Vous êtes sur la page 1sur 22

1

EPIGRAPHE

Ainsi parle l’ETERNEL, ton rédempteur,

Le Saint d’Israël :

Moi, l’Eternel, ton DIEU, je t’instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie
que tu dois suivre.

Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un


fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer ;

Esaie 48, 17-18


2

AVANT - PROPOS

Je rends grâce à DEU, le Père de notre SEIGNEUR JESUS-CHRIST, Lui qui donne
à tous la vie et le souffle, et tout le reste ; Lui qui, en réalité, n’est pas loin de chacun de
nous. C’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être.

Je pense aux personnes qui m’ont émaillé de leurs concours multidimensionnels dont
au premier abord mon regretté père MUSHIDI TSHIYAZE, ma mère Jacqueline NJIT et ma
maman Léontine SEYA.

Devant nos professeurs et assistants, Je voudrai m’acquitter de l’agréable devoir de


leurs adresser ma gratitude distinguée.

Qu’il me soit permis d’adresser un merci à tout le personnel de l’OCC dont le


directeur provincial, le directeur de la division labo, les différents chefs de services et agents
tel que monsieur KOKO, madame MELANIE, monsieur FANFAN, monsieur CESAR,
monsieur ALAIN, monsieur KASONGO, monsieur SYLVAIN,… pour leur disposition
particulière à encadrer les stagiaires.

Je ne saurais terminer, sans remercier mes formidables frères et sœurs en CHRIST,


mes frères, mes sœurs et mes cousins, tel est le cas d’HUGO KIEBO, MICHEL YABILI, da
Lyse TSHALA, da Esther MISHIKA, DAVID NKULU WA MANINGA, KASKIL,
Christian UMBA MANDE, DIDIER NGOIE, grand ALPHA SAKUZOMBA, André
MUSENU, Antoine KAHILU, MARIE TSHAWAH BOURA, IRENE, SYLVIE, JUSTINE,
ADELE, HILAIRE, MARTINE, GRACE, JACQUIE, THOMAS, CHRISTINE, PIERRE
MUNYIK, PIORROT, MIREILLE MANSANG et le beau-frère SYLVAIN BURA, pour
leur prière et leur soutient tant moral que matériel.

Joseph MUSHITU MUSHIDI

INTRODUCTION

A travers le monde et notamment à l’Université de LUBUMBASHI en


général, et la faculté Polytechnique en particulier, dans le but d’assurer la formation des
étudiants et l’exploitation des connaissances théoriques acquises pendant une période
d’enseignement, un stage est organisé.
3

C’est dans ce cadre que nous avons effectué un stage d’un mois à l’office
congolais de contrôle allant du 20 avril au 20 mai 2012, précisément à son laboratoire sis sur
l’avenue Msiri.

Outre l’introduction et la conclusion, ce rapport compte deux chapitres, le


premier : présentation de l’office congolais de contrôle / division laboratoire de Lubumbashi
relève la présentation de sa structure organisationnelle et fonctionnelle, et évoque la mission
de ce dernier et le second : déroulement des activités et les taches assignées des services
visités porte sur les activités réalisées.
4

CHAPITRE I. PRESENTATION DE L’OFFICE CONGOLAIS DE


CONTROLE / DIVISION LABORATOIRE DE LUBUMBASHI

L’office congolais de contrôle OCC en sigle, est un organisme d’évaluation de la


conformité ; sur base des normes internationales étant donné que l’O.C.C. est membre de
l’organisme international de surveillance.

I.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le laboratoire de l’OCC/ Lubumbashi est situé sur le boulevard Msiri, dans la


commune de Lubumbashi, ville de Lubumbashi en république démocratique du Congo.

I .2. HISTORIQUE

A l’origine, il s’agissait d’un programme circonscrit au contrôle de la qualité, de la


quantité, et du prix visant essentiellement à sauvegarder les réserves en devises des
importateurs et du pays.

La genèse de l’OCC débute en 1949, en ce temps là c’était une filiale de la société


générale de surveillance (SGS) une société hollandaise basée à Genève, et avait pour tache la
vérification de produits à l’importation, le contrôle technique sur la sécurité au travail, le
contrôle des agricoles à l’exportation ou destinés à la consommation locale. En 1971 cette
filiale changera d’appellation pour devenir la société zaïroise de surveillance (SZS).

C’est en 1974 par ordonnance loi n° 74/13 du 10 janvier 1974 que la société zaïroise
de surveillance deviendra l’OZAC et à partir de ce moment, le contrôle des marchandises
avant embarquement et au débarquement qui était facultatif, sous les auspices notamment de
la banque centrale devient obligatoire. Elle est dotée d’une personnalité juridique à caractère
technique et commercial et une économie financière. Et ce sous la responsabilité exclusive
de l’office congolais de contrôle, jadis l’OZAC celui-ci préservera néanmoins une très
longue collaboration avec la SGS pour l’inspection des marchandises à tous les points du
globe où elles sont embarquées vers le territoire congolais en exécution de la loi n° 73/009
du 05 janvier 1973 particulière sur le commerce telle que modifiée à ce jour.
5

Depuis le 30 novembre 2005, l’OCC et la DGDA sont associées comme


représentants conjoints du gouvernement de la RDC dans l’exécution du nouveau contrat de
vérification des marchandises avant embarquement. Partant du 03 décembre l’OCC change
son caractère pour devenir établissement public à caractère scientifique et technique par
décret n°09/42 qui fixe les statuts de l’OCC et couvre ses activités d’inspection, de
certification d’essais, de métrologie et d’étalonnage. Il exerce en outre les activités de
commissariat d’avarie, de documentation et de diffusion des normes.

I.3. ORGANIGRAMME DE LA DIVISION LABORATOIRE

Chef de
division

Chef de division adjoint

Bureau administratif
Secrétariat de
division
Pool d’encodage

Service Service réception Service Service génie


d’analyse et traitement des microbiologie chimique
minérale dossiers

Service de Service d’analyse Service d’analyse

coordination agroalimentaire pharmaceutique et produits


cosmetiques

Echantillonnage des Echantillonnage des


produits alimentaires produits miniers

Fig1 organigramme de la division laboratoire/OCC.


6

I .4. Structure fonctionnelle et organisationnelle du laboratoire de l’OCC/


Lubumbashi

Le laboratoire OCC est une division qui a sept services, qui sont : la réception et
gestion des données, l’agroalimentaire, la pharmacie, la microbiologie, le génie chimique,
l’analyse minérale et la coordination, et quatre bureaux, dont l’administratif, le financier,
l’encodage et la maintenance.

Le laboratoire est chapoté par un directeur de division, secondé par un directeur


adjoint et chaque service est supervisé par un chef de service et un chef de service adjoint.
7

CHAPITRE II. DEROULEMENT DES ACTIVITES ET LES


TACHES ASSIGNEES DES SERVICES VISITÉS

De sept services que compte le laboratoire, pendant notre stage nous avons été
affecté dans quatre services différents en raison d’une semaine par service étant entendu que
notre période de stage fut de quatre semaines et deux jours.

Dans les lignes qui suivent nous décrivons les opérations organisées dans chaque
service et nos activités réalisées.

II.1. RECEPTION ET TRAITEMENT DES ECHANTILLONS ET GESTION DES


DOSSIERS

Ce service constitue la porte d’entrée du laboratoire. Dans le but d’évaluer la


conformité et la qualité des produits, il procède au prélèvement des échantillons sur les
produits importés et les produits transformés ou produits localement destinés la
consommation locale ou à l’exportation. Les lieux de prélèvement sont les douanes, les
aéroports, les usines de production, etc.

Les échantillons prélevés subissent des tests et/ou analyses permettant de


prouver que le produit est conforme et propre à la consommation. La conformité c’est en
rapport avec l’aspect extérieur et le contenu. Le produit est impropre lorsque sa qualité est
affectée après analyse.

Pour accomplir sa mission noble, garantir la conformité et la qualité de


produit, l’OCC utilise la comparaison avec les normes internationales de sécurité. D’où
avant d’échantillonner un produit, il doit respecter la norme codex stand. Les éléments de la
norme générale codex stand sur les produits préemballés sont :

─ La nature (sel, sucre, ciment, etc.) ;


─ La marque ;
─ La date de production ;
─ La date de péremption ;
8

─ Le pays producteur ;
─ Le pays de provenance.

Les échantillons des produits miniers proviennent de la pyrométallurgie et


l’hydrométallurgie, essentiellement du cuivre et du cobalt. Les essais sur ces derniers ont
pour but de déterminer les éléments contenus dans ceux-ci.

II.2. ANALYSES MINERALES

Ce service s’occupe principalement des analyses des produits marchands destinés


à l’exportation en vu de leur certification. Il traite aussi des ceux des transactions locales et
de l’eau. Les denrées alimentaires subissent également des analyses dans ce service lorsqu’il
s’agit de déterminer les oligoéléments contenus, et les effluents liquides pour
l’environnement sont traités ici.

II.2.1. Types d’analyses effectués

On pratique deux types d’analyses, à savoir :

─ Les analyses organoleptiques ;


─ Les analyses physicochimiques.

II.2.2. Protocole de traitement

Avant analyse, l’échantillon est conditionné par un traitement mécanique et un


traitement physicochimique.

II.2.2.1. Traitement physique

Il comprend deux étapes : la détermination de l’humidité et le broyage.

Le but de l’étuvage est de connaitre le poids exact de l’échantillon et le broyage en a pour


réduire la granulométrie de l’échantillon afin d’augmenter la surface spécifique et de contact
des particules avec le réactif utilisé lors de la mise en solution.
9

Le broyage permet également d’obtenir une homogénéité de l’échantillon ainsi que sa pesée
facile. Ce qui améliore la cinétique de la réaction et diminue le coût de la mise en solution.

II.2.2.2. Traitement chimique ou physicochimique

Il comprend une étape qui est la mise en solution, grâce aux réactifs,
notamment : l’acide nitrique 55%, l’acide chlorhydrique, l’acide perchlorique, l’acide
fluorhydrique, le peroxyde de sodium, l’eau oxygénée, l’eau régale.

La mise en solution est indispensable dans la mesure où les spectrophotomètres


utilisés pour la détermination des teneurs des éléments ne lisent que les liquides.

II.2.3. DETERMINATION DES TENEURS EN ELEMENTS DEMANDES

Deux méthodes sont utilisées, les méthodes classiques d’analyse et les méthodes
spectrales d’analyses. Les méthodes classiques sont faites pour la préparation des solutions
étalons.

Les méthodes spectrales sont au nombre de trois :

 Méthodes par absorption atomique. L’appareil utilisé est le spectromètre d’absorption


atomique à flamme.
 Méthodes par émission atomique. La machine utilisée est le spectromètre d’émission
atomique à source plasma.
 Méthodes par rayon X de fluorescence. Ici on utilise le spectromètre à rayon X de
fluorescence.

II.2.3.1. Absorption atomique à flamme

Le spectromètre utilisé est de marque « SAA,permelmer.AAnalyst400 ».

a) Description de la machine

La machine a deux grandes parties, la partie externe et la partie optique. La partie


externe comprend :
10

─ Une source d’introduction de l’échantillon constituée de :


 Un capillaire
 Un injecteur
 Un nébuliseur
 Une chambre de nébulisation ou d’atomisation
 Un bruleur
─ Une source d’énergie qui comprend les lampes à cathodes creuses qui sont en
quartz contenant une cathode en élément indiqué sur la lampe et d’une anode
en platine. A l’intérieur de cette lampe, il y a un gaz rare, l’argon dans le cas
précis.

La partie optique comprend :

─ Un détecteur de signal
─ Un monochromateur
─ Un enregistreur
─ Un amplificateur

Comme accessoires, l’appareil est équipé d’un ordinateur, d’un exhausteur et un drain
d’évacuation.

Le spectromètre atomique à flamme utilise deux gaz : l’acétylène (C2H2) et


l’air comprimé produit par un compresseur.

Principe fondamental

Le principe de base repose sur la loi de BIER LAMBERT qui stipule qu’une matière
traversée par une lumière, absorbe une quantité de cette lumière en de sa concentration.

IO I
Matière
Lumière d’intensité I0 Lumière d’intensité I

Fig2 : schéma d’une lumière traversant une matière


11

Log Io/I = A et A = C.L.e

Avec A : l’absorbance, C : la concentration, L : la longueur d’onde et e le coefficient


d’extinction moléculaire caractéristique de chaque élément.

La loi de BIER LAMBERT peut s’écrire sous la forme de transmutance qui est l’inverse de
l’absorbance logI/Io = 1/A.

Il existe deux types de spectromètre d’absorption atomique : à flamme et le


thermoélectrique. La différence entre les deux, est au niveau de l’atomiseur qui est au sein de
la flamme pour le spectromètre d’absorption atomique et pour le thermoélectrique à la place
de la flamme il y a un four électrique. Le premier type a des capillaires pour l’admission de
l’échantillon et le second type a un endroit où l’échantillon est placé.

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU SPECTROMETRE D’ABSORPTION


ATOME A FLAMME

Suite à une dépression créée dans la chambre de nébulisation à la rencontre de


gaz utilisés, la solution à analyser est aspirée à travers le capillaire. Cette dernière arrive dans
le nébuliseur où se produisent deux phases, la première constituée de grosses gouttelettes
qui seront rejetées par le drain d’évacuation et la seconde est formée de la partie utile
appelée « aérosol » ou nébulisât ou encore vapeur atomique.

L’aérosol obtenu est injecté dans la flamme portée à 2000-2500°C et subit deux
phénomènes : la rupture de liaisons moléculaires et l’atomisation.

Une fois la lampe à cathode creuse de l’élément à analyser allumée, celle-ci émet un
rayonnement électromagnétique de même longueur d’onde que celle de l’élément à analyser
dans la flamme qui sera absorbée par les atomes spécifiques dans la flamme et cette
absorption est proportionnelle à la concentration.

MANIPULATION DE LA MACHINE
12

La partie la plus importante dans le fonctionnement d’un spectromètre c’est


l’étalonnage. Il se fait grâce aux solutions étalons et à une solution dite « blanc » de
concentration zéro pour les éléments à analyser.

L’objectif de l’étalonnage est de donner un graphique des absorbances en fonction des


concentrations appelée courbe d’étalonnage qui délimite la zone de travail, raison pour
laquelle on doit diluer si nécessaire.

Courbe d’étalonnage

Fig 3 courbe d’étalonnage

ANALYSE PROPREMENT DITE

Après que l’échantillon ait subit tout ce se passe dans la machine, les atomes libérés à
l’état fondamental seront traversés par une longueur d’onde connue. La machine affiche la
concentration dans un tableau à l’écran de l’ordinateur.

II.2.3.2. SPECTROPHOTOMETRE D’EMISSION ATOMIQUE A PLASMA INDUIT (ICP)

Description de la machine

L’ICP est constituée principalement des parties ci-après :

 Une torche à plasma en quartz qui comprend trois tubulures et une bobine au bout de
la torche qui produit le champ magnétique.
 Le nébuliseur en avale d’une pompe péristaltique ;
 Les capillaires ;
 La partie optique constituée d’ :
 Un polychromateur ;
13

 Un détecteur ;
 Un amplificateur ;
 Un enregistreur.

Le plasma est obtenu à partir des gaz rares autres que l’helium. C’est avec qu’on a
trouvé le meilleur rendement. Une fois l’argon excité, il se produit la réaction :

Ar Ar+ + è

Les produits Ar+ et è placés dans un champ magnétique provoquent l’interaction due
aux pôles positif et négatif du champ et engendre une résistance qui conduit à un grand
échauffement.

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE L’ICP

Pour qu’électron soit excité, il faut un paquet d’énergie et pour retourne à son état
fondamental il doit céder la même quantité d’énergie.

L’état excité étant très instable, pour recouvrer son état de stabilité, la matière emet le
rayonnement électromagnétique (énergie) dont les intensités sont proportionnelles aux
concentrations.

L’appareil fonctionne avec des gaz non combustibles. L’argon comme gaz
plasmagène, et l’azote comme gaz de purge à 99.99% et l’air comprimé est utilisé comme
gaz de cisaillement.

MANIPULATION ET LECTURE DES TENEURS

La machine dispose toujours d’un ordinateur et le programme utilisé est comme dans
le cas du spectromètre à absorption atomique, le logicielWin Kb32.

On allume la machine une heure avant de l’utiliser puis on l’étalonne comme dans le cas
précédent.

Parmi les avantages de l’ICP, on peut citer :


14

─ Grand nombre des éléments à analyser ensemble ;


─ Sensibilité élevée ;
─ Non changement de la torche qui remplace des lampes à cathodes et est la même
pour tous les éléments.

ACTIVITES REALISEES DANS CE SERVICE

Après suivi des explications et observation des taches du laboratoire, nous avons
effectué ce qui suit :

1. peser 1 gramme de cuivre cathodique et 0.25 gramme d’autres échantillons ;


2. Placer ceux-ci dans des béchers et humecter avec de l’eau ;
3. Mettre 15 ou 20 cc d’acide nitrique pour le cuivre, l’eau régale et l’acide
chlorhydrique pour les autres ; pour la mise en solution pendant quelques
minutes ;
4. Après mise en solution, laisser refroidir ;
5. Mettre dans un ballon de 250 ml et ajouter l’eau jusqu’au trait de jauge ;
6. Homogénéiser ;
7. Diluer si nécessaire ;
8. Analyse de ces échantillons.

II.3. ANALYSES DES PRODUITS CHIMIQUES ET DE GENIE CHIMIQUE

Ce service a pour mission de contrôler la qualité et la conformité de quatre catégories


de produits. La première est celle pour les produits chimiques (tout produit utilisé comme
réactif ou solvant de laboratoire). La deuxième catégorie concerne les produits du génie
chimiques et comprend tous les produits manufacturés des différentes industries de
transformation. Dans la troisième catégorie on trouve les tissus d’origine animale ou
végétale. Et la quatrième catégorie on a les produits pétroliers et ses dérivés.

II.3.1. TYPES D’ANALYSES


15

Comme aux analyses minérales, les produits traités subissent deux types d’analyses
qui sont :

 L’analyse organoleptique ;
 L’analyse physicochimique.

Les examens organoleptiques se passent en deux phases notamment l’examen de


l’emballage et l’examen du contenu. L’emballage dit être en bon état et approprié, portant
une étiquette. Pour ce qui est du contenu, on examine la nature, la couleur, l’aspect…

Les examens physicochimiques, il s’agit de déterminer les paramètres physiques


et chimiques qui touchent la composition du produit. Pour ce faire, il ya des modes
opératoires et des paramètres à déterminer pour chaque analyse.

Analyses physicochimiques réalisées dans ce service

Durant cette période de stage passée en ce service, nous avons analysé le papier
hygiénique, les huiles (lubrifiants), les bougies, le coke métallurgique, le détergent,…dont
les paramètres déterminés et ceux à déterminer sont donnés de la manière suivante, y
compris le mode opératoire.

1. Analyse du papier hygiénique

Lors de cette analyse les paramètres à déterminés sont :

─ Le poids du rouleau ;
─ La longueur du rouleau ;
─ La longueur d’un morceau entre pointilles ;
─ La largeur ;
─ Le poids du morceau ;
─ Le nombre de trous sur 9m
─ Le pH (1%).
─ Le grammage.
16

De ces paramètres, nous avons déterminés :

─ Poids du rouleau : 97.29 g


─ Longueur du rouleau : 24.78 m
─ Nombre de trous sur 9m : 36
─ pH (1%) = 6
─ longueur d’un morceau : 15.8 m
─ largeur du morceau : 10.5 m
─ poids du morceau : 0.6 g
─ grammage : 34.23 g / m2
 Appareils et matériels utilisés :
─ Une balance ;
─ Une latte graduée ;
─ Un pH-mètre ;
 Réactifs :
─ L’eau distillée ;
─ La phénolphtaléine ;
─ La soude caustique ;
─ Une plaque chauffante munie d’un agitateur électromagnétique ;
─ Des béchers ;
─ Des pipettes ;
─ Une picette.
 Modes opératoires pour les différents paramètres :
─ pH : peser 1 gramme du papier puis le dissoudre dans 100ml d’eau et
mesurer le pH.
─ Grammage : mesurer à l’aide de la balance le poids du rouleau et sa
longueur à l’aide d’une planche de longueur connue, le grammage est le
ratio par unité de surface du poids du morceau entre les pointilles.

2. Analyses des détergents

Les paramètres à déterminer sont :


17

─ L’humidité ;
─ Les résidus insolubles dans l’eau ;
─ Le pH ;
─ L’ABS : alkyl benzène sulfonate

Modes opératoires :

 Humidité
─ Peser un gramme d’échantillon dans une capsule tarée;
─ Porter la capsule et son contenu à l’étuve à 105°C pendant deux à quatre
heures ;
─ Refroidir au dessiccateur ;
─ Peser et calculer.
 Insolubles dans l’eau
─ Peser un gramme d’échantillon dans un bécher ;
─ Ajouter 100ml d’eau puis dissoudre ;
─ Filtrer et porter le papier filtre, et son contenu à l’étuve jusqu’au poids
constant ;
─ Refroidir, peser et calculer.
 ABS
─ Préparer une solution 1% ;
─ Prélever 5ml de cette solution, le mettre dans un bécher ;
─ Ajouter 7.5 ml de chloroforme ;
─ Ajouter 12.5 ml de bleu de méthylène. On visualise deux phases : l’une
incolore et l’autre colorée en bleu.
─ Titrer avec une solution de cétyl diméthyl benzyl ammonium (CBC)
chloride jusqu’a l’inversion des phases et c’est la fin de la manipulation.
─ Calculer.

3. Analyse du lubrifiant

Paramètres déterminés :
18

─ Acidité ;
─ Test d’eau ;
─ Densité.

Modes opératoires

─ La densité est faite à l’aide d’un thermo densimètre qui indique à la fois la densité et
la température du lubrifiant. On utilise les tables pour la conversion les normes
standards à 15°C ; table ASTM norme iso 91/1. La formule utilisée est la suivante :
Densité (15°C) = ( C – A)(a –b)/2 + a
Avec C : la densité mesurée à la température T,
A : densité lue dans la table inférieur à celle mesurée ;
B : densité lue dans la table supérieure à celle mesurée ;
a : densité à l’intersection entre la température mesurée et la colonne de A.
─ Acidité
Dissoudre 20 grammes de lubrifiant dans 100 ml d’alcool neutralisé à 50% de
concentration. Et titrer avec le KOH (5.01 g de KOH pour 1 litre d’eau)

4. Analyse du coke

Les paramètres déterminés sont : l’humidité, la teneur en cendre et la teneur en


carbone.

Après avoir déterminé l’humidité comme élaborer auparavant, la détermination


de la teneur en cendre et celle en carbone consiste à placer l’échantillon d’un poids connu
dans un four à 900°C. Calculer le rapport de la différence de poids avant et après calcination
au poids avant calcination.

II. 4. SERVICE COORDINATION TECHNIQUE

Ce service a pour mission d’appuyer d’autres services. Il s’occupe de la


formation du personnel du laboratoire.
19

La coordination assure la mise en place des équipements de mesure et d’éssais


ainsi que leur maintenance. Elle garantie en outre la mise en disposition d’un bon
environnement aux analyses, notamment l’éclairage des locaux, les conditions de travail
telles que la température, etc.

Elle s’occupe également de dispache des stagiaires.

CONCLUSION

A l’égard de ce qui précède force est de dire qu’à l’issu du stage que nous avons
passé au laboratoire de l’office congolais de contrôle que nous avons été capable d’analyser
différents produits chimiques et de génie chimique sur base de procédures expérimentales et
des analyses spectrales.

La compétence et la disponibilité remarquable du personnel de l’O.C.C. nous a


permis de développer une capacité de compréhension, de recherche et de résolution des
problèmes d’analyses chimiques ; ce qui a contribué à notre par une bonne interface théorie
–profession et à notre formation technique.

Disons brièvement que nous avons acquis des notions importantes sur le plan du
travail, de la production, et nous avons exploité les cours étudiés dans leur ensemble.
20

SOMMAIRE

EPIGRAPHE...............................................................................................................................1

AVANT - PROPOS....................................................................................................................2

INTRODUCTION......................................................................................................................3

CHAPITRE I. PRESENTATION DE L’OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE /


DIVISION LABORATOIRE DE LUBUMBASHI....................................................................4

I.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE.....................................................................................4

I .2. HISTORIQUE..................................................................................................................4

I.3. ORGANIGRAMME DE LA DIVISION LABORATOIRE............................................5

I .4. Structure fonctionnelle et organisationnelle du laboratoire de l’OCC/ Lubumbashi......6

CHAPITRE II. DEROULEMENT DES ACTIVITES ET LES TACHES ASSIGNEES DES


SERVICES VISITÉS..................................................................................................................7

II.1. RECEPTION ET TRAITEMENT DES ECHANTILLONS ET GESTION DES


DOSSIERS..............................................................................................................................7

II.2. ANALYSES MINERALES............................................................................................8

II.2.1. Types d’analyses effectués.......................................................................................8

II.2.2. Protocole de traitement.............................................................................................8

II.2.3. DETERMINATION DES TENEURS EN ELEMENTS DEMANDES..................9


21

Principe fondamental.............................................................................................................10

ACTIVITES REALISEES DANS CE SERVICE................................................................13

II.3. ANALYSES DES PRODUITS CHIMIQUES ET DE GENIE CHIMIQUE................14

Analyses physicochimiques réalisées dans ce service..............................................................15

1. Analyse du papier hygiénique........................................................................................15

2. Analyses des détergents.................................................................................................16

3. Analyse du lubrifiant......................................................................................................17

4. Analyse du coke.............................................................................................................18

II. 4. SERVICE COORDINATION TECHNIQUE..............................................................18

CONCLUSION.........................................................................................................................19
22

Vous aimerez peut-être aussi