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“Le modèle des Structures et Interactions en Communication incite à avoir

un nouveau rapport à soi. Il permet d'envisager une économie fondée sur la


mise du fort en soi au service de ce qui est faible en soi. Cette
conception contribue à faire évoluer aussi nos rapports sociaux. ”

1. Un environnement culturel
1. La version confessionnelle du "Je"
Selon les courants de pensée, un “je” peut être une créature d’origine
divine “la volonté de dieu”, tiraillée entre le “Bien et le Mal”, ce qui
ferait le sens de la vie sur le plan spirituel.

2. La version juridique du "Je"


Un “je” peut être encore l’expression d’une personnalité juridique, fait de
droits et d’obligations, ce qui se traduit par l’implication sociétale
d’une personne avec l’énoncé que “nul n’est censé ignorer la loi” ;

3. La version psycho-sociologique du
"Je"
Un “je” peut-être encore une représentation faite de conscient,
d’inconscient et de multiples aspects modélisant la personnalité
psychologique, ou bien encore de différents mélanges de tout cela, passant
par la représentation de l’indivisible “je” de la sociologie ou la quête de
scientificité avec le rapprochement des neurosciences et de la psychologie.

4. La version rationnelle du "Je"


Avec l’ingénierie relationnelle, les relations à soi et aux autres relèvent
d'un apprentissage. Structurer sa pensée, être en relation, tout dépend de
ce que l'on a appris. Rien dans le champ de la communication et des
relations ne saurait dépendre d'un fatalisme d'existence. Il est possible à
chacun de dépasser les délimitations cultuelles et culturelles".

Un “je” est un ensemble d’énoncés, en termes de réception d’information, de


traitement d’information et d’expression d’information, associé à une
revendication d’état de conscience.

Il y a sans doute ici un manque de poésie, mais c'est une réalité bien
utile à intégrer pour pouvoir continuer d'apprendre. La poésie pourra venir
par la suite ... ;-)
En ingénierie relationnelle, une personne (un "JE") est un ensemble
d'énoncés en termes de

 réception d'information. Par exemples : je vois, je sens, j'entends


 réflexion d'information. Par exemples : je compare, j'apprécie,
j'analyse
 expression d'information. Par exemples : je montre, j'implique, je
dis

conjugué à une revendication d'états de conscience.

 relation à soi et aux autres. Par exemple : je me dis, je suis


conscient de...

2. Une palette naturelle au


service des relations
A suivre la pensée rationnelle, il est possible d’intervenir sur soi, comme
pour se construire soi-même en se façonnant de ses expériences et de tout
ce que l’on apprend, tout en continuant à rester ouvert aux possibilités de
ce que l’on peut découvrir.

Chacun peut intervenir sur lui-même et ne pas se considérer comme dépendant


des modes de fonctionnement d’autrui.

Ce n’est pas l’invitation de Friedrich Nietzsche “Deviens qui tu es”, pas


plus que l’injonction de Platon “Connais-toi toi-même” qui vaut, mais la
recherche de compréhension, comme une réflexion pour mieux maîtriser le
potentiel évolutif que représente chacun pour lui-même.

Ce qui prévaut n’est pas tant ce que l’on a reçu que ce que l’on peut
encore recevoir, acquérir, comprendre, s’approprier, c’est le potentiel de
ce que l’on n’imagine pas que l’on peut imaginer, ce que l’on ne sait pas
que l’on ne sait pas.

3. Une approche non jugeante de


l’individu.
Chaque fois qu’une personne exprime quelque chose, elle parle d’elle-même,
même à son insu. De toutes les façons, l’expression de soi consiste à
donner des informations sur soi. Les propos qualifiants ne donnent des
informations que sur ceux qui les formulent : effet boomerang,
environnement culturel, conception de la réalité, limitation de
représentation et du vocabulaire, état émotionnel...

Privilégier un type d’information dans une situation, c’est parler de soi ;


donner une priorité à une information reçue plutôt qu’à une autre, c’est
parler de soi ; prioriser dans son énoncé une analyse plutôt qu’une
information, c’est parler de soi.

Rationnellement, il faut bien constater qu'une personne fonctionne avec ce


qu'elle a comme ressources. Supposer qu'elle en a plus qu'elle en utilise,
c'est une appréciation qui relève de l'observateur, ça reste une pure
hypothèse.

Pour progresser, il convient de s'en tenir à la stricte réalité, en


écartant les suppositions et hypothèses avec lesquelles il est courant
d'élaborer toute sorte de raisonnement.

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