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Thème 5 : Conscience et inconscient

vendredi 19 janvier 2024 13:51 Introduction :

Conscience = être présent à son savoir (cum scientia) Liberté = condition de la responsabilité, devoir de répondre de
ses actes (moral, juridique)
- La conscience une faculté qui permet de : connaître,
percevoir, se connaitre soi-même, choisir
Chez l'H la conscience est réflexive et ouvre une
subjectivité
La conscience ouvre en nous l'idée de temporalité
(mémoire et anticipation)
-> La conscience définit fondamentalement l'H comme
sujet pensant
Âme est synonyme de conscience mais il y a une
connotation religieuse
Inconscient = ce que la conscience ignore
Causes : manque de réflexion, d'attentions du corps…
Par conséquent, si ma conscience n'est pas altérée et que
j'en fais bon usage, je suis capable de me connaître
-> Mais est-ce toujours le cas ?

Texte Schopenhauer
Notre amour-propre nous conduit à ignorer certains
sentiments en nous (désirs et peur)
L'inconscient qui apparait comme un autre moi en moi qui
aurait du pouvoir sur le second moi. La partie consciente
de nous-même est la plus avouable -> Grands criminels ?
Le soi est-il pluriel ?
Puis-je me connaitre moi-même ?
Puis-je être maître de moi-même ?

I - L'inconscient est-il un frein à la connaissance de soi ?

Si l'inconscient est un autre moi en moi, comment une


partie de moi-même peut-elle demeurer sans que je ne la
voie ?
Inconscient est présenté comme une partie du psychisme
qui n'est pas la conscience -> psychanalyse Psychanalyse
(XIXe-XXe) -> née d'un échec de la médecine face à
certaines pathologies notamment l'hystérie (= pathologie
d'ordre psychique qui a des manifestations surprenantes,
les personnes peuvent être délirantes). Au XIXe on
commence à se demander si l'hystérie ne serait pas causée
par des lésions cérébrales.
Freud voit Elisabeth car elle a mal aux jambes, son médecin
(comme c'est une femme et qu'il a rien trouvé) pencherait
pour l'hystérie.
Texte de Freud (Etude de l'hystérie)
1 / Qu'est ce qui permet de dire que la cause des

souffrances d'Elisabeth n'est pas organique (relatif aux


organes)?
Ce trouble n'est pas organique puisqu'il n'y a pas la
présence d'une affection des organes. Pour Freud, sur le
corps d'Elisabeth il n'y a pas d'explication à sa souffrance.
Rien n'est cassé ou tendu. Pourtant la douleur est présente.
2 / Elisabeth est-elle une simulatrice ?

Elle dit effectivement souffrir beaucoup mais cela ne veut


pas dire que c'est une simulatrice. Nous pourrions peut-être
la qualifié d'hypocondriaque mais cela ne serait pas de son
ressort. Or, il précise qu'elle n'est pas hypocondriaque
puisqu'elle réussit à faire comprendre ses souffrances.
3 / Comment Freud explique-t-il les souffrances de la jeune

femme ?
Selon Freud, les douleurs émotionnelles de la jeune femme
sont devenus physiques. Elle a en quelque sorte déplacé sa
peine pour la supporter. Il précise qu'elle à la mine sereine
et ne parait pas tant affectée par les évènements qui l'ont
touchés. Or, ses douleurs ont commencées après ces
évènements, donc il y a une corrélation entre les deux. Il
parle bien de l'attention de la jeune femme, cette attention
n'est pas centrée sur ses douleurs mais sur autre chose,
étant ses troubles personnels.

Interpréter = rendre manifeste un sens latent / caché ->


démarche subjective sur la base d'éléments objectifs
Problème des critères d'interprétation :
- Comment interpréter ?

- Qu'est-ce qu'on interprète ?

=> Quelles légitimités peut-on accorder à la psychanalyse ?


Texte de Freud (métapsychologie)
Quels sont les arguments que Freud avance pour justifier
l'hypothèse de l'inconscient ?
Il dit que si tous les actes conscients ne s'expliquent que par
la conscience, alors ils sont incohérents. Il rejoindrait une
thèse du déterminisme, c'est l'inconscient qui détermine
nos actes conscients. On part du ça pour aller au moi. Et en
effet, la connaissance du conscient n'est pas forcément
complète. Certains actes se produisent sans même que le
conscient ne les comprenne. Il dit que pour prouver qu'il y a
un inconscient, il suffit d'interférer dedans et de montrer les
conséquences sur le conscient.
Hypothèse nécessaire : la conscience ne permet pas
d'expliquer à elle seule nos actes et nos pensées.

Mal organique = mal mécanique (relatif aux organes, au corps)


Elisabeth à une démarche normale, des réflexes normaux, douleur indéterminée. Il n'y a pas d'autres
symptômes donc ce n'est pas non plus une bactérie.
Elisabeth semble vraiment souffrir et se déclare gênée dans sa vie sociale et ses plaisirs.
Jeune femme intelligente qui n'a aucune raison de jouer la comédie .
Les douleurs sont réellement éprouvées, et leur cause n'est pas organique mais psychosomatique
Psychosomatique = concerne les troubles physiques liés à des causes psychique (psycho = esprit et
somatique = corps)
Il l'a fait parler d'elle ET LA il se rend compte qu'elle veut coucher avec son beau - frère
Bon alors : déjà elle a dû s'occuper de sa mère pendant la maladie = pas de jeunesse, puis sa s œur morte
apr ès l'accouchement - > pas évident de voir sa s œur construire sa vie alors que elle non. Depuis la mort
de la sœur, le beau -fr ère continue de prendre des nouvelles, parfois ils vont faire des promenades. Le
"beau -frère n'est plus tellement le beau - frère" -> conflit psychique entre son désir pour son beau -frère
et sa morale . Mal aux jambes parce qu'elle veut pas être dans le petit bois avec lui on sait jamais . En
effet, elle a mal plutôt vers le haut de la cuisse. - > CE N'EST PAS CONSICENT
Après les douleurs aux jambes disparaissent (ce n'est plus refoulé).
Son inconscient se manifeste par un symptôme qui fait sens vis -à -vis de son histoire .
Topique freudienne (représentation spatialisée du psychisme humain) :
Ce qui gouverne le CA c'est le principe de plaisir (= tendance à rechercher la satisfaction )
Le SURMOI est gouverné par le principe de réalité (= comprendre que t outes les pulsions ne peuvent pa s
et ne doivent pa s être satisfaites ) -> lois intégrés dans mon esprit
Névrose = retour refoulé (pulsion qui a tlm envie de devenir consciente qu'elle revient )
Les femmes sont donc plus enclin à être hystérique puisqu'elles ont beaucoup plus d'impératifs, elles se
refoulent donc plus - > leur surmoi est invité à filtrer d'avantage de pulsions -> névrose
Les hommes vont plus en prison, statistiquement, puisque l'éducation est différente et on met moins de
barrière aux hommes.
En tant de guerre il y a un bouleversement du surmoi car on voit et fait l'impensable.

L'interprétation que propose Freud est cohérente mais ne ne permet pas d'établir d'affirmation certaine- cohérence

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Hypothèse prouvée : les succès thérapeutiques (on en
pense ce qu'on veut mais j'ai guérit des gens que la
médecine n'a pas réussi à guérir)
La psychanalyse n'est pas une science mais
elle a un intérêt -> herméneutique
on ne peut pas établir de liens clairs
Freud = " Le moi n'est pas maître dans sa propre maison"
Critique Sartrienne = Pour Sartre l'inconscient c'est une
preuve de mauvaise foi = on n’assume pas ses actes
Sous-entendu que conscience c'est la liberté et
l'inconscient le déterminisme, donc pas vrm libre =>
L'inconscient pourrait-il servir d'excuse pour ne pas
assumer ses actes ?

II - Toute prise de conscience est-elle libératrice ?

Texte Piaget
Comment se développe la conscience de soi chez l'enfant ?
L'enfant pense tout d'abord que le parent est omniscient,
qu'il connait et partage dans les moindres détails ses
pensées. Voir que tout le monde pense la même chose. Un
jour, se produit une dissociation entre lui et les autres, cela
due à des facteurs sociaux : dissociation entre point de vue
des autres et propre. Or, lorsque cela arrive, l'enfant se
découvre lui-même, il a conscience d'être lui et d'avoir sa
propre conscience. Il prend conscience donc de sa
conscience, d'avoir un être qui est lui dans lui. Avant, il
confondait sa conscience avec celle des autres, il pensait
que tout le monde partageait son avis ou ses pensées.
La conscience de soi ne relève pas d'un sentiment spontané
et n'est pas non plus le fruit d'une déduction logique.
La conscience de soi n'est pas la conscience primitive
Ce qui est spontané chez l'enfant, c'est l'égocentrisme Enfant
logique et moral (ex : pourquoi tu vois la lune ? Adulte
Parce que la lune me suit. Pourquoi elle te suivrait ? Pour
qu'on y voit plus clair) + (ex : d'où vienne nos
pensées ? De la bouche) + (ex : pour l'enfant le
rêve est une image qui vient devant lui) La
conscience de soi émerge dans la confrontation
avec la différence, moi VS les autres.
Facteurs sociaux qui permettent la maturation
La conscience part d'un écart, un recul
La conscience de soi émerge dans la confrontation avec
une altérité, l'enfant prend ainsi conscience de lui-même
comme d'un soi distinct de celui des autres.
La conscience de soi naît d'un écart entre son point de vue
propre et celui des autres.

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