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DM facu philo

Intro générale :

Qui n’a jamais dit « je croyais que lorsqu’on prenait conscience de soi c’était étranger à
soi » ? Bien que peu fréquent, ce type de déclaration mérite toutefois d’être examiné. En effet,
qu’entendre par « conscience » ? Que signifie la notion de « étranger » ici ? Pourquoi la conscience
est-elle liée, dans cette expression, à quelque chose d’étranger a soi. Cela est d’autant plus troublant
que d’autres exemples peuvent montrer, tout au contraire, que nous pouvons, dans une situation
donnée, avoir une conscience étrangère a soi. Ainsi, la confrontation entre ces notions de
« conscience », « étranger » et « soi », ne va pas de soi et mérite d’être étudiée.

Analyse des différentes notions du sujet :

C’est à partir de ces premières interrogations que nous souhaitons étudier le sujet suivant :
« Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ? ». Essayons tout d’abord d’en cerner les
enjeux principaux à partir de ses trois notions centrales : « conscience », « étranger » et « soi ».
La notion de conscience présente deux significations principales. Tout d’abord, le terme
« conscience » représente une pensée qui se connaît elle-même en tant que pensée et qui sait
qu’elle existe. La conscience n’est pas seulement une pensée qui produit des idées sur elle-même et
sur ce qui l’entoure mais aussi une pensée qui parvient à donner une idée organisée et cohérente à
ses idées à travers le temps afin de garantir l’identité individuelle du sujet
La notion d’étranger présente deux significations. Elle correspond à quelque chose dont on
ignore l’identité. La seconde signification c’est quelque chose qui ne peut être connu.
La notion de soi a quant à elle une signification. C’est un terme qui renvoie à la conscience
qu’un individu peut avoir de lui.

Construction et formulation de la problématique :

Nous remarquons que les différentes significations des notions constituant le sujet sont
divergentes et conduisent à plusieurs interprétations possibles. En effet, si nous prenons le terme
« conscience » comme une pensée qui produit des idées sur elle-même et sur ce qui l’entoure mais
aussi une pensée qui parvient à donner une idée organisée et cohérente à ses idées à travers le
temps afin de garantir l’identité individuelle du sujet, le mot « étranger » comme quelque chose
d’inconnu et « soi » qui renvoie a un individu/ une personne alors le sujet signifie que devenir
étranger à soi est une nécessaire pour devenir soi . Mais si nous prenons le terme « conscience »
comme une pensée qui se connait elle-même en tant que pensée et qui sait qu’elle existe,
« étranger » comme quelque chose d’inconnu et « soi » comme la conscience que quelqu’un peut
avoir pour lui alors le sujet signifie que la façon dont on se voit peut devenir quelque chose de
différent chez certaines personnes, c’est une façon d’être perceptible par l’être humain. Enfin, si
nous prenons le terme « conscience » comme une pensée qui se connait elle-même en tant que
pensée et qui sait qu’elle existe, le mot « soi » qui renvoi à la conscience qu’un individu peut avoir de
lui alors le sujet signifie que les pensées de départ sont nécessaires.
Ces différentes façons d’interpréter le sujet nous conduise à formuler le problème suivant : « Est-ce
que la façon dont on se voit est différente selon nos pensée»

Pour tenter de répondre à ce problème, nous défendrons la thèse selon laquelle la prise de
conscience de soi peut être étrangère à soi en fonction des individus cependant elle peut ne pas
l’être car c’est relativement surprenant le fait que la pensée pense quelque chose qui ne nous
représente pas. Notre pensée doit penser seulement sur nous et sur ce qui nous concerne et pas sur
les autres et ce qui ne nous concerne pas

Annonce du plan :

Afin de préciser cette problématique et de soutenir la thèse que nous venons de présenter,
nous poserons trois questions qui seront autant de moments dans la progression de notre réflexion.
En premier lieu, nous nous demanderons pourquoi on peut dire que vu que la pensée est
réflexive la façon dont on nous perçoit dépend de nos pensées de départ. Par la suite, nous nous
interrogerons sur la pensée qui produit différente idées sur elle-même et qui est inexplicable pour
certains. Enfin, nous nous demanderons si la façon dont on se voit peut devenir quelque chose de
différent en fonction des personne.

Premier moment :

Nous tenterons, dans ce premier moment de notre développement, d’étudier pourquoi on


peut dire que vu que la pensée est réflexive la façon dont on nous perçoit dépend de nos pensées
de départ

Tout d’abord, on peut dire cela car la réflexivité est à la base de toute conscience et de la
certitude de notre existence en tant que conscience. La conscience se fonde sur la pensée. D’après
Descartes, « ce qui est faux est inévitablement faux », cela montre bien que si nos pensées initiales
pensent quelque chose on ne peut plus les modifier.

Ainsi, la prise de conscience ne peut devenir étrangère à soi que si les pensées de départs
sont en opposition à nous. Comme on n’a pu le voir selon Descartes, il n’est pas possible que nos
pensées changent une fois qu’elles sont fondées.

Transition :

Nous avons pu voir qu’une fois fondées on ne peut plus douter de nos pensées car elles ne
peuvent plus êtres modifiées. Nous allons maintenant voir que la prise de conscience de soi est
caractéristique de chaque personne.

Deuxième moment : Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ?

Nous nous attacherons, dans ce deuxième moment de notre développement, à la pensée qui
produit différente idées sur elle-même et qui est inexplicable pour certains. Pour cela, nous allons
nous appuyer sur un extrait du texte Anthropologie du point de vue pragmatique de Kant. Dans
l’extrait que nous avons étudié, on remarque que le pronom personnel « je » permet l’unité de la
conscience. L’unité de la conscience étant indispensable car elle nous permet de formuler des
connaissances sur ce qui nous entoure et sur nous même ce qui permet de rendre possible notre
action libre.
Ainsi, on peut dire que certains ne comprenne pas les autres car le « je » est l’identité
individuel de chacun mais étant donnée que c’est individuel il n’est pas compris par tous de la même
manière.

Transition :

A ce point de notre raisonnement, nous avons distingués deux interprétations possibles du


lien entre la conscience de soi, étranger et soi. D’une part, la conscience de soi est étrangère à soi et
d’autre part elle n’est pas étrangère à soi.
Ces deux interprétations sont opposées, c’est seulement grâce à notre troisième moment
que nous allons pouvoir savoir quel est l’interprétation la plus probable.

Troisième moment :

La dernière partie de notre développement s’attachera sur la façon dont on se voit peut
devenir quelque chose de différent en fonction des personnes.
Dans cette perspective, nous avons pu voir que l’unité de la conscience. Nous allons voir
qu’elle repose sur deux éléments : l’anticipation et la mémoire. La conscience comme mémoire
permet une action au présent en nous donnant accès aux habitudes et aux croyances. L’unité de la
conscience repose sur la mémoire et la projection de l’avenir qui rend possible notre liberté.

Ainsi, ce troisième moment nous montre que sans ses bases la conscience peut être
étrangère à soi.

Conclusion :

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