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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR République du Mali

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Un Peuple Un But Une Foi


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UNIVERSITE DE SEGOU
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Module :
COMPTABILITE GENERALE

FILIERE : COMPTABILITE-FINANCE-AUDIT

NIVEAU : LICENCE 2_SEMESTRE 4


Année universitaire 2020-2021

Ousmane SANOGO
Contacts : 75 45 85 85 / 65 45 85 85 / 50 45 85 85
Email : osanogo80@yahoo.fr
Plan du cours
Chapitre 1 : La Démarche A Suivre De TFE ................................................................................................ 1

I. Définition et objectifs des TFE .................................................................................................... 1

II. Les étapes à suivre : ..................................................................................................................... 1

III. La méthodologie : ........................................................................................................................ 2

IV. La Notion de valeur actuelle : ...................................................................................................... 3

V. L’inventaire des immobilisations ................................................................................................. 3

VI. L’inventaire des matières premières et des approvisionnements :............................................... 4

Chapitre 2 : Les amortissements .................................................................................................................... 6

I. DEFINITION ............................................................................................................................... 6

II. Les terminologies ......................................................................................................................... 6

III. Les immobilisations amortissables .............................................................................................. 6

IV. Les modes d’amortissement ......................................................................................................... 6

V. Les cessions d’immobilisations amortissables............................................................................. 9

Chapitre 3 : les dépréciations et les provisions pour risques et charges ................................................... 12

I- LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES ELEMENTS DE L'ACTIF ............................ 12

II- LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES .................................................................. 19

Chapitre 4 : La régularisation des comptes de gestion ............................................................................... 21

I. La régularisation des charges ..................................................................................................... 21

II. La régularisation des produits .................................................................................................... 22

III. REGULARISATION DES STOCKS :...................................................................................... 24

Chapitre 5 : L’inventaire permanent et l’inventaire intermittent : Achats et Ventes............................. 25

I. La Définition : ............................................................................................................................ 25

II. Les opérations d’achat : l’inventaire .......................................................................................... 25

III. Les opérations de production : inventaire .................................................................................. 26

Chapitre 6 : les états financiers SYSCOHADA révisé ............................................................................... 28


I. Les états financiers du Système Normal .................................................................................... 28
II. Les états financiers du Système Minimum de Trésorerie .......................................................... 35

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Chapitre 1 : La Démarche A Suivre De TFE
I. Définition et objectifs des TFE
Il s’agit de l’opération qui consiste à relever tous les éléments du patrimoine de l’entreprise en mentionnant
la nature, la quantité et la valeur de chacun d’eux à la date où cette opération a eu lieu. Autrement dit,
l’inventaire est un recensement exhaustif des biens et dettes (donc des éléments de l’actif et du passif) de
l’entreprise, généralement à la clôture de l’exercice. Il consiste donc à :
▪ racoler quantitativement soit par observation physique directe, soit par confirmation auprès des tiers
les existants réels à l’actif et au passif ;
▪ estimer les éléments recensés à leur valeur actuelle dite valeur d’inventaire.

L’inventaire a une double utilité :


▪ permettre la présentation d’états financiers sincères et donnant une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l’entreprise ;
▪ donner aux partenaires de l’entreprise des éléments complémentaires d’informations leur permettant
d’exercer un contrôle efficace sur la gestion de l’entreprise.
Les opérations d’inventaire doivent faire l’objet d’un résumé à transcrire dans le livre d’inventaire. Il est
tenu sans blanc ni altération d’aucune sorte : toute correction d’erreur s’effectue exclusivement par
inscription en nombre négatif des éléments erronés ; l’enregistrement exact est ensuite effectué.

II. Les étapes à suivre :

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Début

Balance avant inventaire

Inventaire physique

États détaillés d’inventaire

Amortissements
Opérations et écritures Provisions
d’inventaire Régularisations

Arrêt du journal et des comptes

Balance après inventaire

Préparation des états de synthèse

Bilan et comptes de
États annuels de synthèse Résultat-TFT et
Notes annexés

Clôture des comptes

Clôture des comptes

III. La méthodologie :
1. Les principes :
Deux principes comptables sont nécessaires à la pratique des TFE. Il s’agit notamment des principes de
permanence et de la prudence.

a) Le principe de permanence :
Conformément au principe de permanence des méthodes, l’entreprise doit conserver les mêmes règles
d’évaluation d’un inventaire à l’autre. La cohérence et la compatibilité des informations comptables au cours
des périodes successives impliquent le maintien des règles et des procédures.

b) Le principe de prudence :
Les plus-values constatées entre la valeur actuelle et la valeur d’entrée ne sont pas prises en compte. Quant
aux moins-values, elles sont constatées et comptabilisées.

2. La procédure :
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Contrôle de l’exercice

Des éléments immatériels : Des éléments matériels :


- Actifs incorporels ; - Immobilisations
- Créances ; corporelles ;
- Titres ; - Stocks ;
- Dettes. - Trésorerie.

Par tous les moyens Par l’inventaire physique

- Recoupements avec des


- Comptage dans le
informations externes ;
cadre d’une procédure
- Recherche d’informations
préétablie.
pertinentes ;
- Titres : études des - Pour les stocks :
documents comptables ; procéder à leur
- Créances : s’assurer de recensement.
leur solvabilité.

IV. La Notion de valeur actuelle :


La valeur d’inventaire est la valeur actuelle à la date de clôture de l’exercice. Cette valeur d’inventaire est
comparée à la valeur d’entrée figurant au bilan. Si la valeur d’inventaire est supérieure à la valeur d’entrée,
cette dernière est maintenue dans les comptes, sauf cas expressément prévus par la législation. Si la valeur
d’inventaire est inférieure à la valeur d’entrée, la dépréciation est constatée de façon distincte sous la forme
d’un amortissement, d’une provision ou d’une charge provisionnée selon que la dépréciation est jugée
définitive ou non.
La valeur actuelle est une valeur d’estimation du moment qui s’apprécie en fonction du marché et de l’utilité
du bien pour l’entreprise dans le cadre de la continuité de l’exploitation ou d’utilisation ou, le cas échant,
dans l’hypothèse de non-continuité.

Remarque : deux éléments concourent à l’appréciation de la valeur actuelle :


▪ la globalité de l’entreprise : le dirigeant de l’entreprise apprécie le bien du point de vue d’un
acquéreur éventuel de l’entreprise et non d’un acquéreur du bien isolé en pièces détachées ;
▪ la continuité de l’exploitation : l’appréciation du bien se fait dans une optique de continuité de
l’exploitation ou d’utilisation du bien.
En cas de non continuité ou de non-utilisation future du bien, on se place dans une optique de liquidation et
dans ce cas, seule la valeur vénale nette des frais de revente du bien sont prise en compte.
V. L’inventaire des immobilisations
1. L’établissement des fiches d’inventaire :
L’entreprise établit obligatoirement une fiche par immobilisation. Sur cette fiche, elle indique : la nature de
l’immobilisation, le numéro du compte d’actif correspondant, le prix d’acquisition, la date d’acquisition, la
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date de mise en service, le plan d’amortissement, la date et les conditions de la cession ou de la mise hors
service.
Lors de l’inventaire extra-comptable, il convient :
▪ d’établir, à partir des fiches, des états par catégories de toutes les immobilisations ;
▪ de s’assurer de l’existence effective de toutes les immobilisations et de l’exactitude des fiches
(vérification des acquisitions nouvelles et vérification des cessions récentes) ;
▪ de déterminer les amortissements et d’évaluer les éventuelles dépréciations en vue de leur
comptabilisation.

2. L’estimation des immobilisations à l’inventaire :

Le tableau suivant résume l’essentiel de l’estimation des immobilisations en fonction du type


d’immobilisation :

Type d’immobilisation Appréciation


A- Immobilisations incorporelles La valeur actuelle s’apprécie en fonction des paramètres
suivants :
- prix du marché ;
- utilité du bien pour l’entreprise ;
- rentabilités (commerciale, financière, économique,
etc.).
B- Immobilisations corporelles La valeur actuelle s’apprécie en fonction des paramètres
suivants :
- prix du marché ;
- utilité du bien pour l’entreprise.
La référence au marché ne signifie pas qu’il faille retenir le
prix du marché comme valeur actuelle, mais comme base de
calcul.
Pour les immobilisations amortissables, il faudra prendre en
compte l’âge de chaque immobilisation, donc son plan
d’amortissement.

Application 1:
Soit une machine-outil acquise le 01/01/N-1 pour 12 000 000 F CFA et amortie en système linéaire sur 5
ans. Au 31/12/N-1 :
Hypothèse 1 : la valeur de remplacement de ce matériel est de 10 000 000 F CFA ;
Hypothèse 2 : la valeur de remplacement de ce matériel est d 8 000 000 F CFA.

TAF : Quelles sont les mesures qui s’imposent au 31/12/N+1 ?


VI. L’inventaire des matières premières et des approvisionnements :
1. L’inventaire physique :
Il s’agit de l’inventaire physique des MP et des Appro. La procédure d’organisation de l’inventaire
physique concerne les opérations suivantes :
▪ choix de la date de l’inventaire ;
▪ préparation des lieux de stockage ;
▪ personnel chargé de l’inventaire ;
▪ dénombrement et saisie de l’inventaire ;
▪ valorisation des quantités ;
▪ procédures de séparations des exercices.

L’inventaire des MP et des Appro peut se faire par :


▪ l’inventaire intermittent ;
▪ l’inventaire permanent ;
▪ l’inventaire tournant.
2. La valorisation des stocks : valeur actuelle
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a) Les MP et Appro :
Pour rechercher la valeur actuelle, il faudra remonter aux achats estimés au coût de remplacement.
En cas de baisse du coût des MP et des Appro :
▪ il n’y a pas à déprécier le stock de ces matière s’il apparait que les produits finis correspondants
seront vendus à un prix au moins égal à leur coût de revient (absence de perte) et ce, même si le prix
de vente probable est en baisse par rapport au prix de vente initialement prévu ;
▪ en revanche, la valeur actuelle va être inférieure à la valeur d’entrée si la vente des produits finis doit
être déficitaire. Dans un tel cas, il sera difficile d’imputer sur les seuls MP et Appro la perte
constatée sur les ventes (qui peut avoir pour contrepartie d’autres causes). C’est pourquoi, on
retiendra le plus souvent le coût actuel de remplacement de MP et des Appro.
En cas de hausse des prix des MP et des Appro :
▪ la plus-value ne sera pas constatée en comptabilité en vertu du principe de prudence.

b) Les produits en cours, produits intermédiaires et produit finis :


La valeur actuelle est calculée à partir du prix de vente (valeur probable de réalisation soit en continuité
d’exploitation, soit en hypothèse de non-continuité).
De cette valeur probable de réalisation, il convient de retrancher les charges restant à engager, que ce soit au
niveau de la production ou au niveau de la vente. En conséquence, la marge bénéficiaire prévisionnelle
éventuelle n’est pas prise en compte pour ce calcul.
Valeur réalisable nette = Valeur probable de réalisation – charges complémentaires de production – charges
commerciales.
Application 2 :
Libellés Montants en F CFA
Valeur actuelle d’un stock de produits intermédiaires : coût de production 12 750 000
Valeur probable de réalisation 15 000 000
Charges complémentaires de production restant à engager 2 500 000
Charges commerciales 1 750 000
TAF :
1) Y a-t-il une dépréciation à constater sur ce stock de produits intermédiaires ?
2) Que se passerait-il si la valeur probable de réalisation passe à 17 750 000 ?

c) Les marchandises :
Pour les marchandises, la valeur actuelle est égale à la valeur réalisable nette. La valeur réalisable nette est
égale à la valeur probable de réalisation sous déduction des charges commerciales, des charges de services
après-vente et des frais de garantie.

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Chapitre 2 : Les amortissements
I. DEFINITION

Selon l’article 45 du SYSCOHADA révisé, l’amortissement consiste pour l’entité à repartir le montant
amortissable du bien sur sa durée d’utilité selon un plan défini.

Le montant amortissable du bien s’entend de la différence entre le coût d’entrée d’un actif et sa valeur
résiduelle prévisionnelle.

Du point de vue de la gestion, l’amortissement présente plusieurs intérêts.


II. Les terminologies
Quelques terminologies sont usages courant en matière d’amortissement :
 VO (Valeur d’Origine) : elle représente la valeur d’acquisition du bien amortissable. Elle constitue
la base de calcul d’amortissement
 Annuité d’amortissement (a) : le montant de l’amortissement annuellement pratiquée enfin
d’exercice comptable.
 Le cumul d’amortissement (ƩAts) : la somme des annuités d’amortissement pratiquée à une date
donnée.
 Le taux d’amortissement (t) : le taux appliqué à la valeur d’origine pour déterminer le montant de
l’annuité.
 La valeur comptable Nette (VCN) : ou valeur résiduelle est la différence à une date donnée entre la
valeur d’origine (VO) et le cumul des amortissements (ƩAts).
VCN = VO-ƩAts
III. Les immobilisations amortissables
Les immobilisations amortissables sont les suivantes :
 Les immobilisations incorporelles (compte 21) à l’exception du fonds commercial qui n’est pas
amortissable.
 Les immobilisations corporelles (comptes 23 et 24) : Le compte 22 terrain nu n’est pas
amortissable en général sauf pour les carrières.
 Les charges immobilisées sont amortissements.
Afin de calculer la dépréciation annuelle d’une immobilisation, il faut préalablement fixer la durée normale
d’utilisation (n).

IV. Les modes d’amortissement


A. L’amortissement linéaire ou constant
1. Définition et principe
C’est la méthode très simple qui consiste à obtenir des annuités égales par applications des pourcentages
fixes sur la valeur d’origine. On fixe pour chaque élément à amortir la durée normale d’utilisation (n).
𝐕𝐨 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎
𝐚= → 𝐧= → 𝐭=
𝐧 𝐭 𝐧
Exemple : déterminer l’annuité constante, valeur d’origine 4 000 000, durée 4 ans

L’amortissement linéaire doit être calculé à partir de la date exacte de mise en service.
En conséquence, lorsque l’immobilisation est mise en service en cours de l’exercice comptable, la première
annuité est calculée prorata temporis c’est-à-dire proportionnellement au temps écoulé entre la date de
mise en service et la date de clôture de l’exercice comptable.
2. Calcul des annuités
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a. Matériel acquis en début d’exercice
𝐕𝐨 ∗ 𝐭
𝐚=
𝟏𝟎𝟎
Exemple : déterminer l’annuité d’une voiture acquise à 5 000 000, le 01/01/2016, au taux de 20%.

b. Matériel acquis en cours d’exercice et encours du mois


Dans ce cas, l’annuité est calculée en fonction du nombre de mois.
𝐕𝐨∗𝐭∗𝐧
𝐚= n: nombre de mois compté de la date acquisition à la date d’inventaire.
𝟏𝟐𝟎𝟎
Exemple : calculer l’annuité d’un matériel acquis le 01/03/2015 à 2 500 000 F, durée 5 ans.
c. Matériel acquis en cours de mois
L’annuité est déterminée en fonction du nombre de jours séparant la date d’acquisition à la date d’inventaire.
𝐕𝐨∗𝐭∗𝐧
𝐚= n: nombre de jours séparant la date acquisition à la date d’inventaire.
𝟑𝟔 𝟎𝟎𝟎
NB : Lorsque la première annuité est calculée au prorata temporis, il en sera de même pour la dernière
annuité.
Remarque :
 Pour le mois d’acquisition : nombre de jours = 30-x+1, x : date d’acquisition.
 On peut calculer la somme des amortissements par la formule suivante :
𝐕𝐨∗𝐭∗𝐧
Ʃ𝐀𝐭𝐬 = → n : nombre d’années compté de la date d’acquisition au dernier inventaire.
𝟏𝟎𝟎
𝐕𝐨∗𝐭∗𝐧
Ʃ𝐀𝐭𝐬 = → n : nombre de mois compté de la date d’acquisition au dernier inventaire.
𝟏 𝟐𝟎𝟎
Exemple : calculer l’annuité d’un mobilier acquis le 17-04-2016 à 3 000 000, durée 4 ans.

B. L’amortissement degressif
1. Principe
Ce procédé d’amortissement ne peut être utilisé que dans les cas où les immobilisations :
 Sont acquises neuves ;
 Ont une durée normale d’utilisation d’au moins de 3 ans.
 Sont considérés comme des biens d’équipement notamment, les matériels et outillages, les matériels
de transport, de manutention, de bureau, ainsi que les bâtiments industriels.
2. Méthode de calcul des annuités
a. Le taux dégressif
Le taux dégressif est le produit du taux linéaire par un coefficient dégressif.

Taux dégressif = taux linéaire x coefficient

Le coefficient de calcul du taux dégressif est en fonction de la durée de vie du matériel.

Durée de vie Coefficient


3 ans – 4 ans 1,5
5 ans – 6 ans 2
Plus de 6 ans 2,5

Exemple : calculer le taux dégressif pour les durés suivantes : 4 ans, 5ans et 10 ans.
b. Les annuités d’amortissement
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Contrairement à l’amortissement linéaire, l’annuité est calculée en appliquant le taux de dégressif (td) à la :
 Valeur d’origine (VO) pour la première annuité ;
 Valeur comptable Nette (VCN) pour les autres annuités. La base de calcul est la VCN.
Exemple : pour un matériel acquis le 02/01/2014 à 960 000 amorti en dégressif sur 5 ans.
Calculer les annuités de : 2014, 2015 et 2016.
Remarque : dans le cas le plus courant ou l’immobilisation est acquise en cours d’exercice, on applique la
règle du prorata temporis pour déterminer la première annuité.
Pour le calcul de la première annuité, on compte à partir du 1er jour du mois d’acquisition et ce quel que soit
la date de mise en service.
Règle :
Le taux devient 50% et 100% respectivement les 2 dernières années si la durée de vie entre 3 ans et 6 ans.
1 1
Le taux dégressif devient 𝟑, 𝟐 et 1 respectivement les 3 dernières années si la durée de vie entre 6 ans et 10
ans
C. L’amortissement accéléré
1. Principe
C’est un système d’amortissement à caractère fiscal. Il s’applique aux immobilisations dans les conditions
suivantes :
 Matériels et outillages
❖ Etre utilisés exclusivement pour les opérations industrielles, de fabrication, de manutention.
❖ Avoir une durée > 3 ans
❖ Avoir une valeur d’origine au moins égale à 1 000 000 F.
 Les immeubles affectés au logement du personnel
❖ Etre construit en dur selon le plan accepté par la direction de l’habitat.
❖ Avoir un coût de revient ≤ 6 000 000 F.
2. Calcul des annuités
 Matériels et outillages
1ère annuité = annuité constante x 2
Les autres annuités sont constantes
 Les immeubles affectés au logement du personnel
ère
1 annuité = VO*25%
Les autres annuités sont constantes
D. Mode dégressif à taux décroissant
1. Principe
La méthode consiste à amortir l’immobilisation selon une suite arithmétique décroissante par l’application
d’un taux décroissant à la base amortissable.
2. Taux décroissant (TD)
Il est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant à courir jusqu’à la fin de la durée d’utilité
du bien et de la somme des numéros d’ordre de l’ensemble des années.

𝐍𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝′ 𝐚𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭 à 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮′ à 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐮𝐫é𝐞 𝐝′ 𝐮𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐛𝐢𝐞𝐧


𝐓𝐃 =
𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨𝐬 𝐝’𝐨𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧é𝐞𝐬

Exemple : un matériel industriel acquis le 2 janvier 2015 à 12 000 000 F HT et amortissable par la méthode
dégressive à taux décroissant sur 5.

E. Mode des unités d’œuvre ou de production


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1. Principe
Il s’agit de la répartition d’un montant amortissable en fonction d’unités d’œuvres qui peuvent être le
nombre de produits fabriqués, le nombre de kilomètres parcourus, le nombre d’heures de travail, etc.
L’annuité d’amortissement est obtenue en multipliant la base amortissable par le rapport entre le nombre
d’unités d’œuvre consommées pendant l’exercice et le nombre total d’unités d’œuvres prévues.
2. Annuité d’amortissement
Base amortissable x nombre d'unités d'œuvres consommées
Annuité =
total d'unités d'œuvres prévues
NB : le nombre total d’œuvres prévues est déterminé en fonction de la durée d’utilité de l’immobilisation.
Pour le calcul des annuités d’amortissements, le prorata temporis car les annuités se calculent en fonction
des unités d’ouvres consommées et non fonction du temps.
Exemple : le 01 janvier 2015, la société KING a acquis une machine à 110 000 000 F HT. La valeur
résiduelle est de 10 000 000 F. sa durée d’utilité est estimée à 5 ans. Les avantages économiques attendus
sur les 5 exercices sont mesurés en fonction des unités fabriquées sont repartis ainsi : en milliers d’unités
Années 2015 2016 2017 2018 2019 Total
Unités 100 50 150 75 125 50
fabriquées

F. La comptabilisation de l’annuité
Annuité de l’exercice comptable
A débiter : 68….dotation aux amortissement
A créditer : 28… amortissement du ……………..

G. Tracé du plan ou tableau d’amortissement


Compte : Système :
Désignation : Durée :
Valeur d’origine : Taux :
Daté d’acquisition : Prorata
Période/date Base Annuités ƩAts VCN
1
2
3
.
.

V. Les cessions d’immobilisations amortissables


Au cours de son activité l’entreprise peut être conduite à céder son immobilisation.
Le SYSCOHADA distingue quatre cas de sorties ou cessions d’immobilisations amortissables qui sont :
 La vente ou la cession ;
 L’échange ;
 La mise au début ;
 La destruction.

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1. La vente ou la cession :

La cession d’immobilisation s’enregistre en trois étapes qui sont.

Etape 1 → Enregistrer la cession


À débiter : 485/414 Créances sur cessions d'immobilisations ………….PC TTC
A créditer : 82 Produits des cessions d’immobilisations ……. PC HT
4431 TVA facturée …………………………..TVA/cession
Etape 2 → Enregistrer la dotation complémentaire
À débiter : 681 dotations aux amortissements d’exploitation……….DC
A créditer : 28.. Amortissement du………………………………DC
Etape 3 → Enregistrer la sortie d’immobilisation
À débiter : 81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations.…VCN
28.. Amortissement du………………………………………∑ATS
A créditer : 2... immobilisation…………..……………………VO

NB : La dotation complémentaire est calculée le 1er janvier de l’année de cession jusqu’au jour de la cession.
La somme des amortissements est calculée de la date d’acquisition jusqu’au jour de la cession.
Exemple : Le 01/01/2015, l’entreprise X a acquis un matériel de transport pour 12 500 00 amorti en linéaire
sur 5 ans, ce matériel est a été cédé le 01/05/2017 pour 7 000 000 F, TVA 18%.
TAF : passez les écritures nécessaires de la cession.
2. L’échange :
L’enregistrement de l’échange se passe en quatre étapes qui suivent :

Etape 1 → Enregistrer de l’acquisition du nouveau matériel


À débiter : 2…. Immobilisation concernée……. ………….VO du nouveau
4451 TVA récupérable sur immobilisation……TVA
A créditer : 481 fournisseurs d’investissements ……. VO TTC
Etape 2 → Enregistrer la cession
À débiter : 485/414 Créances sur cessions d'immobilisations ………….PC TTC
A créditer : 82 Produits des cessions d’immobilisations ……. PC HT
4431 TVA facturée ………………………………..TVA/cession
Etape 3 → Enregistrer la dotation complémentaire
À débiter : 681 dotations aux amortissements d’exploitation……….DC
A créditer : 28.. Amortissement du………………………………DC
Etape 4 → Enregistrer la sortie d’immobilisation
À débiter : 81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations.…VCN
28.. Amortissement du………………………………………∑ATS
A créditer : 2... immobilisation…………..……………………VO
Etape 5 → Enregistrer du règlement de la soulte
À débiter : 481 fournisseurs d’investissements ……. VO TTC
A créditer : 485 Créances sur cessions d'immobilisations ………….PC TTC
521 banque……………………………………………….(VO TTC – PC TTC)
• Soulte = VO TTC – PC TTC
• La VO nouveau = soulte + PC TTC

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Exemple : un micro-ordinateur a été acquis le 01/07/2014 à 5 184 000, amorti linéairement sur 4 ans. Le
30/05/2016, ce micro-ordinateur a été échangé contre un nouvel ordinateur tout neuf valant 6 000 000 HT,
TVA 18%. L’ancien ordinateur a été repris à 708 000 TTC.
TAF : passez toutes les écritures relatives à l’échange.
3. La mise au début :
L’immobilisation mise au rebut est retirée du patrimoine sans aucune contrepartie. Si l’épave est cédée,
même pour une somme minime, il s’agit d’une vente, et non d’une mise en au rebut.
La comptabilisation se limite alors aux opérations d’enregistrement de la dotation complémentaire et de la
sortie de l’immobilisation.
4. La destruction :
Le traitement de l’immobilisation détruite, en général accidentellement, dépend de son régime d’assurance.
 Si elle n’est pas assurée, ou si l’assurance ne couvre pas la destruction, elle est traitée comme la mise
au rebut ci-dessus expliquée.
 Si l’entité bénéficie d’une indemnité, l’opération est assimilée à une vente, l’indemnité d’assurance
formant le prix de cession.
5. La notion de plus-value sur cession :
La plus-value sur cession d’immobilisation représente le résultat sur cette cession. Cette plus-value accroît
le résultat et accroît ainsi la charge fiscale à payer par l’entreprise. Dans la mesure où cette plus-value
servira à l’acquisition d’une nouvelle immobilisation il importe de ne pas lui appliquer un impôt selon les
prescriptions fiscales (article 28 du CGI). Ainsi cette plus-value sera exonérée sous condition de la
réinvestir dans le délai déterminé de 3 ans dans l’acquisition d’une nouvelle immobilisation.

Plus-value = PCHT – VN fiscale ou Plus-value = PCHT – VNC + solde du compte 151.

À cet effet les écritures suivantes sont passées :


À l’inventaire de l’année de cession

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


851 DPR Plus-value
152 Plus-value de cession à réinvestir Plus-value

Au cours des exercices suivants, la plus-value doit être reprise en totalité ou en partie :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
152 Plus-value de cession à réinvestir Plus-value
861 RPR Plus-value
"Reprise totale"

NB : Selon la loi fiscale le montant à réinvestir par l’entreprise appelé minimum à réinvestir se calcule de la
manière suivante :

Minimum à réinvestir = VO du bien cédé + Plus-value


Si le montant réinvesti est inférieur au minimum la différence doit être rapportée au résultat pour imposition.

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Chapitre 3 : les dépréciations et les provisions pour risques et charges
Introduction et généralités
Parmi les règles dirigeant la comptabilité, celles d’une extrême prudence semblent dominer les autres. C’est
au nom de cette prudence que sont constituées les dépréciations et les provisions.
Le SYSCOHADA fait la distinction entre la dépréciation et la provision définies par les articles 46 et 48 de
AUDCIF. Désormais, les dotations ou charges pour dépréciations indiqueront d’une perte de valeur d’un
élément d’actif tandis que les dotations ou charges pour provisions constituent un passif externe (dette) dont
l’échéance ou le montant est incertain.

I- LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES ELEMENTS DE L'ACTIF

A la clôture de chaque exercice toute entreprise doit apprécier, s’il existe un quelconque indice qu’un actif a
subi une perte de valeur. S’il existe un quelconque indice, l’entité doit estimer la valeur actuelle de l’actif
concerné et la comparer avec la valeur comptable nette.
La détermination du montant de la dépréciation résulte le plus souvent de la confrontation :
➢ Entre la valeur nette comptable et la valeur actuelle pour les immobilisations amortissables ;
➢ Entre la valeur d’entrée inscrite à l’actif et la valeur estimée à l’inventaire pour les immobilisations
non amortissables et les autres éléments de l’actif.

Le SYSCOHADA distingue généralement deux catégories de dépréciations :


▪ Les dotations aux dépréciations d’immobilisations (dotation).
▪ Les dépréciations de stocks.
▪ Les dépréciations de créances (charges pour dépréciations)
▪ Les dépréciations de la trésorerie.
Pour constituer le poste de provision d'un élément de l'actif, il suffira d'insérer le chiffre 9 en deuxième
position dans le numéro du poste de l'actif concerné.
A. LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS

Elles portent sur les immobilisations non amortissables comme certains terrains, le fonds commercial, les
titres à long terme, et sur les immobilisations amortissables lorsque la dépréciation est exceptionnelle ou
n’est pas liée au temps (cas des délardements des bâtiments dus à l’inondation ou aux tremblements de terre,
etc.…).

D’une manière générale, à la suite d’une baisse de prix ou d’une diminution de valeur constatée le jour
d’inventaire, il y a lieu de constituer une provision dont le calcul est le suivant :

Provision = valeur d’entrée (coût de production, coût d’achat ou autres) – valeur vénale (valeur réelle
ou probable)

Provision = valeur comptable nette – valeur vénale (valeur réelle ou probable)

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Selon le caractère de la provision, les mécanismes comptables de sa constatation sont les suivants :
1. Principe comptable de la constatation des provisions :
a- Provision d’exploitation
691…. Dotation aux provisions d'exploitation X
291 à 297 Provision pour dépréciation des immobilisations X
b- Provision HAO
853 Dotation aux provisions pour dépréciation HAO X
29….. Provision pour dépréciation des immobilisations X
Exemple 1 :

L'entrepreneur Mme SOW tient un grand restaurant au bord de la route nationale qui lie Ségou à Bamako.
Le fonds commercial de ce restaurant figure, au bilan de l'exercice 2014, au montant de 2 500 000. Au cours
de l'exercice 2014, l'ouverture de l'autoroute (An 2000) a amplement dévié le trafic routier de la route
nationale, ce qui risque de réduire la clientèle du restaurant de 30 %, estime l'exploitant Mme SOW.

TAF : Déterminer et enregistrer la dépréciation.

Exemple 2
Le 1er janvier 2003, l’entreprise PERGOLA fait l’acquisition d’un camion d’une valeur de 25 000 000 F. Ce
matériel est amortissable linéairement au taux de 15%. A l’inventaire du 31 décembre 2007, on constate que
la valeur résiduelle dudit camion est 5 500 000 F. Quel est le montant de la provision à constituer sur cette
immobilisation ?

2. Principe comptable de l’ajustement des provisions :


Il s’agit de comparer la provision antérieure (PA) à la provision nécessaire (PN).
1er cas : si la PN > PA, il y a augmentation de provision donc une dotation, c’est le même enregistrement
que celui de la constatation. (Avec la différence PN-PA).
2ème cas : si la PN < PA, il y a diminution de provision donc une reprise, on débite le compte 29…. contre
79…. (Avec la différence PN-PA).
3ème cas : si la PN = PA, on ne passe aucune écriture.

B. LES CHARGES PROVISIONNEES POUR DEPRECIATION DES STOCKS

Elles sont constituées lorsque la valeur réelle des stocks (marchandises, matières, produits fabriqués) est
inférieure au coût à la date d’inventaire, soit à la suite d’une baisse de prix sur le marché, soit à la suite
d’une détérioration. Le montant de la dépréciation est donné par la formule suivante :
Provision = Coût d’achat – valeur réelle ou estimée
Exemple 1: Au 31 décembre 2014, le coût moyen d’un lot de marchandises est 100 000 F. A la même date,
son prix de vente est fixé à 110 000 F compte tenu des frais de distribution pour 15 000 F et d’un bénéfice
de 25 000 F. Déterminer le montant de la charge provisionnée nécessaire.

❖ Réajustement des provisions au 2ème exercice :


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Contrairement aux dépréciations des immobilisations et des créances, on procède après annulation des
stocks initiaux et leur provision relative, ensuite on constate les stocks finaux et la provision correspondante.

Annulation des SI :
On débite les comptes 6031/6032/...contre 31/32/… pour les marchandises, etc.
On débite les comptes 734/736/…contre 34/36/… pour les produits.
Et ensuite, on débite 391/392/396/…contre 7593 pour l’annulation de la provision antérieure.

Constatation des SF
On passe l’écriture d’inverse de l’annulation des SI, ensuite pour la constatation de la provision nécessaire
on débite le compte 6593 contre 391/392/394/396/….
Exemple 2 :
Au 01/01/2017 la situation des stocks se présente ainsi :
Stocks Montant Dépréciation
Marchandises 6 000 000 150 000
Matières premières 7 000 000 240 000
Produits finis 8 000 000 420 000

Au 31/12/2017, la situation est la suivante :


Stocks Montant Dépréciation
Marchandises 7 500 000 10%
Matières premières 8 000 000 20%
Produits finis 9 000 000 400 000

TAF : passez au journal les écritures de régularisation nécessaire au 31/12/2017.

C. CHARGES PROVISIONNEES SUR CREANCES

Les créances circulantes de l'entreprise et notamment les créances clients sont fréquemment exposées à de
grands risques de dépréciation de leurs valeurs. En effet, certains clients peuvent avoir des difficultés de
paiement et par conséquent le recouvrement des créances correspondantes devient incertain. Ainsi les
créances clients peuvent être classées comme suit :
Créances d’exploitation sur les clients

Créances dont le Créances dont le recouvrement Créances dont le


recouvrement paraît assurer paraît incertain recouvrement est abandonné

Créances ordinaires Créances douteuses Créances irrecouvrables

Aucune perte n’est prévue Perte probable Perte définitive

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L'entreprise doit, à la fin de l'exercice, classer ces créances dans un compte spécifique appelé « Clients
douteux ou litigieux » (416) au débit contre (411). Et ensuite, elle procède à la constitution des provisions à
hauteur des pertes probables de ces créances en débitant le compte (6594) « Charges provisionnées
d’exploitation sur créances » contre (491) « dépréciation des comptes clients ». Ces provisions sont
calculées sur la base des montants H.T. des créances douteuses.

Exemple
M. KAM sur qui l’entreprise SYLLA a une créance TTC de 147 500 F rencontre des difficultés de trésorerie
depuis quelques temps. L’entreprise espère recouvrer 75% de sa créance.
Quelle est la perte probable de SYLLA ? Passer les écritures nécessaires au 31/12/2015.

❖ Réajustement des provisions au 2ème exercice :

1er cas : si la PN > PA, il y a augmentation de provision donc une dotation, c’est le même enregistrement
que celui de la constatation. (Avec la différence PN-PA).

2ème cas : si la PN < PA, il y a diminution de provision donc une reprise, on débite le compte 491 contre
7594 au crédit.

Remarque :
L’ajustement des provisions enfin d’exercice se fait dans un tableau « Etat des créances au 31/12/N » où
l’on inscrite tous les clients douteux et les créances irrecouvrables à l’inventaire.
Etat des créances au 31/12/20….
Créances Prov Prov Nécessaire Créances irrecouvrables Réajustement
Clients
TTC HT Antérieure Taux Montant HT TVA Dotation (+) Reprise (-)

T1 (651) T2 (443) T3 (6594) T4 (7594)

Comment remplir ce tableau ?

Créance TTC (N) = créance TTC (N-1) – règlement TTC


Créance HT = créance TTC/1,18
 La provision antérieure est calculée sur le montant de la créance HT (N-1)
 La provision nécessaire est calculée le montant HT de la créance (N)
 Réajustement = provision nécessaire - provision antérieure
 Créances irrecouvrables : c’est le client totalement insolvable, porté disparu, adresse inconnue, pour
solde, aucun espoir de recouvrement, irrécouvrable.
Comprendre quelques expressions :
▪ Perte probable 30% ; taux de provision = 30%
▪ Récupération probable 40% ; taux de provision = 100% - 40% = 60%
▪ Risque évalué à 45% ; taux de provision = 45%
▪ Constituée la provision à 35% ; taux de provision = 35%
▪ Recouvrement probable 60% ; taux de provision = 100% - 60% = 40%
▪ Ratio de solvabilité 70% ; taux de provision = 100% - 70% = 30%
▪ Ces expressions permettent de déterminer le taux de la provision.
NB :
➢ S’il y a provision nécessaire pas de créance irrécouvrable.
➢ Le reclassement concerne les nouveaux clients qui ont une provision nécessaire.
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➢ Le nouveau client douteux est reclassé à son montant TTC.
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 =
𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 à 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞𝐫 – 𝐜𝐫é𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐯𝐢𝐥é𝐠𝐢é𝐞𝐬
𝒙 100
𝐜𝐫é𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐢𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬

𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 =
𝐀𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐫é𝐞𝐥
𝒙 100
𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐟 𝐞𝐱𝐢𝐠𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬 (𝐝𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬)
Taux de provision = 100 – taux de recouvrement
Les écritures comptables de créances clients
Date G
416 Clients douteux TTC
411 Clients TTC
Svt reclassement clts Pinot
Date
651 Perte sur créances clients HT
443 TVA facturée TVA
416 Clients douteux (anciens) TTC
411 Clients (nouveaux) TTC
Svt état des créances de l’exo 2014
Date
6594 Charges prov d’exploitation/créances Total (+)
491 Dépréciation des comptes clients Total (+)
Svt état des créances de l’exo 2014
Date
491 Dépréciation des comptes clients Total (-)
7594 Rep de charges prov d’exp/créances Total (-)
Svt état des créances de l’exo 2014
NB : certains clients insolvables peuvent nous envoyer un chèque, c’est l’abandon de créance obtenue. On
débite le compte 521 contre le compte 846.

D. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES TITRES.

1. Définition :
Les titres représentent l’ensemble des valeurs mobilières que l’entreprise peut acheter lorsqu’elle possède
suffisantes pour en tirer un revenu. L’ensemble des titres que possèdent l’entreprise constituent son
« portefeuille titres ».
2. Les principaux titres
Actions : ce sont des titres négociables qui représentent une fraction du capital d’une société des capitaux.
Les actions confèrent un droit de propriété et donnent droit à un dividende calculé selon le bénéfice.
Obligations : ce sont des titres négociables qui représentent une part d’emprunt à long terme émis par les
sociétés. Les obligations confèrent un droit de créance et produisent un intérêt annuel.
Bons : ce sont des titres qui ressemble aux obligations émis par les banques ou les établissements financiers
et remboursables dans un délai de 1 à 5 ans.
3. La classification des titres
Titres de participations (compte 26) : représente au moins 10% du capital de la société, leur possession
permet d’avoir une influence sur la société.
Titres immobilisées (compte 27) : titres que l’entreprise à l’intention de garder durablement. Ils sont
représentatifs de parts de capital ou de placement à long terme.

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Titre de placement (compte 50) : titre acquis en vue de réaliser un bénéfice dans une brève échéance.
4. Evaluation
A la clôture de l'exercice, l'entreprise doit toujours effectuer la comparaison entre la valeur d'origine (prix
d'achats) de ces titres et leur valeur d'inventaire (valeur actuelle). Cette valeur actuelle est déterminée par le
cours moyen du dernier mois avant la clôture de l'exercice pour les titres cotés en bourse, et par le cours
probable de négociation (cession) pour les titres non cotés.

Ainsi, après la comparaison entre la valeur d'origine des titres et leur valeur actuelle, on peut avoir trois
situations :

➢ Valeur actuelle est égale à la valeur d'origine. Dans ce cas il n'y a ni perte ni gain.
➢ Valeur actuelle est supérieure à la valeur d'origine. Il y a, donc, une plus-value probable. Cependant,
en vertu du principe de prudence, les plus-values ne sont enregistrées qu'après avoir été définitivement
acquises par l'entreprise (c-à-d réalisées).
➢ Valeur actuelle est inférieure à la valeur d'origine. Il y a une moins-value probable. On doit, donc,
constituer une provision constatant cette diminution probable de la valeur des titres. Le montant de la
provision est égal à la différence entre la valeur d'origine et la valeur actuelle.

Montant de provision = Valeur d'origine - Valeur actuelle ou estimée


Réajustement des provisions au 2ème exercice :
Le réajustement de la provision se fait dans un tableau dénommé « état des titre 31/12/N », tracé comme
suit :
Valeur d'acquisition Valeur estimée Provisions Réajustement
Description
Qtés Dotation Reprise
des titres PU Montant PU Montant Néc Ant
(+) (-)
Participation
Immobilisé
Placement
Total (+) Total (-)

Comment remplir ce tableau ?


 Quantité Q = Q initiale + Q entrée – Q vendue
 Valeur d’achat = Quantité x coût d’achat unitaire (titre de participation et immobilisé)
 Valeur d’achat = Quantité x prix d’achat unitaire (titre de placement)
 Valeur estimée = Quantité x cours moyen des titres au 31/12/N
 Provision antérieure = (PAU – cours au 31/12/N-1) x Q
 Provision nécessaire = (PAU – cours au 31/12/N) x Q ou Valeur d’acq – valeur estimée
 Réajustement = Provision nécessaire - Provision antérieure

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L’enregistrement de l’état des titres au 31/12/N
Titres de participation
Titres immobilisés Titres de placement
6972 Dotation aux dépréciations IF 679 Charges pour dép et prov pour risques à CT
296 PPD titres de participation fcières
297 PPD titres immobilisés 590 PPD titres de placement
Dotation suivant état des titres Dotation suivant état des titres
296 PPD titres de participation -------------------------------------------------------------
297 PPD titres immobilisés 590 PPD titres de placement
797 reprise Provision financières 779 reprise Provision financières
Reprise suivant état des titres Reprise suivant état des titres
5. Acquisition des titres
Titres de participation
Titres de placement
Titres immobilisés
26 titres de participation → (PA + frais + TAF) 50.. Titres de placement → PA
27 titres immobilisés → (PA + frais + TAF) 50.. frais bancaire → Frais + TAF
521 banque → Total 521 banque → total
Svt acquisition Svt acquisition
Ils sont des immobilisations financières enregistrées Ils sont enregistrés au prix d’achat. Les
au coût d’acquisition commissions ou frais et la TAF sont enregistrés au
compte du 631.
6. La cession des titres
Titres de participation
Titres de placement
Titres immobilisés
521 banque…………….Net 1er cas : lorsque le prix de vente est supérieur au
631 frais bancaire……..TTC prix d’achat, il y a gain sur cession.
826 Prod Cession IF………..PC 521 banque…………….Net
Svt cession 631 frais bancaire……..TTC
-----------------------------d---------------------------- 50 Titre de placement………..PA
816 valeur cptable CIF………..PA 777 Gain/cession……………PC-PA
26 titres de participation………PA Svt cession et sortie
27 titres immobilisés PA -----------------------------d----------------------------
Svt sortie 590 PPD titres de placement
-----------------------------d---------------------------- 779 reprise Provision financières
296 PPD titres de participation Svt annulation de la Prov Ant sur les titres vendus
297 PPD titres immobilisés -------------------------------------------------------------
797 reprise Provision financières 2ème cas : lorsque le prix de vente est inférieur au
Svt annulation de la Prov Ant sur les titres vendus prix d’achat, il y a perte sur cession.
521 banque…………….Net
631 frais bancaire……..TTC
677 Perte/cession……………PC-PA
50 Titre de placement………..PA
Svt cession et sortie
-----------------------------d----------------------------
590 PPD titres de placement
779 reprise Provision financières
Svt annulation de la Prov Ant sur les titres vendus
Exemple : l’entreprise ALPHA au 31/12/2012, date de clôture du premier exercice possède les titres
suivants :
Titres Nature Nombre Prix d’achat Cours au
unitaire 31/12/2012
Orange Participation 50 6 000 5 300
Malitel Immobilisé 120 5 500 5 000
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Somapil Placement 150 6 500 6 800
BMS Placement 190 8 000 7 900

TAF : Présenter l’état des titres au 31/12/2012 de l’entreprise ALPHA puis enregistrer au journal les
écritures de provisions.
II- LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
1. Définition.
Eléments du passif du bilan, les provisions pour risques et charges permettent, en vertu de principe de
prudence, de prendre en considération des dettes probables correspondantes à des risques ou à des charges
nettement précisées quant à leurs natures mais dont les dates de réalisation et les montants ne sont pas
encore connus.

2. Comptabilisation
➢ Lorsque le risque ou la charge est à plus d’un an, le SYSCOHADA préconise une dotation
enregistrée au débit des comptes :
691 Dotation aux provisions et aux dépréciations d’exploitation,
697 Dotation aux provisions et aux dépréciations financières
854 Dotation aux provisions pour risques et charges HAO
Les provisions correspondantes sont enregistrées au crédit d’un compte passif.
19.. Provisions pour risques et charges
➢ Lorsque le risque est à moins d’un an, le SYSCOHADA les considère comme des charges
provisionnées enregistrées au débit des comptes :
659 Charges provisionnées d’exploitation
679 Charges provisionnées financières
839 Charges provisionnées HAO

Les provisions correspondantes s’inscrivent au crédit des comptes passifs suivants :

499 Risques provisionnés,

599 Provisionnés à caractère financier.

3. Réajustement des provisions au 2ème exercice :


1er cas : si la PN > PA, il y a augmentation de provision donc une dotation, c’est le même enregistrement
que celui de la création. (Avec la différence PN-PA).
2ème cas : si la PN < PA, il y a diminution de provision donc une reprise, on débite le compte 659/679/839
contre 499/599 au crédit.
Exemple : la société « Pressing Klédou » a acquis au cours de l’exercice 2017 un matériel industriel de
repassage qui nécessite des travaux de révision tous les trois. Le coût prévisible des travaux est évalué à
1 140 000 F HT, TVA 18%.
La première révision sera réalisée en juin 2020.
TAF :
1. Calculez le montant de la provision à constituer pour chacun des exercices concernés.
2. Comptabilisez les opérations nécessaires au 31 décembre 2017 et pour l’exercice 2020.
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Remarque générale :
Comme les amortissements, les provisions permettent d’établir un bilan dont les données sont les plus
proches de la réalité économique.
Toutefois, les amortissements et les provisions ne sont pas les seuls éléments dont l’entreprise se sert pour
atteindre ses objectifs. Il existe aussi les autres régularisations (régulation des charges et produits).

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Chapitre 4 : La régularisation des comptes de gestion
Suivant l’article 59 du SYSCOHADA « le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le
précède et de celui qui le suit ». Il convient donc de rattacher à chaque exercice et de lui imputer les
évènements et les opérations qui lui sont propres (principe de la spécialisation des exercices).

Dans le souci de présenter un bilan qui reflète la réalité économique, on procède à la régularisation des
comptes de charges et de produits.

Cependant, dans la pratique il y a d'une part, des charges et des produits qui concernent l'exercice en cours
mais n'y sont pas enregistrés. Il faut, donc, les prendre en considération. Et d'autre part, on trouve des
charges et des produits qui ne concernent pas l'exercice en cours, mais qui y sont enregistrés. On doit, donc,
les éliminer.

Or, au cours de l’exercice les comptes de gestion sont mouvementés pour des montants qui ne correspondent
pas à l’exercice en question donc des régularisations sont nécessaires pour :

➢ Exclure de l’exercice concerné les charges et les produits déjà enregistrés en comptabilité qui ne
concernent pas l’exercice clôturé ce sont les charges constatées d’avance et les produits constatés
d’avance
➢ Inclure dans les comptes de gestion de l’exercice qui s’achève les charges et les produits non encore
comptabilisés car il manque les documents justificatifs ce sont les charges à payer et les produits à
recevoir

I. La régularisation des charges


À l’inventaire, il y a des charges de l’exercice qui ne sont pas encore payées et des charges qui sont
comptabilisées de trop pour l’exercice : on parle de charges constatées d’avance pour le 1er cas et de charges
à payer pour le 2e cas.

1. Les charges constatées d’avance


Les charges constatées d’avance sont des charges enregistrées au cours de l’exercice alors qu’elles
concernent l’exercice suivant, il faut donc éliminer la part des charges qui couvre une partie de l’exercice
suivant. Ce sont des charges qui concernent en partie ou en totalité l’exercice suivant.

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


476 Charges constatées d’avances
6… Comptes de Charges concernés
NB : Le traitement des charges constatées d’avance se fait sans TVA récupérable (HT).
Les charges constatées d’avance n’apparaissent pas directement à l’actif du bilan ; elles sont incluses dans
les « Autres créances ».
Exemple 1 : L’entreprise JOJO a payé par chèque et enregistré dans sa comptabilité, une prime d’assurance
de 1 500 000 concernant la période allant du 01/05/2010 au 30/04/2011.
T.A.F : Passer l’écriture de régularisation au 31/12/2000.

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2. Les charges à payer
Ce sont des charges qui se rattachent à l'exercice en cours, mais à défaut des pièces justificatives qui ne sont
pas encore parvenues à l'entreprise, ces charges ne sont pas enregistrées.
Il s'agit, donc, de les comptabiliser en débitant les comptes de charges concernés en hors taxe (la T.V.A
récupérable étant enregistrée séparément dans le compte correspondant) par le crédit des comptes de tiers au
niveau du passif circulant.
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
6…. Charges
4455
ou
70… Ventes
4435
408 Fournisseurs factures non parvenues
Ou
4198 3R et autres avoirs à accorder
Ou
4286 Personnels charges à payer
ou
4386 Organismes sociaux, autres charges à payer
ou
4486 État, charges à payer
Ou
4086 Fournisseurs, intérêts courus
Remarque : Les charges à payer sont soldées à la réouverture de l’exercice suivant par contre-passation des
écritures passées lors des travaux de fin d’exercice.

Exemple 2 : le 25/12/2013, les marchandises ont été réceptionnées mais la facture n’est pas encore parvenue
au 31/12/2013 ; coût 2 500 000 ; TVA 18%.
TAF : procéder à la régularisation de cette situation.

NB : La TVA probable est prise en compte dans le traitement des factures non parvenues.

Cas des intérêts courus :


Ce sont des intérêts sur emprunt qui n’ont été encore enregistrés mais dont une partie concerne l’exercice
qui s’achève. À cet effet on passe l’écriture suivante :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
671 / 672 Intérêts des emprunts
166 / 176 Intérêt courus

Application :
Le 01/04/N nous avons contracté un emprunt de 5.000.000 taux 5% échelonné sur 3 ans.
TAF : Passer l’écriture de régularisation au 31/12/N.

II. La régularisation des produits


1. Les produits constatés d’avance :
Il s’agit de produits déjà enregistrés au courant de l’exercice mais qui concernent, en partie ou en totalité, un
exercice ultérieur.
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
7. Comptes de produits concernés
477 Produits constatés d’avance
REMARQUE : Les régularisations des produits constatés d’avance s’effectuent sans TVA.

Chargé de cours : Ousmane SANOGO, Tel : 75 45 85 85 / 65 45 85 85, Email : osanogo80@yahoo.fr 22


Exemple 3 : une entreprise de prestation de service a effectué une étude pour son client SIDIBE pour la période
de 01/09/2015 au 31/08/2016. M. SIDIBE a payé par chèque la note d’honoraire couvrant la période d’étude
évaluée à 1 200 000 F.
Le comptable a passé l’écriture suivante le jour de la réception du chèque :
521 banque →1 200 000
706 services vendus → 1 200 000
TAF : procéder aux régularisations au 31/12/2015 et au 01/01/2016.

Remarque : les produits constatés d’avance sont soldés à l’ouverture de l’exercice suivant.

2. Les produits à recevoir


Il s'agit des produits qui relèvent de l'exercice en cours, mais qui n'y sont pas encore enregistrés, soit parce
que l'entreprise ne les a pas encore facturés à ses clients, soit que leurs échéances d'encaissement ne sont pas
encore parvenues.
Comptablement les produits à recevoir sont enregistrés ainsi :
➢ Au débit des comptes de la catégorie de Tiers qui les doivent, dans un compte divisionnaire à
terminaison 8 (sauf 449) ;
➢ Au crédit des comptes de produits intéressés.
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
4181 Clients factures à établir
4287 Produits à recevoir
4387 Organismes S, CAP et PR
4098 3R et autres avoirs à obtenir
4487 État CAP et PR
4186
7… Ventes
4335 T.V.A. sur factures à établir
Ou Achats
60…
4455
NB : Pour la régularisation des produits à recevoir, on tient compte de la TVA facturée sur les factures à
établir.
Cas particulier des intérêts courus :

Ce sont des intérêts courus sur prêts qui sont rattachés aux créances et titres qui les génèrent.
L’enregistrement comptable se passe comme suit :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
506 / 276 Intérêt courus
77 Revenus financiers et produits assimilés
Exemple 4 : L’entreprise WILL a livré des marchandises à un de ses clients le 30/12/2000 pour un montant
de 1 500 000 HT. La facture correspondante ne sera établie et envoyée que le mois de janvier 2004.
Elle attend également de son principal fournisseur qu’il lui accord, comme promis, une ristourne de 100.000
HT sur le chiffre d’affaires réalisé avec lui pendant l’année 2000.
T.A.F : Passer les écritures de régularisation nécessaires à la fin de 2000.

REMARQUE :

Il faut retenir qu’au début de l’année suivante, toutes les écritures de régularisation doivent être contre
passées.

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III. REGULARISATION DES STOCKS :

Il peut arriver qu’en fin d’exercice que les factures soient enregistrées mais les livraisons sont retardées.
Dans ce cas il est nécessaire de procéder aux différentes régularisations.
1er cas :
Cas ou les marchandises sont envoyées mais les factures, non (confère charges à payer et produits à
recevoir).

2e cas :
Cas ou les marchandises ne sont envoyées mais les factures oui.
▪ chez le client :

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


38 Stocks en cours de route, en consignation ou en dépôt
6031 Variation des stocks de mses

▪ chez le fournisseur :

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


6031 Variation des stocks de mses
31 Stocks de marchandises

REMARQUE :
Il faut retenir qu’au début de l’année suivante, toutes les écritures de régularisation doivent être contre
passées.

Chargé de cours : Ousmane SANOGO, Tel : 75 45 85 85 / 65 45 85 85, Email : osanogo80@yahoo.fr 24


Chapitre 5 : L’inventaire permanent et l’inventaire intermittent : Achats et Ventes
I. La Définition :
1. L’inventaire comptable permanent :
L’inventaire comptable permanent est une organisation comptable des stocks qui, par l’enregistrement
continu des mouvements, permet de connaître de façon constante, en cours d’exercice, les existants chiffrés
en quantités et en valeurs.
Remarque :
La tenue de l’inventaire permanent va de pair avec la comptabilité analytique. Mais il convient de noter
qu’on peut tenir les comptes d’inventaire permanent en comptabilité générale.

2. L’inventaire comptable intermittent :


L’inventaire comptable intermittent est une organisation comptable des stocks où seul un recollement
périodique, au moins une fois par exercice, des existants chiffrés en quantités et en valeur est effectué. La
différence avec l’inventaire permanent est que les comptes de la classe 3 et les comptes de variation (compte
603 et compte 73) interviennent en fin d’exercice.

II. Les opérations d’achat : l’inventaire


A. L’inventaire permanent :
1. Les achats : rappels :
Il faut rappeler qu’en général il existe de l’achat local et de l’achat d’importation.
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
601/602 Achats de marchandises/MP PA / CA (Net)
4452 État, TVA récupérable/Achat TVA
401 Frs et comptes rattachés PA / CA (TTC)
Achat local
601/602 Achats de m/ses / MP PA
6015 Frais accessoires sur achats
445 Etats, TVA récup / Achats / services
401 Frs et comptes rattachés
"Importation" CA (TTC)

2. L’entrée en stocks :
Il s’agit de la constatation des quantités effectivement achetées.
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
31/32/33 Stocks de m/ses / Matières / Autres Appro. CA (Net)
603 Variations des stocks des biens achetés CA (Net)
3. La sortie de stocks :
Il s’agit de la comptabilisation de la consommation (sortie). Ainsi, on contre passe l’écriture de l’entrée des
biens en stocks.
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
603 Variations des stocks des biens achetés CA (Net)
31/32/33 Stocks de m/ses / Matières / Autres Appro. CA (Net)
4. Les travaux d’inventaire : clôture de l’exercice :
Il à niveau de passer les écritures de régularisation des différences d’inventaire constatées en plus ou en
moins.

a) Régularisation des différences d’inventaire constatées en plus :

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


31 Stocks de m/ses
32 Stocks de MP et fournitures
33 Autres Appro.
603 Variations des stocks des biens achetés
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b) Régularisation des différences d’inventaire constatées en moins :

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


603 Variations des stocks des biens achetés
31 Stocks de m/ses
32 Stocks de MP et fournitures
33 Autres Appro.

B. L’inventaire intermittent :
1. Achats : rappels

Les mouvements de stock ne sont pas comptabilisés en cours d’exercice. C’est à la clôture de l’exercice
qu’il est procédé à la constatation du stock final et à l’annulation du stock initial.

Remarque : les écritures comptables pour les achats restent les mêmes qu’en inventaire permanent.
2. La constatation du stock final : Travaux d’inventaire :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
31 Stocks de m/ses
32 Stocks de MP et fournitures
33 Autres Appro.
603 Variations des stocks des biens achetés
3. L’annulation du stock initial : Travaux d’inventaire
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
603 Variations des stocks des biens achetés
31 Stocks de m/ses
32 Stocks de MP et fournitures
33 Autres Appro.
III. Les opérations de production : inventaire
A. L’inventaire permanent :

1. Les produits en cours :

Il s’agit des produits dont la fabrication n’est pas achevée. Ces produits en-cours seront transférés et
achevés au cours des exercices suivants.

Entrée en stocks et transfert en-cours

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


34 Produits en cours
734 Variations des stocks de produit en cours
"Entrée en stocks"
734 Variations des stocks de produit en cours
34 Produits en cours
"Transfert des en-cours à un autre stade"

2. Les produits finis :


a) Entrée en stocks :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
36 Sticks Produits finis
736 Variations des stocks de produit finis
"Entrée en stocks des PF"

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b) Sorite des stocks :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
736 Variations des stocks de produit finis
36 Stocks de Produits finis
"Sortie de stocks de PF"
c) Travaux d’inventaire : clôture de l’exercice
▪ Différence d’inventaire en plus :

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


36 Sticks Produits finis
736 Variations des stocks de produit finis
"Régularisation différence d’inventaire en
plus"
▪ Différence d’inventaire en moins :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
736 Variations des stocks de produit finis
36 Stocks de Produits finis
" Régularisation différence d’inventaire en
moins"
B. L’inventaire intermittent :
1. Les produits en-cours
Les activités se passent uniquement au moment des travaux d’inventaire.
a) Constatation du stock final : travaux d’inventaire
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
34 Produits en cours
734 Variations des stocks de produit en cours
"Constatation du SF"
b) Annulation du stock initial
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
734 Variations des stocks de produit en cours
34 Produits en cours
"Annulation du SI"
2. Les produits finis
Aucun mouvement n’est constaté en cours d’exercice. Les enregistrements sont opérés à la clôture de
l’exercice.
a) Constatation du SF :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
36 Sticks Produits finis
736 Variations des stocks de produit finis
"Constatation du SF"
b) Annulation du SI :
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
736 Variations des stocks de produit finis
36 Stocks de Produits finis
"Annulation du SI"

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Chapitre 6 : les états financiers SYSCOHADA révisé
Selon l’article 8 de l’AUDCIF, les états financiers forment un tout indissociable et décrivent de façon
régulière et sincère les événements, opérations et situation de l’exercice pour donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’exercice.
Ils doivent être établis et présentés de façon à permettre leur comparaison dans le temps, et leur comparaison
avec les états financiers annuels des autre entités, dressés dans les mêmes conditions de régularité, de fidélité
et de comparabilité.
Deux modèles de présentation (Article 11 de l’AUDCIF)
Système normal (article 26)
Système minimal de trésorerie (article 28)
Conséquences : suppression du système allégé et abrogation de l’article 27.
Un jeu complet d’états financiers formant un tout indissociable et comprennent :
Bilan : état du patrimoine de l’entité à une date donnée
Compte de résultat : état explicatif du résultat de l’exercice.
Tableau de Flux de Trésorerie (TFT) : analyse de la variation de la trésorerie
Notes annexes : explications et compléments d’informations.

Le bilan est composé de :

Actifs (3 masses) : Actif immobilisé, Actif circulant, Trésorerie-Actif

Passifs (3 masses) : Ressources stables, Passif circulant, Trésorerie-Passif

Le découpage est opéré dans une approche de gestion à la fois juridico-économique. Cette démarche relève
de la conception fonctionnelle du bilan plutôt que de la conception « liquidité ».

PASSIF
ACTIF

Capitaux propres et dettes


Actif immobilisé financières
(ressources stables)
Actif circulant
d’exploitation Passif circulant
d’exploitation

Actif circulant HAO Passif circulant HAO

Trésorerie-Actif Trésorerie-Passif

Ecart de conversion-Actif Ecart de conversion-Passif

I.Les états financiers du Système Normal


Chargé de cours : Ousmane SANOGO, Tel : 75 45 85 85 / 65 45 85 85, Email : osanogo80@yahoo.fr 28
BILAN PAYSAGE
EXERCICE EXERCICE AU EXERCICE AU
EXERCICE au 31/12/ N
AU 31/12/N-1 31/12/N 31/12/N-1
REF ACTIF NOTE REF PASSIF NOTE
AMORT et
BRUT NET NET NET NET
DEPREC.

AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3 CA Capital 13


AE Frais de développement et de prospection CB Apporteurs capital non appelé (-) 13

AF Brevets, licences, logiciels et droits similaires CD Primes liées au capital social 14

AG Fonds commercial et droit au bail CE Ecarts de réévaluation 3e

AH Autres immobilisations incorporelles CF Réserves indisponibles 14

AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 CG Réserves libres 14


Terrains (1)
AJ CH Report à nouveau (+ ou -) 14
dont Placement Net :
Bâtiments(1)
AK CJ Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -)
dont Placement Net :

AL Aménagements, agencements et installations CL Subventions d'investissement 15

AM Matériel, mobilier et actifs biologiques CM Provisions réglementées 15


TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
AN Matériel de transport CP
ASSIMILEES

AP AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS 3 DA Emprunts et dettes financières diverses 16

AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4 DB Dettes de location-acquisition 16

AR Titres de participation DC Provisions pour risques et charges 16

TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES


AS Autres immobilisations financières DD
ASSIMILEES

AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE DF TOTAL RESSOURCES STABLES

BA ACTIF CIRCULANT HAO 5 DH Dettes circulantes HAO 5

BB STOCKS ET ENCOURS 6 DI Clients, avances reçues 7


BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES DJ Fournisseurs d'exploitation 17

BH Fournisseurs avances versées 17 DK Dettes fiscales et sociales 18

BI Clients 7 DM Autres dettes 19

BJ Autres créances 8 DN Provisions pour risques et charges à court terme 19

BK TOTAL ACTIF CIRCULANT DP TOTAL PASSIF CIRCULANT

BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10 DQ Banques, crédits d'escompte 20

Banques, établissements financiers


BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés 11 DR 20
et crédits de trésorerie

BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF


BU Chargé
Ecart de de cours : Ousmane SANOGO, Tel : 75 45 85 85 12
conversion-Actif / 65 45 85 85, Email : osanogo80@yahoo.fr
DV 29
Ecart de conversion-Passif 12

BZ TOTAL GENERAL DZ TOTAL GENERAL


BILAN MODE PORTRAIT
EXERCICE AU
EXERCICE au 31/12/ N
31/12/N-1
REF ACTIF NOTE
AMORT et
BRUT NET NET
DEPREC.

AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3

AE Frais de développement et de prospection

AF Brevets, licences, logiciels, et droits similaires

AG Fonds commercial et droit au bail

AH Autres immobilisations incorporelles

AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3

Terrains (1)
AJ
dont Placement Net:
Bâtiments (1)
AK
dont Placement Net:

AL Aménagements, agencements et installations

AM Matériel, mobilier et actifs biologiques

AN Matériel de transport

AP AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS

AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4

AR Titres de participation

AS Autres immobilisations financières

AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE

BA ACTIF CIRCULANT HAO 5

BB STOCKS ET ENCOURS 6

BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES

BH Fournisseurs avances versées 17

BI Clients 7

BJ Autres créances 8

BK TOTAL ACTIF CIRCULANT

BQ Titres de placement 9

BR Valeurs à encaisser 10

BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés 11

BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF

BU Ecart de conversion-Actif 12

BZ TOTAL GENERAL

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BILAN MODE PORTRAIT
EXERCICE AU 31/12/N-
EXERCICE AU 31/12/N
1
REF PASSIF NOTE
NET NET

CA Capital 13

CB Apporteurs capital non appelé (-) 13

CD Primes liées au capital social 14

CE Ecarts de réévaluation 3e

CF Réserves indisponibles 14

CG Réserves libres 14

CH Report à nouveau (+ ou -) 14

CJ Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -)

CL Subventions d'investissement 15

CM Provisions réglementées 15

CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES

DA Emprunts et dettes financières diverses 16

DB Dettes de location-acquisition 16

DC Provisions pour risques et charges 16

DD TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES

DF TOTAL RESSOURCES STABLES

DH Dettes circulantes HAO 5

DI Clients, avances reçues 7

DJ Fournisseurs d'exploitation 17

DK Dettes fiscales et sociales 18

DM Autres dettes 19

DN Provisions pour risques et charges à court terme 19

DP TOTAL PASSIF CIRCULANT

DQ Banques, crédits d'escompte 20

DR Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie 20

DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF

DV Ecart de conversion-Passif 12

DZ TOTAL GENERAL

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COMPTE DE RÉSULTAT
Présentation sous forme de liste avec mise en évidence des soldes intermédiaires en cascade

COMPTE DE RESULTAT
EXERCICE AU EXERCICE AU
REF LIBELLES (2) NOTE 31/12/N 31/12/N-1

NET (1) NET (1)


TA Ventes de marchandises A + 21
RA Achats de marchandises - 22
RB Variation de stocks de marchandises -/+ 6
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB)
TB Ventes de produits fabriqués B + 21
TC Travaux, services vendus C + 21
TD Produits accessoires D + 21
XB CHIFFRE D'AFFAIRES (A + B + C + D)
TE Production stockée (ou déstockage) -/+ 6
TF Production immobilisée + 21
TG Subventions d’exploitation + 21
TH Autres produits + 21
TI Transferts de charges d'exploitation + 12
RC Achats de matières premières et fournitures liées - 22
RD Variation de stocks de matières premières et fournitures liées -/+ 6
RE Autres achats - 22
RF Variation de stocks d’autres approvisionnements -/+ 6
RG Transports - 23
RH Services extérieurs - 24
RI Impôts et taxes - 25
RJ Autres charges - 26
XC VALEUR AJOUTEE (XB +RA+RB) + (somme TE à RJ)
RK Charges de personnel - 27
XD EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (XC+RK)
TJ Reprises d’amortissements, provisions et dépréciations + 28
RL Dotations aux amortissements, aux provisions et dépréciations - 3C&28
XE RESULTAT D'EXPLOITATION (XD+TJ+ RL)
TK Revenus financiers et assimilés + 29
TL Reprises de provisions et dépréciations financières + 28
TM Transferts de charges financières + 12
RM Frais financiers et charges assimilées - 29
RN Dotations aux provisions et aux dépréciations financières - 3C&28
XF RESULTAT FINANCIER (somme TK à RN)
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE+XF)
TN Produits des cessions d'immobilisations + 3D
TO Autres Produits HAO + 30
RO Valeurs comptables des cessions d'immobilisations - 3D
RP Autres Charges HAO - 30
XH RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES (somme TN à RP)
RQ Participation des travailleurs - 30
RS Impôts sur le résultat - 37
XI RESULTAT NET (XG+XH+RQ+RS)
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TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE : MODELE

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

EXERCICE EXERCICE
REF LIBELLES NOTE
N N-1
Trésorerie nette au 1er janvier
ZA A
(Trésorerie actif N-1 - Trésorerie passif N-1)

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles


FA Capacité d'Autofinancement Globale (CAFG)

FB - Variation d'actif circulant HAO (1)

FC - Variation des stocks

FD - Variation des créances

FE + Variation du passif circulant (1)

Variation du BF lié aux activités opérationnelles

FB+FC+FD+FE :

ZB Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (Somme FA à FE) B

Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements

FF - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles

FG - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles

FH - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations financières

FI + Encaissements liés aux cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles

FJ + Encaissements liés aux cessions d’immobilisations financières

ZC Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement (somme FF à FJ) C

Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux propres

FK + Augmentations de capital par apports nouveaux

FL + Subventions d'investissement reçues

FM - Prélèvements sur le capital

FN - Dividendes versés

ZD Flux de trésorerie provenant des capitaux propres (somme FK à FN) D

Trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers

FO + Emprunts (2)

FP + Autres dettes financières diverses (3)

FQ - Remboursements des emprunts et autres dettes financières

ZE Flux de trésorerie provenant des capitaux étrangers (somme FO à FQ) E

ZF Flux de trésorerie provenant des activités de financement (D+E) F

ZG VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE DE LA PÉRIODE (B+C+F) G

ZH Trésorerie nette au 31 Décembre (G+A) H

Contrôle : Trésorerie actif N - Trésorerie passif N

(1) A l’exclusion des variations des créances et dettes liées aux activités d’investissement (variation des
créances sur cession d’immobilisation et des dettes sur acquisition ou production d’immobilisation) et de
financement (par exemple variation des créances sur subventions d’investissements reçues).
(2) Comptes 161, 162, 1661, 1662
(3) Comptes 16 sauf Comptes (161, 162, 1661, 1662) et comptes 18

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CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT GLOBALE

CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT GLOBALE


Contrôle de la CAFG par l’approche additive :

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LISTE DES NOTES ANNEXES PRESENTEES
NOTES INTITULES A N/A
NOTE 1 DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES ET LES ENGAGEMENTS FINANCIERS
NOTE 2 INFORMATIONS OBLIGATOIRES
NOTE 3A IMMOBILISATIONS BRUTES
NOTE 3B BIENS PRIS EN LOCATION-ACQUISITION
NOTE 3C IMMOBILISATIONS : AMORTISSEMENTS
NOTE 3C bis IMMOBILISATIONS : DEPRECIATIONS
NOTE 3D IMMOBILISATIONS : PLUS-VALUES ET MOINS VALUE DE CESSION
NOTE 3E INFORMATIONS SUR LES REEVALUATIONS EFFECTUEES PAR L'ENTITE
NOTE 4 IMMOBILISATIONS FINANCIERES
NOTE 5 ACTIF CIRCULANT ET DETTES CIRCULANTES HAO
NOTE 6 STOCKS ET ENCOURS
NOTE 7 CLIENTS
NOTE 8 AUTRES CREANCES
NOTE 8A TABLEAU D’ETALEMENT DES CHARGES IMMOBILISEES
NOTE 8B TABLEAU D’ETALEMENT DES PROVISIONS POUR CHARGES A REPARTIR
NOTE 8C TABLEAU D'ETALEMENT DES PROVISIONS POUR ENGAGEMENT DE RETRAITE
NOTE 9 TITRES DE PLACEMENT
NOTE 10 VALEURS A ENCAISSER
NOTE 11 DISPONIBILITES
NOTE 12 ECARTS DE CONVERSION ET TRANSFERT DE CHARGES
NOTE 13 CAPITAL : VALEUR NOMINALE DES ACTIONS OU PARTS
NOTE 14 PRIMES ET RESERVES
NOTE 15A SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLEMENTEES
NOTE 15B AUTRES FONDS PROPRES
NOTE 16A DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES
NOTE 16B ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILES : (METHODE ACTUARIELLE)
NOTE 16B bis ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILES : (METHODE ACTUARIELLE SUITE)
NOTE 16C ACTIFS ET PASSIFS EVENTUELS
NOTE 17 FOURNISSEURS D'EXPLOITATION
NOTE 18 DETTES FISCALES ET SOCIALES
NOTE 19 AUTRES DETTES ET PROVISIONS POUR RISQUES A COURT TERME
NOTE 20 BANQUES, CREDIT D'ESCOMPTE ET DE TRESORERIE
NOTE 21 CHIFFRE D'AFFAIRES ET AUTRES PRODUITS
NOTE 22 ACHATS
NOTE 23 TRANSPORTS
NOTE 24 SERVICES EXTERIEURS
NOTE 25 IMPOTS ET TAXES
NOTE 26 AUTRES CHARGES
NOTE 27A CHARGES DE PERSONNEL
NOTE 27B EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR
NOTE 28 DOTATIONS ET CHARGES POUR PROVISIONS ET DEPRECIATIONS
NOTE 29 CHARGES ET REVENUS FINANCIERS
NOTE 30 AUTRES CHARGES ET PRODUITS HAO
NOTE 31 REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ
NOTE 32 PRODUCTION DE L'EXERCICE
NOTE 33 ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION
NOTE 34 FICHE DE SYNTHESE DES PRINCIPAUX INDICATEURS FINANCIERS
NOTE 35 LISTE DES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES A FOURNIR
NOTE 36 TABLES DES CODES
NOTE 37 DETERMINATION IMPOT SUR RESULTAT
NOTE 38 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DE L'EXERCICE
NOTE 39 CHANGEMENTS DE METHODES COMPTABLES, D’ESTIMATIONS ET CORRECTIONS D’ERREURS
ETATS SUPPLEMENTAIRES DGI et INS
NOTES DGI & INS

II.Les états financiers du Système Minimum de Trésorerie


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BILAN

MONTANT MONTANT
REF ACTIF NOTE REF PASSIF NOTE
EXERCICE
EXERCICE N EXERCICE N-1 EXERCICE N
N-1
GA Immobilisations (1) (2) 3 HA Capital
GB Stocks 4 HB Résultat de l'exercice (en + ou en -)
Clients et débiteurs
GC 5&8 HC Emprunt 6
divers
GD Caisse HD Fournisseurs et créditeurs divers 5&9

GF Banque (en + ou en -)
GZ Total actif HZ Total passif

(1) A faire figurer à l'actif du bilan si elles correspondent à des montants


significatifs. COMPTE DE RESULTAT
(2) Voir valeur nette comptable selon tableau des amortissements et inventaire des
immobilisations (Note SUPPL 4) MONTANT
REF LIBELLES NOTE
EXERCICE N EXERCICE N-1
KA Recettes sur ventes ou prestations de services 7
KB Autres recettes sur activités 7
TOTAL DES RECETTES SUR PRODUITS (A)
KX
(non compris recettes non encaissées)
JA Dépenses sur achats 7
JB Dépenses sur loyers 7
JC Dépenses sur salaires 7
JD Dépenses sur impôts et taxes 7
JE Charges d'intérêts 7
JF Autres dépenses sur activités 7
TOTAL DEPENSES SUR CHARGES (B)
JX
( non compris charges non décaissées)

KZ SOLDE: Excédent (+) ou insuffisance (-) de recettes (C = A-B)

VA + Variations des stocks sur les achats [N - (N-1)] (D)

VB +Variation des créances [N - (N-1)] (E)

VC - Variation des dettes d'exploitation [N - (N-1)] (F)

JG DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS (1) (G)

KZC RESULTAT DE L'EXERCICE ( H = C + D + E - F - G)


Chargé de cours : Ousmane SANOGO, Tel : 75 45 85 85 / 65 45 85 85, Email : osanogo80@yahoo.fr
(1): Se reporter 36 des immobilsations (Note SUPPL 4)
au tableau des amortissements et inventaire
(1) et (2)
FICHE R4 : FICHE RECAPITULATIVE DES NOTES ANNEXES PRESENTEES
NOTES INTITULES A N/A
NOTE 1 DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES
NOTE 2 INFORMATIONS OBLIGATOIRES
NOTE 3 ACQUISITION ET SUIVI DU MATERIEL, DU MOBILIER ET AUTRES IMMOBILISATIONS
NOTE 4 ETAT DES STOCKS
NOTE 5 ETAT DES CREANCES ET DES DETTES NON ECHUES AU 31 DECEMBRE
NOTE 6 EMPRUNTS ET AUTRES DETTES FINANCIERES
NOTE 7 JOURNAL DE TRESORERIE SMT
NOTE 8 JOURNAL DE SUIVI DES CREANCES IMPAYEES SMT
NOTE 9 JOURNAL DE SUIVI DES DETTES A PAYER SMT
NOTE 10 MATERIEL, MOBILIER ET AUTRES IMMOBILISATIONS (AMORTISSEMENTS)
NOTE 11 NOTES SUPPLEMENTAIRES (3)
NOTE 12 TABLE DES CODES
NOTES DGI & INS ETATS SUPPLEMENTAIRES DGI et INS
(1) les Notes non documentées ne doivent pas être jointes aux états financiers. Leur contenu peut être amélioré par les entités.
Par ailleurs, dans une note, les lignes non chiffrées doivent être supprimées.

(2) A : Applicable N/A : Non applicable.


Par exemple pour une entité qui n'a pas de stocks et en-cours, elle doit cocher à l'intersection (ligne "NOTE 4" & colonne "N/A")

(3) le contribuable doit insérer autant de notes supplémentaires (NOTE 11) que nécessaire afin de respecter toutes les dispositions normatives
et d'éclairer la compréhension des autres états financiers.
Lorsqu'il existe plusieurs informations complémentaires à fournir dans la note 11, celle-ci sera subdivisée en 11 A, 11 B, 11 C, etc.

Chargé de cours : Ousmane SANOGO, Tel : 75 45 85 85 / 65 45 85 85, Email : osanogo80@yahoo.fr 0

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