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Introduction
L’option du choix du convertisseur ayant déjà jeté son dévolu sur le MLI, il demeure un problème
fondamental crucial dans la conception de la commande numérique en vue d’une part répertorier
les harmoniques pernicieuses susceptibles d’engendrer des couples parasites et d’autres part
d’évaluer les diverses tensions aux bornes des diodes de commutation et de leurs GTO de
commande.
Nous avons trouvé indispensable, à titre de rappel, de présenter en annexes les notions classiques
sur les transformées appliquées aux systèmes triphasés.
Sur la figure 4.1., nous présentons le schéma de conception de l’onduleur alimentant le moteur
asynchrone de notre problème.
'
L’onduleur est piloté à partir des grandeurs logiques. On a GTO i et GTO i , les gate turn off (jouant
'
le rôle des interrupteurs idéaux), et Ci et Ci les commandes logiques associées. Le cas de commande
'
est alterné, c'est-à-dire : Ci = Ci , et on a :
Pour nous recentrer complètement sur notre propos, nous voulons un variateur à onde
rectangulaire qui doit pouvoir alimenter le moteur asynchrone ayant fait l’objet d’une étude de
dimensionnement au chapitre III, et présentant une puissance de 2500 kW, 525 trs/min, 6600 V, 50
Hz.
Ce moteur tire un courant fondamental de 250,22 A et exerce un couple de 44,78 kNm. Son
rendement est de 95 % et son facteur de puissance est de 92 %. Le courant est donc en retard sur la
tension d’un angle de arccos 0,920 = 18,19° = 18° 11’ 41’’.
A ce t effet nous determinons les composantes fondamentales des tensions et des courants à 50 Hz.
Les paramètres du moteur sont repris sur la figure 4.2.
Circuit équivalent du moteur étudié
X δ1 = ; X δ2 = ; R 1 =0,23 Ω ; R2 = ; Xm = ; Rf =
;
R2 R2 R2 Ns R2 Ns
= = =
g ( Ns-N ) Ns Ns-N Ng
Soit
R2 R 2 Ns
=
g Ng
Et numériquement :
R2 x 600
=
g 75
6600
E AN = = 3810,51 V
√3
Sa valeur de crête est :
^ AN = EAN
E √2 = 3810,51 √ 2 = 5388,87 V
Tension Ed de la source à courant continu, on a :
2 Ed
^
=E AN
π
D’où :
πE^ AN π x 5388,87
Ed = = = 8460,54 V
2 2
I^ a = Ia √ 2 = 250,22 √ 2 = 353,86 A
3810,51
ENA (5) = = 762,102 V
5
Nous définissons les tensions triphasées et le vecteur de variable de commande que nous prenons
comme des variables algébriques, valant 0 ou 1.
{} { } { } {}
V aN V aM Vap Ca
( V3 ) = V bN ; ( V3 M ) = V b M ; ( V 3 p ) = V b p ; ( C3 ) = Cb ; (4.1.)
V cN V cM Vcp Cc
Les tensions référencées par rapport à M ou P sont directement connues, pour la première phase :
VaM = Ca Ed = Ca x 8460,54
Et
(
V a p= C a −
1
2 ) ( 1
)
E= Ca − x 8460 , 54
2
Soit en triphasé :
()
Ca
( V3M ) = ( C3 ) E = Cb E
Cc
[ ] [ ]
2 1 1 2 1 1
- - - -
[ ] [ ] []
3 3 3 3 3 3
V aN VaM Ca
1 2 1 1 2 1
V bN = - - V bM = - - Cb E
3 3 3 3 3 3
V cN 1 1 2 VcM 1 1 2 Cc
- - - -
3 3 3 3 3 3
Introduisant les variables logiques et la valeur de E = 4230 V, nous trouvons les valeurs des tensions
et du courant dans la source continue E = 4230,27 V en fonction des valeurs logiques.
Pour ce qui est des tensions diphasées, le tableau 4.2. en donne les valeurs.
[]
N° [ V α ;V β ]
0 0 0 0
0 0
1 1 0 0 1 0
−1 √ 3
2 0 1 0 2 2
1 √3
3 1 1 0 √2 2 2
4 0 0 1
3 −1 − √ 3
2 2
5 1 0 1 1 − √3
2 2
6 0 1 1 −1 0
0 0
7 1 1 1
Principe
Dans la technique, en pleine onde, il ya trop d’harmoniques. Comme la commande que nus
recherchons est destinée au régime permanent, la stratégie classique consiste à prédéterminer les
angles de commutation de facon à imposer l’amplitude fondamentale et à minimiser les
harmoniques supérieures les plus nuisibles.
Nous considérons pour la première phase d’un système triphasé, où nous choisossons deux
commutations de réglage par quart de période (on peut aussi dire 12 commutations par période)
π
notons les angles de commutation par X 1 et X 2. S’il ya une coimmutation en ξ = , elle ne
2
participe pas au réglage. Nous pouvons représenter ces signaux par leurs développements en série
de fourrier en ne considérant que les signaux symétriques.
Il faut tenir compte su r un taux d’ondulation ΔE/E = 2 % tenant compte de la chute de tension dans
les diodes de 2 %, on aura :
ΔE/E = 0,02
Et ΔE = 0,02 x 6600 = 132 V
Donc :
∆E = ωLc I dc
I dc = 250,22 A
1
ω = 2 π
T
= 2 x 3,14 x=628 rad/s
Finalement
∆E = ωLc I dc
∆E
Lc =
ωI dc
132
= = 0,84 mH
628 x 250,22
α L I max
A e Sb ≥
j Bmax
-3
0,90 x 0,84 x 10 x 250,22 -6 4
A e Sb ≥ 6
=0,0788 x 10 m
2 x 10 x 1,2
L I max
n=
Bmax Ae
Ae 1
en fixant = , on a : 4A e =Sb;
Sb 4
2
d’où A e Sb = A e x ( 4 Ae ) = 4 A e
2 -6
4 A e =0,0788 x 10
-3
2 A e=0 ,28 x 10
La section du noyau
-3 2
Ae ≥ 0,14 x 10 m
-3 -6
Sb x 0,14 x 10 ≥ 0,0788 x 10
D’où:
-3 2
Sb ≥ 0 ,56 x 10 m
L’espace d’entrefer
Lsp.moy =1,2 x 2 π
√ Ae
π
√
-3
0,14 x 10
= 1,2 x 2 π =50,27 mm
π
Ltot = n sp x Lsp.moy
=1250 x 0,05027 =62,83 m
Section du conducteur
I
Scu =
J
250,22 2
= =125,11 mm
2
-3 2 2
Par ailleurs, la fenêtre a une section Sb =0,56 x 10 mm , soit Sb =560 mm .
Si nous prenons l’épaisseur du conducteur égale à 2 mm, alors Ccu =2 mm et
125,11
hcu = =62,5 mm
2
L tot
R cu =ρ
Scu
-6 62,83
=0,0216 x 10 x -6
=0,01 Ω
125,11x 10
Calcul de la puissance
En admettant sue l’amplitude I 1max du courant primaire est égale à k I S , la puissance P transitée par
le transformateur sera exprimée par :