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psychanalyse freudienne. En effet le rêve ouvre une porte sur l’inconscient. Du point de vue
de Freud l’inconscient devient un substantif, il désigne une partie de nous mêmes, plus
précisément une zone de notre esprit où sont stockés une amas de souvenirs de fantasmes,
de désirs inavouables. L’inconscient se caractérise d’après le neurologue par des pulsions
amorales que la morale, les codes de la société et l’éducation censurent. L’inconscient
s’exprime et communique mais il ne parle pas au sens littéral. Étymologiquement parlant le
terme d’inconscient provient de la jonction du prefix “in” et du radical “conscient” . “Cum
scientia” signifie avec science, la conscience se définie donc par connaissance de soi, du
monde et du bien et du mal. Ainsi l’inconscient ne possède pas la conscience. La définition
du terme “inconscient” d’un point de vue primaire et étymologique fait écho à celle du
philosophe Freud. La manifestation de cet inconscient lors de notre sommeil témoigne de la
volonté d’expression de ce dernier. Notamment à travers une suite de phénomènes
psychiques, cette construction de l’imagination à l’état de veille destinée à échapper au réel,
à satisfaire un désir, ce que l’on appelle en langage commun : rêves. Le sujet cherche à
déterminer si dans une certaine mesure il y a un sens à dire que l’inconscient s’exprime.
Dans un premier temps il s’agit d’analyser les différentes formes d’expression de
l’inconscient afin de comprendre en quoi c’est un enjeu majeur en psychanalyse et
philosophie . Dans un second temps il s’agit de déterminer si ce dernier s’exprime au sens
littéral.