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REMERCIEMENT

A l’issue de ce stage professionnel, je rends Hommage à Dieu tout puissant


dispensaire de la Grâce et souffle de vie, qui m'a permis de réaliser mon stage
sans aucun souci. mes remerciements sincères et de reconnaissance s’adressent
particulièrement à Monsieur AWAZI BIN CHUMA SAMINE GILBERT
Directeur Provincial du CEEC pour m’avoir accepté avec beaucoup de joie et
rigueurs d'un chevronnés de l'administration publique au sein d'établissement
public sous sa responsabilité en province. Il en est de même du Chef de service
banque et recouvrement , je tiens également à remercier toute l’équipe du
CEEC car, grâce à leurs synergie dans la coordination de travail , prouve
l’encadrement des experts professionnels par des approches méthodologique
participative adaptées à mon niveau de compréhension avec par exemple : les
explications détaillées sur l’objet la mission, l'organigramme, le
fonctionnement, aussi bien la disponibilité et la manipulation des différents
outils nécessaires pour réaliser les activités quotidienne au sein du CEEC.

Mes remerciements s'adresse également aux autorités scolaires de mon école le


complexe scolaire Bellevue, qui ont assurées le suivi du calendrier scolaire mais
aussi pour leurs implication dans nombreux démarches qui m'a permis de
réaliser mon stage dans le délai prévu.

Je ne saurais pas terminer ce mot de remerciement sans rendre hommage à mes


parents, mes frères et sœurs qui m'ont tous soutenu par la prière, leurs
disponibilités et les moyens financiers trouvés ici ma gratitude.
2

INTRODUCTION

Au cours de notre cycle des humanités commerciale et gestion, nous


étions soumis à un stage professionnel qu’il fallait passer dans une institution
qui cadre avec notre formation. C’est ainsi que l’école Bellevue nous a
recommandée auprès du Centre d’Expertise d’Evaluation et de Certification des
substances minimales précieuses et semi-précieuses, CEEC en sigle.

Conformément à la réforme introduite dans les filières commerciales par


le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, EPST en
sigle et suite aux prescrits de la loi n°004/2014 ainsi que l’Arrêté Ministériel de
son Excellence Monsieur le Ministre de l’EPST, un stage de formation de un
mois est requis pour les apprenants de la troisième année commerciale et
gestion.

Ce stage de formation a essentiellement pour objectifs de (d’) :

 Garantir la formation professionnelle de qualité ;


 Intégrer les apprentissages effectués au cours de la formation ;
 S’adapter concrètement dans une organisation d’entreprise ;
 Evaluer les compétences professionnelles des apprenants dans un contexte
réel de travail ;
 Former les jeunes en leur donnant des outils d’analyse socio-économique
pour comprendre les transformations et les mutations de monde du travail.

C’est ainsi que nous avons porté notre choix sur le CEEC, qui est un
Etablissement Public évoluant dans le domaine minier pour une période allant
du 10 juillet au 24 juillet 2023 à la Division Financière.

Hors mis l’introduction et la conclusion, notre rapport de stage se subdivise en


trois chapitres :
3

 Chapitre I : définition des concepts et but de l’entreprise ;


 Chapitre II : présentation du lieu de stage ;
 Chapitre III : déroulement du stage.
4

CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS

Dans ce présent chapitre nous aurons à définir les différents concepts pour vous
permettrez la bonne compréhension aux lecteurs, en parlant du but du CEEC et
enfin, nous allons terminer en conciliant des notions acquises pendant le stage
aux théories apprises en classe.

1.1 Définitions de concepts

a. CEEC : Centre d’Expertise d’Evaluation et Certifications des


substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC) en sigle est
un établissement public.1

b. Enregistrement des certificats : est une qui consiste à écrire dans un


cahier ou recueil les références attribuées au certificat 2

c. Le classement de notes : est une pratique consistant à un rangement de


vos documents administratifs par ordre numérique.3

d. Les apurements des comptes des agences et leurs sociétés :


L’apurement des comptes est un terme financier désignant une opération
de vérification des comptes d’une entreprise afin de s’assurer que tout est
en règle.4

1
https://www.ceecertification.org

2
https://www.ceecertification.org

3
https://www.arcalys.com

4
https://www.comptabilité.ooreka.fr
5

e. Les notes de versement : est une note établie sous forme de liste
décrivant la nature du produit qui sera exporté mais également leurs
5
valeurs respective d’après la nature

f. La DRHKAT : désigne la Direction des Recettes du Haut-Katanga.6

Elle exerce toute les missions et prérogatives en matière de recettes fiscales, non
fiscales et autres revenant à la province du Haut-Katanga7
(Espace_réservé1)
g. Guichet unique : est un lieu administratif ou commercial regroupant la
plupart des services offert sa clientèle et il permet aux entreprises de
réaliser leurs formalités en lien avec les administrations concernées. 8

h. Taxations : prélèvement à caractère fiscal, destiné à alimenter la


trésorerie de l’Etat, d’une collectivité locale ou d’un établissement public
administratif en contrepartie d’un service rendu aux administrés9

i. Office congolais de contrôle : l’objet de l’occ est d’effectuer des


contrôles de qualité, de quantité et de conformité, des analyses de
tous échantillons et produits ainsi que des contrôles techniques de tous
appareils et travaux.10

5
https://www.cdg26.fr

6
Christian Schoenauer, Les fondamentaux de la fiscalité, 5ème édition, Eska, sl, 2005

7
https://lmc.cd

8
https://www.iso.org

9
https://cgea-rdc.org

10
Fr.m.Wikipédia.org
6

j. La teneur : Est le pourcentage des minéraux ou minerais contenus dans


une roche.11
k. Le minerai : Est un minéral solide rare et transformable en métaux.12
l. Le minéral : Un minéral est une composition inorganique ayant une
formule chimique.13

1.2 But du CEEC

Le Centre d’expertise d’évaluation et de certification des substances


minérales précieuses et semi-précieuses à comme but de mettre à la disposition
des sociétés minières un certificat leur donnant autorisation d’exporter les
différents minerais.

1.3 Théorie

Les occasions d’enrichissement du savoir pour nous furent multiples mais


comme point de conciliation avec les notions apprises sur le banc scolaire nous
nous permettons de vous fournir les détails ci-après.

Définition

11
Maitriser la géographie économique et les échanges internationaux de l’Edition 2020, dont les
auteurs sont Adélard Tite Insoni, Jean Duyck, Justin Mirhima Balibuna, Maison d’édition
Loyola).

12
Dito

13
Ibidem
7

Le classement de documents, qu'est-ce que c'est ? Définition. Le classement de


document inclut l'ensemble des tâches et processus qui vont permettre de traiter,
ordonner, classer et faciliter la recherche de documents au sein d'une entreprise.

La première étape du classement des documents ?

Classez : le classement doit suivre une organisation rigoureuse. Identifiez la


nature du document pour savoir où le ranger, puis mettez-le immédiatement au
bon endroit. Archivez : soyez attentif à la durée de conservation légale…

Voici les différents ordres de classement:

● le classement alphabétique,
● le classement numérique,
● le classement alphanumérique,
● le classement chronologique,
● le classement idéologique,
● le classement géographique,
● le classement décimal.

Les principaux types de classement possibles

● Le plan de classement alphabétique. Ce type de méthode de classement


vise à ranger les documents selon leurs titres. ...
● Le plan de classement numérique. Cette méthode concerne plus
particulièrement les archivistes. ...
● Le plan de classement thématique.

6 .conseils pour bien classer ses documents

1. 1) Se retrousser les manches le plus tôt possible.


2. 2) Faire un tri.
8

3. 3) Classer ses papiers par domaine.


4. 4) Traiter le courrier dès réception.
5. 5) Diminuer le volume de documents papier.
6. 6) Trier les magazines et catalogues divers.

But du classement

Classement consiste à ranger les informations logiquement, dans le matériel et le


mobilier approprié. Le classement doit permettre de retrouver un document, de
reclasser un document utilisé et de retirer les documents anciens.

CHAPITRE II : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

2.1. Situation géographique

Le Centre d’Expertise d’Evaluation et de Certification des substances minérales


précieuses et semi-précieuses (CEEC en sigle) siège au 02 square, avenue
George Arthur Forest, Quartier Madani, ville de Lubumbashi, dans la province
du Haut-Katanga en République Démocratique du Congo Siege de la direction
provinciale
9

2.2. Historique du ceec

En juin 2011, le CEEC devient un Etablissement Public par le Décret numéro


011/28 du 07/06/2011 fixant les statuts d’un Etablissement Public. Les matières
précieuses et semi-précieuses en général et le diamant en particulier constituent
l’une des principales richesses de la RDC. Elles sont exploitées et canalisées
vers le circuit officiel pour le bénéfice aussi bien des opérateurs miniers, de la
population locale que de l’Etat congolais.

Il sied de noter que le CEEC encadre les substances minérales de déférentes


filières. Il contrôle la quantité et la qualité puis, détermine la valeur des lots de
matières destinées à l’exportation.

Le CEEC jouit d’une autonomie administrative et financière. Il est dirigé par un


directeur général, assisté d’un directeur général adjoint. Il comprend également
des directions centrales. Son travail est relayé en provinces par les directions
provinciales, les antennes et les bureaux auxiliaires. Le CEEC travaille en
partenariat avec les comptoirs agréés, les entreprises minières et les entités de
traitement.

Avant d’arriver à sa formule actuelle d’Etablissement public, le CEEC est passé


par bien des mutations à savoir :

 CNE de 1984 – 2000 par l’Ordonnance n°84/056 du 18 février 1984;

 DDC de 2000 – 2001 par le Décret n°129/2000 du 25/09/2000;

 CEEC de 2001 – 2003 services publics par le Décret n°052/2001 du 22


sept 2001;

 De 2003 – 2009 Entreprise Publique par le décret n°036/2003 du 24 mars


2003;
10

 De 2009 – 2011 Service Public par le Décret n°09/57 du 03/12/2009;

 De 2011 à ce jour, Etablissement Public par le Décret n°11/28 du 07 juin


2011.

2.3. Objet du ceec

Le Centre d’Expertise d’Evaluation et de Certification des substances minérales


précieuses et semi-précieuses (CEEC en sigle) sert à faire l’analyse moyennant
rétribution des substances minérales précieuses et semi-précieuses ainsi que les
substances minérales d’origine artisanale il assure aussi l’encadrement des
comptoirs agrées, par le suivi et le contrôle des flux matières précieuses.

2.4. Mission du ceec

Conformément au décret n°11/28 du 07 juin 2011, le centre d’expertise


D’évaluation et de certification a pour mission de :

 Réaliser des analyses moyennant rétribution des substances minérales;


 Assurer la traçabilité des substances minérales précieuses et semi-
précieuses ainsi que des substances minérales d’origine artisanale;
 Assurer l’encadrement des comptoirs agréés, par le suivi et le contrôle des
flux matières et monétaires;
 Mettre en application et assurer le suivi du programme international du
processus de Kimberley, du mécanisme régional de certification, ainsi que
d’autres programmes similaires à venir;
 Certificat des substances minérales, notamment par :

Le certificat du processus de Kimberley;


Le certificat de l’Or et de 3T (Certificat CIRGL);
Le certificat d’origine à l’exportation;
11

Le certificat de Transfert (Formulaire de transfert).

- Former et recycler des trieurs, des évaluateurs, des gemmologues et autres


spécialistes.

2.5. Organisation structurelle

Le CEEC est composé de quatre (4) Divisions et de neuf (9) services :

1. La division administrative Qui est composée de deux (2) services :

a. Le service du personnel ;
b. Le service de la logistique.

2. La division financière : Qui est composée de deux (2) services :


c. Le service caisse ;
d. Le service taxation, banque et recouvrement.

3. La division technique Qui est composée de trois (3) services :

e. Le service laboratoire ;
f. Le service échantillonnage et traçabilité ;
g. Le service de certification.

4. La division juridique et anti-fraude : Qui est composée de deux


services

h. Le service juridique ;
i. Le service anti-fraude.
12

2.6. Organigramme

CHAPITRE III : DEROULEMENT DU STAGE

Nous allons énoncer dans ce présent chapitre, de manière plus explicite le


déroulement proprement dit de notre stage, en commença par la subdivision, les
attributions et tâches, le fonctionnement de la Division Financière où nous avons

Été affectés et en finissant par les activités et tâches que nous avons eu à
accomplir durant notre laps de temps que nous avons eu à passer au Service
Banque et Recouvrement.
13

3.1. Division Financière

La Division Financière est chapeautée par un chef de division Madame


ZAWADI Pierrette, qui à son tour est secondé par deux chefs de service l’un au
Service Caisse et l’autre au service Banque et Recouvrement.

3.2. Attributions de la Division Financière

La Division Financière a comme attributions :

Enregistrer les certificats ;


Déposer les certificats déjà enregistrés au secrétariat ;
Classer les notes de versement et leurs preuves de paiement ;
Encaisser des fonds ;
Décaisser des fonds ;
Percevoir des fonds ;
Apurer les comptes des agences et leurs sociétés ;
Etablir les notes de versement.

3.3. Subdivision de la Division Financière

La Division Financière comporte deux grands services :

 Le service caisse

Ce service a comme tâches à remplir :

Encaisser des fonds ;


Décaisser des fonds ;
Percevoir des fonds.

 Le service Banque et Recouvrement.


14

Ce service à comme tâches à remplir :

Enregistrer les certificats ;


Déposer les certificats déjà enregistrés au secrétariat ;
Classer les notes de versement et leurs preuves de paiement ;
Apurer les comptes des agences et leurs sociétés ;
Etablir les notes de versement.

3.2. Activités et tâches accomplies

C’est au Service Banque et recouvrement que nous avons effectué notre stage
dans le but concilier la théorie apprise à l’école à la réalité rencontre dans le
milieu professionnelle.

Durant les deux semaines passées au service banque et recouvrement nous avons
été envoyés dans le bureau des agents du chef de service banque et
recouvrement où nous avons accomplir les activités ci-après :

1. Etablir les notes de versement

Les notes de versement permettent à l’agence qui fait une demande de


certification pour une société qui est en collaboration avec elle, d’obtenir le
certificat lui donnant autorisation d’exporter des produits miniers. Les notes de
versement sont établis par le chef de service banque et recouvrement, en y
inscrivant toutes les données possible, notamment :

 Le nombre de lots ;
 La nature du produit ;
 Le type du certificat qui sera déterminée d’après la substance à exporter.

Ensuite ces dernières passerons au guichet unique et chez la cheffe de division


financière, madame ZAWADI Pierrette pour que ces notes puissent être signées,
15

et aussi y apposer le sceau du CEEC et distribuer les copies aux branches


concernées.

2. Le classement des notes de versement et leurs preuves de paiement

Le classement des notes de versement, concerne particulièrement les notes de


versement restantes et déjà signées. les copies restantes sont apportées au bureau
des agents et de là, les clients peuvent passer pour récupérer une copie et accuser
réception sur une autre copie prouvant qu’ils ont réellement reçu une copie du
note de versement pour aller régulariser cette dernière à la banque et pourront
revenir par la suite avec une attestation de paiement démontrant qu’ils ont eu à
payer le montant exigé pour l’obtention du certificat qui les permettra d’exporter
des produits miniers. L’exemplaire de la note de versement sur lequel les clients
accusent réception sera relié avec leurs preuves de paiement pour être enfin
classées dans le classeur selon leurs numérations de manière croissante.

3. L’enregistrement des certificats qui consistait à enregistrer les


certificats d’origine à l’exportation et les certificats de CIRGL dans
le cahier registre.

Cet enregistrement se faisait en écrivant le numéro attribué au certificat. Il est


aussi à noter qu’au cas où, il y a plusieurs certificats que ce soit d’origine à
l’exportation ou le certificat de CIRGL, on prend le numéro entier du premier
certificat et les trois derniers chiffres du dernier certificat, et après on met le
nom des substances minérales inscrite sur le certificat et sans oublié le nombre
de lots qui est également précisé sur ce dernier.

4. Le dépôt des certificats déjà enregistrés au secrétariat.


16

Après l’enregistrement des certificats, on les apportés au secrétariat pour qu’ils


soient amenés auprès du Directeur provincial qui doit y apposer sa signature afin
d’être livrés à l’entité minière concernée.

5. Les apurements des comptes des agences et leurs sociétés

L’apurement était une opération qui consistait à soustraire une somme bien
déterminée sur le solde en caisse que la société disposée, d’où le montant à
enlever sur le solde était trouvé grâce au type et nombre de certificat que la
société pouvait se procurer journalièrement sur le montant qui se trouvait dans la
caisse et cette opération permettait également de connaitre le solde restant de la
société qui effectue une demande de certification des produits miniers et pour
savoir si elle doit souscrire à nouveau pour éviter que son solde ne tombe dans le
moins et que ses documents lui soient bloqués.

3.4. Certificats et procédure d’obtention.

parmi les missions du Centre d’Expertise d’Evaluation et de Certification des


substances minérales précieuses et semi-précieuses, Nous avons eu à parler des
différents certificats qui sont les différents documents que délivrent le Centre
d’Expertise d’Evaluation et de Certification des substances minérales précieuses
et semi-précieuses (CEEC) aux entreprises minières qui exportent les produits
miniers, dont voici leurs dénominations et les produits miniers concernant
chacun des certificats :

Le certificat du processus de Kimberley;

 Le cobalt ;
 Le cuivre ;
17

Le certificat de l’Or et de 3T (Certificat CIRGL, qui est délivré à


Kinshasa);

 le diamant.

Le certificat d’origine à l’exportation;

 l’or ;
 l’éteint ;
 la Cassitérite ;
 le Tantale (Coltan) ;
 le Tungstène (Wolframite)

Le certificat de Transfert (Formulaire de transfert).

Parmi tous ces certificats, nous avons beaucoup plus exploités le certificat de
CIRGL (ou Le certificat de l’Or et de 3T) et celui d’origine à l’exportation, qui
sont délivrés localement et dont, nous avons eu la particularité de voir et de
recevoir des informations sur leurs réalisations et en voici également leurs
tarifs :

 125$ pour le certificat d’origine à l’exportation ;


 350$ pour le certificat de CIRGL.

La procédure pour l’obtention des certificats se passe comme suit :

L’agence à laquelle l’entreprise minière est en partenariat vient faire une


demande de certification au CEEC pour le compte de cette société, après avoir
fait cette demande, le CEEC aura à établir une note de versement pour permettre
à cette derniere d’aller verser à la banque la somme requise pour les produits
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miniers à exporter et cette note de versement est établie par la division


financière dans le service de banque et recouvrement par le chef de ce Service,
Monsieur Théophile KAYUMBA qui par la suite transmettra ladite note auprès
de la chef de la Division Financière, Madame Pierrette ZAWADI et au guichet
unique, pour qu’ils signent la note de versement et cette derniere doit être
imprimé en 6 copies précisément, pour qu’après avoir reçu les différentes
signatures, qu’elle soit remise aux administrations concernées et après cela il
faut les déposer dans le bureau des agents où chaque agence concernée viendra
chercher sa copie pour aller régulariser la somme convenue à la banque pour le
compte de la société en partenariat et delà la banque aura à mettre dans chaque
compte la somme qui sera précisée sur la note de versement et par après elle
reviendra avec l’attestation de paiement remise par la banque pour que les
certificats souhaité lui soit remis.

Juste avant que le certificat lui soit remis, l’entreprise minière se doit d’apporter
un échantillon du produit à exporter afin qu’il puisse y avoir une analyse du
produit et cela permettra également de connaitre le pourcentage en teneur du
produit pour qu’il soit facturé, sur base de cela par l’Office Congolais de
Contrôle (OCC en sigle) selon sa teneur.

Il est aussi à savoir que le tonnage qui est autorisé à l’exportation est de 30
tonnes, le fait d’aller au-delà de ce tonnage comptera double pour le lot a
exporté et il doit être déclaré lorsque l’entreprise exportatrice fait sa demande de
certification.

Par exemple : vous faite une demande de certification pour 1 lot de cuivre qui
est de 30 tonnes, s’il y’a juste un surplus d’une tonne vous aurais à le payer par
le montant double du certificat que vous aurez demandé et là, ça somme de
chaque lot supplémentaire va entièrement au CEEC et ne concerne aucune autre
administration.
19

Voici les administrations que nous avons eu à fréquenter pendant notre stage au
guichet unique, nous pouvons notamment citer :

 Direction des Recettes du Haut-Katanga (DRHKAT en sigle) ;


 Lignes Maritimes Congolaises (LMC en sigle) ;
 Office Congolais de Contrôle (OCC en sigle) ;
 Commissariat General de l’Energie Atomique (CGEA en sigle).

NB : dans le service banque et recouvrement la taxation n’est qu’une opération


servant à calculer le différent pourcentage pour la répartition du revenu
notamment 30 % pour la DRHKAT et les 70% pour le CEEC.
20

CONCLUSION

Nous voici arriver au terme de notre rapport de stage, que nous avons effectué
au Centre d’Expertise d’Evaluation et de Certification des substances
minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC en sigle), Un stage qui nous a
permis de nous enrichir des connaissances liées à la gestion et à l’administration
d’une entité (institution) qui évolue dans le secteur minier.

D’où le premier chapitre nous décrit la généralité sur le CEEC, en définissant


des différents concepts pour permettre aux lecteurs de comprendre notre rapport,
en parlant du but du CEEC et en finissant par donner des notions qui nous ont
permis de concilier les notions apprises à l’école au pratique professionnelle,
pour y dégager un point commun, le deuxième chapitre décrit la présentation du
lieu de stage, qui est le CEEC et le troisième chapitre résume le déroulement de
notre stage à la Division Financière, sur les activités que nous y avons
accomplies et connaitre aussi les compétences du CEEC, de :

 Réaliser des analyses moyennant rétribution des substances minérales;


 Assurer la traçabilité des substances minérales précieuses et semi-
précieuses ainsi que des substances minérales d’origine artisanale;
 Assurer l’encadrement des comptoirs agréés, par le suivi et le contrôle des
flux matières et monétaires;
 Mettre en application et assurer le suivi du programme international du
processus de Kimberley, du mécanisme régional de certification, ainsi que
d’autres programmes similaires à venir;
 Certificat des substances minérales, notamment par :

Le certificat du processus de Kimberley;


Le certificat de l’Or et de 3T (Certificat CIRGL);
Le certificat d’origine à l’exportation;
21

Le certificat de Transfert (Formulaire de transfert)

 Former et recycler des trieurs, des évaluateurs, des gemmologues et autres


spécialistes.

En définitive, nous avons enrichis notre connaissance en apprenant comment


organiser le travail dans une Administration et plus particulièrement dans une
Division Financière et tout cela grâce aux
Informations et formations adéquates et utiles qui nous ont été transmises
par nos encadreurs.

Fait à Lubumbashi le 16/09/2023


BARAKA KASESE YANN
Elève stagiaire.

BIBLIOGRAPHIE
22

- Christian Schoenauer, Les fondamentaux de la fiscalité, 5ème édition,


Eska, sl, 2005,

- Maitriser la géographie économique et les échanges internationaux de


l’Edition 2020, dont les auteurs sont Adélard Tite Insoni, Jean Duyck,
Justin Mirhima Balibuna, Maison d’édition Loyola).

WEBOGRAPHIE

- https://www.ceecertification.org
- https://www.ceecertification.org
- https://www.arcalys.com
- https://www.comptabilité.ooreka.fr
- https://www.cdg26.fr
- https://lmc.cd
- https://www.iso.org
- https://cgea-rdc.org
- Fr.m.Wikipédia.org
23
24

ANNEXES
25
26
27
28
29
30

Sommaires

REMERCIEMENT.............................................................................................1

INTRODUCTION...............................................................................................2

CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS.......................................................................3

1.1 Définitions de concepts..............................................................................3

1.2 But du CEEC.............................................................................................4

1.3 Théorie de conciliation..............................................................................4

CHAPITRE II : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE............................5

2.1. Situation géographique.............................................................................5

2.2. Historique du ceec.....................................................................................5

2.3. Objet du ceec.............................................................................................6

2.4. Mission du ceec..........................................................................................6

2.5. Organisation structurelle.........................................................................6

2.6. Organigramme..........................................................................................7

CHAPITRE III : DEROULEMENT DU STAGE............................................8

3.1. Division Financière..................................................................................8

3.2. Attributions de la Division Financière....................................................8


31

3.3. Subdivision de la Division Financière.....................................................8

3.2. Activités et tâches accomplies..................................................................9

3.4. Certificats et procédure d’obtention.....................................................10

CONCLUSION..................................................................................................13

WEBOGRAPHIE..............................................................................................14

ANNEXES..........................................................................................................15

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