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PRESENTATION DE LA PHILOSOPHIE

Étymologie : PHILO - SOPHIE


"Philos" =Ami "Philein" =Aimer. Sophia- sagesse

Travail de réflexion pour vivre mieux de façon plus sereine, atteindre une forme de quiétude.
Dimension théorique + dimension pratique.
"Penser la vie et vivre sa pensée" A. Comte-Sponville.
Aristote, philosophe grecque de l'antiquité, affirme que le point de départ de la philosophie est le " sens de
l’étonnement.
Socrate est considéré comme étant le père de la philosophie dans la mesure ou sa vie est emblématique
d'une tradition dont nous sommes encore aujourd hui les héritiers. Il affirme ne rien savoir et il interrogeait
sans cesse ses contemporains sur ses sujets qui connaissaient, ou sur des questions du quotidien, évidente
pour tous, mais il n'a écrit aucune œuvre de la philosophie. C'est par son disciple Platon que nous
connaissons la pensée de Socrate, une pensée restituer à travers des dialogues platoniciens.
Refuser de consigner sa pensée, nous indique non seulement qu'il ne prétendait pas être un maître à
penser, mais aussi qu'il invite chacun à faire usage de sa propre pensée, cela devait se vivre en acte et non
pas se recevoir passivement de l’extérieur.

TEXTE EPICTETE
Épictète → Stoïcien « STOA » - portique
Stoïcisme = école du portique.
Ascétisme diffèrent d’hédonisme.

PLAN :
1ere partie : La citrique de l'opinion jugée source de conflits qui amène à poser l’existence d'une norme :
ligne 1 à6.
Argument : il présente la norme comme ne solution universelle.
Exemple : "l'invention d'une norme, de même que nous avons inventé la balance pour la détermination du
poids",

2eme partie : mise en doute de la possibilité d’attendre la vérité par le seul moyen de l’opinion ligne 7 à 17
Argument : il fait une suite rhétorique de questions il met en doute la possibilité d’atteindre la vérité par
le seul moyen de l'opinion est vouée à l'échec.
Exemple : "Est-ce là le point de départ de la philosophie ? "
"Est juste tout ce qui parait tel à chacun ?"
" Et comment est-il possible ... justes ?"

3 -ème partie : existence d'un degré de jugement supérieur et plus fiable que l’opinion : la Norme (ligne 14
à 19)
Argument : pour lui l'homme doit rechercher la norme à appliquer à tout jugement et il annonce son
intime conviction.
Exemples : " ... mais nous avons inventé une norme ... l’opinion ?"
"Il y a donc une norme"

4eme partie : en quête du savoir authentique, de la vérité qui nous mène à une norme universelle. (Ligne
20-25)
Argument : Épictète présente cette norme comme le principe qui règle la pensée, principe auquel on se
réfère pour porter tout jugement afin d'accéder à l'universalité du savoir.
Exemple : " Alors, pourquoi ne pas... pouce ?".

Correction, plusieurs possibilités :


Partie 1 : pose le contexte : Conscience. D’un conflit entre les opinions que se contredise
Partie 2 : Interrogation sur la valeur de l'opinion et sa valeur de vérité.
Partie 3 : Énonciation de sa thèse et valeur de celle-ci. Donne des réponses

Partie 1 : Énonciation de la thèse (Idée générale) paragraphe 1et 2


Partie 2 : la justification de la thèse paragraphe 3
Partie 3 : les conséquences de la thèse paragraphe 4

1 partie = 1 idée. Changement d’idée = changement de partie. Repérer les paragraphes et les connecteurs
logiques
Paragraphe 2 : insuffisances des opinions pour juger du vrai → les opinions subjectives se contredisent
sans cesse en fonction des individus et du point de vue qu’ils soutiennent.
Exemple : l10 : "pourquoi nous plutôt que les Syriens" " Égyptiens" - 1 conflit indécidable tout est possible
Mais aussi tout est douteux.
Paragraphe 3 : d'où la nécessité de trouver un instrument de mesure pour évaluer et départager les
opinions. = Tester la valeur des opinions. Les mettre à l‘épreuve.

Or l'instrument en nous pour juger c'est la raison. Confrontation des opinions à la lumière de la raison qui
met à l'épreuve la valeur des arguments proposés par chacune des opinions => la norme pour juger et non
les opinions.

La norme = la règle à suivre ("Norma" = la règle)


Car la raison s'appuie sur des exigences logiques. Identiques pour tous les esprits et la recherche de
preuves.
L’opinion = " est juste ce qui parait tel a chacun" la raison ne se contente pas pour juger de la « simple
apparence » l15. Être= véritable différent de apparaître=illusoire.
Double défaut de l’opinion : se fonde sur l’apparence et l’être véritable. Immédiate et non réfléchis. Est
propre à chacun donc subjective et non objective.
Ainsi l’opinion semble dogmatique par nature.
Dogmatique : désigne l’attitude de celui qui élève ses pensées ou opinion au rang de vérité indiscutable
refusant toute remise en question, tout doute.
N’ayant pas de rapport critique a ses croyance, l'homme qui opine s'accommode de la multiplicité des
opinions et sa contradiction, pire ils les justifient en affirmant " à chacun sa vérité », tout reste donc relatif,
inutile d'aller plus loin pour définir la vérité commune.
Problème, si tout est relatif, alors nul n’est autorisé à se croire en possession de la vérité.
En examinant les jugements avec la raison, on découvre ce qui est justifiable par la raison et ce qui ne l'ait
pas, les opinions fausses sort rejeter et celles qu’ont une valeur de vérité sont conserves car le miracle des
arguments rationnels c'est de mettre tout le monde d'accord
Rationnel = ratio en latin= la raison

C’est pourquoi, le paragraphe 4 Épictète déduis les enjeux de la philosophie.


Elle est présentée comme une libération (ligne 23)
Elle nous affranchi de nos propres erreurs et surtout des illusions qui consiste à prendre des fixions pour
des réalités.

LA CONSCIENCE
"une prise de conscience"
" Être consciencieux"
"La prise de conscience"
"bonne, ou mauvaise conscience"'
" Être conscient de ce que l'on fait" où agir de façon consciente
"Agir au juger en son âme et conscience"
" Avoir un poids sur la conscience"' différent d’avoir conscience tranquille
"objecteur de conscience"
Être consciencieux (quelqu’un d'attentif et appliquer)

Il ressort que la conscience se développe comme une faculté interne propre à soi,
Lié à l'activité de l'esprit ou la pensée
Grace à laquelle on accède à la connaissance de ce qui se produit en soi et à l'extérieur de soi dans le
monde. Cela suggère qu'elle existe on chacun de nous dès la naissance.
Serait-elle alors une propriété spécifique aux hommes susceptible de les définir en les séparant du reste de
la nature. = début de la problématique

Sujet à l’objet : une matière, présence physique au monde, dénuée de vie, inanimée, et de conscience.
Un être vivant douer de conscience, Capable de réfléchir et de décider de ses actes.

Comment se forme et se développe en nous cotte faculté, que signifie sa dimension morale est-elle reliée à
l’indépendante de sa dimension cognitive. Connaît - elle des limites ?
L’inconscience désigne une forme d'ignorance liée à un degré faible ou nul de conscience donc un manque
de connaissance.

I/ une nature double et des différences de degrés.


La conscience se dirige à la fois comme connaissance de soi et du monde mais aussi comme jugement qui
établit des valeurs morales en distinguant le bien du mal.
Elle est donc dirigée vers la confiance (évaluation de l'action d'un point de vue morale).
Sens pratique : "praxis" = action. Désigne le domaine effectif de l'action, par extension le passager.
Sens théorique : désigne le domaine qui renvoie à la connaissance définis ou interpréter comme la vision
ou contemplation de la vérité
Grec "'THEORIA" = vision, contemplation
Le therme pratique s'applique à l'évaluation morale de nos actions.
Ainsi la conscience se révèle à la fois théorique quand elle permet de se penser ou penser le monde
extérieur.

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