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Selon cette doctrine ; je pense le bien, je pense le juste, en saisir la vérité est de nature à
animer notre volonté et donc nous faire agir de manière juste et bonne
*L’objection est simple : notre volonté est en partie indépendante de notre pensée
« Je vois le bien, je le prouve et je fais le mal »
« Les notions ne sont pas coupées les unes des autres, elles sont inter reliées »
Introduction
Ici notion de vérité qui intervient dans la pensée, les actions, les ressentis
*A chaque fois que nous interrogeons sur la valeur ou la légitimité de nos pensées (vraie
fausse) sur nos actions (bonnes, mauvaises) et de nos sentiments (légitime, illégitime) etc…
Dès que nous nous interrogeons nous ne pourrons pas nous satisfaire. De simplement poser
tautologiquement tout ce que nous faisons comme étant ce que nous faisons.
Tautologie : faute logique, on définit une chose par elle-même = fausse définition (le gout
c’est le gout ; je ressens ce que je ressens ; je pense ce que je pense, je fais ce que je fais)
pour justifier une action = ce que je fais «je suis ce que suis»
2 directions pour sortir de ce « sujet » que l’on ne peut pas éviter d’être
*la connaissance (en attendant la pensée rationnelle) connaissance scientifique =
pas transformé par ma subjectivité, dont je dois tenir compte dans ma pensée (1 er pas : sortir
de moi-même), je sors du « sujet » que je suis pour découvrir la vérité.
*aller vers les autres, essayer de comprendre les autres sujets, les autres perspectives
vécues, que les autres incarnent (ex : la littérature). Qu’est-ce que c’est qu’être quelqu’un
d’autre ?
Le « sujet » vide de contenu (le moi), ou rempli d’une multiplicité infinie de contenus,
d’expérience
Comme forme de l’aperception, comme « je » le sujet est la condition de
possibilité de toute expérience
*Dès que je vis quelque chose, il faut que la condition de possibilité soit là
Il faut qu’il arrive quelque chose pour qu’il arrive quelque chose. (Si 10 rayons de soleil
tapent sur 10 personnes, 10 vécus), il y a différentes expériences qui est propre à chacun
Ce « sujet » est un « sujet transcendantal », l’humain est universel (tout ce que les
hommes ont en commun) => forme de l’humanité
« Nous sommes les mêmes sujets transcendantaux, mais grâce à nos vécus, on se
singularise »