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*Découverte de Freud :
Il pose l’existence d’un inconscient qui n’est pas totalement séparé du conscient, ils
travaillent ensemble dans les processus de l’esprit. On ne peut pas connaitre
l’inconscient mais le décrypter à travers la tradition de son propre langage. Ainsi,
le psychanalyste analyse les associations d’idée, les symboles et les images
présentes dans l’esprit du patient.
Exemple de processus de l’inconscient :
- Rêve : cf polycopié conscient et inconscient
- Acte manqué
- Labsus : le juge qui se trompe en déclarant « la séance close », au lieu de
déclarer la séance ouverte.
Le fonctionnement de l’inconscient :
Le principal outil de l’inconscient est le refoulement, c’est-à-dire le fait de repousser
un évènement ou une pensée en dehors de sa conscience. La psyché s’appuie
également sur la censure, le déni de l’existence d’une chose bien que cette dernière
soit bien réelle et existante.
Ces processus ont pour but d’empêcher le surgissement de traumatismes,
pouvant perturber le fonctionnement sain de l’esprit. Cependant, la psychanalyse
permet de faire ressurgir ces traumatismes par des moyens détournés et ce, sans
mettre en danger la santé mentale du patient.
La censure :
La censure s’appuie sur les trois instances de l’inconscient : le ça, le moi et le surmoi
- Ça : les besoins, les pulsions de l’Homme, ses instincts. Il s’agit de la quête du
plaisir au sens physiologique du terme, c’est-à-dire qui est coupé de la
morale. C’est la quête de son pur intérêt personnel.
Principe de plaisir, demandant satisfaction immédiate
- Surmoi : Les interdits, la société normative qui filtre nos actions aux noms de
critères moraux et sociaux.
La morale et par extension, la loi.
- Moi : la conciliation/médiation de ces 2 parties qui sont en constant conflit,
sans cesse tourmenté par le surmoi.
Principe de réalité : capacité d’adapter la satisfaction pulsionnelle, face
aux exigences du monde extérieur.
« Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme, dès que c'est suffisamment
important, parce que ta conscience te l'apprendrais alors. Et quand tu restes sans
nouvelles d'une chose qui est dans ton âme, tu admets, avec une parfaite assurance,
que cela ne s'y trouve pas. Tu vas même pour tenir « psychique « pour identique à «
conscient », c'est-à-dire connu de toi, et cela malgré les preuves les plus évidentes
qu'il doit sans cesse se passer dans ta vie psychique bien plus de choses qu'il ne
peut d'en révéler à ta conscience. Tu te comportes comme un monarque absolu qui
se contente des informations que lui donnent les hauts dignitaires de la cour et qui
ne descend pas vers le peuple pour entendre sa voix. Rentre en toi-même
profondément et apprends d'abord à te connaître, alors tu comprendras pourquoi tu
vas tomber malade, et peut-être éviteras-tu de le devenir.
C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais les deux
clartés qu'elle nous apporte : savoir, que la vie instinctive de la sexualité ne
saurait complètement être domptée en nous et que les processus psychiques
sont en eux-mêmes inconscients, et ne deviennent accessibles et
subordonnés a un moi que par une perception incomplète et incertaine,
équivaut à affirmer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison.