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Introduction : la philosophie est un cheminement de la pensée

Raison/bonheur/vérité/philosophie politique/
science/liberté/morale.
Méthode d’explication de textes/programme oral
I. La philosophie est une méthode de pensée

par Auteur


o Quand Descartes écrit le Discours de la Méthode, l’Europe connaît une
révolution intellectuelle et scientifique qui amène à remettre en cause
l’autorité de l’église catholique. Celle-ci défend la physique antiquité
de Ptolémée et Aristote. En 1584, Giordano Bruno est torturé et brûlé
vif pour avoir publié des thèses contraires au dogme religieux. En
1633, Galilée est condamné pour ses écrits (assigné à résidence).
Descartes, inquiet pour sa sécurité, a détruit une grande partie de ses
travaux scientifiques, et a d’abord publié le Discours de la Méthode de
manière anonyme.
o L’esclavage a été longtemps LEGAL même s’il a toujours été
ILLEGITIME. Il n’a été aboli qu’à partir de 1761 par le Portugal. En
1848, la France a aboli l’esclavage grâce à Victor Schoelcher.
 Récapitulatif à retenir à propos du texte de Descartes étudié en cours
o La raison est universelle et innée. Il n’y a aucun élitisme légitime.
o Le SENS COMMUN désigne l’ensemble des opinions générales et
préconçues. Il s’agit de CROYANCES admises au sein d’une société
donnée mais qui sont REVENDIQUEES comme des VERITES devant
être partagées par tout être raisonnable. Ce sens commun est,
comme le dénonce Descartes, orgueilleux et autosatisfait, il ne se
remet pas en cause ; il est avide, il désire ce qui lui rapporte ; il vise les
préjugés et l’apparence. Pour Platon, le sens commun vit dans la
caverne : aD tout le monde est aveuglé par ses préjugés.

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o Il faut distinguer VRAI (ce qui est adéquat au réel) et VRAISEMBLABLE
(ce qui a l’air correct). Il faut distinguer OPINION et VERITE et critiquer
l’opinion car elle ne correspond généralement qu’à des préjugés.
o Le nombre n’est pas un argument : ce n’est pas parce que beaucoup
pensent la même chose que c’est vrai (ex du géocentrisme auquel tout
le monde adhérait mais qui a toujours été faux).
o La raison sert à EXPLIQUER le monde. Elle est la puissance de bien
juger (sens théorique et moral), elle est la puissance de distinguer le
vrai du faux. JUGER, c’est prendre position sur quelque chose, en
l’affirmant ou le niant
o Aristote pense que l’esclave n’est pas une personne. Il est un simple
outil pour le maître, comme la charrue ou le bœuf, parce qu’il ne
possède pas par lui-même la raison, il doit donc la tenir du maître.
o Le relativisme (croyance qui prône « à chacun sa vérité », où aucune
position ne prévaut sur les autres) est condamnable car il empêche
toute vérité.
o Si tout le monde ne détient pas la vérité, c’est à cause d’erreurs de
méthodes et de quiproquos sur les objets étudiés et outils utilisés.
Toutes les méthodes ne se valent pas.

o Condition nécessaire (indispensable, condition parmi


d’autres aussi importantes) ≠ condition suffisante (la plus importante,
celle qui suffit à engendrer la chose.
o BON/BIEN a un sens théorique (juste, correct) et pratique (moral)

o PUISSANCE =
 Désigne la force, le potentiel
 OU correspond au repère EN ACTE/EN PUISSANCE : ce qui existe
concrètement, effectivement/ce qui est susceptible d’exister.
Cette distinction vient d’Aristote. Ses ex. : un bloc de marbre est
en puissance une statue d’Apollon. La statue d’Apollon effectuée
par tel artiste est une statue en acte. L’ACTUALISATION est le
passage de la puissance à l’acte. Certaines puissances ne seront
jamais actualisées (si le fameux bloc de marbre ne tombe pas
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dans les mains d’un artiste mais d’un artisan qui en fait une
cheminée ou un mausolée la puissance « statue » ne sera jamais
actualisée). Toute puissance est accompagnée de son
contraire (en puissance, tout le monde est savant ou ignorant, en
devient l’un ou l’autre en acte en apprenant et en travaillant).

o RAISONNEMENT/ARGUMENT D’AUTORITE. Le premier


consiste à réfléchir par soi-même, à construire des jugements. Le
second consiste à accepter une proposition en fonction de QUI la dit
et non en fonction de CE QUI est dit.
o La définition de l’homme est d’être un animal doué de raison
o Il FAUT être méthodique, c’est le devoir de tout homme. Il faut donc
suivre des RAISONNEMENTS construits, une METHODE.
o La philosophie est une méthode de pensée.
o Kant : sapere aude ! (Ose savoir). C’est la devise des Lumières : il FAUT
penser PAR SOI-MÊME.
o BON SENS : jugeotte ; sens commun ; raison (Descartes)
o RATIONNEL/RAISONNABLE =
 Faire usage de sa raison au sens THEORIQUE, au niveau de la
CONNAISSANCE : faire fonctionner son intelligence, être logique et
rigoureux).
 Faire usage de sa raison au sens PRATIQUE, au niveau de L’ACTION :
se conduire moralement, de manière sensée, être prudent, sage. A
distinguer : « se montrer raisonnable » / « se faire une raison » /
« entendre raison ». Dans le premier cas, la CONDUITE change : on
se calme, on arrête de s’énerver. Dans le deuxième cas, la
CONDUITE change et la PENSEE commence aussi à changer : on
renonce parce qu’on a compris que cela ne servait à rien (mais on
n’est pas pleinement convaincu). Dans le troisième cas, la PENSEE
change complètement : on accepte la situation, (et pour cela, il a
fallu écouter et comprendre).
o Avoir raison/avoir LA raison/avoir TOUTE SA raison = être dans la
vrai/posséder la faculté de juger, propre à l’homme/être en pleine

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possession de ses moyens. ATTENTION ce n’est pas parce qu’on a la
raison qu’on est toujours dans la vérité :
 on peut croire être dans la vérité, donc avoir raison, mais on se
trompe : il ne suffit pas d’AVOIR LA RAISON pour AVOIR
TOUJOURS RAISON. C’est le cas des ERREURS.
 On peut aussi avoir la raison mais refuser de s’en servir. C’est le
cas de la PARESSE INTELLECTUELLE.
o LA raison/LES raisons/SES raisons : faculté qui permet à l’homme de
juger/motifs, justifications qui font penser ou faire quelque
chose/ motivations personnelles (qui peuvent être aberrantes).
o A bien retenir sur la notion de RAISON :
 Elle est à la fois :
 Théorique : elle vise la connaissance et permet de réfléchir
 Pratique : elle permet d’agir et d’appliquer les connaissances.
 Définitions1 :
 faculté d’enchaîner par ORDRE des CONCEPTS et des JUGEMENTS
pour établir une conclusion vraie (c’est cela un RAISONNEMENT,
cf. vérité et science, langage, cs).
 faculté de discerner le VRAI du FAUX
 faculté de poser des principes et normes de conduite (cf. cours
philo politique, morale)
 cause, principe explicatif d’un fait
 motif, justification d’un acte
 visant la connaissance, la raison, s’oppose à L’OPINION et à la
CROYANCE
 L’OPINION est une affirmation immédiate, prononcée sans
réflexion et non justifiée par un raisonnement.
 La CROYANCE est une adhésion plus ou moins réfléchie à des
vérités indémontrées.
 La raison apporte la CERTITUDE, par opposition au DOUTE.
 Certitude = sentiment qui accompagne la connaissance de ce que
l’on tient pour la vérité
 Doute = hésitation, incertitude, méfiance (cf.cs)
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Les définitions de raison, certitude, doute, opinion et croyance seront précisées au fur et à mesure de l’année, c’est une
première approche.
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o A RETENIR : ESPRIT CRITIQUE = ouverture d’esprit, capacité de
jugement et de discernement. La philosophie exhorte à faire preuve
d’esprit critique.
 Conclusion : la philosophie met en avant le rôle de la raison et la
nécessité d’être méthodique pour en bien user

o Question de réflexion : nous disposons tous de la raison et


disposons désormais de nombreux moyens de connaissance. Pour
autant, utilisons-nous toujours cette faculté ? Idée de figures à
analyser pour répondre (travail en autonomie) : Monsieur « Je sais
tout » ; fakes news ; influence de l’image (écrans, réseaux sociaux…).

II. La philosophie met en œuvre le sens critique pour rompre avec


l’opinion
 Allégorie de la caverne : explication globale
Platon montre dans ce texte que l’homme est naturellement, dès
l’origine, en proie aux PREJUGES mais il a un devoir de connaissance qui
doit le faire dépasser ces préjugés. En effet, ces préjugés posent
problème : comme ils ont l'apparence du vrai, ils nous aveuglent, nous
illusionnent. En effet, comme on croit avoir des connaissances, on ne
réfléchit plus. Ils sont donc l’obstacle majeur (le plus important) et
universel (tout le monde en a) à la vérité. C'est pourquoi la philosophie
DOIT combattre l’opinion. Ainsi, l’allégorie de la caverne montre que le
processus de la connaissance s'opère en 2 temps (c’est le sens de la
maïeutique2 socratique). Il faut d’abord DECONSTRUIRE l'ensemble des
préjugés jusqu'à ce que l'esprit atteigne un état nommé tabula rasa, càd.
une tablette vierge, càd. une sorte d'ardoise sur laquelle rien n'est écrit,
donc pure de toutes les pseudo-connaissances. C’est seulement à partir
de là qu’on peut véritablement CONSTRUIRE la connaissance.
Plus précisément, l’allégorie de la caverne montre les différentes
étapes de l'éducation3. Chaque état est caractérisé à chaque fois par une
attitude différente (ex. les personnes enchaînées ne peuvent regarder
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Maïeutique signifie accouchement : il s’agit d’une délivrance, d’un travail pour obtenir le beau bébé de la
connaissance
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Il y a un lien chez Platon entre éducation et politique : il faut éduquer les enfants à la citoyenneté
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que d'un côté/la personne libérée peut regarder tout autour d’elle).
Cette attitude représente la manière de voir (au sens de concevoir) les
choses.
La première phase de l'allégorie représente la condition humaine
dans son universalité : tout homme commence nécessairement par être
enchaîné par ses préjugés. Être enchaîné, c'est être empêché dans ses
mouvements, et notamment ici dans son regard. Cela symbolise la
fermeture d'esprit propre au préjugé. Ainsi, l’homme est d’emblée
aveuglé dans sa vision des choses. Cette première phase représente le
monde de l'ignorance : on ne fait que croire savoir, mais en fait, on ne
sait pas. On prend le vrai pour son ombre, càd. pour son image, càd. pour
l'apparence seule du vrai, càd. pour le vraisemblable.
La deuxième étape désigne le processus d'apprentissage. Il s’agit
d’une conversion dont Platon souligne bien la difficulté. Il est important
de souligner que l'on ne peut pas se détacher tout seul : on a
nécessairement besoin d'un guide. Il s'agit bien d'un « GUIDE » et non
d’un « MAITRE» : le 1° se contente d'orienter le regard de l'autre, de lui
indiquer la direction aD il aide dans le cheminement vers la vérité (mais
ne fait pas le chemin à la place) ; le 2° impose son point de vue, tout fait
déjà, sur les choses, à la manière dont un gourou inculque ses principes à
ses disciples dans une secte, aD on ne quitte pas les préjugés, on en
substitue un à un autre.
La 3è étape est celle de l'accoutumance : il faut s'habituer à penser
différemment, il faut s'habituer à la vérité.
La dernière étape est celle de la nécessaire redescente de l'homme
libéré, càd. du sage, puisqu'une fois qu'on a atteint la vérité, on est sage,
càd. savant. Ainsi, il s'agit de la descente du philosophe (<philo = aimer ;
sophia = la sagesse). Cette descente est nécessaire : il FAUT aller libérer
les autres. En effet la vérité est par essence universelle, aD tout le
monde y a DROIT. aD, il y a un DEVOIR de VERITE, un DEVOIR de
CONNAISSANCE. Mais cette descente se fait dans la douleur : les autres,
càd. la doxa (= le sens commun) préfèrent rester dans leur ignorance
crasse que de chercher la vérité, le philosophe se fait donc railler et on
veut même se débarrasser de lui (allusion au procès de Socrate).
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Récapitulatif des idées vues en exercice :

o CROIRE/SAVOIR : fait d’adhérer à quelque chose sans en


avoir de preuves/ fait d’adhérer à quelque chose à la suite d’une ou
plusieurs raisons.
o On peut REFUSER le travail de la raison par paresse ou par peur.
Evidemment, on ne le DOIT pas.
o ERREUR/FAUTE/ILLUSION //épistémo/morale/vérité. Une ILLUSION
est une perception erronée d’une chose, c’est être trompé par une
apparence. Il s’agit de mal interpréter les données des sens.
L’ERREUR consiste à tenir pour vrai quelque chose de faux. La
première différence entre l’illusion et l’erreur est que l’erreur se
corrige et n’apparaît plus une fois qu’elle est reconnue : le savoir
l’anéantit. En revanche, l’illusion est très difficile à reconnaître parce
qu’elle nous emprisonne et persiste : le savoir ne permet pas d’y
remédier cf. illusions des sens (p.215). La deuxième différence consiste
en ce que, généralement, nous sommes responsables de l’erreur alors
que l’illusion est une tromperie qui vient de l’extérieur (une
apparence). La dernière différence est que l’illusion vient des SENS
alors que l’erreur vient du JUGEMENT (donc de l’esprit). La FAUTE est
une rupture par rapport à une REGLE établie (ex. : faute
d’orthographe). Elle vient du jugement. Elle est VOLONTAIRE (sauf
pour les fautes d’orthographe). Elle concerne le plus souvent le
domaine de l’action, et donc de la morale.
o On peut déjà distinguer plusieurs types de CROYANCE : PREJUGE/
ESPOIR/CONFIANCE // religion / épistémo
o PERSUADER/CONVAINCRE //langage, vérité, épistémo
o ETHNOCENTRISME : fait de croire sa culture tellement supérieure aux
autres qu’on dénigre toute autre forme//nature, culture
o JUGER = analyser pour viser le sens et la légitimité de qc.
o OPINION/PENSEE : l’opinion n’est pas fondée, le pensée l’est//Vérité
épistémo
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o Retenez bien l’enjeu du texte étudié : il y a un DEVOIR de
connaissance. Autrement dit, on n’a pas le droit de garder la
connaissance pour soi et laisser les gens dans l’erreur, quoi qu’il en
coûte. //vérité (nous approfondirons cela).
o [IP] Reste qu’il est très difficile de reconnaître la réalité telle qu’elle
est, à cause de ma subjectivité : cf. difficulté à faire la part des choses
entre le rêve ou l’imagination et la réalité. La distinction entre les
deux, qui semblerait a priori simple, est en fait très floue : //épistémo,
cs parfois, nous ne voulons plus savoir où est l’illusion et où est la
réalité (quand on sent que la réalité serait insupportable, ex. savoir si
un ami/un conjoint vous a trahi) ; parfois, certaines réalités nous
semblent tellement insupportables que nous aimerions qu’elles ne
soient pas réelles justement (« c’est un cauchemar ») ; inversement
certaines réalités sont tellement fabuleuses que nous avons du mal à
réaliser qu’elles sont bien là (« le rêve ! », « je n’y crois pas ! »). Le
sens du réel n’est pas inné ou immédiat, il doit se construire :
(psychologie de l’enfant moi-tout/moi-je) l’enfant doit apprendre à
faire la distinction sujet/objet (//cs). Le sens du réel n’est pas
définitivement acquis. Certains évènements peuvent le troubler :
(hallucinations, psychoses, etc.). Même sans ces troubles, le réel est
d’abord RESSENTI ; or ce ressenti va forcément différer selon les
moments de l’existence et selon les évènements rencontrés (ex. de la
douleur). Tout cela rend la connaissance extrêmement difficile.

III. La philosophie a également un rôle pratique


Récapitulatif du 1°§ de la Lettre à Ménécée d’Epicure :
o Epicure montre que la philosophie cherche à bien savoir de quoi on
parle pour bien conduire sa vie et ainsi atteindre le bonheur
o La philosophie est un DEVOIR ABSOLU car notre nature est d’être un
animal doué de raison.
o Il n’y a pas besoin d’attendre d’avoir de la maturité pour philosopher
car pour philosopher il faut surtout savoir s’étonner et se questionner,
ce que font déjà les enfants.
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o ARISTOTE : la philosophie vient de l’étonnement.
o ROUSSEAU : la 1° caractéristique de l’homme est d’être paresseux.
o Selon un préjugé courant, la philosophie lasse car elle est rigoureuse et
demande beaucoup d’efforts. Certes, c’est le cas, mais ces efforts et
cette rigueur sont essentiels pour éviter les préjugés. Un deuxième
préjugé consiste à dire qu’on s’en lasse car elle n’apporte pas toujours
de réponses à ses questions. Certes, elle ne répond pas à tout, mais la
science non plus car le savoir est un champ infini qui ne pourra jamais
être définitivement clos. Il ne faut pas s’en désoler, c’est le signe d’une
grande richesse : le savoir est par nature évolutif.
o Il faut du courage pour réfléchir. (// devise des Lumières)
o Etymologie de la philosophie : amour de la sagesse. Attention : la
sagesse a un sens théorique (la connaissance) et un sens pratique (la
mesure). La philosophie vise la SAGESSE THEORIQUE (donc être
RATIONNEL) puisque c’est une manière rigoureuse de penser, c’est le
goût des notions exactes et la recherche des causes et raisons des
choses. En conséquence de cette sagesse théorique, la philo vise la
SAGESSE PRATIQUE (donc être RAISONNABLE) : elle implique de faire
des actions réfléchies et mesurées, de bien conduire sa vie et de
remédier aux maux psychiques tels que l’illusion, l’opinion, les
craintes irrationnelles, et donc d’atteindre le bonheur.
o Dans l’allégorie de la caverne, comme chez Epicure, la philosophie est
montrée comme quelque chose qui guérit.
o Epicure montre qu’il y a urgence à philosopher car c’est le seul moyen
d’être heureux. Or, il y a urgence à être heureux car l’homme est
mortel et pourrait disparaître avant de l’avoir atteint. Or, le bonheur
est LE but essentiel de l’homme. Le bonheur, pour EPICURE, est
l’ataraxie, càd l’absence de troubles physiques et psychiques
o ARISTOTE : le bonheur est LA fin de l’homme.
o Pour Epicure, la philosophie n’est pas contingente mais nécessaire :
elle ne s’occupe pas de futilités ou de simple culture générale
luxueuse. Elle est un devoir universel car elle est le seul moyen
efficace d’obtenir Le but ultime et universel de l’homme : le bonheur.
elle permet de rassurer car elle montre que la plupart des craintes (les
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Dieux, la mort) sont non-fondées et viennent d’une mauvaise
connaissance des choses. Elle permet d’être prudent, càd de faire
toujours un calcul des plaisirs et des peines. En effet, tout corps est
composé d’atomes. L’homme perd des atomes lors de ses activités. Il
doit donc en récupérer sinon il meurt. C’est pourquoi il ressent du
désir, sonnette d’alarme indiquant qu’il faut récupérer des atomes.
Tous les désirs ne sont pas équivalents : il faut suivre les désirs
naturels et nécessaires, fuir absolument les désirs vains et opérer un
calcul des plaisirs et des peines pour tout le reste. Ce calcul consiste à
refuser un petit plaisir (manger 3 tablettes de chocolat) qui causerait
plus de désagrément que de plaisir (indigestion), mais également à
poursuivre un petit désagrément (vaccin) qui permettrait d’obtenir un
grand plaisir (bonne santé). (//bonheur). Grâce à la philosophie,
l’homme obtient un bonheur de même qualité qu’un Dieu
(//bonheur+religion), même si la quantité change (éternel pour Dieu,
temporel pour l’homme) ainsi que la forme de l’équilibre
change (équilibre parfait et spontané pour Dieu qui ne manque de rien
puisque ses atomes sont directement compensés. Donc Dieu ne
souffre pas/rééquilibrage pour l’homme qui ressent quand même de la
douleur par moment et ne peut donc que faire contre-poids
plaisir/douleur).

 Appel à l’hédonisme VS rejet de la philo car poussiéreuse ; grosse


présence des philosophes sur la scène actuelle (au niveau de l’écologie,
de la société…).

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