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COURS DE PHILOSOPHIE

Classe de PA4

« Généralement, on est plus tenté à


faire du mal qu’à faire du bien. Avec
ça, comment nier encore l’existence de
l’inconscient ? »
Dm

DANIEL MOUKOURI, ENSEIGNANT DE PHILOSOPHIE


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THEME 2 : LE SUJET

CHAPITRE 2 : CONSCIENCE ET INCONSCIENT

Justification du Chapitre

Ce chapitre te permettra de te familiariser avec les concepts de


conscience et d’inconscient, pour montrer qu’ils sont tous deux des
entités du psychisme humain, afin pour toi d’acquérir un certain sens de
la responsabilité dans la commission de tes actes, après avoir établi le
rôle de chacun ainsi que les rapports qu’ils entretiennent.

JACQUES-BEGNIGNE BOSSUET
1627 - 1704
« Nos vrais ennemis sont en nous-même »

Daniel MOUKOURI, Enseignant de Philosophie.


INFOS UTILES POUR LA MAITRISE DU CHAPITRE

Situation Problème :
N’est-ce pas tu es un intello ? Tu pensais être un littéraire accompli depuis que tu tapais les 12, les 13, les
14 et même les 15/20 en littérature, en langue française et en philosophie. Mais au Probatoire tu as échoué
les pieds en l’air ! N’est-ce pas tu disais que tu maitrises ? Tu as passé le temps à dire que toi tu n’apprends 2
jamais, car quand on fait cours, tout entre dans le tibia. Voilà alors ça, vous aimez souvent faire comme si...
parce que quand on vous parle, c’est qu’ooh « Je maitrise » !
1. Quel est le problème ainsi émis ?
2. Penses-tu que l’homme a toujours la maitrise de tout ?
3. Quel conseil préconiser à ceux-là qui pensent toujours tout maitriser ?

Problèmes Philosophiques :
1. Le pouvoir de la conscience ;
2. L’existence de l’inconscient ;
3. La valeur de l’inconscient psychique.

Problématiques :
1. S’il faut dire que l’homme aurait la totale maitrise de soi, n’est-ce pas là faire fi des réalités
déterministes qui pourraient avoir de l’influence sur ses actions et sur ses états ?
2. Reconnaitre l’hypothèse de l’inconscient, n’est-ce pas remettre en cause le pouvoir absolu de la
conscience ?
3. L’inconscient psychique permet-il de mieux connaître l’homme ou est-il juste là pour le
déshumaniser ?

Daniel MOUKOURI, Enseignant de Philosophie.


Leçon 1 : LA CONSCIENCE

Justification : l’intérêt de cette leçon relève du fait qu’elle te permettra de mieux cerner tous les attributs
de ta conscience, et d’en décliner tant le pouvoir que les limites de cette entité du psychisme.

Introduction
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Lorsqu’une personne se heurte sur une pierre, elle ressent très certainement de la douleur subie tant
sur le plan physique que sur le plan psychologique. Mais inversement, lorsque ladite pierre se heurte sur
cette personne, elle (la pierre), ne ressent paradoxalement rien. Qu’est-ce qui pourrait donc justifier ce
phénomène contradictoire ? Eh bien, il faut dire que les psychologues ont pu théoriser sur le sujet, en
démontrant que seul l’homme possède la capacité de s’affirmer, car il est par essence, contrairement aux
animaux et encore moins aux plantes ainsi qu’aux choses, pourvu de raison. Et c’est en effet cette raison
qu’on nomme ici conscience. Toutefois, qu’est-ce réellement la conscience ? Comment se caractérise-t-elle ?
Quelles peuvent en être les types ? Et comment son pouvoir se définit-il ? L’étude cette leçon nous mènera
à répondre chronologiquement à ces interrogations.

I. Définition et types de la conscience


On ne saurait donner les types de conscience (2) sans au préalable avoir dit ce qu’elle est (1)

1. Approche Définitionnelle de la Conscience


Définir la conscience ne saurait être chose aisée. En effet, il n’y a que par la détermination de ses
typologies qu’on pourrait mieux cerner celle-ci. Nonobstant les précisions y afférentes qui seront faites plus
bas, nous pouvons toutefois dire de la conscience qu’elle est une entité du psychisme humain, permettant à
l’homme de se connaitre à partir de ce qu’il est et de ce qu’il fait, de connaitre tout-autant son entourage,
et de savoir marcher selon les grandes directives de la vertu. C’est donc pour rendre cette définition plus
simplifiée que Blaise Pascal, à travers son livre intitulé Pensées, se prononcera en ces termes : « La pensée
fait la grandeur de l’homme ; l’homme est le roseau le plus faible de la nature, mais un roseau pensant ».
La pertinence d’une telle déclaration se justifie à partir du fait selon lequel cette faculté, possède bien de
particularités, elle est en mesure de définir l’homme qu’on a été, qu’on est, et qu’on sera, car étant tant le
pilier que la raison d’être même de l’homme, convenant ainsi avec Friedrich Hegel pour qui : « La
conscience gouverne le monde ».
Par ailleurs, la conscience peut se présenter de plusieurs manières. Dès lors, on peut donc s’y référer
à partir de quelques de ces compétences naturelles qui sont l’apanage de l’homme :
 Le langage. Exple : « Moi, je m’appelle Daniel Moukouri » ;
 La perception. Exple : se reconnaître dans un miroir, sur une photographie ancienne ;
 La liberté. Exple : faire ce qu’on veut, sans être contraint par qui/quoi que ce soit ;
 La responsabilité. Exple : Après avoir accidentellement cassé le verre à la cuisine, vous
prenez votre courage à deux mains, et allez vers votre maman pour lui dire la vérité, au lieu
de nier le fait ;
 La sensibilité. Exple : Vous ressentez un moustique qui vous pique pendant que vous
dormez. Vous souffrez de la mort subite d’un être cher à vos yeux ;
 La pensée. Exple : se souvenir d’un moment passé, se projeter dans un avenir imaginé. Etc...

Daniel MOUKOURI, Enseignant de Philosophie.


2. Les Types de Conscience
La conscience est de deux types : d’abord la conscience psychologique, ensuite la conscience morale.
Pour André Lalande, la conscience est : « L’intuition plus ou moins claire qu’a l’esprit de ses actions
et de ses états ». Il ressort d’un tel propos que c’est en effet de la conscience psychologique dont il est
question. De ce fait, ce type de conscience n’est que le reflet de la connaissance qu’on a de soi ainsi que de
tout ce qui nous entoure. Relativement à cette connaissance de soi, lorsque Socrate disait, et pas seulement
avec ironie, que la seule chose qu’il sait, c’est qu’il ne sait rien, alors que les sophistes ne savaient rien mais
croyaient tout savoir, il établissait ici la distinction entre une ignorance consciente (qui, à ses yeux,
définissait la sagesse) et une ignorance inconsciente (qui, à ses yeux, définissait le savoir illusoire, le 4
pseudo-savoir des sophistes). Par ailleurs, la déclaration de Jean Paul Sartre à savoir : « Il n’y a pour une
conscience qu’une manière de savoir qu’elle existe, c’est d’avoir conscience qu’elle existe » est elle aussi
justificative à l’endroit de ce type de conscience.
Pour ce qui est de la conscience morale, elle est conçue comme le juge intérieur qui sied en
chaqu’homme, le permettant de savoir discerner le bien du mal, et de n’avoir pour seul choix que le bien,
cela va de soi. Raison pour laquelle on conviendra avec Jean Jacques Rousseau qu’ : « Il est au fond des
âmes, un principe inné de justice et de vertu, sur lequel nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme
étant bonnes ou mauvaises » ; autrement dit, c’est grâce à notre conscience morale si on aspire à être une
personne idéale et à ne penser fonder qu’un monde parfait. Dans le même sillage, Alain pensera que la
conscience : « C’est le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-
même, qui se met en demeure de décider et de se juger ».
Grosso modo, la conscience psychologique permet de juger le vrai du faux, tandis que la conscience
morale permet de juger le bien du mal.

II. Le Pouvoir de la Conscience


Le problème du pouvoir de la conscience viendrait à mettre en exergue les capacités qu’a l’homme
de s’affirmer lui-même. On veut ici savoir si sa conscience aurait un pouvoir absolu (1) ou bien limité (2).

1. Le Pouvoir Absolu de la Conscience


Dire que la conscience aurait un pouvoir absolu dans le psychisme humain, c’est dire qu’elle n’est
dépendante que de l’homme lui-même. En effet, s’affirmer en ces termes : « Je pense, donc je suis » et
considérer qu’ : « Il n’y a rien qui ne soit en notre propre pouvoir que notre conscience », c’est une manière
de convenir doublement avec René Descartes que la maitrise de soi ne peut échapper à aucun homme. C’est
dire qu’aucun déterminisme ne serait en mesure d’influencer notre pensée, notre volonté à être ou à faire ce
que nous voulons de nous et pour nous. Par ailleurs, il s’agit d’une faculté plutôt innée, car elle est
directement reliée à notre existence. D’un autre côté, la conscience morale y est aussi assimilée car on a pu
voir avec Jean Jacques Rousseau qu’il s’agit à cet effet, d’un juge intérieur qui préexiste déjà en l’homme.

2. Les Limites du Pouvoir de la Conscience


Bien que l’homme ait une certaine maitrise de soi, il n’est malheureusement pas toujours l’auteur de
ce qu’il fait. L’expérience a largement prouvé que l’homme ne peut pas toujours individuellement tenir les
rênes de sa vie pour mener à bien son existence car en réalité, il a un déficit de perfection en tout et sur tout.

Daniel MOUKOURI, Enseignant de Philosophie.


C’est donc pour cette raison que des sociétés ont été instituées et organisées (l’école, la famille, l’Etat etc…)
pour permettre à l’homme, au travers d’elles, de façonner sa personnalité propre. En voulant donc montrer
la condition présentielle et sine qua non de la société au sein de l’existence de l’homme, Emile Durkheim
fera savoir que : « Lorsque notre conscience parle, c’est la société qui parle en nous ». Autrement dit, la
société qui est un facteur extérieur à nous, est celle-là qui est mieux placée pour définir notre personnalité.
Pareillement, Karl Marx lui aussi, estime que : « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine la
réalité, c’est au contraire la réalité sociale qui détermine leur conscience ».

Synthèse : On doit juste reconnaitre ici que ces deux facteurs sont les piliers même, à côté de l’inconscient 5
psychique, de la détermination du degré du pouvoir de la conscience.

CONCLUSION
En définitive, l’on retient que malgré les capacités qu’a l’homme à s’auto-affirmer, il ne dispose pas
toujours de toute la liberté nécessaire pour une telle finalité. Seulement, si ce pouvoir est remis en question
tant que ça, faut-il dès lors donner raison aux théoriciens ayant justifié l’hypothèse de l’inconscient ?

Daniel MOUKOURI, Enseignant de Philosophie.


Leçon 2 : L’INCONSCIENT

Justification : cette leçon te permettre de saisir l’impact que peut avoir les limites de la conscience, et ce,
au profit de l’inconscient.

Introduction
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Tout comme dans la religion, le diable est ce facteur déterministe qui nous amène toujours à
commettre des actes qui ne sauraient plaire à Dieu, et ce, indépendamment de nous ; l’inconscient est lui-
aussi ce facteur, mais plutôt psychologique, qui influence notre psychisme et nous pousse à faire des choses
qui n’honorent pas notre conscience. Mais on se demande, qu’est-il en réalité ? Admettre qu’il existe n’est-
ce pas remettre en cause le pouvoir absolu de la conscience ? Répondre à ces questions, tel sera la principale
préoccupation de cette leçon.

I. Définition et Typologies d’Inconscient


On ne saurait déterminer les types d’inconscients (2) sans toutefois dire déjà ce qui le définit (1).

1. Approche Définitionnelle de l’Inconscient


Selon le psychanalyste autrichien Sigmund Freud, l’inconscient est un des systèmes de l’appareil
psychique, contenant des représentations refoulées, c’est-à dire maintenues par la censure hors du champ
de la conscience. L’inconscient désigne alors dans ce cadre ce qui échappe à la conscience, ce qui relève de
processus réels dont nous n’avons pas le sentiment, dont nous ignorons qu’ils se déroulent en nous, au
moment où ils se déroulent.
Mais, il s’est avéré qu’il ne constitue pas toujours un « danger public ». L’inconscient est ici élevé au
statut d’hypothèse scientifique par Freud, soutenant une pratique thérapeutique : il devient alors une
instance majeure du psychisme, dont Freud proposa une description systématique. Il n’était plus seulement
« ce qui échappe à la pensée », mais une puissance identifiée, le siège de pulsions inconscientes dont il
s’agissait d’explorer les structures et les mécanismes, de manière à traiter les troubles mentaux résultant de
conflits psychiques refoulés. Mais comment donc déterminer les faits de l’inconscient ?

2. Les Typologies d’Inconscient


Les typologies de l’inconscient sont de deux ordres. Ainsi on peut avoir :
 L’inconscient normal : les lapsi, l’oubli, la digestion, les contractions chez la femme enceinte, les
battements de cœur, les battements de paupières. Etc...
 L’inconscient pathologique : les maladies psychiatriques comme l’aliénation mentale, que l’on
nomme communément la folie. Nous avons aussi la schizophrénie, l’Alzheimer. Etc...

Daniel MOUKOURI, Enseignant de Philosophie.


II. La Question de l’Existence de l’Inconscient

Ici, l’on cherche à savoir si l’inconscient serait un mythe (1) ou plutôt une réalité (2).

1. La Thèse de la Négation de l’Inconscient


Nier l’existence de l’inconscient au sein du psychisme humain, revient à dire que la conscience aurait
un pouvoir absolu sur l’homme. En effet, on a pu comprendre avec la théorie cartésienne qu’ : « Il n’y a rien
qui ne soit en notre propre pouvoir que notre conscience ». Des propos aussi sévères que radicaux, qui
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viennent à confirmer que la maitrise de soi est une certitude. Dès lors, il serait très paradoxal de dire qu’un
être est conscient en même temps qu’inconscient. En considérant avec Descartes que penser, c’est être, et
avec Jean Paul Sartre qu’ : « Il n’y a pour une conscience qu’une manière de savoir qu’elle existe, c’est
d’avoir conscience qu’elle existe », c’est déjà une raison suffisante de reconnaitre que rien ne peut échapper
à la vigilance de la conscience, car si l’on cesse de penser, alors on cesse aussi d’être.
Par ailleurs, cela s’explique également par la condamnation des actes de mauvaise foi, car en tant
qu’un sujet pensant, on n’a pas le droit de trouver un quelconque prétexte pour démissionner devant ses
responsabilités étant donné que la préméditation doit précéder toutes nos actions pour limiter
l’irresponsabilité au point où selon Nicolas Boileau : « Tout ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement et les
mots pour les dires arrivent aisément ». Alain lui aussi, en sera d’accord lorsqu’il dira que : « Savoir, c’est
savoir qu’on sait ».
Alors, comment dire qu’il existerait une instance psychique qui aurait pour but de détruire la vie
mentale de l’homme alors qu’on sait que par essence, il est un être dit raisonnable, et que cela est
inconcevable ?

2. La Thèse de l’Affirmation de l’Inconscient


Selon ceux qui auraient pu démontrer l’existence de l’inconscient, il s’avère qu’ils sont d’accord du fait
que la conscience a une certaine emprise sur les actes que l’homme pose. Sauf qu’ils ont eu à émettre
certaines limites, en ce sens que l’inconscient qu’on qualifierait ici de psychique, serait le facteur productif
de ce qu’on appelle philosophiquement les actes manqués et communément l’oubli ; à côté de ça, nous
avons aussi le rêve, ainsi que des faits inadvertants qui nous surprennent contre tout attente. Avec tout ceci,
comment ne pas convenir avec Sigmund Freud que : « Le moi n’est pas maitre dans sa propre maison » ?
Pour montrer davantage que la conscience cohabite avec l’inconscient au sein du psychisme humain,
Freud nous fera une recommandation en ces mots : « Pour mieux comprendre la vie psychique, il est
indispensable de cesser de surestimer la conscience » car l’inconscient a lui aussi son mot à dire. On peut
donc conclure de ce fait que : « L’inconscient agit en nous, sans nous, et malgré nous », pour parler comme
Roger Ebacher.
Pour aller plus loin, Freud, à travers ses études, a pu montrer comment l’inconscient fonctionne, en
établissant, de manière détaillée, les constituants même du psychisme. On a ainsi :
 Le Moi : qui représente notre conscience même, notre liberté, la maitrise des actes qu’on pose ;
 Le Ça : qui représente le siège des pulsions du corps, et dont le sujet ici en est inconscient ;
 Le Surmoi : qui représente ici une instance de censure et qui joue le rôle de la conscience morale.
A la lecture de cette configuration, on se rend à l’évidence que le Moi est tiraillé en permanence par le
Ça qui lui impose la dictature des antivaleurs, et le Surmoi qui lui impose la conduite à tenir.
(Confer l’image ci-dessous)

Daniel MOUKOURI, Enseignant de Philosophie.


Synthèse : ce qu’il y a lieu de retenir à ce niveau c’est que l’inconscient est une réalité. Toutefois, c’est à
nous d’avoir un certain sens de la responsabilité en s’efforçant de ne point sombrer dans les vices auxquels
il veut nous plonger, car c’est la pensée qui fait la grandeur de l’homme.

III. La Valeur de L’Inconscient


En étudiant le problème de la valeur de l’inconscient, il est question de cerner son impact, soit
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positif, soit négatif, et ce, au sein de l’existence humaine.

Dans un premier temps, l’on peut admettre qu’il aurait une certaine réelle valeur, car sans certains
phénomènes inconscients plutôt normaux, tel que vu plus haut (confer les typologies de l’inconscient), nous
saurions mener à bien notre existence.

Or lorsqu’on regarde de plus près et sous un autre angle, on se rend compte de combien, plusieurs
phénomènes inconscients visent plus à déshumaniser l’homme. C’est justement le cas des personnes qui,
inconsciemment, refusent d’assumer des responsabilités qui leur incombent.

Conclusion
En conclusion, on retient juste que la conscience a bel et bien un certain pouvoir sur la
détermination des actes que l’homme poserait. Sauf qu’un certain inconscient psychique existe lui aussi, et
a principalement pour ambition, de faire honte à l’homme en lui faisant boycotter les règles que lui impose
le bon sens. Alors, à l’homme de rechercher la voie du discernement, afin d’honorer sa conscience.
Toutefois, la personnalité de chaque personne est-elle déterminée par sa conscience ou bien elle est
influencée par l’inconscient ?

SUJETS DE REFLEXION

1. L’homme est-il toujours conscient ?


2. Que vous suggère cette pensée d’Alain : « L’inconscient est un mythe dangereux » ?
3. La conscience suffit-elle à déterminer la personnalité de l’homme ?
4. Que pensez-vous de cette déclaration de Paul Valéry : « La conscience règne, mais ne gouverne pas » ?
5. Discutez cette pensée d’Emile Durkheim : « Lorsque notre conscience parle, c’est la société qui parle en
nous ».
6. L’inconscient est-il un mythe ou une réalité ?

Daniel MOUKOURI, Enseignant de Philosophie.


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Daniel MOUKOURI, Enseignant de Philosophie.

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