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Module :
COMPTABILITE GENERALE
FILIERE : COMPTABILITE-FINANCE-AUDIT
Ousmane SANOGO
Contacts : 75 45 85 85 / 65 45 85 85 / 50 45 85 85
Email : osanogo80@yahoo.fr
Plan du cours
Chapitre 1 : La Démarche A Suivre De TFE ................................................................................................ 1
I. DEFINITION ............................................................................................................................... 6
I. La Définition : ............................................................................................................................ 25
Inventaire physique
Amortissements
Opérations et écritures Provisions
d’inventaire Régularisations
Bilan et comptes de
États annuels de synthèse Résultat-TFT et
Notes annexés
III. La méthodologie :
1. Les principes :
Deux principes comptables sont nécessaires à la pratique des TFE. Il s’agit notamment des principes de
permanence et de la prudence.
a) Le principe de permanence :
Conformément au principe de permanence des méthodes, l’entreprise doit conserver les mêmes règles
d’évaluation d’un inventaire à l’autre. La cohérence et la compatibilité des informations comptables au cours
des périodes successives impliquent le maintien des règles et des procédures.
b) Le principe de prudence :
Les plus-values constatées entre la valeur actuelle et la valeur d’entrée ne sont pas prises en compte. Quant
aux moins-values, elles sont constatées et comptabilisées.
2. La procédure :
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Contrôle de l’exercice
Application 1:
Soit une machine-outil acquise le 01/01/N-1 pour 12 000 000 F CFA et amortie en système linéaire sur 5
ans. Au 31/12/N-1 :
Hypothèse 1 : la valeur de remplacement de ce matériel est de 10 000 000 F CFA ;
Hypothèse 2 : la valeur de remplacement de ce matériel est d 8 000 000 F CFA.
c) Les marchandises :
Pour les marchandises, la valeur actuelle est égale à la valeur réalisable nette. La valeur réalisable nette est
égale à la valeur probable de réalisation sous déduction des charges commerciales, des charges de services
après-vente et des frais de garantie.
Selon l’article 45 du SYSCOHADA révisé, l’amortissement consiste pour l’entité à repartir le montant
amortissable du bien sur sa durée d’utilité selon un plan défini.
Le montant amortissable du bien s’entend de la différence entre le coût d’entrée d’un actif et sa valeur
résiduelle prévisionnelle.
L’amortissement linéaire doit être calculé à partir de la date exacte de mise en service.
En conséquence, lorsque l’immobilisation est mise en service en cours de l’exercice comptable, la première
annuité est calculée prorata temporis c’est-à-dire proportionnellement au temps écoulé entre la date de
mise en service et la date de clôture de l’exercice comptable.
2. Calcul des annuités
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a. Matériel acquis en début d’exercice
𝐕𝐨 ∗ 𝐭
𝐚=
𝟏𝟎𝟎
Exemple : déterminer l’annuité d’une voiture acquise à 5 000 000, le 01/01/2016, au taux de 20%.
B. L’amortissement degressif
1. Principe
Ce procédé d’amortissement ne peut être utilisé que dans les cas où les immobilisations :
Sont acquises neuves ;
Ont une durée normale d’utilisation d’au moins de 3 ans.
Sont considérés comme des biens d’équipement notamment, les matériels et outillages, les matériels
de transport, de manutention, de bureau, ainsi que les bâtiments industriels.
2. Méthode de calcul des annuités
a. Le taux dégressif
Le taux dégressif est le produit du taux linéaire par un coefficient dégressif.
Exemple : calculer le taux dégressif pour les durés suivantes : 4 ans, 5ans et 10 ans.
b. Les annuités d’amortissement
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Contrairement à l’amortissement linéaire, l’annuité est calculée en appliquant le taux de dégressif (td) à la :
Valeur d’origine (VO) pour la première annuité ;
Valeur comptable Nette (VCN) pour les autres annuités. La base de calcul est la VCN.
Exemple : pour un matériel acquis le 02/01/2014 à 960 000 amorti en dégressif sur 5 ans.
Calculer les annuités de : 2014, 2015 et 2016.
Remarque : dans le cas le plus courant ou l’immobilisation est acquise en cours d’exercice, on applique la
règle du prorata temporis pour déterminer la première annuité.
Pour le calcul de la première annuité, on compte à partir du 1er jour du mois d’acquisition et ce quel que soit
la date de mise en service.
Règle :
Le taux devient 50% et 100% respectivement les 2 dernières années si la durée de vie entre 3 ans et 6 ans.
1 1
Le taux dégressif devient 𝟑, 𝟐 et 1 respectivement les 3 dernières années si la durée de vie entre 6 ans et 10
ans
C. L’amortissement accéléré
1. Principe
C’est un système d’amortissement à caractère fiscal. Il s’applique aux immobilisations dans les conditions
suivantes :
Matériels et outillages
❖ Etre utilisés exclusivement pour les opérations industrielles, de fabrication, de manutention.
❖ Avoir une durée > 3 ans
❖ Avoir une valeur d’origine au moins égale à 1 000 000 F.
Les immeubles affectés au logement du personnel
❖ Etre construit en dur selon le plan accepté par la direction de l’habitat.
❖ Avoir un coût de revient ≤ 6 000 000 F.
2. Calcul des annuités
Matériels et outillages
1ère annuité = annuité constante x 2
Les autres annuités sont constantes
Les immeubles affectés au logement du personnel
ère
1 annuité = VO*25%
Les autres annuités sont constantes
D. Mode dégressif à taux décroissant
1. Principe
La méthode consiste à amortir l’immobilisation selon une suite arithmétique décroissante par l’application
d’un taux décroissant à la base amortissable.
2. Taux décroissant (TD)
Il est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant à courir jusqu’à la fin de la durée d’utilité
du bien et de la somme des numéros d’ordre de l’ensemble des années.
Exemple : un matériel industriel acquis le 2 janvier 2015 à 12 000 000 F HT et amortissable par la méthode
dégressive à taux décroissant sur 5.
F. La comptabilisation de l’annuité
Annuité de l’exercice comptable
A débiter : 68….dotation aux amortissement
A créditer : 28… amortissement du ……………..
NB : La dotation complémentaire est calculée le 1er janvier de l’année de cession jusqu’au jour de la cession.
La somme des amortissements est calculée de la date d’acquisition jusqu’au jour de la cession.
Exemple : Le 01/01/2015, l’entreprise X a acquis un matériel de transport pour 12 500 00 amorti en linéaire
sur 5 ans, ce matériel est a été cédé le 01/05/2017 pour 7 000 000 F, TVA 18%.
TAF : passez les écritures nécessaires de la cession.
2. L’échange :
L’enregistrement de l’échange se passe en quatre étapes qui suivent :
Au cours des exercices suivants, la plus-value doit être reprise en totalité ou en partie :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
152 Plus-value de cession à réinvestir Plus-value
861 RPR Plus-value
"Reprise totale"
NB : Selon la loi fiscale le montant à réinvestir par l’entreprise appelé minimum à réinvestir se calcule de la
manière suivante :
A la clôture de chaque exercice toute entreprise doit apprécier, s’il existe un quelconque indice qu’un actif a
subi une perte de valeur. S’il existe un quelconque indice, l’entité doit estimer la valeur actuelle de l’actif
concerné et la comparer avec la valeur comptable nette.
La détermination du montant de la dépréciation résulte le plus souvent de la confrontation :
➢ Entre la valeur nette comptable et la valeur actuelle pour les immobilisations amortissables ;
➢ Entre la valeur d’entrée inscrite à l’actif et la valeur estimée à l’inventaire pour les immobilisations
non amortissables et les autres éléments de l’actif.
Elles portent sur les immobilisations non amortissables comme certains terrains, le fonds commercial, les
titres à long terme, et sur les immobilisations amortissables lorsque la dépréciation est exceptionnelle ou
n’est pas liée au temps (cas des délardements des bâtiments dus à l’inondation ou aux tremblements de terre,
etc.…).
D’une manière générale, à la suite d’une baisse de prix ou d’une diminution de valeur constatée le jour
d’inventaire, il y a lieu de constituer une provision dont le calcul est le suivant :
Provision = valeur d’entrée (coût de production, coût d’achat ou autres) – valeur vénale (valeur réelle
ou probable)
Où
L'entrepreneur Mme SOW tient un grand restaurant au bord de la route nationale qui lie Ségou à Bamako.
Le fonds commercial de ce restaurant figure, au bilan de l'exercice 2014, au montant de 2 500 000. Au cours
de l'exercice 2014, l'ouverture de l'autoroute (An 2000) a amplement dévié le trafic routier de la route
nationale, ce qui risque de réduire la clientèle du restaurant de 30 %, estime l'exploitant Mme SOW.
Exemple 2
Le 1er janvier 2003, l’entreprise PERGOLA fait l’acquisition d’un camion d’une valeur de 25 000 000 F. Ce
matériel est amortissable linéairement au taux de 15%. A l’inventaire du 31 décembre 2007, on constate que
la valeur résiduelle dudit camion est 5 500 000 F. Quel est le montant de la provision à constituer sur cette
immobilisation ?
Elles sont constituées lorsque la valeur réelle des stocks (marchandises, matières, produits fabriqués) est
inférieure au coût à la date d’inventaire, soit à la suite d’une baisse de prix sur le marché, soit à la suite
d’une détérioration. Le montant de la dépréciation est donné par la formule suivante :
Provision = Coût d’achat – valeur réelle ou estimée
Exemple 1: Au 31 décembre 2014, le coût moyen d’un lot de marchandises est 100 000 F. A la même date,
son prix de vente est fixé à 110 000 F compte tenu des frais de distribution pour 15 000 F et d’un bénéfice
de 25 000 F. Déterminer le montant de la charge provisionnée nécessaire.
Annulation des SI :
On débite les comptes 6031/6032/...contre 31/32/… pour les marchandises, etc.
On débite les comptes 734/736/…contre 34/36/… pour les produits.
Et ensuite, on débite 391/392/396/…contre 7593 pour l’annulation de la provision antérieure.
Constatation des SF
On passe l’écriture d’inverse de l’annulation des SI, ensuite pour la constatation de la provision nécessaire
on débite le compte 6593 contre 391/392/394/396/….
Exemple 2 :
Au 01/01/2017 la situation des stocks se présente ainsi :
Stocks Montant Dépréciation
Marchandises 6 000 000 150 000
Matières premières 7 000 000 240 000
Produits finis 8 000 000 420 000
Les créances circulantes de l'entreprise et notamment les créances clients sont fréquemment exposées à de
grands risques de dépréciation de leurs valeurs. En effet, certains clients peuvent avoir des difficultés de
paiement et par conséquent le recouvrement des créances correspondantes devient incertain. Ainsi les
créances clients peuvent être classées comme suit :
Créances d’exploitation sur les clients
Exemple
M. KAM sur qui l’entreprise SYLLA a une créance TTC de 147 500 F rencontre des difficultés de trésorerie
depuis quelques temps. L’entreprise espère recouvrer 75% de sa créance.
Quelle est la perte probable de SYLLA ? Passer les écritures nécessaires au 31/12/2015.
1er cas : si la PN > PA, il y a augmentation de provision donc une dotation, c’est le même enregistrement
que celui de la constatation. (Avec la différence PN-PA).
2ème cas : si la PN < PA, il y a diminution de provision donc une reprise, on débite le compte 491 contre
7594 au crédit.
Remarque :
L’ajustement des provisions enfin d’exercice se fait dans un tableau « Etat des créances au 31/12/N » où
l’on inscrite tous les clients douteux et les créances irrecouvrables à l’inventaire.
Etat des créances au 31/12/20….
Créances Prov Prov Nécessaire Créances irrecouvrables Réajustement
Clients
TTC HT Antérieure Taux Montant HT TVA Dotation (+) Reprise (-)
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 =
𝐀𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐫é𝐞𝐥
𝒙 100
𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐟 𝐞𝐱𝐢𝐠𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬 (𝐝𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬)
Taux de provision = 100 – taux de recouvrement
Les écritures comptables de créances clients
Date G
416 Clients douteux TTC
411 Clients TTC
Svt reclassement clts Pinot
Date
651 Perte sur créances clients HT
443 TVA facturée TVA
416 Clients douteux (anciens) TTC
411 Clients (nouveaux) TTC
Svt état des créances de l’exo 2014
Date
6594 Charges prov d’exploitation/créances Total (+)
491 Dépréciation des comptes clients Total (+)
Svt état des créances de l’exo 2014
Date
491 Dépréciation des comptes clients Total (-)
7594 Rep de charges prov d’exp/créances Total (-)
Svt état des créances de l’exo 2014
NB : certains clients insolvables peuvent nous envoyer un chèque, c’est l’abandon de créance obtenue. On
débite le compte 521 contre le compte 846.
1. Définition :
Les titres représentent l’ensemble des valeurs mobilières que l’entreprise peut acheter lorsqu’elle possède
suffisantes pour en tirer un revenu. L’ensemble des titres que possèdent l’entreprise constituent son
« portefeuille titres ».
2. Les principaux titres
Actions : ce sont des titres négociables qui représentent une fraction du capital d’une société des capitaux.
Les actions confèrent un droit de propriété et donnent droit à un dividende calculé selon le bénéfice.
Obligations : ce sont des titres négociables qui représentent une part d’emprunt à long terme émis par les
sociétés. Les obligations confèrent un droit de créance et produisent un intérêt annuel.
Bons : ce sont des titres qui ressemble aux obligations émis par les banques ou les établissements financiers
et remboursables dans un délai de 1 à 5 ans.
3. La classification des titres
Titres de participations (compte 26) : représente au moins 10% du capital de la société, leur possession
permet d’avoir une influence sur la société.
Titres immobilisées (compte 27) : titres que l’entreprise à l’intention de garder durablement. Ils sont
représentatifs de parts de capital ou de placement à long terme.
Ainsi, après la comparaison entre la valeur d'origine des titres et leur valeur actuelle, on peut avoir trois
situations :
➢ Valeur actuelle est égale à la valeur d'origine. Dans ce cas il n'y a ni perte ni gain.
➢ Valeur actuelle est supérieure à la valeur d'origine. Il y a, donc, une plus-value probable. Cependant,
en vertu du principe de prudence, les plus-values ne sont enregistrées qu'après avoir été définitivement
acquises par l'entreprise (c-à-d réalisées).
➢ Valeur actuelle est inférieure à la valeur d'origine. Il y a une moins-value probable. On doit, donc,
constituer une provision constatant cette diminution probable de la valeur des titres. Le montant de la
provision est égal à la différence entre la valeur d'origine et la valeur actuelle.
TAF : Présenter l’état des titres au 31/12/2012 de l’entreprise ALPHA puis enregistrer au journal les
écritures de provisions.
II- LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
1. Définition.
Eléments du passif du bilan, les provisions pour risques et charges permettent, en vertu de principe de
prudence, de prendre en considération des dettes probables correspondantes à des risques ou à des charges
nettement précisées quant à leurs natures mais dont les dates de réalisation et les montants ne sont pas
encore connus.
2. Comptabilisation
➢ Lorsque le risque ou la charge est à plus d’un an, le SYSCOHADA préconise une dotation
enregistrée au débit des comptes :
691 Dotation aux provisions et aux dépréciations d’exploitation,
697 Dotation aux provisions et aux dépréciations financières
854 Dotation aux provisions pour risques et charges HAO
Les provisions correspondantes sont enregistrées au crédit d’un compte passif.
19.. Provisions pour risques et charges
➢ Lorsque le risque est à moins d’un an, le SYSCOHADA les considère comme des charges
provisionnées enregistrées au débit des comptes :
659 Charges provisionnées d’exploitation
679 Charges provisionnées financières
839 Charges provisionnées HAO
Dans le souci de présenter un bilan qui reflète la réalité économique, on procède à la régularisation des
comptes de charges et de produits.
Cependant, dans la pratique il y a d'une part, des charges et des produits qui concernent l'exercice en cours
mais n'y sont pas enregistrés. Il faut, donc, les prendre en considération. Et d'autre part, on trouve des
charges et des produits qui ne concernent pas l'exercice en cours, mais qui y sont enregistrés. On doit, donc,
les éliminer.
Or, au cours de l’exercice les comptes de gestion sont mouvementés pour des montants qui ne correspondent
pas à l’exercice en question donc des régularisations sont nécessaires pour :
➢ Exclure de l’exercice concerné les charges et les produits déjà enregistrés en comptabilité qui ne
concernent pas l’exercice clôturé ce sont les charges constatées d’avance et les produits constatés
d’avance
➢ Inclure dans les comptes de gestion de l’exercice qui s’achève les charges et les produits non encore
comptabilisés car il manque les documents justificatifs ce sont les charges à payer et les produits à
recevoir
Exemple 2 : le 25/12/2013, les marchandises ont été réceptionnées mais la facture n’est pas encore parvenue
au 31/12/2013 ; coût 2 500 000 ; TVA 18%.
TAF : procéder à la régularisation de cette situation.
NB : La TVA probable est prise en compte dans le traitement des factures non parvenues.
Application :
Le 01/04/N nous avons contracté un emprunt de 5.000.000 taux 5% échelonné sur 3 ans.
TAF : Passer l’écriture de régularisation au 31/12/N.
Remarque : les produits constatés d’avance sont soldés à l’ouverture de l’exercice suivant.
Ce sont des intérêts courus sur prêts qui sont rattachés aux créances et titres qui les génèrent.
L’enregistrement comptable se passe comme suit :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
506 / 276 Intérêt courus
77 Revenus financiers et produits assimilés
Exemple 4 : L’entreprise WILL a livré des marchandises à un de ses clients le 30/12/2000 pour un montant
de 1 500 000 HT. La facture correspondante ne sera établie et envoyée que le mois de janvier 2004.
Elle attend également de son principal fournisseur qu’il lui accord, comme promis, une ristourne de 100.000
HT sur le chiffre d’affaires réalisé avec lui pendant l’année 2000.
T.A.F : Passer les écritures de régularisation nécessaires à la fin de 2000.
REMARQUE :
Il faut retenir qu’au début de l’année suivante, toutes les écritures de régularisation doivent être contre
passées.
Il peut arriver qu’en fin d’exercice que les factures soient enregistrées mais les livraisons sont retardées.
Dans ce cas il est nécessaire de procéder aux différentes régularisations.
1er cas :
Cas ou les marchandises sont envoyées mais les factures, non (confère charges à payer et produits à
recevoir).
2e cas :
Cas ou les marchandises ne sont envoyées mais les factures oui.
▪ chez le client :
▪ chez le fournisseur :
REMARQUE :
Il faut retenir qu’au début de l’année suivante, toutes les écritures de régularisation doivent être contre
passées.
2. L’entrée en stocks :
Il s’agit de la constatation des quantités effectivement achetées.
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
31/32/33 Stocks de m/ses / Matières / Autres Appro. CA (Net)
603 Variations des stocks des biens achetés CA (Net)
3. La sortie de stocks :
Il s’agit de la comptabilisation de la consommation (sortie). Ainsi, on contre passe l’écriture de l’entrée des
biens en stocks.
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
603 Variations des stocks des biens achetés CA (Net)
31/32/33 Stocks de m/ses / Matières / Autres Appro. CA (Net)
4. Les travaux d’inventaire : clôture de l’exercice :
Il à niveau de passer les écritures de régularisation des différences d’inventaire constatées en plus ou en
moins.
B. L’inventaire intermittent :
1. Achats : rappels
Les mouvements de stock ne sont pas comptabilisés en cours d’exercice. C’est à la clôture de l’exercice
qu’il est procédé à la constatation du stock final et à l’annulation du stock initial.
Remarque : les écritures comptables pour les achats restent les mêmes qu’en inventaire permanent.
2. La constatation du stock final : Travaux d’inventaire :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
31 Stocks de m/ses
32 Stocks de MP et fournitures
33 Autres Appro.
603 Variations des stocks des biens achetés
3. L’annulation du stock initial : Travaux d’inventaire
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
603 Variations des stocks des biens achetés
31 Stocks de m/ses
32 Stocks de MP et fournitures
33 Autres Appro.
III. Les opérations de production : inventaire
A. L’inventaire permanent :
Il s’agit des produits dont la fabrication n’est pas achevée. Ces produits en-cours seront transférés et
achevés au cours des exercices suivants.
Le découpage est opéré dans une approche de gestion à la fois juridico-économique. Cette démarche relève
de la conception fonctionnelle du bilan plutôt que de la conception « liquidité ».
PASSIF
ACTIF
Trésorerie-Actif Trésorerie-Passif
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10 DQ Banques, crédits d'escompte 20
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3
Terrains (1)
AJ
dont Placement Net:
Bâtiments (1)
AK
dont Placement Net:
AN Matériel de transport
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4
AR Titres de participation
BB STOCKS ET ENCOURS 6
BI Clients 7
BJ Autres créances 8
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF
BU Ecart de conversion-Actif 12
BZ TOTAL GENERAL
CA Capital 13
CE Ecarts de réévaluation 3e
CF Réserves indisponibles 14
CG Réserves libres 14
CH Report à nouveau (+ ou -) 14
CL Subventions d'investissement 15
CM Provisions réglementées 15
DB Dettes de location-acquisition 16
DJ Fournisseurs d'exploitation 17
DM Autres dettes 19
DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF
DV Ecart de conversion-Passif 12
DZ TOTAL GENERAL
COMPTE DE RESULTAT
EXERCICE AU EXERCICE AU
REF LIBELLES (2) NOTE 31/12/N 31/12/N-1
EXERCICE EXERCICE
REF LIBELLES NOTE
N N-1
Trésorerie nette au 1er janvier
ZA A
(Trésorerie actif N-1 - Trésorerie passif N-1)
FB+FC+FD+FE :
FN - Dividendes versés
FO + Emprunts (2)
(1) A l’exclusion des variations des créances et dettes liées aux activités d’investissement (variation des
créances sur cession d’immobilisation et des dettes sur acquisition ou production d’immobilisation) et de
financement (par exemple variation des créances sur subventions d’investissements reçues).
(2) Comptes 161, 162, 1661, 1662
(3) Comptes 16 sauf Comptes (161, 162, 1661, 1662) et comptes 18
MONTANT MONTANT
REF ACTIF NOTE REF PASSIF NOTE
EXERCICE
EXERCICE N EXERCICE N-1 EXERCICE N
N-1
GA Immobilisations (1) (2) 3 HA Capital
GB Stocks 4 HB Résultat de l'exercice (en + ou en -)
Clients et débiteurs
GC 5&8 HC Emprunt 6
divers
GD Caisse HD Fournisseurs et créditeurs divers 5&9
GF Banque (en + ou en -)
GZ Total actif HZ Total passif
(3) le contribuable doit insérer autant de notes supplémentaires (NOTE 11) que nécessaire afin de respecter toutes les dispositions normatives
et d'éclairer la compréhension des autres états financiers.
Lorsqu'il existe plusieurs informations complémentaires à fournir dans la note 11, celle-ci sera subdivisée en 11 A, 11 B, 11 C, etc.