Méthodes

Etude prospective menée sur une période de 1 an réalisée auprès des femmes atteintes de

cancers gynécologiques. Un questionnaire a été établi pour définir les différents paramètres

de l’étude. Le consentement était éclairé.L’anonymat est respectée L’objectif étant de détecter


l’impact des cancers

gynécologiques sur la sexualité de la femme tunisienne.

Résultats

Nous avons recensé 79 cancers : cancer de l’endomètre 45%, cancer de l’ovaire 30 %,

cancer du col utérin 17%, cancer de la vulve 7%, et cancer du vagin 1%. L’âge médian était

de 48 ans. 88% des patientes étaient mariées. Seulement 70% de la population sélectionnée

avait accepté de répondre au questionnaire; les 30% restantes avaient refusé soit par

timidité (21%) ou par désintérêt au sujet (9%). Parmi les patientes incluses dans l’étude,

77% des patientes sexuellement actives ont déclaré que le cancer a affecté leur vie sexuelle,

les causes étant l’asthénie (59%), le manque de la libido (47%), la dyspareunie (32%), la

peur de contagion (22%) et le refus du conjoint (19%). Dans plus de 80% des cas, aucune

communication n’était établie au sein du couple pour discuter des problèmes rencontrés dans
leur vie sexuelle. 18% des femmes mariées ont vu leur statut matrimonial changer.

Conclusion

L’influence des cancers gynécologiques sur la sexualité représente encore en Tunisie un sujet

délicat et peu exploré, où le tabou du sexe s’associe à la crainte du cancer. La mise en place

d’un programme d’information des patients améliorerait considérablement leur prise en

charge.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_03

PRESCRIPTION DE MACROPROGESTATIFS ORAUX EN ALTERNATIVE AUX CONTRACEPTIONS VALIDÉES


: ÉTUDE DE PRATIQUES EN RÉGION CENTRE.

Thème : Gynécologie médicale

F. Bonnin*(1)

(1)Centre Hospitalier Régional D'Orléans, Orléans, France

*Auteur correspondant

Adresse email : floriane.bonnin@hotmail.fr(F. Bonnin*)

Résumé : Introduction : L’offre contraceptive française ne cesse de s’accroitre et d’évoluer. Les


macroprogestatifs oraux (acétate de chlormadinone, acétate de cyprotérone, acétate de
nomégestrol), aujourd’hui employés pour lutter contre certains signes fonctionnels gynécologiques,
n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché en tant que contraception. L’objectif de notre étude est
de faire un état des lieux de la prescription de macroprogestatifs dans une pratique de consultations
externes de gynécologie.

Matériel et Méthodes : Cette étude épidémiologique, observationnelle, descriptive s’est déroulée


entre le 1er février et le 31 août 2018 à partir des patientèles de quatre gynécologues libéraux du
Loiret. Les arguments de prescription des macroprogestatifs ont été évalués. Grâce à une analyse de
regroupement statistique, nous avons dessiné des profils de patientes dont l’histoire contraceptive,
personnelle et médicale, relevait d’une prescription de macroprogestatif oral à titre de contraception.
Cette étude a été soumise à l’approbation du groupe d’éthique clinique du CHRU de Tours.

Résultats : Notre étude, qui a inclus 129 patientes, a montré que les macroprogestatifs en tant que
contraception étaient utiles aux femmes de la puberté à la ménopause, avec une fréquence
particulière de prescription en périménopause. Il s’agissait de patientes qui avaient une pathologie
gynécologique avec des signes fonctionnels invalidants, une mauvaise tolérance aux autres méthodes
de contraception ou une contre-indication aux oestroprogestatifs.

Conclusion : Les macroprogestatifs oraux, bien tolérés cliniquement, apparaissent dans notre étude
comme seule solution contraceptive raisonnable et efficace chez ces patientes. Si leur adjonction à la
pharmacopée contraceptive actuelle semblerait intéressante, les risques émergents de méningiomes
liés à l’utilisation de ces traitements sont aussi à prendre en compte.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_04

ABCÈS CLITORIDIEN: À PROPOS D'UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE

Thème : Gynécologie médicale

H. Aalalou*(1)

(1)Chu Hassan Ii Fes Maroc, Fes, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : aalalouhayat@gmail.com(H. Aalalou*)

Résumé : Abcès clitoridien: à propos d’un cas et revue de la littérature

Type de communication : e-poster

M. Laraichi, H. Aalalou*, N. Mamouni, S. Errarhay, C. Bouchikhi, A. Banani

Service de gynécologie obstétrique I CHU Hassan II Fès

*Auteur principal

Introduction : L'abcès clitoridien spontané est une affection gynécologique rare, la comparaison avec
d’autres cas est difficile vu le nombre limité des cas rapportés dans la littérature. C’est une
complication survenant surtout dans le cadre de mutilation génitale. Nous rapportons le cas d’un abcès
clitoridien survenant chez une jeune patiente de façon spontanée.

Observation clinique : il s’agit d’une patiente âgée de 26 ans, nulligeste sans antécédents
pathologiques notables, qui s’est présentée aux urgences gynécologiques de notre formation pour
tuméfaction vulvaire douloureuse évoluant depuis 3 jours. L’examen clinique révèle une masse rouge
rénitente et chaude au niveau du clitoris très douloureuse à la palpation faisant 3cm de diamètre
concordant avec un abcès. La patiente est admise pour une antibiothérapie intraveineuse, un examen
sous anesthésie, une incision médiane en regard de l’abcès et un drainage de liquide purulent envoyé
pour étude cytobactériologique revenant en faveur d’une infection à Escherichia coli, après le drainage
et la destruction des logettes puis le lavage abondant de la cavité résiduelle, une mèche est mise en
place qui a été enlevée progressivement jusqu’à guérison complète. 10 jours plus tard les symptômes
se sont considérablement atténués, et l’anatomie est presque de retour à la normale.

Discussion et conclusion ;

Au total 18 cas d’abcès periclitoridiens spontanés sont rapportés dans la littérature médicale anglaise.
L’étiologie du développement spontané de ces abcès n’est pas claire dans la plupart des cas. Le
mécanisme pathogénique pourrait être un défaut de l’épithélium stratifié squameux qui permet
l’entrée d’agents pathogènes. Il n'y a pas de prise en charge optimale établie des abcès clitoridiens.
Dans tous les cas publiés le choix thérapeutique est subjectif basé sur une expérience personnelle.
D'autres études sont nécessaires pour affiner les différentes options de prise en charge et les
caractéristiques cliniques de cette maladie rare.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_05

TUMEUR GERMINALE MALIGNE DE L'OVAIRE: À PROPOS D'UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE

Thème : Gynécologie médicale

H. Aalalou*(1)

(1)Chu Hassan Ii Fes Maroc, Fes, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : aalalouhayat@gmail.com(H. Aalalou*)

Résumé : tumeur germinale maligne de l'ovaire: à propos d’un cas et revue de la littérature

Type de comunication : e-poster

H. Aalalou*, M. Laraichi, N. Mamouni, S. Errarhay, C. Bouchikhi, A. Banani

Service de gynécologie obstétrique I CHU Hassan II Fès

*auteur principal

Introduction : Les tératomes ovariens immatures sont des tumeurs malignes exceptionnelles, ils
représentent moins de 1% des cancers de l’ovaire, et atteignent la femme jeune. Ils sont définis en
trois grades de malignité qui orientent leurs indications thérapeutiques. Nous rapportons une
observation à propos d’un cas en précisant les critères et les difficultés diagnostiques, ainsi que la prise
en charge thérapeutique, et le pronostic de ces tumeurs.

Observation clinique : il s’agit de S.S. âgée de 27 ans, G3P2, admise pour l’exploration d’une masse
abdomino-pelvienne découverte en post partum immédiat.. A l’échographie : grande masse solido-
kystique prenant tout l’écran. TDM thoraco-abdomino-pelvienne : un tératome ovarien bilatéral le plus
volumineux est à droite. Notre patiente a bénéficié d’une laparotomie exploratrice avec découverte
d’un épanchement de faible abondance prélevé pour cytologie, une masse de 30cm ovarienne droite
à double composante tissulaire et kystique sans végétations exokystiques, avec gros ovaire gauche. On
a réalisé une annexectomie droite avec examen extemporané revenant en faveur d’un tératome, puis
réalisation de biopsies multiples : ovaire gauche, les gouttières pariétocolique droite et gauche, et
l’épiploon. Puis le résultat anapath définitif est un tératome immature d’où l’indication de compléter
le geste opératoire par hystérectomie totale, annexectomie gauche et omentectomie infra colique. Le
résultat anapath est en faveur d’un tératome pluritissulaire mature ovarien gauche, le reste des
biopsies est sans particularité.

Discussion et conclusion ; le tératome immature de l’ovaire est une tumeur maligne d’origine
germinale. La symptomatologie clinique est très variable. L’aspect échographique des tératomes
immatures est peu spécifique, les aspects TDM et IRM sont plus caractéristiques. Sur le plan
thérapeutique le traitement se base sur la chirurgie et la chimiothérapie en fonction du grade
histologique. Le pronostic des tératomes immatures est corrélé au grade.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_06

CONTRÔLE DU SUCCÈS DE L’INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE MÉDICAMENTEUSE (IVGM)


PAR TEST URINAIRE EN TEMPS DE PANDÉMIE COVID-19 : ENQUÊTE DE PRATIQUE ET PLACE DE
L’AUTOTEST DIAGNOSTIC IN VITRO CHECKTOP®

Thème : Gynécologie médicale

N. Trignol-viguier*(1), A.Agostini(2)

(1)Chu Bretonneau, Tours, France


(2)Aphm Hopital De La Conception Sce De Gynecologie Obstetrique, Marseille, France

*Auteur correspondant

Adresse email : anne-lise.rossi@nordicpharma.com(N. Trignol-viguier*)

Résumé : Contexte

Pendant l’urgence sanitaire, les autorités de santé ont mis en place des mesures exceptionnelles et
transitoires. Pour faciliter le suivi du succès de l’IVGM dans le respect des mesures de confinement et
de sécurité des femmes, le CheckToP® a été mis à disposition des professionnels de santé gratuitement
à la demande de l’ANCIC et du CNGOF. Ce test contrôle le succès de l’IVGM par détection d’un taux
de hCG urinaire ≥1000mUI/mL.

Une enquête de pratique a été réalisée auprès de gynécologues (G), sages-femmes (SF) et médecins
généralistes (MG) après 3 mois de mise à disposition.

Résultats

En moyenne, les répondants (R) ont pratiqué 42.5 IVGM (46,1 pour les 39 G, 40,5 pour les 24 MG et
39,8 pour les 30 SF). Ces IVGM étaient pratiquées principalement en établissement de santé et chez
des patientes avec un terme <7 semaines d’aménorrhée.

En pré-pandémie, les R contrôlaient le succès de l’IVGM par hCG sanguin ou échographie (>60% vs 16%
pour le hCG urinaire), la fiabilité étant le principal critère de prescription (65%).

1R/2 a prescrit CheckToP®, sa non-prescription venant essentiellement de l’absence d’information


institutionnelle ou de la non-connaissance de son existence (44 et 22%). Les R l’ont prescrit à 58% de
leurs patientes.

Le délai pour effectuer le test urinaire après l’IVGM était similaire à celui de réalisation de la visite de
contrôle (VC) pré-pandémie (87% vs 76% [J14-21], recommandation HAS) avec une compliance à la VC
identique ou meilleure. La VC par téléconsultation (TCs) a été réalisée dans 85% des cas, le résultat du
test étant communiqué à l’oral par 88% des patientes.

Plus de 92% des R ont été satisfaits du recours à CheckToP®, dont ils soulignent l’intérêt et l’utilité. Ils
estiment que 90% des patientes ont été satisfaites de la simplicité des consignes d’utilisation, de sa
facilité d’utilisation et de lecture du résultat pour respectivement 95% et 84% des patientes. Son
utilisation a également semblé plutôt rassurante à 78% des patientes.

Enfin, après cette expérience, 59% des R sont prêts à modifier leurs modalités de contrôle du succès
de l’IVGM et 79,5% souhaiteraient continuer à proposer CheckToP® après l’état d’urgence sanitaire.
Près de 95% sont favorables à son inclusion dans le forfait IVG au même titre que le β-hCG sanguin ou
l’échographie.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_07

METASTASES VAGINALES REVELATRICES D’UN CHORICARCINOME GESTATIONNEL : APROPOS D’UN


CAS

Thème : Gynécologie médicale

M. Kriouile*(1)

(1)Service De Gynecologie Obstetrique Cancerologie Et De Grossesse A Haut Risque Centre Hospitalier


Ibn Sina Rabat Maroc, Rabat, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : meryemkriouile@gmail.com(M. Kriouile*)

Résumé : Résumé :

Le choriocarcinome gestationnel (CG) est une tumeur maligne rare, dérivée du trophoblaste
de la femme en âge de procréer. Il appartient au groupe des maladies trophoblastiques gestationnelles
(MTG) dont le dénominateur commun est une hypersécrétion d’hormone choriogonadotrope (HCG).
Il est caractérisé d’une part par sa forte potentialité métastatique et d’autre part par sa
chimiosensibilité. Son diagnostic fait appel dans une très large mesure au dosage de la βHCG.

Nous rapportant le cas d’une patiente âgée de 47 ans qui présente des métrorragies de moyenne
abondance sur aménorrhée de deux mois aggravées par un saignement foudroyant, admise chez nous
en état de choc hémorragique chez qui l’examen gynécologique avait objectivé la présence de
métrorragies de grande abondance provenant de l’endocol et de plusieurs formations bleuâtres
friables irrégulières au niveau des parois vaginales, col irrégulier bleuâtre nodulaire friable , utérus
faisant 8SA avec comblement de CDS antérieur par une formation cervico isthmique avec des BHCG
très élevés > 276400 , la patiente a bénéficié d’une hystérectomie d’hémostase , le diagnostic a été fait
par l’analyse anatomopathologique de la pièce d’hystérectomie.

Le traitement de référence du choriocarcinome est la chimiothérapie. L’hystérectomie d’hémostase


intervient en urgence pour contrôler un site métastatique hémorragique. Elle peut être remplacée par
la radiologie interventionnelle et l’embolisation sélective lorsque la situation le permet.

Mots clés : Choriocarcinome gestationnel, maladie trophoblastique gestationnelle, chimiothérapie,


hystérectomie, métastase
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_08

UTILISATION DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE POUR PRÉDIRE LE DÉLAI D’ACCOUCHEMENT APRÈS


MATURATION CERVICALE PAR DINOPROSTONE VAGINALE

Thème : Obstétrique

C. Jouffray(1)M. Kriouile*(2)

(1)Chu Angers, Angers, France


(2)Service De Gynecologie Obstetrique Cancerologie Et De Grossesse A Haut Risque Centre Hospitalier
Ibn Sina Rabat Maroc, Rabat, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : themissclem@gmail.com(M. Kriouile *)

Résumé : Objectifs. Déterminer la validité d’un modèle mathématique permettant de calculer le délai
d’accouchement personnalisé après maturation cervicale par dinoprostone vaginale et évaluer
l’impact de son utilisation sur le risque de survenue d’un accouchement entre minuit et 6h du matin.

Méthodes. Nous avons réalisé une étude cas-témoins historico-prospective unicentrique. Entre Janvier
2015 et Septembre 2016, nous avons inclus rétrospectivement 405 patientes dans le groupe témoin.
Durant cette période, le protocole du service recommandait une pose de dinoprostone vaginale en
matinée. A partir de ce groupe témoin nous avons élaboré un modèle mathématique intégrant les
facteurs influençant le délai d’accouchement: Y= 961,188 – 80,346 x parité + 21,437 x Indice de Masse
Corporelle – 165,263 x dilatation cervicale – 241,759 x Rupture Prématurée des Membranes. Le groupe
cas a été inclus de manière prospective entre Novembre 2017 et 2018 et a réuni 223 patientes ayant
eu une maturation cervicale par dinoprostone vaginale dont le délai d’accouchement était calculé
selon le modèle mathématique et l’horaire de pose adapté à ce délai afin d’éviter la survenue «
théorique » d’un accouchement entre minuit et 6h du matin.

Résultats. Le délai calculé par l’algorithme était significativement différent du délai réel
d’accouchement (respectivement 21h46min ± 3h28min versus 25h38min ± 12h10min, p<0.001). Pour
44% des patientes du groupe cas, il existait au moins 10h de différence entre le délai prédit et le délai
réel. La proportion d’accouchements survenus entre 0h et 6h du matin était significativement
augmentée dans le groupe cas par rapport au groupe témoin (respectivement 30.5% versus 21.2%,
p=0.01). Chez les patientes ayant eu une pose de dinoprostone vaginale en soirée, il existait
significativement plus d’accouchements entre 0h et 6h du matin dans le groupe cas (45.45% versus
18.75%, p=0.04). Le délai réel d’accouchement après pose de dinoprostone était significativement
augmenté dans le groupe cas (25h38min±12H10min versus 20h39min±10h49, p<0.001).

Conclusion. L’utilisation de l’intelligence artificielle ne nous a pas permis de prédire le délai


d’accouchement personnalisé après maturation cervicale ni de réduire la survenue d’accouchements
entre minuit et 6h du matin.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_09

FACTEURS DE RISQUES DE RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM CHEZ LES FEMMES AYANT ETE
EN TRAVAIL UNE ETUDE CAS-TEMOINS

Thème : Obstétrique

H. Didier-mathon*(1), M.Barrois(1), J.Rotureau(1), F.Goffinet(1)

(1)Maternité Port Royal, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : hortense.didier1@gmail.com(H. Didier-mathon*)

Résumé : Introduction : La rétention urinaire du post-partum (RUPP) est une complication fréquente
et le plus souvent transitoire du post-partum. Les facteurs déclenchants décrits dans la littérature sont
contradictoires.

Objectif : Identifier les facteurs de risque de RUPP symptomatique relatifs au travail et au post-partum
immédiat afin d’améliorer leur prévention.

Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude unicentrique rétrospective cas témoins sur 15 833
accouchements entre janvier 2016 et décembre 2018. Quarante-neuf cas (0,3%) ont été appariés à 98
témoins selon la voie d’accouchement et la parité.

Résultats : Les antécédents de chirurgie des voies urinaires hautes sont plus fréquente dans le groupe
RUPP (8,2% vs 0%, p=0,04). Concernant la gestion du travail, on retrouvait un taux d’épisiotomie seule
(39% vs 18%, p=0,03) et un taux d’épisiotomie associé à des déchirures vaginales (18% vs 1,8%, p=0,01)
plus élevés dans le groupe des cas. La durée de la deuxième phase du travail était plus longue dans le
groupe des cas (3h07 vs 2h23, p=0,04). Parmi les patientes ayant été sondées à demeure en post-
partum, les patientes du groupe RUPP ont en moyenne une durée de sondage à demeure plus court
que leurs témoins (5h39 vs 8h39, p < 0,01).

Conclusion : Les facteurs de risques statistiquement significatifs de RUPP symptomatique étaient la


durée de la deuxième phase du travail, l’épisiotomie associée ou non à des déchirures vaginales et ;
pour les patientes sondées à demeure en post-partum ; une durée de sondage à demeure de moins
de 8 heures. Une attention particulière sur ces différents temps du péri-partum permettrait
d’améliorer la prévalence des RUPP symptomatiques.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_10

PLACENTA PERCRETA AVEC TRAITEMENT CONSERVATEUR TOTAL : EXPÉRIENCE DANS UNE


MATERNITÉ ALGÉRIENNE DE NIVEAU 3

Thème : Obstétrique

O. Guellati*(1), N.Ghit(2)

(1)Chu Annaba Algérie, Annaba, Algérie


(2)Service De Gynécologie-Obstétrique - Chu Ibn Rochd, Annaba, Algérie

*Auteur correspondant

Adresse email : guellati.ouafaa@gmail.com(O. Guellati*)

Résumé : Le placenta accreta représente près de la moitié des cas d’hystérectomie puerpérale. Sa
forme le plus sévère, le placenta percreta, est la plupart du temps traitée par une
césarienne/hystérectomie, au prix d’une morbidité majeure. Une alternative, le traitement
conservateur total, consiste à abandonner l’intégralité du placenta in situ après la naissance.

Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 32ans porteuse d’un utérus tri cicatriciel ,le diagnostic
du placenta accreta a été posé à l’échographie et l’IRM, une césarienne programmée a été pratiqué a
37SA révolue permettant l’extraction d’un nouveau né eutrophe avec un bon Apgar , Le diagnostic de
placenta percreta était clinique pendant la césarienne avec constatation de vaisseaux placentaire
soufflant la séreuse utérine le placenta a été laissé en place avec fermeture de l’hysterotomie et
ligature des artères utérines, Les pertes sanguines peropératoires étaient estimées à 550 mL, ,une
transfusion par une poche de sang a été nécessaire . La durée d’hospitalisation initiale était de 14jours
,la patiente a été ré hospitalisée pour une hémorragie secondaire a j40 du post partum(retour de
couche hémorragique) avec transfusion massive et expulsion du placenta entier et vacuité utérine.

Conclusion

Dans un centre expert et avec un protocole rigoureux de surveillance, la prise en charge conservatrice
totale du placenta percreta permet une préservation utérine et une morbidité inférieure à la
césarienne/hystérectomie.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_11

CARDIOMYOPATHIE DU PÉRIPARTUM À PROPOS DE SIX CAS

Thème : Obstétrique

O. Guellati*(1), O.Guellati(2)

(1)Chu Annaba Algérie, Annaba, Algérie


(2)Chu Annaba, Annaba, Algérie

*Auteur correspondant

Adresse email : guellati.ouafaa@gmail.com(O. Guellati*)

Résumé : La cardiomyopathie du péripartum est une insuffisance cardiaque systolique survenant à la


fin de la grossesse ou dans les mois qui suivent l’accouchement. Les symptômes d’insuffisance
cardiaque sont voisins de ceux de la fin de grossesse normale, retardant souvent le diagnostic et
favorisant ainsi les complications. L’échocardiographie est l’examen fondamental permettant
d’affirmer l’altération de la fonction systolique du VG (< 45 %). Le traitement est celui de l’insuffisance
cardiaque mais adapté pendant la grossesse avec nécessité de respecter les contre-indications.
L’évolution peut être la récupération complète, la persistance d’une insuffisance cardiaque et/ou
d’une atteinte de la fraction d’éjection, des complications parfois sévères (arythmies,
thromboembolies) et décès. Des grossesses ultérieures peuvent être envisagées avec surveillance chez
les patientes ayant totalement récupérées, mais sont fortement déconseillées s’il n’y a pas eu de
récupération avec un risque important d’aggravation et de décès. Le traitement par la bromocriptine
reste en cours d’évaluation.

Nous rapportons O6 observations afin de dégager les facteurs de risque et étudier le pronostic
immédiat et à long terme de la CMDPP. le diagnostic de CMDPP a été retenu chez 6 patientes. L’âge
moyen de nos patientes était de 31.5 ans (24 à 35 ans). La parité moyenne était de 2 (1 à 5 pares). La
symptomatologie respiratoire a été présente dans 100% des cas. Des signes d’insuffisance cardiaque
gauche ont été constatés chez toutes nos patientes. La radiologie thoracique a montré un aspect
d’œdème pulmonaire associé à une cardiomégalie dans tous les cas. Sur le plan échocardiographique,
une dilatation des cavités cardiaques gauches a été retrouvée dans 4 cas et une hypocinésie globale a
été notée dans 100% des cas. Deux de nos patientes ont nécessité le recours à la ventilation
mécanique. Après un séjour moyen de 9 jours, l’évolution a été favorable pour 5 de nos patientes et
fatale pour une patiente.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_12

RUPTURE UTÉRINE AU PREMIER TRIMESTRE SUR UTÉRUS SAIN: À PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE
LA LITTÉRATURE

Thème : Obstétrique

H. Aalalou*(1)

(1)Chu Hassan Ii Fes Maroc, Fes, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : aalalouhayat@gmail.com(H. Aalalou*)

Résumé : Rupture utérine au premier trimestre sur utérus sain: à propos d’un cas et revue de la
littérature

Type de communication : e-poster

M. Laraichi, H. Aalalou*, N. Mamouni, S. Errarhay, C. Bouchikhi, A. Banani

Service de gynécologie obstétrique I CHU Hassan II Fès

*Auteur principal

Introduction:

La rupture utérine est définie comme toute solution de continuité non chirurgicale de la paroi utérine
survenant pendant la grossesse ou lors du travail. Nous rapportons un cas de rupture utérine sur
grossesse de 14 semaines d’aménorrhée sur utérus sain.

Obserlvation clinique :

Mme N. M, agée de 35 ans, 4ème geste 3ème pare, admise pour douleurs pelviennes aigues associé à
des métrorragies de faible abondance sur aménorrhée de 14 semaines. A l’examen clinique la patiente
est consciente, stable sur le plan hémodynamique et respiratoire. L’examen gynécologique objective
un saignement minime provenant de l’endocol, avec une douleur au toucher vaginale au niveau du cul
de sac de Douglas. L’échographie montre une grossesse intra utérine arrêtée avec une LCC qui
correspond à 14 SA, les deux ovaires sont vus d’aspect habituelle, avec un épanchement de moyenne
abondance. On a complété par un scanner abdomino-pelvien qui a rapporté également la présence de
l’hémopéritoine. Une laparotomie faite : à l’exploration, hémopéritoine quantifié à 600ml, avec
présence d’une rupture utérine fundique transversal emportant la trompe gauche, fœtus intra utérin,
extériorisé à travers le défect utérin fundique, puis suture de la rupture, et réalisation d’une
salpingectomie gauche. Les suites post-opératoires étaient simples.

Discussion et conclusion :

Les facteurs de risque de la rupture utérine sont les antécédents de césarienne ou des chirurgies
gynécologiques (myomectomie), les malformations utérines, l'usage abusif des utérotoniques etc. La
plupart surviennent généralement au cours du travail. Cependant, son incidence au premier et
deuxième trimestre de la grossesse est rare. Lorsqu'une échographie est faite soit elle est normale et
le diagnostic reste incertain, soit elle montre l'hémopéritoine et alors la discussion se fait entre
l'hémorragie obstétricale ou une hémorragie chirurgicale. Un diagnostic précoce suivi d'une prise en
charge rapide est essentiel pour réduire la mortalité materno fœtale
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_13

ISSUES NÉONATALES CHEZ LES PRÉMATURÉS EN FONCTION DES MODALITÉS DE LA CURE DE


CORTICOTHERAPIE ANTÉNATALE

Thème : Obstétrique

B. Izdihar*(1), D.Bouabida(2), S.Zalmat(2), B.Mohammed(2)

(1)Faculté Medecine D'Oran, Oran, Algérie


(2)Faculté De Medecine D'Oran, Oran, Algérie

*Auteur correspondant

Adresse email : bizdi2018@gmail.com(B. Izdihar*)

Résumé : Objectif: L'évaluation de la morbi-mortalité néonatale chez les prématurés selon les
modalités d'administration de la cure de corticothérapie anténatale.Patients et méthodes :Etude
rétrospective monocentrique observationnelle du 01/01/2019 au31/12/2019, dans notre structure
hospitalo universitaire,portant sur 48 nouveau-nés prématurés divisés en 2 groupes;moins de 28SA et
plus de 28SA ,dont la mère avait reçue une cure

de corticothérapie unique complète ou incomplète ,et en comparant 2 groupes de délai entre la cure
et l’accouchement : moins de 24h, et plus de 24h. Résultat :durant l'étude 1001 naissances vivantes
ont été enregistrées ,les prématurés représentaient 5%des NN(48cas),avec un poid moyen de
2007gr,la corticocthérapie anténatale a été administré dans 79% des cas, complète dans 62,5% des
cas,le delai entre la fin de la cure et l'accouchement était de plus de 24h dans 65,8% et moins de 24h
dans 34,2%,la ventilation non invasive a été utilisée dans 9 cas (19%) avec administration de surfactant
dans 4 cas(8%), le score de Silverman était supérieur ou égal à 4 dans 27,6% des cas,les entérocolites
nécrosantes de 4% et les décès de 4%.Conclusion : Nous avons enregistrés de meilleures issues
néonatales chez les nouveau-nés après une cure complète versus une cure incomplète.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_14

ETAT DES LIEUX DU CANCER DU SEIN CHEZ LES PATIENTS DE PLUS DE 75 ANS EN FRANCE COMTÉ.
ETUDE BICENTRIQUE AU CHRU DE BESANCON ET À L’HOPITAL NORD FRANCHE COMTÉ.

Thème : Oncologie

S. Benelmir*(1), C.Dole*(1), J.Laroche(2), C.Gay(3)

(1)Chu Besancon, Besancon, France


(2)Hopital Nord France Comté, Trevenans, France
(3)Hopital Nord Franche Comté, Trevenans, France

*Auteur correspondant

Adresse email : chloe.dole@hotmail.fr(S. Benelmir*)

Résumé : Intro: En France, le dépistage organisé du cancer du sein concerne les patientes âgées de 50
à 74 ans, dont un tiers d'entre elles ont plus de 70 ans. Les patientes les plus âgées sont rarement
incluses dans les essais cliniques et bénéficient souvent d’un traitement inférieur aux standards utilisés
chez les patientes plus jeunes.

Objectif: réaliser un état des lieux des cancers du sein chez les patientes de 75 ans et plus, dans la
région Franche Comté.

Matériel et méthode:étude rétrospective, descriptive et bicentrique, de 2012 à 2019 au CHRU de


Besançon et à l’Hôpital Nord Franche Comté, concernant toute patiente de plus de 75 ans présentant
un premier cas de cancer du sein.

Résultats:1082 patientes ont été incluses, la moyenne d’âge était de 82 ans. Le mode de découverte
était l’autopalpation dans 67.7% des cas. On retrouvait un cancer unilatéral dans 87% des cas, avec
une atteinte ganglionnaire dans 43,5%. Il s'agissait principalement de cancer de stade T1 (40,5%) et T2
(40,1%), de grade II (56,3%), de type Luminal A (65,7%). Les sous types basal like et HER2 positif
représentaient respectivement 9,6% et 8,9%.Les récepteurs hormonaux étaient majoritairement
positifs (88,2%). L’index de prolifération était élevé (>20%) chez 39.9% des cas. Les patientes étaient
métastatiques d’emblée dans 6%.Les patientes étaient opérées dans 81.4% des cas dont 52% de
chirurgie conservatrice. Elles ont été traitées par radiothérapie dans 42.7% des cas. Une
hormonothérapie a été prescrite dans 77.1% des cas dont 20,9% en situation néo adjuvante et une
chimiothérapie dans 20.4% des cas.

Conclusion: Le cancer de la femme âgée est découvert dans plus de la moitié des cas à un stade T2 ou
plus (40,2% de T2), de grade élevé, avec un index de prolifération élevé, mais très hormonosensible et
exprimant peu HER 2, accessibles à l'ensemble des thérapeutiques dont la chirurgie principalement.
Le recours plus important à une chirurgie radicale par rapport aux plus jeunes associée à un faible taux
de radiothérapie dans notre population est en lien avec le choix des patientes, souhaitant limiter la
lourdeur de leurs traitements adjuvants. La proportion de patientes métastatiques d’emblée semble
supérieure aux patientes plus jeunes, entre 7 et 30%.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_15

INVERSION UTÉRINE ASSOCIÉE À UN MYOME UTÉRIN: À PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA


LITTÉRATURE

Thème : Gynécologie médicale

H. Aalalou*(1)

(1)Chu Hassan Ii Fes Maroc, Fes, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : aalalouhayat@gmail.com(H. Aalalou*)

Résumé : Inversion utérine associée à un myome utérin: à propos d’un cas et revue de la littérature

Type de communication : e-poster

M. Laraichi, H. Aalalou*, N. Mamouni, S. Errarhay, C. Bouchikhi, A. Banani

Service de gynécologie obstétrique I CHU Hassan II Fès

*Auteur principal

Introduction:

L'inversion utérine est une complication rare de l’accouchement qui survient souvent la période du
post-partum immédiat. L'inversion utérine chronique (non puerpérale) est plus rare et souvent
associée à une tumeur utérine. Dans cette communication, nous rapportons le cas d’une inversion
utérine associée à un myome utérin chez une patiente de 34 ans, avec revue de la littérature.

Observation clinique :

Madame R. N., âgée de 34 ans, 4ème geste 3ème pare, sans antécédents pathologiques notables, qui
s’est présentée avec une masse extériorisée par le vagin depuis 3 mois, à l’examen clinique : patiente
en bon état générale, stable sur le plan hémodynamique et respiratoire, une masse de couleur rouge
violacée de consistance mole surinfectée faisant 6cm sur 25cm extériorisée par le vagin non réductible
faisant suspecter une inversion utérine. L’échographie par voie sus pubienne a révélé une image
échogène bien limité avec vascularisation périphérique dont les caractéristiques échographiques sont
en faveur d’un myome, pas vu en intra pelvien de structure rappelant l’utérus, les 2 ovaires vus sans
particularité, absence d’épanchement. La patiente a bénéficié d’une hystérectomie inter-annexielle
par voie basse. L’étude histologique est revenue en faveur d’une pièce d’hystérectomie avec un
léiomyome utérin. Les suites post opératoire étaient simples.

Discussion et conclusion :

L'inversion utérine chronique est une affection gynécologique rare et peut être diagnostiquée à tort
comme cancer du col de l'utérus avancé ou autres causes d'hémorragie génitale grave chez la femme.
Le diagnostic repose sur un indice de suspicion élevé. L’échographie et l’imagerie par résonnance
magnétique aideront au diagnostic.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_16

SYNDROME DE MAYER-ROKITANSKI-KUSTER-HAUSER: À PROPOS D’UN CAS

Thème : Gynécologie médicale

H. Aalalou*(1)

(1)Chu Hassan Ii Fes Maroc, Fes, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : aalalouhayat@gmail.com(H. Aalalou*)

Résumé : Syndrome de Mayer-Rokitanski-Kuster-Hauser: à propos d’un cas

Type de communication : e-poster

H. Aalalou*, F. El Hilali, N. Mamouni, S. Errarhay, C. Bouchikhi, A. Banani

Service de gynécologie obstétrique I CHU Hassan II Fès

*Auteur principal

Introduction:

Le syndrome de Mayer-Rokitanski-Kuster-Hauser (SMRKH) est une malformation rare de l’appareil


génital féminin qui touche. Il est connu par l’association d’une agénésie vaginale totale ou partielle et
une agénésie utérine, avec des ovaires normaux. Le principal motif de consultation est l’aménorrhée
primaire.

Observation clinique :

Mme B. H. âgée de 25 ans, qui nous a été adressée pour exploration d’une aménorrhée primaire avec
difficulté du rapport sexuel. Les caractères sexuels secondaires sont présents, les organes génitaux
externes sont d’aspect normal. Le toucher vaginal n’a pas été fait du fait de l'imperforation vaginale.
L’échographie a montré l’absence l’utérus avec présence des 2 ovaires droit et gauche d’aspect normal,
les deux reins d’aspect normal. L’imagerie par résonnance magnétique a objectivé une agénésie
utérine et vaginale avec aspect normal des deux ovaires, aspect compatible avec un syndrome de
Rokitansky kuster hauser.

Discussion et conclusion :

La moyenne d’âge est de 15 à 18 ans. Le syndrome de MRKH peut être isolé (type I) mais il est le plus
souvent associé à des anomalies rénales, vertébrales et, dans une moindre mesure, à des anomalies
auditives et cardiaques (MRKH de type II ou association MURCS). La cause la plus fréquente de
consultation est souvent l’aménorrhée primaire chez une femme avec un développement normal des
caractères sexuels secondaires, ou des rapports sexuels difficiles à cause d’un vagin très petit ou
absent. Le syndrome a longtemps été considéré comme une anomalie sporadique, mais un nombre
croissant de cas familiaux appuie aujourd'hui l'hypothèse d'une cause génétique. Dans les cas
familiaux, le syndrome semble être transmis sur le mode autosomique dominant Cependant,
l'étiologie du syndrome de MRKH reste obscure. Le traitement de l'aplasie vaginale, consistant en la
reconstitution d'un néo-vagin, peut permettre à la patiente d'avoir une vie sexuelle normale.
L’information des patientes pour une thérapie tout autant symptomatique que psychologique reste
un défi.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_17

IMPACT DE L’ATROPHIE VAGINALE SUR LA QUALITÉ DE VIE CHEZ LA FEMME MÉNOPAUSÉE

Thème : Gynécologie médicale

H. Frikha(1), M.Farhati*(1), F.Affes(1), M.Chanoufi(1), H.Abouda*(1)

(1)Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : mahdifarhati89@gmail.com(H. Frikha)

Résumé : Introduction :

Lors de la ménopause, le climat d’hypoestrogénie est responsable d’une atrophie vaginale et d’une
diminution de l’humidité de l’appareil uro-génital. Actuellement l’association de Symptômes vulvo-
vaginaux, symptômes sexuels, et de symptômes urinaires définissent le syndrome génito-urinaire de
la ménopause.

Matériel et méthodes :

Etude prospective sur une durée de 03 mois incluant les femmes ménopausées adressées aux
consultations de gynécologie pour motifs divers.

Un examen gynécologique systématique a été réalisé suite auquel le Vaginal Health index a été calculé,
pour les patientes présentant un score inferieur à 15 reflétant une atrophie vaginale un questionnaire
évaluant la qualité de vie a été rempli (EQ5D3L) et l’index EQ5D3L a été calculé grâce crosswalk-index-
value-calculator

Résultats :

Soixante patientes ont été concernées par l’étude, l’âge moyen était de 58 ans

Les motifs de consultations étaient répartis comme suit :

- Algies pelviennes chroniques : 16 (26,6%)

- Signes urinaires :8 (13,3%)

- Prurit vulvaire : 6 (10%)

- Boule vaginale : 5 (8,3%)

- Symptomatologie mammaire : 13 (21,6%)

- Métrorragies post ménopausiques : 12 (20%)

Dans notre population, La prévalence de l’atrophie vaginale confirmée par l’examen clinique était de
de 71,6% (n=43), alors que les patientes consultant pour un syndrome génito-urinaire ne
représentaient que 31,6% (n= 19).
L’âge moyen des patientes ayant une atrophie vaginale était de 61 ans versus 52 ans chez le reste de
la population.

L’index EQ5D3L moyen était de 0,711 dans la population des femmes ayant atrophie vaginale versus
0,9 dans la population des femmes sans atrophie vaginale.

Dix-sept patientes soit 39,5% de celles ayant une atrophie vaginale confirmée rapportaient une
altération de la vie sexuelle. Alors que seulement 4 patientes (23,5%) des patientes sans atrophie
vaginale rapportaient une telle gêne

Conclusion :

L’atrophie vaginale et le syndrome génito-urinaire restent sous diagnostiqués. Entrainant une


altération de la qualité de vie des femmes ménopausées. Justifiant ainsi un dépistage systématique
associé à une mise en place d’une stratégie thérapeutique offrant ainsi une qualité de vie optimale.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_18

NADIR DE LA FRÉQUENCE CARDIAQUE FŒTALE EN CAS DE BRADYCARDIE ET ACIDOSE À LA


NAISSANCE

Thème : Obstétrique

M. Nghiem*(1)

(1)Hopital Trousseau, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : myanh.nathalie.nghiem@gmail.com(M. Nghiem*)

Résumé : Objectif principal : Déterminer si la profondeur de la bradycardie était associée à un risque


accru d’acidose à la naissance en cas de césarienne en urgence pour bradycardie fœtale chez des
patientes ayant une grossesse singleton à terme.

Méthodes : Etude rétrospective comparative incluant toutes les césariennes en urgence pour
bradycardie du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2018 à la maternité Port Royal, centre périnatal de
type 3. Les bradycardies associées à un hématome rétro placentaire, une procidence du cordon et à
une rupture utérine étaient exclues.

Le nadir de la bradycardie était défini comme le rythme cardiaque de base le plus lent pendant la
bradycardie et devant durer au moins 3 minutes.

Les patientes ayant accouché d’un enfant dont le pH artériel ombilical était inférieur à 7.00 (acidose
fœtale) ont été comparées aux patientes ayant accouché d’un enfant dont le pH artériel ombilical était
supérieur ou égal à 7 (absence d’acidose fœtale)

Résultats : 111 patientes ont été incluses: 32 patientes dans le groupe acidose, 79 patientes dans le
groupe absence d’acidose.

Le nadir médian de bradycardie était plus bas dans le groupe acidose que dans le groupe absence
d’acidose (60bpm, écart interquartile [56 - 65] vs. 70bpm [60 -76], p< 0,01).

Un nadir de bradycardie fœtale inférieur à une valeur seuil de 60bpm était plus souvent observé dans
le groupe acidose que dans le groupe absence d’acidose (10 (31%) vs. 10 (13%), p=0,02).

En analyse multivariée, un nadir de bradycardie < 60bpm était associé de manière indépendante à une
acidose (OR : 3.16 ; IC 95% [1.10-9.04]).

Conclusion : En cas de bradycardie, un nadir < 60bpm était associé à un risque trois fois supérieur
d’acidose à la naissance.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_19

EFFETS DU PRÉTRAITEMENT PAR TESTOSTÉRONE SUR LA RÉSERVE OVARIENNE : ÉTUDE PROSPECTIVE


RANDOMISÉE A PROPOS DE 50 CAS

Thème : Procréation Médicalement Assistée

S. Jouou*(1), A.Karoui(1), M.Channoufi(1)

(1)Service 'C' Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : drjouousiwar@gmail.com(S. Jouou*)

Résumé : Effets du prétraitement par testostérone sur la réserve ovarienne : étude prospective
randomisée a propos de 50 cas

Introduction :

L’effet des androgènes sur la réserve ovarienne est resté longtemps un sujet d’expérimentation
animale, des travaux récents ont montré que les androgènes améliorent le développement et la
multiplication des follicules immatures. Les résultats sont controversés concernant l’efficacité de
l’administration de la testostérone en termes d’augmentation du compte des follicules antraux( CFA)
et de taux de grossesses.

But :

Vérifier si l’administration de Testostérone à faible dose chez des patientes à réserves ovariennes
diminuées améliorait le CFA. Dépister d’éventuels effets indésirables de ce traitement.

Méthodes :

Il s’agissait d’une étude prospective, longitudinale, randomisée sur une période de 10 mois comparant
la réserve ovarienne chez 2 groupes de patientes suivies pour infertilité et dont la réserve ovarienne
était diminuée.

Un groupe recevant de la testostérone à faibles doses et un groupe contrôle.

Nous avons fait le CFA pour les 2 groupes et calculé ρ ; et nous avons dépisté les effets indésirables.
Un consentement éclairé et signé était obtenu de chaque patiente avant son inclusion dans le
protocole et après avoir expliqué le rapport bénéfice / risque.

Résultats :

50 patientes étaient incluses .L’âge moyen des patientes était : 39,81 ans ; l’infertilité primaire était
dans 57 %. La variation de CFA était significative entre les deux groupes et ρ était nettement inférieure
à 0,05. Cette variation était plus nette lorsque la patiente avait un âge inférieur à 38 ans. On avait noté
le retour des règles pour des femmes qui avaient une aménorrhée de plus 4 mois chez 3 patientes.

Pour les effets indésirables on avait enregistré dans la plupart du temps des troubles digestifs :
Epigastralgies , vomissements , et des pesanteurs pelviennes ; tous ses effets étaient bien tolérés et
n’ont pas nécessité l’arrêt du traitement.
Conclusion :

La supplémentation par la testostérone pour les femmes ayant une réserve ovarienne diminuée est
une perspective d’avenir et elle augmente le recrutement ovocytaire et par conséquent elle pourrait
augmenter les chances de succès de la FIV sans qu’elle soit une source d’effets indésirables lourds.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_20

CANCER DU SEIN ET GROSSESSE : PARTICULARITÉS HISTOLOGIQUES ET PRISE EN CHARGE. A PROPOS


DE QUATRE CAS.

Thème : Gynécologie médicale

H. Frikha*(1), M.Farhati*(1), F.Affes(1), M.Chanoufi(1), H.Abouda*(1)

(1)Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : mahdifarhati89@gmail.com(H. Frikha*)

Résumé : Introduction :

Le cancer du sein associé à la grossesse est une pathologie rare. Le terme de cancer du sein associé à
la grossesse inclus les cancers du sein diagnostiqués lors de la grossesse et jusqu’à 12 mois du post
partum. Le pronostic est globalement sombre en raison de l’âge jeune de survenue et du retard de
diagnostique lié aux modifications mammaires gravidiques.

Matériel et Méthodes :

Il s’ agit d’une étude rétrospective sur une période de trois ans de janvier 2016 à décembre 2018
colligeant 4 cas de cancer du sein associé à une grossesse.

Résultats :

L’âge moyen de nos patientes était de 31 ans avec des extrêmes allant de 24 ans à 41ans. La parité
moyenne de 2,3. La principale circonstance de découverte était une masse mammaire à
l’autopalpation. Toutes nos patientes ont eu initialement une échographie mammaire et un
complément d’imagerie par mammographie a été fait une fois le diagnostic histologique de cancer du
sein retenu.

Une patiente présentait une forme inflammatoire. La taille tumorale moyenne était de 3,8 cm.
L’envahissement ganglionnaire axillaire a été noté dans 2 cas. L’analyse histologique a montré dans
les 4 cas un carcinome canalaire infiltrant grade SBR 3 dans 3 cas et grade SBR2 dans un cas. L’analyse
immunohistochimique a trouvé dans 3 cas des récepteurs hormonaux négatifs et a montré dans un
cas une surexpression Her 2/Neu.

Le bilan d’extension à la recherche de métastases à distance était négatif dans les 4 cas.

Dans notre série il y a eu un cas d’interruption volontaire de grossesse, deux cas d’accouchement à
34SA et un cas d’interruption médicale de grossesse.

Conclusion :

L’association entre le cancer du sein et la grossesse bien qu’étant une pathologie rare, il faut y penser
devant toute masse mammaire et ne pas hésiter à faire un examen clinique minutieux et demander
une échographie mammaire.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_21

L'UTILISATION DU PRÉSERVATIF EXTERNE DEPUIS SON REMBOURSEMENT EN FRANCE

Thème : Gynécologie médicale

P. Vidal*(1), A.Audurieau(1), E.Chamorey(2), A.Fouad(3), S.Maccagnan(1), J.Delotte(4), G.Lefebvre(1),


A.Musso(1)

(1)Ecole De Sages-Femmes De Nice, Nice, France


(2)Département D’Epidémiologie, De Biostatistiques Et Des Données De Santé Debds, Nice, France
(3)Faculté De Médecine De Nice, Nice, France
(4)Chu De Nice, Hôpital De L'Archet Ii, Nice, France

*Auteur correspondant

Adresse email : paulinevidal18@gmail.com(P. Vidal*)

Résumé : Introduction

Deux marques de préservatif externe (PE) sont en partie remboursées par l’Assurance Maladie depuis
fin 2018 en France. Il n’existe pas, à notre connaissance, d’étude sur l’impact du remboursement du
PE sur son utilisation. Notre objectif était d’évaluer la connaissance de ce remboursement dans la
population française et les changements d’utilisation que le remboursement a engendrés.

Matériel et méthode

Étude observationnelle conduite du 13/04/20 au 13/07/20 par questionnaire en ligne auprès de tout
résident en France ≥15 ans. Elle abordait des questions d’ordre sociodémographique, la connaissance
du remboursement du PE et les changements d’utilisation suite à ce remboursement.

Résultats

4873 participants ont été inclus (81,6% de femmes, 18,4% d’hommes). L’âge moyen était de 28 ans
(±11,2). 89,1% des participants avaient déjà utilisé le PE. Les mineurs, les célibataires et ceux ayant des
partenaires sexuels irréguliers utilisaient plus fréquemment le PE lors de chaque rapport sexuel (RS)
que les majeurs, ceux en couple et ayant des partenaires réguliers (respectivement 58,8% vs 30,3%,
p<0,001; 61,9% vs 38,5%, p<0,001; 66,2% vs 22,7%, p<0,001). Les PE étaient obtenus en grande surface
(57%), en pharmacie (24,4%) ou gratuitement (6,3%) et plus fréquemment par les hommes que par les
femmes (21,6% vs 6,8%, p<0,001). 7,9% des personnes sans revenus se procuraient gratuitement des
PE.

40,9% de la population avaient connaissance du remboursement du PE. Il était plus connu des femmes
que des hommes (44,8% vs 23,5%, p<0,001), des majeurs que des mineurs (42,7% vs 21,5%, p<0,001),
des professionnels de santé vs autres actifs (71,6% vs 26,6% p<0,001), des hommes ayant des RS avec
des hommes que ceux avec des femmes (42,4% vs 22,4%, p<0,001), des étudiants de niveau master vs
lycéens (52,5% vs 35,3%, p<0,001) et de ceux en santé vs d’autres filières (52,3% vs 27,2%, p<0,001).

84,4% de ceux qui connaissaient le remboursement du PE n’ont pas changé leurs habitudes
d’utilisation. 5,6% avaient déjà bénéficié d’une prescription. 6,5% de ceux n’ayant jamais bénéficié de
prescription seraient prêts à consulter pour obtenir une ordonnance.

Conclusion
Le remboursement partiel du PE est encore mal connu de la population. L’obtention par ordonnance
est un frein pour le public.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_22

NODULE DE SŒUR MARIE-JOSEPH RÉVÉLANT UN ADÉNOCARCINOME GASTRIQUE: A PROPOS D’UN


CAS SIMULANT UNE TUMEUR OVARIENNE

Thème : Gynécologie médicale

M. Kriouile*(1)

(1)Service De Gynecologie Obstetrique Cancerologie Et De Grossesse A Haut Risque Centre Hospitalier


Ibn Sina Rabat Maroc, Rabat, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : meryemkriouile@gmail.com(M. Kriouile*)

Résumé : Résumé :

Le nodule de Sœur Marie-Joseph est une métastase cutanée ombilicale d’un cancer du tractus
gastrointestinal ou de la sphère gynécologique. La tumeur primitive est généralement un
adénocarcinome, rarement un carcinome épidermoïde, un mélanome ou un sarcome. Toutefois, dans
de 15 % à 30 % des cas, la tumeur primaire est inconnue. C’est une pathologie très rare et qui pose un
double problème diagnostique et pronostique. Elle survient souvent chez une malade dont le cancer
est déjà connu ou le révèle. Sa présence est associée à un mauvais pronostic. Elle doit être connue par
le praticien, car sa reconnaissance peut permettre un diagnostic et un traitement adapté.

Nous rapportons une nouvelle observation d’une métastase cutanée ombilicale révélatrice d’un
adénocarcinome gastrique chez une patiente admise pour tumeur ovarienne, colligée au service de
Gynécologie Obstétrique cancérologie et de grossesse à haut risque Centre hospitalier Ibn Sina de
Rabat au Maroc.

Le Nodule de Sœur Marie-Joseph est une pathologie méconnue à cause de sa rareté, seule 1,2 % des
tumeurs malignes ont des métastases au niveau de l’ombilic. Le pronostic est encore très sombre,
impose un dépistage précoce donc systématique passant par une biopsie de tout nodule ou masse
ombilicaux pour déterminer la nature de la lésion pathologique. La survie moyenne après son
apparition est d’environ 11 mois.

Mots clés : Adénocarcinome gastrique, métastase ombilicale, nodule de Sœur Marie-Joseph, tumeur
ovarienne.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_23

IMPACT D'UNE FORMATION EN SIMULATION SUR LA PRISE EN CHARGE DE L'HÉMORRAGIE DU POST-


PARTUM

Thème : Obstétrique

O. Guellati*(1), N.Ghit(2)

(1)Chu Annaba Algérie, Annaba, Algérie


(2)Service De Gynécologie Obstétrique - Chu Ibn Rochd, Annaba, Algérie

*Auteur correspondant

Adresse email : guellati.ouafaa@gmail.com(O. Guellati*)

Résumé : L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de l’introduction d’ateliers de formation en
simulation sur la qualité de la prévention et de la prise en charge de l’hémorragie du post-partum
immédiat (HPPI) dans un centre universitaire réfèrent en simulation.

Méthodes

Un audit clinique était réalisé dans notre centre universitaire avant et après l’introduction d’ateliers
de formation sur la prévention et la prise en charge de l’HPPI, soit sur deux périodes entre le 1er janvier
et le 31 décembre 2018 et entre le 1er mars et le 1er décembre 2019. Les ateliers de formation
proposés respectaient les recommandations pour la pratique clinique du Collège nationale des
gynécologues-obstétriciens français réalisées en 2014 et comportaient une partie théorique et une
mise en situation sur mannequin haute-fidélité. Les données de la prise en charge des patientes ayant
présenté une HPPI étaient recueillies rétrospectivement de façon consécutive à partir des dossiers
médicaux.

Résultats

Après la mise en place des ateliers de formation, la proportion de patientes ayant bénéficié d’une
délivrance dirigée était significativement plus importante (55 % avant versus 91 % après, p = 0,003),
l’heure initiale du diagnostic d’HPPI était notifiée dans les dossiers de manière significativement plus
fréquente (20 % avant versus 92 % après, p < 0,001) ainsi que la quantification des saignements au
moment du diagnostic (44% avant versus 85 % après, p = 0,001).

L’anesthésiste-réanimateur était significativement plus précocement présent (34 % avant versus 88 %


après, p = 0,001).

Une meilleure coordination entre les différents intervenants a été constaté

Conclusion

Notre étude met en évidence une amélioration significative des pratiques professionnelles sur la
prévention et la prise en charge de l’HPPI dans notre centre universitaire .
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_24

CONNAISSANCES ET PRATIQUES DES GYNÉCOLOGUES-OBSTÉTRICIENS SUR LE DÉPISTAGE


ANTÉNATAL D’ANEUPLOÏDIE

Thème : Obstétrique

C. Tchente nguefack*(1)

(1)Hopital General De Douala, Douala, Cameroon

*Auteur correspondant

Adresse email : cnguefack2007@yahoo.fr(C. Tchente nguefack*)

Résumé : INTRODUCTION

L’un des moyens de prévention des aneuploïdies est le dépistage anténatal. L’absence de laboratoire
de cytogénétique et de recommandations nationales rend ce dépistage difficile dans notre contexte.
L’objectif était de déterminer le niveau de connaissances et pratiques des G.O de la ville sur le
dépistage anténatal d’aneuploïdie.

METHODOLOGIE

Nous avons mené une étude transversale sur 6mois incluant les GO consentants, exerçant dans le
secteur public et privé. L’étude a été réalisée après obtention de l’accord du comité d’éthique
institutionnel. La fiche d’enquête contenait des données sociodémographiques et professionnelles,
une évaluation des connaissances et des pratiques. L’exploitation des dossiers des patientes ayant
bénéficié du dépistage nous a permis de toucher du doigt la pratique. Les logiciels Epi info 7.1, R 3.6.2
et Microsoft Excel 2013 nous ont permis d’analyser les données. Les facteurs associés aux bonnes
connaissances et pratiques ont été recherchés.

RESULTATS

Les 81 participants inclus étaient âgés en moyenne de 44,99±7,703 ans; 51,9% n’avaient pas de
formation complémentaire, 79,0% n’avaient pas participé à un congrès sur les aneuploïdies et 19,7%
étaient membres du staff de diagnostic anténatal (DAN). Au total, 63,0% des participants avaient un
niveau de connaissances non satisfaisant et 39,5% avaient un niveau de pratique satisfaisante. Le
nombre d’année d’expérience (≥5ans), l’appartenance au staff de DAN étaient entre autre des facteurs
associés aux connaissances satisfaisantes (p<0,05). Les connaissances satisfaisantes étaient associées
aux pratiques satisfaisantes (p<0,001;OR=164,5;IC [28,28-956,83]). Sur les 40 dossiers consultés, le
risque d’aneuploïdie calculé était élevé chez 17,5% des gestantes. Nous avons retrouvé 10% de cas
d’aneuploïdie dont 1 a bénéficié d’une IMG. Près d’un tiers des gestantes ne sont pas allées au bout
du dépistage.

CONCLUSION

La majorité des GO ont des connaissances et pratiques non optimales. Le dépistage est pratiqué et
près d’un tiers des patientes ne vont pas au bout du processus. Le recyclage des G.O, l’introduction
des recommandations adaptées et la sensibilisation des gestantes sont indispensables à la réussite du
dépistage anténatal d’aneuploïdie dans notre milieu.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_25

CASE REPORT : D’UNE MASSE PÉRINÉALE AU DIAGNOSTIC DE RHABDOMYOSARCOME.

Thème : Oncologie

L. Panza*(1), F.Preat(2)

(1)Chirec Braine L'Alleud, Gerpinnes, Belgique


(2)Chirec Braine-L'Alleud, Braine-l'alleud, Belgique

*Auteur correspondant

Adresse email : laura.p07@hotmail.com(L. Panza*)

Résumé : Introduction

Le rhabdomyosarcome est la forme la plus fréquente de sarcome des tissus mous chez l’enfants. Les
localisations sont diverses et la forme périnéale n’est pas la plus fréquente. La majorité des cas sont
sporadiques. L'incidence maximale s’observe au début de l'enfance. Nous rapportons le cas d’un
rhabdomyosarcome périnéal chez une adolescente.

Cas

Adolescente de 14 ans, consultant pour douleur sur masse périnéale. Traitement au départ par
antibiotique et anti-inflammatoire pour suspicion de bartholinite.

À l’examen physique, palpation d’une masse indurée s’étendant des grandes lèvres au pli interfessier
droit, douloureuse, sans autres symptômes. Pas d’adénopathies inguinales.

Biologie sans syndrome inflammatoire, fonction rénale et hépatique normales. Alpha foetoprotéine et
béta-hCG négatifs.

Marsupialisation démontrant une masse charnue hypervascularisée, sans pus.

À posteriori, la patiente rapporte une masse vulvaire droite évoluant depuis 2 mois.

À l’échographie, tumeur charnue plurilobulée vascularisée mesurant huit sur quatre centimètres.

À l’IRM pelvienne, masse dans la région fessière droite et du périnée, infiltrant le sphincter externe, le
muscle pubo-rectal et le centre tendineux du périnée, ainsi qu'un contact étroit avec le vagin.

Au PET-Scan, tumeur très captante inopérable sans mutilation et deux ganglions inguinaux
ispilatéralement.

À l’analyse anatomopathologique, îlots de cellules rondes avec cytoplasme éosinophile peu abondant,
noyaux aux contours irréguliers hyperchromatiques, séparées par un stroma fibreux.

À l’immunohistochimie, expression de la Desmine et la Myogénine.

Réarrangement du gène FKHR à la biologie moléculaire.

Diagnostic de rhabdoyosarcome alvéolaire périnéal.


Discussion

Il existe 2 formes: le rhabdomyosarcome embryonnaire majoritairement et alvéolaire de plus mauvais


pronostic. Le traitement implique une approche multimodale: chimiothérapie, chirurgie et
radiothérapie. Importance également de la préservation de la fertilité.

Dans notre cas, traitement instauré selon les recommandations d’EpSSG RMS 2005: chimiothérapie
néoadjuvante (IVADo), chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie adjuvante (IVA) et traitement de
maintenance.

Ovariopexie pré-radiothérapie.

Conclusion

Un diagnostic précoce et une approche multimodale sont capitaux. Malgré les traitements, le pronostic
du rhabdomyosarcome alvéolaire périnéal reste mauvais.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_26

LYMPHOME MAMMAIRE À PROPOS DE DEUX CAS : UN DIAGNOSTIC DIFFICILE, UNE PATHOLOGIE


MÉCONNUE

Thème : Gynécologie médicale

M. Kriouile*(1)

(1)Service De Gynecologie Obstetrique Cancerologie Et De Grossesse A Haut Risque Centre Hospitalier


Ibn Sina Rabat Maroc, Rabat, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : meryemkriouile@gmail.com(M. Kriouile*)

Résumé : Résumé :

Le lymphome mammaire est une pathologie tumorale maligne, qui représente une entité très rare.

Les aspects cliniques et radiologiques ne présentent pas de spécificités particulières par rapport à
d’autres carcinomes mammaires. Le diagnostic est souvent découvert tardivement. Le traitement se
base essentiellement sur la chimiothérapie. Le pronostic est globalement péjoratif.

Nous rapportons 2 cas de lymphome malin non Hodgkinien primitif, confirmé par l’histologie.
Parallèlement une revue de la littérature est entreprise évoquant les aspects épidémiologiques,
cliniques, histologiques et thérapeutiques de ce néoplasme.

Mots clés : Lymphome, sein, diagnostic, traitement


Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_27

FIBROME INTERSTITIEL ÉRODANT LE COL ACCOUCHÉ PAR LE VAGIN.

Thème : Gynécologie médicale

F. Affes*(1), M.Farhati(2), H.Abouda(2), H.Frikha(2)

(1)Fmt, Ariana, Tunisie


(2)Cmnt, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : fatmazahra310@gmail.com(F. Affes*)

Résumé : Introduction

Le fibrome utérin est la pathologie gynécologique bénigne la plus fréquente chez la femme. L’infection
du fibrome reste une complication assez spécifique du type sous muqueux. On rapporte le cas d’un
fibrome du col utérin érodant le col et accouché par le vagin mimant un fibrome sous muqueux
accouché par le col.

Présentation du cas

Une femme âgée de 56 ans, G4P4, sans antécédents pathologiques, nous a consulté pour des
métrorragies péri ménopausiques évoluant depuis trois mois avec à l’examen initial : présence d’une
masse de huit centimètre lisse et ferme comblant le vagin et entravant la visualisation du col saignant
au contact. A l’échographie transabdominale : l’utérus était de taille normale avec une image
hétérogène bien limité au niveau du vagin. Le diagnostic initial était un fibrome accouché par le col.

L’évolution était marquée par l’aggravation de la symptomatologie : l’apparition d’une fièvre, des
métrorragies fétides avec l’accouchement d’un fibrome de 14 cm par le vagin. Un syndrome
inflammatoire biologique a été objectivé et la patiente a été hospitalisée pour prise en charge. Un
traitement antibiotique probabiliste a été d’abord mis en place.

A l’exploration chirurgicale, la masse n’était pas pédiculée mais elle avait une base d’implantation large
au dépend de la lèvre postérieure du col. Une myomectomie première a été pratiquée d’où la
découverte d’une érosion large horizontale au niveau de la lèvre postérieure du col par laquelle le
fibrome a été expulsé. Une hypertrophie de la lèvre postérieure a été également objectivée
témoignant du développement de la masse à ce niveau.

Une hystérectomie par voie vaginale a été ensuite entamée avec bonne évolution. L’examen
anatomopathologique a confirmé le diagnostic du léiomyome en nécrobiose sans signe de malignité.

Conclusion

L’érosion et l’expulsion d’un fibrome interstitiel du col utérin est une complication rare de diagnostic
clinique préopératoire difficile. Les moyens d’imagerie comme l’IRM pourraient être très utiles pour
rattacher la masse à son origine et étudier sa base d’implantation et orienter l’acte chirurgical.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_28

MOLE HYDATIFORME PARTIELLE AVEC MÉTASTASES VAGINALES ET À DISTANCE: À PROPOS D’UN


CAS

Thème : Gynécologie médicale

H. Aalalou*(1)

(1)Chu Hassan Ii Fes Maroc, Fes, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : aalalouhayat@gmail.com(H. Aalalou*)

Résumé : Mole hydatiforme partielle avec métastases vaginales et à distance: à propos d’un cas

Type de communication : e-poster

M. Laraichi*, H. Aalalou, K. Saoud, N. Mamouni, S. Errarhay, C. Bouchikhi, A. Banani

Service de gynécologie obstétrique I CHU Hassan II Fès

*Auteur principal

Introduction:

La môle hydatiforme partielle est une pathologie bénigne qui peut parfois avoir des transformations
malignes pouvant mettre en jeu le pronostic obstétrical voire vital de jeunes femmes. Dans cette
communication nous rapportons le cas d'une môle hydatiforme partielle avec des métastases à
distance chez une patiente de 44 ans

Observation clinique :

Madame F. T. âgée de 44 ans, 8ème geste 6ème pare, qui présentait des métrorragies depuis six mois,
l'examen a trouvé une patiente en altération de l’état général, avec à l'examen gynécologique: un
saignement minime provenant de l'endocol et une lésion bleuâtre régulière lisse indurée de 2 cm au
niveau de la paroi latérale droite du vagin, au toucher vaginal, utérus augmenté de taille. Un dosage
de beta HCG a été fait revenant à 780045 mUI/mL, l'échographie pelvienne a montré une image intra-
cavitaire hétérogène faisant 10 cm de grand axe, avec zone d’invasion myométriale prenant le doppler,
les 2 ovaires sans particularité. Une biopsie de la masse vaginale a été faite. un scanner cérebro-
thoraco-abdomino-pelvien a été réalisé qui a révélé une localisation secondaire pulmonaire et
cérébrale. L'étude histologique de la biopsie est revenue en faveur d'une môle hydatiforme partielle.
Selon le score de FIGO notre patiente a été considéré à haut risque et elle avait commencé une
polychimiothérapie, décédée après la deuxième cure.

Discussion et conclusion :

La môle hydatiforme partielle résulte d'un mélange de vésicules môlaires et de villosités placentaires
normales avec un tissu embryonnaire reconnaissable, elle est presque toujours triploïde.. Elles passent
inaperçues en l'absence d'examen histologique ou cytogénétique systématique. L'évolution des môles
partielles est bénigne dans 97% des cas et se fait vers une maladie trophoblastique persistante dans
0,5 à 3% des cas. Des môles partielles invasives ainsi que des choriocarcinome après une mole partielle
ont été rapportées dans moins de 3% des cas. D’où la nécessité d’une surveillance rigoureuse.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_29

EVALUATION DES LÉSIONS DYSPLASIQUES CERVICALES DE HAUT GRADE DANS UNE POPULATION DE
PATIENTE ENCEINTES,ÉTUDE RÉTROSPECTIVE OBSERVATIONNELLE BICENTRIQUE FRANC-COMTOISE

Thème : Gynécologie médicale

S. Prévost(1), C.Porté*(1)

(1)Chu Besançon, Besançon, France

*Auteur correspondant

Adresse email : sarah.prevost@gmail.com(S. Prévost)

Résumé : Introduction :

L'incidence des dysplasies au cours de la grossesse est de 1% et celle du cancer du col de 1/10000,, soit
13% des cancers en cours de grossesse. Nous nous sommes intéressé à l'évolution naturelle des lésion
invasives en cours de grossesse.

Matériel et Méthodes :

Nous avons mené une étude rétrospective observationnelle descriptive bi-centrique à l’Hôpital Nord
Franche Comté et au CHRU de Besançon du premier janvier 2008 au 31 décembre 2019. Les patientes
incluses avaient bénéficié d'une colposcopie en cours de grossesse avec réalisation de biopsies pour
une lésion dysplasique de haut grade évoquée sur le frottis cervico-vaginal. Le critère de jugement
principal était l'évolution des lésions dans le post-partum sur une biopsie de contrôle après
l'accouchement. Le critère de jugement secondaire était l'influence de la voie d'accouchement sur
l'évolution des lésions.

Résultats :

Une persistance des lésions a été retrouvé chez 56,2% des 73 patientes incluses, une progression des
lésion était objectivée chez 15,1% des patientes et une régression des lésions était retrouvé chez 28,7%
d'entre elles. Aucune différence significative n'a été retrouvée selon la voie d'accouchement
concernant la persistance des lésions (p = 1 ; OR = 1,12 IC 95% [0,239 ; 5,966]), la progression des
lésions (p = 1 ; OR = 1,49 IC 95% [0,167 ; 72,933]) ou la régression des lésions (p = 1 ; OR = 0,93 IC 95%
[0,186 ; 6,213]).

Discussion :

Cette étude montre une tendance des lésions de haut grade à persister après l'accouchement, avec un
faible taux de progression. Ce résultat concorde avec ceux retrouvés dans la littérature. Ces données
montrent que les recommandations actuelles de différer le traitement au post-partum ne représente
pas de retard de prise en charge de ces lésions de haut grade. Un taux non négligeable de régression
dans le post-partum a été mis en évidence, ceci étant également retrouvé dans la littérature, posant
la question des mécanismes en cause.

Conclusion :

Ces résultats concordent avec les recommandations récentes et sur le suivi et la prise en charge des
lésion de haute grade pendant la grossesse basée sur un suivi colposcopique régulier en cours de
grossesse et une prise en charge thérapeutique dans le post-partum en l’absence de signe d’invasion
en colposcopie.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_30

MAGNETIC RESONANCE IMAGING PRESENTATION OF ADENOMYOSIS PHENOTYPE AND DEEP


INFILTRATING ENDOMETRIOSIS NODULES BEFORE AND AFTER PREGNANCY.

Thème : Gynécologie médicale

L. Legay*(1), L.Marcellin(2), P.Santulli(3), A.Millischer(4), C.Chapron(5)

(1)Hôpital Port Royal, Paris, France


(2)Service De Gynécologie Obstétrique, Hôpital Port Royal, Paris, France
(3)Service De Procréation Médicale Assistée, Hôpital Port Royal, Paris, France
(4)Centre D'Imagerie Médicale Bachoumont, Paris, France
(5)Service De Chirurgie Gynécologique, Hôpital Port Royal, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : ludivine.lgy@gmail.com(L. Legay*)

Résumé : INTRODUCTION

Adenomyosis is a benign gynecological disorder defined by the presence of glandular and stromal
endometrium like tissues within the myometrium. That is characterized by an endometrial invagination
in the myometrium with a depth of more than 2.5 mm compared to the basal endometrial. Usually,
adenomyosis is diagnosed in multiparous women with chronic pelvic pain or bleeding, suggesting that
pregnancy could be an adenomyosis risk factor. Actually, there is no data available regarding the
relationship between adenomyosis and pregnancy. A retrospective single study compare the magnetic
resonance imaging (MRI) features of adenomyosis before and after pregnancy according to focal and
diffuse phenotype.

DESIGN

Between January 2010 and July 2020, all patients with adenomyosis or endometriosis radiological
diagnostic by MRI before and after pregnancy were included. These patients were followed in a French
tertiary referral hospital.

MRI characteristics of diffuse adenomyosis include the maximal junctional zone (JZmax > 12 mm)
thickness, the ratio of the JZmax to the myometrial thickness (ratiomax > 40%) and presence of
hyperT2 signal. Focal adenomyosis volume using the same protocol before and after pregnancy based
on MRI (1.5 T) examinations by a single experienced radiologist who is a referring practitioner for
image-based diagnosis of endometriosis. The main outcome measured adenomyosis phenotype
lesions volume before and after pregnancy.

RESULTS

A total of 125 patients were retained for the analysis and compared before and after pregnancy for
MRI items. The rate of women with diffuse adenomyosis before and after pregnancy to increase with
statistical significance (n = 20 (16.0) vs. n = 31 (24.0), p= 0.04). The pregnancy seems to have a positive
impact on focal adenomyosis ; In fact, the rate of focal adenomyosis would decrease after pregnancy
(n= 45 (36.0) vs. n = 30 (32.1), p = 0.08) and focal adenomyosis lesions volume decrease significantly
after pregnancy ( 6.54 vs 6.39 mm3 , p <0.01).

CONCLUSION
Our data indicate an increase of diffuse adenomyosis phenotype occurrence after pregnancy, with a
positive impact of pregnancy on focal adenomyosis.

KEYWORDS: Adenomyosis, Pregnancy, Magnetic Resonance Imaging


Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_31

PARAMETRIAL ECTOPIC PREGNANCY : A CASE REPORT

Thème : Gynécologie médicale

M. Duchon*(1)

(1)Chu Estaing, Clermont ferrand, France

*Auteur correspondant

Adresse email : mathilde.duchon@gmail.com(M. Duchon*)

Résumé : Our case report relate an ectopic pregnancy developed in the left uterine parametrium, a
complication of a caesarean section scar. We describe the major role of MRI for diagnosis, therapeutic
orientation and monitoring of the evolution. In this situation a first medical treatment was attempted
without success requiring surgical management. A total hysterectomy extended to the left
parametrium was performed with dissection of the internal and external iliac vessels, complete
dissection of the left ureter and control of the uterine arteries at their origin.

To our knowledge, our case report is the first that describes the diagnosis and the treatment of an
ectopic pregnancy developed in the uterine parametrium.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_32

FACTEURS DE RISQUE DE THROMBOPENIE NEONATALE SEVERE, EN CAS DE THROMBOPENIE


IMMUNOLOGIQUE MATERNELLE.

Thème : Obstétrique

F. Point*(1), V.Debarge(2)A. Prouheze*(3), M.Soued(4), L.Bejjani(4), J.Carrara(4), A.Letourneau(4),


A.Cordier(4), X.Deffieux(4), A.Benachi(4), A.Vivanti(4)A. Prouheze*(3), A.Girault(5), M.Barrois(5),
J.Lepercq(5), F.Goffinet(5), C.Le ray(5)

(1)Chu De Lille - Hôpital Jeanne De Flandre, Lille, France


(2)Chru De Lille - Hôpital Jeanne De Flandre, Lille, France
(3)Aphp, Paris, France
(4)Chu Antoine Béclère, Clamart, France
(5)Maternité Port-Royal, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : pointflorian@gmail.com(F. Point*)

Résumé : INTRODUCTION

La thrombopénie immunologique entraîne une thrombopénie maternelle, et néonatale dans certains


cas ; pouvant être source de complications hémorragiques chez les nouveau-nés. La splénectomie
maternelle, et l’antécédent de nouveau-né thrombopénique sévère, sont deux facteurs de risque
connus de thrombopénie néonatale sévère. Le taux de plaquettes maternelles ne semble pas être
corrélé au taux de plaquettes néonatales pour tous les auteurs. Le but de notre étude est d’évaluer
chez ces nouveau-nés les facteurs de risque de thrombopénie néonatale sévère, de complications
hémorragiques, ou de recevoir un traitement à la naissance.

MATERIEL ET METHODE

Nous avons recueilli de façon rétrospective les données de 145 nouveau-nés issus de 98 patientes sur
une période de 21 ans. La thrombopénie néonatale sévère était définie par un chiffre de plaquettes <
50000 plaquette/mm3.

RESULTATS

Les facteurs de risques de thrombopénie néonatale sévère que nous avons retrouvée sont : la
splénectomie maternelle, l’antécédent de nouveau-né thrombopénique sévère, la nécessité de
traitement pendant la grossesse, un taux de plaquettes maternelle bas durant la grossesse et le jour
de l’accouchement. Ces facteurs de risque n’étaient pas associés à un risque plus important de
complications hémorragiques néonatale, cependant ils étaient associés plus fréquemment à la
nécessité d’introduire un traitement chez les nouveau-nés, et la nécessité de les transférer dans un
service de soins intensifs. Aucune hémorragie intracérébrale n’a été retrouvée.

CONCLUSION

Avec une cohorte parmi les plus importantes de la littérature actuelle, nous avons identifié les mêmes
facteurs de risque de thrombopénie néonatale sévère que ceux déjà démontrés. De plus, 3 facteurs de
risque supplémentaires ont pu être identifiés : la nécessité de traitement maternel durant la grossesse,
un chiffre maternel de plaquettes bas durant la grossesse et le jour de l’accouchement. Ceux-ci sont
en faveur d’une association entre la sévérité de la maladie maternelle et un plus mauvais pronostic
néonatal global ; avec un taux plus important de traitement néo-natal et de transfert en soins intensifs.
Les complications hémorragiques étaient exceptionnelles dans notre groupe, conformément à la
littérature.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_33

PSEUDO-ANÉVRYSME DE L’ARTÈRE UTÉRINE : COMPLICATION RARE DE LA CÉSARIENNE

Thème : Gynécologie médicale

C. Sayadi*(1), F.Affess(2), H.Frikha(2), A.Karoui(2), S.Abouda(3)

(1)Centre Hospitalier Intercommunal Robert Ballanger, Aulnay-sous-bois, France


(2)Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis Service C, Tunis, Tunisie
(3)Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : cyrinesayadi5@gmail.com(C. Sayadi*)

Résumé : Introduction

L’incidence des pseudo-anévrysmes utérins est rare. Le mécanisme physiopathologique de leur


survenue est le plus souvent traumatique. Le contexte de découverte est le plus souvent des
métrorragies plus ou moins retardées après la césarienne.

Présentation du cas :

Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 40 ans, primipare, qui a consulté à dix jours après son
accouchement par césarienne pour métrorragie de moyenne abondance. L’examen a objectivé un
pouls à 100 bpm, une pression artérielle à 100/60 mmhg, un placard ecchymotique en regard de la
cicatrice et au niveau de la face interne des cuisses, un saignement minime endo-utérin et un abdomen
souple. L’échographie pelvienne a objectivé une image anéchogène, vascularisée au Doppler de 40mm
latéralisée à droite évoquant un faux anévrymse de l’artère utérine. L’angioscanner pelvien a trouvé
une formation latéro-utérine droite se remplissant partiellement au temps artériel confirmant le
diagnostic. Une anémie à 8.5g/dl a été objectivée à la biologie. Faute d’embolisation, la patiente a eu
une ligature de l’artère hypogastrique droite en urgence, avec transfusion sanguine. L’évolution a été
marquée par le tarissement des métrorragies.

Conclusion :

Le pseudo-anévrysme est une complication très rare du post partum. Son diagnostic doit être précoce
car le pronostic vital peut être mis en jeu. Il faut penser à cette pathologie devant des métrorragies
persistantes et abondante du post partum avec notion de traumatisme utérin. L’échographie-Doppler
suspecte le diagnostic et l’angioscanner le confirme. L’embolisation de l’artère utérine est le gold
standard du traitement.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_34

MORBI-MORTALITÉ NÉONATALES CHEZ LES NOUVEAU-NÉS ISSUES DES GROSSESSES MULTIPLES :


RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES

Thème : Obstétrique

B. Izdihar*(1), D.Bouabida(2), S.Zalmat(2), M.Belkadi(2)

(1)Faculté Medecine D'Oran, Oran, Algérie


(2)Faculté De Medecine D'Oran, Oran, Algérie

*Auteur correspondant

Adresse email : bizdi2018@gmail.com(B. Izdihar*)


Résumé : Introduction : Les nouveau-nés issus de grossesses multiples ont un risque accru de
complications périnatales. L’objectif :de ce travail est d’étudier la morbi-mortalité néonatale chez les
nouveau-nés issues des grossesses multiples . Matériel et Méthodes : c’est une étude descriptive
rétrospective et analytique de tous les nouveau-nés issus de grossesses multiples dans notre structure
hospitalo universitaire durant la période allant du 01 janvier 2017 au 31 décembre 2017, Les données
ont été analysées en utilisant le chi (2) et le test exact de Fisher. Résultats : nous avons enregistré 4609
accouchements dont 36 grossesses multiples (0,78 %) étaient inclus dans l'étude. Pour les
caractéristiques maternelles : l’âge moyen était de 29ans ± 5,93. La multiparité était retrouvée dans
de 36%. Le diabète gestationnel était de 11% et l'HTA était de3%pour l'HTA chronique et et de 3% pour
l'HTA gravidique. Le taux de césariennes a été de 94% .Les caractéristiques des nouveau-nés étaient :
le poids de naissance moyen était de 2000±71 gr ; 14% étaient des prématurés et 4% de RCIU. On
note une prédominance féminine avec un pourcentage de 63% . La morbi-mortalité néonatale était
dominée par l’asphyxie périnatale dans 5 % des cas, suivi de la détresse respiratoire chez 2,7% des
cas Conclusion: Nos résultats suggèrent que les nouveau-nés issues de grossesses multiples
présentent plus de détresse respiratoire et d’asphyxie périnatale dans la période néonatale précoce ,
le diagnostic précoce et un suivi obstétrical régulier des grossesses multiples s’impose en particulier
pour les grossesses mono choriales afin d'améliorer le pronostic materno-fœtal.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_35

L’HYFOSY DANS LE BILAN DE PERMÉABILITÉ TUBAIRE : SÉMIOLOGIE ÉCHOGRAPHIQUE ET


PROPOSITION D’UNE CLASSIFICATION

Thème : Procréation Médicalement Assistée

A. Rabourdin*(1), N.Massin(2), J.Levaillant(2), M.Pinto(2), M.Pasquier(2)

(1)Hôpital Intercommunal De Créteil, L'hay les roses, France


(2)Hôpital Intercommunal De Créteil, Créteil, France

*Auteur correspondant

Adresse email : anaisrabourdin@msn.com(A. Rabourdin*)

Résumé : Introduction

En assistance médicale à la procréation, l’exploration de la perméabilité tubaire est essentielle car elle
conditionne la stratégie thérapeutique. Si l’examen le plus couramment réalisé est
l’hystérosalpingographie, la référence reste la cœlioscopie avec épreuve au bleu. L’Hystérosalpingo-
Foam-Sonography (Hyfosy), une échographie utéro-tubaire utilisant comme produit de contraste
l’ExEm Foam kit, prend aujourd’hui une part grandissante en examen de première intention en raison
de son excellente valeur prédictive et de sa bonne tolérance.

Dans la littérature, la définition des critères de perméabilité tubaire avec l’Hyfosy n’est pas
consensuelle. Il est donc indispensable de standardiser sa pratique et d’utiliser une classification
simple et complète pour décrire la sémiologie tubaire.

Sémiologie échographique

L’Hyfosy est systématiquement précédée par une échographie pelvienne pour éliminer une pathologie
annexielle. Le passage du produit de contraste se suit en 2D par la progression dans les trompes d’une
ligne hyperéchogène qui donne un aspect en triple bande avec la paroi tubaire. Trois segments tubaires
ont été défini comme « check point » du passage de l’Exem Foam : le segment 1 correspondant à la
partie interstitielle de la trompe, le segment 2 allant de la séreuse utérine au pavillon de la trompe, et
le segment 3 pour le passage dans la loge ovarienne et/ou dans la cavité péritonéale.

Classification de la perméabilité tubaire

Chaque trompe est analysée et classée par côté, gauche (G) ou droit (D), et par le numéro du segment
le plus avancé visualisé à l’aide de l’Exem Foam (1, 2 ou 3). La perméabilité tubaire bilatérale est définie
par G3-D3 avec le cliché de chacun des 6 check points sur le compte rendu d’examen. Un arrêt en
segment 1 correspond soit à un spasme soit à une obstruction proximale, un arrêt en segment 2
correspond à une obstruction tubaire médio-tubaire ou distale.

Discussion

Cette classification permet de proposer une standardisation simple du résultat de l’Hyfosy,


indispensable pour son évaluation clinique et facilitant la formation des praticiens avec 3 images à
fournir pour chaque trompe. Ainsi avec la diffusion de sa pratique, l’Hyfosy peut être l’examen de
référence en première intention dans le bilan d’exploration tubaire.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_36

MASSES ANNEXIELLES DE LA FEMME MÉNOPAUSÉE: ÉVALUATION D'UN SCORE ÉCHOGRAPHIQUE


PRÉDICTIF DE LA MALIGNITÉ ET CONFRONTATION À L'EXAMEN ANATOMOPATHOLOGIQUE

Thème : Gynécologie médicale

M. Farhati*(1), H.Frikha(1), F.Affes(1), M.Chanoufi(1), H.Abouda(1)

(1)Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : mahdifarhati89@gmail.com(M. Farhati*)

Résumé : Introduction :

La découverte d’une masse annexielle en période post-ménopausique est une situation angoissante
en gynécologie. La présomption de la nature de la masse, facteur pronostic essentiel, est fondamentale
pour proposer une stratégie thérapeutique.

Matériels et méthodes :

Etude prospective de 30 cas de patientes ménopausées prises en charge pour masses annexielles sur
une durée de 8 mois.

Les signes échographiques étudiés étaient : la taille supérieure à 5cm, l’aspect hétérogène, la présence
de végétations endokystiques, la multilocularité ou la présence de cloisons épaisses, le caractère
richement vascularisé au Doppler couleur, la présence d'un épanchement intrapéritonéal et le
caractère bilatéral de l’atteinte.

Pour chaque signe échographique on attribue 0 ou 1 point. Par la suite, le résultat de l'examen
anatomopathologique de la masse annexielle était systématiquement comparé aux résultats
échographiques.

Résultats :

L’âge moyen des patientes au moment du diagnostic était de 56 ans avec des extrêmes allant de 46 à
78 ans. Les algies pelviennes étaient de loin la symptomatologie clinique la plus retrouvée (66%).

L'examen anatomopathologique avait mis en évidence une pathologie maligne dans 7 cas (23,3%) dont
deux cas d’adénocarcinome à cellules claires, deux cas d’adénocarcinome séreux, deux cas
d’adénocarcinome mucineux et un cas de tumeur de Sertoli Leydig. Deux cas de tumeurs à la limite de
la malignité (Borderline) ont été notés. Dans notre étude, toutes les tumeurs malignes présentaient un
score ≥ 4. Toutes les tumeurs bénignes présentaient un score ≤ 4. Les deux critères les plus prédictifs
de malignité étaient la richesse de la vascularisation au doppler couleur (VPP : 75%) et la présence d’un
épanchement (VPP : 100%).

Conclusion :

L’échographie pelvienne couplée au Doppler est un outil intéressant pour l’exploration des masses
pelviennes en post ménopause. En s’aidant de scores prédictifs de la malignité, l’échographie
pourraient être utile pour la sélection des patientes nécessitant un complément d’investigations et
une prise en charge dans des centres spécialisés.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_37

DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE D'UN SYNDROME DE HERLYN-WERNER-WUNDERLICH: À PROPOS


D'UN CAS

Thème : Gynécologie médicale

F. Affes*(1), M.Farhati*(1), I.Karray(1), F.Moussa(1), M.Chanoufi(1), H.Abouda*(1)

(1)Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : mahdifarhati89@gmail.com(F. Affes*)

Résumé : Introduction:

Le syndrome de Herlyn-Werner-Wunderlich (HWW) est une maladie congénitale rare qui se caractérise
par l'association d'un utérus didelphe, d'un hémivagin imperforé et d'une agénésie rénale ipsilatérale.
Le principal symptôme de cette anomalie est une dysménorrhée qui s'installe généralement après la
puberté. Nous rapportons le cas d'une patiente de 15 ans, et les particularités de la prise en charge.

Observation:

Nous rapportons le cas d'une adolescente de 15 ans qui a consulté notre département pour des algies
pelviennes, d'intensité croissante progressivement et qui évoluent depuis les ménarches à l'âge de 12
ans. L'échographie abdomino-pelvienne a révélé une agénésie rénale droite, un utérus didelphe avec
une hématometrie, un hématocervix et un hématocolpos de l'utérus droit. L'imagerie IRM a confirmé
le diagnostic. La patiente a subi une ponction échoguidée de l'hématomètrie après un minitieux
examen sous anesthésie pour soulager la douleur puis a reçu une injection d'acétate de
médroxyprogestérone. La vaginoplastie n'a pas été possible en raison de la taille réduite du vagin.

Le syndrome HWW est généralement asymptomatique jusqu'à la puberté, lorsque les patientes
présentent une dysménorrhée et une masse pelvienne ou abdominale palpable. L'IRM est la référence
en matière de diagnostic. L'objectif du traitement est de libérer l'obstruction pour soulager la douleur
et prévenir les complications.

Conclusion: le syndrome HWW provoque des douleurs pelviennes sévères et peut entraîner un certain
nombre de complications, dont l'endométriose. Une détection précoce est la clé pour soulager la
souffrance et éviter des complications potentiellement graves à ces jeunes patientes.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_38

IMPACT DE L’ATROPHIE VAGINALE SUR LA SEXUALITÉ DES FEMMES MÉNOPAUSÉES ET LEURS


PARTENAIRES : À PROPOS DE 20 COUPLES.

Thème : Gynécologie médicale

H. Frikha*(1), M.Farhati (1), F.Affes(1), H.Abouda(1)

(1)Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : mahdifarhati89@gmail.com(H. Frikha*)

Résumé : Introduction :

La vie de couple et plus spécifiquement la vie sexuelle est sans doute impactée par

l’atrophie vaginale (pathologie fréquente en post ménopausique).

Matériels et méthodes :

Etude prospective sur l’impact de l’atrophie vaginale et portant sur 20 couples (femmes

ménopausées souffrant d’inconfort vaginal et leurs partenaires masculins).

Etude réalisée au service C du centre de maternité et de néonatologie de Tunis sur une

période de 6 mois de Janvier 2020 à Juin 2020.

Résultats :

L’effet de la ménopause était pire que n’imaginait les couples dans 45% des cas. Dans

notre série on a aussi trouvé que 30% des femmes n’ont pas dit à leurs partenaires

quand ils ont rencontré de l’inconfort vaginal.

Les principaux effets de l’atrophie vaginale étaient : des relations sexuelles moins

fréquentes (60% des femmes et 40% des hommes), une abstention sexuelle (35% de

femmes, 15% d’hommes) ou des relations moins satisfaisantes (50% femmes, 30%

hommes).

L’évitement des relations sexuelles était dû à des rapports sexuels douloureux

(55%femmes, 60%hommes) et à une baisse de la libido (45% femmes, 40%hommes).

Concernant les informations sur l’inconfort vaginal : pour la majorité des femmes, elles
n’avaient pas suffisamment d’informations. 25% demandent à leur médecin ou sage-

femme et 5% vers les sites de santé des femmes.

Parmi les patientes sous traitement hormonal substitutif 60% ont signalé que le sexe

était moins douloureux et 45% étaient plus satisfaites.

Les hommes dont les partenaires étaient sous THS ont également déclaré que le sexe

était moins douloureux 60% et plus satisfaisant 50%.

Conclusion :

L’atrophie vaginale a un impact émotionnel et physique défavorable sur de nombreuses

femmes ménopausées et leurs partenaires.

Ces résultats peuvent encourager une communication plus ouverte entre les femmes et

leurs partenaires mais aussi avec les professionnels de santé sur l’atrophie vaginale et les

options thérapeutiques.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_39

CONTRACEPTION PAR MACROPROGESTATIFS ORAUX : ÉTUDE COMPARATIVE DES INDICATIONS DE


PRESCRIPTION ENTRE UNE PATIENTÈLE LIBÉRALE ET UNE PATIENTÈLE HOSPITALIÈRE.

Thème : Gynécologie médicale

F. Bonnin*(1)

(1)Centre Hospitalier Régional D'Orléans, Orléans, France

*Auteur correspondant

Adresse email : floriane.bonnin@hotmail.fr(F. Bonnin*)

Résumé : Introduction : L’offre contraceptive française ne cesse de s'accroître et d’évoluer. Les


macroprogestatifs oraux, aujourd’hui employés pour lutter contre certains signes fonctionnels
gynécologiques, n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché en tant que contraception. L’objectif
de notre étude est de comparer les indications de prescription des macroprogestatifs entre une
patientèle libérale et une patientèle hospitalière.

Matériel et Méthodes : Nous avons choisi de comparer deux patientèles différentes : une population
de femmes issues des consultations de quatre gynécologues libéraux à Orléans (inclusion du 1er février
2018 au 31 août 2018) et une seconde population de femmes issues des consultations du service de
gynécologie médicale et endocrinienne au CHU Cochin-Port Royal à Paris (inclusion du 13 mai 2019 au
28 juillet 2019). Il s’agissait d’une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, rétrospective.

Résultats : 123 patientes ont été incluses à Port Royal et ont été comparées à 129 femmes à Orléans.
Pendant les consultations hospitalières, les macroprogestatifs étaient plus souvent utilisés chez les
patientes souffrant d’une pathologie gynécologique invalidante (39,0% versus 10,1% pour
l’endométriose ; p<0,0001), d’une pathologie générale (19,5% versus 9,3% pour l’acné/hirsutisme ;
p=0,02) et aux femmes ayant une contre-indication absolue aux contraceptions oestroprogestatives
(51,2% versus 34,9% ; p=0,009). Dans les cabinets libéraux, les gynécologues prescrivaient
proportionnellement plus les macroprogestatifs à leurs patientes en raison d’une mauvaise tolérance
aux contraceptions qu’elles avaient précédemment utilisées (70,5% versus 45,5% ; p<0,0001) et d’un
choix personnel (45,0% versus 25,2% ; p=0,001) comparativement aux patientes ayant consulté en
CHU.

Conclusion : Les indications de prescription des macroprogestatifs étaient différentes en fonction du


type de consultations : libérale ou hospitalière. Les pathologies gynécologiques,

l'hyperandrogénie, la contre-indication aux contraceptions oestroprogestatives ou la mauvaise


tolérance aux autres contraceptions étaient autant d’arguments retenus pour la prescription de
macroprogestatifs, qui apparaissaient souvent comme seule solution contraceptive optimale chez les
patientes.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_40

INTERRUPTION MÉDICALE DE GROSSESSE NON CHIRURGICALE ET RISQUE D ACCOUCHEMENT


PRÉMATURÉ À LA GROSSESSE SUIVANTE

Thème : Obstétrique

J. Hini*(1)

(1)Trousseau, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : jean-daniel.hini@orange.fr(J. Hini*)

Résumé : Objectif :

Rechercher si la réalisation d’une interruption médicale de grossesse (IMG) par voie basse est associée
à une augmentation du risque d’accouchement (AP) prématuré lors de grossesse suivante.

Méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective cas-témoins, bi-centrique. Toutes les patientes ayant accouché par
les voies naturelles dans le cadre d‘une IMG entre 2012 et 2015 puis ayant accouché une deuxième
fois après 14 semaines d’aménorrhée d’une grossesse monofoetale vivante avant décembre 2018 dans
l’un des deux centres de type 3 de l’étude ont été incluses. Les témoins étaient les 2 patientes ayant
accouché par les voies naturelles après l’IMG d’un cas et ayant eu une deuxième grossesse
monofoetale de plus de 14 SA dont l’issue est connue avant décembre 2018. Le critère de jugement
principal était un accouchement prématuré (AP) lors de la deuxième grossesse. Le critère de jugement
secondaire était la survenue de complications obstétricales ou néonatales au cours de la deuxième
grossesse.

Résultats

Au total 151 patientes avec IMG non chirurgicale et 302 témoins ont été incluses. Lors de la deuxième
grossesse, Les AP étaient plus fréquents pour les patientes avec antécédent d’IMG (13 soit 8,6%) que
pour les témoins (8 soit 2,6%). Ce résultat était significatif après ajustement sur le pays de naissance,
l’obésité maternelle, le délai entre les grossesses, les centres et l’âge maternel, p=0,04 IC95%(1,0-
10,3).

Conclusion

Lors de la grossesse suivant une IMG non chirurgicale accouchée par les voies naturelles, les femmes
étaient plus à risque d’accouchement prématuré en comparaison a des femmes ayant eu un
accouchement normal à terme.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_41

STIMULATION EN PHASE LUTÉALE EN PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ. ETUDE DE COHORTE


RÉTROSPECTIVE DE STIMULATION EN PHASE LUTÉALE VERSUS PHASE FOLLICULAIRE
MONOCENTRIQUE AU CHU DE CLERMONT-FERRAND DE 2012 À 2019.

Thème : Procréation Médicalement Assistée

E. Guichardiere*(1), A.Gremeau(2)

(1)Hoptal De Clermont-Ferrand, Miribel, France


(2)Chu Clermont Ferrand, Clermont-ferrand, France

*Auteur correspondant

Adresse email : eguichardiere@gmail.com(E. Guichardiere*)

Résumé : Objectif: Déterminer si la stimulation ovarienne contrôlée à démarrage aléatoire, dans


laquelle une patiente est stimulée dès que possible quelle que soit la phase de son cycle menstruel, a
des résultats similaires à la stimulation ovarienne contrôlée classique à début de phase folliculaire
précoce pour les patientes avec pathologie cancéreuse ou graves nécessitant une préservation de la
fertilité.

Matériel et Méthodes

Etude de cohorte sur les stimulations de l’ovulation de janvier 2012 à août 2019 au CHU de Clermont-
Ferrand en France. Les patientes âgées de moins de 40 ans avaient été référées dans le service pour
préservation de la fertilité après diagnostic de cancer et/ou nécessitant un traitement gonadotoxique
et/ou après diagnostic de pathologie pouvant altérer la fertilité. LE protocole était fixé en fonction du
moment du cycle de la patiente soit en démarrage aléatoire de la stimulation soit en phase folliculaire
« classique ».

Le résultat principal est le nombre d'ovocytes matures obtenus; les résultats secondaires sont la dose
totale et la durée de traitement, le rendement ovocytaire.

Résultats

Au total, 136 cycles étaient recensés pour 127 patientes qui avaient bénéficié d’une préservation de la
fertilité sur la période étudiée, 125 cycles ont été inclus dans cette étude pour 117 patientes. Le
nombre d'ovocytes totaux et matures récupérés (10,3 ± 7,2 vs 9,6 ± 7,4, p=0,86), le taux de maturité
des ovocytes et le rendement des ovocytes matures (8,5 ± 6,0 vs 7,8 ± 6,2, p= 0,77) étaient similaires
dans les stimulations aléatoires (n = 30) et en phase folliculaire (n = 95). Aucune supériorité n'a été
notée lors de la comparaison des stimulations débutées en phase folliculaire tardive ou lutéale.

Conclusions:

la stimulation à démarrage aléatoire est aussi efficace que la stimulation à démarrage classique pour
la préservation de la fertilité. Ce protocole minimiserait les retards et permettrait à plus de patients de
subir une préservation de la fertilité tout en poursuivant le traitement du cancer dans les 2-3 semaines
voir de coupler plusieurs cycles dans le même temps en associant ces stimulations en deux phases
pour augmenter le rendement avant traitement gonadotoxique.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_42

CONNAISSANCE ET UTILISATION DES DISPOSITIFS DE SIGNALEMENT POUR VIOLENCES CONJUGALES


ET INTRAFAMILIALES PAR LA POPULATION FÉMININE FRANÇAISE PENDANT LE CONFINEMENT POUR
COVID-19.

Thème : Gynécologie médicale

A. Musso*(1), C.Pradier(2), J.Delotte(3)

(1)Ecole De Sages-Femmes Nice, Nice, France


(2)Chu Nice, Département De Santé Publique, Nice, France
(3)Chu Nice, Hôpital Atchet Ii, Pôle "Femme-Mère-Enfant", Nice, France

*Auteur correspondant

Adresse email : musso.a@chu-nice.fr(A. Musso*)

Résumé : Introduction

Durant le confinement pour COVID-19 les dispositifs de signalement des violences entre partenaires
intimes (VPI) et intrafamiliales (VIF) préexistants ont été renforcés et de nouveaux ont été créés. Notre
objectif est de déterminer la proportion de la population féminine française qui a connaissance de ces
dispositifs et qui a pu en avoir recours durant le confinement.

Méthode

Il s’agissait de l’analyse secondaire d’une étude observationnelle par questionnaire anonyme en ligne
conduite du 19/05/20 au 10/07/20 auprès des femmes ≥15 ans résidentes en France qui recueillait les
caractéristiques sociodémographiques, l’existence ou non de différents types de VPI et VIF avant
confinement, leurs évolutions pendant, la connaissance des principaux dispositifs de signalement pour
violences et le recours à ceux-ci (numéro 3919, Alerte pharmacie, SMS 114). L’étude a été déclarée à
la CNIL.

Résultats

1211 femmes ont été incluses. 722 (59,6%) déclaraient subir au moins 1 type de VPI/VIF avant
confinement qui a perduré pendant pour 89,8% (648/722) dont 1 hospitalisation. 3,3% (16/489) de
VPI/VIF ont débuté chez celles qui ne subissaient pas de violences avant confinement (n=489, 40,6%).
L’âge moyen était de 34,1 ans (±10,4) sans différence entre les victimes et les non-victimes (NV)
(p=0,51). Soit un total de 664 victimes de VPI/VIF pendant confinement.

32,3%, 45,8% et 55,1% des victimes ne connaissaient pas le 3919, le dispositif d’alerte-pharmacie et le
SMS 114 vs 32,5%, 52,5% et 53,3% des NV (respectivement OR=1,03 IC95% [0,81-1,31]; OR=0,76 IC95%
[0,61-0,95]; OR=1,08 IC95% [0,86-1,35]). 1/664 a appelé elle-même le 3919. 15/664 (2,3%), 6/664
(0,9%) et 7/664 (1%) n’avaient pas pu signaler les violences au 3919, dans les pharmacies ou pas SMS.
6/664 (0,9%) avaient déposé plainte, 6/664 (0,9%) contacté d’autres plateformes de signalement,
5/664 (0,8%) les services sociaux, 9/664 (1,4%) consulté un professionnel de santé. 19/664 (2,9%)
déclaraient ne pas avoir fait de signalement/plainte par peur des représailles, 4/664 (0,6%) avoir été
empêchées par leur conjoint/entourage.

Conclusion
Les dispositifs de signalement de VPI/VIF sont mal connus de la population générale et sous-utilisés.
Une meilleure visibilité/accessibilité et un dépistage systématique sont nécessaires.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_43

THE ADDED VALUE OF MAGNETIC RESONANCE IMAGING IN THE MANAGEMENT OF FETAL BOWEL
OBSTRUCTION

Thème : Obstétrique

H. Didier-mathon*(1), D.Grévent(2), N.Khen-dunlop(2), P.Sonigo(2), V.Rousseau(2), Y.Ville(2),


N.Boddaert(2), H.Mahallati(2), L.Salomon(2), A.Millischer(2)

(1)Hôpital Bichat, Paris, France


(2)Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : hortense.didier1@gmail.com(H. Didier-mathon*)

Résumé : Objective: Bowel obstructions represent a heterogeneous group of congenital anomalies


with a highly variable prognosis, the main issue being post-natal short bowel syndrome. The objective
of our study was to evaluate the respective contributions of fetal ultrasound and MRI in cases of bowel
obstruction and their potential value for perinatal counseling.

Materials and methods: A retrospective analysis of all newborns referred to our tertiary care referral
center for suspected bowel obstruction, and for whom both ultrasound and fetal MRI data were
available was performed. Ultrasound and MRI data related to the level of obstruction, the appearance
of the bowel, and the probable cause of the obstruction were collected. An MRI score to describe the
quantity of bowel with a high T2 signal beyond the dilated loops was developed. This score was 1 for
normal and satisfactory appearance and 2 for abnormal and/or poor appearance. Key outcome
measures included correct diagnosis and the existence of postoperative short bowel syndrome.

Results: Thirty-two newborns with both ultrasound and MRI were included. In four cases (12.5%) there
was no bowel obstruction at birth and the outcome was normal. Of the 28 obstructions, there were 21
(65.6%) single obstructions, 4 (12.5%) Apple-Peel syndromes, and 3 (9.4%) multiple atresias. Two of
these fetuses had additional abnormalities on ultrasound and/or MRI and died in the neonatal period,
and one fetus died in utero. Of the 25 identified bowel obstructions, the level of obstruction was
identified in 5 cases (20%) by ultrasound and by MRI in 15 (60%, p=0.009). Overall the bowel MRI scores
were 1 for 18 (56.2%) and 2 for 14 (43.8%). The severe cases after birth all had a score of 2 before
birth, as did 5/7 complex forms (71 %).

Conclusion: In cases of suspected fetal bowel obstruction, MRI is useful to better define the location
and cause of the obstruction. MRI shows a better accuracy than ultrasound in assessing the bowel
distal the obstruction and therefore predicting short bowel syndrome; these data permit more detailed
prenatal counseling and better perinatal management. Our results suggest that MRI should be
routinely performed when ultrasound findings suggest prenatal bowel obstruction.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_44

VIOLENCES CONJUGALES ET INTRAFAMILIALES PENDANT LA GROSSESSE : CE QUI A CHANGÉ EN


FRANCE PENDANT LE CONFINEMENT POUR COVID-19

Thème : Obstétrique

A. Musso*(1), C.Pradier(2), J.Delotte(3)

(1)Ecole De Sages-Femmes Nice, Nice, France


(2)Chu Nice, Département De Santé Publique, Nice, France
(3)Chu Nice, Hôpital Archet Ii, Pôle "Femme-Mère-Enfant", Nice, France

*Auteur correspondant

Adresse email : musso.a@chu-nice.fr(A. Musso*)

Résumé : Introduction

La littérature a montré que la plupart des violences entre partenaires intimes (VPI) et intrafamiliales
(VIF) débutaient ou perduraient pendant la grossesse. Les VPI/VIF ont augmenté en France de 32%
pendant le confinement pour COVID-19. Il n’existe pas, à notre connaissance de données spécifiques
à la grossesse dans ce contexte. Notre objectif est de mesurer l’évolution des VPI/VIF avant/pendant
confinement chez les femmes enceintes françaises.

Méthode

Il s’agissait de l’analyse secondaire d’une étude observationnelle par questionnaire anonyme en ligne
conduite du 19/05/20 au 10/07/20 auprès des femmes ≥15 ans résidentes en France qui recueillait les
caractéristiques sociodémographiques, l’existence ou non de différents types de VPI (psychologiques,
physiques/sexuelle, cyberviolence, coercition sexuelle) et VIF avant confinement et leurs évolutions
pendant (identique/plus/moins). L’étude a été déclarée à la CNIL.

Résultats

Sur les 1211 femmes incluses, 239 (19,7%) étaient enceintes pendant le confinement. 140/239 (58,6%)
déclaraient au moins 1 type de VPI/VIF avant confinement. L’âge moyen était de 30,8 ans (±8,5).
Globalement durant le confinement les violences psychologiques diminuaient peu (94,3% vs 86,4%
OR=1,76 IC95% [1-3,09]) alors que les VPI physiques/sexuelles, la cyberviolence la coercition sexuelle
et les VIF étaient stables (respectivement 9,3% vs 10,7% OR=0,85 IC95% [0,39-1,87]; 12,9% vs 12,9%
OR=1 IC95% [0,50-2,01]; 7,1% vs 5% OR=1,46 IC95% [0,54-3,96]; 9,3% vs 4,3% OR=2,29 IC95% [0,84-
6,20]). 5,2% des femmes déclaraient subir plus de VPI psychologiques, 4,3% de VPI physiques/sexuelles
(dont 3/140 avec blessures), 2,9% de cyberviolence, 2,1% d’actes de coercition sexuelle et 4,3% de VIF.
Les types de VPI/VIF étaient majoritairement isolés et ont diminué pendant le confinement (77,9% vs
65,7% OR=1,83 IC95% [1,08-3,12]).

Parmi celles qui ne subissaient pas de VPI/VIF avant confinement (n=99, 41,4%), 2/99 ont déclaré
pendant des VPI psychologiques, 1/99 des VPI physiques et 1/99 des VIF.

Conclusion
Nos résultats spécifient les typologies des VPI/VIF pendant la grossesse et leurs évolutions pendant un
confinement. Des VPI/VIF ont augmenté pour moins de 5% des femmes. Le dépistage systématique
des VPI/VIF durant la grossesse est indispensable.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_45

PRONOSTIC DE L’ACCOUCHEMENT AUX AGES EXTREMES DE LA VIE REPRODUCTIVE A LA MATERNITE


DE L’HOPITAL NATIONAL IGNACE DEEN (CHU DE CONAKRY) GUINEE

Thème : Obstétrique

I. Balde*(1), I.Sylla(2), C.Adjoby(3), I.Diallo(2), F.Diallo(4), A.Sow(2), J.Condé(2), M.Barry(2), T.Sy(2),


N.Keita(4)

(1)Chu De Conakry, Université Gamal Abdel Nasser De Conakry, Conakry, Guinée


(2)Service De Gynécologie-Obstétrique De L’Hôpital National Ignace Deen, Chu De Conakry, Conakry,
Guinea
(3)Chu D'Angre/ Université Felix Houphet Boigny, Abidjan, Cote d'Ivoire
(4)Service De Gynécologie-Obstétrique De L’Hôpital National Donka, Chu De Conakry, Conakry, Guinea

*Auteur correspondant

Adresse email : baldeisory@yahoo.fr(I. Balde*)

Résumé : PRONOSTIC DE L’ACCOUCHEMENT AUX AGES EXTREME DE LA VIE REPRODUCTIVE.

RESUME :

Objectif : tester l’hypothèse selon laquelle l’issue de l’accouchement serait comparable aux âges
extrêmes de la vie reproductive.

Méthodologie : il s’agissait d’une étude transversale de type descriptif et analytique d’une durée de 6
mois allant du 1er octobre 2019 au 31 mars 2020, réalisée à la maternité de l’hôpital national Ignace
Deen (CHU de Conakry) ; étude portant sur une série continue de716 parturientes aux âges extrêmes.

Résultats : l’étude a porté sur 716 accouchements chez les femmes aux âges extrêmes de la vie
reproductive sur un total de 2967 accouchements soit une fréquence de 24 %. L’âge moyen était de
17.93± 1.15 ans pour les adolescentes et 37.38 ± 2.36 ans chez les femmes de 35ans et plus. Les
adolescentes étaient en majorité primipares (82.13%) et les parturientes âgées multipares (66.66%).
Le suivi prénatal était adéquat dans les deux groupes (84.84% versus 89.06%). Certains risques étaient
comparables chez les adolescentes et les femmes de 35 et plus par exemple : la prématurité (6.20%
versus 5%), le post terme (3.10% versus 3.57%), et la mortinatalité (70,80‰ versus 78,57‰). D’autres
risques étaient significativement plus élevés chez les adolescentes à savoir : la dystocie (13.12% versus
2,55%), l’accouchement par césarienne (39.36% versus 25.92%) et le faible poids de naissances (2,12%
versus 17,50%). Certains risques sont par contre très majorés chez la parturiente âgée à savoir : la
rupture utérine (2.92% versus 1.15%) ; l’hémorragie du post partum (6.93% versus 3.16%) et la
macrosomie fœtale (11.07% versus 3.54%). Nous avons enregistré 4 décès maternels chez les
adolescentes (létalité de 9 ‰) et un décès chez les parturientes âgées (létalité de 3.6‰).

Conclusion : Au terme de ce travail, il ressort que pour certains risques, les parturientes adolescentes
et celles d’âge ≥ 35 ans sont entièrement comparables. D’autres risques sont significativement majorés
par l’âge avancé ou l’adolescence seule. Des unités communes de suivi spécialisé pourraient être
envisagées pour ces deux (2) catégories de la population en insistant particulièrement sur certains
aspects spécifiques à chaque groupe.

Mots clés : Ages maternels extrêmes, Accouchement, Guinée.


Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_46

INTÉRÊT DE L’AMH EN PRATIQUE QUOTIDIENNE POUR DÉFINIR LA DOSE INITIALE D’HP-HMG DANS
LE CADRE DE LA STIMULATION OVARIENNE CONTRÔLÉE (COS) CHEZ DES FEMMES INITIANT LEUR
PREMIER CYCLE DE FIV/ICSI

Thème : Procréation Médicalement Assistée

G. Porcu*(1), C.Avril(1), P.Barrière(1), P.Niez(1), S.Hamamah(1)

(1)Ferring, Gentilly, France

*Auteur correspondant

Adresse email : philippe.niez@ferring.com(G. Porcu*)

Résumé : La réponse individuelle à la COS dépend de plusieurs facteurs, notamment de la dose initiale

de gonadotrophine. Lors des cycles répétés, la dose initiale est principalement définie par les

résultats obtenus lors des tentatives précédentes. Pour les patientes naïves, l’estimation de la

réponse ovarienne doit se baser sur d’autres critères objectifs tels que l’AMH. La corrélation

entre le taux d’AMH et la réserve ovarienne est établie. Cependant, en pratique courante, la

dose initiale de gonadotrophine choisie n’est pas systématiquement ajustée linéairement sur le

taux d’AMH. Cette étude vise à déterminer quels facteurs influencent le choix de la dose

initiale de gonadotrophine.

Etude observationnelle, prospective conduite dans 25 centres incluant 297 patientes de 18 à

42 ans traitées par HP-hMG 600 UI/mL et disposant d’un taux d’AMH par un dosage

automatisé. Les données ont été collectées entre l’initiation et jusqu’à 10-11 semaines après le

transfert.

L’objectif primaire était d’évaluer la corrélation entre le taux d’AMH la dose initiale d’HP-

hMG. 235 femmes constituaient la population per-protocol dont les caractéristiques étaient un

âge médian de 33 ans, un IMC moyen de 24,3±4,8 kg/m², un taux d’AMH moyen de 2,3±1,7

ng/mL et un compte des follicules antraux moyen de 16,0±8,4. Un protocole antagoniste a été

utilisé pour 84,3% des cycles. Les doses moyennes initiales et totales d’HP-hMG étaient

respectivement de 234±73 UI/mL par jour et de 2473±971 UI/mL. Une corrélation négative a
été établie entre le taux sérique d’AMH et les doses initiales et totales d’HP-hMG (p<0,001).

Une régression linéaire a montré que le poids de la patiente permettait de prédire la dose

totale d’HP-hMG (p=0,0005). Des embryons ont été obtenus pour 94,0 % des patientes et un

transfert frais réalisé dans 72,8 % des cas. Le taux de grossesse évolutive était de 28,5 % par

cycle initié. Parmi la population de tolérance (N=258), 31 effets indésirables (EI) attendus et

liés à l’HP-hMG ont été reportés chez 25 patientes, dont 28 non-graves. 3 patientes ont

développé un syndrome d’hyperstimulation ovarienne qui a conduit à une hospitalisation.

Cette étude confirme l’intérêt du taux d’AMH pour le choix de la dose d’HP-hMG, le poids

n’influence pas la dose initiale mais impacte significativement la dose totale d’HP-hMG. Ceci

suggère que le poids au même titre que l’AMH pourrait être pris en compte pour définir la

dose initiale d’HP-hMG.


Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ferring
EP_47

PRÉSERVATION DE FERTILITÉ : ÉTUDE CHEZ 32 PATIENTES ATTEINTES D’ENDOMÉTRIOSE AYANT FAIT


LE CHOIX DE NE PAS EN BÉNÉFICIER

Thème : Procréation Médicalement Assistée

J. Uddin*(1)

(1)Hopial Tenon, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : jennifer-uddin@hotmail.fr(J. Uddin*)

Résumé : Introduction :

La loi française prévoit que toute personne dont la fertilité risque d'être prématurément altérée puisse
bénéficier de la préservation de fertilité (PF). Une proposition systématique doit donc être faite chez
les patientes atteintes d’endométriose en cas de risque d’altération quantitative du stock folliculaire.
L’objectif de cette étude était de connaître la proportion de femmes qui y renoncent, ainsi que les
raisons de cet abandon.

Méthode :

Sur les 290 patientes qui avaient bénéficié d’une première consultation de PF pour endométriose, 54
patientes n’avaient pas poursuivi pour raison inconnue et ont donc été retenues pour participer au
questionnaire.

Résultats:

31,3 % des patientes ont déclaré n’avoir pas donné suite car elles souhaitaient encore réfléchir. 37,5
% pensaient effectuer cette procédure plus tard : délai de 1 an (66,7%) ou 2 ans (33,3%). Les principales
raisons avancées étaient le manque de temps et les difficultés d’organisation avec la vie
professionnelle. Les patientes ayant décidé de ne pas réaliser la procédure ou de réfléchir ont pour
16,7% indiqué que c’était à la suite de la survenue d’une grossesse spontanée et pour 22,7% à la suite
de l’avancement d’un projet de grossesse. Les 55,6% des patientes restantes n’ayant pas de projet de
grossesse à court terme ont avancé les deux principales raisons suivantes : la possibilité d’effets
secondaires des traitements de stimulation hormonale au cours de la procédure (52,9%) et la peur de
l’aggravation de l’augmentation des lésions d‘endométriose (47,1%). Un tiers d’entre elles ont signalé
leur peur de l’aggravation des symptômes douloureux (35,3%), leur crainte de survenue de douleurs
lié à l’endométriose au cours de la procédure (35,3%) et la nécessité de prise de traitement stimulant
les ovaires (29,4%). D'autres raisons avancées étaient la nécessité d’une ponction ovocytaire sous
anesthésie générale. (23,5%) et la crainte de conséquences de la procédure sur l’endométriose
(17,6%).

Conclusion:

Cette étude suggère plusieurs axes d’amélioration : en amont sur le plan de l’information en ce qui
concerne les effets secondaires éventuels et la balance bénéfice-risque ; puis lors de la prise en charge
en elle-même afin de faciliter et simplifier les démarches qui peuvent être lourdes.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_48

VIOLENCES CONJUGALES ET VIOLENCES INTRAFAMILIALES : CE QUI A CHANGÉ POUR LES FEMMES


EN FRANCE PENDANT LE CONFINEMENT POUR COVID-19

Thème : Gynécologie médicale

A. Musso*(1), C.Pradier(2), J.Delotte(3)

(1)Ecole De Sages-Femmes Nice, Nice, France


(2)Chu Nice, Département De Santé Publique, Nice, France
(3)Chu Nice, Hôpital Archet Ii, Nice, France

*Auteur correspondant

Adresse email : musso.a@chu-nice.fr(A. Musso*)

Résumé : Introduction

Les signalements pour violences entre partenaires intimes (VPI) et intrafamiliales (VIF) ont augmenté
en France de 32% dès le début du confinement pour COVID-19. Une étude conduite en population
générale aux Etats-Unis (hommes/femmes) a montré que seules les violences physiques et sexuelles
avaient empiré durant le confinement. Notre objectif est de mesurer l’évolution des VPI et VIF
avant/pendant une période de confinement dans la population générale féminine française.

Méthode

Etude observationnelle par questionnaire anonyme en ligne conduite du 19/05/20 au 10/07/20 auprès
des femmes ≥15 ans résidentes en France qui recueillait les caractéristiques sociodémographiques,
l’existence ou non de différents types de VPI (psychologiques, physiques/sexuelle, cyberviolence,
coercition sexuelle) et VIF avant confinement et leurs évolutions pendant (identique/plus/moins).
L’étude a été déclarée à la CNIL.

Résultats

1211 femmes ont été incluses. 59,6% déclaraient au moins 1 type de VPI/VIF avant confinement. L’âge
moyen était de 34,1 ans (±10,8). 19,1% étaient enceintes et 1,5% mineures. Globalement durant le
confinement les violences psychologiques, cyberviolences et VIF avaient diminué (respectivement 92%
vs 85,3% OR=1,98 IC95% [1,40-2,78]; 13,6% vs 8,2% OR=1,77 IC95% [1,26-2,50]; 13,7% vs 4,4% OR=3,43
IC95% [2,27-5,18]) alors que les VPI physiques/sexuelles et la coercition sexuelle étaient stables
(respectivement 12,5% vs 11,6% OR=1,09 IC95% [0,79-1,50]; 11,3% vs 8,6% OR=1,35 IC95% [0,95-
1,91]). Par ailleurs 15,8% des femmes déclaraient subir plus d’actes de VPI psychologiques, 5,2%
d’actes de VPI physiques/sexuelles, 2,1% de cyberviolence et 1,4% d’actes de coercition sexuelle.

La proportion de femmes qui subissaient de 2 à 6 types de violences et celle des femmes qui subissaient
un type de VPI/VIF isolé évoluaient peu (respectivement 31,7% vs 27% OR=1,26 IC95% [1-1,56]; 66,9%
vs 62,5% OR=1,21 IC95% [0,98-1,51]).

Conclusion

L’incidence des VPI/VIF est ici supérieure à celle des données nationales françaises qui ne relèvent que
les VPI physiques et sexuelles. Nos résultats indiquent que les VPI/VIF se cumulent et évoluent
différemment durant un confinement. Ils contribuent à déterminer les facteurs favorisant les
changements de comportement dans ce contexte.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_49

COMPLICATION TARDIVE DU MORCELLEMENT UTÉRIN PAR VOIE COELIOSCOPIQUE: LES MYOMES


PARASITIQUES IATROGÈNES

Thème : Gynécologie médicale

S. Jouou*(1), A.Karoui(2), H.Abouda(3)

(1)Service 'C' Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie


(2)Service 'C' Cmnt, Tunis, Tunisie
(3)Service 'C', Cmnt, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : drjouousiwar@gmail.com(S. Jouou*)

Résumé : Introduction:

Les myomes parasitiques iatrogènes sont des lésions qui se développent tardivement

en post-opératoire suite à des gestes de morcellement utérin par voie coelioscopique.

Matériel et méthodes:

Etude rétrospective, colligeant 12 cas de myomes parasitiques secondaires à un

morcellement coelioscopique réalisé dans le cadre d’hystérectomies pour une

pathologie utérine bénigne diagnostiqués dans notre service entre 2015 et 2017.Les règles d'éthiques
ont été respectées

Résultats

L’âge moyen des patients: 45.6 ans. Les patients avaient toutes un antécédent

d’hystérectomie par voie coelioscopique pour utérus myomateux. . Un geste de

morcellation utérin électromécanique était pratiqué dans 100% des cas. Le principal

symptôme ayant motive la consultation était la douleur pelvienne (79%). Le délai

moyen de diagnostic était de 38 mois (14-46). Les myomes parasitaires étaient

développés au dépens du ligament large (63% des cas) et du ligament lomboovarien

(37% des cas). L’exérèse chirurgicale de ces lésions a été réalisée par voie

coelioscopique. L’examen anatomopathologique définitif a bien confirmé l’aspect de

leiomyome sans atypie dans 83.33% des cas, alors qu’il a conclu à une tumeur
musculaire lisse de pronostic incertain ou un léiomyome atypique dans deux cas

(16.66%).

Discussion:

La causalité entre le morcellement initial et le myome parasitique nécessiterait en

théorie des études histologiques voire immuno-histochimiques comparant les lésions

initiales et secondaires.

confirmant une concordance lésionnelle. Toutefois, le nombre croissant de cas décrits

suggère fortement ce lien de causalité. Au-delà du risque chirurgical de ce type de

lésion, il faut insister sur leur risque histologique potentiel. Deux cas de notre série

illustre la possibilité d’une transformation secondaire atypique vers une lésion au

pronostic incertain imposant une nouvelle chirurgie par coelioscopie pour un

traitement radical.

Conclusion:

En cas d’antécédents de morcellement utérin coelioscopique, le diagnostic de myome

parasitique iatrogène devrait toujours être évoqué devant l’apparition d’une masse

pelvienne ou abdominale, symptomatique ou non.

Le risque de transformation secondaire atypique de ce type de lésion doit faire

discuter une exérèse chirurgicale systématique même en cas de lésions

asymptomatiques
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_50

BALLONNET VERSUS PROPESS DANS LE DÉCLENCHEMENT DES PATIENTES À TERME AYANT UNE
RUPTURE SPONTANÉE DES MEMBRANES : VOIE D’ACCOUCHEMENT ET COMPLICATIONS MATERNO-
FOETALES.

Thème : Obstétrique

T. Presson*(1)

(1)Chu Arnaud De Villeneuve, Montpellier, France

*Auteur correspondant

Adresse email : thomaspresson.interne@gmail.com(T. Presson*)

Résumé : Contexte : Bien que certaines études aient montré l’efficacité du ballonnet de maturation

cervicale dans le déclenchement du travail à membranes intactes, il n’existe pas de données

comparant ce ballonnet aux Prostaglandines dans le déclenchement du travail après rupture des

membranes à terme avant travail.

Objectif : Évaluer l’effet de la sonde de Foley par rapport au Propess® chez des patientes ayant

une rupture des membranes à terme, sur le déclenchement du travail et la survenue de

complications materno-foetales.

Matériels et Méthodes : Étude rétrospective monocentrique, réalisée de Janvier 2017 à

Décembre 2019, au CHU de Montpellier, incluant toutes les grossesses uniques > 37 semaines

d’aménorrhée ayant une rupture des membranes sans mise en travail, avec un col défavorable

(BISHOP <7) et nécessitant un déclenchement. Le critère de jugement principal était le mode

d’accouchement et les critères de jugement secondaires étaient les complications maternofoetales.

Résultats : 188 patientes ont été incluses, 58 ont été déclenchées par un ballonnet et 130 par un

Propess®. 81% des patientes ayant eu un ballonnet ont accouché par voie basse contre 85% des

patientes ayant eu un Propess® (p=0,52). L’utilisation ou non d’Oxytocine dans les deux groupes

en plus des méthodes de maturation cervicale n’entrainait aucune différence sur le mode

d’accouchement (p=1). Aucune différence significative n’a été retrouvée sur la survenue de

complications maternelles ou néonatales.


Conclusion : Notre étude n’a pas retrouvé de différence en terme d’efficacité ou de complication

entre l’utilisation du ballonnet de maturation cervicale et le dispositif intra-vaginal (Propess®),

pour le déclenchement du travail chez les patientes ayant rompu la poche des eaux à terme avant

travail.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_51

ETUDE SUR LE BURN-OUT OU SYNDROME D’ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL CHEZ LES INTERNES DE


GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE FRANÇAIS.

Thème : Gynécologie médicale

P. Amaro*(1), E.Raimond(2), O.Graesslin(2), R.Gabriel(2)

(1)Chu De Reims, Le plessis robinson, France


(2)Chu De Reims, Reims, France

*Auteur correspondant

Adresse email : pauline.brun4@gmail.com(P. Amaro*)

Résumé : Objectif : Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out est de plus en plus décrit
chez les professionnels de santé. On assiste actuellement à une majoration du nombre de suicide parmi
les internes français et le burn-out peut être un premier signe de ce mal-être. Le dépistage de ce
dernier pourrait peut-être éviter cette hausse de la mortalité des internes. Cette étude a pour objectif
d’évaluer la prévalence du burn-out parmi les internes de Gynécologie-Obstétrique français.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude descriptive multicentrique réalisée auprès d’internes de
Gynécologie-Obstétrique français évaluant le burn-out à l’aide du Maslach Burnout Inventory (MBI)
évaluant les composantes d’épuisement émotionnel, de la dépersonnalisation et de l’accomplissement
personnel ainsi que des données démographiques et des questions portant sur le bien-être au travail.

Résultats : Parmi les 69 internes participants à l’étude, aucun interne n’était en burn-out avec un
impact dans les 3 composantes, mais 12% des internes (n=8) présentaient un risque élevé de burn-out
au niveau de la composante d’épuisement émotionnel et d’accomplissement personnel et 19% (n=13)
pour la composante de dépersonnalisation. On mettait en évidence que 92% des internes (n=64) se
disaient souvent ou quotidiennement confronté à des situations de stress ; 26% (n=18) déclaraient
avoir souvent des troubles du sommeil et 38% (n=26) avouaient avoir déjà envisagé un changement
de spécialité. Néanmoins, 56% (n=39) présentaient des risques « bas » à toutes les composantes et
80% d’entre eux (n=55) se déclaraient en bonne santé.

Conclusion : Les situations de stress sont fréquentes chez les internes de Gynécologie-Obstétrique
français et peuvent avoir un retentissement sur leur santé. Le syndrome de burn-out est une réalité
qu’il est important de prévenir, à l’échelle individuelle lors de situations à risque ou plus largement par
des modules de formation au sein du cursus médical ou des campagnes de sensibilisation et de
dépistage par le MBI.

Mots clés : Burn-out, internes, Gynécologie-Obstétrique, Maslach Burnout Inventory, stress


Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_52

IMPACT D'UN INDICE DE MASSE CORPORELLE < 18,5 KG/M2 EN DÉBUT DE GROSSESSE SUR LA
MORBIDITÉ PÉRINATALE, UNE ÉTUDE CAS-TÉMOIN

Thème : Obstétrique

S. Hautier*(1)

(1)Hopital Kremlin Bicêtre, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : sarah.hautier@hotmail.fr(S. Hautier*)


Résumé : Objectifs : En France 7% des femmes ont un IMC inférieur à 18,5kg/m2 en début de
grossesse. Les complications périnatales associées à la maigreur sont peu décrites dans la littérature
française. Le but de cette étude est d’évaluer les complications durant la grossesse, l’accouchement,
et en post-partum immédiat chez les patientes maigres en comparaison à une population de femmes
ayant un IMC normal. Méthodes : Nous avons mené une étude cas-témoin rétrospective
monocentrique au sein de la maternité de l’hôpital Bicêtre. Cette étude incluait 285 patientes
présentant un IMC < 18,5kg/m2 ayant accouché entre janvier 2017 et février 2019. Leurs
caractéristiques sociodémographiques, les complications obstétricales, les issues néonatales et les
données du post-partum ont été comparées à celles de 285 patientes ayant un IMC normal. Résultats
: Nous avons mis en évidence chez les patientes du groupe cas une précarité plus marquée, un risque
accru d’anémie (p< 0,01) et d’hypotrophie chez le nouveau né (p < 0,001). Il n’y avait pas de différence
significative concernant la voie d’accouchement et l’état de santé des nouveau-nés à court terme. Une
prise de poids pendant la grossesse inadéquate à celle recommandée semblait être associée chez les
patientes du groupe cas à une morbidité périnatale majorée. Conclusion : Notre étude suggère qu’un
IMC inférieur à la normale en début de grossesse est associé à davantage de difficultés sociales et
expose les patientes à une morbidité spécifique. Il s’agit d’un élément important dans l’évaluation
initiale du risque obstétrical et qui justifie un suivi grossesse adapté.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_53

L’ÉTAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE APRÈS UNE PERTE FŒTALE : RÉSULTATS D’UNE COHORTE
PROSPECTIVE. ETUDE ACTRAMAT-D

Thème : Obstétrique

L. Abiola*(1)

(1)Chu D'Angers, Angers, France

*Auteur correspondant

Adresse email : ablucile_sf@yahoo.fr(L. Abiola*)

Résumé : La prévalence des pertes fœtales, incluant les morts fœtales in utero, les interruptions
médicales de grossesse et les fausses couches tardives est, en France, de 3% environ. Les symptômes
de stress post-traumatique (SSPT) apparaissant après l’exposition à un évènement traumatique dans
un contexte de mort, la perte fœtale est une situation à risque d’état de SPT (ESPT). L’objectif de cette
étude est d’étudier sa prévalence après une perte fœtale après 14 SA.

MATERIEL ET METHODE

Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique menée de 2018 à 2019 dans une maternité d’un CHU,
incluant les patientes concernées par une perte fœtale après 14 SA. L’accord d’un CPP a été obtenu
selon la réglementation. Les participantes étaient, après recueil du consentement , appelées à 15 jours,
à un mois et à 3 mois de la perte fœtale. Les questionnaires utilisés lors des appels téléphoniques
comportaient des échelles de dépistage des symptômes de SPT et un questionnaire sur leur prise en
charge . Les patientes présentant des scores élevés bénéficiaient d’une consultation avec un
pédopsychiatre afin de diagnostiquer l’ESPT et proposer une prise en charge adaptée.

RESULTATS

115 patientes ont été incluses , 95 ont répondu au questionnaire à un mois. A J15, 43,88% d'entre elles
présentaient un score pathologique, à M1 elles sont 34,74%. Parmi celles-ci seulement 11,58% avaient
un diagnostic d’ESPT posé par le pédopsychiatre. A M3, elles ne sont plus que 8,7% à présenter un
score élevé.

Le score moyen à l’échelle IES-R était de 31,82 à J15, 25,17 à M1et 17,65 à M3.

Les facteurs associés à un scoré élevé ou à un ESPT étaient : le fait que le fœtus soit né vivant puis
décédé (p=0,02) , que les démarches administratives aient été mal expliquées au moment de
l’hospitalisation (p=0,04).

88% des patientes estimeraient qu’un suivi spécifique à la perte fœtale soit organisé de manière
systématique dans les suites.

DISCUSSION

L’ESPT après une perte fœtale est faible mais le nombre de patientes présentant beaucoup de
symptômes n’est pas négligeable. Ces symptômes, envahissants et invalidants, nécessitent une prise
en charge spécifique. Le repérage des facteurs de risque et des symptômes prédictifs par les équipes
obstétricales semblent primordial pour améliorer ces prises en charge.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Financement d'une association d'usagers
EP_54

PRÉDICTION DE LA PRISE EN CHARGE OPTIMALE DE L'INFERTILITÉ EN FONCTION DU SCORE EFI CHEZ


LES PATIENTES OPÉRÉES D'ENDOMÉTRIOSE

Thème : Gynécologie médicale

A. Bailleul*(1), J.Niro(2), P.Panel(2), A.Fauconnier(3)C. Bengler(4)

(1)Poissy, Issy les moulineaux, France


(2)Ch Mignot Versailles, Chesnay, France
(3)Ch Poissy St Germain, Poissy, France
(4)Ch Jeanne De Flandre, Lille, France

*Auteur correspondant

Adresse email : alexandre.bailleul@gmail.com(A. Bailleul*)

Résumé : Introduction : Le score EFI (Endometriosis Fertility Index) est un score robuste pour prédire
le taux de grossesses spontanées en post opératoire chez les patientes opérées d’endométriose. La
problématique actuelle se pose sur l’utilisation en pratique clinique de ce score pour orienter au mieux
les patientes en post opératoire : conception spontanée versus procréation médicalement assistée
(PMA) et sous quel délai.

Matériels et Méthodes : ENDOQUAL, étude de cohorte prospective observationnelle bi centrique entre


01/2012 et 06/2018. Toutes les patientes participantes à l’étude ayant été opérées pour infertilité ont
été incluses. Le suivi de fertilité a été obtenue par des auto questionnaires répétés. Analyse statistique
par un modèle de Kaplan-Meier en présence d’évènements compétitifs et analyse de la fécondabilité
en fonction du score EFI.

Résultats : Sur les 234 patientes analysées, 98 (41.9%) étaient enceintes en post opératoire, dont 54
(55%) de conception spontanée. Pour les grossesses spontanées, un score EFI 0-4 est associé à un plus
faible taux de grossesses cumulées par rapport au score EFI 5-10 (Subdistribution Hazard Ratio(SHR) =
0.43 ; IC95% [0.17 ; 1.1] ; p=0.08). Pour les grossesses obtenues par PMA, le score EFI 0-4 est associé à
un taux de grossesses cumulées plus élevé par rapport au score EFI 5-10 (SHR = 1.9 ; IC95% [0.94 ;3.86]
; p=0.07). La fécondabilité en cas de conception spontanée diminue à partir de 12 mois pour un score
EFI 0-4 et à partir de 24 mois pour un score EFI 5-10.

Conclusion : Les patientes infertiles atteintes d’endométriose ne présentent pas de différence


significative sur le mode de conception post opératoire en fonction du score EFI en classes. En
revanche, le profil des résultats reflète une perte de chance de conception spontanée si le score EFI
est <5 par rapport à une conception par PMA. Le délai de conception spontanée raisonnable avant
d’orienter les patientes en PMA serait de 12 mois et 24 mois pour un score EFI de 0-4 et 5-10
respectivement.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_55

EVALUATION DE L'OXYGÉNATION PLACENTAIRE IN VIVO PAR LA TECHNIQUE BOLD EN IRM


FONCTIONNELLE DANS LE DÉPISTAGE PRÉCOCE DU RETARD DE CROISSANCE INTRA-UTÉRIN

Thème : Obstétrique

M. Jacquier*(1)

(1)Hopital Necker-Enfants Malades, Levallois perret, France

*Auteur correspondant

Adresse email : mathilde.jacquier@yahoo.fr(M. Jacquier*)

Résumé : INTRODUCTION

Le dépistage des fœtus en retard de croissance intra-utérin (RCIU) est un enjeu majeur de par les
conséquences à court à et à long terme auquel le RCIU est associé. Le but de ce travail est de
développer un nouvel outil d’évaluation de l’oxygénation placentaire in vivo : la technique BOLD (Blood
Oxygen Level Dependent) par IRM fonctionnelle. Cette technique repose sur le principe que le temps
de relaxation transverse T2* mesuré par IRM varie linéairement avec la saturation de l’hémoglobine
en oxygène. L’objectif de ce travail est de déterminer s’il existe un effet BOLD dans le placenta et s’il
diffère entre des fœtus eutrophes ou en RCIU. L’enjeu final de ce travail est de savoir si cette technique
permet de dépister in vivo précocement le RCIU, avant même son installation.

MATERIEL ET METHODE

100 grossesses monofoetales ont été inclues entre 18 et 36 semaines d’aménorrhée dans le cadre d’un
PHRC (protocole hospitalier de recherche clinique) multicentrique sur quatre ans : 79 dans le groupe
eutrophe et 21 dans le groupe RCIU (estimation du poids fœtal <5ième percentile). Une IRM 1,5 Tesla
a été réalisée, permettant d’obtenir les valeurs de T2* en air ambiant (T2*AA) et après cinq minutes
d’oxygénation à 15L/minute (T2*O2). Un effet BOLD était démontré si le ΔT2* (T2*02-T2*AA) était
supérieur à 1. La corrélation des valeurs de T2*AA avec les marqueurs échographiques de la fonction
placentaire a été évaluée ainsi que son évolution avec l’âge gestationnel.

RESULTAT

Un effet BOLD placentaire a été observé chez la totalité des patientes (ΔT2*=39,7%). Le T2* en air
ambiant était significativement plus bas dans le groupe RCIU par rapport au groupe eutrophe (66,55ms
vs 88,52ms, p=0,01). La valeur du T2*en air ambiant diminuait de 4,9ms par semaine d’aménorrhée
(r=0,22 p<0,0001) et apparaissait fortement corrélé à l’index de pulsatilité de l’artère utérine,
marqueur échographique de la dysfonction placentaire (r=0,57).

CONCLUSION

Le temps de relaxation T2* en air ambiant, mesuré in vivo par IRM dans le placenta, semble être un
solide marqueur de la dysfonction placentaire. Sa capacité à détecter le retard de croissance avant
même son installation n’a pas pu être démontré et doit faire l’objet d’autres études avec de plus gros
effectif.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_56

ENDOGRADE : 4 NIVEAUX POUR ÉVALUER LA COMPLEXITÉ CHIRURGICALE DANS L'ENDOMÉTRIOSE


PROFONDE.

Thème : Gynécologie médicale

A. Crestani*(1), I.Thomassin-naggara(2), S.Bendifallah(3), E.Darai(3), C.Touboul(2)

(1)Hopital Tenon, Paris, France


(2)Hôpital Tenon, Paris, France
(3)Tenon, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : adriencrestani@hotmail.fr(A. Crestani*)

Résumé : Introduction. La prise en charge chirurgicale de l'endométriose profonde nécessite la


résection exhaustive de l'ensemble des lésions. Les suites post opératoires sont liées à la complexité
des gestes chirurgicaux réalisés. Il n’existe pas de méthode d’évaluation de la complexité chirurgicale
dans l’endométriose profonde. L'objectif de cette étude était d'établir une classification simple
permettant d'évaluer la complexité chirurgicale spécifique à l'endométriose profonde pour mieux
informer les patientes et les praticiens des risques encourus.

Matériel et méthodes. Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant 764 opérées d'une
endométriose profonde entre 2001 et 2019 dans le service de gynécologie de l'hôpital Tenon. Les
données démographiques, les gestes réalisés, le temps opératoire, les complications post opératoires
ont été recueillis. La classification ENDOGRADE était constituée de 4 niveaux en fonction de la
complexité des gestes effectués. Le protocole a été approuvé par le comité d'éthique national (CEROG
2012-GYN-10-03).

Resultats. 120 (15,7%), 135 (17,6%), 382 (50%) et 127 (16,6%) patientes ont été classées ENDOGRADE
1, 2, 3 et 4 respectivement. Le temps opératoire était plus long pour les chirurgies ENDOGRADE 3 que
pour celles ENDOGRADE 2 (p<10-3) et pour les chirurgies ENDOGRADE 4 que pour celles classés
ENDOGRADE 3 (p<10-3). Les chirurgies ENDOGRADE 2, 3 et 4 avaient 10,3 (95CI=2,4-44,9, p=2,10-3),
12,2 (95CI=2,9-50,2;p=5,10-4) et 38,3 (95CI=9,1-162;p=7,10-7) fois plus de risques d'entrainer des
complications postopératoires que ceux ENDOGRADE 1. Les chirurgies ENDOGRADE 2, ENDOGRADE 3
et ENDOGRADE 4 avaient 16 (95CI=2,0-127,4;p=9,10-3), 16,2 (95CI=1,6-159,7;p=0,02) et 104,2
(95CI=24,6-440,5;p=4,10-3) fois plus de risque d’entrainer des complications post opératoires sévères,
respectivement. Les chirurgies ENDOGRADE 3/4 et la parité étaient les variables prédictives de
complications graves OR=4,8 (95CI=1,2-19,5) (p=0,03), et OR=2 (95CI=1,1-3,6), p=0,03),
respectivement.

Conclusion. La classification ENDOGRADE permet d'évaluer la complexité opératoire et de prédire les


complications post opératoires.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_57

FORMATION DES FUTURS CHIRURGIENS : ETUDE DE FAISABILITÉ D'UNE HYSTÉRECTOMIE ROBOT-


ASSISTÉE PAR DES INTERNES AVEC L'UTILISATION DE LA DOUBLE CONSOLE.

Thème : Gynécologie médicale

C. Klapczynski*(1)

(1)Chu Rouen, Pont de l'arche, France

*Auteur correspondant

Adresse email : clemenceklap@hotmail.fr(C. Klapczynski*)

Résumé : L'hystérectomie est l'une des procédures chirurgicales gynécologiques les plus fréquemment
réalisées. La chirurgie robotique est en constante augmentation depuis quelques années,
particulièrement dans les CHU. L'un des avantages du robot est la possibilité d'avoir une double
console, ce qui permet d'avoir un interne comme opérateur principal, supervisé par un sénior.

Nous avons donc réaliser une étude de faisabilité de formation des internes à la chirurgie robotique
au CHU de Limoges. 6 internes en 4ème et 5ème année d'internat, ont réalisé une hystérectomie robot
assistée. Ils étaient évalués grâce à une grille d'évaluation standardisée reprenant les principales
étapes de la procédure, avec une note maximale de 42 points. Chaque étape était notée de 2
(autonomie de l'interne) à 0 (reprise de la procédure par le sénior). Dans notre étude, la moyenne
obtenue par les internes était de 29.8 sur 42. Le temps pour réaliser était plus long de 50 min par
rapport au temps du senior. Le temps de suture était amélioré de 65 secondes de manière significative
entre le 1er et le 4ème noeud . Il n'y a eu aucune complication pour les patientes (pas de transfusion,
pas de laparoconversion, pas de reprise dans les 30 jours). Les internes ont évalué l'expérience peu
stressante (1.6/10), et enrichissante grâce à l'échelle standardisée de la NASA.

La réalisation d'un programme de chirurgie standardisée robot assistée pour la formation des internes
semble être faisable et sécurisée grâce à la double console.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_58

ABSENCE DE VISITE DES FAMILLES EN SUITE DE COUCHE PENDANT LA PANDÉMIE COVID19: RETOUR
D'EXPÉRIENCE DES SOIGNANTS SUR LE LIEN MÈRE-ENFANT.

Thème : Obstétrique

M. Bruyère*(1)

(1)Service D'Anesthésie Réanimation Médecine Péri Opératoire, Hopital Bicêtre, Le kremlin bicètre,
France

*Auteur correspondant

Adresse email : marie.bruyere@aphp.fr(M. Bruyère*)

Résumé : Les visites des familles en maternité ne font pas l'objet ni de recommandations ou d'études
bien conduites. Elles sont traditionnellement recommandées et d'amplitude horaire large.
L'interdiction complète des visites en suite de couche au cours de la pandémie COVID19 a été source
d'inquiètude pour les familles et le personnel soignant.

Matériel et méthodes

Nous avons réalisé une enquète via le logiciel Survey Monkey, adressée par mail le 12/05/2020 à
l'ensemble du personnel des Suites de Couches de la Maternité de niveau III de Bicêtre, 1 mois 1/2
après le pic d'hospitalisation de patientes COVID positives. L'objectif était d'évaluer la perception des
soignants sur l'impact de l'absence de visite des familles. Les résultats sont exprimés en pourcentage
de réponse.

Résultats

Vingt sept soignants ont répondu: 12 auxiliaires de puériculture (44%), 9 sages femmes (33%) ,4 IDE
(14%) et 2 pédiatres (8%).

96,3% (n=26) ont trouvé le lien mère-enfant de meilleure qualité, 11% (n=3) de moins bonne qualité
et 1 personne n'a pas vu de différence. Les raisons étaient les suivantes (% de réponses): Mères moins
dérangées par les visites (57%) et moins fatiguées (23%), nouveau nés moins dérangés (11%) et moins
fatigués (7%). Certains sentiments négatifs ont été identifiés chez les mères: isolement (47%), angoisse
(17%), perte de repères sans le conjoint (13%). Les soignants ont trouvé les nouveau nés plus calmes,
avec une meilleure réussite de l'allaitement pour 77% des sondés. Enfin, la qualité du travail a été
jugée meilleure (66% des réponses), avec moins de stress (18%). Seules 2 personnes disent avoir eu
peur d'être contaminées par le coronavirus. Au total, les soignants ont jugé l'absence des familles
bénéfique pour les patientes dans 37% des cas, et difficile dans 22% des cas. Toutefois, dans les
commentaires, ils jugent la mesure "sévère" surtout pour le père du nouveau né et les primipares.

Conclusion

L'interdiction des visites de la famille en suite de couche au cours de la pandémie a été ressentie
comme bénéfique par les soignants. Un équilibre doit etre trouvé entre l'importance du lien familial
et le respect du rythme physiologique du couple mère-nouveau né. Des études devraient ètre menées
pour déterminer la durée de visite/jour le nombre de personnes optimaux.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_59

STRATÉGIE DE PRISE EN CHARGE DU PLACENTA ACCRETA

Thème : Obstétrique

A. Lauroy*(1)

(1)Chu Toulouse, Toulouse, France

*Auteur correspondant

Adresse email : aurianne.lauroy@gmail.com(A. Lauroy*)

Résumé : Introduction : Des recommandations internationales (FIGO, ACOG, RCOG, SOGC) ont été
établies ces dernières années sur la prise en charge du placenta accreta. Il n’y a pas de
recommandation française et il existe à ce jour un débat sur la meilleure stratégie de prise en charge.

Matériels et méthodes : Un questionnaire a été envoyé en avril 2020 aux référents d’obstétrique des
CHU de type 3 de France métropolitaine et d’Outre-Mer.

Résultats et Discussion : Le taux de participation a été de 77%. Chez une patiente symptomatique, 35
% des centres programment la césarienne à 37 SA. Le risque de métrorragies augmente après 34 SA,
ce qui augmente le risque de césarienne en urgence et de morbidité maternelle. Les sociétés savantes
recommandent une césarienne à 34 SA dans ce cas. En cas de placenta accreta, 91% des centres
tentent un traitement conservateur. Le traitement standard est la césarienne hystérectomie. 53%
tentent une délivrance placentaire en cas d’hystérectomie prévue d’emblée. L’ablation placentaire
augmente les pertes sanguines et la morbidité maternelle, il n’est pas recommandé de tenter de retirer
le placenta si l’hystérectomie est prévue. 62% des centres tentent une délivrance placentaire en cas
de tentative de traitement conservateur. Ceci augmente les pertes sanguines et associé à un risque
d’hystérectomie de 47 à 100%. En cas de placenta percreta, 28% préfèrent une césarienne-
hystérectomie primaire avec une cystectomie partielle si besoin plutôt qu’une tentative de traitement
conservateur. Le taux de lésions des voies urinaires en cas de placenta percreta est variable dans la
littérature. Le RCOG recommande plutôt une cystotomie planifiée, plutôt qu’une dissection vésico-
utérine difficile et hémorragique. 35% des centres ne prescrivent pas d’antibiothérapie en post
opératoire si le placenta a été laissé in situ. La littérature est insuffisante à ce sujet mais 28% des
patientes présenteront une infection post opératoire dans ce contexte.

Conclusion : La prise en charge du placenta accreta est hétérogène en France et parfois en désaccord
avec la littérature. Des recommandations nationales françaises sont nécessaires.. Cependant, il s'agit
d'une pathologie rare et la littérature est encore pauvre aujourd’hui.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_60

UN CAS DE TUBERCULOSE PÉRITONÉALE SIMULANT UN CANCER DE L’OVAIRE AVANCÉ

Thème : Oncologie

S. Ghraslia*(1), W.Abdallah(1), M.Gharrad(1), S.Kedous(1), F.Akli(1), G.Carles(1), N.Hcini(1)

(1)Centre Hospitalier De L'Ouest Guyanais, Saint laurent du maroni, Guyane

*Auteur correspondant

Adresse email : ghrasliasahar@yahoo.fr(S. Ghraslia*)

Résumé : Introduction :

L’exploration cœlioscopique et les biopsies en présence d’une suspicion de tumeur ovarienne reste
primordial afin d’éliminer l’autres diagnostics différentiels. Nous rapportons un cas de tuberculose
péritonéale simulant point par point une tumeur ovarienne maligne à un stade avancé.

Cas clinique :

Nous rapportons le cas d’une patiente de 27 ans présentant une ascite de grande abondance dont
l’exoration initiale était en faveur d’un cancer de l’ovaire avancé : CA125 élevé à 858.5 UI, ascite de
grande abondance, image annexielle fortement suspecte confirmée par échographie et IRM pelvienne.

Une cœlioscopie diagnostique initiale a été décidée. Elle objectivé une ascite de grande abondance,
des granulations péritonéales diffuses et des annexes augmentées de volume mais indemne de toute
processus tumoral. Elle a eu un cytologie péritonéale, bactériologie du liquide d’ascite et des biopsies
multiples (granulomes, péritoines, épiploon). Les diagnostics évoqués étaient celui d’une tumeur
primitive de péritoine ou d’une tuberculose péritonéale. La chimiothérapie é été alors reportée en
attendant la confirmation histologique.

Le résultat des biopsies péritonéales était en faveur d’une péritonite granulomateuses épithéloide et
giganto-cellulaire avec nécrose.

Les examens directs et cultures sur milieu de Lowentein de liquide d’ascite étaient négatifs. Une
culture positive de la biopsie épiploique a permis de confirmer le diagnostic de tuberculose
péritonéale. La patiente a répondu favorablement au un traitement anti tuberculeux et est
actuellement guérie.

Conclusion :

Ce cas clinique a l’intérêt de souligner l’importance de l’exploration cœlioscopique initiale et les


biopsies en présence d’une forte suspicion d’une tumeur ovarienne maligne même à un stade avancé.
La mise en place d’une chimiothérapie avant un diagnostic confirmé peut s’avérer dangereuse comme
le cas de tuberculose péritonéale.

Une vidéo et des images coelioscopiques sont disponibles et nous allons les joindre à la communication
orale.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_61

ÉVALUATION DE LA DOULEUR LORS DES INTERRUPTIONS VOLONTAIRES DE GROSSESSE


MÉDICAMENTEUSES ET CHIRURGICALES : UNE ÉTUDE PROSPECTIVE COMPARATIVE SUR SIX MOIS

Thème : Gynécologie médicale

A. Hauss*(1), A.Koch(1)

(1)Chu Strasbourg, Strasbourg, France

*Auteur correspondant

Adresse email : annesophie.hauss@gmail.com(A. Hauss*)

Résumé : Objectif: Évaluation de la douleur des patientes en demande d’une IVG médicamenteuse en
fonction du terme, et comparaison à la méthode chirurgicale.

Méthode: Étude prospective observationnelle sur six mois au centre hospitalo-universitaire de


Strasbourg où des questionnaires anonymes ont été remis aux patientes à chaque étape de la prise en
charge. Les données de 323 patientes ont été analysés: 42 patientes ont fait la demande d’une IVG par
méthode chirurgicale (13%) et 281 patientes ont fait la demande d’une IVG par méthode
médicamenteuse (87%). Le critère principal de jugement était l’intensité maximale de la douleur
ressentie par les patientes lors de l'IVG médicamenteuse en fonction du terme de réalisation. Les
critères secondaires de jugement étaient d’évaluer l’intensité des douleurs par rapport aux
menstruations, d'évaluer la prise en charge adaptée par les antalgiques, d'évaluer l’intensité et la
durée des douleurs à domicile, et de comparer l’évaluation de la prise en charge antalgique entre
protocole médicamenteux et chirurgical. L’étude a été validée par le CPP Ile de France X et par la DRCI.
Elle a été déclarée conforme à une méthodologie homologuée de référence par la CNIL (déclaration n°
2001404v0).

Résultats: La douleur maximale à l’EN était significativement plus petite avant 7 SA (5,31 +/- 2,66), en
comparaison au groupe 7 à 9 SA (6,51 +/- 2,52, p=0,0002) et après 9 SA (6,71 +/- 2,05, p=0,0007). Il n’y
avait pas de différence significative entre 7 et 9 SA, et 9 et 14 SA (p=0,64). Quel que soit le terme de la
grossesse (avant 7 SA, entre 7 et 9 SA et entre 9 et 14 SA), les patientes se sont senties soulagées par
la prise d’antalgiques en cas d’IVG médicamenteuse dans respectivement 87,5%, 77,4% et 85,7% des
cas (p=0,21). La prise d’antalgique a permis en moyenne une baisse de trois points sur l’EN dans les
trois groupes (p=0,37), et d’obtenir une douleur < 4 sur l’EN en cas de méthode médicamenteuse et
chirurgicale.

Conclusion: La douleur étant similaire quel que soit le terme en cas d’IVG médicamenteuse, et sa prise
en charge par des antalgiques semblant efficace, ce critère ne doit pas orienter le professionnel de
santé dans le choix de la méthode, notamment entre 9 et 14 SA. Celui-ci doit appartenir en toute
légitimité à la patiente.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_62

PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE PAR VOIE VAGINALE DES DÉHISCENCES DE CICATRICE DE


CÉSARIENNE SYMPTOMATIQUES : ÉVALUATION DE L’EFFICACITÉ DU TRAITEMENT ET DE LA FERTILITÉ
ULTÉRIEURE

Thème : Gynécologie médicale

L. Bardet*(1), P.Capmas(2), H.Fernandez(2)

(1)Assistance Publique Des Hopitaux De Paris, Paris, France


(2)Hopital Bicêtre, Assistance Publique Des Hopitaux De Paris, Le kremlin-bicêtre, France

*Auteur correspondant

Adresse email : lena.bardet@hotmail.fr(L. Bardet*)

Résumé : INTRODUCTION: Les patientes présentant une déhiscence de cicatrice de césarienne (DCC)
symptomatique peuvent bénéficier d’une prise en charge chirurgicale afin de diminuer les symptômes.
La chirurgie par voie vaginale (VV) semble améliorer les symptômes mais son bénéfice sur la fertilité
est peu évalué et non démontré. Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'efficacité de la chirurgie
par VV, à la fois d'un point de vue anatomique, mais aussi sur la réduction des symptômes et la fertilité
ultérieure.

METHODE: Étude de cohorte rétrospective unicentrique incluant toutes les patientes ayant bénéficié
d’une chirurgie par VV pour DCC symptomatique entre 2014 et 2019 dans le service de gynécologie
d’un hôpital universitaire. Le critère principal de jugement était la comparaison des mesures
hystérosonographiques de l'épaisseur du myomètre résiduel en pré et postopératoire. Les critères
secondaires étaient la comparaison des symptômes pré et postopératoires, l’évaluation du taux de
complications opératoires, du taux de ré-intervention et des taux de grossesse et naissance ultérieurs.
Le protocole de l'étude a été approuvé par un comité d'éthique et toutes les patientes ont donné leur
consentement.

RESULTATS: Soixante patientes ont été incluses. La chirurgie par VV permettait une augmentation
significative de l'épaisseur du myomètre résiduel de 0,8 ± 1,3 mm à 5,4 ± 2,5 mm (p < 0,01). La
prévalence des douleurs et saignements étaient diminuées en postopératoire (p<0,001 et p<0,001
respectivement) avec une amélioration chez 78,6% et 95,2% des patientes respectivement. Les taux
de complications opératoires et de ré-intervention étaient de 13,3% et 15% comprenant 8
hystéroscopies et une chirurgie par VV. Le taux de grossesse était de 72,5% (29/40) et le taux de
naissance de 55% (22/40). La grossesse était spontanée chez 86,4% des femmes, qui accouchaient
majoritairement par césarienne (21/22) à 38 semaines d'aménorrhée. Aucune patiente n’a présenté
de rupture utérine. Une patiente a présenté une grossesse implantée dans la DCC résiduelle
conduisant à une interruption médicale de grossesse.

CONCLUSION: La chirurgie de DCC par VV permettait d'augmenter significativement l’épaisseur


myométriale, soulageait les douleurs et les métrorragies et semblait améliorer la fertilité.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_63

ETUDE CARE FRIENDS, PARCOURS DE SOINS DES PATIENTES ATTEINTES D'ENDOMÉTRIOSE


PELVIENNE PROFONDE.

Thème : Gynécologie médicale

Y. Souala-chalet*(1), L.Guillaume(2), D.Philippe(2), L.Delbos(2), L.Catala(2), C.Lefebvre(2)

(1)Chu Angers, Angers, France


(2)Chu, Angers, France

*Auteur correspondant

Adresse email : yasmine.chalet@gmail.com(Y. Souala-chalet*)

Résumé : Introduction : L’endométriose touche 10% des femmes en âge de procréer et un tiers des
femmes infertiles. Les symptômes cardinaux de l’endométriose sont les dysménorrhées, les
dyspareunies profondes et les douleurs pelviennes. L’endométriose pelvienne profonde avec
indication chirurgicale est une situation rare. En effet, 12% des patientes atteintes d'endométriose
évolueraientt vers une EPP. Notre objectif principal était l’identification des difficultés rencontrées
dans le parcours de soins des patientes.

Sujets et Méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective multicentrique
(nationale) descriptive analytique, via le réseau du groupe d’expert en endométriose FRIENDS, validée
par le comité d'éthique et répertoriée à la CNIL. Nous avons proposé aux différents centres du réseau
de participer par mail. Les critères d’inclusion des personnes étaient les suivants : Femmes de 18 ans
à 55 ans, indication de chirurgie d’EPP. Nous avons recueilli les données suivantes : délai diagnostic,
délai de prise en charge, nombre de praticiens intervenus, d’imagerie, de chirurgies préalables, de
traitement et leur durée

Résultats : Nous retrouvions un délai diagnostic moyen de 6,2 ans sans différence significative entre
nos centres. La triade de symptômes les plus fréquemment retrouvés, étaient les douleurs pelviennes,
les dyspareunies et les dysménorrhées. Ces femmes ont été amenées à consulter devant des douleurs
dans 75% des cas, avec la rencontre de 2,1 spécialistes en moyenne.

La première imagerie réalisée était une IRM dans 48% des cas et une échographie dans 37% des cas.
Leur parcours diagnostic reste émaillé de 1,8 échographies et 1,57 IRM en moyenne.

Le traitement entrepris antérieurement restait majoritairement l’utilisation d’une pilule œstro


progestative.

Nous retrouvions 40,7% patientes avec un antécédent de chirurgie pour prise en charge de
l’endométriose pelvienne profonde, dont 1,28 cœlioscopies diagnostiques en moyenne et 1,35
cœlioscopies opératoires. Enfin, seul 9,3 % des patientes ont bénéficié d’une préservation de la
fertilité.

Conclusion : Les centres de références semblent être prometteurs afin de permettre un diagnostic
rapide, un traitement médical adapté, une prise en charge en PMA et un traitement chirurgical
optimal.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_64

EVOLUTION DU TAUX DE MORTALITÉ MATERNELLE AU CAMBODGE. A PROPOS D’UNE SÉRIE


CONTINUE MONOCENTRIQUE DE 330 CAS SUR UNE PÉRIODE DE 15 ANS

Thème : Obstétrique

L. Kruy*(1)A. Hauss*(2), A.Weingertner(2)D. Charlotte*(3), N.Georgi(3)

(1)Hôpital Calmette, Phnom penh, Cambodgia


(2)Chu Strasbourg, Strasbourg, France
(3)Chu Rennes, Rennes, France

*Auteur correspondant

Adresse email : leangsim@gmail.com(L. Kruy*)

Résumé : Introduction : La mortalité maternelle est un indicateur sanitaire rapporté à 100.000


naissances vivantes. Ce travail présente l’analyse de la mortalité maternelle au Centre National de
Protection Maternelle et Infantile de Phnom Penh entre 2000 -14. Cet établissement est le centre de
référence national ; 1/3 des cas sont des cas transférés d’autres établissements de la capitale ou
d’autres provinces. De ce fait le taux de mortalité maternelle de cet établissement est représentatif du
taux national.

Résultats : L’analyse porte sur 330 cas, le travail présente l’évolution dans le temps des différentes
causes directes et indirectes ainsi que le caractère évitable ou non-évitable.

Le taux de mortalité maternelle passe de 663,4 en 2000 à 169,4 en 2014. L’hémorragie représente la
cause la plus fréquente (116 cas soit 47,1% des causes directes). Dans plus de la 1/2 des cas la mort
est évitable.

La diminution de la mortalité est en rapport avec 3 facteurs :

• diminution des accouchements à domicile ;

• diminution des infections obstétricales en raison de la mise en place de protocoles


obstétricaux moins attentistes en cas de rupture prématuré des membranes et d’une meilleure
utilisation des antibiotiques ;

• diminution de la mortalité en cas de césarienne. Indépendamment du nombre de césariennes


pratiquées qui est en augmentation ; la diminution de la mortalité en cas de césarienne peut être mise
sur le compte d’une amélioration des indications et de la technique de césarienne.

Conclusion : Cette analyse conforte la politique sanitaire gouvernementale ; une amélioration


supplémentaire passe par une meilleure organisation des transferts : indication plus précoce,
hémostase chirurgicale surplace avant le transfert en cas d’hémorragies, protocole de transfert. En fin
il est nécessaire de poursuite de cette étude, qui de rétrospective doit devenir prospective pour fournir
aux décideurs sanitaires des informations pertinentes.

Mots-clés : Mortalité maternelle ; Causes directes ; Causes indirectes ; Evitabilité ; Inévitabilité.


Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_65

ÉCHOGRAPHIE INTRAPARTUM : ÉVALUATION PROSPECTIVE DE L’IMPACT DE LA FORMATION DES


SAGES-FEMMES SUR L’ORGANISATION DES SOINS.

Thème : Obstétrique

G. Ambroise*(1), E.Corini(2), J.Michel(2), J.Rolin(2), E.Gauchotte(3), J.Germain(3), G.Hossu(4),


O.Morel(3)

(1)Chru De Nancy, Nancy, France


(2)Département De Maïeutique, Nancy, France
(3)Chru Nancy, Nancy, France
(4)Chru Nancy - Cic-It, Nancy, France

*Auteur correspondant

Adresse email : gaelleambroise@hotmail.com(G. Ambroise*)

Résumé : Objectifs : Évaluer l’impact d’un programme de formation continue en échographie destiné
aux sages-femmes de salle de naissance (SF-SdN) sur l’organisation des soins (I). Caractériser la courbe
d’apprentissage des SF-SdN pour l’identification de la variété de position fœtale (Fetal Occciput
Position - FOP) (II).

M & M : L’ensemble des SF-SdN d’un centre de niveau 3 ont bénéficié d’ateliers collectifs
d’échographie (simulation haute-fidélité et pratique). Des audits réalisés avant et après les ateliers ont
permis le recueil prospectif et systématique par les praticiens (médecins et SF-SdN) des échographies
pratiqué en SdN. Les examens pour lesquels un unique praticien (le praticien initial médecin ou SF-
SdN) avait posé l’indication et réalisé l’examen ont été distingués des examens pour lesquels le
praticien initial ayant posé l’indication avait demandé à un second opérateur de réaliser l’examen.
Dans ce second cas, le délai entre la demande et la réalisation a été quantifié (I). Pour un sous-groupe
de SF-SdN, des courbes d’apprentissage par sommes cumulatives (LC-CuSum) ont été réalisées à l’issue
des ateliers permettant la quantification les FOP pratiquées et validées (II).

Résultats : Soixante-douze et cinquante échographies ont été comptabilisées sur 7 et 5 semaines


respectivement (avant/après). Le praticien initial était SF-SdN pour 87 et 76% des examens
(avant/après). La proportion des recours à un second praticien et la durée des délais induits avaient
significativement diminués après les ateliers (80% vs 32% respectivement, p<0,01 et suppression des
délais > 30 minutes) (I). L’analyse des LC-CuSum faisait état de 80% de contrôles échographiques FOP
valides à l’issue des ateliers avec 70% des SF-SdN capables de réaliser 3 contrôles valides consécutifs
(II).

Conclusion : La faisabilité d’une formation systématique des SF-SdN à la pratique de l’échographie


intrapartum est confirmée. Elle permet d’optimiser les ressources en personnel (diminution des
recours) et d’améliorer les soins (diminution des délais de prise en charge). L’utilisation large de la
simulation dans ce cadre pourrait permettre de garantir la présence d’un praticien formé à
l’échographie à proximité immédiate de toute patiente en travail.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_66

DEVENIR DES GROSSESSES CHEZ LES PATIENTES ATTEINTES D’ENDOMÉTRIOSE

Thème : Procréation Médicalement Assistée

P. Geraldine*(1)O. Guellati*(2), N.Ghit(3)O. Guellati*(2), O.Guellati(4)

(1)Institut De Medecine De La Reproduction, Marseille, France


(2)Chu Annaba Algérie, Annaba, Algérie
(3)Service De Gynécologie-Obstétrique - Chu Ibn Rochd, Annaba, Algérie
(4)Chu Annaba, Annaba, Algérie

*Auteur correspondant

Adresse email : geraldine.porcu-buisson@hotmail.fr(P. Geraldine*)

Résumé : Objectif - Matériel et Méthode : Etude de cohorte monocentrique rétrospective, non


interventionnelle menée entre janvier 2011 et décembre 2017 comparant l’issue des grossesses
obtenues après FIV et/ou ICSI chez les patientes atteintes d’endométriose (n=270) et chez celles,
indemnes d’endométriose prises en charge pour une infertilité masculine (n= 366)

Résultats : Les patientes atteintes d’endométriose étaient plus âgées(33.59 vs 32.78) (p = 0.04). Les
taux de fausses couches (25.37 vs 25.78%) et de GEU (5.81% vs 2.29%) étaient comparables dans les
deux groupes. Le taux d’accouchements prématurés (18.37% vs 14.29%), la proportion d'enfants de
petit poids ( 13.68% vs 12.5%), le taux de diabète gestationnel (4.11% vs 4.56%) sont comparables à
la différence du taux de pré éclampsie plus élevé dans le groupe "endométriose (4.79% vs 0.79%)
(p=0.01). Le taux de placenta praevia était plus important dans le groupe "endométriose" (4.11% vs
0.76%) (p=0.02). Toutes les grossesses compliquées par un placenta praevia résultaient d’un transfert
d’embryon J2/J3. Les taux d’oestradiol le jour du déclenchement (2166 pg/ml vs 2452) et l’épaisseur
de l’endomètre (10.45 vs 10.51) n’étaient pas différents chez les patientes avec ou sans placenta
praevia.

Discussion : Les patientes atteintes d’endométriose développent surtout une pathologie de la


placentation. Ces anomalies concordent avec les complications décrites dans la littérature bien que
nos patientes atteintes d’endométriose soient aussi plus âgées. Cette complication peut être liée aux
anomalies moléculaires et cellulaires présentes dans l’endomètre et à l’état inflammatoire qui peut
entraîner une contractilité anormale de l’utérus au moment de la fenêtre d’implantation et de
l’invasion trophoblastique.

Conclusion : Les patientes atteintes d’endométriose sont plus à risque de développer une pré
éclampsie et un placenta praevia. Il n’existe pas dans cette étude de lien avec le type d’embryons
transférés. Il est important de prévenir les patientes de cette complication éventuelle, de favoriser l’e-
SET et mettre en place très tôt une surveillance afin de placer la prise en charge adéquate autour de
ces patientes.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Don laboratoire pharmaceutique
EP_67

SEXUALITÉ APRÈS CHIRURGIE D’UN PROLAPSUS GÉNITAL ET LES FACTEURS DE BONNE CHANCE
D’ABSENCE DE DYSPAREUNIE EN POST-OPÉRATOIRE

Thème : Gynécologie médicale

S. Bartolo*(1), M.Cosson(2), J.Lucot(3), A.Fauconnier(4)

(1)Centre Hospitalier De Douai, Lille, France


(2)Chru Lille, Lille, France
(3)Hôpital Saint Vincent De Paul, Lille, France
(4)Chips, Poissy, France

*Auteur correspondant

Adresse email : stephanie.bartolo@gmail.com(S. Bartolo*)

Résumé : Introduction :

Le prolapsus génital est une pathologie fréquente avec impact sur la sexualité des femmes et dont le
traitement est principalement chirurgical. Il y a peu de données sur l’évolution de la qualité de vie
sexuelle après chirurgie pour un prolapsus. Les objectifs sont de décrire l’évolution de la sexualité des
femmes en post-opératoire et d’identifier des facteurs d’absence de dyspareunie en post-opératoire.

Matériels et Méthodes :

Analyse ancillaire de l’étude prospective randomisée multicentrique PROSPERE comparant la


promontofixation par cœlioscopie à la chirurgie par voie vaginale avec mise en place de prothèse dans
le cadre du traitement d’un prolapsus vaginal antérieur de stade POP-Q ≥2 en terme de complications
post-opératoires avec un suivi à 1 an. Analyse descriptive de l’activité sexuelle et de la présence de
dyspareunie avant et après la chirurgie. Puis analyse explicative cherchant les facteurs d’absence de
dyspareunie en post-opératoire à 1 an par analyse univariée puis multivariée.

Résultats :

257 femmes ont été opérées dans le cadre de cet essai.148 (57,6%) d’entre elles avaient une activité
sexuelle avant l’intervention dont 96 (64,9%) présentaient une dyspareunie. 28/148 (18,9%) n’avaient
plus d’activité sexuelle à 1 an et sur les 120 qui avaient toujours une activité sexuelle, 43 (35,8%)
présentaient une dyspareunie, dont 21 (48,8%) présentaient une aggravation de leurs symptômes.
Parmi les 109 femmes (42,4%) qui n’avaient pas d’activité sexuelle en préopératoire, 30 (27,5%) ont
repris une activité sexuelle dont 16 (53,3%) avaient une dyspareunie. Les facteurs identifiés d’absence
de dyspareunie post-opératoire à partir d’une régression logistique multivariée étaient une chirurgie
d’incontinence urinaire associée et une réponse à la question 15 du PISQR plus élevée. Il n’y avait pas
de différence en fonction du type de chirurgie du prolapsus.

Conclusion :

Les femmes présentant un prolapsus avaient très souvent une dyspareunie associée et la chirurgie
pouvait aggraver les symptômes. Le fait d’avoir une chirurgie de l’incontinence urinaire associée et les
femmes qui avaient le sentiment d’être frustrée sexuellement en préopératoire semblaient être celle
qui avaient le moins de dyspareunie en post-opératoire.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_68

VIOLENCE CONJUGALE ET SANTÉ DE LA REPRODUCTION

Thème : Gynécologie médicale

D. Chou*(1)

(1)Zambie

*Auteur correspondant

Adresse email : dikachou5@gmail.com(D. Chou*)

Résumé : Introduction :

La violence conjugale est le processus au cours duquel un partenaire

ou un ex-partenaire adopte à l'encontre de l'autre des comportements

agressifs, violents et destructeurs. La violence conjugale est un

problème majeur qui concerne tant la santé que les droits de la

personne humaine. Plus du tiers des femmes souffrent de violences

conjugales de plusieurs natures. Ces chiffrent sont conformes à ceux

donnés par les différentes organisations de droits humains qui

estiment qu’environ 33% des femmes du monde sont victimes de

violences conjugales, 603 cas de violences conjugales enregistrés en

2014 (wildaf Mali).

La proportion de femme ayant déjà vécue en couple et de fille âgées

de 15ans et plus, victime de violence conjugale dans les 12 mois

précédents l’enquête est de 34%. Les femmes victimes de violence

physique : 18,1% violence sexuelle : 7,1% violence psychologique :

28, 1%( EDS VI Mali 2018),

Objectif : le but de ce travail est d’évaluer les conséquences de la

violence conjugale sur la santé de la reproduction, en décrivant les

caractéristiques sociodémographiques des patientes ; en déterminant


les causes et les facteurs influençant la violence conjugale et

déterminer la nature des problèmes liés à la santé de la reproduction à

court et à long terme.

Méthodologie : Nous avons réalisé une étude transversale descriptive

et rétrospective allant du 1 er octobre 2017 au 31 décembre 2018 soit

une période de 15 mois dans un Centre de Santé Référence. Nous

avons inclus toutes les femmes mariées consultant dans ce Csréf et

présentant une quelconque affection liée à la SR due à la violence

conjugale pendant la période d’étude. Les entrevues ont eu lieu au

Csréf. La collecte des données a été faite en exploitant les supports et

en posant des questions aux femmes à travers une fiche d’enquête,

après acquisition de leur consentement verbal. Les données ont été

saisies sur world et analysés par le logiciel Excel

Résultats : Nous avons colligé 191 cas de violences basées sur le

genre et 54 cas de violence conjugale sur grossesse, soit une fréquence

de 28,3 % de cas de violence conjugale. La tranche d’âge 30-39ans a

été la plus représentée (37.04%) des cas avec une prédominance de

l’ethnie bambara (35.19%), suivis des malinkés (18.52%). La majorité

de nos victimes était des femmes aux foyers avec une prédominance

des polygames. Plus de la moitié de nos victimes qui ont consulté

étaient à plus de deux épisodes de violence conjugale, les problèmes

économiques et financiers étaient les causes de la violence conjugale

dans (31.48%) des cas. Le coup de pieds a été le mode d’agression le

plus représenté (31,5%). Par ailleurs les impacts engendrés suite à ces

violences conjugales sont aussi importants : l’avortement (22,22%),

l’abandon de foyer (18,51%), grossesse arrêtée (18,51%), fracture


d’un membre (11,11), les problèmes psycho-sociaux, les blessures

physiques.

Conclusion : tous ces résultats corroborent la gravité de ces violences

conjugales qui constituent un véritable problème de santé publique

dans le monde et sur la santé de la femme, de l’enfant et de la famille.

Mots clés : Violence conjugale, Sante de la reproduction,


Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_69

LÉIOMYOME UTÉRIN MITOTIQUEMENT ACTIF: MISE AU POINT

Thème : Gynécologie médicale

H. Aalalou*(1)

(1)Chu Hassan Ii Fes Maroc, Fes, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : aalalouhayat@gmail.com(H. Aalalou*)

Résumé : Léiomyome utérin mitotiquement actif: mise au point

Type de communication : communication orale libre

H. Aalalou*, M. Laraichi, N. Mamouni, S. Errarhay, C. Bouchikhi, A. Banani

Service de gynécologie obstétrique I CHU Hassan II Fès

*Auteur principal

Le léiomyome à activité mitotique élevée est une forme histologique des myomes utérins dont le
comportement clinique soutient leur nouvelle nomination (autant que léiomyome mitotiquement
actif) supprimant ainsi l’ancienne nomination « tumeurs musculaires lisse avec potentiel malin
incertain ».

Les critères diagnostiques des léiomyomes utérins à activité mitotique élevée sont histologiques, se
définissant comme des tumeurs musculaires lisses qui présentent les aspects morphologiques du
léiomyome ordinaire en dehors d’une activité mitotique dépassant 5 mitoses par 10 champs examinés
au fort grossissement sans atypie ou nécrose.

Il s’agit de tumeurs qui, bien qu’histologiquement inquiétantes, sont d’évolution bénigne et ne


nécessitent pas de traitement complémentaire par rapport au léiomyome « ordinaire ».

Elles méritent d’être bien connues par les anatomo-pathologistes pour qu’elles ne soient pas
confondues avec des léiomyosarcomes et par les gynécologues pour qu’elles ne soient pas sur-traitées.
Leur évolution étant strictement bénigne, ces variantes du léiomyome doivent bénéficier des mêmes
indications thérapeutiques que celles du léiomyome ordinaire.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_70

LES TUMEURS BORDELINES DE L’OVAIRE : A PROPOS 20 CAS

Thème : Gynécologie médicale

M. Bendahhou idrissi*(1)

(1)Chu Hassan Ii, Fès, Maroc

*Auteur correspondant

Adresse email : Majda.ben.idrissi@gmail.com(M. Bendahhou idrissi*)

Résumé : Les tumeurs borderline de l’ovaire sont définies par leurs caractéristiques histologiques
intermédiaires entre les tumeurs bénignes et malignes. Elles sont rares, ne représentant que 15 à 20
% des tumeurs épithéliales de l’ovaire. Les TBO touchent essentiellement les jeunes femmes et par
conséquent les enjeux dans la PEC de cette pathologie vont être d’éviter la récidive, mais également
de préserver la fertilité.

Nos objectifs consistent à améliorer notre connaissance sur les TBO, à décrire le profil
épidémiologique, à étudier les particularités cliniques et paracliniques de ces tumeurs, à souligner les
différentes techniques chirurgicales, à évaluer le pronostic de cette pathologie, et enfin à comparer les
résultats de notre série aux données de la littérature.

Notre travail comporte une étude rétrospective de 20 cas de TBO, colligés au service de gynécologie-
obstétrique 1 du CHU Hassan II de Fès sur une période de 10 ans.

L’âge moyen de nos patientes était de 36 ans avec des extrêmes allant de 21 ans à 68 ans. La distension
abdominale et les algies pelviennes constituent les signes d’appels les plus fréquents. 80% des
patientes avaient une masse abdomino-pelvienne palpable avec une taille moyenne de 15,3 cm.
L’échographie a été réalisée chez toutes nos malades ayant confirmé l’existence d’une masse
pelvienne qui était kystique multi cloisonnée dans 60 % des cas et solido kystique dans le reste des
cas.

La laparotomie exploratrice était de mise chez toutes nos malades, 70 % des patientes ont bénéficié
d’un examen extemporané qui a présenté une concordance avec l’examen anatomopathologique
définitif dans 40 % de ces cas. Le traitement était radical chez 70 % des cas, et conservateur chez
seulement 30 % de nos patientes. Les TBO séreuses étaient le type histologique dominant, chez 65 %
des patientes ; 25% des cas avaient une tumeur mucineuse et mixte pour le reste.

Toutes nos patientes ont complété le suivi au sein du service d’oncologie, dont deux ont bénéficié
d’une chimiothérapie. Une récidive a marqué l’évolution d’une seule patiente 2 ans après la prise en
charge initiale.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_71

FERTILITÉ ET PRONOSTIC OBSTÉTRICAL APRÈS PRISE EN CHARGE MÉDICALE DES GROSSESSES EXTRA-
UTÉRINES NON TUBAIRES : UNE ÉTUDE MULTICENTRIQUE

Thème : Gynécologie médicale

S. Girault*(1), K.Nyangoh timoh(1)

(1)Chu Rennes, Rennes, France

*Auteur correspondant

Adresse email : girault.simon@gmail.com(S. Girault*)

Résumé : Objectif : évaluer la fertilité et le pronostic obstétrical après une prise en charge médicale de
grossesse ectopique non tubaire (GENT), et comparer la fertilité selon la localisation de la GENT et
selon le type de traitement médical utilisé.

Matériel et méthode : étude rétrospective et multicentrique, de janvier 2008 à mai 2020, dans les CHU
de Rennes, Nantes, Angers, Lille, Poissy et la clinique La Sagesse. Les patientes incluses présentaient
une grossesse interstitielle (GI), une grossesse sur cicatrice de césarienne (GCC), ou une grossesse
cervicale (GC). Les données cliniques ont été recueillies dans les dossiers médicaux ; les données
concernant la fertilité ultérieure ont été recueillies par questionnaires téléphoniques.

Résultats : Soixante-treize patientes ont été incluses dans cette étude, dont 45 GI, 27 GCC et 1 GC. Les
taux de conception et de naissances vivantes étaient de 80.8% et 60.3%. Au total, 104 grossesses après
GENT ont été rapportées, dont 41 fausse-couches (39.4%), 53 naissances vivantes (56.4%), 3 récidives
de GENT (2.9%). Peu de complications obstétricales sont survenues, avec 5 naissances prématurées
(9.4%), 5 pré-éclampsies (9.4%), 4 retards de croissances intra-utérins (7.5%), 3 hémorragies de la
délivrance (5.7%), 1 placenta accreta (1.9%), et aucune rupture utérine. Une infertilité était
significativement plus fréquente parmi les patientes avec GI, mais sans différence significative des taux
de conception et de naissances vivantes (respectivement 80.0% et 57.8% versus 81.5% et 63%). Le
groupe GCC avait un délai entre la GENT et la grossesse ultérieure significativement plus court, et une
tendance à un taux de FCS plus élevé (51.4% contre 33.3%). Les patientes traitées par méthotrexate
systémique avaient des taux de hCG significativement plus bas, mais aucune différence en termes de
fertilité ultérieure n’a été observée, en comparaison aux patientes traitées par méthotrexate in situ.

Conclusion : Les données de fertilité après prise en charge médicale de GENT sont tout à fait
rassurantes pour les patientes, que ce soit après grossesse interstitielle ou grossesse sur cicatrice de
césarienne. Les complications obstétricales restent rares, et la grande majorité des grossesses sont de
déroulement physiologique.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_72

APPORT DE L'ANALYSE AUTOMATISÉE DU RYTHME CARDIAQUE FŒTAL POUR IDENTIFIER LES


FACTEURS DE RISQUE D’ACIDOSE À LA NAISSANCE AU CORDON OMBILICAL.

Thème : Obstétrique

A. Houzé de l'aulnoit*(1), M.Génin(2), S.Boudet(3), R.Demailly(4), C.Ternynck(2), G.Babykina(2),


D.Houzé de l'aulnoit(5), R.Beuscart(6)

(1)Institut Catholique De Lille, Lille, France


(2)Univ. Lille, Chu Lille, Ulr 2694 – Metrics, Lille, France
(3)Biomedical Signal Processing Unit (Utsb), Lille Catholic University, Lille, France
(4)Lille Catholic University, Lille, France
(5)Department Of Obstetrics, Lille Catholic Hospital, Lille Catholic University, Lille, France
(6)Univ. Lille, Chu Lille, Ulr 2694 - Metrics, Lille, France

*Auteur correspondant

Adresse email : Houze-De-L-Aulnoit.Agathe@ghicl.net(A. Houzé de l'aulnoit*)

Résumé : Objectif : Identifier les paramètres cliniques et les paramètres du rythme cardiaque fœtal
(RCF) pendant le travail, associés à un risque d’acidose à la naissance au cordon ombilical, en utilisant
une méthode d'analyse automatisée du RCF, basée sur la décomposition de mode empirique.

Matériels : Une étude monocentrique a inclus 381 cas (pH artériel au cordon à la naissance (pHa) ≤
7,15) et 1860 contrôles (pHa ≥ 7,25) extraits d'une base de données complètes comprenant 8 383
dossiers de parturientes majeures ayant accouché par voie basse ou césarienne en cours de travail,
d’un enfant unique né vivant en présentation céphalique à partir de 37 SA. Une période de 120 minutes
du RCF (précédant le début des efforts expulsifs ou la décision de césarienne avant travail) a été
analysée permettant d’extraire des variables morphologiques, de variabilité à long et court terme et
fréquentielles. Après des analyses univariées, les variables ont été sélectionnées par une régression
PLS parcimonieuse puis une régression logistique a été appliquée. Le protocole d’étude a été accepté
par un comité consultatif de protection des personnes et les patientes ont donné leur consentement
éclairé.

Résultats : Nos résultats montrent comme facteurs de risque cliniques de l'acidose au cordon : la
nulliparité (odds ratio (OR) intervalle de confiance (IC) à 95%] : 1,769 [1,362–2,300]), le sexe masculin
du nouveau-né (1,408 [1,097–1,811]) et le terme (1,333 [1,189–1,497]). Le risque d'acidose augmente
avec la durée entre la fin d’enregistrement du RCF et la naissance (OR [IC à 95%] pour une minute :
1,022 [1,012–1,031]). Les facteurs de risque liés au signal RCF sont principalement la différence entre
la ligne de base (LDB) moyenne et le RCF moyen (1,292 [1,174–1,424]), l’étendue de la LDB (1,027
[1,014–1,040]), la bradycardie fœtale (1,038 [1,003–1,075]) et la surface des décélérations tardives
(1.002 [1.000–1.005]). L'aire sous la courbe pour le modèle multivarié était de 0,79 [0,76– 0,81].

Conclusion : En plus des prédicteurs cliniques, l'analyse automatisée du RCF a mis en évidence d'autres
prédicteurs importants, comme l’étendue de la LDB, l'instabilité du signal RCF et la surface des
décélérations tardives. Cette étude contribue au développement de scores prédictifs de l'acidose au
cordon
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_73

DÉCLENCHEMENT DES PATIENTES À TERME EN FONCTION DE L’IMC : COMPARAISON ENTRE LA


MÉTHODE MÉDICAMENTEUSE PAR PROSTAGLANDINES INTRA-VAGINALES ET LA MÉTHODE
MÉCANIQUE PAR SONDE À DOUBLE BALLONNET

Thème : Obstétrique

C. Minella*(1), L.Reheis-maretti(1), P.Deruelle(1), N.Sananes(1), A.Koch(1)

(1)Hôpitaux Universitaires De Strasbourg, Strasbourg, France

*Auteur correspondant

Adresse email : chris.minella@chru-strasbourg.fr(C. Minella*)

Résumé : Introduction- Le déclenchement du travail est un acte fréquemment réalisé et concerne 22


% des accouchements en France. Une maturation cervicale est nécessaire deux fois sur trois, avec dans
90 % des cas l’utilisation de prostaglandines par voie vaginale. L’alternative à cette méthode est la
maturation mécanique par des sondes à doubles ballonnet. En obstétrique, les patientes obèses
présentent une morbidité et des complications maternelles et fœtales plus fréquentes avec souvent
une indication de déclenchement du travail requis. L’objectif principal de notre étude était donc de
comparer l’efficacité de la sonde à double ballonnet à celle de la dinoprostone pour le déclenchement
des patientes à terme, en fonction du poids. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les issues et
complications materna-fœtales.

Matériel et Méthodes - Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique multi-sites, portant sur le
déclenchement des patientes à terme, réalisée entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2018 dans
les services de Gynécologie-Obstétrique des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Le critère de
jugement principal consistait à comparer l’efficacité, définie par le taux d’accouchement par voie basse
des deux dispositifs de maturation cervicale utilisé selon la catégorie d’IMC.

Résultats - 672 patientes étaient incluses dans le groupe dinoprostone et 694 dans le groupe sonde à
double ballonnet. L’efficacité était similaire pour les deux groupes, quelle que soit la catégorie d’IMC.
La durée du déclenchement à l’accouchement était significativement plus courte dans l’ensemble des
patientes avec la dinoprostone, pour les patientes à poids normal et en surcharge pondérale. Les
complications maternelles étaient marquées par un taux d’hémorragie de la délivrance (500-100cc)
plus important avec la sonde doubles ballonnet chez les patientes à poids normal et pour les issues
néonatales nous avions retrouvé une acidose modérée plus fréquente chez l’ensemble des patientes
déclenché par dinoprostone, sans différence retrouvée pour les différentes catégories d'IMC.

Conclusion - La méthode mécanique par sonde à doubles ballonnet présente une efficacité comparable
avec la méthode médicamenteuse par dinoprostone quel que soit l’IMC.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_74

CERVICAL STIFFNESS ASSESING BY SHEARWAVE ELASTOGRAPHY AS A PREDICTOR OF DELAY BEFORE


DELIVERY IN SYMPTOMATIC PATIENTS

Thème : Obstétrique

R. Cahierc*(1), A.Delabaere(1), D.Gallot(1)

(1)Chu Clermont-Ferrand, Clermont ferrand, France

*Auteur correspondant

Adresse email : rcahierc@chu-clermontferrand.fr(R. Cahierc*)

Résumé : Background: Current techniques for assessing the risk of preterm delivery (PTD) are based
on Transvaginal Sonography cervical length (TVS CL) measurement and research of biochemical
factors. Cervical consistency is one component of cervical assessment and can now be objectively
measured by ShearWave Elastography (SWE).

We conducted a prospective study to evaluate SWE, TVS CL and biochemical vaginal tests to predict
delay before delivery (DBD) in women affected by preterm labor (PTL).

Material and Methods: We included women with singleton pregnancy between 24 and 34+6 weeks of
gestation and a TVS CL < 30mm. We measured quantitative cervical stiffness in 6 different cervical
regions of interest (ROI) and performed fibronectin QUICKCHECK fFN™ and PREMAQUICK® (total
IGFBP-1, native IGFBP-1 and IL-6 proteins) tests at admission.

Results: We started our study in July 2019. 38 women were analyzed. Women with DBD ≤ 14 days had
significantly shorter TVS CL (13.0 [6.0-15.0] vs. 18.0 [4.0-28.0] mm; p=0.028), and softer cervix in the 3
anterior ROI (region 4 : 5.8 [4.1-7.7] vs. 10.3 [4.6-61.8] kPa; p= 0.006; region 5 : (4.6 [3.0-5.8] vs. 7.7
[4.2-50.9] kPa; p=0.005); and region 6 (3.8 [2.9-5.3] vs. 6.6 [2.9-41.6] kPa; p=0.014)). Other regions in
elastography and biochemical vaginal tests were not different significantly between the two groups.

Discussion: SWE may predict DBD ≤ 14 days in symptomatic women. These results need completion of
the study in December 2020 to be confirmed.

Perspective: SWE may predict DBD and PTD in symptomatic women with more accuracy than current
techniques.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Financement des tests biochimiques vaginaux : financement
privé partenaire industriel Biosynex
EP_75

PRISE EN CHARGE ET MORBIDITÉ DES PLACENTAS DU SPECTRE ACCRETA DANS UNE MATERNITÉ DE
NIVEAU 3.

Thème : Obstétrique

G. Chevalier*(1), L.Devisme(1), C.Coulon(1)

(1)Chru Lille, Lille, France

*Auteur correspondant

Adresse email : geoffroy.chevalier@hotmail.fr(G. Chevalier*)

Résumé : OBJECTIFS : Le placenta du spectre accreta (PSA) est une pathologie rare mais son incidence
est croissante. Il est associé à une morbidité élevée. Bien que l’hystérectomie soit considérée comme
le traitement de référence, le traitement conservateur où le placenta est laissé en place est maintenant
une option possible. L’objectif de cette étude est de décrire la prise en charge et la morbidité des
patientes avec un PSA pendant la dernière décennie dans notre maternité de niveau 3.

METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective sur la prise en charge et la morbidité des patientes
avec PSA entre 2007 et 2017 dans notre centre.

RESULTATS : 46 PSA étaient pris en charge dans notre centre. 33 (71.7) étaient suspectés en anténatal.
Un traitement conservateur était tenté pour 22 patientes (47.8%) avec une réussite initiale dans 12
cas (54.5%). 34 (73.9%) ont eu une hystérectomie primaire, 8 (17.3%) une hystérectomie secondaire,
4 une conservation utérine. La morbidité immédiate comprenait : 28 transfusions, 12 plaies de vessie,
1 plaie urétérale et 13 transferts en réanimation. La morbidité secondaire après traitement
conservateur comprenait : 2 hémorragies, 5 endométrites et 3 coagulations intra-vasculaires
disséminées.

CONCLUSIONS : La morbidité associée à cette pathologie est sévère. Le traitement conservateur est
devenu une option possible. Grâce à un meilleur diagnostic anténatal, il peut être proposé à davantage
de patientes. Le taux d’échec est cependant élevé dans notre centre. Le traitement conservateur
semble être une option valable pour éviter la morbidité liée à l’hystérectomie et préserver la fertilité.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_76

MALADIE PÉRITONÉALE MICROSCOPIQUE RÉSIDUELLE APRÈS UNE CHIRURGIE DE CYTORÉDUCTION


MACROSCOPIQUEMENT COMPLÈTE POUR UN CANCER OVARIEN SÉREUX DE HAUT GRADE DE STADE
AVANCÉ.

Thème : Oncologie

H. Azaïs*(1), A.Vignion-dewalle(2), M.Carrier(3), J.Augustin(3), E.Da maïa(3), A.Penel(3), J.Belghiti(3),


C.Gonthier(3), M.Nikpayam(3), L.Ziane(2), S.Mordon(2), P.Collinet(4), G.Canlorbe(3), C.Uzan(3)

(1)Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris, France


(2)Univ. Lille, Inserm, Chu Lille, U1189 - Onco-Thai - Laser Assisted Therapy And Immunotherapies For
Oncology, Lille, France
(3)Assistance Publique - Hôpitaux De Paris (Ap-Hp), Pitié-Salpêtrière, Paris, France
(4)Chru De Lille, Hôpital Jeanne De Flandre, Lille, France

*Auteur correspondant

Adresse email : henri.azais@aphp.fr(H. Azaïs*)

Résumé : Contexte

Les cancers épithéliaux de l'ovaire (CEO) sont souvent diagnostiqués à un stade avancé. Leur prise en
charge repose sur une chirurgie de cytoréduction macroscopiquement complète (CCC) et une
chimiothérapie à base de sels de platine. Une récidive péritonéale survient chez 60% des patientes à
deux ans de la prise en charge initiale et pourrait être due à des métastases péritonéales
microscopiques (MPM) qui ne sont ni éradiquées par la chirurgie ni contrôlées par une chimiothérapie
systémique.

Objectif

L'objectif de cette étude était d'évaluer et de quantifier la prévalence des MPM après CCC chez les
patientes atteintes d'un cancer ovarien séreux de haut grade (COSHG) de stade avancé .

Conception de l'étude

Il s'agit d'une étude prospective monocentrique menée entre le 1er juin 2018 et le 10 juillet 2019.
Nous avons inclus les patientes présentant un COSHG de stade avancé pour lesquelles une CCC avait
pu être réalisée. Jusqu'à 13 biopsies péritonéales ont été prélevées en péritoine macroscopiquement
sain à la fin de la procédure et examinées pour détecter la présence de MPM. Un modèle
mathématique a été conçu pour déterminer la probabilité de présenter au moins une MPM sur la base
des résultats obtenus.

Résultats

Sur les 26 patients inclus, sept (26,9%) présentaient des MPM. Il n'y avait pas de différence entre les
patients sans ou avec MPM identifiée. La probabilité qu'une maladie résiduelle microscopique subsiste
après CCC chez les patients atteintes d'un CEO était de 98,14%.

Conclusion
Les métastases péritonéales microscopiques sont présentes après CCC et pourraient représenter une
cible thérapeutique pertinente chez ces patientes. Des stratégies locorégionales adjuvantes à la
chirurgie conventionnelle, telles que la chirurgie guidée par fluorescence, la chimiothérapie
intrapéritonéale hyperthermique ou la thérapie photodynamique, pourraient permettre d'obtenir une
cytoréduction microscopique et ainsi améliorer la survie. Des études supplémentaires sont nécessaires
pour préciser le rôle des MPM dans l'apparition de récidives péritonéales ou sur les mécanismes de
résistance à la chimiothérapie, ainsi que l'impact de la prévalence des MPM sur le pronostic des
patientes.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent L'étude a été financée par Assistance Publique - Hôpitaux de
Paris (Délégation à la Recherche Clinique et à l’Innovation). Ref : F101H1.
EP_77

DÉPISTAGE ÉTENDU DE MALADIES GÉNÉTIQUES AVANT LA PMA

Thème : Procréation Médicalement Assistée

M. López martín*(1), A.Abraham(1), A.Bellés(1), J.Guillen(1)

(1)Clinique Eugin, Barcelone, Espagne

*Auteur correspondant

Adresse email : mjlopez@eugin.es(M. López martín*)

Résumé : Background:

Le dépistage étendu de porteurs sont des études génétiques dirigées sur des individus en bonne santé
sans antécédents familiaux de maladies héréditaires. Ils détectent le statut de porteur par rapport aux
maladies génétiques liées au chromosome X ou maladies autosomiques récessives (HAR). Les maladies
autosomiques dominantes, d’apparition tardive ou de rare fréquence ne sont pas incluses.

L’objectif est de connaître le risque d’avoir un enfant atteint d’une maladie génétique grave. Ça
permettrait de mettre en place un conseil génétique et prendre une décision sur l’avenir reproductif
de la patiente.

Lorsqu’un donneur participe à une PMA, on peut effectuer un «appariement génétique» de variants
pathogènes dans plusieurs gènes associés à des maladies de HAR. De cette manière, un “receveur”
reçoit un donneur avec lequel il ne partage pas un variant pathogène du même gène.

Deux possibilités technologiques: microArrays (CarrierMap®) et NGS (qCarrier plus®).

Patientes et méthodes

Étude rétrospective de cohortes consécutives :

CarrierMap (314 maladies récessives (25 liées à CrX), 302 gènes) a été réalisée entre mars 2015 et
juillet 2018.

QCarrier plus (329 maladies récessives (57 liées à CrX), 303 gènes) entre août 2018 et juillet 2020.

Résultats

Sur 7644 Carrier Map qui ont été réalisés, 3524 (46,1%) étaient porteurs d'au moins une mutation (13%
plus d'une).

Les maladies les plus fréquentes: le déficit en biotinidase, la mucoviscidose, le déficit en


pseudocholinestérase, la surdité non syndromique, le syndrome de Smith-Lemli-Oplitz, Syndrome X
fragile, déficit en alpha-1-antitrypsine, atrophie musculaire spinale.

Sur 3179 qCarrier plus qui ont été réalisés 2598 (81.7%) étaient porteurs d'au moins une mutation
(49% plus d'une).
Les maladies les plus fréquentes: la mucoviscidose, la surdité non syndromique, maladie de Stargardt,
Alpha-thalassémie, déficit en 21-hydroxylase, phenylcétonurie, maladie de stockage de glycogène,
maladie de Wilson.

Conclusions

Plus de 80% des patients seront porteurs de variants pathogènes. Il est conseillé de proposer des
études de dépistage aux couples. Le taux de détection est déterminé par la technologie appliquée. La
différence dans la fréquence de porteurs est déterminée par le critère de pathogénicité des variants
étudiés.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_78

ISSUES DE GROSSESSES CHEZ 245 FEMMES AYANT DES ANTÉCÉDENTS DE FAUSSES COUCHES
SPONTANÉES PRÉCOCES RÉPÉTÉES IDIOPATHIQUES: ÉTUDE CARE-RPL (CONSULTATIONS AND
REPEATED ECHOGRAPHS IN RECURRENT PREGNANCY LOSS)

Thème : Gynécologie médicale

A. Roquette*(1), E.Sabbagh(2), S.Perol(3), L.Maitrot mantelet(2), P.Sarfati(2), J.Hugon rodin(4), G.Plu


bureau(4)Y. Offringa*(5)C. Minella(6)

(1)Unité De Gynécologie Endocrinienne, Hôpital Port-Royal, Paris,France, Marcq en baroeul, France


(2)Unité De Gynécologie Endocrinienne, Hôpital Port-Royal, Paris,France, Paris, France
(3)Unité De Gynécologie Endocrinienne, Hôpital Port-Royal, Paris,France; Faculté De Médecine Paris
Descartes, Université De Paris, France, Paris, France
(4)Unité De Gynécologie Endocrinienne, Hôpital Port-Royal, Paris,France; Faculté De Médecine Paris
Descartes, Université De Paris, France; Inserm, U 1153, Obstetrical, Perinatal, And Pediatric
Epidemiology Research Team, The Center For Epidemiology And Stat
(5)Chu Toulouse, Toulouse, France
(6)Hôpitaux Universitaires De Strasbourg, Strasbourg, France

*Auteur correspondant

Adresse email : alixroquette@hotmail.com(A. Roquette*)

Résumé : Objectif : Évaluation de l’impact du suivi rapproché chez les femmes aux antécédents de
fausses couches spontanées répétées (RPL) idiopathiques sur les issues de grossesses ultérieures.

Patients et Méthodes : Toutes les femmes ayant eu un bilan de RPL (≥ 2 fausses couches précoces) en
hôpital de jour dans l’unité de gynécologie endocrinienne entre Mai 2015 et Décembre 2019 étaient
incluses dans l’étude (n=245). Chez les patientes avec bilan étiologique négatif (pas d’anomalie
morphologique utérine, caryotypes parentaux normaux, biologie des antiphospholipides négative, TSH
< 4 mUI/L), un suivi hebdomadaire lors du 1er trimestre de la grossesse suivante, alternant
consultations et échographies bimensuelles, était systématiquement proposé.

Résultats : Le bilan étiologique était négatif chez 79,2% des patientes avec un âge moyen lors de
l’hospitalisation de 33,2 ans (± 4,2). Apres l’hospitalisation, 114 femmes ont été enceintes, dont 52
ayant bénéficié d’un suivi rapproché. Les caractéristiques des femmes avec suivi rapproché versus sans
suivi rapproché n’étaient pas statistiquement différentes (âge moyen 34,1 ans ±4,8 versus 34,61 ±4,7
respectivement). Le taux de naissance vivante était de 85% (62 grossesses) vs 44 % (75 grossesses)
respectivement (p <0.001). Dans le groupe suivi rapproché, la naissance vivante était associée à un
nombre de fausse couche antérieur statistiquement inférieur comparativement au groupe sans suivi
rapproché (3,3±0,9 vs 4,6 ±3,2 respectivement ; p=0,004).

Conclusion : Chez les patientes ayant des RPL idiopathiques, un suivi rapproché combinant
échographies et consultations en début de grossesse semble améliorer le pronostic de la grossesse
ultérieure.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_79

SONDE À DOUBLE BALLONNET (+ OXYTOCINE) VERSUS DINOPROSTONE VAGINALE EN CAS DE


RUPTURE PRÉMATURÉE DES MEMBRANES À TERME: UNE ÉTUDE RANDOMISÉE UNICENTRIQUE
(RUBAPRO)

Thème : Obstétrique

E. Devillard*(1), D.Gallot(2)

(1)Centre Hospitalier De Vienne, Lyon, France


(2)Chu De Clermont-Ferrand, Clermont ferrand, France

*Auteur correspondant

Adresse email : eric.devillard@gmail.com(E. Devillard*)

Résumé : Contexte : Le déclenchement des ruptures spontanée des membranes (RSM), à terme avec
un col défavorable, par méthode mécanique est peu décrit. Le ballonnet permet l’usage concomitant
de l’oxytocine.

Objectif : Démontrer qu’un déclenchement par sonde à double ballonnet combinée à l’oxytocine
diminue le délai entre le déclenchement et la naissance, comparé à la dinoprostone vaginale en cas de
RSM à terme.

Méthodologie : Il s’agissait d’une étude prospective randomisée comparant l’usage d’une sonde
double ballonnet associée à l’administration d’oxytocine dès la 6ème heure, versus dinoprostone
vaginale (Propess®) chez une patiente déclenchée pour une RSM avec un col défavorable (score de
Bishop < 6), à terme, sans portage de streptocoque B. Après l’ablation des dispositifs, l’oxytocine était
administrée seule, en fonction de la dynamique utérine. Une antibioprophylaxie était débutée 12
heures après la RSM et poursuivie jusqu’à l’accouchement. Le critère de jugement principal était le
délai entre le déclenchement et l’accouchement. Les critères de jugement secondaires décrivaient les
modalités d’accouchement, les données maternelles et fœtales, selon la parité.

Résultats : Chaque groupe comprenait 40 patientes, randomisées entre février 2018 et mars 2019.
L’étude n’a pas pu démontrer une réduction de la durée déclenchement – accouchement (16.2 vs
20.2h, p=0.12) pour le groupe (ballonnet+oxytocine), excepté pour les nullipares (17.0 vs 26.5h,
p=0.006). Le taux d’accouchement par voie vaginale <24h était significativement augmenté en cas de
déclenchement par (ballonnet+oxytocine) (88.5% vs 66.6%, p=0.03). Aucune différence n’était
observée concernant le taux de césarienne (12.5% vs 17.5, p>0.05), de chorio-amniotite,
d’endométrite du post partum. La douleur et l’acceptabilité étaient similaires pour les 2 méthodes.

Conclusion : La sonde à double ballonnet combinée à l’oxytocine apparaissait comme une alternative
à la dinoprostone par voie vaginale, pour le déclenchement des RSM avec col défavorable à terme.
Cette association semblait réduire le délai déclenchement-naissance chez les nullipares.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_80

DÉVELOPPEMENT D'UN SCORE DE RISQUE D'ÉCHEC D'ACCOUCHEMENTS INSTRUMENTAUX PAR


VENTOUSES PARTIE HAUTE

Thème : Obstétrique

C. Nallet*(1), M.Puyraveau(1), R.Ramanah(2), D.Riethmuller(1), N.Mottet(2)

(1)Chu Besançon, Besançon, France


(2)Chu De Besançon, Besançon, France

*Auteur correspondant

Adresse email : camille.nallet@gmail.com(C. Nallet*)

Résumé : Objectif :

L’objectif de cette étude était d’identifier les principaux facteurs de risque d’échec d’accouchement
instrumental (AI) par ventouse partie haute (VPH), et de construire un score de risque d’échec. Ce
score de risque pourrait aider les obstétriciens à choisir entre une installation en salle d’accouchement
classique ou un transfert en salle interventionnelle avec précautions complémentaires pour réaliser
une tentative d’AI par VPH.

Matériel et méthodes (validés par la CNIL et le Comité de Protection des Personnes Est II) :

L’étude était observationnelle, analytique, prédictive, prospective et monocentrique.

Toutes les tentatives (réussies et échouées) d’AI par VPH réalisées sur fœtus singletons, à terme, sous
anesthésie péridurale, de 2010 à 2018 au CHU de Besançon ont été incluses. Une analyse multivariée
avec régression logistique a été utilisée pour déterminer l’influence de 15 potentiels facteurs sur le
risque d’échec d’AI par VPH.

Résultats :

1097 patientes ont été incluses : 903 tentatives réussies d’AI par VPH, et 194 césariennes après échec
d’AI par VPH.

Sept facteurs de risque significatifs et indépendants d’échec d’AI par VPH ont été mis en évidence et
inclus dans le score : hauteur d’engagement de la tête fœtale ≥ 51 mm (p < 0,001) ; bosse séro-sanguine
volumineuse (p < 0,001) ; taille maternelle ≤ 1,54 m (p < 0,001) ; durée des efforts expulsifs avant la
pose de la ventouse < 21 minutes ou > 30 minutes (p = 0,0013) ; durée de la phase active du premier
stade du travail ≥ 3 heures (p = 0,0091) ; terme ≥ 42 semaines d’aménorrhée (p = 0,032) ; et
présentation occipito-postérieure ou occipito-transverse (p = 0,041). Le score établi paraissait fiable
(test de Hosmer-Lemeshow = 8,5 ; p = 0,39) et précis (concordance index = 0,74). La valeur seuil au-
dessus de laquelle un transfert en salle interventionnelle serait à envisager était fixée à un risque
d’échec de 16,3%. La préparation concomitante du matériel de césarienne et la réinjection anticipée
dans la péridurale (précautions complémentaires pouvant s’ajouter au transfert en salle
interventionnelle) étaient significativement associées à une diminution du délai entre l’échec de l’AI
par VPH et la naissance par césarienne (p < 0,001).

Conclusion :
Ce score pourrait aider les obstétriciens à mieux évaluer le risque d’échec d’AI par VPH et ainsi les aider
à choisir la salle et les conditions les plus adaptées pour réaliser ce type de tentative d’accouchement
instrumental
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_81

IMPACT DU DÉLAI ENTRE LA CHIRURGIE DE CYTORÉDUCTION ET L’INITIATION DE LA


CHIMIOTHÉRAPIE ADJUVANTE SUR LE PRONOSTIC DES PATIENTES ATTEINTES D’UN CANCER
ÉPITHÉLIAL DE L’OVAIRE. UNE ÉTUDE DU GROUPE FRANCOGYN

Thème : Gynécologie médicale

G. Rocher*(1)

(1)Chv André Mignot, Versailles, France

*Auteur correspondant

Adresse email : gregoire.rocher@gmail.com(G. Rocher*)

Résumé : Introduction : Les cancers épithéliaux de l’ovaire (CEO) sont la 4ème cause de décès par
cancer dans le monde. Le traitement de référence pour les CEO repose sur la chirurgie de cytoréduction
macroscopiquement complète (CCMC), suivie d’une chimiothérapie adjuvante à base de sels de
platine. Les suites opératoires, imposent un délai avant l’initiation de la chimiothérapie (DIC)
adjuvante. Le DIC optimal ne devrait pas être supérieur à 6 semaines suivant la CCMC. L’objectif de
cette étude était de déterminer l’impact du DIC après une CCMC sur le pronostic des patientes
atteintes d’un CEO.

Matériel et Méthodes : Il s’agit de l’analyse rétrospective d’une cohorte de femmes atteintes d’un CEO,
traitées entre septembre 2006 et novembre 2016, dans 9 centres experts en France (groupe
FRANCOGYN). Les patientes incluses avaient comme premier traitement une CCMC. Le DIC était défini
comme la durée entre la CCMC et le premier cycle de chimiothérapie. Nous avons utilisé les seuils de
6 et 8 semaines pour mesurer l’impact du DIC sur le pronostic, par l’analyse de la survie sans
progression et de la survie globale des patientes.

Résultats : Deux cent trente-trois patientes ont été incluses : 73 dans le groupe « stade précoce » (FIGO
I-IIA) (GSP) et 160 dans le groupe « stade avancé » (FIGO IIB-IV) (GSA). La médiane de DIC était de 43
[36-56] jours. Le DIC n’avait pas d’impact sur la SSP ou la SG dans la population globale (HR=1.03 [0.98-
1.09] p=0.23 pour la SG). Les analyses en sous-groupe sur le GSA, la SG était significativement diminuée
lorsque le DIC était supérieur à 8 semaines (70,5 mois lorsque le DIC était inférieur à 8 semaines, et
59,3 mois lorsqu’il était plus long, p=0 ,04).

Conclusion : Le DIC médian est en accord avec la littérature, et se situe entre 6 et 8 semaines dans
cette étude. Pour les CEO de stades avancés, le DIC ne devrait pas excéder 8 semaines, au risque
d’impacter la survie. Mots Clefs : Cancer de l’ovaire, Chimiothérapie, Pronostic.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_82

MORBIDITÉ MATERNELLE SÉVÈRE EN ANTEPARTUM : INCIDENCE, CAUSES, ISSUES NÉONATALES ET


FACTEURS DE RISQUE

Thème : Anesthésie

M. Raineau*(1), C.Deneux-tharaux(1), A.Seco(1), M.Bonnet(3)

(1)Université De Paris, Center For Epidemiology And Statistics Sorbonne Paris Cité (Cress), Obstetric
Perinatal And Pediatric Epidemiology Research Team, Epopé, Inserm, Inra, Paris, France, Paris, France
(3)Department Of Anesthesia And Intensive Care, Armand Trousseau Hospital, Dmu Dream, Grc 29,
Sorbonne University, Ap-Hp, Paris, France., Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : megane.raineau@hotmail.fr(M. Raineau*)

Résumé : Introduction : La morbidité maternelle sévère (MMS) habituellement caractérisé


globalement, est un indicateur majeur de la santé maternelle. Or la MMS antepartum présente
probablement un profil différent de celui de la MMS globale. L’objectif est de décrire l'incidence, les
causes et les issues néonatales de la MMS antepartum et d'en identifier des facteurs de risque.

Méthodes : Cette étude cas-témoins nichée dans un registre comptait 601 femmes avec MMS
antepartum comparées à 3650 témoins sans MMS, issues de l’étude multicentrique française
EPIMOMS entre 2012 et 2013. Les facteurs de risque étaient identifiés grâce à une analyse de
régression logistique multivariée après imputation multiple, globalement, puis par causes.

Résultats : L’incidence de la MMS antepartum est de 0,3% accouchements IC95%[0,3-0,4] et 91,3% des
femmes concernées accouchaient prématurément. Les pathologies hypertensives gravidiques
représentaient 52,1% des causes, les pathologies psychiatriques 8,7%. Les facteurs de risque de MMS
antepartum globale étaient la grossesse multiple (ORa 5,8 IC95%[3,7-7,3]), l’antécédent de pathologie
hypertensive gravidique (ORa 4,9 IC95% [3,4-7,3]), une pathologie chronique préexistante (ORa 2,6
IC95% [2,0-3,3]), la nulliparité (ORa 2,3 IC95%[1,8-2,8]), un suivi prénatal irrégulier (ORa 1,9 IC95%[1,3-
2,7]), l’origine Sub-Saharienne de la mère (ORa 1,8 IC95%[1,3-2,5]), l’âge maternel > 35 ans (ORa 1,5
IC95%[1,2-2,0]), l’augmentation de l’IMC (ORa 1,2 IC95%[1,1-1,4]). Les facteurs de risque de MMS
antepartum due aux pathologies hypertensives gravidiques étaient identiques hormis le suivi prénatal
irrégulier. Les facteurs associés à la MMS antepartum d’origine psychiatrique étaient un suivi prénatal
irrégulier (ORa 4,8 IC95%[2,3-10,3]), le fait de vivre seule (ORa 3,8 IC95%[1,7-8,6]), une pathologie
somatique préexistante (ORa 2,5 IC95%[1,2-5,3]).

Conclusion : La MMS antepartum correspond à un profil de causes et de facteurs spécifiques. Elle est
dominée par les pathologies hypertensives gravidiques et associée à une prématurité importante. Nos
résultats sur les pathologies psychiatriques nécessitent des analyses complémentaires. Une
connaissance approfondie des facteurs de risque selon les causes de MMS antepartum permettrait
d’améliorer la santé périnatale.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_83

LES CONSULTANTES AUX URGENCES, SONT-ELLES SATISFAITES ?

Thème : Gynécologie médicale

S. Jouou*(1), A.Karoui(1), M.Channoufi(1), H.Abouda(1)

(1)Service 'C' Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : drjouousiwar@gmail.com(S. Jouou*)

Résumé : Les consultantes aux urgences, sont-elles satisfaites ?

Introduction :

L’évaluation de la satisfaction des patients est, de nos jours, une préoccupation majeure de tous les
établissements sanitaires. Elle présente une source principale d’informations pour l’amélioration de la
qualité des soins.

Dans ce contexte, notre travail vise à étudier les déterminants de la satisfaction des patientes en
rapport avec les conditions d’accueil par le personnel soignant et à exposer leurs propositions pour
l’amélioration de la qualité de la prise en charge au service des urgences d’une maternité niveau 3.

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude prospective, descriptive à visée analytique auprès de 220 femmes consultant au
service des urgences gynéco-obstétricales d’une maternité niveau 3 sur une période de 1 mois : Janvier
2020. L’outil dans notre enquête est un questionnaire anonyme comportant 30 questions. L’étude a
été réalisée avec le consentement éclairé préalable des femmes. Toutes les femmes ont été informées
sur les objectifs et les intérêts de cette étude.

Les règles d’éthiques exigées ont été respectées : l’anonymat et la confidentialité

Résultats :

A travers notre étude, plus que la moitié des questionnées (58%), ont eu une difficulté pour accéder
aux urgences. D’ailleurs 45% de ces participantes, sont peu satisfaites de la signalétique pour arriver à
ce service.

Trente-trois pour cent des interviewées déclarent qu’elles ont été reçues par la sage femme à leurs
arrivées, avant d’être prises en charge, 12% par un médecin alors que, 25% d’entre elles ne savent pas
par qui elles ont été accueillies.

En effet, d’après nos résultats, 29% des interrogées affirment un délai d’attente de plus qu’une heure
pour être examinées.

76% de notre population, assurent que le personnel de santé a respecté leur intimité.

Nous avons observé que, seulement 38% des enquêtées sont compréhensives et satisfaites de leurs
expériences au service des urgences.
Conclusion :

L’accueil est avant tout un mode de communication verbal et non verbal, de rencontres et d’échanges.
Pour les professionnels de santé, l’accueil est une partie intégrante des soins.

C’est un acte professionnel réfléchi, qui s’analyse, s’apprend, se développe dans une finalité de qualité
de soins.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_84

L’APPLICATION DES RÈGLES D’ÉTHIQUE AU BLOC OPÉRATOIRE

Thème : Gynécologie médicale

A. Karoui(1), S.Jouou*(1), W.Saidi(1), S.Menjli(1), M.Channoufi(1), H.Abouda(1)

(1)Service 'C' Centre De Maternité Et De Néonatologie De Tunis, Tunis, Tunisie

*Auteur correspondant

Adresse email : drjouousiwar@gmail.com(A. Karoui)

Résumé : L’application des règles d’éthique au bloc opératoire

Introduction :

La progression du monde de la santé, les exigences économiques et juridiques qui sont pressantes, les
valeurs morales qui sont relativisées, le principe d’humanité qui est mis en péril par la technique nous
imposent une nécessité de parler d’éthique aux soignants.

Ce travail a pour objectif d’évaluer les connaissances des techniciens du bloc opératoire vis-à vis la
prise en charge du patient au sein du bloc opératoire et d’évaluer le degré de conscience éthique
professionnelle en matière de relationnel avec le malade.

Matériel et méthodes :

Notre travail a été réalisé à travers un questionnaire anonyme distribué aux instrumentistes de 7
hôpitaux dans le cadre d’une étude prospective descriptive étalée sur une période de 2mois
(Novembre- Décembre 2019). Les règles d’éthique ont été respectées : consentement éclairé et
anonymat des interviewés.

Résultats :

Les réponses récoltées montrent que 90% des techniciens supérieurs du bloc opératoire maîtrisent le
concept de tolérance. Ils respectent la pudeur du patient en salle opératoire dans 96% des cas.
Soixante-dix-huit pour cent des instrumentistes évitent les discussions personnelles entre collègues en
présence du patient. Ils évitent de poser des questions personnelles dans 76% des cas. Soixante-dix
pour cent des interviewés couvrent le patient convenablement en attendant l’anesthésie. Notre étude
a montré que 36% des interrogés ont assisté à une situation ou la pudeur du patient a été atteinte.
Concernant les données du patient, 68% des interviewés avaient souligné qu’elles sont protégés et
32% avaient confirmé l’absence de la sécurité des données du patient. En ce qui concerne l’accueil du
patient au bloc opératoire, plus que 50% de la population interrogée avaient affirmé qu’ils concevaient
un temps pour accueillir le patient et 10% des techniciens supérieurs du bloc opératoire pensent que
ce n’est pas leur rôle. En cas d’anxiété préopératoire, 99% des questionnés contribuent à apporter la
sécurité pour le patient.

Conclusion :

La réflexion éthique du soignant est un aspect de la profession qu’il ne faut pas négliger. Notre mission
comme soignant et de respecter les règles d’éthique et d’inciter l’équipe médicale et para médicale à
le faire.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_85

FACTEURS PRONOSTIQUES D’ÉVOLUTION POST – OPÉRATOIRE DÉFAVORABLE APRÈS


RECONSTRUCTION CLITORIDIENNE CHEZ LES PATIENTES QUI ONT SUBI UNE MUTILATION GÉNITALE
FÉMININE

Thème : Gynécologie médicale

M. Gnofam*(1), C.Pénager(2), S.Abramowicz(3)

(1)Chu Reims, Reims, France


(2)Hôpital Louis Mourier, Colombes, France
(3)Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire, Montreuil, France

*Auteur correspondant

Adresse email : mayi.gnofam@gmail.com(M. Gnofam*)

Résumé : Objectif

Les mutilations génitales féminines (MGF) sont une pratique qui consiste en l'ablation partielle ou
totale des organes génitaux féminins externes. La technique chirurgicale de reconstruction du clitoris
s'est avérée efficace pour restaurer la fonction clitoridienne, lorsqu'elle est pratiquée parallèlement à
une prise en charge psychologique adéquate. Deux des complications les plus fréquentes de la
chirurgie sont la douleur et l'enfouissement du clitoris. Cette étude vise à évaluer les facteurs prédictifs
de l'apparition de la douleur ou de l'enfouissement du clitoris chez les femmes ayant bénéficié d'une
reconstruction chirurgicale pour MGF.

Méthodes

Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique sur des patientes ayant subi une reconstruction du
clitoris après MGF, de janvier 2016 à mars 2020. Le critère de jugement principal était un critère
composite comprenant l'apparition de toute complication postopératoire significative définie par une
douleur et/ou l'enfouissement du clitoris. Les résultats secondaires étaient: la survenue d'une
complication douloureuse aiguë, la survenue d'une complication douloureuse chronique et la
survenue d'un enfouissement clitoridien.

Résultats

85 femmes ont été incluses dans l'analyse. Les analyses univariée et multivariée ont mis en évidence
une prévalence significativement plus élevée d’antécédents de violence physique dans le groupe de
femmes ayant souffert de complications douloureuses et/ou d'un enfouissement clitoridien (OR=
3,653 ; IC 95% [1,114-11,981] ; p=0,033). Aucun autre facteur n'a été significativement associé à la
survenue de : une complication douloureuse aiguë, une complication douloureuse chronique , un
enfouissement clitoridien. Des antécédents de violence physique ont été identifiés dans l’analyse
univariée en tant que facteur de pronostic potentiel de l’apparition d’une complication douloureuse
chronique, mais les résultats n'ont pas été corroborés par l'analyse multivariée, probablement par
manque d’effectifs.

Conclusion
Les femmes ayant des antécédents de violence physique sont plus à risque d'avoir une évolution post
opératoire défavorable après reconstruction clitoridienne pour MGF. La prise en charge psychologique
doit donc être un des piliers de la prise en charge de ces patientes.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_86

IMPACT DE L’IMPLÉMENTATION DE LA SONDE À DOUBLE BALLONNET DANS LA STRATÉGIE DE


MATURATION CERVICALE DES PATIENTES AVEC UN UTÉRUS UNI-CICATRICIEL.

Thème : Obstétrique

A. Prouheze*(1), M.Soued(2), L.Bejjani(2), J.Carrara(2), A.Letourneau(2), A.Cordier(2), X.Deffieux(2),


A.Benachi(2), A.Vivanti(2)

(1)Aphp, Paris, France


(2)Chu Antoine Béclère, Clamart, France

*Auteur correspondant

Adresse email : audrey.prouheze@gmail.com(A. Prouheze*)

Résumé : Introduction : Evaluer l’impact de l’implémentation, en termes d’efficacité et de morbidité


materno-fœtale, de la sonde à double ballonnet dans la maturation cervicale des patientes avec utérus
uni-cicatriciel.

Matériel : Etude rétrospective unicentrique incluant les patientes avec un utérus uni-cicatriciel et une
grossesse singleton, nécessitant une maturation cervicale après 34 SA. La période A où la dinoprostone
vaginale était utilisée était comparée à la période B où la sonde à double ballonnet était utilisée,
excepté pour les patientes ayant rompu les membranes amniotiques chez qui la dinoprostone restait
indiquée en première intention. Dans un second temps, une étude en sous groupe selon la maturation
reçue a été menée. Le critère de jugement principal était l’obtention d’un accouchement par voie
basse. Les critères secondaires étaient la morbidité maternelle avec le taux de rupture utérine et la
morbidité néonatale avec une acidose néonatale sévère (pH au cordon < 7,0).

Résultats : Pour la période A, 82 patientes ont été incluses versus 86 pour la période B. La population
était comparable hormis concernant l’âge maternel (32,4 ans ± 4,2 pour la période A vs 34,4 ans ± 5,4
pour la période B, p=0,007), la parité (1 [1 - 1] vs 1 [1 - 2], p=0,002) et l’antécédent d’utérus éprouvé
(n=5 (6%) vs n=15 (17,4%), p=0,04). Aucune différence n’a été retrouvée concernant le nombre
d’accouchement par voie basse (n=35 (42,7%) vs n=35 (40,7%), p=0,91). Le taux de rupture utérine
était similaire (n= 4 (4,9%) vs n=4 (4,7%), p=1,0). La morbidité néonatale n’était pas modifiée. L’analyse
de sous-groupe (dinoprostone vs ballonnet) n’a pas montré de différence concernant le nombre
d’accouchement par voie basse (n=39 (41%) vs n=31 (43%), p=0,87) ou la survenue d’une rupture
utérine (n=5 (5%) vs n=3 (4%), p=1,0). Une différence significative a été retrouvée pour l’acidose
néonatal sévère dans le groupe dinoprostone (6 cas versus 0, p=0,02).

Conclusion : La maturation cervicale des utérus uni-cicatriciels par sonde à double ballonnet semble
aussi efficace qu’avec les prostaglandines vaginales, sans modifier la morbidité maternelle et semble
moins exposer au risque d’acidose néonatale sévère. Une étude prospective contrôlée randomisée est
nécessaire pour confirmer ces résultats.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_87

ÉTUDE PILOTE POUR L’ÉVALUATION DE L’HYPNOSE EN RÉALITÉ VIRTUELLE LORS DE LA RÉALISATION


DE GESTES INVASIFS EN MÉDECINE FŒTALE

Thème : Obstétrique

A. Hauss*(1), A.Weingertner(1)

(1)Chu Strasbourg, Strasbourg, France

*Auteur correspondant

Adresse email : annesophie.hauss@gmail.com(A. Hauss*)

Résumé : Objectif - Évaluer l’utilisation de l’hypnose en réalité virtuelle sur le degré d’anxiété et de
douleur ressentie par les patientes lors des gestes invasifs de diagnostic anténatal.

Matériel et méthode– Etude prospective sur 9 mois dans le centre d'échographie interventionnelle du
CHU de Strasbourg, où était proposé aux patientes qui nécessitaient la réalisation d’une choriocentèse
ou d'une amniocentèse l'utilisation d'hypnose par un casque de réalité virtuelle au moment du
prélèvement. Des questionnaires anonymisés étaient remis aux patientes, permettant d'évaluer le
degré d’anxiété sur une échelle numérique allant de 0 (absence d'anxiété) à 4 (anxiété extrême), la
douleur ressentie lors du prélèvement selon l'EVA, la sensation de détente et la satisfaction globale de
l'utilisation du casque de réalité virtuelle.

Résultats – L’utilisation du casque en réalité virtuelle n’a pas permis d’obtenir une baisse significative
du degré d'anxiété ressentie par les patientes (2,59 +/- 0,99 versus 2,54 +/- 1,06, p=0,88) ni de l’EVA
maximale (4,72 versus 4,69, p=0,99). Cependant les patientes chez qui un prélèvement était réalisé
pour anomalie morphologique étaient plus anxieuses (2,72 +/- 1,04 versus 2,37 +/- 0,99, p=0,015) et
l’EVA ressentie était significativement plus grande que pour une autre indication de prélèvement
(5,08+/- 2,43 versus 4,25 +/- 2,45, p=0,019), alors que 61,5% d'entre elles avaient refusés l'utilisation
du casque pour cette indication (p=0,02). Un arrêt prématuré de l’utilisation du Casque s’est fait dans
9 cas (13%). Au total, 95,5% des patientes accepteraient de renouveler l’expérience, et 75,8% se sont
senties détendues avec une satisfaction globale d’utilisation du casque de 7,6/10.

Conclusion – Bien que cette étude pilote ne retrouve pas de bénéfice sur l’EVA et le degré d’anxiété
ressentit chez les patientes utilisant l’hypnose avec réalité virtuelle, les patiente se disent globalement
satisfaites, trois quarts d’entre elles se sentent détendues et 95% accepteraient de renouveler
l’expérience que ce soit en cas d’une amniocentèse ou d’une choriocentèse.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_88

DEVENIR ET COMPLICATIONS DES PATIENTES HOSPITALISÉES À DOMICILE POUR RUPTURE


PRÉMATURÉE DES MEMBRANES AVANT TERME.

Thème : Obstétrique

E. Jaladieu*(1)

(1)Chu Montpellier, Montpellier, France

*Auteur correspondant

Adresse email : elsa.jaladieu@gmail.com(E. Jaladieu*)

Résumé : INTRODUCTION : L’hospitalisation à domicile (HAD) est une alternative intéressante à


l’hospitalisation conventionnelle pour la surveillance des ruptures prématurées des membranes avant
terme (RPMAT). Toutefois, les critères d’éligibilité ne sont pas clairement définis. Le but de l’étude est
de présenter le devenir maternel et fœtal de nos patientes suivies en HAD pour une RPMAT et
d’étudier les facteurs de risques associés à la survenue de complications.

MATERIEL ET METHODES : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective


monocentrique des patientes suivies pour RPMAT en HAD au CHU de Montpellier, maternité de niveau
III, de 2012 à 2020. Les critères d’inclusion étaient après 7 jours de stabilité clinique, l’absence
d’infection intra utérine, une bonne compréhension des règles de l’HAD, et une proximité du domicile.
Les contre-indications étaient une dilatation cervicale > 2cm, un anamnios. Les caractéristiques
maternelles, obstétricales, le devenir obstétrical, néonatal et la survenue de complications en HAD ont
été analysés.

RESULTATS : Au total, 129 patientes ont été suivies. 39 complications (30,2%) ont été observées :
menace d’accouchement prématuré 13,2%, menace de fausse couche tardive 1,5%, métrorragies
10,8%, infection intra utérine 3,9%, accouchement à domicile 0,8%, aucune procidence du cordon,
aucun hématome rétroplacentaire, aucune mort fœtale in utéro. Notre étude a permis de mettre en
évidence 3 facteurs de risques de survenue d’une complication : l’oligoamnios RR=1.9 [1.07-3.15]
p=0.01, les grossesses gémellaires RR=2.14 ; [1.21-3.7] p=0.04 et la persistance de perte de liquide
amniotique clinique RR=2.05 [1.38-4.4] p=0.01.

CONCLUSION : Nos résultats nous confortent dans notre pratique et nous permettent aussi de faire
évoluer nos critères d’éligibilité et d’adapter notre surveillance. Nous pensons qu’il serait intéressant
de valider un score de risque de survenue des complications après RPMAT pour aider à sélectionner
les patientes pouvant bénéficier d’une surveillance en HAD. Ce travail nécessiterait une large étude
multicentrique prospective.

MOTS CLES : Hospitalisation à domicile, Rupture prématurée des membranes avant terme,
complications.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_89

MODALITÉS D’ACCOUCHEMENT ULTÉRIEUR DES PATIENTES AYANT UN ANTÉCÉDENT DE DYSTOCIE


DES ÉPAULES PRISE EN CHARGE PAR MANŒUVRE DE JACQUEMIER: ÉTUDE RÉTROSPECTIVE
DESCRIPTIVE À LA MATERNITÉ DU CHRU DE BESANÇON.

Thème : Obstétrique

P. Lenoir*(1)

(1)Chru Besançon, Besançon, France

*Auteur correspondant

Adresse email : phlenoir18@gmail.com(P. Lenoir*)

Résumé : Introduction

L’antécédent de dystocie des épaules est un des principaux facteurs de risque identifié de récidive de
dystocie des épaules. Il s’agit d’une complication grave de l’accouchement dont la morbidité néonatale
et maternelle est élevée. En cas de complications maternelles ou néonatales sévères de la dystocie des
épaules, le CNGOF estime qu’une césarienne peut être envisagée lors de la grossesse suivante.

L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le mode d’accouchement des patientes ayant un
antécédent d’accouchement par manœuvre de Jacquemier au sein d’une maternité de niveau III.

Matériel et méthodes

Nous avons réalisé une étude observationnelle, descriptive, unicentrique, rétrospective entre janvier
2004 et septembre 2020.

Les patientes incluses étaient des patientes avec un antécédent de dystocie des épaules traitée par
manœuvre de Jacquemier, accouchant pour leur grossesse suivante au CHRU de Besançon d’un fœtus
singleton en présentation céphalique. Le critère de jugement principal était le mode d’accouchement
lors de la grossesse ultérieure.

Les critères de jugement secondaires étaient la morbidité maternelle, la morbidité néonatale et la


présentation ou non du dossier en staff médical lors de la grossesse ultérieure.

Résultats

Au cours de cette période, 29 patientes ayant un antécédent de dystocie des épaules réduite par
manœuvre de Jacquemier ont accouché pour la grossesse suivante dans notre maternité de niveau III.
17 patientes ont accouché par voie basse spontanée, 2 ont accouché par voie basse instrumentale et
9 ont accouché par césarienne programmée et 1 par césarienne pendant le travail.

20 patientes ont été présentées en staff médical, dont 9 décisions de césarienne programmée et 11
décisions de tentative de voie basse. Aucune des patientes n’a présenté de récidive de dystocie des
épaules.

Discussion
Dans cette série, 31% des patientes ont bénéficié d’une césarienne programmée suite à l’antécédent
de dystocie des épaules et 65,5% ont accouché par voie basse. La morbidité ma- ternelle et néonatale
pour l’accouchement ultérieur était faible. La sélection rigoureuse des patientes pour lesquelles une
tentative de voie basse est autorisée après dystocie des épaules et l’application des recommandations
du CNGOF semblent permettre d’éviter la récidive de dystocie des épaules et d’obtenir de bonnes
issues maternelles et néonatales pour l’accouchement suivant.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_90

PRÉDICTION DES FONCTIONS MOTRICES À LA NAISSANCE ET À 1 AN DE VIE CHEZ DES ENFANTS


PRÉSENTANT UN SPINA BIFIDA AYANT BÉNÉFICIÉ OU NON D’UNE CHIRURGIE PRÉNATALE IN UTERO

Thème : Obstétrique

R. Corroenne*(1), M.Yepez(2), M.Pyarali(2), R.Johnson(2), W.Whitehead(2), H.Castillo(2), J.Castillo(2),


A.Mehollin-ray(2), J.Espinoza(2), A.Shamshirsaz(2), A.Nassr(2), M.Belfort(2), M.Sanz cortes(2)

(1)Chu Angers, Angers, France


(2)Baylor College Of Medicine, Houston, United States

*Auteur correspondant

Adresse email : corroenne.romain@gmail.com(R. Corroenne*)

Résumé : Objectif:

Identifier les facteurs prédictifs d'un fonction motrice (FM) intacte à la naissance et à 1 an de vie chez
des enfants présentant un spina bifida (SB) ayant bénéficié ou non d’une chirurgie prénatale.

Méthodes:

Etude de cohorte rétrospective incluant 127 fœtus avec SB ayant bénéficié d’une chirurgie prénatale
(51 par voie fetoscopique / 42 par open-hystérotomie) ou d’une chirurgie postnatale (34 cas). Les FM
ont été évaluées par échographie en suivant une distribution métamérique lors du diagnostic de SB
(FM1), 6 semaines après la chirurgie prénatale – ou l’équivalent en cas de chirurgie postnatale (FM2)
et au cours de la dernière échographie avant la naissance (FM3). A la naissance et à 1 an de vie, les FM
postnatales ont été évaluées par un neurochirurgien. Une FM intacte (S1) était définie en cas de
visualisation d’une flexion plantaire de la cheville. Les résultats sont présentés en odds-ratio [intervalle
de confiance à 95%], p-value.

Résultats :

Dans le groupe « chirurgie prénatale », les facteurs prédictifs d'une FM intacte à la naissance et à 1 an
de vie étaient : l’absence de pied-bot (11.3[3.2-39.1], p<0.01 et 10.8[2.4-47.6], p<0.01), la détection
d’une FM intacte à FM1 (19.7[5-76.9], p<0.01 et 8.7[2-38.7], p<0.01), FM2 (22[6.5-74.2], p<0.01 et
13.5[3-61.4], p<0.01) et FM3 (13.7[3.4-55.9], p<0.01 et 12.6[2.5-64.3], p<0.01) et une lésion de type
myeloschishis (11.2[2.4-51.1], p<0.01 et 4.1[1.1-16.5], p=0.04). L’âge gestationnel à la naissance était
également prédictif d’une FM intacte à la naissance (1.2[1.1-1.5], p<0.01) et la détection d’une FM
intacte à la naissance était prédictive d’une FM intacte à 1 an de vie (33.6[7.1-159.7], p<0.01).

Dans le groupe « chirurgie postnatale », seule l’observation d’une FM intacte à la naissance était
prédictive d’une FM intacte à 1 an de vie (15.2[2-113.3], p=0.03).

Conclusion :

La détection échographique d’une FM intacte in utero est prédictive d’une FM intacte à la naissance
et à 1 an de vie chez des enfants ayant bénéficé d'une chirurgie prénatale de SB. L’évaluation in utero
des FM permet donc d’affiner le conseil parental et la sélection des patients en vue d'une chirurgie
prénatale.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_91

CONSÉQUENCES DU VOLUME DE LA MYÉLOMÉNINGOCÈLE SUR LES FONCTIONS MOTRICES


PRÉNATALES ET POSTNATALES EN CAS DE CHIRURGIE PRÉNATALE IN UTÉRO

Thème : Obstétrique

R. Corroenne*(1), A.Mehollin-ray(2), R.Johnson(2), G.Orman(2), T.Huisman(2), W.Whitehead(2),


J.Espinoza(2), A.Nassr(2), R.Donepudi(2), M.Belfort(2), M.Sanz cortes(2), A.Shamshirsaz(2)

(1)Chu Angers, Angers, France


(2)Baylor College Of Medicine, Houston, United States

*Auteur correspondant

Adresse email : corroenne.romain@gmail.com(R. Corroenne*)

Résumé : Objectif :

Evaluer les conséquences du volume de la myéloméningocèle (MMC), mesuré par IRM avant la
chirurgie prénatale in utero, sur les fonctions motrices (FM) prénatales et postnatales.

Méthodes :

Etude de cohorte rétrospective de 63 patients ayant bénéficié d’une chirurgie prénatale de MMC (37
par abord fetoscopique / 26 par open-hysterotomie) entre 2011 et 2018. La mesure du volume du sac
était réalisée sur l’IRM préopératoire (19-25 semaines d’aménorrhées) en calculant le volume d’une
ellipsoïde (longueur x largeur x profondeur x 0.52). L’évaluation in utero des FM a été réalisée par
échographie en suivant une distribution métamérique. A la naissance, les FM ont été évaluées par un
examen neurologique. Une FM intacte (S1) était définie lorsqu’une flexion plantaire de la cheville était
visible. Le cut-off optimal pour la détection d’une FM intacte à la naissance a été définie à l’aide d’une
analyse ROC et utilisé pour définir une lésion volumineuse (>2.7cc). Les FM prénatales et postnatales
ont été comparées entre les lésions volumineuses et non-volumineuses en adjustant par le type de
voie d’abord (fetoscopique ou open-hysterotomie), la courbe d’apprentissage, le niveau anatomique
lesionnel de la MMC, l’âge gestationnel à la naissance et la présence de pied-bot lorsque c’était
indiqué. Les résultats sont présentés en odds ratio[intervalle de confiance à 95%], p-value.

Résultats :

23/63 patients présentaient une volumineuse MMC. Lors du diagnostic de MMC, les fœtus présentant
une volumineuse lésion étaient moins susceptibles de présenter une FM intacte (0.2[0.1-0.6], p<0.01)
et plus à risque de présenter des pieds bots (9.5[2.1-41.8], p<0.01). A la naissance, les enfants
présentant une volumineuse MMC étaient moins susceptibles de présenter une FM intacte (0.1[0.01-
0.49], p<0.01) et plus de risque de présenter des pieds bots (3.7[0.8-18.3], p=0.11). Dans le sous-
groupe « chirurgie fetoscopique », les enfants qui présentaient une volumineuse MMC était moins
susceptibles de présenter une FM intacte à la naissance (0.1[0.01-0.6], p=0.02).

Conclusion :

Les fœtus présentant une volumineuse MMC (>2.7cc dans notre cohorte) étaient plus à risque de
présenter une altération des fonctions motrices à la naissance, malgré la chirurgie prénatale in utero
de la MMC. Ces résultats suggèrent qu’un étirement excessif de la placode en cas de volumineuse
MMC, pourrait aggraver précocement et irréversiblement le déficit neurologique.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_92

EVALUATION DE L'OXYGÉNATION PLACENTAIRE IN VIVO PAR LA TECHNIQUE BOLD EN IRM


FONCTIONNELLE DANS LE DÉPISTAGE PRÉCOCE DU RETARD DE CROISSANCE INTRA-UTÉRIN

Thème : Obstétrique

M. Jacquier*(1)

(1)Hopital Necker-Enfants Malades, Levallois perret, France

*Auteur correspondant

Adresse email : mathilde.jacquier@yahoo.fr(M. Jacquier*)

Résumé : INTRODUCTION

Le dépistage des foetus en retard de croissance intra-utérin (RCIU) est un enjeu majeur de par les
conséquences à court et à long terme auquel le RCIU est associé. Le but de ce travail est de développer
un nouvel outil d’évaluation de l’oxygénation placentaire in vivo : la technique BOLD (Blood Oxygen
Level Dependent) par IRM fonctionnelle. Cette technique repose sur le principe que le temps de
relaxation transverse T2* mesuré par IRM varie linéairement avec la saturation de l’hémoglobine en
oxygène. L’objectif de ce travail est de déterminer s’il existe un effet BOLD dans le placenta et s’il
diffère entre des fœtus eutrophes ou en RCIU. L’enjeu final de ce travail est de savoir si cette technique
permet de dépister in vivo précocement le RCIU, avant même son installation.

MATERIEL ET METHODE

100 grossesses monofoetales ont été inclues entre 18 et 36 semaines d’aménorrhée dans le cadre d’un
PHRC (protocole hospitalier de recherche clinique) multicentrique sur quatre ans : 79 dans le groupe
eutrophe et 21 dans le groupe RCIU (estimation du poids fœtal <5ième percentile). Une IRM 1,5 Tesla
a été réalisée, permettant d’obtenir les valeurs de T2* en air ambiant (T2*AA) et après cinq minutes
d’oxygénation à 15L/minute (T2*O2). Un effet BOLD était démontré si le ΔT2* (T2*02-T2*AA) était
supérieur à 1. La corrélation des valeurs de T2*AA avec les marqueurs échographiques de la fonction
placentaire a été évaluée ainsi que son évolution avec l’âge gestationnel.

RESULTAT

Un effet BOLD placentaire a été observé chez la totalité des patientes (ΔT2*=39,7%). Le T2* en air
ambiant était significativement plus bas dans le groupe RCIU par rapport au groupe eutrophe (66,55ms
vs 88,52ms, p=0,01). La valeur du T2*en air ambiant diminuait de 4,9ms par semaine d’aménorrhée
(r=0,22 p<0,0001) et apparaissait fortement corrélé à l’index de pulsatilité de l’artère utérine,
marqueur échographique de la dysfonction placentaire (r=0,57).

CONCLUSION

Le temps de relaxation T2* en air ambiant, mesuré in vivo par IRM dans le placenta, semble être un
solide marqueur de la dysfonction placentaire. Sa capacité à détecter le retard de croissance avant
même son installation n’a pas pu être démontré et doit faire l’objet d’autres études avec de plus gros
effectif.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_93

PLACENTA ACCRETA : PRISE EN CHARGE OBSTÉTRICALE ET MORBIDITÉ MATERNELLE SELON


L’INCISION CUTANÉE.

Thème : Obstétrique

C. Daoun*(1), H.Bouchghoul(1), M.Senat(1)

(1)Kremlin Bicetre, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : cecile.daoun@gmail.com(C. Daoun*)

Résumé : Introduction :

Les placentas du spectre accreta sont associés à une morbi-mortalité maternelle sévère. Peu d’études
ont évalué le traitement conservateur consistant à laisser tout ou partie du placenta in utero. Dans ces
dernières, la technique décrite est l’incision cutanée médiane-sous-ombilicale. Il n’existe pas de
données sur la voie d’abord par une incision cutanée.

L’objectif principal de cette étude est de décrire la technique chirurgicale de césarienne, en cas de
placenta accreta, avec incision cutanée transversale sus-pubienne. L’objectif secondaire est de
comparer la morbi-mortalité maternelle selon le type d’incision cutané.

Matériel et méthode

Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective monocentrique au sein du centre hospitalo-universitaire


du Kremlin Bicêtre, incluant trente-deux patientes ayant eu une césarienne dans un contexte de
suspicion de placenta du spectre accreta. Nous avons décrit la technique chirurgicale avec abord
cutané par incision cutanée transversale sus-pubienne. Nous avons comparé la morbi-mortalité
maternelle selon le type d’incision cutanée. Parmi les trente-deux patientes, 81,3% (n=26) des
patientes ont bénéficié d’un abord par incision cutanée transversale et 18,7% (n=6) par incision
cutanée médiane sous-ombilicale.

Résultats

L’hémorragie du post-partum était présente dans le groupe « incision cutanée transversale » chez
76,9% (n=20) des patientes versus 100% (n=6) dans le groupe « incision cutanée médiane sous-
ombilicale » (p=0,56). Les pertes sanguines étaient respectivement de 1500 mL [IQR 750 – 3000] et
1850 mL [IQR 800–3000] (p=0,71). Les transfusions de culots de globules rouges étaient
respectivement de 50% (n=13) et 66,7% (n= 4) (p=0,66). Le taux d’hystérectomie était de 34,6% (n=9)
versus 83,3% (n=5) (p=0,06). L’endométrite était respectivement de 29,4% (n=5/17) chez les patientes
ayant eu une « incision cutanée transversale ».

Conclusion

L’abord par incision cutanée transversale sus-pubienne est une alternative à la voie d’abord médiane
sous-ombilicale sans augmenter la morbidité.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_94

ELABORATION D’UN GUIDE D’ANNONCE DE MALFORMATION DÉCOUVERTE LORS D’UNE


ÉCHOGRAPHIE DE DÉPISTAGE BASÉ SUR L’ACRONYME SPIKES.

Thème : Obstétrique

M. Portes*(1)

(1)Chu Nîmes, Nîmes, France

*Auteur correspondant

Adresse email : marieportes5@gmail.com(M. Portes*)

Résumé : Introduction L’annonce d’une malformation fœtale est une situation difficile pour la patiente
et le médecin. L’utilisation de l’acronyme SPIKES pour annoncer une mauvaise nouvelle e améliore le
vécu des deux parties. L’objectif de ce travail était de développer et de valider un guide basé sur le
SPIKES adapté à l’annonce de malformation découverte lors d’une échographie de dépistage.

Matériels et Méthodes Une méthode DELPHI a été réalisée pour valider un guide de 56 items basé sur
l’acronyme SPIKES. 14 médecins experts en diagnostic anténatal ont dû évaluer la validité de chaque
item dans le cadre d’une annonce de malformation ; ainsi que la clarté de l’item. Trois niveaux de
consensus ont été appliqués permettant de créer 3 guides. Ces guides ont été complétés par 2
évaluateurs pour 30 simulations d’annonces de malformation. Deux scénarii différents de simulation
étaient réalisés par 15 échographistes (5 internes, 5 dépisteurs, 5 échographistes référents). Pour
chaque guide ont été calculés le coefficient de corrélation des évaluateurs et la performance des
différents types de participants.

Résultats Le guide retenu contient 47 items validés. Son coefficient de corrélation intra-class entre les

scenarii. Les échographistes référents font une meilleure performance (82%) que les internes (65,7%)
et les dépisteurs (68,2%) de manière significative (p < 0,05).

Conclusion Le guide consensuel basé sur le SPIKES créé et validé par ce travail pourra être utile pour
des formations sur l’annonce de malformation découverte en échographie de dépistage. Il peut
permettre d’améliorer la confiance des médecins dans ces situations et le vécu des patientes.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_95

DOES A PRE-OPERATIVE CONIZATION IMPROVE DISEASE-FREE SURVIVAL IN EARLY STAGE CERVICAL


CANCER?

Thème : Oncologie

L. Benoit*(1), M.Koual(2), A.Bats(2)

(1)Hopital Européen Georges Pompidou, Paris, France


(2)Hegp, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : louise.am.benoit@gmail.com(L. Benoit*)

Résumé : Purpose: Ever since the recent findings showing the lack of benefit of minimally invasive
surgery (MIS) versus open surgery in early stage cervical cancer, gynecologists have tried to explain
these results. The primary objective of our study was to assess the impact of pre-operative conization
on disease-free survival (DFS) in early stage cervical cancer. The secondary objective was to analyze
the peri-operative morbidity associated with a pre-operative conization.

Methods: All patients undergoing a surgical management for early stage squamous carcinoma or
adenocarcinoma cervical cancer (IA1, IA2, IB1 and IB2 FIGO 2018) at a French university hospital from
2004 to 2018 were retrospectively included. We examined the association between conization and
DFS using a Cox regression model. We also analyzed the morbidity associated with pre-operative
conization.

Results: 48.4 % (44/91) of the patients had a pre-operative conization (defined by a conization up to
90 days prior to surgery). 86.8% underwent MIS. There was a non-significant increase in the DFS with
one patient presenting a recurrence in the conization group (2.3%) and 6 (12.8%) in the no conization
group (log rank = 0.09). In univariate analysis, conization, definitive FIGO stage and pre-operative
tumor size were associated with DFS (p<0.2). Only pre-operative tumor size was significantly
associated with DFS in multivariate analysis. There was a non-significant increase of adverse events in
the conization group (43.2% in the conization group versus 23.4%, p =0.06)

Conclusion: Conization, through a reduction of tumor size, could improve DFS. Carefully selected
patients could still benefit from minimally invasive surgery.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_96

PERSPECTIVES DES COUPLES INFERTILES QUANT À LEUR PRISE EN CHARGE EN AMP SUITE À LA
PANDÉMIE COVID-19

Thème : Procréation Médicalement Assistée

N. Ranisavljevic*(1), L.Ducreux(1), R.Zenagui(1), G.De decker(1), N.Nagot(1), T.Anahory(1),


S.Brouillet(1)

(1)Chu Arnaud De Villeneuve - Montpellier, Montpellier cedex 5, France

*Auteur correspondant

Adresse email : n-ranisavljevic@chu-montpellier.fr(N. Ranisavljevic*)

Résumé : Suite à l'épidémie de SARS-CoV2, les traitements d'Assistance Médicale à la Procréation


(AMP) non-urgents ont été suspendus, causant une anxiété et une déception importantes chez les
couples infertiles. Nous les avons interrogés à l'annonce de la reprise de l'activité de notre centre
d'AMP.

Notre étude, monocentrique, transversale, prospective, a quantifié le niveau d'anxiété et de


dépression des couples (échelles validées HAD), évalué la perception des risques liés au SARS-CoV2 et
les attentes des patients quant à leur traitement d'AMP et leur suivi lors d'une fermeture du centre.
Elle a été approuvée par l'IRB de Montpellier (IRB-MTP_2020_06_202000513, NCT04456010). Parmi
les 374 couples interrogés, 235 patients ont complété le questionnaire électronique.

Près de la moitié des participants (49.4%) a rapporté des symptômes d'anxiété (score A-HAD ≥ 8).
Seulement la moitié des participants a estimé être suffisamment informée quant aux risques du SARS-
CoV2 pour sa fertilité (46.8%), aux risques maternels (53.2%) ou foetaux (46.0%). Bien que la majorité
des participants ne craignaient pas d'être infectés, ils redoutaient souvent une complication au cours
de la grossesse, particulièrement ceux avec une anxiété élevée ou un bas niveau d'information. 94.04%
des participants souhaitaient débuter leur tentative d'AMP dès que possible. Ceux qui souhaitaient la
reporter avaient un score de dépression D-HAD supérieur (6.08 ± 3.09 vs 3.82 ± 3.16, p = 0.006). De
plus, 15.32% des participants ont déclaré envisager un changement de centre si cela leur permettait
de débuter plus rapidement; ces patients avaient un score d'anxiété supérieur (A-HAD de 9.11 ± 3.96
vs 7.27 ± 3.34, p value = 0.02). En cas de nouvelle fermeture du centre, la plupart des patients
souhaitaient être informé de façon personnalisée (51.9% par SMS ou e-mails, 31% par appel
téléphonique).

La majorité des patients souhaitent recommencer dès que possible leur prise en charge en AMP.
Toutefois, des niveaux d'anxiété ou de dépression importants peuvent amener les couples à modifier
leur projet initial (report de tentative, changement de centre). Cette étude permet de guider les
praticiens d'AMP dans la reprise de leur activité, et dans la gestion d'une nouvelle fermeture en cas de
"seconde vague" de COVID-19.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_97

EFFET DE LA MODULATION ANTÉNATALE DU SYSTÈME ENDOCANNABINOÏDE SUR LA RÉSERVE


OVARIENNE

Thème : Procréation Médicalement Assistée

P. Castel*(1)

(1)Ap-Hm Amu, Cadenet, France

*Auteur correspondant

Adresse email : castelpierre@orange.fr(P. Castel*)


Résumé : Au cours des deux dernières décennies, les recherches chez l’animal ont montré le rôle
prépondérant du système endocannabinoïde (SEC) dans de nombreuses étapes du processus de
reproduction, y compris dans la physiologie ovarienne. La durée de vie reproductive est étroitement
corrélée au nombre de follicules en dormance, appelé réserve ovarienne (RO). La RO est définitivement
constituée au cours de la vie fœtale et son altération post natale peut conduire à des conséquences
délétères sur la reproduction et à un raccourcissement de la durée de vie reproductive. Nous avons
évalué les conséquences de la modulation anténatale du SEC sur la RO à différents âges chez le rat.
Quatre groupes de rates gestantes (génération F0) ont été exposées, seul ou en combinaison, à un
agoniste des récepteurs CB1 et CB2, le WIN55212 (0,5 mg/kg), à un antagoniste des récepteurs CB1, le
SR141716 (3mg/kg), ou au Δ9THC (5mg/kg) et comparés à deux groupes contrôles. La RO était évaluée
histologiquement à différents âges postnatals dans la génération F1 (6 jours, J6 ; 40 jours, J40 ou 90
jours, J90). A J6, l’exposition anténatale n’avait pas de conséquence sur la RO. A l’âge adulte (J90), les
rates exposées in utero au WIN55212 montraient une réduction de la RO de 39,8%, médiée par le
récepteur CB1 et absente en cas de coexposition du WIN55212 avec le SR141716. A l’inverse, après
une exposition anténatale au SR141716, la RO était augmentée dès J40 pour atteindre 78,6% à J90.
L’évaluation des profils d’expression a également montré que la modulation anténatale du SEC
perturbait les niveaux d’ARNm des gènes impliqués dans le métabolisme du SEC et dans la physiologie
ovarienne. Ces découvertes démontrent le rôle du SEC dans la régulation de la RO au cours de la vie
fœtale chez le rat et soutiennent l’importance de nouvelles recherches pour élucider le rôle précis du
SEC dans la physiologie ovarienne.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Financement public Aix Marseille Université
EP_98

FOCUS SUR LE SYSTÈME ENDOCANNABINOÏDE ET LA REPROTOXICITÉ DU CANNABIS CHEZ LA FEMME


À L’HEURE DU DÉBAT SUR SA DÉPÉNALISATION EN FRANCE

Thème : Gynécologie médicale

P. Castel*(1)

(1)Ap-Hm Amu, Cadenet, France

*Auteur correspondant

Adresse email : castelpierre@orange.fr(P. Castel*)


Résumé : Nous avons conduit une revue de la littérature sur les implications du système
endocannabinoïde (SEC) et ses perturbations dans la régulation du processus de reproduction. Le SEC
est un système de régulation indispensable à l’homéostasie de l’organisme. Il est composé d’un
ensemble de récepteurs, ligands endogènes et d’enzymes de son métabolisme distribués de manière
ubiquitaire dans l’organisme. Chez les mammifères et l’humain, il participe à la régulation de
nombreuses étapes du processus de reproduction : régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire,
ovulation, transport tubaire, implantation trophoblastique. Les effets du delta9THC, psychotrope
récréatif le plus utilisé dans le monde et contenu dans la plante Cannabis sativa L., sont médiés par sa
fixation aux récepteurs du SEC cérébral. Le delta9THC, lipophile, traverse la barrière placentaire et peut
se fixer sur le système endocannabinoïde fœtal qui apparaît précocement au cours du développement.
Chez l’humain, les conséquences fœtales et obstétricales connues de la consommation de cannabis au
cours de la grossesse sont principalement le retard de croissance et l’accouchement prématuré. Au
niveau cérébral, les conséquences à long terme de l’exposition fœtale sont les déficits cognitifs,
attentionnels et les troubles de l’humeur et la survenue de conduites addictives. Bien que les effets
délétères neuropsychologiques soient bien connus, le rôle précis du SEC et les conséquences de la
consommation de delta9THC anté- et postnatales sur l’appareil reproducteur sont encore largement
incompris.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Financment public institutionnel - AIx Marseille Université
EP_99

ETUDE ANATOMIQUE ET IMMUNO-HISTOCHIMIQUE DE L'INNERVATION UTÉRINE

Thème : Gynécologie médicale

M. Pinsard*(1)

(1)Chu Rennes, Rennes, France

*Auteur correspondant

Adresse email : marionpinsard@hotmail.fr(M. Pinsard*)

Résumé : Introduction : L’adénomyose et l’endométriose sont des pathologies pelviennes bénignes


très fréquentes, responsables d’une altération de la qualité de vie du fait de symptômes douloureux
secondaires à des anomalies de l’innervation utérine. Cependant, peu de données sont disponibles
concernant l’innervation précise de l’utérus. Nous avons donc voulu réaliser une cartographie
anatomique et fonctionnelle de l’innervation utérine, grâce à une technique innovante : la dissection
anatomique assistée par ordinateur.

Matériels et méthodes : Des coupes sériées ont été effectués sur le bassin de 3 fœtus féminins
humains. Les coupes étaient traitées par l’HES, et immunomarquées pour détecter les nerfs (anticorps
anti-protéine S100) et caractériser les différents types de fibres nerveuses (somatiques avec des
anticorps anti-PMP 22, sympathiques avec des anticorps anti-TH+, parasympathiques avec des
anticorps anti-VAChT+, sensitives avec des anticorps anti-CGRP1, VIP et NPY, nitrergiques avec des
anticorps anti-nNOS, et impliquées dans la contraction du muscle lisse avec des anticorps anti-
ocytocine et relaxine). L’immuno-histochimie classique et l’immunofluorescence (co-marquages) ont
été utilisées. Les coupes obtenues étaient scannées par un scanner de haute résolution optique. Une
quantification automatisée de chaque type nerfs a été réalisée dans les différentes portions et couches
de l’utérus. Une reconstruction tridimensionnelle de l’innervation utérine a été réalisée grâce au
logiciel « Winsurf ».

Résultats : L’innervation utérine provenait du plexus hypogastrique inférieur, avec un faisceau


principal gagnant l’angle postéro-latéral de l’isthme utérin, et un faisceau accessoire contournant
l’uretère pour venir aborder le bord latéral du col utérin au niveau de la zone d’insertion du vagin. La
portion supra-vaginale du col était la portion la plus innervée. Il existait par ailleurs une innervation
endométriale qui atteignait la couche fonctionnelle de l’endomètre. Les nerfs intra-utérins étaient
composés de fibres autonomes TH+ et VIP+, et de fibres sensitives NPY+ et CGRP1+. Enfin l’artère
utérine avait une innervation autonome mais aussi sensitive.

Conclusion : Nous avons réalisé le premier modèle de reconstruction tridimensionnel de l’innervation


utérine.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Bourse année recherche
EP_100

FORMATION DES INTERNES DE GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE À LA BIENTRAITANCE

Thème : Obstétrique

A. Leostic*(1), T.Thubert(2), C.Garabedian(3), P.Berveiller(4)

(1)Chu La Réunion, Juziers, France


(2)Chu Nantes, Nantes, France
(3)Chu Lille, Lille, France
(4)Chi Poissy-St-Germain-En-Laye, Poissy, France

*Auteur correspondant

Adresse email : anne.leostic@gmail.com(A. Leostic*)

Résumé : La pratique de la gynécologie-obstétrique (GO) ne peut se faire sans prendre en


considération l’importance majeure de l’aspect relationnel dans le soin. Par ailleurs, la GO est une
spécialité dans laquelle les praticiens sont très exposés au burn-out. Ceci pose la question de l’état
actuel de la formation des internes de GO à l’aspect humain, ainsi que de la bientraitance des
internes.L’objectif principal de cette étude était de dresser un état des lieux de la formation des
internes de GO à la bientraitance des patientes. L’objectif secondaire était d’évaluer la bientraitance
des internes à l’hôpital.

Une étude observationnelle a été réalisée en mai 2020, grâce à la diffusion par mail d’un questionnaire
aux internes de GO Français. Il était divisé en 4 catégories, étudiant les données épidémiologiques, la
formation sur les différentes situations à risque de mauvais vécu émotionnel par les patientes, la
formation à l’aspect humain avec le personnel soignant, et la formation à l’importance de leur propre
santé.

Sur les 1030 internes, 634 (61,6%) ont complété le questionnaire (86,5% de femmes). 20% étaient en
phase socle, 38% en phase d’approfondissement, et 41% étaient des internes pré-réforme. Ils étaient
respectivement 91%, 72%, 83% et 80% à penser n’avoir pas été suffisamment préparés aux situations
de violences, d’annonces de mauvaise nouvelle, de déni de grossesse, et d’erreurs médicales. Le
pourcentage d’interne mis en difficulté par une 1ère expérience seul face à la femme dans ces
contextes n’est pas négligeable (20% dans les cas de violences). 78% pensaient avoir été suffisamment
formés au respect des patientes, bien que seuls 32% avaient bénéficié de cours théoriques sur le sujet.
La majorité des internes affirme appliquer des règles simples de respect des femmes dans leur pratique
(97% demande le consentement avant l’examen, et 85% prête attention au respect de la pudeur). 68%
d’entre eux ont déjà senti avoir craqué du fait de leur travail, et 80% n’ont jamais été formé à prendre
conscience de l’importance de leur propre santé.

Les internes de GO français estiment être suffisamment bien préparés au respect des patientes, et y
porter une attention particulière en pratique. La formation peut néanmoins être nettement améliorée.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_101

IMPACT DE L’IMC PRÉ-CONCEPTIONEL SUR LES ISSUES OBSTÉTRICALES EN CAS D’ANTÉCÉDENTS DE


CHIRURGIE BARIATRIQUE

Thème : Obstétrique

K. Diane*(1), J.Zarokian(1), O.Sibony(1)

(1)Robert Debré - Aphp, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : diane.korb@aphp.fr(K. Diane*)

Résumé : Objectif : Etudier les issues de grossesse des femmes ayant eu une chirurgie bariatrique et
conservant un IMC≥30 comparativement aux femmes ayant eu une chirurgie bariatrique et ayant un
IMC<30 et aux femmes n’ayant pas eu de chirurgie bariatrique et ayant un IMC≥30.

Méthodes :

Il s’agissait d’une étude rétrospective, unicentrique menée entre 2014 et 2019 dans une maternité
proposant une prise en charge spécialisée en cas d’obésité ou d’antécédent de chirurgie bariatrique
(HDJ avec sages-femmes diplômées en diététique). N’ont été inclues que les grossesses singletons.
Trois groupes ont été comparés : 1/ les femmes ayant eu une chirurgie bariatrique et ayant un IMC≥30
en pré-conceptionnel, 2/les femmes ayant eu une chirurgie bariatrique et ayant un IMC normal en pré-
conceptionnel, 3/les femmes ayant eu un IMC≥30 sans antécédent de chirurgie bariatrique. Les
critères de jugement étaient la survenue d’un diabète gestationnel sous insuline, d’une pré-éclampsie,
d’une prématurité (<37 SA), d’une macrosomie et d’un RCIU.

Résultats : 130 patientes ont été incluses dans le groupe BMI≥30 et antécédent de chirurgie bariatrique
(groupe de référence), 147 dans le groupe BMI<30 et antécédent de chirurgie bariatrique et 2108
patientes ont été incluses dans le groupe BMI≥30 sans antécédents de chirurgie. Concernant le type
de chirurgie bariatrique il y avait 36% d’anneaux gastriques, 24% de bypass et 40% de sleeves. Dans le
groupe de référence comparativement au groupe BMI<30 et antécédent de chirurgie bariatrique, les
femmes avaient significativement plus de diabète gestationnel sous insuline (4,6% vs 0,7%, p=0,037),
plus de pré-éclampsie (6,2% vs 1,4%, p=0,033), plus de macrosomie (16,8% vs 6,4%, p=0,014) et plus
de dystocie des épaules (6,4% vs 0,8%). Dans le groupe de référence comparativement au groupe
IMC≥30 sans antécédent de chirurgie, les femmes avaient significativement moins de diabète
gestationnel sous régime (4,6% vs 10,2%, p=0,04) et plus de RCIU (12% vs 7,4%, p=0,061). Il n’y avait
pas de différence concernant la survenue d’une prématurité, le taux de césariennes et de naissances
vivantes.

Conclusion :

L’antécédent de chirurgie bariatrique ne permet pas à lui seul de diminuer les risques obstétricaux, il
doit être associé à un IMC normal.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_102

L’HYFOSY DANS LE BILAN DE PERMÉABILITÉ TUBAIRE : SÉMIOLOGIE ÉCHOGRAPHIQUE ET


PROPOSITION D’UNE CLASSIFICATION

Thème : Procréation Médicalement Assistée

A. Rabourdin*(1), N.Massin(2), J.Levaillant(2), M.Pinto(2), M.Pasquier(2)

(1)Hôpital Intercommunal De Créteil, L'hay les roses, France


(2)Hôpital Intercommunal De Créteil, Créteil, France

*Auteur correspondant

Adresse email : anaisrabourdin@msn.com(A. Rabourdin*)

Résumé : Introduction

En assistance médicale à la procréation, l’exploration de la perméabilité tubaire est essentielle car elle
conditionne la stratégie thérapeutique. Si l’examen le plus couramment réalisé est
l’hystérosalpingographie, la référence reste la cœlioscopie avec épreuve au bleu. L’Hystérosalpingo-
Foam-Sonography (Hyfosy), une échographie utéro-tubaire utilisant comme produit de contraste
l’ExEm Foam kit, prend aujourd’hui une part grandissante en examen de première intention en raison
de son excellente valeur prédictive et de sa bonne tolérance.

Dans la littérature, la définition des critères de perméabilité tubaire avec l’Hyfosy n’est pas
consensuelle. Il est donc indispensable de standardiser se pratique et d’utiliser une classification
simple et complète pour décrire la sémiologie tubaire.

Sémiologie échographique

L’Hyfosy est systématiquement précédée par une échographie pelvienne pour éliminer une pathologie
annexielle. Le passage du produit de contraste se suit en 2D par la progression dans les trompes d’une
ligne hyperéchogène qui donne un aspect en triple bande avec la paroi tubaire. Trois segments tubaires
ont été défini comme « check point » du passage de l’Exem Foam : le segment 1 correspondant à la
partie interstitielle de la trompe, le segment 2 allant de la séreuse utérine au pavillon de la trompe, et
le segment 3 pour le passage dans la loge ovarienne et/ou dans la cavité péritonéale.

Classification de la perméabilité tubaire

Chaque trompe est analysée et classée par côté, gauche (G) ou droit (D), et par le numéro du segment
le plus avancé visualisé à l’aide de l’Exem Foam (1, 2 ou 3). La perméabilité tubaire bilatérale est définie
par G3-D3 avec le cliché de chacun des 6 check points sur le compte rendu d’examen. Un arrêt en
segment 1 correspond soit à un spasme soit à une obstruction proximale, un arrêt en segment 2
correspond à une obstruction tubaire médio-tubaire ou distale.

Discussion

Cette classification permet de proposer une standardisation simple du résultat de l’Hyfosy,


indispensable pour son évaluation clinique et facilitant la formation des praticiens avec 3 images à
fournir pour chaque trompe. Ainsi avec la diffusion de sa pratique, l’Hyfosy peut être l’examen de
référence en première intention dans le bilan d’exploration tubaire.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_103

EVALUATION DU VÉCU DE L’ACCOUCHEMENT DANS UN RÉSEAU DE PÉRINATALITÉ

Thème : Obstétrique

J. Le goff*(1), M.Olivier(2), A.Coutin(2), P.Gillard(2), G.Legendre(3), N.Winer(1), C.Arthuis(4)

(1)Chu Nantes, Nantes, France


(2)Réseau Sécurité Naissance, Nantes, France
(3)Chu Angers, Angers, France
(4)Chu De Nantes, Nantes, France

*Auteur correspondant

Adresse email : chloearthuis@gmail.com(J. Le goff)

Résumé : Introduction : En France et dans le monde, des femmes ont dénoncé certaines pratiques en
les qualifiant de «violences obstétricales». Une femme sur cinq en Europe en 2015, signalait avoir reçu
des abus ou mauvais traitements lors des soins périnataux. Cependant, il n’existe pas de données
disponibles pour caractériser ces violences et estimer la proportion de femmes concernées en France.

Objectifs : L’objectif principal était d’évaluer les perceptions positives et négatives des femmes après
l’accouchement. Les objectifs secondaires étaient d’identifier les femmes ayant eue une perception
négative et de définir des facteurs de risques.

Matériel et méthode : Etude prospective, descriptive et multicentrique incluant les 22 maternités d’un
réseau de périnatalité, ayant été validée par un comité d’éthique. Le vécu de l’accouchement a été
évalué à partir d’un questionnaire validé en langue française (QACE), anonyme et envoyé par mail 6
semaines après l’accouchement.

Résultats : Nous avons analysé 2135 questionnaires (taux de participation de 49,6%), correspondant à
8,5% des accouchements du réseau sur cette période. Les femmes déclaraient un vécu mauvais dans
21,8% des cas (score <7/10), et un très mauvais vécu dans 7,3% (n=155) (score <5/10). Le vécu n’était
pas différent entre les établissements privés et publics (p=0,29), alors qu’il était moins bon dans les
établissements de niveau 3 (p<0,01). Le profil des femmes associé à un bon vécu était une multipare
(ORa 1,48 ; IC95% 1,21-1,82) qui accouchait par voie vaginale (ORa 3,93 ; IC95% 3,04-5,08), sans
analgésie péridurale (ORa 1,33 ; IC95% 1-1,78), après une mise en travail spontané (ORa 1,69 ; IC95%
1,35-2,11), qui gardait son nouveau-né à ses côtés (ORa 1,95 ; IC95% 1,12-3,42) et qui avait une prise
en charge médicale jugée satisfaisante (ORa 11,35 ; IC95% 7,69-16,75). Donner son consentement
améliorait le vécu global de l’accouchement (p=0,03).

Conclusion : Un tiers des femmes ont un vécu non satisfaisant de leur accouchement. La satisfaction
de la prise en charge intervient beaucoup dans le vécu, donc l’équipe soignante joue un rôle important
. L’information et la recherche du consentement sont devenues indispensables au cours de nos
pratiques obstétricales, même dans les situations d’urgence.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Réseau Sécurité Naissance Pays de La Loire
EP_104

LES NORMES DES MESURES DU BASSIN SONT-ELLES TOUJOURS D’ACTUALITÉ ?

Thème : Obstétrique

C. Tresch*(1), M.Lallemant(1), Y.Offringa(2), R.Ramanah(1), P.Gerby(2), S.Aubry(3), N.Mottet(1)

(1)Service De Gynécologie Obstétrique, Centre Hospitalier Régional Universitaire Jean Minjoz,


Besançon, Besançon, France
(2)Service De Gynécologie Obstétrique, Centre Hospitalier Universitaire Paule De Viguier, Toulouse,
Toulouse, France
(3)Département D’Imagerie Musculosquelettique, Centre Hospitalier Régional Universitaire Jean
Minjoz, Besançon, Besançon, France

*Auteur correspondant

Adresse email : caroline.tresch@icloud.com(C. Tresch*)

Résumé : Introduction : Actuellement, les valeurs sur lesquelles nous nous basons pour l’interprétation
de la pelvimétrie datent du milieu du XXème siècle. L’hypothèse de notre étude est que les mesures
du bassin se sont modifiées. Notre étude a pour objectif de déterminer si les normes sur lesquelles
nous nous basons actuellement sont toujours le reflet des mesures des bassins de la population de
femmes accouchant en France de nos jours.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, bi-centrique, s’intéressant


aux radiopelvimétries réalisées chez les patientes enceintes des Centres Hospitaliers Universitaires de
Besançon et de Toulouse entre le 1er août 2013 et le 1er août 2019, toutes causes confondues. Le
critère de jugement principal était la valeur moyenne du diamètre transverse médian, promonto-rétro-
pubien et bi-épineux. Le critère de jugement secondaire était les valeurs limites de ces mêmes
diamètres.

Résultats : Six-cent-onze radiopelvimétries ont été analysées. La valeur moyenne du diamètre


transverse médian était de 12,47 cm et le 3ème percentile était de 11 cm. La valeur moyenne du
diamètre promonto-rétro-pubien était de 12,22 cm et le 3ème percentile était de 10,43 cm. La valeur
moyenne du diamètre bi-épineux était de 10,99 cm et le 3ème percentile était de 9,2 cm.

Discussion : Selon les données actuelles, les valeurs normales du bassin sont : un diamètre transverse
médian ≥ 12 cm ou 12,5 cm, un diamètre promonto-rétro-pubien ≥ 10,5 cm, et un diamètre biépineux
≥ 9,5 cm, 10 cm, ou même 10,5 cm pour certaines équipes. En ce qui concerne le diamètre transverse
médian, la valeur de 12 cm semble être sévère et la valeur de 11 cm pourrait être considérée comme
un seuil acceptable. Les bassins des femmes en France seraient donc moins larges qu'auparavant. Le
diamètre promonto-rétro-pubien serait une caractéristique d'espèce et le seuil de 10,5 cm semble
approprié pour définir un seuil. Le diamètre biépineux semble être plus important à l'heure actuelle.
Le seuil de 9,5 cm est toujours pertinent pour définir une limite inférieure.

Conclusion : Dans notre étude, le diamètre promonto-rétro-pubien n’a pas évolué. Le diamètre
transverse médian est plus petit que les mesures de référence tandis que le diamètre bi-épineux est
plus grand.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_105

DÉCLENCHEMENT POUR SUSPICION DE RCIU À PARTIR DE 36SA EN CAS DE CONDITIONS LOCALES


DÉFAVORABLES: FACTEURS ASSOCIÉS AU RISQUE DE CÉSARIENNE

Thème : Obstétrique

C. Lemaire-tomczak(1), A.Pinton(2), H.Merckelbagh(2), F.Goffinet(2)

(1)Ap Hp, Paris, France


(2)Maternité Port Royal, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : camillelemaire02@hotmail.com(C. Lemaire-tomczak)

Résumé : Introduction

Le déclenchement artificiel du travail en cas de col défavorable est associé à un risque de césarienne.
Lorsque l’indication est liée au diagnostic d’un retard de croissance in utero (RCIU) il s’y associe un
risque augmenté d’acidose fœtale en per-partum. L’objectif principal était d’identifier les facteurs
pronostiques du risque de césarienne après déclenchement pour suspicion de RCIU à partir de 36SA
et en cas de conditions locales défavorables.

Matériel et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective concernant des femmes avec un fœtus en présentation céphalique,
déclenchées à partir de 36 SA pour suspicion de RCIU sur col défavorable et prises en charge dans une
maternité de niveau 3 entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2019. Une analyse multivariée a été
réalisée pour identifier les facteurs associés à un risque augmenté de césarienne.

Résultats

Parmi les 146 patientes incluses, 56 (38,4%) ont été césarisées. Après ajustement, les facteurs
significativement associés à un risque de césarienne étaient l’âge maternel supérieur à 39 ans (ORa =
4,33 [1,22-17,2], référence : 25-39 ans), la nulliparité (ORa = 3,49 [1,25-11,2] et un Doppler ombilical
fœtal anormal (ORa = 3,50 [1,47-8,70]). Il n’existait pas de différence significative entre les deux voies
d’accouchement concernant la survenue d’un mauvais état néonatal (2,3 % vs 7,3% p=0,21).

Conclusion

En cas de suspicion de RCIU à partir de 36 SA le déclenchement est une option raisonnable même si le
col est défavorable car le risque de césarienne semble acceptable et l’état néonatal est bon et
comparable entre les deux modes d’accouchement.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_106

PERFORMANCES DU TEP-SCANNER DANS L'ÉVALUATION DE L'ATTEINTE LOMBO-AORTIQUE DES


CANCERS DE L'ENDOMÈTRE À HAUT RISQUE

Thème : Oncologie

C. Sallee*(1), F.Margueritte(2), T.Gauthier(1), S.Gouy(3), F.Guyon(4), C.Uzan(5), E.Lambaudie(6),


P.Collinet(7), J.Monteil(1)

(1)Chu Limoges, Limoges, France


(2)Ghem Hôpital Simone Veil, Eaubonne, France
(3)Institut Gustave Roussy, Villejuif, France
(4)Institut Bergonié, Bordeaux, France
(5)Hôpital De La Pitié Salpétriêre, Paris, France
(6)Insitut Paoli Calmettes, Marseille, France
(7)Chru Lille, Lille, France

*Auteur correspondant

Adresse email : camille.sallee@gmail.com(C. Sallee*)

Résumé : Introduction : Le cancer de l’endomètre (CE) est le 4ème cancer le plus fréquent chez la
femme. Il est nécessaire de connaitre le statut ganglionnaire et le stade FIGO pour établir la stratégie
thérapeutique la mieux adaptée. Le curage lombo-aortique (CLA) est un acte chirurgical avec un taux
de morbidité non négligeable. Le TEP est un examen non invasif qui pourrait modifier la prise en charge
du CE. Notre but était d’évaluer les performances du TEP dans l’évaluation de l’atteinte lombo-
aortique (LA) des CE à haut risque.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique incluant les patientes
prises en charge pour un CE à haut risque avec TEP préopératoire et CLA entre 2009 et 2019. Nous
avons obtenu un avis favorable du comité d’éthique local. Une notice d’information a été envoyée aux
patientes. L’objectif principal était d’évaluer les performances globales du TEP dans l’évaluation LA.
Les objectifs secondaires étaient d’évaluer ces performances en fonction du type histologique et de
les comparer à celles de l’IRM.

Résultats : Nous avons inclus 200 patientes de 6 centres français. Les performances initiales du TEP
pour l’évaluation de l’atteinte LA retrouvaient une sensibilité (Se) de 61,8%, une spécificité (Sp) de
86,2%, une valeur prédictive positive (VPP) de 63,0%, une valeur prédictive négative (VPN) de 85,6%
et une AUC de 0,74, avec un taux de faux positifs (FP) de 10%. Après relecture de ces FP par les
médecins nucléaires, on retrouvait une Se de 61,8%, une Sp de 89,7%, une VPP de 69,4%, une VPN de
86,1% et une AUC de 0,76. Aucune différence significative n’a été retrouvée en fonction du type
histologique. Les performances du TEP sont apparues meilleures que celles de l’IRM notamment en
termes de sensibilité (p<0,01) et d’AUC (p<0,01).

Conclusion : A notre connaissance, notre série est la plus importante de la littérature avec une bonne
répartition des types 1 (54%) et 2 (46%).

Nous avions également 27,5% d’atteinte LA et surtout 25,5% de métastases LA isolées, avec une
majorité de type 2.
A ce jour, le TEP ne peut remplacer à lui seul le CLA pour l’évaluation ganglionnaire des CE à haut
risque. En cas de contre-indication au CLA, sa relecture semble primordiale en RCP avant de valider la
prise en charge des patientes.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'intérêt
EP_107

SURVIE SANS MORBIDITÉ NÉONATALE SÉVÈRE POUR LES JUMEAUX GRANDS PRÉMATURÉS SELON
LA VOIE D’ACCOUCHEMENT PROGRAMMÉE

Thème : Obstétrique

K. Diane*(1), F.Goffinet(2), L.Sentilhes(3), G.Kayem(4), M.Senat(5), E.Azria(6), T.Schmitz(7)

(1)Robert Debré - Aphp, Paris, France


(2)Port Royal, Paris, France
(3)Maternité Aliénor D'Aquitaine - Chu De Bordeaux, Bordeaux, France
(4)Trousseau, Paris, France
(5)Bicetre, Kremlin bicetre, France
(6)Saint Joseph, Paris, France
(7)Robert Debré, Paris, France

*Auteur correspondant

Adresse email : diane.korb@aphp.fr(K. Diane*)

Résumé : Objectif: Evaluer l’association entre la survie sans morbidité néonatale sévère à la sortie
d’hospitalisation et la voie d’accouchement programmée en cas de grossesses gémellaires
prématurées avant 32 SA.

Méthodes: Il s’agissait d’une analyse secondaire de la cohorte prospective observationnelle française


JUMODA (JUmeaux MOde D’Accouchement) conduite dans 176 maternités entre 02/2014 et 03/2015.
Ont été incluses les grossesses gémellaires à bas risque biamniotiques entre 26 et 32 SA sans contre-
indication à la voie basse (les suspicions de retard de croissance intra-utérin et les syndromes
transfuseur-transfusé ont été exclus). Le critère de jugement principal était la survie sans morbidité
néonatale sévère définie par un des évènements suivants : la dysplasie bronchopulmonaire,
l’hémorragie intra-ventriculaire de grade 3 ou 4, la leucomalacie périventriculaire et l’entérocolite
ulcéronécrosante de grade 2 ou 3. L’association a été testée par une régression multivariée de Poisson
pour prendre en compte les facteurs de confusion et par une approche avec score de propension et
pondération par l’inverse de la probabilité de traitement pour contrôler le biais d’indication.

Résultats: Parmi les 424 grossesses gémellaires incluses dans cette analyse, 232 (54,7%) ont eu une
tentative de voie basse et 192 (45,3%) une césarienne programmée. Le taux de survie sans morbidité
néonatale sévère ne différait pas entre le groupe tentative de voie basse (375/464 (80,8%)) et le
groupe césarienne programmée (308/384 (80,2%), P = 0,82, RRa 1,01, 95%CI 0,89-1,15). Les résultats
étaient similaires lors de l’analyse avec score de propension (RR 1,11, 95%IC 0,84-1,46) et lors des
analyses séparées du premier et du deuxième jumeau (respectivement RRa 0,95, 95%CI 0,82-1,09 et
RRa 1,05, 95%CI 0,92-1,20).

Conclusion: Comparativement à la tentative de voie basse, la césarienne programmée n’est pas


associée à une meilleure survie sans morbidité néonatale sévère pour les jumeaux nés grands
prématurés.
Conflit d’intérêt : Les auteurs déclarent Ne pas avoir de confit d'int

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