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L’intellectualisme moral est-il une utopie 

?
 Selon cette doctrine ; je pense le bien, je pense le juste, en saisir la vérité est de nature à
animer notre volonté et donc nous faire agir de manière juste et bonne

*L’objection est simple : notre volonté est en partie indépendante de notre pensée
 « Je vois le bien, je le prouve et je fais le mal »

La philosophie est-elle européenne et universelle ?


3 moments :
1) Texte de Schoepanoer
2) Texte de Kant
3) Texte de Socrate
Oui la philosophie est européenne mais pas universelle

II) L’existence humaine et la culture

17 chapitres, bac = tracer entre la notion


 Toutes les notions sont mélangées, on ne parle pas de la notion seule, séparée, le
bon élève s’interroge sur l’ensemble des notions. Les définitions sont orientées vers la forme
de la question, il faut s’intéresser aux mots qu’orientent d’une notion vers l’autre. Comment
utiliser ses connaissances pour questionner sans pour autant s’éloigner de la question
(mobiliser les connaissances)

« Les notions ne sont pas coupées les unes des autres, elles sont inter reliées »

Introduction

« A premier vue, pour être un « sujet », il nous suffit d’être »


*En effet lorsque je pense quelque chose, c’est bien moi qui pense, je suis le sujet de ma
pensée. Lorsque j’agis, c’est moi le sujet de mon action. Lorsque je ressens quelque chose,
c’est moi qui ai ce ressentie, ce sentiment. Je ne peux pas, ne peux pas être moi.
Au point que s’il. Devait y avoir ici un problème, ce serait de sortir de ma subjectivité, du
sujet que je suis, rapport à ce que je suis.
Le sujet est subjectif ( il ressent, pense, fait ce qu’il fait )
 Problème : Sortir de notre subjectivité, comment y parvenir ? pourquoi ?

Ici notion de vérité qui intervient dans la pensée, les actions, les ressentis

*A chaque fois que nous interrogeons sur la valeur ou la légitimité de nos pensées (vraie
fausse) sur nos actions (bonnes, mauvaises) et de nos sentiments (légitime, illégitime) etc…
Dès que nous nous interrogeons nous ne pourrons pas nous satisfaire. De simplement poser
tautologiquement tout ce que nous faisons comme étant ce que nous faisons.

Tautologie : faute logique, on définit une chose par elle-même = fausse définition (le gout
c’est le gout ; je ressens ce que je ressens ; je pense ce que je pense, je fais ce que je fais)
pour justifier une action = ce que je fais «je suis ce que suis»
2 directions pour sortir de ce « sujet » que l’on ne peut pas éviter d’être
*la connaissance (en attendant  la pensée rationnelle) connaissance scientifique =
pas transformé par ma subjectivité, dont je dois tenir compte dans ma pensée (1 er pas : sortir
de moi-même), je sors du « sujet » que je suis pour découvrir la vérité.
*aller vers les autres, essayer de comprendre les autres sujets, les autres perspectives
vécues, que les autres incarnent (ex : la littérature). Qu’est-ce que c’est qu’être quelqu’un
d’autre ?

Le « sujet »  vide de contenu (le moi), ou rempli d’une multiplicité infinie de contenus,
d’expérience
 Comme forme de l’aperception, comme « je » le sujet est la condition de
possibilité de toute expérience

*Dès que je vis quelque chose, il faut que la condition de possibilité soit là
 Il faut qu’il arrive quelque chose pour qu’il arrive quelque chose. (Si 10 rayons de soleil
tapent sur 10 personnes, 10 vécus), il y a différentes expériences qui est propre à chacun

Ce « sujet » est un « sujet transcendantal », l’humain est universel (tout ce que les
hommes ont en commun) => forme de l’humanité

*On a à faire qu’à l’humanité (un seul sujet)


* « sujet transcendantal » = chose commune à une même forme de vie (les humains entre
eux, les abeilles entre-elles)

le « je » qui accompagne toutes les représentations


Le « je » humain est universelle donc il n’est rien, il n’est personne
Le contenu d’expérience est différent pour chacun (1 cours ; 30 élèves = 30 cours, 30 visions
différentes)

*Le « moi » se détermine selon des contenus singuliers ; il se particularise, se


singularise, se subjectivise

« Nous sommes les mêmes sujets transcendantaux, mais grâce à nos vécus, on se
singularise »

*L’expérience est toujours subjective, la subjectivité est omniprésente


Comment sortir de cette subjectivité qui est toujours tautologique ?

 Forme tautologique de la subjectivité « je suis ce que je suis » (mise à distance de la


valeur de ce que l’on est)
*Quand vous interrogez la valeur de ce que vous êtes = sortir de la subjectivité pour
atteindre l’objectivité (un dehors)
Une autre subjectivité peut nous apporter l’objectivité (d’accord avec la
démonstration d’objectivité)
2 directions pour dépasser la subjectivité  la vérité
 Autrui, les autres

La vérité : pensée rationnelle, logos


Autrui : s’adresser à d’autres pour sortir de nos opinions

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