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Chapitre 2 – L’INCONSCIENT

17ème siècle : Spinoza, Leibniz 


19ème siècle : Schopenhauer, Nietzsche.
Fin du 19ème siècle : Freud inventeur de la psychanalyse 
Notre esprit ou vie psychique dit rationnel se retrouve submergé par des choses irrationnelles.

La métaphore de l’iceberg….
L’inconscient est une chose qui existe mais qu’on ne comprend pas.
FREUD
Charclot professeur de Freud utilise l’hypnose, consulte ces patients atteint d’hystérie. 
Il pense que le mal qui ronge ses patientes est un mal immatériel, il semblerait que la parole ait
des vertus thérapeutiques. 
Pour Freud l’Humain est un être de désir, un être de pulsion, et cette pulsion doit être assouvir
sur le moment.
Nous sommes des êtres de souffrance destinés à désirer ce qu’on ne peut pas avoir.
Certains de mes désirs sont condamnés en raison de la morale, de la loi ou de la religion. 
Cette impossibilité nous mène à une frustration, mais afin d’éviter de devenir fou on refoule
toute cette frustration, toute cette colère, c’est l’inconscient.   
Le rêve est l’un des moyens fondamentaux à la conscience de s'exprimer, l'interprétation des
rêves demande à se faire. (Freud a comme ambition de se soigner, lui et l’humanité de la
névrose).
La névrose est une souffrance chimique, le but de la psychanalyse serait de rendre conscient ce
qui est inconscient. 
“mettre des mots sur des maux”
Pour Freud la plupart de nos névroses viennent de notre enfance et de notre sexualité. 
Freud se considére plutôt comme une personne qui érudite les sciences de la nature et non une
science humaine, il se rapproche donc plus des physiciens. Une souffrance physique causée par
des conflits intérieurs ou à cause d’un traumatisme. 
La sublimation est de rendre une chose acceptable, une chose qui au départ était inévitable
D’après Freud, un fils chercherait à tuer son père afin de le remplacer, il pense fusionnait avec
sa mère à cause de leur proximité.
1ère névrose est de comprendre que sa mère et lui sont des êtres à part. 
2ème névrose : savoir que sa mère dort avec quelqu’un d’autre, qu’il existe un intrus entre lui
et sa mère (son père). 
Inconsciemment il jalouse son père et espère retrouver la place qu’il désire. 
Pour Freud plus une personne est contre une idée, il se sert de cette opposition contre lui, pour
lui cette opposition vient directement d’une frustration. 

Névrose est une souffrance psychique ou un trouble intérieur


Sublimer : rendre positif/ acceptable ce qu’était au débat inacceptable/négatif
Exemple de sublimation : Freude dit que des chirurgiens sont des sadiques et des pervers
refoulés.

Complexe d’œdipe : inconsciemment Tout petit garçons cherche à éliminer leur père pour le
remplacé et prendre sa place auprès de sa mère.

Karl Popper : le principe de falsification une théorie scientifique doit être réfutable

Nul ne ment autant qu’un homme indigné

Freud se considère plutôt comme une personne qui étudie les sciences de la nature et non une
science humaine, il se rapproche donc plus des physiciens, scientifiques … 

-Il y a de choses qui se retrouvent en premier plan 


-Il y a des pensées qui se retrouvent en arrière-plan, et pourtant on ne les saisit pas (Freud les
appelle les petites perceptions), elles sont là mais on n’en a pas conscience. 
Exemple : une vague, c’est l’assemblage de plusieurs gouttes pourtant on écoute seulement la
vague et non chaque goutte individuellement.

Il faut supposer l’existence d’un psychisme inconscient, pour essayer de se rendre compte de
toutes ces choses présentes mais qu’on ne voit pas 

Réflexion 1 : Ma pensée est-elle toujours consciente ?

Texte 1 : Des pensées dont nous ne sommes pas conscients (Leibniz)

Alors que Descartes affirmait que la conscience peut se connaître clairement et distinctement
elle-même dès qu’elle s’y efforce, Leibniz affirme qu’il existe des petites perceptions dont nous
n’avons pas conscience, des pensées « sans aperception ni réflexion ».

Leibniz a lu Descartes, qui affirme que la conscience se donne dans une intuition immédiate et
que l’esprit est ainsi plus facile à connaître que le corps. Il a également lu Spinoza, selon lequel
nous sommes conscients de nos actes et de nos pensées, mais inconscients de leurs causes.
Avec cette idée que l’esprit est affecté de petites perceptions non conscientes, Leibniz s’oppose
à Descartes et s’inscrit dans la même réflexion que celle de Spinoza. Cette idée est reprise par
les philosophes du soupçon tels que Schopenhauer, Nietzsche ou encore le psychanalyste
Freud.

Ce texte de Leibniz repose sur une affirmation paradoxale : nous avons des perceptions que
nous n’apercevons pas et des états mentaux que nous ne percevons pas.
Comment cela est-il possible ?
Leibniz part de la constatation des faits : nous entendons le bruit d’une chute d’eau ou le ressac
mais nous n’apercevons pas le bruit de chaque goutte, pourtant nécessaire au bruit final de
l’eau qui tombe. Comment expliquer cela ? Le philosophe émet l’hypothèse que certaines
perceptions, que nous devons forcément percevoir, sont tellement infimes, nombreuses,
confuses ou coutumières que nous n’en avons pas conscience. Toutefois, comment peut-on ne
pas avoir conscience de petites perceptions que nous percevons pourtant ? L’explication de
Leibniz repose sur l’idée qu’il y a une harmonie entre l’âme et le corps, c’est-à-dire une unité
qui fait que rien ne peut se passer dans le corps qui n’ait sa pensée correspondante dans l’âme,
même si nous n’en prenons pas conscience.

Ainsi, par exemple, si une partie de notre corps est affectée par un mal, il y a nécessairement
une pensée de ce mal dans notre âme, même si nous n’en avons pas une conscience claire. Il y
a donc bien une unité psychosomatique (sôma signifie le corps en grec).

De ce fait, ce n’est pas parce que nous n’apercevons pas les petites perceptions qu’elles ne sont
pas réelles. Elles doivent impérativement exister pour pouvoir produire ce bruit final que l’on
perçoit. Pour qu’il y ait une conscience claire de ce bruit, il faut donc qu’il y ait des petites
perceptions non conscientes, qu’il y ait d’abord de la perception sans que nous en ayons
conscience. Ce sont des « perceptions insensibles », qu’on pourrait qualifier d’inconscientes.

Le mérite de Leibniz est de ne pas identifier la vie psychique à l’unique conscience, comme
Descartes le pensait. Cependant, Leibniz définit les perceptions inconscientes comme une faille
de la conscience, une limite dans ses capacités à se saisir des perceptions. Il ne s’agit donc pas
encore de l’idée de l’inconscient freudien, doté d’une énergie et d’un dynamisme susceptibles
d’affecter la vie psychique consciente.

Texte 2 : « Quelque chose » pense en moi (Nietzsche).

Pour Nietzsche, il existe des pensées qui viennent à l’esprit sans que nous l’ayons voulu. Il vaut
donc mieux dire « quelque chose pense » plutôt que « je pense ».
 Nietzsche : le rationalisme est une école philosophique, que d’un le monde est
compréhensible et rationnel, or comme l'être humain est un etre doué de raison et rationnel, il
peut tout comprendre ce qui est autour de lui. 
Rien ne ce qui concerne le sujet peut lui être inconnu ou inaccessible. 
Il n ‘y a pas de penser sans sujet pour Descartes donc l'existence d’une inconscience est
impossible, puisque c’est d’avouer qu’il y a des pensées sans sujet, des pensées qu’on n’a pas
eues nous-même. 
La morale : c’est la distinction claire du bien et du mal, entre le bon et le mauvais.
Le libre arbitre : c’est la possibilité de librement choisir, qu’il est donc responsable. S’il n’y a plus
de liberté il n ' y a plus de responsabilité.
En quoi l'inconscient est-il un abrégé du mécanisme selon Alain.
Selon Alain la nature même du Moi interdit tout dédoublement du psychisme.
Pour lui l’enjeu est moral : s’il pouvait y avoir dédoublement du Moi, je serais aux prises avec un
autre en moi-même, et ne serais plus libre de mes actions et décisions. Au contraire, voir que le
Moi est unique, c’est comprendre que le Moi a toute puissance sur ce qui le concerne.
SI c’est donc mécanique alors nous ne sommes plus responsables de nos actions. Si on
différencie notre inconscient comme étant une autre personne alors ce que je fais pourrait
juste se justifiait par le fait que je n’étais juste pas consciente 
Qu’est-ce que l’hystérie
 Est la manifestation corporelle violente de troubles d'origine psychique. C'est pourquoi elle fait
partie des névroses de transfert. Il existe plusieurs types d'hystéries : hystérie de conversion et
hystérie dissociative. L'hystérie touche essentiellement les jeunes femmes.
Freud soigne ces patientes qui souffrent d’hystérie en rendant ce qui est inconscient conscient.
L’hystérie peut être provoquée par de profondes contradictions.
Un épisode d'hystérie est un mécanisme de défense afin de se voiler la face.

Paradoxe : Comment penser inconsciemment ?

Pour qu’il y ait une pensée on dit qu’il faut un sujet, or la théorie de l'inconscient dit qu’on peut
penser sans sujet. 
Freud répond à cette critique en affirmant que trop de fait dans notre vie psychique serait
complètement inexplicable sans l’hypothèse de l’inconscient.

Souvenir : retour dans le passé


L’imagination : un bond vers le futur

D'après Eagle on est conscient qu'en étant actif, l’état d’inconscience est un état de faiblesse, et
nous sommes conscients lorsqu’on n’est pas vraiment en adéquation avec la vie présente. 

Un souvenir ou une projection est donc une chose inconsciente qu’on peut se rappeler.

D’après Freud est l’essentiel de notre vie mentale qui nous ait inaccessible.

“Pourquoi” n’est pas une question scientifique, c’est une question subjective.
L'épistémologie : philosophie qui s'intéresse à la science 
La psychanalyse n’est pas une science expérimentale, c’est une science de l’argumentation.

Texte 9 : Le psychisme est une enceinte de régulation (Lacan)  


La psychanalyse participe à l’élucidation et à l’émancipation du sujet vis-à-vis des « choses »
qui inconsciemment le déterminent et qui souvent le font souffrir. Ainsi, le couple « principe de
plaisir » et « principe de réalité » participe à un équilibre psychique permettant à un individu
d’équilibrer sa réaction face au monde extérieur. Les deux principes ne sont pas
nécessairement irréconciliables. En effet, la rivalité n’est pas l’opposition, et la tâche du Moi est
de trouver une résolution des tensions avant le conflit potentiel.
Lucan le psychisme est une enceinte de confinement.

Le principe du plaisir et principe de réalité ne sont pas incompatible.


Les humains sont poussés à rechercher ce qui est agréable

Le principe de réel : est la gifle de réel/ c’est à chaque fois que la réalité se rapporte à nous.
C’est tout ce qui réside à la vie réelle, c’est constater que certaines choses ne sont pas
possibles, parce que c’est immoral, illégal.

Le principe de plaisir nous pousse à agir, et le principe de réalité nous permet de canaliser nos
actions. 

Exemple : le moteur à explosion est comme une énergie qui va dans tous les sens c le principe
de plaisir, mais cette énergie est contrôlée c’est le principe de réalité. 

Le surmoi : censure, comme la religion, la morale


Le petit poussin : métaphore d’un enfant qui a 
- la peur de l’abandon 
-peur de l’adulte mauvais 

Question : En quoi les différents protagonistes du conte forment-ils une seule et même
personne ?

Ici le petit cochon qui cherche à se protéger, est l’enfant qui se retrouve gouverné par le plaisir.
Le cochon qui construit sa maison en brique n’a pas renoncer un plaisir, c’est celui qui a été
capable de différer son plaisir, c’est celui qui survit à la réalité.
Le loup représente le chaos

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