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I) Les critères de la vérité

1) La cohérence logique

1) Aristote, Métaphysique

Problème : Une même chose peut-elle, en même temps et sous le même rapport, appartenir et ne pas
appartenir à un même sujet ?

Thèse : Une même chose ne peut pas être et ne pas être à a la fois. Se cela était le cas on aurait alors
sans cesse des opinions qui contraire. Il n’existerait pas d’opinion car tout opinion irait avec son
contraire. L’opinion B annulerait l’opinion A, et l’opinion A annulerait l’opinion B, de tel sorte qu’il
n’y a plus d’opinion.

I) Si le rapport est le même, si le sujet est le même et si il n’y a pas de détermination extérieur, alors
un attribut ne peut pas à la fois appartenir et ne pas appartenir à un sujet. Je ne peux pas en même
temps avoir des oreilles et ne pas en avoir. Il en va de la logique. Une proposition est ou n’est pas
pas. Une chose qui est et qui est son contraire à la fois ne peut pas être pensé par l’homme car tout
élément viendrait être contredit au moment même où il est énoncé. Ce qui rend la pensé, la
représentation impossible. L’ultime vérité, la condition sin qua non pour qu’une proposition soit
énoncée c’est qu’elle ne peut pas être et ne pas être en même temps. Hier j’avais une oreille,
aujourd’hui je n’en ai plus marche. Mais j’ai une oreille et je n’ai pas d’oreille est impossible.

2) Aristote, Topiques

Problème : Qu’est ce qu’un syllogisme ?

Thèse : Le syllogisme est un discours où l’on a deux propositions posé et ces deux proposition
rendent vrai une troisième proposition. Si

I) Aristote commence par définir le syllogisme que l’on pourrait résumer par la proposition si A = B
et B = C alors A = C. On voit bien ici qu’on a deux proposition posées, admises, et que le fruit de
ces deux proposition est une proposition différente.
On appelle démonstration un syllogisme qui part de proposition « vrai et première » c’est à
dire que ces proposition tirent leurs véracités non d’une explication, non d’un pourquoi, mais elle
sont vrai d’elles même, ces principes sont « par eux même certains ».
Un syllogisme est dialectique lorsque la nouvelle proposition est probable. Ce qui est
probable c’est une proposition qui est reçu par la majorité des hommes, ou par la majorité des sages
ou par les plus illustres sages. Si la nouvelle proposition est une opinion qui va de pair avec
l’opinion de la majorité des individus ou avec l’opinion des sages les plus illustres alors le
syllogisme est dialectique.

2) La vérité est-elle objective ou subjective ?

3) Protagoras, Discours Théétète

Problème : Comment se forme la vérité ?

Thèse : Selon Protagoras la vérité se forme par l’expérience d’un individu. Alors la vérité est
subjective car elle est construire individuellement par les sensations de chacun.
I) L’homme peut déterminer souverainement ce qui est et ce qui n’est pas. Chacun se créer alors sa
propre vérité en fonction de ses expériences/sensations. L’homme n’a pas « de meilleur juge que lui
même », personne ne peut arriver et dire « ton expérience est fausse, ta vérité est fausse ». Ma vérité
est construite par mon expérience que sait cet étranger de mon expérience, qui est-il pour me dire
qu’elle est fausse ? L’opinion créée souverainement est toujours vrai et juste pour celui qui l’a
créée.

4) Bernard de Fontenelle, Histoire des oracles (XVIIème)

Problème : Qu’est ce qui précède l’analyse des effet d’un objet ?

Thèse : Avant d’analyser un objet nous devons nous assurer que cette objet est vrai, au risque de
débattre des causes de cet objet alors même que cet objet n’existe pas.

I) Pour de Fontenelle nous devons nous assurer de la vérité d’un fait, d’un énonce avant d’en tirer
des conclusions. Sans cela nous risquons de débattre, d’écrire, de se contredire, alors que la base de
la réflexion n’existe pas. La nécessité de la vérité d’un objet est première à toute réflexion. Il
prend comme l’exemple l’histoire d’un enfant ayant perdu sa dent et qui se l’aurait vu remplacer par
une dent en or. On écrivit de nombreux livres sur cette histoire, chacun rajoutant sa couche.
Cependant une analyse de cette prétendu dent en or à un orfèvre montra que la dent n’était pas en or
mais recouvert d’une feuille d’or. Ici on a écrit et débattu sur l’origine de cet dent et son caractère
plus ou moins divin, avant de s’assurer que la dent était bien en or. Il faut alors se méfier des
principes qui s’accorde avec le faux lorsque nous avons pas les principes qui mène au vrai.

5) Hume, Enquête sur l’entendement humain

Problème : Quels sont les deux catégories au seins duquel se divise les objet de la raison ?

Thèse : La première catégorie est d’ordre mathématique, ce sont toute les affirmations qui sont
intuitivement ou démonstrativement sûr. Ces affirmations existent peut importe ce qui existe sur
terre. La seconde catégorie concerne les faits, non démontrable par démonstration, la négation
d’un fait est autant représentable que le fait lui même. Il repose sur la relation de causse à effet.

Plan : Dans un premier temps hume distingue les deux catégories de l’esprit, dans un second temps
il explique d’où vient l’évidence qui nous assure de la réalité d’un fait.

I) Hume divise les objets de la raison humaine en deux catégories : relation d’idées et les faits. Les
relations d’idées se trouve dans les maths, l’algèbre. Dans tout les domaines ou une affirmation
est prouvé par l’intuition ou par une démonstration. On ne peut découvrir ces relations d’idées
que par la pensé, ses opérations. Ces opérations ne dépendent d’aucun objet extérieur.
Les faits ne sont pas établit par des démonstrations ou l’intuition. Le contraire d’un fait
est toujours intelligible, on peut se le représenter. L’esprit peut se représenter des faits, même des
faits opposés. Si une proposition était démonstrativement fausse l’esprit ne pourrait la concevoir. La
véracité des faits ne repose pas sur une démonstrations

II) Si ce n’est ni l’intuition ni une démonstration, qu’est ce qui nous assure la réalité d’un fait ?
Selon Hume tout ces raisonnement sont basés sur la relation de cause à effet. Par cette relation
on dépasse ce que nos simple sens peuvent voir ou sentir. J’arrive à comprendre des faits que je
ne vois pas. En réalité cette cause qui créer un fait est aussi un fait. C’est par ce que je vois qu’il y a
une montre sur une île désert que j’établis qu’il a eu des humains avant moi. Nos raisonnement sur
les faits viennent de fait.
Mais alors comment nous vient la connaissance de la relation cause-effet ? La connaissance
de cette relation ne s’établit pas par un raisonnement à priori, mais par l’expérience, « elle naît
entièrement de l’expérience ». Un homme qui découvre un nouvelle objet est incapable de
découvrir ses causes, ses effets, ses qualité car c’est la première fois qu’il fait l’expérience de cet
objet.

3) La critique de l’évidence rationnelle selon Descartes : l’évidence n’est pas la croyance

7) Descartes, Méditation métaphysique, Quatrième méditation

Problème :

Thèse :

Plan :
II) Critique de l’idée de vérité

1) L’impossibilité et la dangerosité de la vérité selon les sceptiques

9) Kant, Logique

Problème : Quel problème pose la connaissance de la vérité ?

Thèse : La vérifié réside dans le fait de comparer un objet et ma connaissance. Pour comparer je
dois connaître l’objet. Je dois comparer ma connaissance de l’objet avec ma connaissance. Or
l’objet et hors de moi et la connaissance en moi. Je ne peux donc savoir que si ma connaissance de
l’objet s’accorde avec ma connaissance de l’objet, nous somme dans un diallèle qui ne montre pas
la vérité.

I) La perfection de la connaissance se trouve dans la vérité. La vérité c’est l’accord de la


connaissance et de l’objet. Si ce que je sais de l’objet se trouve confirmé par l’objet que j’ai sous
les yeux. Il faut donc comparer ma connaissance avec l’objet. Pour pouvoir les comparer il faut
que je connaisse l’objet, je ne peux pas comparer ma connaissance avec un objet dont je n’ai pas
connaissance. Je dois donc confirmer ma connaissance par ma connaissance. Je ne peux que
voir si ma connaissance de l’objet se trouve dans ma connaissance de l’objet, je n’ai pas la vérité
pour autant vu que je ne fais que confirmer ma connaissance. On a la un cercle appelait diallèle.
Néanmoins la solution de ce problème, de ce diallèle n’a pas été résolu.

2) La vérité comme valeur et sa critique

11) Platon

A) Gorgias

Problème :

Thèse :

Plan :
12) Nietzsche

A) Gai savoir

Problème : L’existence de la vérité est-elle une vérité ?

Thèse : Pour Nietzsche le science repose sur un croyance, sur des présupposés. Plus encore il dit
qu’il faut exprimer la nécessité de la croyance en la vérité. Nous devons croire en la vérité.

I) La science n’est pas pure vérité, pure observation, elle repose sur des présupposés. La science
repose sur une croyance.Cette croyance est nécessaire pour Nietzsche, nous devons affirmer qu’il
n’y a rien de plus important que la vérité et donc nous devons croire en elle, croire qu’elle existe.
C’est par ce que la vérité est nécessaire que nous devons croire qu’elle existe.

B) Par-delà le bien et le mal

Problème : Pourquoi vouloir la vérité ?

Thèse : La philosophie depuis ses débuts nous invite à chercher la vérité, nous interroge sur la
valeur de la vérité. Cette invitation durant depuis 2000 ans, les gens perdent patiente. On a admis
qu’on voulait la vérité. Cependant pourquoi voudrait-on la vérité, pourquoi pas le « non-vrai » ?

I) La volonté de trouver la vérité est une des questions philosophiques les plus anciennes, tous l’ont
problématisé, tous ont donnés des réponses. Cependant, malgré les 2000 ans passées, il n’y a
toujours pas de réponse, Nietzsche écrit « il semble qu’elle ne fasse que tout juste commencer ».
Après tant d’années il semble normal que l’homme se méfie de cette notion de vérité, passer 2000
ans sur une question sans jamais avoir de réponse satisfaisante interroge.
Nietzsche explique que longtemps on s’est questionné sur le vouloir de la vérité, sa valeur.
Toute ces réflexions ont admises l’idée que nous voulions la vérité, mais pourquoi ne voudrait-on
pas l’inverse ? Finalement quelle valeur a la vérité. Le problème que pose Nietzsche, c’est
pourquoi vouloir la vérité ?

C) La volonté de puissance

Problème : D’où vient la volonté de trouver la vérité ?

Thèse : La volonté de vérité est lié à la volonté d’un monde homogène, stable, sans souffrance.
Derrière la volonté de vérité se cache la volonté d’un monde stable.
I) La vérité signifie un monde qui ne se contredit pas, ne se trompe pas, ni change pas, en bref un
monde stable, homogène, régulier. On cherche à travers la vérité un monde parfait sans souffrance.
Sans souffrance car la contradiction et le changement cause la souffrance. Sans cela plus de
souffrance. « La volonté de trouver vrai n’est que l’aspiration à un monde du permanent ».

CCL : De cette conceptualisation de la vérité on peut dresser une critique de la vérité. La vie est par
essence mouvement, flux, liens, irrégularités, déplacements. Cette quête du vrai comme monde
homogène va à l’encontre de la vie même. La recherche de la vérité est antinomique avec la vie.
Par ailleurs cette volonté d’homogénéisation et de stabilisation amène à des logiques disciplinaires.
En possédant une vérité, on développe tout un système de pouvoir. La prétendu vérité à propos
de la folie que les médecins, ont cru ou croit toujours posséder, s’accompagne d’une normalisation
du champs social, d’une uniformisation du champs social, d’une mise à l’écart de l’anormal. En
trouvant la vérité on uniformise la société, on la normalise. Vérité et homogénéisation sont liés.
On va s’emparer d’une vérité en la proclamant Vérité pour ensuite développer toute une
technologie normalisatrice et assurer, ou du moindre faire croire qu’on assure, un monde stable.

III) La recherche concrète de la vérité ou les vérités relatives et provisoires

1) La vérité dans la démarche scientifique

15) Bachelard, La formation de l’esprit scientifique

Problème :

Thèse :

Plan :

16) Granger, La science et les sciences

Problème :

Thèse :

Plan :
2) Peut on parler de vérité dans l’interprétation alors que celle-ci est subjectives ?

17) Aristote, Éthique à Nicomaque

Problème : Peut-on arriver à la vérité dans tout les domaines ?

Thèse : Pour Aristote certain domaine auront des réponses, des vérités « grossières et approchées »,
tandis que d’autre s’appuyant sur des choses constantes, ayant des principes constants (comme les
maths) auront des vérités constantes. C’est la nature du domaine traité qui nous permet ou non
d’arriver à la vérité.

I) On ne peut pas atteindre la même rigueur, la même exigence, dans tout les domaines. Certains
domaines sont le lieu de discussions, de divergences, d’incertitudes (ex : la politique). On ne peut
donc affirmer une vérité strict dans ce domaine. La vérité qu’on énonce est flou, approchée.
Cependant d’autre domaine (ex : math) où les principes sont constants, les choses aussi, amène à
des conclusions constantes et donc à une vérité plus strict. C’est alors la nature du sujet qui
détermine le caractère de la vérité qu’on peut en dire.
Par ailleurs le jugement que l’on porte sur un domaine dépend de nous, on juge correctement
ce que l’on connaît. On a la une autre différenciation entre les domaines. D’un côte les domaines
déterminés, constants, où juge bien celui qui a reçu l’éducation pour. De l’autre côte, dans les
domaines flous, excluant toute spécialisation, juge bien celui qui a de la culture.

18) Rousseau, Émile ou l’éducation

Problème : Peut on savoir la vérité d’un fait ?

Thèse : Selon Rousseau on ne le peux, tout fait est décrits par l’historien selon sa vue, ses intérêts,
ses préjugés. L’objet prend des formes selon qui en parle. De plus ont ne peut voir certain élément.
Il n’y a pas de vérité mais plusieurs mensonges.

I) La description des faits historiques ne corresponds pas à ce qu’il s’est passé. L’historien qui
formule les descriptions les modules selon ses intérêts et préjugés. Même si on fait une
description la plus proche des faits réellement passés, on peut donner de multiples face à un
évènement. Un objet soumis à différent point de vue ne semble même pas être le même objet. Il
y a par ailleurs une foule d’élément qu’on ne peut considérer car on ne les aperçoit pas qui change
le cour de l’histoire (vent, climat, sol). On ignore alors la vrai cause des effets, et donc on ignore la
vérité des faits. En faite on choisi entre plusieurs mensonge celui qui ressemble le plus à la
vérité.

3) Peut-on parler de vérité dans le domaine morale ?

19) Descartes, Discours de la méthode

Problème : Existe t-il un lien entre vérité et moralité ?

Thèse : Pour Descartes la vérité, la connaissance de la vérité permet de marcher droitement. On est
assurer de ce que l’on fait car nos actions correspondent à la vérité, comment nos actions pourrait
être mauvaise alors qu’elle sont conforme à la réalité ? Vérité va avec moralité, connaître le vrai
permet de vivre moralement, droitement.

21) Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire

Problème :

Thèse :

Plan :

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