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Les contraires de la vérité

Sacha, Louise et Josua

Année 2023-2024
Dans ce travail, nous allons débattre de la vérité et de ses contraires : Le mensonge,
l’illusion et l’erreur. Nous allons pour cela explorer le point de vue et les idées de différents
philosophes tel que Nietzche, Platon, Bachelard et Descartes. Nous allons poser leurs idées, être en
accord ou en désaccord avec, les confirmer ou les rejeter.Ce travail contient également notre propre
point de vue et la réflexion que chacun de nous a exercer. Il est donc normal que tout le monde ne
soit pas en accorde avec tout nos propos, nos idées, nos concepts, nos arguments et nos textes.

Premièrement, nous allons aborder le sujet du mensonge. Dans cette partie, nous allons comprendre
comment Nietzche voyais la vérité, le mensonge et les impacts que l’action de mentir
provoqueraient.

Ensuite, nous allons nous pencher sur les études de Platon à propos des illusions. Nous allons
explorer ses études et les questions que celle-ci suscitent tel que « Est-ce que nos sens nous amènent
à une illusion ? Et quel rapport avec la vérité? »

Pour finir, nous parlerons de l’erreur et des études de Bachelard et Descartes à ce propos. Nous
exposerons leurs points de vue et encore une fois nous forgerons notre propres avis sur le sujet.

Nous espérons que ce travail vous éclaireras sur les contraires de la vérités et que nos différents
points de vue vous permettrons de vous forger votre propre avis de façons pragmatique, réfléchie et
sensée.
Avant de rentré dans le vif du sujet, je vais vous présenter le philosophe Nietzsche pour que
vous puissiez comprendre les thèmes que celui-ci abordait. Le philosophe Friedrich Nietzsche a
mené des études approfondies dans divers domaines de la philosophie. Il s'est intéressé à l'éthique, à
la métaphysique, à l'esthétique et à la psychologie, entre autres. Ses travaux ont remis en question
les valeurs traditionnelles et morales de la société, mettant l'accent sur la volonté de puissance
comme force motrice de l'existence humaine. Nietzsche a également exploré le concept d'amor fati,
qui consiste à embrasser le destin avec acceptation et gratitude. Son œuvre majeure, "Ainsi parlait
Zarathoustra", propose une vision audacieuse du surhomme, un individu capable de transcender les
limites conventionnelles et d'affirmer sa propre valeur. Les écrits de Nietzsche sont souvent
complexes et provocants, incitant les lecteurs à remettre en question leurs croyances et à repenser
leur compréhension du monde. Sa pensée continue d'influencer la philosophie contemporaine et
suscite des débats animés sur des sujets tels que la morale, la vérité et l'existence humaine.

D’après Nietzsche, la vérité revient à rentrer dans le moule des conventions du langages.
Mentir c’est refuser de se soumettre à la convention imposée par le groupe. Il dit que il faut de la
force pour mentir alors que la vérité ne requiert qu’une capacité d’obéir à l’accord des plus
nombreux. Dire la vérité va donc permettre de se faire « adouber » par le groupe social et de
« garantir sa sécurité ».

Je suis complètement en désaccord avec ce fameux Nietzsche. D’abord, dire la vérité ne permet pas
de se faire adouber. Au contraire, en disant des mensonges, on peut dire ce que les autres veulent
entendre et donc se faire adouber plus facilement. Les autres ne saurons pas que tu ments. Ensuite,
je ne vois pas en quoi dire la vérité nous apporterais de la sécurité. Troisièmement, mentir ce n’est
pas le refus de se soumettre à la convention imposée par le groupe social. Si je dis que j’aime les
poids-chiches, je ment. Cependant, je n’éprouve aucunement le refus de me soumettre à n’importe
quel convention. Je ne pense pas non plus que le groupe social souhaite imposer quoi que ce soit. Si
je dit que j’ouvre la porte et que c’est vrai, je ne considère pas que je viens de me soumettre à la
convention du groupe, je ne suis pas adouber et je ne m’assure aucune sécurité spécifique.

Pour conclure, mon avis est l’exacte opposé à celui de Nietzsche. Lui pense que dire la vérité
permet de se faire adouber, d’être en sécurité et que c’est se soumettre à la convention imposée par
le groupe social. Mentir revient à un refus de se soumettre à cette convention et qu’il nécessite de la
force pour mentir. Mon avis est que mentir, au contraire, est plus facile que dire la vérité. En effet,
mentir permet de se faire accepté par un grand nombre si on dit ce que ceux-ci veulent entendre. Il
est alors plus facile de mentir pour rentrer dans le même « sac » qu’eux, que de dire ce que l’on
pense réellement et peut-être s’opposer à un grand nombre. Je ne dit pas que c’est le cas tout le
temps, mais si nos avis, nos goût, nos envies et nos choix s’oppose à plus nombreux que soit, alors
il est tellement facile de simplement se plier à leurs choix et de les rejoindre. Je pense que mentir
n’est pas fait pour se faire accepter, mais plutôt pour ne pas se faire rejeter. Se sentir dans un groupe
peut amener un sentiment de confort. Quand je relis mes mots, je pense que l’avis de Nietzsche et le
miens sont très similaire. Cependant, nous avons inversé la vérité et le mensonge. Peut-être est-ce à
cause du différents milieu culturel ? Peut-être que Nietzsche à une autre définition du mensonge et
de la vérité que la mienne ? À vous de voir.
Pour comprendre le principe d’illusion, je vais m’attarder sur les travaux de Platon, grand
philosophe grec. Né à Athènes vers 428 avant Jésus Christ, il publie plusieurs dialogue car ses
enseignements furent surtout oraux et va s’intéresser à plusieurs sujets métaphysiques et
scientifiques car il est tout autant scientifique que philosophe. L’une de ces transcription qui nous
est parvenue raconte le mythe de la caverne sur lequel je vais me baser pour cette recherche. Pour
rappel, je vais faire un résumé simple de ce mythe décris par Platon. Il imagine l’humanité
enchaînée côte à côte dans une grotte avec, derrière tout le monde, un grand feu qui projette de
nombreuses ombres qui représentent l’entièreté de la vie de la population. Ces ombres sont donc
considérées comme la vraie vie et constituent une vérité absolue pour l’humanité. Un jour, un
philosophe réussi à se libérer de ses chaines et pu explorer le nouveau monde qui s’offrait à lui en
dehors de sa caverne, il avait découvert la vérité, sa vérité. Il décida d’essayer de convaincre le reste
de l’humanité que cette caverne dans laquelle tous vivaient depuis toujours n’était qu’un reflet du
vrai monde que ce n’était qu'une illusion. Malheureusement, les autres humains refusèrent de croire
aux histoire de ce philosophe et décidèrent de le bannir et de le renier. Ainsi, selon Platon, l’illusion
peut découler d‘une erreur bien qu’il ne faut pas confondre les deux. En effet, il cite « une illusion,
sous quelque forme qu’elle soit, dure dans le temps. ». Il évoque le fait que, contrairement à une
erreur qui pourrait être rectifiée, l’illusion ne disparait pas, même si l’erreur qui l’a causée est
ajustée. Une illusion ne relèverais pas uniquement d’une connaissance erronée mais serait enracinée
dans le corps, le désir ou l’amour. Ce serait la raison pour laquelle il est si difficile de s’extirper
d’une illusion. Platon donne comme exemple ce mythe de la caverne pour annoncer aussi le fait
qu’il serait dangereux de chercher à éveiller autrui à la vérité, même si l’action est bien fondée.

Par rapport à tout ça, je me suis posé une question lors de ma recherche qui est : « Est-ce que
nos sens nous amènent à une illusion ? Et quel rapport avec la vérité ? ». Je pense que le fait que
nos sens nous trompent est un événement « rare » et qui n’arrive que dans des cas et des situations
particulières. Les illusions d’optique par exemple, se produisent dans des situations précises où dès
que le point de vue change, l’illusion peut être brisée, la même chose se passe avec les mirages où
des conditions météorologiques précise doivent être en place. Ainsi, il est possible d’attester que
nous ne sommes pas en train de rêver à un temps donné car nos sens sont au point, un résultat de
notre évolution constante. Nos sens peuvent nous tromper certes, mais il est quand même possible
de s’y fier dans l’extrême majorité des cas. Ainsi, même si les plus incertains et les plus sceptiques
peuvent s’en méfier, il est, selon moi, inutile de faire ainsi et de douter de tout, ce ne serait que
rentrer dans de la paranoïa constante. Pour faire le lien avec la vérité, je pense que les illusions sont
simplement un découlement d’erreurs, que ce soit de jugement ou cognitive. Ces illusions nous
empêchent de nous rapprocher de la vérité mais ce n’est que, selon moi, des vérités mineures qui
n’entrainent pas forcément de graves conséquences et je pense qu’il n’est pas toujours important
d’avoir toute la vérité, et pour reprendre le mythe de la caverne, il n’est pas toujours nécessaire de
posséder toute la vérité pour être heureux et vivre une vie pleine. Et pour finir, je dirais que de toute
façon l’erreur qui mène à l’illusion est humaine, que nous n’y pouvons pas grand-chose et qu’il vaut
peut-être mieux de laisser couler la chose et commencer à réfléchir à d’autres débats qui pourraient
peut-être avancer de nouvelles réflexions sur des sujets plus actuels et pertinents.
Gaston Bachelard, ce philosophe français est né le 27 juin 1884. Ses idées ont été
influencées par l’époque dans laquelle il vivait, l’époque contemporaine, et les évènements qui s’y
sont passé tel que l’expansion de l’industrialisation, la naissance de nouveaux systèmes de pensées
totalitaristes et également par des tragédies comme la 1ère et la 2ème guerre mondiale. Bachelard
s’inscrit dans deux courants distincts : l’épistémologie historique et le rationalisme ouvert. Il doit
son succès à sa contribution significative dans la philosophie des sciences, à la poésie, à l’éducation
et au temps. Dans un de ses ouvrages, « la philosophie du non », il réconcilie empirisme et
rationalisme permettant d’avoir une nouvelle vision des choses et d’amener un aspect scientifique.
Gaston Bachelard aborde l’erreur comme « le moteur du progrès scientifique », il considère que les
scientifiques doivent se baser sur leurs erreurs initiales pour faire avancer leurs travaux. Ce prodige
de la philosophie décèdera le 16 octobre 1962.

René Descartes lui aussi philosophe français, Descartes nait le 31 mars 1596. Vivant durant
l’âge moderne, ce penseur fût touché par de nombreux évènements tel que le gouvernement en
monarchie absolue de Louis XIV, les guerres religieuses entre protestants et catholiques, une crise
économique et sociale durant laquelle on y retrouvait la famine, une baisse de rendements agricoles
et une explosion du taux de mortalité mais également la révolution scientifique annonçant le siècle
des lumières. Il est considéré comme fondateur du rationalisme celui considère la raison comme
source suprême de toute connaissance. Descartes est vu comme le père de la philosophie moderne
grâce à ses nombreux ouvrages tel que « Le Discours de la Méthode » ou encore « Règle pour la
direction de l’esprit » qui, encore aujourd’hui, sont étudiés dans le monde entier. Il est également
connu grâce à sa « Méthode du doute » qui consiste à remettre en question chaque fondement
jusqu’à ce qu’on ne puisse plus le réfuter. Selon lui, l’erreur survient lorsque qu’on émet des
jugements sur des perceptions floues. Il affirme que si l’on reste dans des faits clairs et distincts, on
ne tombera jamais dans l’erreur. Descartes rendra son dernier souffle le 11 février 1650.

Tout d’abord, penchons-nous sur le fait que la définition du même mot, « erreur », est
totalement différent du point de vue des deux philosophes, Descartes et Bachelard.

Le premier la décrit comme survenant lorsqu’on émet un avis sur des concepts, c’est-à-dire
n’étant pas précis. Il affirme également que les erreurs proviennent de l’illimité tandis que notre
intellect, lui, est limité ce qui a pour effet de, en s’introduisant dans un sujet inconnu, avoir une plus
grande marge d’erreur. Ce penseur a dit également que « ce n’est pas la nature défectueuse de nos
capacités qui nous donnent la possibilité de commettre des erreurs, mais la différence dans leurs
portées ». Avec cela, il continue dans l’idée que nos erreurs proviennent de l’incapacité de tout
maîtriser ce qui a pour effet d’être comme l’effet qui se produira quoi qu’il se passe car nous
sommes bloqués par le nombre d’informations que nous pouvons emmagasiner et le fait qu’il est
impossible pour tout un chacun d’avoir la connaissance absolue.

Le deuxième la décrit comme la base de toute étude scientifique. Il affirme que sans cela la
science ne peut pas évoluer car il faut pouvoir apprendre des erreurs initiales pour construire des
hypothèses et émettre une théorie. Dans la même idée, il exprime que les vérités scientifiques ne
sont jamais que provisoires, elles doivent constamment être remaniées et corrigées, il dit même « la
connaissance scientifique ne peut faire l’économie de l’erreur » Bachelard utilise également ce
concept dans l’éducation comme « Dans l’éducation, la notion d’obstacle pédagogique est souvent
méconnue. Les enseignants ne comprennent pas qu’on ne comprenne pas. Ils creusent très peu la
psychologie de l’erreur, de l’ignorance et de l’irréflexion. ». Avec cela, il est possible de faire un
parallèle avec la vérité car du point de vue des professeurs, la seule vérité est celle d’inculquer aux
élèves de la manière classique car c’est leur vision des choses et ils n’ont pas eu la possibilité de
remettre en question la façon d’apprendre.

Finalement, en observant les points de vue des deux philosophes, je ne peux pas émettre de
jugement en disant que l’un ou l’autre est faux car je trouve qu’ils se complètent. On pourrait
trouver cela logique puisque Bachelard s’est inspiré de Descartes dans sa manière de penser.
L’erreur est vaste comme mot mais a tout de même un sens péjoratif comme décrit ci-dessus.
L’erreur est péjorative mais permet d’aboutir à, comme Descartes, une thèse concrète ou, comme
Bachelard, de permettre un apprentissage pédagogique.

Pour conclure, nous avons pu aborder trois contraire de la vérité : le mensonge, l’illusion et
l’erreur. Nos points de vue sur ces trois sujet divergent ou rejoigne les différents philosophe ayant
oser s’aventurer dans ce long questionnement. Nous avons explorer leurs études et leurs passé.
Nous vous avons démontrer notre raisonnement et nos questionnement. Nos avis et nos écrits. Peut-
être avez vous votre propre avis qui est lui aussi différent des nôtres. Peut-être trouvez vous que ce
ne sont pas réellement les contraires de la vérité. En effet, il y en a encore plein d’autre à explorer
tel que les apparences, le déni, et j’en passe.

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