Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
JUIN 2011
Les traitements
du cancer invasif
du col de l’utérus
COLLECTION
GUIDES PATIENTS
LE COL DE L’UTÉRUS
LE CHOIX DES TRAITEMENTS
LA CHIRURGIE
LA RADIOTHÉRAPIE
LA CHIMIOTHÉRAPIE
LES PROFESSIONNELS
LA VIE QUOTIDIENNE
1
www.e-cancer.fr
L’Institut National du Cancer est l’agence nationale sanitaire et scientifique chargée de
Nom du chapitre
coordonner la lutte contre le cancer en France.
Ce guide a été publié en juin 2011 avec le soutien financier de la Ligue nationale contre
le cancer.
Mesure 19
Action 19.5 : Rendre accessible aux patients une information de référence sur
les cancers afin d’en faire des acteurs du système de soins.
Ce document doit être cité comme suit : © Les traitements du cancer invasif du col de l’utérus,
collection Guides patients Cancer info, INCa, juin 2011.
Il peut être reproduit ou diffusé librement pour un usage personnel et non destiné à des fins
commerciales ou pour des courtes citations. Pour tout autre usage, il convient de demander
l’autorisation auprès de l’INCa en remplissant le formulaire de demande de reproduction
disponible sur le site www.e-cancer.fr ou auprès du département communication institutionnelle
de l’INCa à l’adresse suivante : diffusion@institutcancer.fr
2
2
Introduction
Vous avez appris que vous avez un cancer du col de l’utérus. La survenue de
cette maladie provoque d’importants bouleversements. Elle s’accompagne
aussi sans doute de nombreuses questions. En essayant d’y répondre
concrètement, ce guide a pour objectif de vous accompagner dans la période
des traitements qui commence.
Il explique les traitements qui peuvent vous être proposés, la façon dont ils
sont choisis, leurs buts, leur déroulement, leurs effets secondaires. Il décrit
le rôle des différents professionnels que vous rencontrez. Il aborde aussi
les conséquences immédiates de la maladie sur la vie quotidienne : activité
professionnelle, aides à domicile, mise en ALD (affection longue durée),
soutien psychologique, rôle des proches…
Enfin, un glossaire définit les mots que vous entendrez peut-être au cours de
vos traitements. Ils sont identifiés par un astérisque (*) dans le texte.
Ce guide présente la prise en charge des formes invasives des cancers du col
de l’utérus. Les traitements des lésions précancéreuses et des formes précoces
de cancers, dites aussi cancers in situ, ne sont pas développés.
Pour obtenir des informations sur le suivi et la vie après les traitements du cancer
du col de l’utérus, vous pouvez vous rendre sur www.e-cancer.fr/cancer-info.
3
Points clés
• Un cancer du col de l’utérus est une maladie des cellules de la
muqueuse du col de l’utérus. Dans la très grande majorité des cas,
c’est le papillomavirus humain ou HPV, un virus qui se transmet par voie
sexuelle, qui est à l’origine de la maladie. Très fréquent, ce virus disparaît
la plupart du temps naturellement. Parfois, il persiste au niveau de la
muqueuse du col de l’utérus et, avec le temps, il peut en modifier les
cellules créant des lésions dites précancéreuses. Ces lésions peuvent
disparaître spontanément, persister ou évoluer progressivement,
d’abord vers une forme précoce de cancer, appelée cancer in situ, puis,
vers une forme plus avancée, appelée cancer invasif.
4
Points clés
- Dans des situations particulières, une chirurgie dite conservatrice
peut être proposée aux femmes jeunes qui souhaitent avoir des
enfants. L’intervention consiste alors à retirer uniquement le col de
l’utérus afin de conserver l’utérus.
- Quelle que soit l’intervention pratiquée, la tumeur et l’ensemble des
tissus retirés font l’objet d’un examen anatomopathologique. Cet
examen permet de préciser l’étendue de la maladie et de décider
si un traitement complémentaire est nécessaire après la chirurgie.
- La radiothérapie externe, la chimiothérapie et la curiethérapie
sont souvent utilisées en association au cours d’un traitement
appelé radiochimiothérapie concomitante. C’est le traitement de
référence des tumeurs limitées au col de l’utérus dont la taille est
supérieure à 4 centimètres ou qui se sont propagées au-delà du col
de l’utérus et ont atteint les structures et les organes voisins situés
dans le pelvis. L’enjeu est d’éliminer la totalité de la tumeur, ainsi que
les cellules cancéreuses qui se sont propagées. Parfois, une chirurgie
est proposée en complément.
• Votre prise en charge est globale et comprend par ailleurs tous les
soins et soutiens complémentaires dont vous pourriez avoir besoin
pendant et après les traitements tels qu’un soutien psychologique
pour vous et vos proches ou un accompagnement social.
6
Sommaire
7. Les professionnels et leur rôle 57
8. Questions de vie quotidienne 61
8.1 Qu’est-ce que l’ALD ? 61
8.2 La vie professionnelle pendant les traitements 62
8.3 Les aides à domicile 62
8.4 Bénéficier d’un soutien psychologique 63
8.5 Les proches 64
9. Ressources utiles 65
9.1 La plateforme Cancer info 65
9.2 Les associations 67
10. Glossaire 69
7
8
1.Un cancer du col de l’utérus,
9
Un cancer du col de l’utérus, qu’est-ce que c’est ?
G
râce aux glandes de sa muqueuse, mesure environ 2 centimètres de
le col de l’utérus sécrète en long et comprend deux parties :
permanence un mucus, appelé • une partie haute, appelée
glaire cervicale. Celle-ci permet la endocol ou canal endocervical,
lubrification du vagin et constitue située du côté du corps de
une barrière de protection de l’utérus l’utérus ;
contre les infections. La glaire cervicale • une partie basse, appelée
a par ailleurs un rôle primordial dans exocol. Situé du coté du vagin,
la reproduction. Pendant une grande l’exocol est visible à l’œil nu lors
partie du cycle menstruel de la femme, de l’examen gynécologique.
elle est épaisse et bloque le passage
des spermatozoïdes. Au moment de À la limite de l’endocol et de
l’ovulation, elle devient très fluide pour l’exocol, se trouve la zone de
faciliter leur déplacement du vagin vers jonction. C’est ici que prennent
l’utérus, à la rencontre de l’ovule expulsé naissance la plupart des cancers.
par l’ovaire.
Le col de l’utérus joue aussi un rôle Le col de l’utérus est entièrement
important lors de la grossesse et de recouvert d’une muqueuse, com-
l’accouchement. Pendant la grossesse, posée d’un tissu de surface appelé
il est contracté pour maintenir le épithélium et d’un tissu conjonctif
fœtus à l’intérieur de l’utérus. Lors de en profondeur. La frontière entre
l’accouchement, il s’ouvre (on dit qu’il les deux tissus est appelée mem-
se dilate) pour permettre le passage brane basale.
du bébé.
10
Un cancer du col de l’utérus, qu’est-ce que c’est ?
Le col de l’utérus et sa muqueuse
Dans la très grande majorité des cas, le cancer du col de l’utérus est
dû à une famille de virus qui se transmettent par voie sexuelle : les
papillomavirus humains ou HPV. L’infection par ce virus est fréquente
puisqu’elle touche 9 personnes sur 10 et, le plus souvent, sans
conséquence puisqu’elle disparaît spontanément.
11
Un cancer du col de l’utérus, qu’est-ce que c’est ?
12
Le développement du cancer du col de l’utérus
13
Un cancer du col de l’utérus, qu’est-ce que c’est ?
Un cancer du col de l’utérus, qu’est-ce que c’est ?
QUELQUES CHIFFRES
L
e nombre estimé de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus en France s’élève
à près de 3 000 en 2010, ce qui place le cancer du col de l’utérus au 11e rang des
cancers chez la femme. C’est autour de 40 ans que ce cancer est le plus souvent
diagnostiqué. Il se développe en moyenne en 10 à 15 ans après l’infection persistante
par le papillomavirus. Depuis 20 ans, le dépistage des lésions précancéreuses par
la réalisation régulière d’un frottis a permis de diminuer de moitié le nombre des
nouveaux cas, ainsi que le nombre des décès.
14
2.Les traitements du cancer
Trois types de traitements sont utilisés pour traiter les cancers invasifs
du col de l’utérus : la chirurgie, la radiothérapie (radiothérapie externe
et curiethérapie) et la chimiothérapie. Ces traitements peuvent être
utilisés seuls ou associés les uns aux autres. Ils ont pour objectif, selon
les cas :
• de supprimer la tumeur* et/ou les métastases* ;
• de réduire le risque de récidive* ;
• de ralentir le développement de la tumeur ou des métastases ;
• de traiter les symptômes engendrés par la maladie.
15
Les traitements du cancer du col de l’utérus
16
Les traitements du cancer du col de l’utérus
sur les informations qui vous ont été données par le médecin, vous
les faire expliquer à nouveau ou poser d’autres questions. L’infirmière
évalue aussi vos besoins en soins et soutiens complémentaires (sur le
plan social ou psychologique par exemple) et vous oriente si besoin
vers les professionnels concernés.
Pour définir le stade d’un cancer du col de l’utérus, les médecins prennent
en compte la taille de la tumeur, sa profondeur dans la muqueuse du
col, son extension éventuelle aux structures ou aux organes voisins
ainsi que son extension éventuelle sous forme de métastases dans des
parties du corps ou des organes plus éloignés.
17
Les traitements du cancer du col de l’utérus
19
Les traitements du cancer du col de l’utérus
Étendue de la
maladie au moment Possibilités de traitement
du diagnostic
La tumeur est limitée Le traitement de référence est la radiochimiothérapie
au col de l’utérus et concomitante. Elle associe une radiothérapie externe,
de taille supérieure une chimiothérapie et une curiethérapie.
à 4 centimètres ou Avant ce traitement, une recherche est effectuée pour
elle s’est propagée déterminer si les ganglions, en particulier ceux de la
au-delà du col (vagin, région lombo-aortique, sont envahis par des cellules
paramètres, vessie, cancéreuses. L’objectif est de déterminer précisément la
rectum). région à irradier (pelvis seul ou pelvis et région lombo-
aortique). Cette étude des ganglions se fait à partir
des examens d’imagerie et/ou à partir d’une chirurgie
qui consiste à retirer les ganglions pelviens et/ou lombo-
aortiques (lymphadénectomie pelvienne et/ou lombo-
aortique).
20
Les traitements du cancer du col de l’utérus
Le cancer du col de l’utérus fait l’objet d’études qui visent notamment :
• à tester de nouveaux médicaments anticancéreux (chimiothérapie
ou thérapie ciblée*) ou de nouvelles associations de médi
caments ;
• à tester d’autres traitements (nouvelles techniques chirurgicales,
immunothérapie*) ;
• à évaluer différentes façons d’utiliser les traitements existants,
notamment pour améliorer leur efficacité ou réduire leurs effets
secondaires ;
• à comparer l’efficacité de différentes techniques de diagnostic
(techniques d’imagerie médicale notamment) ou de dépistage.
21
Les traitements du cancer du col de l’utérus
Ces soins, appelés soins de support, sont assurés par l’équipe de soins
qui vous prend en charge. Elle peut faire appel, en fonction de vos
besoins, à d’autres professionnels spécialisés (spécialiste de la douleur,
assistant social, diététicien, psychologue, kinésithérapeute, socio-
esthéticienne, etc.). Voir le chapitre « Les professionnels et leur rôle »,
page 57.
Les soins de support font partie intégrante de votre prise en charge. Ils
ne sont ni secondaires, ni optionnels. Ils visent à vous assurer la meilleure
qualité de vie possible. N’hésitez pas à parler à votre médecin et aux
autres membres de l’équipe de soins de la façon dont vous vivez la
maladie et les traitements. Cela leur permet de vous apporter les soins
et soutiens nécessaires, et de vous orienter au mieux.
22
Les traitements du cancer du col de l’utérus
QUE PENSER DES MÉDECINES COMPLÉMENTAIRES ?
H
oméopathie, plantes, vitamines, acupuncture, massages, ostéopathie,
relaxation… De nombreux patients ont recours à des médecines complé
mentaires, appelées aussi médecines douces, parallèles ou alternatives. Ils en
attendent souvent un soutien supplémentaire pour mieux supporter les traitements
et leurs effets secondaires tels que la fatigue ou l’anxiété.
Si ces médecines peuvent soulager, elles ne peuvent en aucun cas remplacer les
traitements habituels du cancer. Certaines peuvent avoir des effets secondaires ou
interagir avec les traitements prescrits par le médecin qui vous prend en charge pour
votre cancer. Il est important d’en parler avec lui.
23
24
3.La chirurgie
La chirurgie
COMMENT SE PRÉPARER À L’INTERVENTION ?
LES VOIES D’ABORD OU COMMENT ACCÉDER À LA TUMEUR ?
EN QUOI CONSISTE L’INTERVENTION ?
QUE SE PASSE-T-IL APRÈS L’INTERVENTION ?
QUELS SONT LES EFFETS SECONDAIRES POSSIBLES ?
26
La chirurgie
la laparotomie pour enlever l’utérus et les ganglions lymphatiques.
Elle présente plusieurs avantages comme diminuer la douleur et les
complications après l’intervention, réduire la durée d’hospitalisation
ou encore préserver la paroi abdominale avec un bénéfice esthétique
(cicatrices de petite taille). La cœlioscopie est de plus en plus souvent
utilisée dans la chirurgie des cancers du col de l’utérus.
27
de la tumeur afin de déterminer s’ils ont été envahis par des cellules
La chirurgie
L
orsque la tumeur est de taille supérieure à 4 centimètres ou lorsqu’elle s’est
propagée au-delà du col de l’utérus (sans former de métastase à distance), le
traitement de référence repose sur une radiochimiothérapie concomitante (voir
le chapitre 6, page 55). Cependant, ce traitement peut parfois être complété par une
chirurgie. La nécessité de la chirurgie et le type de chirurgie à pratiquer sont discutés
au cas par cas lors de la réunion de concertation pluridisciplinaire.
28
3.4 QUE SE PASSE-T-IL APRÈS L’INTERVENTION ?
La chirurgie
À votre réveil
Une fois l’intervention terminée, vous êtes amenée en salle de réveil où
l’équipe médicale assure votre surveillance, notamment lors de votre
réveil de l’anesthésie.
La durée d’hospitalisation
La durée d’hospitalisation est en moyenne de 4 à 5 jours. Elle varie
cependant en fonction de l’intervention pratiquée, de la façon dont
vous l’avez supportée et de votre état de santé général.
29
La chirurgie
Troubles urinaires
Une difficulté pour uriner, voire un blocage, peut survenir si les paramètres
ont été retirés lors de la chirurgie. Cette rétention urinaire est due à
l’ablation des nerfs qui contrôlent la vessie et qui sont localisés dans
les paramètres. Ce trouble nécessite parfois des autosondages lors du
retour au domicile (évacuation des urines par une sonde posée par la
patiente elle-même), mais il disparaît habituellement en quelques jours
ou quelques mois.
30
La chirurgie
par des symptômes (notamment des douleurs lombaires ou de la
fièvre) ou bien elle est découverte lors d’un examen radiologique.
Elle peut survenir longtemps après l’opération. Elle peut nécessiter
de mettre en place une sonde dans l’uretère pendant plusieurs
mois.
Fatigue
La fatigue est due notamment à l’anesthésie, à la perte de sang ou encore
à l’anxiété générée par l’opération. Si vous en avez besoin, un séjour en
maison de convalescence peut vous aider à récupérer. Renseignez-vous
auprès de l’équipe soignante pour obtenir les adresses et organiser votre
séjour.
31
La chirurgie
Troubles de la sexualité
La chirurgie du cancer du col de l’utérus ne provoque pas néces
sairement de troubles sexuels. Les éventuels troubles dépendent
du type de chirurgie pratiquée et des traitements associés : une
ménopause survient si les ovaires sont retirés lors de la chirurgie ou
si la chirurgie est associée à une radiothérapie.
Cette ménopause due à l’arrêt de la production des hormones par
les ovaires se manifeste par l’arrêt des règles et par des symptômes
tels que des bouffées de chaleur, une prise de poids ou des troubles
du sommeil. Il est possible que surviennent une sécheresse vaginale,
une baisse de libido (désir) ou des douleurs pendant les rapports
sexuels. En l’absence de contre-indications, un traitement hormonal
de substitution peut être proposé afin de soulager ces symptômes.
32
4.La radiothérapie
La radiothérapie
DANS QUELS CAS UNE RADIOTHÉRAPIE EST-ELLE INDIQUÉE ?
LA RADIOTHÉRAPIE EXTERNE
LA CURIETHÉRAPIE
QUELS SONT LES EFFETS SECONDAIRES POSSIBLES ?
33
La radiothérapie
technique qu’il va utiliser, ainsi que les effets secondaires possibles dans
votre situation et les solutions qui permettront de les anticiper. N’hésitez
pas à lui soumettre toutes les questions que vous vous posez au sujet de
ce traitement.
34
La radiothérapie
• pour traiter les cancers présentant des métastases à distance (au-delà
de la cavité du pelvis). C’est le plus souvent une radiothérapie externe
qui est réalisée. La radiothérapie peut être utilisée, seule ou associée
à une chimiothérapie. Elle permet de ralentir le développement de
la tumeur et des métastases et de soulager les symptômes, comme
la douleur, causés par la tumeur ou les métastases.
4.2 L
A RADIOTHÉRAPIE EXTERNE
Le principe
La radiothérapie externe utilise un appareil appelé accélérateur linéaire
de particules. Celui-ci permet de produire des rayons et de les diriger,
à travers la peau, vers la tumeur et certains tissus voisins.
Le repérage
L’oncologue radiothérapeute repère précisément la cible sur laquelle
les rayons vont être dirigés et les organes à protéger (rectum, vessie,
côlon sigmoïde, intestin grêle…). Pour cela, un scanner* centré sur la
zone à traiter est réalisé afin d’obtenir une image en trois dimensions
de la tumeur et des organes voisins.
35
La radiothérapie
La dosimétrie
Outre la dimension et l’orientation des faisceaux, l’étape de dosimétrie
consiste à déterminer, par une étude informatisée, la distribution
(autrement dit la répartition) de la dose de rayons à appliquer à la
zone à traiter. Avec l’oncologue radiothérapeute, le physicien et le
dosimétriste optimisent ainsi l’irradiation de façon à traiter au mieux
la tumeur tout en épargnant les tissus sains voisins. Cette étape ne
nécessite pas votre présence.
Le traitement
La salle dans laquelle se déroule la radiothérapie est une pièce qui
respecte les normes de protection contre les rayonnements ionisants.
Pendant la séance, vous êtes seule dans la salle, mais vous restez en
lien continu avec les manipulateurs : vous pouvez communiquer avec
eux par le biais d’un interphone et vous êtes surveillée par une caméra
vidéo. La salle reste éclairée pendant la séance. En cas de besoin, le
traitement peut être immédiatement interrompu.
36
La radiothérapie
Il est désormais prévu de mesurer directement sur vous la dose réelle de
rayons que vous recevez lors de la première ou de la deuxième séance,
ainsi qu’à chaque modification du traitement. On parle de dosimétrie
in vivo. Elle permet de s’assurer que la dose délivrée ne diffère pas
de façon significative de la dose prescrite. La dosimétrie in vivo est en
cours de mise en place dans tous les centres de radiothérapie.
Le suivi
Durant toute la durée du traitement, des consultations avec le radio
thérapeute sont programmées régulièrement (environ une fois par
semaine). L’objectif est de s’assurer que le traitement se déroule dans
les meilleures conditions.
4.3 LA CURIETHÉRAPIE
Le principe
La curiethérapie est une radiothérapie interne. Elle consiste à placer
des éléments radioactifs (de l’iridium ou du césium) directement à
l’intérieur de l’organisme, soit au contact de la tumeur, soit dans la
tumeur elle-même.
37
La radiothérapie
La curiethérapie en pratique
Le traitement du cancer du col de l’utérus par curiethérapie endo
cavitaire nécessite, dans un premier temps, la mise en place à
l’intérieur du vagin de l’applicateur qui recevra les sources radioactives.
L’applicateur peut être conçu à partir d’une empreinte de votre vagin
réalisée avant l’hospitalisation. Le plus souvent, l’applicateur est mis en
place sous anesthésie générale. Sa position par rapport à la tumeur et
aux organes voisins est contrôlée par la réalisation de radiographies*
de face et de profil ou, dans certains cas, d’un scanner ou d’une IRM
qui permet d’obtenir des images en trois dimensions. Ces images
permettent ensuite de calculer, par une étude informatisée, la quantité
et la répartition des rayons qui seront libérés par la source, ainsi que la
durée du traitement (dosimétrie).
38
La radiothérapie
Selon le débit avec lequel la source radioactive est projetée, on distingue
les curiethérapies à bas débit de dose, à débit pulsé et à haut débit de
dose. Les curiethérapies à bas débit de dose et à débit pulsé sont les
plus couramment utilisées pour traiter les tumeurs du col de l’utérus.
39
source radioactive d’iridium qui possède une activité radioactive
La radiothérapie
40
L’action de la radiothérapie externe, même si elle reste ciblée, touche
La radiothérapie
une région plus étendue. Dans le cas du cancer du col de l’utérus,
c’est le pelvis, autrement dit le bassin, et parfois la partie supérieure
de l’abdomen (région lombo-aortique) qui sont irradiés. Les effets
secondaires peuvent alors concerner l’ensemble des organes de cette
région et leurs fonctions.
Troubles digestifs
Toute radiothérapie réalisée au niveau du pelvis peut provoquer des
troubles digestifs et notamment des diarrhées.
À faire À éviter
41
La radiothérapie
Troubles génito-urinaires
Une inflammation de la muqueuse* du vagin se produit systématique
ment mais, le plus souvent, elle ne provoque pas de symptôme. Lorsque
le vagin a été irradié en totalité, des réactions cutanées au niveau de la
vulve peuvent se produire en fin de traitement. Elles sont traitées par
des soins locaux. Parfois, des troubles urinaires surviennent, comme
une envie fréquente d’uriner. Il est recommandé de ne pas prendre de
médicament contre ces troubles sans avis médical.
Troubles cutanés
Les troubles cutanés se manifestent par la perte transitoire des poils
pubiens ou par une rougeur de la peau (érythème), notamment au niveau
du sillon interfessier. L’érythème est traité par l’application d’éosine.
À faire À éviter
Fatigue
L’appréhension des examens et des traitements, les déplacements
fréquents, l’attente lors des rendez-vous et la radiothérapie elle-même
peuvent provoquer une fatigue physique ou morale. La fatigue dépend
de votre tolérance à ce traitement et des autres effets secondaires. Elle
ne doit pas être banalisée. Signalez-la à l’équipe soignante afin qu’elle
soit prise en charge le mieux possible.
42
La radiothérapie
Les effets secondaires tardifs de la radiothérapie externe
Les effets secondaires tardifs, appelés aussi complications ou séquelles,
peuvent apparaître plusieurs mois après la fin du traitement, voire plus
tard. Les progrès des techniques ont rendu ces effets secondaires moins
fréquents. Lorsque des effets secondaires surviennent, ils sont intriqués
avec ceux des autres traitements.
Troubles digestifs
Le trouble le plus fréquent est une colite, autrement dit une inflam
mation du côlon. Elle se traduit par des épisodes inflammatoires,
souvent accompagnés de diarrhées. Les diarrhées se manifestent suite
à l’ingestion d’aliments qui contiennent des fibres ou qui ont des vertus
laxatives. Pour faire face à ce trouble, le régime alimentaire doit être
adapté.
43
La radiothérapie
Troubles urinaires
La radiothérapie peut provoquer une irritation de la vessie (cystite) qui
se traduit par une douleur et/ou une envie fréquente d’uriner, parfois
associées à la présence de sang dans les urines. Si les saignements
sont importants au point de modifier le taux des globules et des
plaquettes, les vaisseaux sanguins impliqués peuvent être traités par
laser (cautérisation).
Fistule
Il arrive qu’une fistule, ouverture anormale, se crée entre le rectum et le
vagin ou entre la vessie et le vagin. C’est une complication grave, mais
rare. Le traitement des fistules dépend de leur étendue. Elles peuvent
nécessiter une intervention chirurgicale.
44
5.La chimiothérapie
Nom du chapitre
La chimiothérapie
DANS QUELS CAS UNE CHIMIOTHÉRAPIE EST-ELLE INDIQUÉE ?
QUELS SONT LES MÉDICAMENTS DE CHIMIOTHÉRAPIE UTILISÉS ?
COMMENT SE DÉROULE LA CHIMIOTHÉRAPIE EN PRATIQUE ?
QUELS SONT LES EFFETS SECONDAIRES POSSIBLES ?
45
La chimiothérapie
46
La chimiothérapie
Pour en savoir plus sur ces médicaments, vous pouvez consulter le
répertoire des spécialités pharmaceutiques sur le site de l’Agence française
de sécurité sanitaire des produits de santé www.afssaps.fr
47
La chimiothérapie
À NOTER
L
a présence ou l’absence d’effets secondaires n’est pas liée à l’efficacité de
la chimiothérapie. Ne ressentir aucun effet secondaire ne signifie pas que le
traitement est inefficace sur vous et, inversement, ressentir de nombreux effets
secondaires ne signifie pas qu’il est particulièrement actif.
Nausées et vomissements
Les nausées commencent souvent le soir ou le lendemain de la
perfusion. Elles durent rarement plus de 72 heures après le traitement.
Elles ne sont pas systématiquement accompagnées de vomissements.
48
La chimiothérapie
perfusion. Ces nausées sont liées à l’anxiété provoquée par le traitement
et peuvent être réduites notamment par des techniques de relaxation.
Lorsque des vomissements surviennent, il est conseillé de se rincer la
bouche avec de l’eau froide et d’attendre 1 à 2 heures avant de manger.
Les vomissements ne persistent en général pas plus de 48 heures après
le traitement.
À faire À éviter
Diarrhées
Des diarrhées peuvent survenir pendant la chimiothérapie. Un
traitement préventif (antidiarrhéique) peut vous être prescrit.
Lésions de la bouche
Certains médicaments de chimiothérapie (5FU, par exemple) peuvent
entraîner des lésions à l’intérieur de la bouche et le long du tube
50
La chimiothérapie
digestif (aphtes, rougeurs, douleurs). On parle de mucite (inflammation
d’une muqueuse*) ou encore de stomatite (mucite de la bouche).
À faire À éviter
Dès que vous constatez des aphtes ou des douleurs, prévenez votre
médecin afin de recevoir un traitement antidouleur adapté.
Perte d’appétit
Parfois, une chimiothérapie entraîne une perte de l’appétit. Un
diététicien peut vous conseiller sur la façon de mieux vous alimenter
pendant votre traitement.
51
La chimiothérapie
Troubles cutanés
Certains médicaments de chimiothérapie (5FU, par exemple) peuvent
entraîner des troubles au niveau de la peau : rougeurs, plaques,
dessèchement, tiraillement…
À faire À éviter
ppliquer régulièrement et
A L ’exposition des mains et des pieds
généreusement un agent hydratant à la chaleur (soleil, bains chauds).
sur la peau. Les activités qui entraînent un
Réaliser une manucure et une frottement de la peau ou une
pédicure avant de commencer le pression sur les mains (activités
traitement, si les mains et les pieds ménagères, conduite, jardinage…).
sont déjà un peu abîmés (présence Les pansements adhésifs ou
de corne). les bandages serrés.
Porter des vêtements amples et La marche et la course à pied.
des chaussures souples.
52
La chimiothérapie
Si, malgré l’application de ces conseils, votre peau devient rouge ou
sensible, signalez-le à votre médecin sans attendre que les symptômes
n’empirent. Des médicaments antidouleur ou des soins locaux peuvent
les soulager.
Réactions allergiques
Comme tout médicament, les médicaments de chimiothérapie peuvent
être source d’allergie. Alertez votre médecin en cas de gonflement
du visage, des lèvres et de la langue, d’essoufflement, de fièvre, de
réactions cutanées graves (démangeaisons, rougeurs, boutons), de
difficultés à respirer ou de tout autre trouble inhabituel.
Fatigue
En dehors de la fatigue causée par la maladie elle-même, par
l’appréhension des examens ou encore par les déplacements
quotidiens, la fatigue peut être liée à la chimiothérapie. Cette fatigue
dépend de votre tolérance à ce traitement, du nombre de cures et
des effets secondaires. En effet, une anémie, une perte d’appétit,
des nausées et des vomissements, une fièvre ou encore des douleurs
peuvent y contribuer.
53
54
6.Les modalités de la
55
Les modalités de la radiochimiothérapie concomitante
56
7.Les professionnels et leur rôle
57
Les professionnels et leur rôle
58
Les professionnels et leur rôle
Lors d’une curiethérapie, ce sont des manipulateurs spécialisés dans
ce domaine qui assurent ces fonctions.
59
Les professionnels et leur rôle
61
Questions de vie quotidienne
Lorsque l’on suit un traitement ou que l’on rentre chez soi après une
hospitalisation, il est parfois difficile de s’occuper des tâches quotidiennes.
Une aide à domicile peut alors s’avérer utile. Derrière ce terme, outre
l’aide à domicile, on trouve différents métiers tels que l’auxiliaire de vie
sociale ou la technicienne de l’intervention sociale et familiale.
62
Questions de vie quotidienne
Pour en savoir plus sur vos droits, sur les aides et sur les démarches
(y compris sur le plan professionnel), vous pouvez prendre contact
avec votre caisse d’Assurance maladie, consulter le guide Cancer info
Démarches sociales et cancer, ou encore faire appel à l’assistante
sociale de l’établissement dans lequel vous êtes suivie.
Selon vos besoins et vos souhaits, vous pouvez être orientée vers un
professionnel, vers des groupes de parole ou vers des associations de
patients.
Consulter un professionnel
La consultation d’un psychiatre est remboursée par l’Assurance
maladie. En revanche, la consultation d’un psychologue n’est prise
en charge que lorsqu’elle a lieu à l’hôpital ou dans un centre médico-
psychologique (CMP).
63
Questions de vie quotidienne
Ces groupes peuvent vous aider à vous exprimer, notamment sur des
sujets que vous n’évoquez pas forcément avec votre entourage.
64
9.Ressources utiles
Ressources utiles
LA PLATEFORME CANCER INFO
LES ASSOCIATIONS
Cancer info, le service téléphonique : 0810 810 821 (prix d’un appel local)
Une équipe constituée de spécialistes de l’information sur les cancers
répond à vos questions d’ordre pratique, médical ou social, du lundi
au samedi, de 9 heures à 19 heures. Vous pouvez aussi accéder à un
service d’écoute animé par des psychologues et à une permanence
juridique animée par des avocats.
65
Ressources utiles
66
Ressources utiles
9.2 LES ASSOCIATIONS
67
68
10. Glossaire
Glossaire
Ce glossaire définit les termes scientifiques que vous pouvez entendre
tout au long des traitements.
a
anatomopathologie : spécialité médicale qui consiste à observer des
tissus ou des cellules prélevés sur le patient pour repérer et analyser
des anomalies liées à une maladie. L’examen se fait d’abord à l’œil
nu, puis au microscope. On parle aussi d’anatomocytopathologie ou
encore d’« anapath ».
c
cancer : maladie provoquée par la transformation de cellules qui
deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive. Ces cellules
déréglées finissent par former une masse qu’on appelle tumeur
maligne.
e
essai clinique : étude scientifique menée avec les patients, dont
l’objectif est de rechercher de meilleures modalités de prise en charge
du cancer. Un essai clinique peut porter sur la prévention, le dépistage,
le diagnostic, un traitement ou la qualité de vie.
f
facteur de croissance : substance qui régule la fabrication ou la
croissance de certaines cellules. Les facteurs de croissance agissent par
l’intermédiaire de récepteurs disposés à la surface des cellules.
g
ganglion lymphatique : petit renflement le long des vaisseaux
lymphatiques*. Souvent disposés en chaîne ou en amas, les ganglions
sont soit superficiels (dans le cou, l’aisselle, l’aine), soit profonds (dans
le pelvis, l’abdomen, le thorax). Ils assurent un rôle essentiel dans la
protection du corps contre les infections ou les cellules cancéreuses.
h
hématome : accumulation de sang localisée sous la peau ou dans une
cavité à la suite d’une rupture de vaisseaux sanguins*.
70
i
Glossaire
immunothérapie : traitement qui vise à stimuler les défenses de
l’organisme contre les cellules cancéreuses.
l
lymphe : liquide légèrement coloré produit par le corps. La lymphe
transporte les globules blancs et évacue les déchets des cellules. Elle
circule dans des vaisseaux, appelés vaisseaux lymphatiques*.
m
métastase : tumeur formée à partir de cellules cancéreuses qui se sont
détachées d’une première tumeur (tumeur primitive*) et ont migré par
les vaisseaux lymphatiques* ou les vaisseaux sanguins* dans une autre
partie du corps où elles se sont installées.
p
paramètre : tissu qui soutient l’utérus en le reliant latéralement à la
paroi du pelvis*.
71
Glossaire
r
radiographie : examen qui permet d’obtenir des images d’une partie
du corps à l’aide de rayons X. Une radio est un examen d’imagerie.
s
scanner : examen qui permet d’obtenir des images du corps en coupes
à l’aide de rayons X. Les images sont reconstituées par ordinateur, ce
qui permet une analyse précise de différentes régions du corps. On
parle aussi de tomodensitométrie ou TDM. Le terme scanner désigne
aussi l’appareil utilisé pour réaliser cet examen.
Glossaire
TEP (tomographie par émission de positons) : examen qui permet
d’obtenir des images précises du corps en coupes fines grâce à
l’injection d’un produit faiblement radioactif appelé traceur. Ces images
sont reconstituées en trois dimensions sur un écran d’ordinateur.
u
uretère : canal qui conduit l’urine du rein à la vessie.
v
vaisseau lymphatique : canal par lequel circule la lymphe*. Les
vaisseaux lymphatiques relient les ganglions* entre eux pour former le
système lymphatique, impliqué dans la défense de l’organisme.
73
Annexe : les examens du bilan diag
Des examens sont réalisés pour obtenir le plus d’informations possibles
sur le cancer dont vous êtes atteinte. Cette étape peut sembler
longue, mais un bilan précis est indispensable pour vous proposer
un traitement adapté. Le tableau ci-dessous présente les examens
EXAMEN DESCRIPTION
L’examen clinique est réalisé lors d’une consultation
qui comprend tout d’abord un entretien avec la patiente.
L’examen clinique repose sur un examen gynécologique
Examen clinique
(examen au spéculum et toucher vaginal), un examen du
rectum (toucher rectal) et un examen de l’abdomen et
des aires ganglionnaires.
74
nostique
OBJECTIF
Déceler des signes visibles et « palpables » d’un cancer du col de l’utérus et de son
extension éventuelle aux organes voisins (vagin, rectum) et aux ganglions.
Pratiqué le plus souvent suite à un frottis anormal, cet examen permet de déceler
des lésions précancéreuses ou un cancer débutant en repérant des zones d’aspect
anormal. Il est alors complété par une biopsie.
75
Annexe : les examens du bilan diag
EXAMEN DESCRIPTION
En complément
Examen qui permet de réaliser des images en coupes
du corps, après injection dans le sang d’un traceur, un
Tomographie par
produit faiblement radioactif. Ce traceur a la particularité
émissions de positons
de se fixer sur les cellules cancéreuses. La TEP fournit des
(TEP)
images de la répartition du traceur et donc des cellules
cancéreuses dans tout le corps.
76
nostique (suite)
La cystoscopie peut être réalisée en cas de suspicion, lors de l’IRM, d’une extension
de la tumeur à la vessie.
La rectoscopie peut être réalisée en cas de suspicion, lors de l’IRM, d’une extension
de la tumeur au rectum.
77
Méthode et références
Ce guide fait partie de Cancer info, la plateforme d’information de
référence à destination des malades et des proches. Cette plateforme
est développée par l’Institut national du cancer en partenariat avec
la Ligue nationale contre le cancer. Elle vise à rendre accessible une
information validée pour permettre au patient d’être acteur du système
de soins. Les contenus de Cancer info sont élaborés à partir des
recommandations destinées aux professionnels de santé et selon une
méthodologie pluridisciplinaire associant professionnels et usagers. Ils
sont régulièrement mis à jour en fonction des avancées médicales et
réglementaires.
Sources
• Guide médecin ALD n°30 - Tumeur maligne, affection maligne du
tissu lymphatique ou hématopoïétique - Cancer invasif du col utérin.
HAS-INCa, janvier 2010 ;
• Référentiel de bon usage du médicament hors GHS - Cancers
gynécologiques - INCa/HAS/AFSSAPS (2010) ;
• Prise en charge des cancers gynécologiques : référentiel col utérin,
Société française d’oncologie gynécologique, janvier 2010 ;
• Données épidémiologiques sur le cancer du col de l’utérus – État
des connaissances - Actualisation 2008, Institut national de veille
sanitaire ;
• Projections de l’incidence et de la mortalité par cancer en France en
2010 - Col de l’utérus, Institut national de veille sanitaire ;
• Le cancer du col de l’utérus en France : état des lieux 2010, Collection
Rapport & synthèse, INCa, juillet 2010 ;
• Réunion de concertation pluridisciplinaire en cancérologie, HAS-
INCa, 2006 ;
• Circulaire N° DHOS/SDO/2005/101 du 22 février 2005 relative à
l’organisation des soins en cancérologie.
Conception et coordination
Emmanuelle Bara, responsable du département information des
malades et des proches, directrice adjointe de l’information des
publics, Institut national du cancer
78
Méthode et références
Stéphanie Belaud, chef de projet, département information des malades et
des proches, Direction de l’information des publics, Institut national du cancer
Valérie Delavigne, linguiste, département information des malades et des
proches, Direction de l’information des publics, Institut national du cancer
Relecture médicale
Dr Anne Garnier, département dépistage, Direction de la santé
publique, Institut national du cancer
Dr Christine Haie-Meder, radiothérapeute, chef du service de
radiothérapie, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Florence Kania, directrice des soins, Hôpital Saint-Louis, Paris et
membre du comité consultatif des professionnels de santé (CCPS) de
l’Institut national du cancer
Pr Philippe Morice, chirurgien, chef du service de chirurgie
gynécologique, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Pr Denis Vinatier, gynécologue obstétricien, service de chirurgie
gynécologique et mammaire, Hôpital Jeanne de Flandre, Lille
Relecture usagers
Élodie Affri, patiente
Marianick Lambert, secrétaire générale du Collectif interassociatif sur
la santé (CISS) et membre du comité des malades, des proches et des
usagers (CMPU) de l’Institut National du Cancer
Marie Lanta, chargée de mission informations des malades et des
proches de la Ligue nationale contre le cancer
Frédérique Stenger, accompagnatrice en santé, Espace de rencontres
et d’information, Centre hospitalier Lyon Sud
Merci aux patientes qui ont relu ce guide et ont souhaité garder l’anonymat.
79
Notes
Les traitements du cancer invasif du col de l’utérus
............................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
80
Notes
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
81
Notes
Les traitements du cancer invasif du col de l’utérus
............................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................
82
Pour en savoir plus et télécharger ou commander
Nom du chapitre
gratuitement ce guide :
8379
Nom du chapitre
Vous avez appris que vous avez un cancer du col de l’utérus. La survenue
de cette maladie provoque d’importants bouleversements. Ce guide a
pour objectif de vous accompagner dans la période des traitements qui
commence.
Quels sont les traitements ? Quels sont leurs objectifs et leurs effets
secondaires ? Quelles sont leurs conséquences sur votre vie quotidienne ?
Qui sont les professionnels que vous rencontrez ? Voilà les questions
auxquelles ce guide tente de répondre en fournissant des informations
médicales de référence et validées par des spécialistes du cancer du col de
l’utérus.
Réf. GUICOLUTERUS11
84
www.e-cancer.fr