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Pneumologie
I-Généralités :
-Voies aériennes supérieurs VAS (sus glottiques) : sont septiques
-Voies aériennes conductrices VAC = arbre trachéo-bronchique
-Poumon profond = alvéoles pulmonaires + bronchioles terminales +
interstitium pulmonaire
➔Pneumonie : atteinte du poumon profond
➔Bronchite : atteinte des VAC
➔Bronchiolite : atteinte des bronchioles
a-Diagnostic :
-Signes fonctionnels :
-toux +++ :
-Phase sèche: toux sèche quinteuse / douloureuse / nocturne
-Phase humide: toux productive avec expectorations non purulentes
!! Expectorations purulentes ne sont pas synonymes de surinfection
-signes associés :
➔Syndrome pseudo-grippal: fièvre inconstante / céphalées / myalgies
!! Une fièvre même élevée n’est pas synonyme de surinfection
➢ Examen physique :
-Auscultation pulmonaire :
-Normale +/- quelques ronchi /sibilants à la phase humide
c-Traitement :
➢ Prise en charge : Ambulatoire
➢ Tt symptomatique +++Antalgiques / antipyrétiques: paracétamol PO
3g/j
3-Physiopathologie :
‐Pénétration du germe par voie aérienne (>> voie hématogène)
‐Favorisée si altération de l’épithélium (bronchite chronique) ou ID
4-Etiologies :
!! Germe responsable isolé que dans 50% des cas
Distinction radiologique
Pneumopathies Pneumopathies interstitielles : Pneumopathies
alvéolaires : excavées (=
purulentes)
1/Pneumocoque: 60% 1/Chlamydia : Transmise par les 1/Germes anaérobies
des cas 2/Légionnelle oiseaux ➔pneumopathies
d’inhalation
3/Hémophilus 2/Mycoplasme (Mycoplasma 2/Staphylocoque doré
pneumoniae) 3/Klebsielle (Klebsiella
pneumoniae)
4/Entérobactéries
Proteus mirabilis
5-Diagnostic positif :
‐Signes fonctionnels :
‐Signes respiratoires: toux productive / dyspnée / douleur thoracique
‐Signes associés: fièvre élevée (PFLA) ou modérée (atypique)
Examen physique :
Diagnostic positif: syndrome de condensation pulmonaire
Auscultation: crépitants unilatéraux / souffle tubaire central
Percussion: matitée localisée
Palpation: augmentation des vibrations vocales
6-Examens complémentaires :
Radio thorax face / profil +++ : SEUL EXAMEN INDISPENSABLE SI PFLA
SANS GRAVITE ++
2/Pneumopathies interstitielles :
Tt curatif = antibiothérapie :
En urgence (< 4H: PMZ) ABT probabiliste / durée: 7 à 14J (10J en
moyenne)
➔ABT probabiliste si PAC en ambulatoire :
A/ patient jeune sans comorbidité :
• BONUS :
- Association Rhinopharyngite + conjonctive + PNEUMONIE VIRALE
➔ Adénovirus.
I-Etiologies :
Liquide clair : Liquide LIQUIDE Hémothorax
Transsudat : Exsudat : >30g/L purulent : CHYLEUX :
<30g/L : origine : ➔Culture du Lactescent
mécanique : origine liquide + >5g/L de
inflammatoire : hémoculture triglycérides
-augmentation 1-TBC : >75% -PLEURESIE -compression ➔Tumoral : la
de la pression lymphocytaire : dg AIGUE ou cause la plus fréq
hydrostatique : difficile INFECTIEUSE rupture du de pleurésie
ICG++ ➔ intérêt de ➔GERME NON canal hémorragique non
-diminution de la biopsie pleurale RETROUVE thoracique traumatique
la pression NB : peut être DANS 2/3 DES -Traumatisme ➔Cardiopulmonaire
oncotique : sérohématique CAS -lymphome ➔traumatisme
hypo 2-BACTERIENNE ➔COCCI + (ponction
albuminémie (LDH élevé) OU ➔BGN répétée)
par sd VIRALE ➔Anaérobie
néphrotique ou 3-Tumorale : Kc ➔ BK
IHC bronchique, NB :
mésothélium ➔Chez le NRS :
Lymphome staph
4-Embolie ➔Chez l’enfant
pulmonaire : :
exsudat Pneumocoque
souvent mais on
peut
rencontrer un
transsudat
5-Réactionnelle :
Liquide clair +
exsudatif +
stérile + PNN
EPANCHEMENT PLEURAL 11
II-Examen clinique :
Pour diagnostic positif :
Signes fonctionnels :
Douleur basi-thoracique unilatérale / ↑ à l’inspiration
Toux sèche aux changements de position / dyspnée
Signes physiques :
Syndrome d’épanchement liquidien (« trépied pleurétique ») :
Diminution ou abolition du murmure vésiculaire (MV)
Diminution ou abolition des vibrations vocales (VV)
Matité hydrique déclive (à la base)
+/- signes associés :
« Frottement pleural » aux 2 temps (inspiratoire et expiratoire)
« Souffle pleurétique »: doux / expiratoire (rare)
EPANCHEMENT PLEURAL 12
Modalités ++ (10) :
- Sous AL, après hémostase, en pleine matité
- 2 travers de main des épineuses, 2 travers de doigts sous la pointe de
l'omoplate / en postérieur /
- au bord supérieur de la côte (les vaisseaux passent dessous), en restant
perpendiculaire à la paroi 3 tubes: biochimie / bactériologie (dont mycoB
pour BK) / anapath (cellules) RTx post-ponction systématique pour
rechercher un PTx
V-Traitement :
Mise en condition
Hospitalisation systématique / en urgence
Tt de l’épanchement :
EPANCHEMENT PLEURAL 13
Epanchement Epanchement Epanchement purulent Chylothorax
transsudatif exsudatif
Epanchement parapneumonique :
Non compliqués : Compliqués :
faible abondance/ liquide clair/ pas de germe abondant/ cloisonné/ trouble-purulence /
direct + culture/ +/- pH>7,2 germe direct + culture/ +/- pH
Traitement : simple antibiothérapie Traitement : évacuation liquide pleural
(ponctions itératives ou drain ou
thoracoscopie de débridement)
Tt symptomatique :
Kinésithérapie pleurale +++ / prolongée si pleurésie purulente
Surveillance
Paraclinique: RTx quotidienne systématique
R !!!! 2 exceptions à la règle "Tout épanchement pleural doit être
ponctionné" ?
- Epanchement pleural de faible abondance (épaisseur en echo ou ligne
bordante sur RT< 10mm)
- Insuffisance cardiaque gauche connue
➔BONUS :
une atélectasie se caractérise par : une matité + augmentation des
Vibrations vocales + une abolition des MV sans bruits surajoutés
EPANCHEMENT PLEURAL 14
ATELECTASIE : trouble ventilatoire restrictif (même si par cause
obstructive d’une bronche par exp)
• Bonus :
− Devant un hémothorax, traité par drainage continu, l’indication
opératoire est posée à partir de 300cc/heure
EPANCHEMENT PLEURAL 15
Pneumothorax
I-Etiologies :
Pneumothorax spontané : pas de cause directe (traumatique) Pneumothorax
retrouvée traumatique
primitif: sur poumon sain (PTx idiopathique) iatrogène:
-Sujet jeune (< 40ans) / longiline / H > F (x3) ponction ou biopsie pleurale
ou
-sur poumon sain bronchique
-Tabagisme +++ : retrouvé dans 90% des cas pose d’une VVC sub‐Clavière /
-Classiquement à l’effort mais en pratique au repos 9 fois sur 10 de
➔CAUSE : BLEBS : hernie de la plèvre viscérale <1cm : RUPTURE pace-maker..
non
iatrogène :
D’UNE BULLE D’EMPHYSEME SOUS PLEURALE AVP +++ / plaie par arme
secondaire: sur pathologie pulmonaire blanche, etc.
obstructive: BPCO +/- emphysème (centro ou pan-lobulaire) /
asthme
restrictive: PID (sarcoïdose, silicose, FPI, histiocytose ++)
infectieuse: pneumonie bactérienne / pneumocystose
tumorale: tumeur pulmonaire primitive ou secondaire
Pneumothorax 16
• AUTRE : PNO cataménial (en rapport avec l’endométriose)
II-Clinique : Sd pleural :
douleur thoracique (unilatérale, brutale, bloquant l’inspiration
profonde, irradiant a l’épaule)
Dyspnée a l’effort
Toux sèche a l’effort
Auscultation : tympanisme et diminution du MV et des vibrations
vocales
Evaluation du retentissement: signes de gravité (PMZ)
Tamponnade gazeuse: choc obstructif avec ICD aiguë / pouls
paradoxal
Hémothorax: choc hémorragique avec pâleur / pouls filant /
collapsus
III-Examens complémentaires :
Radio thorax face/profil +++ : En 1ère intention: debout / de face / en
inspiration
jamais en expiration forcée: risque vital
Pneumothorax 17
TDM thoracique :
Si doute diagnostique ou RTx difficile d’interprétation seulement
!! si négative → élimine formellement le diagnostic de PTx
Echographie pleurale
Surtout en réanimation
Bilan pré-thérapeutique :
Hémostase avant drainage (rechercher troubles de l’hémostase)
IV-Diagnostic différentiel :
Bulle d’emphysème : Pas de PTx mais destruction des alvéoles:
Contre-indication formelle au drainage
V-Traitement :
Hospitalisation: Ambulatoire:
si grande taille et/ou si [petite taille/ pas de dyspnée/ idiopathique / bonne
dyspnée compréhension/proche d'un hôpital/ sur terrain sain]
→ réévaluation systématique à 24-48h
VI-Tt symptomatique :
Oxygénothérapie systématique (même si pas d’hypoxémie)
Antitussif: à associer en cas de toux
VII-Tt curatif: évacuation du PTx :
A-abstention thérapeutique si :
Asymptomatique + PNO inférieur a 2cm
Exsufflation : Drainage :
➔en première intention en absence de SDG e
En 2 intention si échec a
clinique et radiologique sur un poumon sain l’exsufflation sinon : ➔en première
intention si
Pneumothorax 18
Peut se faire à l’aiguille (en urgence) ou avec un voie antérieure ou axillaire (4eme ou 5
cathlon eme EIC)
!! après hémostase et plaquettes
VIII-Tt préventif :
Symphyse pleurale :
Indications :
Récidive du même côté ou lors du 1er épisode controlatéral (donc
d’emblée si PTx bilatéral)
Dès le 1er épisode : persistance fuite aérienne en drainage aspiratif >72h
(limite durée d'hospitalisation)
Modalités :
Sous pleuroscopie / patient sous AG donc bilan pré-op +++
Peut être chimique (talcage) ou physique (abrasion, ablasion partielle de
la plèvre pariétale)
Mesures associées / information et éducation du patient +++
1- Arrêt du tabac (PMZ)
2- Pas de voyage en avion pendant 2-3 semaines (CEP)
3- Pas de données pour contre-indiquer les efforts à glotte fermée (port
de charge lourde
4- CI A VIE des sports à risque: plongée avec bouteilles / parachutisme…
➔Même traités chirurgicalement
Surveillance +++ :
Radio thorax de contrôle à H6 et H24 (PMZ)
Pneumothorax 19
TUBERCULOSE
I-Facteurs favorisants :
- Immunodépression : HIV, malnutrition, diabète, corticoïdes,
néoplasie...
- Exposition : mauvaise condition socio-économique, profession à
risque
- Pathologies pulmonaires : pneumoconioses
II-Physiopathologie :
Germe: Mycobacterium tuberculosis = BK (rarement: M. Bovis ou M.
Africanis)
Transmission: interhumaine / aérienne (inhalation de gouttelettes
salivaires: de «Flügge
III-Clinique :
1-INFECTION TUBERCULEUSE
1er contact avec le BK par inhalation de gouttelettes de flugge ➔
sujet non bacillifére (ECBC inutile)
TUBERCULOSE 20
- IDR = 5-9mm = positif: vaccin par BCG ou tuberculose ancienne
- IDR ≥ 10mm = positif: tuberculose active +/- récente
Causes de faux-négatifs : ⓲
1- Phase anté-allergique (< 12S après contamination)
2- Infection virale (grippe) ou bactérienne (dont miliaire) concomitante
3- Anergie = ID: sarcoïdose (Löfgren), VIH, cancer, Tt IS, sujet âgé
OU par TEST INTERFERON (quantiféron)
B-Parfois bruyante :
IT patente : érythème noueux, typho bacillose, kérato conjonctivite
phlycténulaire Ou SIGNES RT : ADP médiastinale + 1 nodule pulmonaire
➔ CHANCRE
➔ TTT : tri ou quadrithérapie pdt 6mois STANDARD
a-Clinique :
hémoptysie, sueurs nocturnes, AMG, AEG, Fièvre, Toux trainante
RT :
nodules, infiltrats, cavernes (stade tardif : contagiosité +++)
TDM : systématique mais non urgent : ADP médiastinale, caverne
…
TUBERCULOSE 21
➔CULTURE : sur ½ de LOWENSTEIN : identification du BK : ATB gramme
indispensable
contagiosité diminue a partir du 15e jour du traitement ➔ reprise
du travail entre 1-3 mois
c-COMPLICATIONS POSSIBLES :
DDB
Greffe aspergillaire
Emphysème péri cicatriciel / calcifications pleurales / pachypleurite
Miliaire et dissémination hématogène (ostéo-articulaire,
neuroméningé, urogénital)
3-MILIAIRE TUBERCULEUSE :
Forme Rare mais grave, dissémination du BK a l’ensemble des 2
poumons + atteinte hépatique toujours associée ⓲
a-Clinique :
AEG + F° + sueurs nocturnes +/- terrain particuliers (iD++)
RT<TDM :
sd interstitiel micronodulaire en grains de mil diffus
BK CRACHATS : peu contributif
DG sur : biopsie d’une ADP périphérique ou PBH par
médiastinoscopie :
GRANULOME EPITHELOIDE GIGANTOCELLULAIRE + NECROSE CASEUSE
c-TRAITEMENT :
Quadrithérapie prolongée
+/- corticothérapie si : SDRA ; péricardite ; méningite
d-EPIDEMIOLOGIE DE LA RESISTANCE AU BK :
➔La multi résistance (MDR) est définie par la résistance simultanée à au
moins :
• L’isoniazide (INH).
TUBERCULOSE 22
• Et la rifampicine
➔L’ultra résistance (XDR) est définie par la résistance à l’isoniazide et à
la rifampicine, Ainsi qu’à :
• Toutes les fluoroquinolones antituberculeuses :
" Moxifloxacine, Levofloxacine.
• Et au moins un traitement injectable de seconde ligne :
- " Amikacine, Kanamycine, Capréomycine.
BK chez l’enfant (tombable ++) :
Risque compressif par ADP-granulome: fibroscopie systématique ⓲
Ne crache pas: diagnostic positif par BK-tubage d’emblée sur 3J
TDM thoracique systématique ++
➔Tuberculose cérébro-méningée :
Méningite tuberculeuse :
!! A toujours évoquer si méningite à LCR lymphocytaire/panaché
LCR clair lymphocytaire hyperprotéinorachique hypoglycorachique
Tuberculomes cérébraux :
= abcès à BK intracérébraux ; aspect typique « en cocarde » à l’IRM
Classiquement révélés à l’instauration du Tt (↑ de l’oedème péri-
lésionnel)
➔Tuberculose uro-génitale :
!! A toujours évoquer devant une IU avec leucocyturie aseptique
Diagnostic par ECBU avec recherche de BAAR et Lowenstein (3 jours)
Evolution : hydronéphrose / NTIC
➔Tuberculose ostéo-articulaire :
Spondylodiscite tuberculeuse avec abcès froids paravertébraux (Mal de
Pott)
Arthrite tuberculeuse: atteinte des grosses articulations (hanche /
genou)
➔Tuberculose surrénale :
TUBERCULOSE 23
2ème cause d’insuffisance surrénale lente (asthénie, mélanodermie, etc)
Diagnostic par ASP ou TDM abdominale: surrénales calcifiées +++
➔Tuberculose digestive :
Diagnostic différentiel avec la maladie de Crohn / sarcoïdose
Atteinte iléo-caecale
➔Péricardite tuberculeuse :
Evolution subaiguë: risque de péricardite constrictive chronique ++
Tamponnade possible (moins que néoplasique) / drainage systématique
➔Pleurésie tuberculeuse :
Epanchement exsudatif (protides pl/sg > 0.5) avec liquide citrin
Ponction pleurale: BK souvent absent / granulomes à la biopsie Satellite
de la PI (jeune adulte)
V-Traitement :
➔Indications à l’hospitalisation :
-complications : hémoptysie, pyo PN, EPL
-affections psychiatrique
-AEG avec cachexie
-Malade résidant loin d’un centre hospitalier
-Effets secondaires majeurs du TRT
Isolement respiratoire (PMZ) (à maintenir ≥ 15j / jusqu’à négativation des
ECBC) / chambre seule
Antibiothérapie antituberculeuse :
Molécules Posologie Effets secondaires Précaution
Isoniazide : bactéricide 5mg Toxicité hépatique Vitamine B6
élective Neuropathie
du BK à division rapide Périphérique
(cavernes) intracellulaire et
extracellulaire peu ou pas
actif
sur le caséum
Diffuse dans le LCR
Rifampicine : Bactéricide agit 10mg Inducteurs enzymatique Contraception
sur (augmente le mécanique
les cavernes et le caséum catabolisme)
TUBERCULOSE 24
NB : n’agit pas que sur le BK, C* i-allergique Augmenter les
peut être bactéricide sur Les Coloration orangée doses
anaérobies, BGN… Toxicité hépatique des CTC ou AVK
➔PEUT ETRE UTILISE DANS …
LA Si cirrhotique :
LEPRE ½ de la
➔DESACYTYLE AU NIVEAU dose (5mg)
DU
FOIE
Ethambutol : 20mg Névrite optique rétro Surveillance
Bactériostatique : Bulbaire ophtalmo
n’agit pas sur le caséum Si CL créat
<30ml :
diminuer ½ de
la dose
PYRAZINAMIDE : 30mg Toxicité hépatique (LE Ci si grossesse
BACTERICIDE PLUS HEPATOTOXIQUE) (autorisé par
intracellulaire agit en ½ acide Hyper uricémie OMS)
Sur les bactéries a division Si CL créat
lente <30ml :
diminuer ½ de
la dose
NB : Streptomycine entraine une atteinte du VIII
NB : Rifampicine est le seul antituberculeux agissant sur toutes les
populations de BK (intra, extra, intra macrophagique…)
Schémas thérapeutiques :
Tuberculose pulmonaire PIT latente ou infection Tuberculose extra-
(TPC/miliaire) ou PIT latente pulmonaire
patente: 6 mois ou sujet contact si « sujets à
risque »: 3 mois
2Mois : Sujets à risque = enfants < Atteinte ganglionnaire /
INH+RMP+EMB+PZA 15ans pleurale /
4MOIS : INH +RMP / immunodéprimés / atcd de péricardique / osseuse: Tt
TPC < 2ans standard
Bithérapie INH + RMP 6 mois
pendant 3 Atteinte méningée /
mois (alternative: INH seul 9 parfois
mois) osseuse: Tt standard mais
durée prolongée: 9-12M
TUBERCULOSE 25
➔Surveillance :
Clinique Consultations: J15 / M1 / M2 / M4 / M6 / M12 / M18
Efficacité: apyrexie / reprise du poids / crachats ; Tolérance: cutanée /
digestive ++
Observance: surveillance des urines (coloration orangée si bien pris: RMP)
Para Clinique Bacterio: ECBC à J15 (et jusqu’à négativation) / M2 / M6
Radiologique: RTx à M2 / M6 (fin Tt) / M18
Biologique: NFS et bilan hépatique (TA +++) à J10/J20/J30 puis 1x/mois
Ophtalmo: FO à M2 (puis 1x/2M si prolongation)
TUBERCULOSE 26
- Rechercher le médicament responsable + l’arrêter a vie
• Acylateur lent ➔ toxicité neurologique de l’isoniazide
Nombre de cp /j selon le poids :
30-37 kg ➔ 2cp
38-54 kg ➔ 3cp
55-70 kg ➔ 4cp
>70kg ➔ 5cp
TUBERCULOSE 27
DILATATION DE BRANCHES (BRONCHECTASIE)
I-GENERALITES :
Une augmentation permanente et irréversible du calibre bronchique suite
a une traction (FIBROSE) ou une destruction parenchymateuse avec :
Inflammation + infection avec hypersécrétion bronchique ➔ stase du
mucus : surinfection / néo vascularisation ➔ hémoptysie
NB : LA GRANDE MALADIE BRONCHECTASIANTE : signifie une DDB diffuse
aux bases et aux sommets
NB : la bronchorrhée n’est pas constante !!!!
II-CLINIQUE :
- Toux + expectoration ancienne et quotidienne >200-300cc/j +
pneumonies à répétition + exacerbation hivernale + a 4 sédiments
: purulente, séromuqueuse, muco-purulente, spumeuse aérée
- HEMOPTYSIE
- Râles bronchiques + crépitant + sibilants + hippocratisme digital
III-PARACLINIQUE :
RT : sd bronchique : paroi épaissie + impaction mucoide / CLARTE
TUBULE / BRONCHOCELE / PSEUDO RAYON DE MIEL ➔ SI NORMAL
N’ELIMINE PAS LE DG
TDM thoracique : en coupes fines : diamètre bronche > diamètre
vaisseau adjacent
FIBRO BRONCHIQUE : aspect très inflammatoire
- ne pas faire de LBA : risque de pleurésie purulente
- éviter biopsie : risque d’hémoptysie
EFR : sd obstructif (surtout) + sd restrictif (SD MIXTE)
GDS : shunt
POUR LE DIAGNOSTIC POSITIF : TDM AVEC DES COUPES FINES OU
BRONCHOGRAPHIE
IV-CADRE ETIOLOGIQUE :
1- infections respiratoires sévères (surtout de la petite enfance) : BK (sd
de BROCK : DDB du lobe moyen + ADP hilaire calcifiée : Primo-infection
tuberculeuse) / abcès / coqueluche / rougeole
V-LES COMPLICATIONS :
infectieuses
hémorragiques
IRC
ICD
AMYLOSE : favorisée par la suppuration chronique
VI-Anapath
Les lésions prédominent au niveau des lobes inférieurs, uni ou bilatérales
les bronches concernées sont situées entre le 4ème et 8ème ordre de division
les bronchioles distales sont obstruées
Trois types de lésions :
DDB cylindrique ou fusiforme DDB variqueuse ou DDB sacciforme ou kystique
moniliforme
-Bronches légèrement augmenté -dilatation -Bronches augmentent
-dilaté à bords réguliers irrégulière rapidement de diamètre
-Ramifications distales à peine ramification distale -absence de ramifications
Réduite réduite bronchiques
VII-Traitement :
➔BRONCHE :
kinésithérapie quotidienne + Bronchodilatateurs en cas d’HRB pour éviter
les bronchospasmes réflexes +/- CSI (cure brève : à éviter
➔ surinfection)
➔INFECTION :
ATB : en cas de surinfections bronchiques si :
Augmentation volumétrie des crachas, fièvre, modification de l’aspect des
crachats, hyperleucocytose à l’NFS
I-Anapath
- ➔Au niveau des gros troncs bronchiques :
Transformation des cellules ciliées en cellules caliciformes
➔hypersécrétion
Hypertrophie et augmentation du nombre de glandes s/muqueuse
=> hypersécrétion
OEdème du chorion
Atrophie du cartilage et fibrose des voies aériennes
- ➔Au niveau des bronchioles terminales :
Destruction totale de l’épithélium ➔fibrose irréversible
Destruction de la paroi des alvéoles par emprisonnement de l’air
➔emphysème
II-Clinique :
Signes fonctionnels :
Toux productive: progressive / chronique / prédominant le matin
Dyspnée d’effort: d’aggravation progressive: préciser le stade NYHA
Examen physique :
Signes positifs de BPCO :
!! Le plus souvent normal au début (même si TVO objectivable)
Auscultation = râles bronchiques: ronchi ou sibilants
Tardivement: expiration allongée et « à lèvres pincées »
Signes d’emphysème :
A l’inspection, aspect de « blue boater » ou « pink puffer »
Distension thoracique (thorax « en tonneau ») / ↓ murmure vésiculaire
Signe de Hoover: pincement du thorax inférieur à l’inspiration
III-Examens complémentaires :
Pour diagnostic positif = épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR)
+++ :
➔Spirométrie
Diminution du rapport de Tiffeneau: VEMS/CV < 70% = TVO
Courbe débit-volume: concave vers le haut en expiration (VEMS ↓ / CV: N)
➔Test de réversibilité
Inhalation d’un bronchoD: β2M ou atropine (+/- après prednisone 14 jours)
→ réversibilité absente ou incomplète: ↑ du VEMS < 12% ou < 200mL
➔Mesure des volumes pulmonaires statiques :
Si CPT ≥ 120% : Si CPT ≤ 80%
distension thoracique → emphysème trouble ventilatoire restrictif (TVR)
associé associé
3-Pneumothorax
→ Tt en 1ère intention = drainage directement (pas d’exsufflation)
4-Embolie pulmonaire :
Car polyglobulie
V-Complications chroniques :
1- Emphysème centro-lobulaire (TABAC : BLUE BLOATER)
2- Insuffisance respiratoire chronique obstructive :
Définition de l’IRC = PaO2 < 70mmHg en AA à l'état stable x2 sur 3
semaines Evolution naturelle de la BPCO
➔NB : IRC grave = CRITERE D’OLD : Pao2 < ou = 55mmhg ou < ou =
60mmhg avec IVD ou hypoxémie nocturne ou polyglobulie
Causes d’IRC :
VI-Traitement :
Mesures hygiéno-diététiques :
Arrêt du tabac
Prise en charge nutritionnelle :
!! Dénutrition = facteur de risque majeur de mortalité dans la BPCO
Tt médical de fond (hors exacerbation) :
Bronchodilatateurs inhalés (bronchoD)
Principal Tt symptomatique de la BPCO +++ (≠ asthme)
Indications :
Quelque soit le stade: en action courte (CA) → Tt d’une crise
A partir du stade 2: en action longue durée (LA) → Tt de fond
Spécialités :
β2-mimétiques: CA: salbutamol (Ventoline®) /Anti-cholinergiques:
ipratropium (Atrovent®)
Modalités :
Au moins 15h/j pour ≥ 3M (pas de bénéfice sinon) par voie nasale
(lunettes)
En continu / à faible débit d’O2 / à adapter pour avoir PaO2 = 65-
70mmHg
➔Contre-indication = tabagisme actif: sevrage préalable impératif
BONUS :
CONCERNANT LA MALADIE DES PETITES VOIES AERIENNES :
- Elle peut s’associer a un Trouble ventilatoire obstructif et un emphysème
ou PAS
- Elle n’est pas toujours mise en évidence par le rapport VEMS/CV
- Elle entraine précocement une élévation du VR et de la capacité
pulmonaire totale
- Elle n’entraine pas précocement une altération des échanges gazeux
I-Exacerbation :
Majoration des symptômes habituels durant > 24h et nécessitant une
modification thérapeutique (↑ des β2m ou cure de corticothérapie)
NB :
➔Crise (paroxystique / < 24h) ≠ exacerbation (progressif / symptômes >
24h)
➔Grave (s’applique à la crise ou exacerbation) ≠ sévère (s’applique à la
maladie)
II-Physiopathologie :
1- Au niveau cellulaire = mécanismes allergiques
Réaction d’hypersensibilité immédiate = type 1 :
Phase de sensibilisation = 1er contact avec Ag → IgE spécifiques
Phase effectrice = 2nd contact: allergène: mastocytes → histamine
2- Au niveau bronchique = mécanismes obstructifs :
Diminution du calibre bronchique: bronchoconstriction
Par HRB + oedème + hyperproduction de mucus
→ Sibilants expiratoires et TVO aux EFR
Inflammation chronique donc obstruction permanente : avec oedème
+ hypersécrétion riche en éosinophiles
→ Remodelage bronchique puis IRespC obstructive
Asthme bronchique 39
Facteurs aggravants
Obésité et infection virale grv avt 3 ans
IV-Diagnostic :
Signes fonctionnels :
En inter-critique: classiquement aucun signe fonctionnel +++
Signes cardinaux d’une crise d’asthme (4) :
Sifflement expiratoire (wheezing / réversible)
Dyspnée à répétition
Oppression thoracique
Toux (sèche ou productive)
Examen physique :
Signes positifs d’asthme
En inter-critique: examen physique normal +++
Pendant la crise d’asthme: sibilants expiratoires bruyants à l’auscultation
➔Retentissement: signes de gravité d’une crise d’asthme (PMZ)
-1-Terrain: pathologie chronique / nourrisson < 3M / asthme sévère (Tt
maximal)
-2-Critères GINA → crise grave si: (10) :
DEP < 60%
[SpO2 < 90% / FR > 30/min / FC > 120/min]
[↓ sibilants / RP / mots / orthopnée / agitation]
[PaO2 < 60mmHg / PaCO2 > 45mmHg]
Débit expiratoire de pointe (DEP) (PMZ)
Modalités :
Ambulatoire / par débitmètre / ≥ 5-6ans / en urgence devant toute crise
Valeur « normale en général = 300-500 L/min» varie selon :
- sexe
- âge
- taille
V-Examens complémentaires :
➔Pour diagnostic positif :
Epreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) +++ :
Spirométrie: VEMS/CV < 70% = trouble ventilatoire obstructif (TVO)
Courbes débit-volume: elles seront concaves vers le haut
Test de réversibilité : (CEP)
réversibilité partielle : ↑ du VEMS après β2m ≥ 12% ET +200mL
Asthme bronchique 40
réversibilité complète : normalisation du VEMS/CV ET du VEMS
Mesure des volumes pulmonaires statiques: CPT = normale (~ 6L)
Test de diffusion au DLCO: normal
➔Test de provocation bronchique à la métacholine : Recherche d’une
HRB, contre indiqué si obstruction nasale ou BPCO ➔positif si VEMS
diminue de 20%
!! Asthme implique HRB (100%) mais HRB n’implique pas asthme
• Le test de provocation spécifique a une valeur diagnostique ⓲
VI-Formes cliniques :
1- Asthme allergique atopique (« forme classique » +++) :
Dans 3/4 des asthmes de l’enfant et 2/3 de ceux de l’adulte
• Disparition de l’asthme aux acariens si > 800m (absence des acariens)
2- Asthme professionnel :
!! Fréquent: 10% des asthmes
Boulangers (farine) > santé (latex) > coiffeurs (persulfates) > peintres
(isocyanates)
3- Toux équivalent d’asthme (TEA) : ⓲
Pas de vrais crises sifflantes mais toux chronique (>3S)
4- Asthme d’effort :
Fréquent chez sportifs de haut niveau et chez l’enfant
Bronchospasme d’environ 10min après un effort intense en air froid et
sec
• Prévention : prendre une bouffée de béta mimétique 10’’ avant l’effort.
5- Syndrome de Widal :
• Réalise un Asthme souvent sévère cortico-dépendant + polypose
nasosinusienne (sinusite hyperplasique) + allergie à l’aspirine
Asthme bronchique 41
• due à une anomalie génétique du métabolisme de l’acide arachidonique
➔ anomalie des leucotriénes (tt par anti-leucotriénes donne de bons
résultats)
• Terrain : 30-40ans
6- Maladie de Churg & Strauss
Purpura infiltré + hyper éosinophilie +/- atteintes systémiques
7- Asthme sévère (= « asthme difficile ») :
Définition: asthme difficile si nécessité
Fortes doses de CSI (> 1000μg/j) et/ou corticothérapie orale permanente
VII-Diagnostics différentiels :
!! « Tout ce qui siffle n’est pas asthme » : dyspnée sifflante dès que ↓
calibre des VAS
Chez l’enfant Chez l’adulte
Corps étranger des voies Œdème aigu du poumon (OAP)
aériennes Exacerbation de BPCO
Bronchiolite du nourrisson Compression bronchique: tumeur
Mucoviscidose +++ / sarcoïdose
Asthme bronchique 42
➔Degré de contrôle des symptômes asthmatique :
Au cours des 4 semaines précédentes :
- présenté des symptômes diurnes > 2fois / Bien contrôlé : aucun des items
semaine : Oui, Non Partiellement contrôlé : 12 item
- été réveillé la nuit par son asthme : oui/ non Mal contrôlé : 34 items
- eu besoin d’un traitement aigu > 2fois /
semaine : oui, non
- présenté une limitation de l’activité par son
asthme : oui, non
Asthme bronchique 43
Silence auscultatoire / confusion ou coma
et/ou signes de gravité aux GDS :
PaCO2 ≥ 45mmHg
PaCO2 > 50mmHg (!! arrêt respiratoire imminent)
NB : devant un asthme aigu grave qui ne répond pas au salbutamol en IV,
associé a un collapsus vasculaire ➔ thérapeutique à adopter :
adrénaline en iv en continu.
Puis évaluer controle de l’asthme à +2 mois et adaptation selon contrôle
+++
« step up » si persistance des symptômes: ↑ posologies CSI au palier
supérieur « step down » si contrôle complet de l’asthme: ↓ posologies
CSI au palier inférieur
!! Toujours rechercher la dose minimale efficace de CSI (chez l’enfant ++)
X-Effets secondaires :
B2m Théophylline
tremblements, tachycardie idem que B2
nausées, vomissements + troubles neurologiques
céphalées, crampes musculaires + hypocalcémie
➔ ASTHME ALLERGIQUE VS ALVEOLITE ALLERGIQUE OU
PNEUMOPATHIE D’HYPERSENSIBILITE :
ASTHME ALLERGIQUE : ALVEOLITE ALLERGIQUE :
➔HYPERSENSIBILITE IMMEDIATE (IgE) ➔ HYPERSENSIBILITE RETARDEE
➔ATOPIE : asthme, eczéma atopique, ➔ALVEOLITE LYMPHOCYTAIRE A CD8+
rhinite et conjonctivite allergique, + MASTOCYTES + PLASMOCYTES
urticaire ➔ELEVEUR D’OISEAUX
➔EXPOSITION AUX ALLERGENES Autres : causes médicamenteuses, toxiques …
➔TEST CUTANE : PRICK TEST RX : verre dépoli, sd interstitiel prédominant aux bases
➔EVICTION DE L’ALLERGENE + TTT DE EFR : diminution du DLCO Risque : D’IRC
FOND TTT : corticoïdes
• Le cromoglycate disodique est indiqué dans tt de l’asthme de l’enfant
essentiellement allergique.
• Asthme associé a l’angéite nécrosante est souvent sévère et d’emblé
résistant au tt habituel.
Asthme bronchique 44
XI-Classification de la crise d’asthme
Légère Modérée Sévère
DEP > 80% DEP : 80 -60 % DEP <100L/min
Constantes : FC, FR normale FC 100-120 bpm FC > 120bpm
spO2 >95% SpO2 95-90 SpO2 <90%
Pas de tirage Tirage Agitation, respiration paradoxale
Clinique Sibilants Sibilants Par mots
seulement Phrases courtes Diminution des sibilants
Phrases complétes
PaO2 > 80mmHg PaO2 >60mmHg PaO2<60mmHg
GDS PaCO2 < 45mmHg PaCO2<45mmHg PaCO2 >45mmHg
Asthme bronchique 45
SARCOÏDOSE
I-Définition :
Sarcoïdose = granulomatose systémique non nécrosante de cause
inconnue
➔Remarque: autres granulomatoses (5 : à connaitre : ANAPATH)
1- Tuberculose (!! nécrosante)
2- PID: PHS / histiocytose X / bérylliose
3- Vascularites: Wegener / Churg & Strauss
4- Maladie des griffes du chat
5- Réaction à corps étranger
II-Epidémiologie :
Cause la plus fréquence de PID primitive avant 40 ans
• 80 % des sarcoïdoses guérissent dans les 2 ans
Facteurs de risque :
Sujet jeune (< 40ans) / 2e pic après la ménopause
Race noire = fréquence et sévérité ↑
!! Tabagisme = facteur protecteur (le dire)
III-Physiopathologie :
Mécanismes :
1. Ag inconnu → réaction immunitaire polarisée LTh1
2. Alvéolite lymphocytaire à CD4 Th1 → activation des macrophages
3. Granulomes épithélioïdes giganto-cellulaires sans nécrose caséeuse
4. Fibrose pulmonaire si évolution défavorable (!! rarement le cas)
Atteintes :
1- Pulmonaire = localisation interstitielle des granulomes (80% des
cas)
Zones péri-bronchovasculaires lymphatiques
D’où disparité entre imagerie et hématose conservée
2- Atteintes extra-thoraciques: (granulomatose « systémique »)
Peut toucher tous les organes: à rechercher +++ (PMZ)
Si mutilant → risque vital ! (ex: septum inter-ventriculaire = BAV)
SARCOÏDOSE 46
IV- Diagnostic
Terrain :
Sujet jeune (< 40ans ++) / noir (!! SdG) / sex ratio = 1 / non tabagique
Signes fonctionnels :
Signes respiratoires :
Aucun le plus souvent / sarcoïdose asymptomatique ++
Parfois: toux sèche persistante / dyspnée d’effort (= SdG)
Signes associés :
Signes généraux: asthé nie ++ / fièvre / amaigrissement
Signes extra-pulmonaires: palpitations / syndrome sec
1- fièvre
2- érythème noueux des membres inférieur
SD DE LOFGREN : 3- ADP médiastinales
4- Anergie tuberculinique
5- arthralgie des grosses articulations (genoux)
- 95% de rémission spontanée ➔ guérison dans 90% des cas
- Seul cas ou le diagnostic histologique n’est pas requis
1- uvéite
SD DE 2- parotidite (souvent bilatéral)
HEERFORDT : 3- PF (VII) bilatérale
4- Fièvre
➔ PL : hypercellularité en faveur
SARCOÏDOSE 47
V-Examens complémentaires
Pour diagnostic positif :
➔Radiographie thorax face-profil +++ : RTx fortuite = mode de
découverte le plus fréquent
Stade RX PRONOSTIC
Stade 0 RX normale
Stade 1 ADP médiastinales hilaires / bilatérales/ symétriques / non Rémission dans
compressives / Homogènes Parenchyme pulmonaire normal (pas 80% des cas
d’infiltration ni atélectasie)
Stade 2 Syndrome interstitiel réticulo-nodulaire médian et supérieur Rémission dans
!! conservation des ADP / infiltration péri-broncho vasculaire 60% des cas
Stade 3 Disparition des ADP + conservation des lésions parenchymateuses Rémission dans
interstitielles 30% des cas
Stade 4 Fibrose pulmonaire irréversible (apex ++) Rétraction JAMAIS DE
parenchymateuse / bulles d’emphysème aux bases REMISSION
➔Fibroscopie bronchique avec LBA et biopsies (PMZ) : EXAMEN CLE
Indications: systématique sauf Sd de Lofgren (car évolution favorable à
90%)
LBA: alvéolite lymphocytaire à LT CD4 (CD4/CD8 > 3) = sarcoïdose certaine
Biopsies/anapath: granulome épithélioïde giganto-cellulaire sans nécrose
caséeuse
Recherche de mycobactérie: doit être faite et négative = éliminer une
tuberculose
!! Remarque: si échec fibroscopie, biopsies possibles sur d’autres sites
ADP superficielles ++ / biopsie des glandes salivaires ++ / cutanée si
sarcoïde / PBH / biopsie neuromusculaire…
Dans tous les cas, preuve histologique indispensable: médiastinoscopie si
besoin+++++
Pour bilan du retentissement :
TDM thoracique +++ : Systématique ➔ examen clé
Epreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) +++
Spirométrie: normale (+++) ou TVR (si fibrose)
Etude du transfert du CO: DLCO ↓ (signe précoce: BAC)
Remarque: si TVO → granulome intra-bronchique ++
Bilan biologique :
NFS = lymphopénie modérée fréquente
EPP: hyper-gammaglobulinémie polyclonale++++
SARCOÏDOSE 48
CRP-VS = normales ou peu élevées si syndrome de Löfgren
Bilan phospho-calcique: hypercalcémie (10% = SdG) et calciurie ↑ (50%)
phosphorémie normale
Dosage ECA (enzyme de conversion de l’AT): ↑ dans 2/3 des cas
VI-Traitement
Abstention si : Traitement si :
Formes simples, lofgren : ➔Localisation grave : cœur, neuro, œil, foie,
Repos + AINS + surveillance pendant 2 ➔hyperCa2+ sévère
ans ➔Atteinte respiratoire sévère : sd restrictif sévère
➔Evolutivité avec SG (F°, AMG, AEG)
Tt médicamenteux : et seulement si certitude diagnostique: après
examen histologique
Modalités = corticothérapie :
➔Tt d’attaque à 0.5mg/kg/j PO : pendant 3M puis décroissance
progressive
➔Durée: pendant ≥ 18 mois (toute l’évolution naturelle: Tt suspensif
seulement)
Alternatives: Tt immunosupresseur: Méthotrexate, Azathioprine, anti-
TNF..
➔BONUS :
l’hypercalcémie rencontrée dans la sarcoïdose est due a une
hypersécrétion par le granulome sarcoidosique de 1,25 OH2 D3
SARCOÏDOSE 49
Cancers bronchiques
II-Types histologiques
Cancers bronchiques non à petites cellules Cancers bronchiques à petites
(CBNPC) 85% cellules (CBPC) = 15%
Cancers bronchiques 50
1- Carcinome épidermoïde (40%) : - Siège proximal +++
- Histologie = métaplasie de l’épithélium - cellules à différenciation
bronchique (kératinisation) ➔ cellules reliées
entre elles par des points d’unions. neuro- endocrine
- Siège proximal ++ : bronche lobaire ou - fort potentiel métastatique:
segmentaire extension locorégionale précoce
- métastases tardives → ADP médiastinales et
métastases (os > foie > cerveau >
2- Adénocarcinome pulmonaire (30%) : surrénales)
- Histologie = à partir des cellules bronchiques - métastases précoces
muco- sécrétantes ➔ EN ACINI - développement rapide
- Siège distal ++ : bronchio-alvéolaire ➔BONNE REPONSE A LA
- métastases tardives CHIMIOTHERAPIE
- évolution longue et lente TTT : Pas de place a la chirurgie
➔prête souvent a discussion avec une TM ➔Poly chimiothérapie +
secondaire 3- Carcinome indifférencié à grandes radiothérapie + radiothérapie
cellules (10%) cérébrale préventive
Siège plutôt périphérique
volumineux
potentiel évolutif élevé
RADIO ET CHIMIO SENSIBLE ++++
Classification :
Cancers bronchiques 51
TNM 2017 Stade localisé :
Atteinte homolatérale: tumeur
T: limitée à un hémi thorax
Tx : Tumeur ne peut être évaluée ou est démontrée ou ADP médiastinale ou sus-
par la présence de cellules malignes dans les claviculaire homolatérale (sans
expectorations ou un lavage bronchique sans métastases)
visualisation de la tumeur par les examens Stade disséminé :
endoscopiques ou d’imagerie Atteinte tumorale bilatérale /
T0 : pas d’évidence de tumeur primitive épanchement pleural néoplasique
Tis : carcinome in situ Toute ADP hors médiastinale et
T1 : Tm < ou = 3cm sans évidence a la bronchoscopie sus-claviculaire homolatérales
d’invasion plus proximale que la bronchique lobaire Présence de métastases à distance
T2 : tm >3cm mais < ou = 5cm ou présente l’une des (M1)
caractéristiques suivantes : -
- atteinte de la bronche souche sans atteinte de la
carène
- invasion de la plèvre viscérale
- présence d’une atélectasie
T3 : Tm>5cm mais < ou = 7cm ou présente l’une des
caractéristiques suivantes :
- présence d’un ou plusieurs nodules distincts
dans le meme lobe
- envahissement direct d’une des structures
suivantes :
• paroi thoracique (y compris les tumeurs
de l’apex et la plévre parietale), nerf
phrénique, péricarde
T4 : Tm>7cm ou présente l’une des caractéristiques
suivantes :
• présence d’un ou plusieurs nodules
distincts dans un lobe homolatéral
• envahissement direct d’une des structures
suivantes : diaphragme, médiastin, cœur,
gros vaisseaux, trachée, nerf récurrent,
œsophage, corps vertébral, carène
Envahissement ganglionnaire :
N1 : péri bronchique ou péri hilaire homolatéraux
N2 : métastase aux ganglions médiastinaux
homolatéraux et / ou aux ganglions sous carénaires
Cancers bronchiques 52
N3 : métastase aux ganglions médiastinaux
controlatéraux et / ou aux ganglions sus claviculaires,
homo et controlatéraux
Métastase :
M1a : nodules tumoraux distincts dans un lobe
controlatéral, tumeur avec nodules pleuraux ou
épanchement pleural
M1b : métastase extra thoracique unique
M1c : métastases extra thoraciques multiples
intéressant un ou plusieurs organs
N0 N1 N2 N3
T1 1a 2a 3a 3b
T2a 1b 2a 3a 3b
T2b 2a 2b 3a 3b
T3 2b 3a 3a 3b
T4 3a 3a 3b 3b
III-STADES + TRAITEMENT
-1a /1b = STADE 1 = TRT chirurgical uniquement (lobectomie au mieux /pneumectomie)
Cancers bronchiques 53
Syndrome cave supérieur (compression VCS) :
1- Œdème sus-claviculaire (« en pèlerine »)
2- Circulation veineuse thoracique collatérale
3- Cyanose faciale et turgescence jugulaire
4- Céphalées (par HTIC) / acouphènes / BAV
TRAITEMENT : radiothérapie décompressive en urgence + corticothérapie
➔Syndrome de Pancoast-Tobias (3) :
Névralgie cervico-brachiale (C8-T1) / CBH homolatéral / lyse costale
→ évoque une localisation apicale de la tumeur
• ➔carcinome de la base : Tobias-Escodero
-opacité de la base
-hoquet tenace
• Syndromes paranéoplasiques ++ :
Evocateurs de CBNPC Evocateurs de CBPC (C. neuroendocrine)
1- syndromes ostéo-articulaires : 1- syndromes endocriniens :
Hypercalcémie par sécrétion de PTH-rp Sécrétion inappropriée d’ACTH → syndrome de
Ostéoarthropathie hypertrophiante (syndrome Cushing
de Pierre-Marie-Foix) SIADH → hyponatrémie (syndrome Schwartz-
2- syndromes cutanés : Bartter)
MTEV (phlébites) extensives et récidivantes 2- syndromes neurologiques :
(syndrome de Trousseau) ➔Syndrome myasthénique de Lambert-Eaton
Dermatomyosite / acanthosis nigricans / ➔Polyneuropathie sensitivomotrice (syndrome
hyperkératose diffuse de Denny-Brown)
IV-Para clinique :
1-Pour diagnostic positif
A-Radiographie thorax / TDM thorax injectée (avant la
fibroscopie)
Typiquement sur la radiographie :
- Opacité réalisant un syndrome alvéolaire avec bronchogramme
aérien
- Peut être normale (n’élimine pas le diagnostic mais anormale à
95%)
- opacité hilaire (arrondie, irrégulière en oursin), image de gros hile
- opacité ronde + EPL = néoplasie jusqu’à preuve du contraire
• NB : opacité diffuse + élargissement médiastinal + ADP multiples
➔ CBPC
En faveur d’une tumeur :
Cancers bronchiques 54
Signes de malignité: taille ↑ / contours irréguliers / évolutivité
Rechercher des C°: épanchement pleural / lyse costale / ADP /atélectasie
B-Endoscopie bronchique avec LBA et biopsies +++ :
Confirmation du diagnostic par ex. anapath sur biopsies bronchiques
Une fibroscopie normale n’élimine pas une tumeur (périphérique)
c- TDM THORACIQUE INJECTE: Diagnostic positif, topographie :
Critères de malignité : GRANDIS.
• Grande taille>3mm
• Arrondie.
• Non calcifiée.
• Dense.
• Irrégulière.
• Spiculée.
Cancers bronchiques 55
Stratégie pour diagnostic histologique :
Lésion centrale (1er tiers du Lésion périphérique : (tiers Entre les deux cas précédents :
thorax autour de la carène) périphérique du thorax)
Fibroscopie bronchique ➔ Ponction-biopsie ➔Fibroscopie bronchique
transpariétale à l'aiguille ➔Ponction-biopsie transpariétale à
sous TDM l'aiguille sous TDM
➔à défaut Chirurgie : ➔à défaut Chirurgie :
Vidéo-thoracotomie thoracotomie exploratrice
exploratrice
Si adénopathies au contact de la trachée :
Abord ganglionnaire à l'aiguille sous fibroscopie ou médiastinoscopie
! Privilégier biopsies lésions facilement accessibles :
Biopsie d'une adénopathie sus-claviculaire
➔ Anapath : Recherche mutation EGFR : si presente bonne reponse
au inhibiteur de la tyrosine kinase
3-Indications du PET-TDM :
En cas de nodule pulmonaire solitaire +++ : fixation =hypermétabolique
Staging mediastinal et bilan d'extension d'une tumeur résecable
Cancers bronchiques 56
VI-Evolution :
Pronostic général :
Quelque soit le diagnostic histologique, le pronostic est très péjoratif
→ Survie à 5 ans tous stades < 10%
Cancer bronchique à petites cellules (CBPC) :
Pronostic encore plus mauvais: rechutes quasi-inévitables et chimio-
résistance
Souvent réponse complète trompeuse au début (dans 60% des cas)
NB :
CI à la chirurgie :
➔ Age > 70ans
➔VEMS < 1/3 volume théorique, IT < 50% (VEMS pré op <1000ml)
➔PaO2 < 55mmHg, hypercapnie > 50mmHg
➔IC sévère, troubles du rythme
➔Atteinte de la carène, extension médiastin, ganglion de troisier
➔BONUS :
- la radiothérapie est contre indiquée en cas : d’infection, nécrose
tumorale, épanchement pleural de grande abondance
- L’ostéosarcome donne le plus souvent des métastases
pulmonaires
- dans le carcinome bronchique a petite cellules : on effectue une
irradiation sur le médiastin et l’encéphale (site de méta habituelle)
+ une chimiothérapie
- LA MEDIASTINOSCOPIE : effectuée dans le premier tps opératoire
afin de rechercher un envahissement médiastinal contre indiquant
la chirurgie
• Carcinome anaplasique a petites cellules : Prolifération cellulaire
épithéliale en grain d’avoine
• Pancoast Tobias = T3 ➔ Traitement : Chirurgie (traitement de choix :
résection du lobe supérieur + cotes envahies + toutes les structures
envahies) + Radio chimiothérapie
- Le syndrome de Pancoast Tobias n’est pas considéré comme un
envahissement médiastinal.
• La sensibilité du TLT dans le dépistage du cancer du poumon est de ⸗
50%
• Les cancers anaplasiques a petite cellule ont une espérance de vie a 2
ans <5%
• Loge de BARETEY : située en latéro-trachéale droite
Cancers bronchiques 57
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Cancers bronchiques 58
ABCES DU POUMON
➔C’est une collection purulente dans une cavité néoformée creusée dans
le parenchyme pulmonaire par une infection non tuberculeuse
➔Les abcès sont poly microbiens pour la majorité
I-INOCULATION DU PARENCHYME
Par voie bronchique (situation la plus fréquente): Par voie vasculaire: plus rare
inhalation de particules septiques, régurgitation abcès multiples
-fréquence de l'atteinte des segments dorsaux
• Un facteur local :
d'inoculation doit toujours être recherché: la première cause est
l'obstruction de la bronche du territoire abcédé (tumoral, corps étranger)
II-Germe :
- Anaérobies
- Grams négatifs : klebsiella pneumoniae/pseudomonas aeruginosa/
bacillus proteus
- Grams positif staphylocoque doré
Forme clinique typique :
1- PHASE DE FOYER FERME: Symptômes très proches d'une pneumonie
aiguë avec :
Toux, douleur thoracique et fièvre.
Mais altération de l'état général plus marquée.
2- VOMIQUE: maître symptôme de l'abcès.
ABCES DU POUMON 59
Une expectoration très purulente d'odeur putride de volume abondant
Parfois hémoptoïque.
• La vomique s'accompagne d'une défervescence thermique
3- PHASE DE FOYER OUVERT
Altération très marquée de l'état général.
Avec faible volume des expectorations et fièvre, succèdent des
périodes de détersion avec défervescence et vomique: ainsi, les courbes
d'expectoration et de fièvre se croisent
SIGNES RADIOLOGIQUES : Les quatre grands signes radiologiques sont :
1. image hydro-aréique
2. paroi fine
3. Bronche de drainage (non nécessaire)
4. Variabilité du niveau sur plusieurs examens
III-DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
1-Tuberculose pulmonaire
2-Cancer excavé
3-Aspergillome
IV-BIOLOGIE :
• hyperleucocytose
• syndrome inflammatoire
• recherche d'une tare métabolique associée telle qu'un diabète
4- BACTERIOLOGIE :
• L'examen bactériologique est fondamental dans le choix de
l'antibiothérapie.
• Effectuer les prélèvements bactériologiques avant antibiothérapie mais
il ne faut pas attendre les résultats pour débuter le traitement.
5- EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
• Hémocultures : indispensables
• Analyse de l'expectoration : peu de valeur du fait de leur contamination
par la filière ORL
• Prélèvements au cours de l'endoscopie par brosses protégées, LBA
➔ REGLE D’OR
TOUTE ABCEDATION PULMONAIRE OU PLEURALE JUSTIFIE UNE
ENDOSCOPIE
BRONCHIQUE A LA RECHERCHE D'UNE NEOPLASIE BRONCHIQUE
ABCES DU POUMON 60
COMPLICATIONS :
PHASE AIGUE:
• La vomique axphyxique par inondation bronchique
• La septicémie responsable d'abcès cérébral, d'abcès rénaux ou de
coagulation intravasculaire disséminée.
• La cachexie liée au terrain nutritionnel
V-TRAITEMENT :
PRONLONGE : 4 à 8 semaines
o Staphylocoque : B lactamine + aminosides
o BGN : céphalosporines 3G + aminosides
o Pneumocoque : monothérapie à Peni A
o Streptocoque : Peni A + metronidazole
o Anaérobie : Peni G + métronidazole
• Dans 10% des cas un drainage est nécessaire : surtout si l’abcès n’a pas
de bronche de drainage
ABCES DU POUMON 61
Kyste hydatique du poumon
I-Clinique
RX : opacité pulmonaire Clinique : Asymptomatique
KH sain arrondie dense homogène Evolution : hémoptysie puis stade suivant
de contours nets de siège
basal en boulet de canon
Opacité ronde dense Crachats hémoptoiques
KH flétri : homogène surmontée Evolution : vomique hydatique eau de roche
d’une clarté en croissant
Tableau de suppuration pulmonaire (F° + toux +
expectoration purulente)
Image hydroaérique a Hyperleucocytose
KH rompu suppuré niveau horizontal ondulé Réaction allergique accompagnant la vomique :
urticaire, prurit
Possibilité de rupture dans la cavité pleurale :
hydatido pyo PNO
KHP en stade de Image en grelot
rétention d’air et
de membranes
KHP en stade de Hémoptysie de petites abondances répétées
rétention sèche de
membranes
II-ANATOMIE PATHOLOGIQUE :
A. Le kyste ;
Est entouré de trois membranes :
1- Interne : Proligère ; Elle est fertile donnant des vésicules filles, il est
impératif de l’enlever en totalité lors de la cure chirurgicale.
Il est souhaitable de l’enlever chaque fois que cela est possible car il peut
contenir des vésicules filles exogènes qui à l’occasion d’une fistulisation
du kyste ; la membrane proligère peut faire issue dans le périkyste.
III-Diagnostic :
Hyper éosinophilie sanguine en phase d’invasion et au cours des ruptures
de kystes.
➔Diagnostic indirect : réactions sérologiques : 90-95% se spécifié :
➔Il faut coupler deux techniques : l’une qualitative, l’autre quantitative
➔ Si elles sont positives : avec un taux significatif, le diagnostic est
retenu
➔ Si elles sont négatives, on ne peut pas conclure.
IV-Diagnostic direct :
- Mise en évidence des scolex ou d’une membrane hydatique au cours
d’une aspiration percutanée ou d’une biopsie.
- Techniques par PCR du domaine de la recherche
VI-TRAITEMENT :
Chirurgical : L’indication opératoire est formelle :
Respecter les petits kystes calcifiés à sérologie négative ⓲
L’intervention est toujours précédée d’une préparation soigneuse
Réanimation hydroélectrolytique, sanguine, protidique et calorique
intervention possible :
• résection du dome saillant
• périkystéctomie
• kystectomie
• Ponction du kyste
• Le périkyste n’est pas enlevé systématiquement
➔Kyste suppuré : Oxacilline+ Gentamycine 6 à 8 semaines + puis
chirurgie segmentaire ou lobectomie
➔Dans le cas ou on a une association d’un kyste pulmonaire et d’un kyste
du foie : on commence par traiter le kyste du foie d’abord
➔Une stérilisation préalable du kyste par voie général au mebendazol
s’impose
➔ L’ablation du péri- kyste dans le KH du foie n’est pas systémique
➔Le traitement chirurgical du KH du poumon doit répondre a toutes ces
obligations :
Aerostase / stérilisation au sérum salé
ponction ou énucléation du kyste : on ne fait pas de drainage externe
!!!
En cas d’une fistule kysto biliaire, on doit drainer par méthode
chirurgicale !!!!
• Un kyste hydatique du foie peut se rompre dans les veines sus
hépatiques ou la veine cave à l’ origine d’une Embolie pulmonaire
I-Généralités :
Micronodule: diamètre <3mm
Nodule: diamètre = 3-30mm
Masse: diamètre > 30mm
➔Dogmes :
Toute opacité arrondie isolée est un cancer jusqu’à preuve du contraire
1/5 des fumeurs ont des nodules isolés ➔ NE VEUT PAS DIRE CANCER
BCP DE FAUX POSITIFS LORSQUE CES NODULES SONT <1cm
II-Etiologies :
Opacités MEDIASTINALES :
ADP médiastinales +++
➔Bénignes: tuberculose / sarcoïdose / silicose / infections
parenchymateuses chroniques
➔NB : Adénopathies diffuses non spécifiques et de taille modérée :
insuffisance cardiaque gauche
➔Malignes: cancers broncho-pulmonaires / lymphome (Hodgkin-LNH) /
métastase (!! testicule)
Sd médiastinaux 66
Inférieur : Kyste pleuro-péricardique Kyste bronchogénique Tm neurogéne
en dessous de la Kyste hiatal
carène
Sd médiastinaux 67
III-Manifestations vasculaires :
Compression de la VCS : Sd cave sup
Céphalées, œdème en pèlerine
➔ CVC, télangiectasies (2/3 sup du thorax), TSJ, saillie des veines
sublinguales
➔ Cyanose des mains et du visage
Compression artérielle est rare
IV-Manifestations respiratoires
Dyspnée, tirage, toux sèche, hémoptysie
V-Manifestations nerveuses
➔Paralysie du nerf récurent gauche : voix bitonale
➔Paralysie du nerf phrénique D/G : hoquet persistant, dyspnée,
asymétrie des mouvements thoraciques
➔Paralysie du nerf sympathique cervical :
Sd Claude Bernard Horner : ptosis, myosis, enophtalmie
Le Sd CBH peut être isolé ou associé à d’autres manifestations dans le Sd
Pancoast Tobias : tumeur du dôme pleuro-médiastinal
• Douleur radiculaire C8-D1, aréflexie tendineuse + Lyse costale
➔Paralysie du nerf sympathique dorsal : troubles vaso-moteurs +
hypersudation thoracique
VI-Manifestations digestives
Dysphagie
➔BONUS :
BERYLLIOSE (granulomatose suite a une exposition au beryllium)
➔ peut se manifester par des ADP médiastinales
Sd médiastinaux 68
EFR Exploration Fonctionnelle Respiratoire
Rejet par la bouche au cours d’un effort de toux du sang rouge vif aéré
Mécanisme principal : hyper vascularisation ➔ A. bronchique
➔ Haute pression ➔ d’origine
Aortique
Rarement : A. pulmonaires ➔ basse pression
Mécanisme particulier : <5% des cas : hémorragie intra-alvéolaire
➔ du sang provenant des artères alvéolaires (sidérophage
caractéristique au LBA)
I-ETIOLOGIES :
A- CANCER BRONCHIQUE
B- DDB
C- INFECTIEUSE : Aspergillose / PFLA / pneumonie excavée a KLEBSIELLA
OU A STAPH
D- VASCULAIRE : embolie pulmonaire (noirâtre de petite abondance) / IVG
/ RM / ANEVRYSME ARTERIO VEINEUX
II-CLINIQUE :
HEMOPTYSIE GRAVE SI :
1- plus de 200 ml / H (2verre) chez un sujet sain
2- plus de 50ml/ H chez un patient en IRC
3- plus de 2 épisodes /24H modéré malgré vasopressine
➔SDG respiratoire : faisant la gravité de l’hémoptysie ➔ précoce :
Polypnée, cyanose, hypercapnie
NB : SDG hémodynamique (Tardif : contrairement a l’hématémèse)
III-EXAMEN A FAIRE EN URGENCE :
1-DEVANT TOUTE HEMOPTYSIE :
NFS-P / bilan d’hémostase
Bilan rénal
Bilan pré-transfusionnel : RH, Groupage, RAI
GDS
TLT
2-POUR DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE :
a- Fibroscopie bronchique : ➔ systématique devant toute hémoptysie :
par le nez sous O2, pas de LBA ni de biopsie si saignement actif
HEMOPTYSIE 74
b- Autres :
Angio-TDM ++++
Artériographie bronchique dans le cadre d’embolisation
IV-TRAITEMENT :
Hospitalisation (peu importe l’importance de l’hémoptysie)
Arrêt : AVK, ASPIRINE, ANTI-TUSSIF
OXYGENOTHERAPIE + position semi-assise ++++
HEMOPTYSIE 75
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HEMOPTYSIE 76
Anapath des infections broncho-pulmonaires
1-Bronchites :
➔Bronchites aigues : on distingue
- Bronchite oedémateuse
- Bronchite catarrhale : oedème + hypersécrétion glandulaire muco-
purulente
- Bronchite ulcérative
➔Bronchites chroniques : apanage du fumeur
- Macro : muqueuse congestive et épaissie
- Micro :
• Accumulation de mucus dans la lumière : hyperplasie du revêtement
épithélial et des glandes
• métaplasie épidermoïde (l’épithélium devient malpighien)
• infiltrat lympho-plasmocytaire ➔ CHRONOCITE
.
Anapath des infections broncho-pulmonaires 78