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DU SEIN
Ce qu’on ne vous
dit pas
Toutes les solutions naturelles pour aider à :
• Prévenir la maladie
• Accompagner les traitements
• Guérir de la maladie
Le dépistage 57
Dépasser les ratés de notre système de dépistage
L’auto-palpation
Les examens cliniques
Les traitements
Cancer : des protocoles à réinventer
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
La réalité, c’est que de multiples facteurs sont à l’œuvre, qui produisent plus
de cancers. Il faut d’ailleurs noter que cela concerne encore davantage les
cancers hormonodépendants en raison des très nombreux perturbateurs
endocriniens qui polluent l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons,
les aliments que nous ingérons et tous les objets que nous manipulons
dans notre vie quotidienne.
Dans ce livre, vous aurez ainsi l’occasion de faire le point sur tous ces
gestes qui vous rendent maîtres de votre propre santé. Ces petits rien qui,
mis bout à bout, vous permettent d’agir, efficacement, pour prévenir et
accompagner le cancer du sein.
Mais d’abord, qu’est-ce qu’un cancer ?
Au départ, le cancer n’est qu’une simple cellule qui rencontre une
défaillance de copie de ses gènes au moment de sa division. À chaque fois
que l’ADN d’une cellule est copié pour permettre de fabriquer une autre
cellule, quelques erreurs s’accumulent. Certaines erreurs n’ont pas de
conséquences, d’autres des conséquences bénignes. Certaines modifient
suffisamment la forme des protéines pour les rendre moins efficaces (c’est
l’une des explications de la baisse des performances avec l’âge). D’autres
vont permettre d’initier une cellule cancéreuse.
Ce phénomène est en fait assez banal pour nos quelque 100 000 milliards
de cellules. Chaque jour, nous subissons entre 500 000 et 1 million de
lésions génétiques sur nos cellules. Quand tout va bien, ces lésions sont
rapidement résorbées grâce à des systèmes de réparation de l’ADN.
Le hic, c’est que ces systèmes s’abîment avec l’âge, mais aussi avec la
pollution, les carences alimentaires, les inflammations chroniques,
etc. Non réparées, ces lésions deviennent des mutations et entraînent
des risques de proliférations non contrôlées appelées métastases. C’est
cela le cancer : le clone d’une seule cellule, plus rarement de plusieurs
cellules, aux mécanismes de régulation perturbés, qui va se multiplier et
se dédifférencier au point de devenir un autre organisme, une sorte d’«
alien » qui parasite l’organisme original et détourne ses ressources à son
profit, jusqu’à le faire mourir. Pour comprendre plus spécifiquement le
développement du cancer du sein, faisons un petit point d’anatomie.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Anatomie du sein
paroi thoracique
côte
muscles pectoraux
lobules
aréole
mamelon
canal
tissu adipeux
peau
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Mais d’abord, qu’est-ce qu’un cancer ?
Les seins continuent bien sûr d’évoluer lors des grandes périodes de la vie.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
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Mais d’abord, qu’est-ce qu’un cancer ?
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
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Mais d’abord, qu’est-ce qu’un cancer ?
17
Quelles sont les principales causes
du cancer ?
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Le tabagisme
Tout le monde le sait, et pourtant ! Le tabagisme est la première cause de
cancer. Concernant 15 millions de Français – soit le tiers des personnes
de 15 à 75 ans – cette fâcheuse habitude est responsable à elle seule de
30 % des décès imputables à la maladie. Chaque cigarette est en effet un
cocktail explosif de 4000 substances chimiques, dont au moins 50 sont
des cancérogènes avérés. Les organes en première ligne sont bien sûr
les poumons (on estime que 93 % des cancers du poumon sont ainsi
directement liés au tabagisme passif ou actif). Le risque de développer
cette atteinte augmente de façon proportionnelle à la quantité de tabac
consommée et la durée du tabagisme. Les voies aérodigestives supérieures
(la cavité nasale, les sinus, la bouche, le pharynx, le larynx), également
en contact direct avec la fumée chaude, représentent une localisation
habituelle des cancers liés au tabac. Mais fumer est aussi un facteur de
risque pour de nombreux autres cancers : œsophage, estomac, foie,
pancréas, côlon, rectum, rein, vessie, col de l’utérus, ovaire, moelle osseuse
et même le sein.
L’abus d’alcool
La consommation excessive d’alcool arrive au second rang des causes de
cancers évitables. Elle est responsable chaque année d’environ 15 000
décès en France, soit près de 10 % de la mortalité par cancer3. Malgré une
baisse depuis les années 60, elle reste élevée dans notre pays. Un Français
sur dix consomme de l’alcool au quotidien. Les organes du tube digestif
sont les plus exposés : cancer de la bouche, du pharynx, du larynx, de
l’œsophage, du côlon/rectum, mais également du foie et du sein chez la
femme. Le risque est évidemment d’autant plus élevé que la consommation
est importante et tous les alcools ne sont pas égaux : si la consommation
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Quelles sont les principales causes du cancer ?
d’un verre d’alcool par jour (cocktail, digestif, bière, etc.) augmente déjà le
risque de cancers (+5 % pour le cancer du sein et +20 % pour les cancers
du tube digestif), le vin en particulier ne semble pas avoir d’effet délétère
si la dose consommée est raisonnable (un verre par jour pour une femme
et deux maximums pour un homme de bonne corpulence)4-5. L’effet
cancérogène de l’alcool est lié à la présence d’éthanol, et concerne donc en
théorie tous les types d’alcool.
L’alimentation
De nouvelles études confirment que l’alimentation influence le risque de
cancer du sein. L’équilibre entre les différentes graisses alimentaires serait
particulièrement important.
4. Bagnardi V et al. Light alcohol drinking and cancer: a meta-analysis. Ann Oncol. 2013
Feb;24(2):301-8. doi: 10.1093/annonc/mds337. Epub 2012 Aug 21
5. Renaud S, Lanzmann-Petithory D, Gueguen R, Conard P. Alcohol and mortality from
all causes. Biol Res. 2004;37(2):183-7
6. Michel de Lorgeril and Patricia Salen - New insights into the health effects of dietary
saturated and omega-6 and omega-3 polyunsaturated fatty acids – BMC Medicine 2012,
10:50 doi:10.1186/1741-7015-10-50.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Le surpoids
Le surpoids et l’obésité sont un facteur de risque de cancer à part entière.
A partir de données recueillies dans 184 pays sur l’année 2012, une étude
a conclu que le surpoids tue près de 500 000 personnes dans le monde des
suites d’un cancer7. Les femmes sont en première ligne, car l’excès de poids
favorise le développement de cancers gynécologiques touchant utérus,
ovaires, et, après la ménopause, les seins. Mais ce ne sont pas les seuls
organes concernés : plus de 13 cancers différents y sont associés8, siégeant
au niveau de la sphère digestive, mais aussi de la prostate et du rein, ou
atteignant les cellules souches qui fabriquent les cellules sanguines. Plus le
surpoids est important, plus le risque de cancer s’accroît. En cause, l’excès
de graisses qui provoque un état inflammatoire et augmente la production
de certaines hormones, dopant la croissance des tumeurs.
Par ailleurs, la maladie est plus agressive chez les personnes souffrant d’un
excès de poids : des chercheurs ont constaté que les cellules graisseuses
facilitent la dissémination du cancer du sein dans l’organisme9.
La sédentarité
Le manque d’activité physique n’est pas seulement néfaste à la santé cardio-
vasculaire, il rend également plus vulnérable face à certains cancers. Une
méta-analyse menée en 2014 a montré un risque accru de cancers du côlon,
du poumon et de l’utérus chez les personnes les plus sédentaires10. Une
analyse antérieure avait quant à elle montré l’effet protecteur de l’exercice
sur le cancer du sein, qui permet de réduire de 25 % le risque d’être atteint
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Quelles sont les principales causes du cancer ?
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Les médicaments
Les rayonnements
À côté du rayonnement solaire, d’autres rayonnements jouent un rôle
dans l’initiation de cancers :
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
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Quelles sont les principales causes du cancer ?
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Le stress
Encore peu considérés, le stress et la fatigue (et leur premier cofacteur,
le déficit en magnésium) sont en pratique des facteurs carcinogènes
quantitativement très importants. Ils ont pour effet secondaire d’entraîner
la défaillance de tous les systèmes de défense, qu’ils soient antitoxiques,
antioxydants, anti-inflammatoires, immunitaires, apoptotiques, ou de
réparation de l’ADN.
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Quelles sont les principales causes du cancer ?
« Le cancer est une émotion coupée de sa source. Je vois tous les jours
des patients qui parlent de leurs malheurs sur un ton détaché. Chez eux,
l’émotion n’est pas reconnue ou relativisée. Un peu comme si elle était
absorbée par le corps. J’ai ainsi eu une patiente qui avait développé un
cancer du sein quelques temps après une IVG. Elle ne ressentait rien
de particulier par rapport à cet épisode de sa vie. Mais quand je lui ai
demandé : « Quel prénom lui auriez-vous donné ? », elle a fondu en
larmes. Aujourd’hui, elle va bien. Ses douleurs morales enfin reconnues,
exprimées puis apaisées, elle s’est rétablie. »
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Une femme française sur huit a été, est ou sera un jour touchée
directement... Dans la première partie de ce dossier exceptionnel,
nous vous livrons les clefs d’une prévention efficace : un mode
de vie sain, des traitements hormonaux naturels et un meilleur
dépistage.
De tristes records
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
12 000 décès par an. Le nombre de décès par cancer du sein est
stable, autour de 12 000 par an. L’âge moyen au décès par can-
cer du sein est de 73 ans. Les deux-tiers des décès concernent
des femmes qui ne se font pas dépister. Toutes les heures, c’est
une femme française qui perd la vie après un combat contre
cette maladie. Si le nombre de décès est stable, cela signifie
que les traitements sont plus efficaces. On estime que le taux
de survie à 5 ans est aujourd’hui supérieur à 85 %. Voilà enfin
une information positive
Les jeunes filles fument de plus en plus jeunes, c’est pourquoi le cancer
du sein chez la femme est en passe d’être dépassé par le cancer du
15. Page 9, Anticancer du sein, Bérengère Arnal, Martine Laganier, Editions Eyrolles
2015.
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Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
16. http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/01/27/23306-2015-cancer-poumon-va-tuer-
plus-femmes-que-cancer-sein
17. en 3e position des décès de la femme : le cancer du côlon
18. hormone hypophysaire de la lactation, elle impacte directement la glande mammaire.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
19. Page 24, Anticancer du sein, Bérengère Arnal, Martine Laganier, Editions Eyrolles
2015
20. Belpomme Dominique (Pr), Ces maladies créées par l’homme, Éditions Albin Michel,
Paris, 2004, Avant qu’il ne soit trop tard, Éditions Fayard, Paris, 2007
21. Le syndrome prémenstruel, Bérengère Arnal, Editions Thierry Souccar, 2014
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Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
Il est possible d’utiliser les plantes à action hormonale pour traiter ces
problèmes hormonaux. Les plantes phytoprogestagènes sont des plantes
qui miment l’action de la progestérone. Les plantes anti-estrogènes ont une
action qui empêche la transformation des androgènes (hormones mâles
telles que l’androstènedione et la testostérone) en œstrogènes (œstrone
et œstradiol), elles permettent de lutter contre l’hyperœstrogénie. On les
prescrit de la même façon que les hormones progestatives : 10, 15, 20 jours
dans le cycle, voire en continu.
Phyto- An-
Plante
proges- tiestro- Posologie
médicinale
tagène gènes
• TM*, 50 à 100 gouttes
Achillée
matin et soir
millefeuille,
Achillea mille- + • Infusion sommités fleuries
• Gélules 180 mg 1 à 3 gélules
folium
matin et soir
• TM, 50 à 100 gouttes
Actée à
matin et soir
grappes,
Actea + • Décoction rhizome
• Gélules 300 mg 1 à 2 gélules
racemosa
matin et soir
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
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Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
Tout commence dans les choix de vie personnels de chaque femme, dans
les petits riens du quotidien. Notamment sur notre façon de manger.
Depuis plus de 30 ans, des spécialistes du cancer comme le Pr Henri Joyeux
ont alerté sur la nécessité de changer son alimentation pour réduire
les risques de survenue de la maladie. Depuis, de nombreux médecins
lui ont emboîté le pas, le Dr David Servan-Schreiber, le Pr Dominique
Belpomme, le Dr Richard Beliveau et d’autres encore. Ils ont confirmé
l’impact de l’alimentation sur la genèse des cancers.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Il est tout à fait possible que le régime cétogène devienne un jour prochain
un standard des soins pour les cancéreux27. Les cellules cancéreuses ayant
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Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Les principes pour entraîner la cétose sont simples, mais ils sont loin
du mode alimentaire courant et défient tous les préceptes alimentaires
généralement admis :
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Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
se tromper dans ses estimations. Pesez les portions à l’aide d’une balance et
calculez précisément la quantité de glucides. Comme la quantité de glucides
journalière est très limitée, il est conseillé de privilégier les légumes, et
en particulier ceux qui sont pauvres en glucides, afin de pouvoir tout de
même en manger de manière significative : les légumes sont la seule source
de fibres et de minéraux dans cette alimentation. Pour s’y retrouver dans
les valeurs nutritionnelles des principaux aliments : https://pro.anses.fr/
TableCIQUAL/index.htm
Compensez la réduction des glucides par l’ajout de lipides à tous les repas,
tant des graisses animales (beurre, viande grasse, etc.) que des huiles
végétales riches en oméga-3 (lin, noix, colza) et de l’huile d’olive. L’huile
de noix de coco est un incontournable de l’alimentation cétogène car ses
acides gras à chaîne moyenne produisent naturellement beaucoup de
corps cétoniques36 : 35 g d’huile de coco permettent d’obtenir facilement
20 g de corps cétoniques.
36. Combinations of medium chain triglycerides and therapeutic agents for the
treatment and prevention of Alzheimer’s disease and other diseases resulting from
reduced neuronal metabolism,” United States Patent 2008/0009467, Inventor Samuel T.
Henderson, Accera, Inc., Broomfield, Colorado (Ketasyn).
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
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Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
pour les hommes, entre 1 et 2 pour les femmes. Certains cépages sont plus
riches en polyphénols et/ou resvératrol, un des principes actifs anticancer
les plus puissants du vin rouge, comme le Tannat, ou le Pinot noir.
La meilleure huile pour cuire, sans jamais la faire fumer, est l’huile d’olive
extra-vierge, la plus verte et trouble possible (la plus riche en polyphénols).
Elle doit toujours être en bouteille de verre (il y a des perturbateurs
endocriniens dans le plastique).
Pour la vitamine B9 : le foie (par exemple le foie gras mi-cuit), les
oléagineux (amandes, noix, noisettes), l’avocat, les légumes verts (encore
épinard en tête), le melon etc.
On retrouve chez les alliacées l’ail, l’ail des ours, l’oignon, les échalotes, les
fines herbes et les poireaux. Une consommation élevée est associée à une
réduction des risques de nombreux cancers.
Deux larges études cas-contrôles, l’une suisse l’autre italienne, ont montré
qu’une consommation régulière d’ail ou d’oignon (presque toujours plus
puissant) faisait baisser de 31 à 86 % les cancers de la bouche et du pharynx,
du larynx, de l’œsophage, mais aussi les cancers colorectaux et ceux du rein.
L’effet est cependant moins marqué pour les cancers hormonodépendants
(cancers du sein, des ovaires ou de la prostate).
• anti-angiogènes,
• anti-invasifs,
Au-delà des couleurs et des végétaux frais, n’oubliez pas de profiter de leur
précieuse aide. Tous les jours un peu d’oignon, d’ail, de fines herbes dans
les salades et les soupes et au moins un légume de la famille des crucifères.
Pour ceux qui craignent le côté fort des alliacées : choisissez les oignons
doux ou l’ail mariné qui a totalement perdu son agressivité sans avoir
abandonné ses qualités nutritives.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
• Le CURCUMA
Astuce avec le curcuma
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Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
Préférez les produits frais, bio, de terroir, locaux plutôt que les aliments
industriels, enrichis de polluants, d’additifs, de sucres, de graisses et de sel,
qui sont de surcroît emballés avec du plastique contenant des perturbateurs
endocriniens. Aucun produit gras ne devrait être consommé dans du
plastique, tant qu’on n’aura pas trouvé de solution fiable – au-delà de
l’interdiction des seuls phtalates et bisphénol A.
1.
La plupart des choux : choux rouges, choux fleurs, brocolis, mais
aussi radis, roquette, épinards… Il faut de préférence les consommer
crus en salade ou cuits à la vapeur, à basse température, pour éviter
d’altérer leurs propriétés. Le brocoli par exemple détoxifie efficacement
l’organisme grâce au sulforaphane qu’il contient.
Bien sûr, ces cinq aliments ne sont pas les seuls à pouvoir vous protéger.
Il y a aussi les graines de lin riches en oméga-3 et en lignanes (intéressant
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
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Cancer du sein : ce qu’il faut faire pour réduire les risques
Et cela concerne aussi le cancer du sein. Dans une étude américaine, 1893
femmes diagnostiquées à un stade précoce de cancer invasif ont été suivies
sur une durée moyenne de 12 ans. Celles qui ont consommé moins d’une
portion par jour de produit laitier entier ont présenté un risque plus élevé
de 20 % de mortalité. Ce risque est augmenté de près de 49 % lorsque les
femmes ont consommé une portion par jour ou plus.
Nutriments : ces compléments
qui vous font du bien
Médicaments = polluants !
Limiter au maximum
votre exposition aux ondes
Plus tôt ils sont mis en place, plus les traitements sont efficaces, ce qui plaide pour
un dépistage précoce. Mais des controverses existent, notamment dans le cas des
cancers du sein, où le bénéfice d’un dépistage intensif est régulièrement critiqué.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
L’auto-palpation
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Le dépistage
Une fois par mois, Examinez le sein Massez avec le bout des doigts
2-3 jours après les règles et l'aisselle le bras levé pour de l'huile de massage
ou du gel douche...
Examinez les seins dans le miroir Des changements de couleur la déformation des mamelons,
à la recherche de bosses ou de peau ou de texture un changement de couleur
d'une rétraction cutanée ou la présence d'un écoulement
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
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Le dépistage
Les traitements
• La tumorectomie : ablation de la
tumeur et d’une partie des cellules
saines qui l’entourent
Les cellules cancéreuses sont
détruites par radiation. Il y a deux
techniques :
• La radiothérapie externe : 5 jours
par semaine, un appareil situé
à l’extérieur du corps émet les
La radiothérapie rayons. Aucune hospitalisation
n’est nécessaire.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
62
Le dépistage
Depuis des décennies, vous vous battez pour que vos confrères
acceptent les découvertes de la recherche fondamentale. Vous dites qu’en
cancérologie les médecins font des erreurs de stratégie dues à un manque
d’informations et une formation « canalisée ». C’est à peine croyable !
Dr P.L. : Encore une fois, c’est la recherche qui le démontre. On sait qu’au-
delà d’un millimètre une cellule cancéreuse a besoin de beaucoup de sang
pour se développer. C’est pour cette raison qu’elle oblige l’organisme à
créer de nouveaux vaisseaux autour d’elle, ce que les scientifiques appellent
l’angiogenèse.
Il se passe la même chose quand une blessure appelle une plus grande
quantité de sang pour favoriser la cicatrisation. Or la biopsie n’est rien
d’autre qu’une blessure. Elle favorise un afflux de sang à l’endroit de la
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Et les exemples ne s’arrêtent pas là. Il est fréquent qu’après une opération
pour ôter une tumeur du sein, on retire un « ganglion sentinelle » dont
l’analyse est censée déterminer si l’on doit faire une chimio. Là encore, la
recherche fondamentale a démontré que c’était inutile.
Dr P.L. : Dans la majorité des cas, les premières cellules métastatiques, celles
qui vont coloniser les organes voisins en formant des cancers « secondaires
», partent des vaisseaux sanguins et non des vaisseaux lymphatiques.
L’examen d’un ganglion lymphatique peut donc être négatif alors que les
cellules cancéreuses sont depuis longtemps passées dans les artères et les
veines. C’est officialisé depuis avril 2011 par la Haute Autorité de santé et
son collège, mais c’est connu depuis longtemps.
64
Le dépistage
La durée aussi est importante car lorsque le liquide a pénétré dans la cellule, il
n’est efficace que pendant la division cellulaire qui dure environ 36 heures. En
d’autres termes, une chimio réalisée en dehors de la division cellulaire ne sert
absolument à rien ! Il faut opter pour des chimios continues sur 3 ou 4 jours, avec
des doses adaptées à chaque patient, souvent moins fortes que celles conseillées
par les laboratoires ou le protocole international. C’est beaucoup moins toxique
pour le malade et cela permet au produit d’arriver au bon moment.
Le cisplatine est un produit qui fait vomir avec une grande toxicité
nerveuse et rénale. 15 jours avant le traitement et jusqu’à son terme, il
faut prendre le complexe B, mais sans la vitamine B12 qui est un facteur
de croissance. Associé à des minéraux comme ceux du plasma de Quinton
et à une décoction de plantes fraiches de vigne rouge et de ginkgo biloba,
on obtient de très bons résultats. La microcirculation irrigue mieux le
système nerveux. Toujours pour le système nerveux, on préconise aussi
du sélénium, de la lécithine de soja et de l’acérola (vitamine C).
Et l’alimentation ?
Dr P.L. : C’est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. Les grandes lignes,
presque tout le monde les connaît, mais pas grand monde les applique.
Bannir le sucre, restreindre le sel, les produits laitiers, éliminer le café
et la viande rouge, manger bio, même si le bio véritable n’existe plus…
Plus de fibres, donc plus de fruits et légumes. Manger moins. Et pour
les malades sous chimio, jeûner la veille du traitement et boire beaucoup
après le traitement. Quant au régime sans gluten, je ne suis pas contre, il
aide à désintoxiquer l’organisme et soutient le système immunitaire.
66
Le dépistage
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Au-delà de la maladie elle-même, bien avant les effets parfois très lourds
des traitements, la seule annonce de la survenue d’un cancer du sein génère
déjà un immense stress. Il y a un choc qu’il faut parvenir à surmonter,
une angoisse, une peur profonde qu’il va falloir apprivoiser, maitriser
afin d’apprendre à vivre « avec ». Pour affronter les émotions très vives
qui peuvent survenir à ce moment-là, la phytothérapie antistress est de
grande utilité, d’autant plus si elle est associée à l’homéopathie, très
efficace elle aussi ! Les granules homéopathiques présentent l’avantage
de pouvoir être prises, contrairement à la phytothérapie, selon un
protocole spécifique42 très près d’une anesthésie générale en raison de la
nécessité d’être à jeun depuis la veille minuit. La même ordonnance de
phytothérapie peut être proposée :
42. Placer les granules sous la langue sans les avaler ou les dissoudre dans un peu d’eau et
humecter sous la langue.
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Plante médicinale
• TM, 50 à 100 gouttes matin et soir
Aubépine, Crataegus • EPS, 1 cuillerée à café matin et soir
oxyacantha • Infusion sommités fleuries
• Gélules 250 mg, 2 à 3 gélules matin (midi) et soir
• TM, 50 à 100 gouttes dîner et coucher
Ballote, Ballota nigra • Infusion sommités fleuries
• Gélules 130 mg, 2 gélules dîner et coucher
• TM, 50 à 100 gouttes dîner et coucher
Eschscholtzia, • EPS, 1 cuillerée à café dîner et coucher
Eschscholtzia californica • Infusion feuilles et fleurs
• Gélules 250 mg, 2 gélules dîner et coucher
• TM, 50 à 100 gouttes dîner et coucher
Lavande, Lavandula
• Infusion fleurs
officinalis
• Gélules 250 mg, 2 gélules dîner et coucher
• TM, 50 à 100 gouttes dîner et coucher
Lotier, Lotus corniculatus • Infusion fleurs et tiges
• Gélules 250 mg, 2 gélules dîner et coucher
43. Ne pas oublier, dans tous les cas (biopsie ou repérage), de poser sur la zone concernée
un patch d’anesthésiant local (Emla®) une heure avant, même si une piqûre d’anesthésie
locale est proposée par le radiologue.
44. Voir l’article de Bérengère Arnal-Morvan, «Traitement phytothérapique en
gynécologie après un cancer du sein», dans la revue La Phytothérapie européenne,
N°56, mai-juin 2010, numéro spécial 13 colloque européen de phyto-aromathérapie,
prévention et traitements associés en oncologie. OU Anticancer du sein, de l’auteur,
Editions Eyrolles 2015.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Remède Prescription
Ignatia amara 9CH Gel-
• 2 granules 3 fois par jour et 5 granules avant tout
semium sempervirens
événement stressant
9CH Passiflora composé
• 2 comprimés à sucer par jour et avant tout
Sédatif PC
événement stressant
• En 15 ou 30CH, 1 dose (petit tube) dès l’annonce
Arnica montana, remède
du diagnostic
homéopathique du choc,
• En 5CH, 5 granules après la micro ou la
du traumatisme physique
macrobiopsie, puis 3 granules matin et soir
comme psychique
pendant une semaine
Otto Warburg savait déjà que toutes les cellules cancéreuses sont des
cellules mutées, anormales, mais il leur a trouvé un important point
commun : alors qu’une cellule saine génère son énergie en utilisant
du pyruvate en présence d’oxygène, une cellule tumorale n’utilise que
le glucose et le transforme en énergie sans avoir besoin d’oxygène. En
l’absence de ce gaz, le glucose fermente en produisant de grandes quantités
d’acide lactique. Ce descriptif fondamental, nommé « effet Warburg » en
hommage à son prolifique découvreur, semble aujourd’hui avoir été
totalement oublié alors qu’il est essentiel.
Depuis les années 2000, les travaux d’Otto Warburg sont plus populaires
dans les milieux alternatifs que dans les colloques de cancérologie où
73
CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Il n’en fallut pas plus pour que des experts autoproclamés, qui n’avaient
en réalité jamais lu la moindre publication scientifique du docteur, crient
haut et fort que le cancer n’avait que deux causes : l’excès de consommation
de sucre et l’excès d’acidité, par carence en minéraux basifiants (calcium,
magnésium, potassium). Après tout, Otto Warburg avait bien affirmé que
la cellule cancéreuse se nourrissait de sucre et qu’elle produisait des acides…
Le rôle du sucre dans le cancer est donc très simple : il fait l’effet d’un
booster de croissance. Plus vous mangez de sucre, plus vous stimulez
la croissance des tumeurs. Ainsi, une personne dont certaines cel- lules
deviendraient cancéreuses, par exemple suite à un tabagisme prolongé,
verra son cancer apparaître cliniquement plus rapidement si elle mange
beaucoup de sucre. Mais si son alimentation est plus saine, les cellules
cancéreuses pourront rester sous le contrôle du système immunitaire,
parfois même au point de demeurer silencieuses jusqu’à la mort45.
Supprimer le sucre ? Impossible !
45. Yan Jiang, Yong Pan, Patrea R.Rhea, Lin Tan, Mihai Gagea Iurascu, Lorenza Cohen,
Abstract 3735: Dietary sugar induces tumorigenesis in mammary gland partially through
12 lipoxygenase pathway. The University of Texas MD Anderson Cancer Center,
Houston, TX. Proceedings: AACR 106th Annual Meeting 2015; April 18-22, 2015;
Philadelphia, PA.
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Dès lors pourquoi ne pas adopter une alimentation tel que le régime
cétogène, dans laquelle on n’ingère plus que des protéines et des
graisses ? Dans ce cas, notre organisme fabrique le sucre à partir des
protéines. Et quand on jeûne ? Dans ce dernier cas, l’organisme récupère
les protéines des muscles et les transforme en glucose. Ainsi donc,
piégé dans son propre fonctionnement, notre corps ne peut s’empêcher
d’alimenter ces cellules qui ne cherchent qu’à le tuer.
Otto Warburg expose très bien le rôle des différents éléments dans la
prolifération des cellules cancéreuses. Et, outre la question des apports en
glucides qui nourrissent directement les tumeurs, il explique aussi que le
métabolisme de la cellule cancéreuse produit de grandes quantités d’acides,
46. 2. Lv M, Zhu X, Wang H, Wang F, Guan W. Roles of caloric restriction, ketogenic
diet and intermittent fasting during initiation, progression and metastasis of cancer
in animal models: a systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2014 Dec
11;9(12):e115147.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
76
Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Une autre erreur courante est celle qui consiste à vouloir diminuer trop
fortement la consommation de protéines en cas de cancer sous prétexte que
ces dernières sont acidifiantes. Elles le sont effectivement, mais un apport
minimal est aussi indispensable. S’il n’est pas apporté, l’organisme ira puiser
les protéines dans les muscles, un processus efficace mais qui est lui-même
générateur d’acides supplémentaires, dont se délecteront les tumeurs.
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
Ces informations ne sont pas sans rappeler celles d’un autre visionnaire,
l’ingénieur chimiste René Jacquier, qui mit au point une machine pour
faciliter l’oxygénation des tissus des malades et dont Pierre Lance racontait
l’extraordinaire aventure dans Alternatif Bien-Être N°103 (Le « Bol d’air
Jacquier » disponible actuellement sur le marché n’a plus rien à voir avec
celui qu’avait mis au point René Jacquier, NDLR).
Mais apporter de l’oxygène aux tissus est simple : respirez ! Bien sûr, l’idéal
pour cela consiste à faire du sport mais une simple marche quotidienne
apporte déjà un bénéfice certain. Ajoutez-y des exercices de respiration
profonde pour en accentuer les effets.
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
La cicatrisation
L’hématome
Lymphœdème
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Comme nous l’avons vu, le cancer est caractérisé par une prolifération
anarchique de certains tissus, et les médicaments sont des molécules
destinées à enrayer ce processus en s’attaquant aux cellules en division ;
les traitements contre le cancer sont donc, par nature, toxiques pour tout
l’organisme. C’est cela qui provoque les effets secondaires : perte d’appétit,
nausées, vomissements, diarrhées, lésions buccales, maux de gorge, perte
des poils et des cheveux, problèmes de peau…
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
53. Rock DB, Murray KJ, Schultz CJ, et al. Stage I and II Hodgkin’s disease in the
pediatric population: Long-term follow-up of patients staged predominantly clinically.
Am J Clin Oncol. 1996;19:174–178
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Certains travaux sont même plus inquiétants. Début juillet, des chercheurs
de l’université Albert Einstein (New York, États-Unis) ont découvert qu’en
cas de cancer du sein, un traitement de chimiothérapie avec une molécule
de référence (le paclitaxel) pouvait diminuer la taille des tumeurs dans
un premier temps mais accélérer leur retour dans un deuxième temps,
tout en les rendant plus résistantes. De plus, le paclitaxel fragiliserait les
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
56. Karagiannis GS, Pastoriza JM, Wang Y, Harney AS, Entenberg D, Pignatelli
J, Sharma VP, Xue EA, Cheng E, D’Alfonso TM, Jones JG, Anampa J, Rohan TE,
Sparano JA, Condeelis JS, Oktay MH. Neoadjuvant chemotherapy induces breast cancer
metastasis through a TMEM-mediated mechanism. Sci Transl Med. 2017 Jul 5;9(397).
pii: eaan0026
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Les nausées
L’HE de cette même menthe, tout comme celle du citron (Citrus limonum),
peuvent inhalées plusieurs fois par jour pour cette indication. Une tisane
contre les nausées : en infusion, 2 cuillerée à soupe pour ½ litre d’eau, porter
l’eau à ébullition, verser l’eau bouillante sur les plantes, couvrir. Verveine
odorante feuilles 200 g (Aloysia citrodora), basilic feuilles 150 g (Ocimum
basilicum), mélisse feuilles 150 g (Melissa officinalis), boire chaud, froid ou
avec des glaçons.
La réponse homéo
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
La protection du foie
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
La réponse homéo
Le microbiote du sein
Si l’idée que notre tube digestif ou notre peau abritent une grande
variété de petits organismes avec lesquels nous vivons en sym-
biose nous est familière, leur présence dans certains organes est
plus inattendue. Les seins possèdent ainsi eux aussi leur propre
microbiote, et des chercheurs se sont demandé si cette commu-
nauté était bouleversée en cas de cancer. Ils ont pour cela étudié
les microbes présents dans les tissus mammaires prélevés au
cours de l’opération destinée à éliminer la tumeur chez 57 femmes
malades, et les ont comparés à ceux provenant de tissus sains,
obtenus chez 21 femmes ayant eu recours à une chirurgie esthé-
tique. Ils ont ainsi noté des différences au niveau d’un groupe de
bactéries, les méthylobacterium, bien plus rares dans les seins af-
fectés par un processus cancéreux. Ces microbes sont capables
de produire des hormones végétales comme l’auxine ou les
cytokinines, aux propriétés anticancéreuses avérées. Des études
antérieures avaient montré une raréfaction des lactobacilles dans
les tissus mammaires malades, connus pour moduler le système
immunitaire et atténuer les phénomènes inflammatoires. Autant
de constats qui pourraient déboucher à terme sur l’usage de pro-
biotiques pour aider à lutter contre la maladie1.
1. Hannah Wang et al. Breast tissue, oral and urinary microbiomes in breast cancer.
Oncotarget. 2017; 8:88122-88138
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Le soutien de l’immunité
Le gingko (Gingko biloba) sous forme d’EPS (1 cuillerée à café matin et soir
en continu) stimule les cellules souches sanguines au niveau de la moelle
osseuse qui produisent les globules rouges et blancs et les plaquettes.
Il provoque aussi une action de régulation de la micro-agglutination
plaquettaire.
On le sait, la survenue d’une telle maladie est aussi une épreuve pour
l’esprit. Il n’est pas toujours facile de garder le moral, de lutter contre la
fatigue, de ne pas se laisser gagner par la dépression. C’est pourquoi il est
capital de protéger notre mental pendant ces mois très anxiogènes.
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
La réponse homéo
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Aphtes
La réponse homéo
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
La réponse homéo
La réponse homéo
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Diarrhée
Mettre une cuillerée à café d’argile blanche le soir dans un verre d’eau,
laisser reposer la nuit, boire le surnageant le lendemain matin.
La réponse homéo
Opium 9CH, 2 granules 3 fois par jour, Nux vomica 5CH, 2 gra-
nules 3 fois par jour.
Parvenir à se détendre
Boire 4 tasses par jour d’une tisane faite avec 1 litre d’eau bouillante
dans lequel on laisse infuser 10 minutes avant de filtrer : 1 cuillerée
à soupe de fleurs de lavande, 1 cuillerée à soupe de feuilles de mélisse,
1 cuillerée à soupe de fleurs de camomille romaine, 1 cuillerée à soupe
de sommités fleuries de marjolaine dans 1 litre d’eau bouillante, laisser
infuser 10 minutes, filtrer, boire 4 tasses par jour. Ajouter dans la tasse
1 cuillerée à café d’eau de fleur d’oranger et un peu de miel de lavande, si
vous souhaitez sucrer la tisane.
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Le cancer du sein : une épreuve à accompagner
La réponse homéo
Préparation : 2 à 5 tubes de
• Cortex cérébral, ADN ââ 4CH
• Ignatia, Gelsemium ââ 15CH
• Arnica, ARN ââ 30CH
Chasser la dépression
La réponse homéo
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Affamer le cancer
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Dr L. S. : Le cancer est friand de sucre : un tissu cancéreux ingère dix fois
plus de glucose qu’un tissu sain. Seul hic : asphyxiée, la mitochondrie ne
peut pas le brûler. Le glucose accumulé va donc fermenter à l’intérieur de
la cellule tumorale qui, sous pression, va grossir jusqu’à ce qu’elle explose.
De cette explosion vont naître de nouvelles cellules tumorales qui vont à
leur tour se multiplier et essaimer sous forme de métastases.
Le cancer est une maladie proche du diabète. Dans un cas (le diabète), le
sucre n’arrive pas à entrer dans la cellule ; dans l’autre (le cancer), le sucre
entre, mais n’est pas brûlé.
allemand et Prix Nobel en 1931. Récemment, nous avons injecté chez des
souris des mitochondries de cellules normales à des cellules cancéreuses :
ces dernières se sont remises à respirer et ont cessé de se multiplier57 !
Le drame, dans tout cela, c’est que les autorités de santé ne se sont jamais
donné la peine de faire des essais alors que c’est extrêmement simple à
organiser.
Malgré les bons résultats observés chez vos patients, vous admettez
que le traitement métabolique n’est pas « la panacée ». Pourquoi ?
57. Schwartz L., Seyfried T., Alfarouk K.O., Moreira J.D.V. & Fais S. Out of Warburg
effect. An effective cancer treatment targeting the tumor specific metabolism and
dysregulated pH. Academic Press, « Seminars in cancer biology. », January 2017.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
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« Ne négligeons aucune chance d’aller mieux »
Le cancer du sein est une véritable épreuve qui peut concerner chacune
d’entre nous. Du jour au lendemain, on entre dans une autre dimension : on
se croyait en bonne santé et en quelques heures, après une mammographie
ou une palpation, à titre systématique ou pas, on devient malade. Et pour
beaucoup d’entre nous, le cancer est hélas synonyme de mort. La descente
aux enfers est immédiate et la remontée très progressive, marche après
marche. Nous avons besoin de toutes les aides, de nos proches, de nos
soignants, et de tous les outils pour trouver le chemin de la guérison.
Les thérapeutiques allopathiques, malgré leurs effets secondaires, sont
incontournables. Il est possible par les médecines non conventionnelles et
complémentaires de rendre le quotidien plus supportable.
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
La réponse homéo
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Autre accompagnement
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« Ne négligeons aucune chance d’aller mieux »
Le but de ces traitements est de neutraliser l’action néfaste sur le sein des
œstrogènes endogènes, c’est-à-dire produites par la femme.
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« Ne négligeons aucune chance d’aller mieux »
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Une place à part doit être faite au gui du pommier (Viscum album Mali)
fermenté, prescrit par un médecin averti. Il diminue les effets secondaires
des chimiothérapies, favorise l’immunité et assure une meilleure qualité
de vie. Sous diverses dilutions homéopathiques (Weleda) il est administré
par voie sous-cutanée selon un protocole bien défini.
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« Ne négligeons aucune chance d’aller mieux »
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CANCER DU SEIN : Ce qu’on ne vous dit pas
Type de poitrine
Hygiène de vie
Je ne consomme pas d’alcool Je bois Je bois plus d’une fois
et je ne fume pas ou fume par jour et je fume
de temps souvent
en temps