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clinique
o 1700-‐1800 : malades mentaux mal soignés, considérés comme possédés par le diable
LES
PIONNIERS
a) William
Tuke
:
Angleterre
:
cherche
à
améliorer
conditions
déplorables
des
malades.
b) Philippe
Pinel
:
France
:
sort
malade
mentaux
des
prisons,
ouvre
centres
de
traitement.
c) Eli
Tod
:
USA
:
améliore
la
condition
des
malades,
centre
de
traitement
d) Dorothea
Dix
:
USA
:
œuvre
pour
l’ouverture
de
centre
de
traitement.
e) Lightner
Witmer
:
USA
:
psychologie
comme
science
pure
à
une
pratique
de
terrain,
ouverture
de
la
première
clinique
psychologique,
traitement
des
troubles
de
l’apprentissage
et
des
cpts
de
l’enfant,
fonde
la
revue
«
The
psychological
clinic
»
f) Daniel
Lagache
:
France
:
allie
psychologie
expérimentale
et
différentielle,
psychologie
du
développement
et
psychanalyse.
Etude
approfondie
de
cas
individuels.
g) Juliette
Faviez-‐Boutonnier
:
France
contribue
à
démédicaliser
la
psychologie
clinique
D EFINITIONS
o Lagache
:
étude
de
la
conduite
humaine
individuelle
et
de
ses
conditions,
en
un
mot
l’étude
de
la
personne
totale
en
situation.
o Favez-‐Boutonnier
:
approche
contrôlée
de
l’homme
par
l’homme
dans
une
situation
d’implication
réciproque.
o André
Rey
:
psychologie
clinique
fournit
des
renseignements
dont
la
psychologie
générale
et
la
psychologie
pathologique
font
leur
profit,
mais
c’est
avant
tout
une
science
appliquée
qui
se
propose
de
réunir
des
faits
utiles
en
clinique.
Il
s’agit
de
collaborer
à
un
diagnostic,
un
pronostic
et
quelquefois
une
thérapie.
o ASPC
:
La
psychologie
clinique
est
l’étude
des
aspects
psychologiques
de
troubles,
de
maladies
ou
d’états
psychiques
inhabituels.
Ces
phénomènes
sont
décrits,
répertoriés,
classifiés,
expliqués
et
traités.
Pour
ce
faire,
les
connaissances,
théories,
méthodes
et
techniques
de
la
psychologie
et
de
ces
disciplines
voisines
sont
mise
à
contribution.
La
psychologie
clinique
s’occupe
du
fondement
des
théories
et
des
connaissances
psychologiques
concernant
les
troubles
psychiques,
psychosomatiques
et
psychosociaux.
A
travers,
la
pratique
et
la
recherche,
elle
traite
de
la
prévention,
de
l’origine
et
du
traitement
de
tels
troubles.
1
Psychologie
clinique
1. La
maladie
:
a. psychopathologie
:
question
du
normal
et
du
pathologique,
classification
des
troubles
psychiques
et
comportementaux.
b. Question
de
l’adaptation
humaine,
fonctionnement
de
la
personne,
certaine
prédilection
pour
ses
ratés.
c. Intérêt
pour
la
santé
en
particulier
la
santé
psychique
2. Le
malade
a. La
personne,
le
patient,
le
client
b. Ses
comportements
c. Ses
relations
interpersonnelles
d. Son
fonctionnement
neuropsychologique,
cognitif,
émotionnel
L ES
ACTEURS
ü Psychologue
clinicien
ü Psychothérapeute
:
praticien
travaillant
à
partir
d’une
demande
sur
des
problèmes
psychologiques
ü Psychanalystes
ü Psychologue
de
la
santé
:
intervient
en
milieux
somatique
ü Conseiller
:
conseille
et
informe
ü Psychologue
scolaire
:
intervient
auprès
des
enfant
en
milieu
scolaire
en
relation
avec
l’enseignement
et
les
parents.
-‐entrée
en
vigueur
le
1
avril
2013
:
instaure
des
normes
pour
réglementer
la
formation
de
base,
formation
poste
grade
et
l’exercice
de
la
profession.
Discussion
autour
du
remboursement
prestation
par
l’assurance
de
base.
-‐ objectif
général
:
étendre
et
approfondir
les
connaissance,
capacités,
compétences
sociales
pour
l’exercice
autonome
de
prestations
psychologiques
dans
un
domaine
spécialisés
sous
le
propre
responsabilité
:
o psychothérapie,
psychologie
de
l’enfant
et
adolescent,
psychologie
clinique,
neuropsychologie,
psychologie
de
la
santé
-‐ Durée
:
2
ans
–
6
ans
à
temps
plein
2
Psychologie
clinique
-‐ Exemple
:
1
année
de
pratique,
500
heures
de
connaissances
et
savoir
faire,
200
heures
de
supervision,
200
heures
d’expériences
impliquant
sa
propre
personne.
5
ans
de
travail
en
psychologie
clinique
H ANS
E YSENCK
Engagé
en
1945
au
Maudsley
Hospital
(Londres),
devient
chef
du
département
de
psychologie.
1er
professeur
de
psychologie
clinique
en
Angleterre.
A
Défendu
un
rôle
strictement
scientifique
du
psychologue
clinicien.
Connu
pour
ses
théories
sur
la
personnalité
et
pour
son
impulsion
recherche
en
psychothérapie.
M ONTE
S HAPIRO
Engagé
au
Maudsley
Hospital.
Organise
la
formation
en
psychologie
clinique
et
les
services
délivrés
aux
patients.
Connu
pour
ces
capacités
didactiques.
Défend
l’idée
que
les
traitements
psychologiques
devaient
être
scientifiquement
fondé.
M ODELES
USA
1) Modèle
de
Boulder
:
Praticien
scientifique
Première
conférence
en
1945
sur
les
études
psychologique.
Equilibre
entre
pratique
et
recherche.
Etude
de
psychologie
clinique
et
recherche.
2) Modèle
de
Vail
:
praticien
informé
Le
but
du
clinicien
c’est
le
terrain.
Accentue
le
développement
des
compétences
cliniques
dans
la
formation
psychologique.
3) Modèle
du
clinicien
scientifique
:
Promotion
de
la
science
clinique.
Le
psychologue
clinicien
est
le
défenseur
d’une
pratique
psychologique
basée
sur
l’évidence
empirique
Ø Comment
dire
quelque
chose
de
scientifique
sur
la
complexité
de
la
vie
mentale
relationnelle
?
Ø Psychologie
clinique
:
une
science
pas
comme
les
autres.
Psychologie
expérimentale,
dite
«
scientifique
»
:
Homme
comme
objet
d’étude,
s’intéresse
à
l’homme
comme
partageant
des
similitudes
avec
d’autres
:
l’homme
en
général
Psychologie clinique : s’intéresse à l’homme comme personne globale : l’homme vers sa singularité
Le
but
de
la
recherche
serait
d’expliquer
l’homme
au
pluriel,
celui
de
la
pratique
de
comprendre
l’homme
au
singulier.
L’approche
clinique
est
toujours
une
approche
de
la
singularité
;
utilisée
à
des
fins
de
recherche,
elle
vise
à
savoir
qui
dépasse
l’individu.
Plus l’espace d’énonciation perd en intimité, plus l’énoncé perd de vérité au regard de la complexité de l’objet.
Une
simple
réflexion
confidentielle
d’un
professionnel
clinicien
sur
sa
pratique
ou
sa
discipline
ne
lui
permet
pas
de
prétendre
qu’il
fait
œuvre
de
connaissance.
3
Psychologie
clinique
Le
psychologue
de
terrain
sait
poser
les
bons
problèmes
et
le
psychologue
de
laboratoire
sait
résoudre
les
siens.
Malheureusement,
il
semble
que
ce
ne
soit
pas
les
mêmes.
La
démarche
clinique
comme
la
démarche
expérimentale
ne
sont
elles-‐mêmes
que
des
moments
dans
la
construction
de
la
connaissance
de
tout
objet,
par
essence
complexe…
s’il
existe
des
démarches
plus
objectivantes
que
d’autres,
aucun
résultat
de
celles-‐ci
ne
peut
être
déclaré
définitivement
objectif.
CHERCHEUR
CLINICIEN
Identifie
une
problématique
Reçoit
demande
d’interventions
Recense
écrits
Collecte
des
infos
lors
d’entrevues
Formule
hypothèse
de
recherche
Formule
hypothèses
cliniques
Conçoit
méthodologie
Choisit
cible
et
stratégie
d’intervention
Collecte
données
Collecte
de
nouvelles
informations
au
fil
de
l’intervention
Analyse
de
données
Evalue
l’impact
de
l’intervention
4
Psychologie
clinique
Devoir de signalement et devoir de secret : deux exigences légales à conjuguer.
Multiple
Relationship
:
mon
psy
devient
mon
chef,
mon
patient
est
inscrit
au
même
cours
de
danse.
Le
psychologue
est
dans
un
relation
professionnelle
avec
un
patient
et
en
même
temps
:
Entretient
un
autre
type
de
relation
avec
cette
personne,
entretient
une
relation
proche
avec
une
personne
de
l’entourage
du
patient,
envisage
d’entrer
dans
un
autre
type
de
relation
avec
le
patient
dans
le
futur.
Dans
l’enseignement
:
les
informations
personnelles
concernant
les
étudiants,
obtenues
dans
le
cadre
de
l’enseignement,
doivent
être
traitées
de
la
même
manière
confidentielle
que
les
informations
concernant
les
patients
ou
les
sujets
de
l’expériences.
La
dignité
et
le
bien-‐être
des
personnes
montrées
lors
de
présentations
de
cas
doivent
être
spécialement
prises
en
considération.
Les
étudiants
participant
à
de
telles
présentations
doivent
être
averti
de
leur
obligation
de
respecter
l’anonymat
et
l’intimité
des
personnes
présentées.
2.1
DEFINITIONS
Psychologie
clinique
:
2.2
POSTULATS
1. lien
à
la
pratique
2. rencontre
de
l’autre
dans
un
cadre
professionnel
3. rencontre
avec
la
souffrance
de
l’autre
4. considérer
l’individu
au
singulier
Il
n’existe
pas
deux
personnes
identiques
Chaque
patient
possède
ses
propres
souffrances.
5
Psychologie
clinique
5. La
démarche
clinique
est
toujours
relationnelle
;
elle
travaille
dans
la
relation
et
sur
la
relation.
On
est
dans
le
dispositif.
Analyser
ce
qui
se
passe
dans
la
relation
pour
l’utiliser
comme
un
outil
thérapeutique.
6. Rôle de la demande
a. exprimer
par
un
sujet,
un
groupe,
par
parents
pour
leurs
enfants
b. explicite,
implicite
-‐>
un
couple
vient
car
il
a
des
problèmes:
explicite
/
un
couple
vient
en
thérapie
pour
des
problèmes
au
travail
du
mari
:
implicite
c. claire:
couple
problèmes
conjugaux,
confuse:
couple
vient
pour
plusieurs
problèmes
enfants
n'arrivent
pas
à
dormir,
déguisée:
maternité
jeunes
femmes
viennent
pour
une
interruption
de
grossesse
message
caché
"aidé
moi
à
prendre
la
décision
de
garder
l'enfant",
déplacé:
des
parents
viennent
voir
la
psychologue
scolaire
pour
les
aider
pour
des
problèmes
de
couples.
-‐-‐>
la
posture
clinique
travailler
dans
l’espace
ouvert
par
cette
demande
et
l'analyser.
7. Le
demandeur
et
demandé
se
retrouvent
tous
deux
dans
la
position
de
demandeur
a. sujet:
être
aidé,
reconnu,
compris,
entendu
b. professionnel:
aider
l'autre,
le
comprendre,
le
réparer
8. Inscrire
l'activité
clinique
dans
la
complexité
des
situations
sociales:
Rencontre
entre
soignant
et
soigné,
il
faut
analyser
cette
rencontre
sans
oublier
que
le
sujet
fait
parti
dans
contexte
sociale
(famille,
culture
etc.):
ll
faut
donc
voir
plus
large
que
la
relation
subjective,
intersubjective
individuel.
Les
théories
ont
des
limites
et
ne
sont
pas
applicables
partout.
9. Importance
des
modèles
théorique:
faire
de
la
clinique
ce
n'est
pas
suffisant,
il
faut
penser
cette
clinique
c'est
la
qu'interviennent
les
modèles.
La
psychologie
clinique
est
une
science
pas
comme
les
autres,
pour
être
scientifique
elle
doit
prendre
en
compte
cette
subjectivité.
6
Psychologie
clinique
Selon
l'approche
utilisée,
on
parle
normalité
et
de
pathologies
de
façon
différente:
exemple,
approches
sociale:
ce
qui
est
normale
et
ce
qui
correspond
à
la
normalité.
La santé :
La
santé
mentale
:
Etat
de
bien-‐être
dans
lequel
l’individu
réalise
ses
propres
capacités,
peut
faire
face
aux
tensions
ordinaires
de
la
vie,
est
capable
de
contribuer
à
sa
communauté.
Définition
exigeante
de
la
santé
mentale.
Les troubles mentaux : psychoses, névrose, abus de substance, troubles de la personnalité, démence.
Les
troubles
mentaux
étaient
considérés
pendant
longtemps
comme
suscités
par
des
forces
démoniaques,
surnaturelles.
Babyloniens
et
grec
croyance
dans
le
pouvoir
des
Dieux.
Hippocrate
:
début
de
la
médecine,
avec
remise
en
cause
des
croyances
surnaturelles
au
profit
d’explication
naturaliste.
Maladie
mentale
:
liée
à
un
déséquilibre
des
fluides
corporels
vitaux.
Quatre
fluide
:
phlegme
léthargie,
bile
noire
dépression
mélancolie,
sang
disposition
sanguine
:
gai
confiant
optimiste,
bile
jaune
colérique.
Pose
la
base
d’une
nosologie
:
étude
des
critères
de
classification
des
maladies.
7
Psychologie
clinique
Moyen-‐Age
Domination
de
l’Eglise,
forces
surnaturelles.
Dogmatisme
:
croyances
aux
mauvais
esprits.
Traitement
:
exorcisme,
prières,
incarnation,
coups,
et
torture.
Chasse
aux
sorcières
(manuel
diagnostique).
Jusqu’au
19ème
siècle
:
conditions
misérables
des
malades.
Tournant
du
19ème
siècle
avec
la
thérapie
morale,
avec
proposition
par
Philippe
Pinel,
d’une
première
nosologie,
encore
très
rudimentaire.
Déclin
de
la
thérapie
morale
et
réforme
vers
1950.
Certains
patients
restent
incurables,
pas
d’approche
thérapeutique
spécifique.
Mouvement
de
santé
mentale.
Découverte
des
psychotropes.
Début
de
l’approche
contemporaine.
Approche médicale
Emil
Kraepelin,
psychiatre
:
création
d’une
classification
des
maladies
mentales,
en
se
basant
sur
des
critères
cliniques
objectifs.
Classification
à
l’origine
de
la
classification
psychiatrique
actuelle.
Renforce
le
modèle
médical
:
troubles
psychiques
ont
des
étiologies
biologiques
spécifiques.
Nouveau
vocabulaire
:
pronostic,
rechutes,
rémissions.
Cause
biologique
parfois
très
importante.
Mais,
pour
la
plupart
des
troubles
psychiques
-‐>
interactions
complexes
de
multiples
facteurs,
biologiques
ou
non.
Approche
psychologique
Les
facteurs
biologiques
n'expliquent
pas
tout.
Charcot
montre
la
puissance
du
psychologique
sur
le
physique.
Il
y
a
chez
les
individus
des
processus
très
fort
qui
nous
influencent.
Approche
socioculturelle
Le
psychologique
n'est
pas
le
plus
important,
c'est
le
contexte
socio
culturelle
qui
importe.
Ainsi
les
causes
des
maladies
mentales
sont
des
causes
au
niveau
social
et
pas
au
niveau
interindividuel
de
la
personne.
C'est
approche
remet
en
question
le
diagnostique
psychiatrique
en
considérant
qu'il
pécore
la
personne.
Approche
bio-‐psycho-‐sociale
On
considère
que
le
biologique
le
psychologique
et
le
socioculturel
sont
trois
questions
importantes.
Il
y
a
donc
une
interférence
entre
toutes
ses
couches
qui
permettent
de
respecter
la
complexité
de
la
maladie
psychique
et
permet
d'avoir
plusieurs
solutions
pour
un
problème.
Approche
biologique
contemporaine
Aujourd'hui,
cette
approche
est
très
importante.
Elle
est
plus
large
que
l'approche
médicale,
elle
permet
par
la
recherche
de
comprendre
en
quoi
les
anomalies
du
corps
sont
les
causes
des
maladies
psychiques
afin
de
développer
de
nouveau
médicament
qui
permettent
le
traitement
de
la
maladie
mentale.
Approche
psychiatrique
Elle
permet
d'établir
des
diagnostiques
psychiatriques
pour
les
troubles
mentaux
qui
sont
définit
comme
un
ensemble
de
symptômes
et
de
comportements
cliniquement
identifiables
associé
à
un
sentiment
de
détresse
et
à
une
perturbation
du
fonctionnement
personnel.
Deux
grandes
classifications:
1. DSM:
manuel
très
récent
2. CIM-‐10
Quelques
mots:
beaucoup
de
débats
sur
le
définitions
du
manuel
de
référence.
La
première
version
du
DSM
cette
version
est
critiquée
car
elle
avait
été
établie
par
des
hommes
blancs
de
classe
moyennes.
Ainsi,
8
Psychologie
clinique
Troubles
mentaux
en
Suisse
;
Environ
50%
de
la
population
Suisse
souffre
au
moins
une
fois
dans
sa
vie
d’un
trouble
psychique.
Environ
25%-‐30%
de
la
population
adulte
souffre,
dans
l’intervalle
d’une
année,
d’affection
psychique.
Les
troubles
psychiques
sont
responsables
d’une
mauvaise
qualité
de
vie,
de
handicap
et
de
forte
mortalité
par
suicide.
Le
suicide
est
la
cause
de
1%
à
2%
des
décès
enregistrés
en
Suisse.
Entre
1300
et
1400
personnes
décèdent
caque
année
dans
notre
pays
suite
à
un
suicide.
9
Psychologie
clinique
Mesure efficience des interventions: mesurer progrès réalisés et impact du traitement proposé
Utilisation
en
clinique,
en
recherche.
Réintègre
les
données
obtenues
par
questionnaires
dans
une
compréhension
globale
du
sujet.
Questionnaires
doivent
être
valides,
fidèles
et
sensibles.
Ils
permettent
de
situer
un
individu
par
rapport
à
une
population
de
référence.
10
Psychologie
clinique
Inventaire
de
But
:
détecter
les
Développé
dans
Comprend
21
Exemple
:
dépression
de
schémas
les
années
60
par
items,
complété
en
Tristesse
:
Beck
comportementaux
Aaron
Beck.
5-‐10
minutes.
-‐je
me
sens
pas
communs
aux
Score
totale
reflète
triste
différents
type
de
le
niveau
général
-‐
Je
me
sens
triste
personnes
de
dépression,
la
plupart
du
déprimées.
dépression
légère,
temps.
moyenne,
sévère..
-‐
Je
me
sens
constamment
triste.
-‐
Je
suis
triste
ou
malheureux
ce
que
je
ne
peux
pas
supporter.
Inventaire
But
:
Evaluer
STAI
:
mesure
de
Comprend
2
x
20
Exemple
:
d’anxiété
Etat-‐trait
l’anxiété
en
tant
l’anxiété
items,
est
Indiquez
ce
que
qu’état
émotionnel
largement
validée
complété
en
10-‐20
vous
ressentez
lié
à
une
situation
minutes.
Score
juste
en
ce
particulière
et
en
totale
reflète
le
moment.
Je
me
tant
que
trait
de
niveau
général
sens
calme,
je
suis
personnalité.
d’anxiété
état
ou
tendu,
je
me
sens
trait.
surmené,
l’idée
de
malheurs
éventuels
me
tracasse
en
ce
moment.
-‐>
(
non,
plutôt
non,
plutôt
oui,
oui)
Inventaire
bref
des
But
:
Mesurer
les
BSI
:
mesure
de
la
Comprend
53
Exemple
:
symptômes
symptômes
symptomatologie
items,
est
1. Je
me
psychiatriques.
individuelle
complété
en
8-‐10
sens
Permet
de
largement
validée
minutes.
Score
nerveux/
monitorer
les
total
reflète
le
et
ou
je
traitements
niveau
général
de
sens
psychopathologie
comme
et
de
détresse
un
psychologique.
tremblem
ent
intérieur
2. J’ai
des
tendance
à
m’évanou
ir
ou
des
vertiges
Non
pas
du
tout,
oui
un
peu,
oui
moyennement,
oui
beaucoup,
oui
ectrêment.
11
Psychologie
clinique
Développé
pour
évaluer
des
aptitudes
spécifiques
ou
comme
information
dans
le
cadre
d’un
bilan
psychologique.
Evaluation
:
Utilité clinique :
- Réattribution
correcte
de
certains
troubles
aux
difficultés
de
fonctionnement
intellectuel.
- Identification
des
processus
cognitifs
perturbés
pour
mettre
en
place
un
traitement
- Dépistage
démence
12
Psychologie
clinique
Mini
mental
state
But
:
évaluation
Série
de
30
questions,
Exemple
:
examination
fonctions
cognitives
et
de
difficulté
variables,
En
quelle
année
capacités
cognitives
évaluant
les
capacités
:
sommes-‐nous
?
orientation
dans
le
Quelle
est
la
saison
temps
et
espace,
actuelle
?
rétention
mnésique,
Quel
jour
du
mois
langage,
attention,
sommes
nous
?
calcul
Figure
complexe
de
Rey
But
:
explorer
les
Figure
absence
de
capacités
d’analyse
signification
évidente,
perceptive
et
de
réalisation
graphique
mémoire
visuelle.
facile,
structure
assez
compliquée
pour
solliciter
une
activité
perceptive
analytique
et
organisatrice.
Consigne
:
copier
graphique
de
figure
avec
modèle
Reproduction
de
mémoire
Test
de
Stroop
But
:
stimulus
mot
Le
test
se
déroule
en
attire
le
stimulus
lire.
trois
parties
:
nommer
Processus
cognitifs
la
couleur,
lire
la
automatiques.
Défaut
de
couleur,
nommer
la
capacité
d’inhibition.
couleur
de
l’encre.
Planches
de
Corsi
But
:
vise
à
évaluer
la
Consigne
:
Je
vais
vous
mémoire
de
travail.
La
demander
de
faire
mémoire
de
travail
est
exactement
ce
que
je
une
mémoire
à
court
fais.
Pointez
les
cubes
terme
qui
permet
de
que
je
pointe,
ceci
dans
garder
l’information
le
même
ordre
que
moi.
temporairement
et
de
la
Puis,
a
présent,
je
vais
traiter
cognitivement.
pointer
d’autres
cubes.
Limites
:
environ
7
infos
Cette
fois-‐ci,
lorsque
Utilisation
:
psychose
j’aurais
terminé,
je
veux
que
vous
pointiez
les
cubes
à
l’envers,
c’est-‐
à-‐dire
dans
l’ordre
inverse
du
mien.
1. Test
de
Rorschach
:
effectué
dans
un
endroit
calme.
10
planches.
:
grise
et
noir
1,4,5,6,7.
Noire
et
rouge.
2,3.
Colorées
:
8,9,10.
La
personne
dit
ce
qu’elle
voit,
peut
manipuler
les
planches.
Durée
13
Psychologie
clinique
d’observation
libre.
Le
clinicien
doit
noter
toutes
les
réponses
et
les
manipulations.
Mesurer
le
temps
passer
sur
chacune
des
planches.
Position
légèrement
en
retrait
du
patient.
Peut
seulement
encourager
le
sujet
à
donner
d’avantages
de
réponses.
Eléments
de
cotations
:
a. Mode
d’appréhension
ou
localisation
de
la
tâche
:
globale
ou
basée
sur
une
partie.
b. Déterminant
:
élément
de
la
tâche
qui
ont
condit
à
la
réponse
donnée
:
forme,
mouvement,
couleur,
estompage,
clair-‐obscur
c. Contenu
d. Psychogramme
formel
e. Calculs
d’indice
formel
Interprétation
des
résultats
:
analyse
formelle
:
investigation
de
la
fonction
perceptive
et
conceptuelle
de
référence
à
des
normes
attendues
dans
la
population
générale.
Analyse
dynamique
:
identification
de
conflits
intrapsychiques
inconscients
que
la
confrontation
du
sujet
aux
images
rend
appréhensibles
à
travers
ses
réponses
-‐>
hypothèses
psycho
dynamiques
et
structurales
sur
le
fonctionnement
psychique
de
la
personne.
a. école
française
b. école
américaine
c. école
de
Lausanne
Contenu
latent
des
planches
:
signification
symbolique
attribuée
à
chaque
planche
en
rapport
avec
caractéristiques
planche
mais
active
thématique
inconsciente.
Analyse
de
la
réactivité
:
thématiques
conduisent
à
réaction
émotionnelle
face
à
laquelle
sujet
doit
se
défendre
:
réponses
données
permettent
alors
d’identifier
registre
de
fonctionnement.
Analyse
dépend
du
modèle
psychanalytique
employé.
Utilité
clinique
perçue
:
emploi
du
rorschach
est
largement
répandu
et
domine
encore
à
certains
endroits
la
pratique
évaluative
clinique
où
il
est
souvent
associé
à
d’autres
outils.
De
moins
en
moins
de
cliniciens
emploient
Rorschach
aux
USA.
La
définition
de
l’utilité
clinique
reste
vague.
14
Psychologie
clinique
Controverse
:
fidélité
inter-‐juge
:
bonne
auprès
d’évaluateurs
formés
mais
ce
système
pas
employé
partout.
Structure
de
l’outil
:
analyse
statistique
montre
que
pourrait
se
réduire
à
un
seul
facteur
donc
analyse
proposée
trop
complexe.
Validité
scores
:
pas
de
différence
suffisante
entre
sujets
sains
et
avec
troubles
psychiatriques
dans
les
sous
échelles.
Validité
incrémentielle
rorschach
mise
en
question.
Développé
par
deux
psychologues
à
Lausanne.
Dans
cette
situation,
l'idée
est
d'observer
les
comportements
non
verbaux.
Lorsqu'on
demande
de
réaliser
une
tâche
de
voir
comment
les
personnes
s'organisent.
Comment
se
passe
les
tours
de
paroles
dans
une
interaction
ou
est-‐ce
qu'il
y
a
des
tours
de
parole
coordonnés.
Ce
sont
des
indices
qu'on
observe.
Cette
équipe
a
étudié
l'alliance
familiale;
la
capacité
d'une
famille
à
se
coordonner
pour
accomplir
une
tâche
qui
peut
être
un
jeux,
un
repas
ou
jouer
à
faire
un
pique
nique.
Quelque
soit
la
tâche
voir
comment
les
personnes
arrivent
à
se
coordonner.
Alliance
familiale
harmonieuse:
- forte
coordination
-
beaucoup
d'erreurs
et
réparations
de
celles-‐ci
- beaucoup
de
congruence
verbale
avec
les
signes
non-‐verbaux
- partage
d'émotions
positives
comme
négatives
- stabilité
dans
l'organisation
des
interactions,
l'enfant
sait
à
quoi
s'attendre;
les
règles
ne
changent
pas
tout
le
temps
Alliance
familiale
problématique
- chevauchement
dans
les
tours
de
parole
- incongruence
entre
contenu
verbal
et
non
verbal:
parole
de
tendresse
"
approche-‐toi"
puis
désengagement
- manque
de
partage
émotionnel,
difficulté
à
partager
les
émotions
positives
ou
négatives
- il
y
a
donc
un
manque
de
stabilité,
l'enfant
ne
sait
pas
à
quoi
s'en
tenir.
Alliance
désordonnée,
conflictuelle.
Considéré
la
famille
comme
un
espace
de
sécurité,
l'alliance
familiale
(ce
qui
se
passe
entre
le
père,
la
mère
et
l'enfant)
représente
cette
sécurité.
Etre
en
alliance
familiale
a
trois
fonctions:
1. question
de
participation,
on
montre
une
disponibilité
à
être
dans
l'interaction.
Etre
engagé
dans
les
signes
non-‐verbaux
2. coopération;
comme
le
message
dans
les
comportements
non-‐verbaux,
nous
nous
intéressons
à
la
même
chose,
nous
sommes
ensemble.
Etre
présent,
engagé
dans
l’action.
3. chaleur
affective,
partage
des
affects,
il
y
a
une
bienveillance
émotionnelle
dans
le
positif
comme
le
négatif
Le
dispositif
du
LTP
est
un
jeu
en
famille
entre
mère,
père,
enfant.
Le
but
est
qu'ils
éprouvent
du
plaisir
à
jouer
ensemble.
Les
familles
doivent
jouer
en
quatre
parties.
Il
y
a
quatre
configurations
possibles.
La
consigne
est
donc
de
jouer
en
famille
avec
l'enfant.
Pendant
la
première
partie,
un
joue
est
l'autre
est
seulement
présent.
Pendant
la
deuxième
partie
les
rôles
s'inversent.
Puis
pendant
la
troisième
partie,
c'est
les
deux
ensembles
avec
le
bébé.
Enfin,
au
cours
de
la
quatrième
partie,
les
parents
discutent
et
le
bébé
est
simplement
présent.
Pour
chaque
partie,
on
peut
choisir
la
durée
et
l'inclinaison
de
la
chaise.
Cette
situation
peut
être
utilisé
avec
des
enfants
de
différents
âges,
la
tâche
demandée
est
de
s'intéresser
à
un
jeu
symbolique.
Cette
expérience
peut
être
fait
avec
une
femme
enceinte.
Les
parents
dans
cette
situation
jouent
avec
une
15
Psychologie
clinique
poupée.
Développé
à
Lausanne,
situation
en
laboratoire.
On
inclut
tous
les
membres
d'une
famille.
L'âge
des
enfants
n'est
pas
limité,
de
très
jeunes
à
des
adolescents.
Cette
situation
d'observation
permet
d'évaluer
le
co-‐parentage.
Il
s'agit
d'un
jeu
de
faire
semblant.
On
demande
à
la
famille
de
jouer
un
pique-‐nique.
La
famille
reste
seule
pendant
les
jeux
qui
dure
15
minutes.
La
salle
est
équipée
de
caméras
et
micros.
Le
dispositif,
tapis
vers
qui
délimite
la
zones
de
jeux,
un
panier
contenant
la
dinette,
un
sac
avec
des
jeux
adaptés
pour
chaque
enfant,
un
banc.
Permet
d'évaluer
le
co-‐parentage;
la
capacité
de
chaque
parent
de
se
coordonner,
tout
ce
que
les
parents
font
ensemble
pour
l'enfant,
soutenir
l'autre
quand
il
demande
de
faire
quelque
chose
à
l'enfant.
Peut
mettre
en
évidence
le
fait
d’entrer
en
compétition
avec
l'autre
pour
avoir
l'attention
de
l'enfant.
On
utilise
une
échelle
particulière
CFRS
développée
comme
une
alternative
aux
échelles
de
la
famille
qui
existaient
déjà.
On
vise
à
évaluer
les
processus
au
sein
de
la
famille;
comment
cela
fonctionne.
Plusieurs
variables
à
dispositions:
il
y
a
neuf
échelles:
• échelle
de
compétition:
rend
compte
des
comportements
non-‐verbaux
qui
envoient
des
messages
mélangés
à
l'enfant.
Les
parents
font
des
choses
qui
se
chevauchent.
Et
finalement,
l'enfant
est
trop
sollicité
et
ne
sait
pas
ou
donner
de
la
tête.
• échelle
de
coopération:
échelle
qui
vise
à
évaluer
la
coopération
ouverte
et
active
pendant
le
jeu.
Tout
ce
que
fait
le
parent
pour
promouvoir
l'autre.
Des
phrases
encourageantes,
des
actes
ensemble
• échelle
des
piques
verbales:
En
laboratoire,
les
parents
n'entrent
généralement
pas
en
conflit
direct.
Toutefois,
il
peut
y
avoir
des
comportements
plus
subtils.
• échelle
de
chaleur
entre
les
partenaires:
donne
un
indice
de
comment
ça
se
passe
comment
on
peut
montrer
son
affection
physique.
Suit
ce
que
fait
les
enfants
mais
maintient
des
comportements
conjugaux.
• Echelle
d’investissement
parental
vers
l’enfant
• Echelle
de
chaleur
vers
l’enfant
• Echelles
de
centration
sur
l’enfant
• Appui,
approbation
de
l’autre
Echelle
en
7
points
chaque
score
correspond
à
un
comportement.
Une
tâche
développée
aux
USA
par
une
équipe
très
connue
dans
les
thérapies
de
couples.
L'intérêt
des
situations
développées
par
John
Gottman
est
de
comprendre
pourquoi
les
couples
divorcent
et
de
comprendre
s'il
y
a
des
facteurs
de
prédiction
du
divorce.
On
sait
que
les
premiers
sept
ans
de
mariage
sont
une
période
critique
ainsi
que
le
"midlife".
Cet
aspect
est
important
car
la
compétition
entre
les
parents
a
une
influence
sur
ce
qui
se
passe
dans
la
famille.
L'enfant
se
développe
dans
un
climat
où
il
peut
y
avoir
des
conflits.
Il
s'agit
de
comprendre
ce
qui
se
passe
dans
le
couple
et
de
les
aider.
L'idée
est
l'investigation
de
la
cascade
du
divorce
car
il
y
a
des
signes
précurseurs
qui
font
que
les
conjoints
décident
de
se
séparer
est
de
divorcer.
Pour
comprendre
cela,
il
a
étudié
des
couples
durant
des
études
longitudinales
sur
10,
15
ans
pour
voir
comment
fonctionnent
les
mariages.
La
conflict
discussion
task
consiste
à
demander
à
chaque
conjoint
de
désigner
sur
une
liste
les thèmes
problématiques
dans
le
couple.
Chaque
partenaire
coche
les
problèmes
chroniques
dans
le
couple.
Puis,
on
choisit
un
thème
conflictuel
qui
concerne
les
deux.
Puis,
on
demande
au
couple
de
discuter
du
problème
est
d'essayer
d'aller
vers
une
résolution
du
problème
afin
de
voir
quelles
sont
les
stratégies
utilisées
pour
16
Psychologie
clinique
Entretien
directif,
cadre
général
précis,
recueil
systématique,
standardisé
et
organisé
des
réponses.
Usage
privilégié
:
diagnostic
psychiatriques
selon
un
modèle
précis.
A
mi-‐chemin
entre
entretien
structuré
et
non
structuré.
Grandes
lignes
préétablies,
détails
plus
libres.
Recueil
d’informations
systématisé
et
standardisé.
Usage
privilégié
:
évaluation
de
la
psychopathologie,
anamnèses.
Le
clinicien
explore
les
zones
du
fonctionnement
du
sujet.
Entretien
non
directif.
Absence
de
cadre
préétablis.
Recueil
d’informations
ni
systématisé
ni
standardisé.
Usage
privilégié
:
accueil,
premiers
entretiens
d’un
suivi
psychologique,
entretiens
cliniques
et
psychothérapeutiques.
Moduler
la
relation
intersubjective
de
telle
façon
que
la
disponibilité
du
clinicien
ne
provoque
un
effet
paradoxal.
Pour
le
clinicien,
entendre
ce
qui
peut
être
dit
et
ce
qui
n’est
pas
dit.
Pour
le
patient,
‘être
entendu
et
surtout
s’entendre
dire.
ü Conseil
:
Proposition
de
solutions
aux
difficultés
et
problèmes
pour
lesquels
la
personne
vient
consulter
ü Soutien:
accompagnement
de
la
personne
en
difficulté
ü Psychothérapie
:
intervention
visant
à
l’amélioration
ou
la
guérison
de
troubles
psychiques
et
ou
relationnels.
Le
soutien
psychologique
:
ensemble
d’interventions
réalisées
dans
le
cadre
de
l’accompagnement
d’une
personne
en
difficulté
en
réponse
aux
besoins
exprimés
par
elle
dans
les
séances.
Durée
souvent
indéterminée.
Pas
de
stratégie
d’intervention
préalablement
établie.
Appel
à
des
méthodes
variées
d’intervention
issues
de
différentes
approches/école
psychothérapeutiques.
L’assurance
prend
en
charge
les
coûts
de
la
psychothérapie
effectuée
par
un
médecin
selon
des
méthodes
dont
l’efficacité
est
scientifiquement
prouvée.
On
entend
par
psychothérapie
un
forme
de
traitement
qui
:
18
Psychologie
clinique
Dispositif thérapeutique :
o Règles
:
o contrat
:
durée,
fréquence,
gestion
des
absences
et
retard,
financement,
contrat
formel
contrat
implicite.
o Rôles
:
thérapeute,
client/patient
o
Droit
:
respect,
décision
d’indication
o
devoirs
:
secret,
contrôle
de
soi,
connaissance
et
maitrise
de
la
méthode
o Méthodes
:
o Aptitudes
requises
:
disponibilité
mentale
et
affective,
auto-‐régulation,
connaissance
de
soi,
capacité
de
développer
des
relations
positives
de
travail.
Contact
visuel,
langage
corporel,
ton
de
la
voix…
o Aspects
pratiques
:
prie
de
notes,
enregistrement
audio
ou
vidéo,
lieu
de
l’entretien.
La
demande
est
un
moment
important.
Le
clinicien
fait
ses
premières
hypothèses.
La
demande
est
riche
en
renseignements.
La
demande
nait
d’une
souffrance
psychique
qu’il
faut
élucider.
Il
faut
prendre
en
compte
ce
que
la
demande
comporte
d’explicite
et
d’implicite.
Demande
explicite
:
exposée
direct
au
psychologue
des
problèmes.
Attentes
vis-‐à-‐vis
de
l’intervention
psychologique
et
vis-‐à-‐vis
du
psychologue.
Demande
implicite
:
attentes
non
formulées
ou
inconscientes,
à
analyser.
Bénéfices
indirects.
Il
faut
être
attentif
aux
différents
modes
de
communication
prendre
en
compte
ce
qui
se
dit
en
deçà
des
discours
objectifs,
à
partir
des
indices
révélant
les
affects,
les
contradictions
inconscientes.
Il
est
essentiel
d’analyser
qui
demande,
est-‐ce
le
sujet
en
son
nom,
un
tiers
directement
concerné
parlant
au
nom
du
sujet
ou
un
intervenant
extérieur.
Le
lieu,
qui
est
présent
ou
pas,
qui
est
le
référent,
y-‐a-‐t-‐il
d’autres
intervenants
et
quelles
expériences
de
consultation
psy
antérieures
sont
des
éléments
à
analyser.
Changement thérapeutique
Lutte
entre
approches,
chacune
souhaitant
montrer
sa
supériorité.
Effet
dodo.
Les
thérapies
marchent
aussi
bien
les
unes
que
les
autres.
Explication
:
l’impact
d’une
thérapie
dépend
de
facteurs
communs.
19
Psychologie
clinique
8.2
HISTORIQUE
Sigmund
Freud
:
Neurologue
de
formation.
Recherche
en
physiologie
fondamentale.
Développement
de
la
psychanalyse
dès
le
début
des
années
1880.
Terme
psychanalyse
1886.
Fonde
la
métapsychologie.
Quelques
concepts
:
Inconscient
:
comme
réservoir
de
désirs
à
expressions
indirectes
:
lapsus,
actes
manqués,
symptômes.
Rêves
comme
voie
royales
vers
l’inconscient.
Deuxième
topique
:
Ça
:
réservoir
des
pulsions
Surmoi
:
instance
morale,
fixe
des
règles
interdites,
Moi
:
ménage
la
chèvre
et
le
chou.
Attelage
du
ça
et
du
surmoi
et
de
la
réalité.
Complexe
d’Oedipe
:
amour
du
parent
de
sexe
opposé
et
volonté
de
tué
le
parent
du
même
sexe.
Plus
largement,
sentiments
et
émotions
tant
positifs
que
négatifs
qui
se
déploient
envers
les
deux
parents
au
cours
du
développement.
Le
transfert
:
ils
se
passe
dans
la
relation
thérapeutique,
ce
qu’il
se
passe
ailleurs.
Le
thérapeute
a
aussi
son
transfert
:
le
contre
transfert.
Cette
dialectique
est
un
outil
de
compréhension
majeur
dans
le
travail
psychanalytique.
Thérapie
psychanalytique
:
Une
thérapie
qui
implique
une
attention
particulière
à
l’interaction
entre
le
patient
et
le
thérapeute,
avec
une
interprétation
en
temps
voulu
des
résistances
et
du
transfert,
fondée
sur
l’appréciation
fine
de
la
contribution
du
thérapeute
à
la
relation
duelle
avec
le
patient.
Les
objectifs
sont
de
mettre
à
jour
le
conflit
inconscient,
source
de
la
souffrance
psychique
et
des
symptômes.
Permettre
au
patient
de
se
vivre
comme
sujet
de
sa
propre
histoire.
Renforcer
le
sentiment
d’autonomie
et
de
liberté.
Atteinte
d’un
sentiment
d’authenticité
et
de
singularité.
Règles
de
bases
:
thérapeute
neutre
et
bienveillant,
règles
d’association
libre
du
patient
et
d’attention
flottante,
abstinence
(
éviter
une
gratification
excessive
des
désirs
transférentiels)
Psychothérapie
comme
laboratoire
:
Le
patient
va
vivre
ce
qu’il
ne
peut
pas
se
remémorer,
dans
la
relations
tansféro-‐contre-‐transférentielle.
Création
artificielle
d’une
perturbation
par
le
cadre
analytique.
On
cherche
à
développer
le
transfert
pour
travailler
dessus.
Cure
type
:
divan-‐fauteuil,
fréquence
élevée,
paiement.
20
Psychologie
clinique
La formation
Modèle
psycho
dynamique
:
bien
représenté,
dans
la
grande
majorité
des
institutions.
Formations
universitaires
à
Lausanne
et
Genève.
Expérience personnelles : Selon Freud on devient psychanaliste par l’étude de sa propre personne.
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