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Séquence 1 : Philosophie de l’existence.

Chapitre 1 : Qu’est-ce qu’une personne ?

Point méthodologique :

En dissertation et explication de texte, il faut toujours commencer par dégager l’intérêt philosophique du sujet : Avant de
répondre à la question, il faut la comprendre et cerner ses enjeux.

Enjeu= conséquence importante de l’objectif à atteindre. Différent de l’objectif qui est un but à atteindre.

Ex : si on répond par l’affirmative ou négative, quelles sont les conséquences de la réponse ? Si l’on donne une définition ou
une autre de la personne/du sujet, qu’elles conséquences cela a-t-il sur le plan éthique, juridique, politique, etc.?

En résumé les enjeux portent toujours sur un plan pratique et un plan théorique :

- Sur le plan pratique, ce sont les conséquences importantes du sujet dans d’autres domaines

o Un robot est-il une personnes ? La conséquence et de réduire une personne à certains traits, certaines
caractéristiques que l’on peut retrouver chez le robot.

L’intérêt philosophique va permettre de donner de l’importance à la dissertation et à la question philosophique. Plus l’on
montre que les enjeux sont importants, plus on a envie de lire.

Son sens : ça veut dire quoi et pourquoi on se pose cette question ? Définition des termes. Difficulté de la question :
contradiction.

Le point de départ de la réflexion et de se demander pourquoi on se pose cette question ?

Expérience de pensé :

1. Un embryon est-il une personne ?

o Différence entre fœtus et embryon (définir). Cerner les enjeux éthique, juridiques voire religieux.

o Enjeux juridique : Si un embryon est une personne, l’avortement devrait être interdit alors que si ce
n’est pas une personne l’avortement n’est pas un problème.

o Enjeux religieux : quel que soit le stade de développement embryonnaire, c’est un être humain.

1. Un robot est-il une personne ?

o Cerner l’intérêt philosophique de cette question, pourquoi on se demande si un robot est une
personne. Plancher sur l’IA. Une personne est-elle réduite à certains traits (parler, agir, ressentir). Ex :
l’IA Sophia a eu la citoyenneté en Arabie-saoudite.

o Du point de vue éthique et juridique : On devrait donner les même droits aux robots. Alors, les robots
accèdent au statut de citoyens. S’ils ne sont que des machines, cela implique que l’on puisse les utiliser
à notre guise.

o Cette question est importante car nous fait réfléchir sur le développement de l’IA.

o Jusqu’où peut aller le développement des techniques et technologies ?

o Ces technologies peuvent-elles se substitué à l’homme ?


1. Peut-il y avoir plusieurs personnes dans un même être humain ?

o Dimension juridique de la personnalité. Opposé la personnalité à la personne. A quoi/qui nous


identifions-nous ? Notion de model suivi par l’être humain/l’enfant. Peut-on choisir qui nous sommes ?

o Conséquence sociale : le lien social est modifié, la relation de confiance aussi car on ne sait plus à qui on
parle.

o Notre identité n’est pas figée. Nous ne sommes pas exclusivement le pure produit de notre passé. Nous
pouvons aspirer au changement. Si nous sommes entièrement déterminés par notre histoire, alors nous
n’avons pas la liberté de devenir ce que nous voulons.

1. Sommes-nous la même personne de 1 an à 70 ans ?

o Changement physique, personnalité, tous changent entre 1 et 70 ans.

o Le paradoxe entre le fait de savoir que tous changent en nous : notre corps, nos pensées, nos désirs et
donc on ne peut pas dire que nous sommes la même personne et pourtant on se définis toujours
comme un « je », comme une seule et même personne.

o Il y a une permanence dans l’être alors que celui-ci change tous le temps et en tous.

o Qu’est-ce qui reste identique au fil des années alors que notre être change en permanence ?

1. Implanter un cerveau dans un autre corps change-t-il la personne ?

o Qu’est-ce qui nous confère notre identité ? Apparence physique ou façon de penser.

o Nous nous identifions d’abord à notre corps. C’est à l’apparence physique que nous nous
reconnaissons et reconnaissons autrui. Pourtant nous savons bien qu’une personne ne se réduit pas à
son corps. On reconnait une personnes a son esprit, sa façon de penser. Si bien qu’on peut se demander
quelles conséquences aurait le fait d’intervertir les cerveau.

1. Une personne qu’on aime décide, sans qu’on le sache, de se faire cloner. Cette personne conserve-t-elle la même
caractère ?

o Sur un plan scientifiques, on ne peut cloner un être vieillis avec des expériences.

o Ce qui empêche le clone d’avoir le même caractère c’est le fait d’être dans un corps différent, séparé de
l’originale et donc le caractère, qui se forge avec les expérience que nous avons, est différent de celui du
clone.

1. Mais la personne aimée meurt après l’opération : sans m’en rendre compte, la copie vit avec moi. Aimons-nous la
même personne ?

Exemple de rédaction pour lundi :

« Intérêt philosophique » = montrer que la question est sérieuse.

La question de savoir si l’embryon est une personne est problématique sur le plan moral car elle engage la question de
l’avortement : si l’embryon est considéré comme une personne, alors la femme ne peut légalement plus avorter. A l’inverse
si l’embryon n’est pas considéré comme une personne, l’avortement est autorisé. En effet, l’embryon est un ensemble de
cellules correspondant au premier stade de développement de l’être humain. Actuellement la loi reconnait le statut de per-
sonne non à l’embryon mais au fœtus qui est le stade de développement ou les organes commence à se former. Ainsi la dif-
Mini-Intro-
duction
ficulté soulevé par cette question oppose le point de vue juridique qui autorise l’avortement de l’embryon au point de vue
moral qui lui peut considérer l’embryon comme un être humain à part entière. Par conséquent peut-on considéré l’em-
bryon comme un être humain à part entière ?

*utiliser un pdv pour critiquer l’autre pdv* on argumente puis on réfute.

On présente les deux positions : On termine par notre position.

On commence avec la position avec laquelle on n’est pas d’accord (mais on la défend honnêtement)

Puis on la réfute pour présenter le contre-argument qui est notre position. (=résonnement par opposition).

Argumenter c’est construire un résonnement suivant une certaine logique mais pas seulement exposé des idées.

Enfin on déduit l’apport de l’argument sur le plan de la définition de La personne : on revient à l’objectif initiale (ici savoir
ce qu’est une personne)

On va dégager les élément de réponse que nous apporte l’argument et contre-argument.

On ne passe pas de lignes mais alinéas.1er pour l’intérêt philosophique, le 2nd pour premier argument, 3e réfutation et 4e dé-
duction.

Intérêt, argumenter, réfuter, déduire.

Attention : exposer une idée c’est envisager une réponse (on pourrait penser que…)

Expliquer = donner du sens en reformulant de manière plus précise et justement (on peut revenir sur un mot, « cela signifie
que… »)

Réfuter = contredire de manière argumentée., montrer que l’argument contient une partie discutable.

Définir par soi-même n’est pas définir selon moi.

Introduction :

Qu’est-ce qu’une personne ?

Une personne est un être humain douée de conscience :

La conscience vient du latin Cun scientia : avec savoir/sagesse. Autrement dit, la conscience est ce qui s’accompagne de sa-
voir.

Exemple : l’être humain ressent, vois, entend. Nous sommes des êtres sensibles. Pour autant ce n’est pas un actes
de conscience car celui-ci c’est savoir que l’on ressent, voit, entend. C’est notre capacité à être affecté dans notre cœur par
le monde extérieur.

Le corps est réceptif à l’environnement et donc on ait affecté.

 La conscience est un état réflexif de la pensée. Autrement-dit avoir conscience c’est d’être capable de
prendre du recul par rapport à soi-même. Un être est dit conscient dans la mesure où il se rend compte à la
fois de ce qu’il fait, ressent et dans la mesure où il est capable de se saisir comme être humain, de se
comporter comme un être responsable, humain. La conscience est donc une capacité à comprendre la réalité
et à accéder à la signification des choses.

De ce point de vue, la conscience est synonyme de penser.


 Une personne est aussi un être doué de mémoire et capable de se projeter.

Qu’est-ce que la mémoire ?

C’est le socle/lieu où réside mes souvenirs, mes représentation passée. Celles-ci sont prêtent à être rappelées par la
conscience. Cela suppose qu’une personne est doué d’un esprit.

Qu’est-ce que l’esprit ?

Faire de l’esprit c’est faire de l’humour, se mettre à distance par rapport au sujet discuter pour rendre les choses moins vio-
lente, moins sérieuses. C’est être ironique.

Avoir l’esprit d’équipe c’est se mettre à distance de son individualisme, égotisme.

Un esprit critique se met à distance de l’opinion.

L’esprit c’est ce qui nous met à distance du réel pour prendre du recul et lui donner du sens. Son contraire est la matière (le
corps) qui elle nous plonge dans le réel. Le corps a des exigence auxquels on ne peut échapper.

La mémoire permet d’ancrer l’homme dans la temporalité alors que l’animal est dans l’immédiat. Nous pouvons prendre de
la distance par rapport à nos souvenir. L’homme à conscience de son passé, de son histoire qui peut influencer, déterminer
son présent et son futur : cela fait de lui un être historique. En effet nous avons conscience de notre histoire collective.

Historicité = être capable de construire une Histoire qui permet aux humains de se situer dans le temps mais aussi de se
projeter dans l’avenir. Elle modifie notre rapport aux autres.

La mémoire animal quant à elle est individuelle et n’a pas de temporalité.

Une personne, est un être humain ayant conscience de lui-même, de son histoire : Il a conscience de sa temporalité qui
nous engage moralement comme sujet de devoir (de mémoire : commémoration de grandes dates de l’Histoire). Enfin, avoir
conscience d’autrui c’est être conscient que l’autre est aussi une personne que je dois de ce fait respecter entant que tel, au-
trui n’est pas un objet.

« Traiter les hommes comme des chiens, vous n’en ferais pas des hommes »

Le respect c’est ce que permet la conscience humaine. Ce que nous aimons chez autrui c’est sa capacité à nous respecter.

I) Qu’est-ce qu’être un sujet ?

En grammaire, le sujet est ce qui gouverne un verbe.

Le sujet s’oppose à l’objet. Par opposition, l’objet est gouverné par le sujet.

Ex : L’arbre produit des pommes.

Un sujet est donc un être humain capable de se gouverner par sa conscience. Cette capacité à être gouverner par
sa conscience réflexive. Par opposition à la conscience, les désirs peuvent gouvernés l’homme.

Désir = tendance naturel, inclination nous poussant à la recherche de quelque-chose/quelqu’un que l’on imagine être
source de plaisir. Le désir ne vise que le plaisir, la satisfaction.

Le désir est un espoir/fantasme, une faculté de l’imagination qui construit une image mental qui nous apporte déjà du plai-
sir (« je me vois déjà avec mon bac »).

C’est une forme de contemplation. Alors que la volonté est une faculté rationnelle qui détermine les moyens par lesquels
on parvint à nos fin.

La volonté nous met en action alors que le désir nous laisse dans la contemplation.
Contradiction désir/volonté :

Je veux ce que je ne désire pas :

« Je veux une situation confortable mais je ne désire pas travailler. »

Je désir ce que je ne vjeux pas :

« J’aime le copain de mon ami mais je ne peux pas l’aimer ».

« Rien de grand dans ce monde ne s’est fait sans passion» Hegel.

« Pour que nos désir soient socialement acceptables, ils doivent être sublimés. » Freud.

Finalement, un sujet est un être qui possède une subjectivité.

Point méthodologique sur explication de texte :

« Posséder le « je » dans la représentation » = objectif du texte.

Ce « pouvoir » est une capacité a distinguer l’homme des autres espèces.

« Infiniment » est infini ce qui n’a ni commencement ni fin : ce qui ne peut pas être comparé à autre choses que lui-même :
il est incommensurable. Ici signifie sans commune mesure.

Création Ex nihilo = création à partir de rien comme dans le pont de vue judéo-chrétiens.

Paradoxe de Zénon d’Elmer

 Cette capacité d’avoir conscience de soi nous rend incomparable, nous distingue de l’animal par nature, par
essence.

La subjectivité est la capacité à avoir conscience de soi : avoir conscience de ce que l’on dit mais aussi assumer ce que nous
disons et pensons. La subjectivité ce n’est pas la capacité à avoir des opinions mais plutôt en avoir la responsabilité et pen-
ser par soi-même.

Cette capacité à être sujet, à être responsable, à penser par soi-même, distingue l’homme de l’animal. Cette distinction
n’est pas une différence de degrés mais une différence de « nature » qui elle, n’a rien avoir avec les autres espèces et
nous distingue de cette espèces animal. Nous appartenons à l’espèce humaine. Ce qui défini l’homme, c’est sa pensée, sa
raison, son « logos » (=raison, discours) ce qui le sort de son ressentit pour se saisir de lui-même comme sujet de sa pen-
sée (examiner si son opinion est juste, quelles sont les conséquences de cette pensée, etc.).

La capacité a pensé par soi-même suppose que nous ayons la capacité d’abstraction.

Concret : Est concret ce qui en liens avec la réalité sensible, ce qui peut être perçue par les sens ou être imaginé par la per-
ception sensible.

(Ex : un son n’est pas visible mais concret comme un parfum).

Mais également, est concret ce qui peut être imaginé car peut envisager un réel possible.

Par opposition, est abstrait ce qui est considéré par séparation avec la réalité sensible.

Ex : une table, on peut en fabriquer une image mais son concept est abstrait car on enlève les réalité sensible (forme, cou-
leur, texture) : c’est sa définition. Le concept ne peut être imaginer car s’il on enlève tous les aspect de quelque chose, on
ne peu plus l’imaginer.
Concept = DEFINITION. Idée rationnelle.

Les mot sont instruments de la pensée, concept des chose ; Le mot « table » n’a rien avoir avec la table en tant que telle. Il
ne donne pas d’information précise.

Imaginer = fabriquer des image mental, une illustration concrète (forme, couleur, …) qui produit une émotion. Il faut diffé-
rencier le fait d’imaginer et de raisonné qui, consiste à comprendre quelque chose dans sa fonction sans forcément le voir.
(Je le comprends de manière abstraite.

Raisonner : s’abstraire du ressenti pour penser.

Suite analyse :

« L’unité de la conscience » : ce qui ne change pas et la capacité à dire « je », à nous saisir en tant que sujet.

Cette subjectivité nous confère un rang supérieur, une dignité.

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