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2024-03-11

TECHNOLOGIE DE RADIODIAGNOSTIC
(142.H0)

 COMMUNICATION PROFESSIONNELLE D’UN TECHNOLOGUE EN RADIODIAGNOSTIC


 (350-242-HU)

 Cours 7

 Linda Sauvé Hiver 2024

Contenu
 Adaptation des interventions
 Critères de normalité et d’anormalité

 État de crise et vulnérabilité

 Contexte de mort et de deuil

 Attitudes à privilégier

 Clientèle diversifiée : enfance, adulte, personne âgée, déficits cognitifs et


santé mentale

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Santé mentale
 « Un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les

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tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa
communauté » (OMS, 2013).
 Dans son Plan d’action global pour la santé mentale 2013-2020, l’OMS associe la santé mentale de
la personne à sa « capacité à maîtriser ses pensées, ses émotions, ses comportements et ses
relations avec autrui », mais aussi à l’influence conjuguée des facteurs de son environnement
social, culturel, économique, politique et physique (politiques nationales, protection sociale, le
niveau et la qualité de vie, les conditions de travail et le soutien social offert par la communauté.

 Ces facteurs permettent de comprendre que les problèmes de santé mentale puissent être plus
importants dans les groupes plus défavorisés socialement et matériellement ou vivant des
inégalités sociales et de santé. (Karyn I. Morgan et Marcy C. Townsend, Psychiatrie et santé mentale, ERPI, 2022)

Quelques facteurs de protection et de risque en santé mentale

 Éléments pouvant nuire à la santé mentale 4

Connaître la pauvreté.
Vivre des conflits ou de la violence au sein de sa famille.
Avoir subi de la négligence pendant la petite enfance.
Vivre de l’isolement social.
Vivre dans un logement inhabitable ou dangereux.

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Quelques facteurs de protection et de risque en santé mentale

 Éléments pouvant contribuer à protéger la santé mentale

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Cultiver une santé mentale positive.
Avoir de saines habitudes alimentaires.
Faire de l’activité physique.
Dormir suffisamment.
Réduire la consommation de stimulants (café, thé…)
Diminuer ou cesser sa consommation d’alcool, de drogues et de tabac.
Vivre dans une collectivité sans violence ou les gens sont accommodants et bienveillants.
Avoir et entretenir des relations saines et stimulantes.
Participer à des activités de loisir associées au plaisir.
Éviter de rester seul en cas de situation difficile (ex : deuil, perte d’emploi…)
Avoir confiance en soi.

Le continuum de la santé mentale

 La santé mentale et la maladie mentale étaient auparavant représentées


sous la forme d’un seul continuum, dont chacun constituait l’un des extrêmes. 6

 Elles font actuellement l’objet de représentations davantage en phase avec la notion de


rétablissement qui sont constituées de deux continuums :
 Un allant de la santé mentale optimale à la santé mentale minimale
 L’autre allant de l’état maximal de la maladie mentale à l’état minimal de la maladie mentale.

 Ces deux continuums se croisent et délimitent quatre quadrants.


 La santé mentale optimale peut ainsi être compatible avec la présence d’une maladie
mentale et, à l’inverse, une mauvaise santé mentale n’est pas nécessairement associée à une
maladie mentale, mais constitue un facteur de risque d’en développer une.

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La question de normalité

 Sur quoi se base-t-on pour qualifier un comportement de normal ou d’anormal ?

 Considérer comme « normal » un comportement conforme à une norme et


« anormal » un comportement qui s’en écarte ?

Différentes normes ont été proposées pour distinguer ce qui est normal de
culturelle
statistique et la norme ________.
ce qui ne l’est pas, entre autres, la norme _________

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La question de normalité (suite)



statistigas
La norme __________ correspond à ce qui, parmi un ensemble de possibilités, est le plus
fréquent.

 Un comportement est donc « normal » dans la mesure où il correspond à la norme


statistique (il est fréquent) et « anormal » s’il s’éloigne de cette norme (il est rare).

 Évidemment, la simple rareté d’un comportement ne signifie pas qu’il soit anormal ou
qu’il traduise un problème de fonctionnement.
 Ex : manifester des qualités exceptionnelles de leader est relativement rare mais ne signifie pas que la
personne possédant ces qualités a un problème d’ordre psychologique.
 Quelqu’un qui vivrait depuis plusieurs années en pleine nature parce qu’il aime observer et étudier la
vie animale serait hors norme, mais ne souffrirait pas nécessairement d’un problème psychologique.

Il ne faut pas confondre la marginalité et l’anormalité.

La question de normalité (suite)

 Pour qu’un comportement soit considéré comme anormal, il doit déroger à au moins une autre

culturel
norme : la norme __________________.

 La norme ___________ correspond à ce qui, dans une culture donnée, est considéré comme
acceptable tant en ce qui a trait aux comportements qu’aux valeurs.

 L’écart par rapport à une norme culturelle peut être observé dans deux sens opposés.
 Ex : un individu peut fuir complètement la compagnie de ses semblables ou encore

s’imposer de façon outrancière dans tous les groupes qu’il côtoie.

On peu considérer comme normal ce qui, dans une culture, correspond aux comportements
les plus fréquents ou aux valeurs partagées par le plus grand nombre d’individus.

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 La normalité, anormalité et marginalité


 Savoir à partir de quel
moment un comportement
devient pathologique en
s’écartant trop de la norme,
dans un sens ou dans l’autre,
demeure souvent une
question de jugement clinique
sur laquelle même les opinions
des spécialistes diffèrent
parfois. À partir de quel
moment, par exemple, le fait
d’être mal à l’aise lorsqu’on se
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trouve en public devient-il un


trouble psychologique ?

Intervention en situation de crise

 La vie quotidienne comporte souvent des situations stressantes et chacune d’entre elles
peut conduire à une crise.

 Celle-ci provoque un déséquilibre auquel, dans bien des cas, les gens ne pourront remédier
que s’ils reçoivent un certain appui.

L’intervention en situation de crise et la résolution d’une crise doivent faire appel à des
compétences en matière de résolution de problèmes et de recherches de solutions. Or, chez la
personne en crise, celles-ci sont souvent amoindries en raison de l’anxiété et de la perte d’espoir
qui accompagnent le déséquilibre.

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Définition de la notion de crise

 La crise peut se définir comme un événement aigu qui bouleverse la personne de sorte qu’elle n’arrive pas
à composer avec la situation en utilisant ses stratégies d’adaptation et ses ressources habituelles.

 La notion de crise comprend un certain nombre de caractéristiques :

 1. Les crises peuvent survenir un jour ou l’autre dans la vie de chaque personne et elles ne sont pas
nécessairement liées à une psychopathologie.
 2. Les crises sont provoquées par des événements précis et identifiables.
 3. Les crises sont de nature personnelle et elles sont donc subjectives. Ce qu’une personne considère
comme une crise pourrait ne pas être perçu ainsi par une autre.
 4. Les crises sont aiguës et non chroniques. Elles se règlent d’une manière ou d’une autre dans une
période relativement courte.
 5. La situation de crise peut favoriser la croissance personnelle ou entraîner une détérioration
psychologique.

Définition de la notion de crise (suite)

 De façon générale, la personne qui se trouve en situation de crise se sent ___________.


impoissante
 Elle a l’impression de ne pas avoir les ressources nécessaires pour surmonter ses
difficultés.

 anxiet
____________ augmente, de sorte que la personne perd sa capacité d’agir. Ses pensées
deviennent obsessionnelles et tout son comportement vise à atténuer son anxiété.

 Les sentiments sont envahissants et peuvent perturber la personne qui les vit, tant sur
le plan physique que psychosocial.

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CRISE

déséquilibre psychologic
Période de ___________________________ face à un événement
représentant un problème important qu’on ne peut résoudre avec
nos ______________ strategie d'adaptation
ressource et nos _____________________habituelles.

 Événement soudain, qui perturbe l’homéostasie de l’individu et avec


lequel les mécanismes d’adaptation habituels n’arrivent pas à
composer.

Les phases d’une crise


 L’évolution d’une crise suit un cours relativement prévisible. Caplan a cerné
quatre phases que traverse la personne en réaction à un événement stressant :

 Phase 1 : La personne est exposée à un événement stressant qu’elle perçoit comme


menaçant. L’anxiété augmente et les mécanismes habituels de résolution de problèmes
s’enclenchent.

 Phase 2 : Les mécanismes de résolution de problèmes ne soulagent pas les stresseurs


vécus, l’anxiété s’intensifie. Le personne se sent de plus en plus mal à l’aise. Les
stratégies d’adaptation utilisées jusqu’alors avec succès ne donnent plus les effets
escomptés, ce qui crée un sentiment d’impuissance. La personne a l’esprit confus et
désorganisé.

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Les phases d’une crise (suite)

 Phase 3 : Toutes les ressources disponibles sont mobilités pour régler le problèmes et
soulager le malaise. La personne essaie d’envisager le problème sous un angle différent
ou même d’en écarter certains aspects. Elle fait appel à de nouveaux mécanismes de
résolution de problèmes qui peuvent, en cas de réussite, permettre de régler la situation
à cette étape. La capacité d’agir de la personne est inférieur, supérieure ou semblable à
celle qu’elle avait avant la crise.

 Phase 4 : Si la situation ne s’est pas résolue au cours des phases précédentes, la tension
s’intensifie ou le fardeau de la personne s’alourdit jusqu’à atteindre le point de rupture. Il
peut alors se produire une désorganisation majeure chez la personne, provoquant ainsi
des perturbations dans les domaines cognitif, affectif et comportemental.

Phase 1 – De l’équilibre à la vulnérabilité

Apparition de l’événement dangereux : le déclencheur


___________________

rialiste ou déforme (vision)


Perception de la situation : _______________________________

to0
Expériences antérieures face à une situation similaire: ___________________
-

L’anxiété augmente et les mécanismes habituels d’adaptation s’enclenchent

Réseau de soutien

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Phase 2 – La désorganisation

envahissante
Préoccupation ______________________ par le problème.

concentration
raisonnementet __________________.
Difficultés de ________________

anxiété, colère irritabilité culpabilité


Émotions grandissantes: ___________________________________.

fatigue agitation
.

compensatio
insomnie
Symptômes physiques: ____________________________________.

marche
pas
Les stratégies d’adaptation _________________________________.

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Phase 3 – Mobilisation des ressources

Envisage le problème sous un autre angle.

Peut utiliser de nouvelles stratégies d’adaptation qui peuvent, en cas

de réussite, régler la situation à cette étape.

Si utilisation de stratégies inadéquates ou ne résout pas le problème,

l’inconfort et la tension augmentent.

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PHASE 3 (VERS UN NOUVEL ÉQUILIBRE)

Bien-être Équilibre Grande


 L’individu supérieur acceptable vulnérabilité
reprend sa Nouvelles Retour à l’état de Aucune
vie de stratégies fonctionnement solution n’est
façon plus acquises, d’avant la crise; trouvée;
découverte réappropriation de tension
normale de ses ses moyens persistante;
ressources habituels risque de
 Trois issues sont personnelles, répétition
possibles: bonheur devant un
accru nouveau
déclencheur

Phase 4 – DÉSORGANISATION MAJEURE 22

Tension passe à un niveau supérieur

Désorganisation majeure

L’anxiété se transforme en panique

Fonctions cognitives désorganisées, les émotions labiles

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Expression de la crise 23

Panique
_______________________________________________________

Agression vers extérieur


_______________________________________________________

Agression soi
_______________________________________________________
vers

retrait de réalité Allucination , delive


_______________________________________________________
: e...

Les phases d’une crise (suite)


 La crise émerge quand la personne, estimant qu’un facteur de stress menace son
bien-être, ne possède pas les stratégies d’adaptation adéquates pour y faire face ou a recours à
des stratégies inadaptées. Aguilera a analysé les « facteurs de stabilisation » qui influencent la
perception et la réaction du sujet devant un événement stressant.
 Selon Aguilera, l’apparition d’une crise chez une personne soumise à une situation stressante
dépend des trois facteurs suivants :

 1. La façon dont la personne perçoit l’événement (réaliste ou vision déformée de l’événement).


 2. Les sources de soutien disponibles (sans soutien adéquat la personne aura plus tendance à se
sentir dépassée ou isolée).
 3. Les stratégies d’adaptation (la personne fait appel aux mécanismes d’adaptation qui l’ont déjà
aidée à traverser d’autres situations. Si ces mécanismes fonctionnent la crise peut être évitée.
Sinon, la situation peut mener à un déséquilibre et accroître la tension et l’anxiété).

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 Les facteurs contributifs à la crise


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 précipitant
Facteurs __________________ : le déclencheur.


prédisposant
Facteurs __________________ : Condition personnelle pouvant fragiliser et limiter le
recourt aux mécanismes d’adaptation: santé mentale précaire, trait anxieux,
tempérament difficile, croyances irrationnelles, faible estime de soi….

 contribuant
Facteurs __________________ : tous les problèmes chroniques ou ponctuels déjà
présents avant la crise et qui risquent de complexifier le processus. (ex. environnement
toxique, difficulté financière…)

 protection ed de stabilisation
Facteurs _________________________________: aide à retarder, minimiser ou éviter la
crise. Les ressources internes et externes.

Les facteurs
influençant la
crise…

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Six types de crise


Ces crises, telles que vue par Baldwin, s’inscrivent sur un continuum de sévérité

 situationel
Les crises _____________________ (rupture amoureuse, dispute, perte de son
logement, maladie grave, situation problématique au travail...)
de vie
 lies au transition normal
Les crises ____________________________________(naissance d’un enfant, transition
entre la maison familiale et un appartement, entrée sur le marché du travail, fin
de ses études…)

 résultant du stresse traumatique


Les crises ____________________________________(crise provoquée par une
situation externe et imprévue sur laquelle la personne n’exerce aucune emprise,
ou en a peu, et qui lui occasionne un sentiment d’impuissance et une impression
d’être dépassée par les événements. Accident de voiture, agression physique…)

Six types de crise


Ces crises, telles que vue par Baldwin, s’inscrivent sur un continuum de sévérité

 lie maturation développement


Les crises ______________________________(difficulté à accepter son identité
sexuelle, difficulté à développer des compétences parentales, etc…)

 résultan psychopatho
Les crises _____________________________- Fragilité initiale (troubles de la
personnalité, troubles anxieux, troubles bipolaires, schizophrénie…)


urgence dordre psychiatrique
Les ___________________________________- Intervention immédiate, la
personne est gravement perturbée, elle est inapte à assumer ses
responsabilités personnelles ou incapable de le faire (urgence suicidaire,
surdose médicamenteuse, réaction à certaines substance …)

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Accompagner la personne en crise

 Il faut se concentrer sur le présent (ici et maintenant) et sur le concret.

 Rester auprès de la personne en proie à la panique.

 Faire preuve d’écoute active en veillant à répondre aux besoins immédiats.

 Éviter les explications trop longues ou les rationalisations touchant la situation;


favoriser la mise en place d’une atmosphère propice à l’expression des
véritables sentiments.

Accompagner la personne en crise (suite)


 Accepter l’expression de la colère, de la culpabilité, de l’impuissance et du
désespoir, tout en prenant soin de ne pas porter de jugement.

 Établir des limites s’il y a présence de comportements agressifs et destructeurs.

 Aider la personne à déterminer les éléments qui, selon elle, ont déclenché la
crise.

 Guider la personne dans un processus de résolution des problèmes en vue de


l’orienter vers des solutions réalistes.

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Accompagner la personne en crise (suite)

 Aider la personne à déterminer les facteurs ayant contribué à la crise et la façon d’intervenir sur
ces facteurs.

 L’inviter à discuter des changements qu’elle aimerait apporter et déterminer avec elle si les
changements désirés sont réalistes.

 Dégager des stratégies possibles pour opérer des changements réalistes.

 Amener la personne à analyser ses impressions sur ce qui ne peut pas être changé et à explorer
les moyens d’adaptation possibles pour mieux s’accommoder de la situation.

 Explorer les conséquences (avantages et inconvénients)j de chacune des solutions envisagées.

Accompagner la personne en crise (suite)

 Aider la personne à cerner des stratégies d’adaptation qui peuvent


l’aider à réagir aux situations de crise à l’avenir.

 Explorer et relever le soutien disponible et les ressources vers


lesquelles la personne pourra se tourner si elle vit d’autres épisodes de
stress.

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Contexte de mort et de deuil

Un deuil peut se produire lors de différentes situations :

À l'approche de la mort et/ou après la mort d'un être cher.

sépuration divorce
À l'occasion d'une ____________, d’un _____________, de
l'éloignement d'un être cher ou toute forme de
déchirure intérieur reliée à un être cher ou une
________________________
situation sans retour possible apparent ou réel.

Pertes qui peuvent générer un état de deuil

objet/bien
Pertes _________________________________________

étape de croissance
Pertes liées _____________________________________
réalité symbolique
Pertes de _______________________________________
Honneur, confiance, idéaux, croyances, liberté…

partie de soi
lapparence de soi
Pertes de ______________________________________
Devenir obèse, perdre la vue, perdre un membre…
d'animau
Pertes ________________________

générativité
Pertes de _____________________ (se découvrir stérile, ne pas pouvoir transmettre ce qu'on
sait ou ce qu'on a fait …)
d'enfant
Pertes ____________________ (avortement, fausses couches, mort-nés…)
d'adulte
Pertes ____________________ (disparition, meurtres, suicides…)

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Approche de Elizabeth Kübler-Ross

Les cinq étapes du deuil

1. régation
______________________
colère
______________________
marchandage
______________________

dépression
______________________

acceptation
______________________

La _____________________
négation
La personne confrontée à une perte, refuse d'abord le fait ou cherche un bouc émissaire.

C’est un refus conscient ou inconscient d'accepter les faits, l'information, la réalité, etc., relatifs à
la situation concernée.

C’est un mécanisme de défense qui consiste pour la personne à se comporter comme si elle
n'avait pas intégré l'information qu'on lui a donnée en ce qui concerne son état de santé. La
personne ne supporte pas qu'on tente de la ramener à la réalité.

Il existe une forme de déni total ce qui fait que les personnes semblent tomber d'accord avec
ceux qui leur mentent et qui entretiennent le déni, et une forme de déni partiel, par exemple
la personne sait et sent qu’elle va mourir, mais elle ne veut rien savoir de la nature de la
pathologie en cause.

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La ___________________
colore

Où se mêlent l'amertume, la révolte et le sentiment d'injustice.

La colère peut se manifester de différentes manières. Les personnes aux prises avec
un bouleversement émotionnel peuvent être en colère contre elles-mêmes, et/ou
avec d'autres, surtout les personnes proches d’elles.

marchandage
Le _______________________
Lorsque renaît temporairement un espoir.

Peut être efficace pendant un certain temps mais cette réaction finit par
disparaître devant tous les signes du dépérissement physique.

La personne se comporte comme si elle tentait de faire valoir qu'elle méritait un


sursis et elle s'efforce par différentes pratiques de mériter ce sursis.

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La _____________________
dépression
La tristesse est une étape marquée par un intense sentiment de solitude pouvant

parfois aller jusqu'à la dépression.

La dépression constitue une étape nécessaire pour parvenir à l’acceptation. La

personne mourante doit alors faire le deuil de tout ce qu’elle va perdre.

L'état du patient s'aggravant, il rentre dans une étape de dépression qui

comporte deux temps :

L'adieu à la vie

La préparation à la mort

acceptation
L’________________________

Où la personne prend la décision de vivre avec la réalité.

Cette étape varie nettement en fonction de la situation de la personne, bien


que globalement c'est une indication qu'il y a un certain détachement affectif
et plus d'objectivité.

Lorsque l'accompagnement s'est bien passé, la personne mourante peut


arriver à ce stade qu'Élisabeth KÜBLER-ROSS a intitulé l'acceptation.

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Comment accompagner les personnes en fin


de vie selon Élisabeth KÜBLER-ROSS

Maintenir l'espoir, même si les raisons de cet espoir varient.

En réalité, l'évolution de la personne en fin de vie n'est pas aussi linéaire, elle passe
plutôt par des périodes d'instabilité émotionnelle qui font qu'à un moment, elle
peut donner l'impression d'être dans une étape d'acceptation et deux ou trois
heures plus tard, d'être dans une étape de colère ou de dépression.

flexibilité
La première des notions à intégrer lorsqu'on veut aider est donc la _______________.
Il faut rester ouvert à tout état que la personne peut présenter sans s'attendre à ce
qu'elle soit dans un état particulier.

Intervenir auprès de clientèles diversifiée

 Enfance

 Adolescence

 Personnes âgées
 Perte d’autonomie cognitive
 Perte sensorielle (audition)
 Situations de deuil

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Enfance
 Stade de développement cognitif préopératoire (2-6ans)
 Grande présence de l’imaginaire
 Pas de distinction entre le réel et l’imaginaire
 Les perceptions dominent le jugement
 Compréhension limitée par l’égocentrisme intellectuel

Le développement affectif
 Forme d’attachement (sécuritaire ou non sécuritaire)
 Contrôle émotionnel et tempérament

Enfance (suite)

 Partenariat avec les parents


 Rassurer l’enfant
 Utilisation d’objets signifiants et rassurants ( quand c’est possible)
 Raconter une histoire selon le processus à suivre ou des
pictogrammes
 Expliquer à l’enfant, avec des mots simples, ce qui va se passer,
à quoi s’attendre… (passer une radio (dépliant)
 Chaleur, présence, réconfort

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Adolescence

 Période importante de quête de l’identité (image de soi)


 Présence d’égocentrisme intellectuel (surtout 12-15 ans) venant parfois
teinter le rapport de l’adolescent à la maladie (illusion d’invincibilité)
 Développement cognitif immature jusqu’à l`âge de 25 ans (lobe frontal)
mais compréhension adéquate des notions.
 Attention de ne pas infantiliser et de bien faire participer aux choix et aux
processus.
 Recourir à l‘humour et demeurer accessible.
 Valider la compréhension.
 Attention au vocabulaire médical et être conscient des possibilités d’anxiété.

Égocentrisme à l’adolescence
 Selon David Elkind l’adolescence favorise un état de centration sur soi dans lequel l’ado
perçoit le monde à partir de son seul point de vue.

 Ce type d’égocentrisme explique le fait que l’ado se croit parfois le centre d’intérêt, ce que
Elkind décrit comme la perception d’avoir un auditoire imaginaire.

 L’égocentrisme provoque aussi une autre distorsion de la pensée chez l’ado : la croyance
que sa propre expérience est unique. La fabulation personnelle est la tendance à
percevoir ses propres idées et sentiments comme uniques et très importants.

 Ce phénomène est aussi accompagné d’un sentiment d’invulnérabilité, une forme de


« pensée magique » face au danger.

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Personnes âgées
 À quel âge est-ce qu’on est vieux ?

 Adapter les interventions selon le niveau d’éveil et de concentration


de la personne
 Partir du principe qu’elle est autonome et sans déficits ( à moins de
signes importants démontrant le contraire)
 Prendre son temps, tout son temps
 Faire preuve de patience
 Être vigilant aux signes de fatigue et de douleur de la personne
 Expliquez simplement sans infantiliser
 Adapter le rythme et l’intonation selon les observations

Adaptation avec les personnes en perte d’autonomie cognitive

 Le pôle Accueil est particulièrement important avec ce type de clientèle


(chaleur, réassurance, écoute, présence empathique et douceur)

 Les discours décousus ou la confusion de la personne peuvent témoigner


d’angoisse ou d’incompréhension de leur part
 Important de vous poser les questions suivantes :
 De quoi peut-elle avoir peur dans le contexte actuel ?
 Que m’indique son non-verbal ?
 Guider chacun des gestes ou déplacements nécessaires à vos tâches, avec
douceur (calme et patience)
 La personne va se fier davantage à votre empathie relationnelle, votre
intonation vocale, qu’à vos mots.

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Les déficits sensoriels au niveau de l’audition

 Éliminer les bruits environnementaux (quand c’est possible)

 Se placer devant le client pour lui parler

 Bien articuler et ralentir le rythme si nécessaire

 Faire des phrases courtes

 Être patient lorsqu’il faut répéter

Réactions de crainte, anxiété ou inquiétude courantes en Radiodiagnostic


( extrait de Lemanip.com)

 Les principales sources de craintes des patients face à un examen radiologique sont :

 Le risque de déclencher une réaction allergique suite à l’injection d’un produit de contraste;
 La salle d’examen au scanner;
 La claustrophobie en IRM;
 L’ampleur de l’appareil, la durée de l’examen et le bruit en IRM (inconfort et immobilité)
 L’ajout d’une séquence en cours d’examen
 La relation avec le technologue (présence ou absence de chaleur humaine)
 Le manque d’explication sur le déroulement de l’examen
 L’attente du diagnostic
 Une première expérience face à l’examen

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Quels sont les outils pour réagir aux craintes

 « Le technologue doit écouter et interroger le patient sur ses


craintes, tout en le rassurant et en créant une relation de confiance
avec lui. Les outils mis à sa disposition proviennent de son attitude,
de son comportement et de ses explications. »

 Une importance particulière doit être accordée à la chaleur


humaine dans les soins, la gentillesse et à l’amabilité de l’équipe
soignante. Le recours au toucher permet aussi de diminuer les
craintes. »

Prochains cours

Révision et préparation à l’examen

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