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Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises

Cycle d’expertise comptable

Rapport de stage N°1

PERIODE : Du 01/02/2017 au 31/07/2017

MAITRE DE STAGE:M. Mohamed Khalid BEN OTMANE

Audit de la section trésorerie

Travail effectué par : Wafae ZAIDI

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A l’attention de Monsieur

Le Président du Conseil Régional de l’Ordre des


Experts Comptables du centre de Casablanca

Monsieur le président,

Dans le cadre du stage réglementaire pour l’obtention du Diplôme National d’Expertise


Comptable, nous avons l’honneur de vous remettre notre rapport de stage relatif à la période
du 01 Février 2017 au 31 Juillet 2017 sous le thème « Audit de la section trésorerie».

Ce rapport, établi conformément à la réglementation des stages d’expertise comptable,


comporte :

- L’identité du stagiaire ;

- Le déroulement du stage ;

- Les travaux effectués ;

- L’appréciation du maître de stage ;

- L’appréciation du contrôleur de stage ;

- L’intérêt du sujet traité.

Restant à votre disposition pour toute information, veuillez agréer, Monsieur le Président,
l’expression de mon profond respect.

Wafae ZAIDI Ordre des Experts Comptables


Expert-comptable stagiaire

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ATTESTATION D’ENCADREMENT

Je soussigné, M. Mohamed Khalid BENOTMANE atteste avoir encadré Mlle. Wafae


ZAIDI durant son stage au sein du cabinet d’expertise comptable ACDEN pour la réalisation
de son rapport sous le thème "Audit de la section trésorerie ", et ce pour la période allant du
01.02.2017 au 31.07.2017.

La présente attestation est délivrée à l'intéressée pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Casablanca, le 18 /12 / 2017 .

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Identité du stagiaire :

Nom : ZAIDI

Prénom : Wafae

Nationalité : Marocaine

Date de naissance : 23/07/1993

Lieu de naissance : Mohammedia

Adresse actuelle : 260, Lotissement SOLEIL Mohammedia

Téléphone : 0677-427-029

Diplômes : Diplôme Grande école ISCAE - Option Finance d’entreprise

Expérience professionnelle : Auditrice et consultante au sein du cabinet ACDEN.

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Déroulement du stage :

Date de l’inscription à l’ISCAE Octobre 2016

Date de démarrage effectif du stage 01 Février 2017

Avez-vous rencontré des difficultés


particulières pour trouver un maître de
stage ? Non

Avez-vous changé de maître de stage ? Non


Si oui, pour quelles raisons ?

Avez-vous trouvé de difficultés pour


suivre les cours à l’ISCAE ? Non
Si oui de quel ordre ?

Avez-vous rencontré des difficultés


pour effectuer les travaux qui vous ont
été confiés par votre maître de stage ? Non
Si oui, de quel ordre ?

Vos remarques et observations


concernant le déroulement de votre Le stage s'est déroulé dans des
stage conditions normales

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Travaux effectués :

NOMBRE DE
NATURE DES TRAVAUX NOMBRE D’HEURES
DOSSIERS

1- Audit comptable et financier


• CAC 6
Une moyenne de 200 h par
• Consolidation 1
mois

2- Tenue et assistance comptable

3- Inventaire physique des stocks

4-Travaux juridiques

5- Conseil

• Manuel de procédure comptable


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6- Séminaires

6
Appréciation du maitre de stage :

Appréciation du contrôleur de stage :

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Introduction

La trésorerie se situe au carrefour des opérations faites par l’entreprise. La liquidité des
comptes de trésorerie doit être suivie avec rigueur afin de permettre à l’entreprise de faire
face à ses engagements et également pour éviter des encaisses importantes oisives.

Le cycle d'exploitation des entreprises se déroule par une succession du processus Achat-
Production - Vente. Ses différentes étapes conduisent à des mouvements de fonds à travers le
paiement du personnel, des fournisseurs et des prêteurs d'une part et les règlements des clients
d'autre part. Toute entreprise doit disposer en permanence des ressources suffisantes pour
remplir ses engagements financiers (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales ...). Ces
étapes sont fondamentales pour l'entreprise car elles permettent le dénouement des activités
essentielles de fonctionnement. Ainsi, la trésorerie constitue l'un des éléments essentiels au
sein d'une entreprise.

En plus d’un rôle de «dénouement» des opérations initiées au niveau des autres cycles
d'activités: Achats, Ventes, Personnel , la trésorerie est caractérisée par les dangers de
détournement de fonds favorisés en cas de système de contrôle interne défaillant, de plus les
valeurs en banque ne reflètent généralement pas l’importance des mouvements, d’où l’intérêt
porté à ce cycle , qu’il faut étudier en étroite interaction avec les autres cycles.

Ainsi la question qui se pose : Comment l’auditeur peut apprécier le dispositif de


contrôle interne relatif à la trésorerie et quel sera par conséquent l’étendue de son
programme de contrôle des comptes (banques et caisses) en fonction du degré de
confiance qu’il se fait de ce dispositif ?

Afin d’illustrer les différentes étapes de la démarche d’audit du cycle trésorerie nous allons
présenter régulièrement les tests mis en œuvres dans le cadre d’une mission d’audit de la
société « Alpha » qui s'appuie sur l'expérience pratique retirée lors de mon stage. Pour des
raisons de confidentialité ni le nom de la société ni aucune autre information considérée
comme confidentielle par le cabinet ne figurerait dans ce rapport.

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Introduction
Section 1 : Revue du contrôle interne de la section trésorerie

1. Présentation du cycle de trésorerie

2. Revue du contrôle interne de la section trésorerie

i) Objectifs du contrôle interne appliqué au cycle de trésorerie

Objectif 1 : Exhaustivité des enregistrements

Objectif 2 : Réalité des enregistrements

Objectif 3 : spécialisation des exercices

Objectif 4 : Evaluation des recettes et dépenses

Objectif 5 : Imputation, totalisation et centralisation des recettes et dépenses

3. Outils de revue du contrôle interne

i. La grille de séparation de tâches

ii. Le questionnaire de contrôle interne

iii. Tests de conformité sur le système de contrôle interne

o Tests de réalité sur la caisse dépense :


o Tests liés à la caisse recette/client
o Test de permanence sur l’élaboration des états de rapprochement bancaire

Section 2 : Phase de révision des comptes et revue analytique

1. Circularisation des banques


2. Validation des emprunts et des dettes financières
3. Validation des rapprochements bancaires
4. Contrôle de la valorisation des comptes en devises
5. Contrôle de la caisse
6. Validation des TVP
7. Revue analytique

CONCLUSION

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Section 1 : Revue du contrôle interne de la section trésorerie

1. Présentation du cycle de trésorerie

La trésorerie est la résultante de tous les flux financiers traversant l'entreprise et c’est aussi le
solde qui découle des encaissements et des décaissements de l'entreprise durant une période
donnée.

Au niveau de ce cycle, on retrouve essentiellement les:

• Encaissements en espèces, virement, par chèques;


• Paiements en espèces, par chèques et virements bancaires ou postaux;
• Produits et frais financiers attachés à ces opérations (agios et commissions)

Les opérations de trésorerie peuvent être classées en :

• opérations courantes telles que les émissions des chèques, les virements, les opérations
de caisse ;
• Opérations de gestion de portefeuille: ligne de crédit consentie à l'entreprise, opération
de placement à court terme;
• les opérations spécifiques de trésorerie telles que la couverture de change, la gestion
de trésorerie d'un groupe.

Les opérations de trésorerie sont enregistrées dans les comptes de caisses (opérations en
espèces), de banques (opérations bancaires) et dans les comptes de frais ou de produits
financiers (intérêt bancaires débiteurs ou créditeurs).

Ces opérations nécessitent également l'emploi de comptes de liaison (ou compte de virements
internes) qui constatent les transferts de fonds d'un compte de trésorerie à un autre, ou les
chèques remis à l'encaissement non encore positionnés par les banques.

2. Revue du contrôle interne

i. Objectifs du contrôle interne appliqué au cycle de trésorerie

Les objectifs globaux du contrôle interne appliqué au cycle trésorerie sont déterminés comme
suit:

• Les paiements sont faits à des fins autorisées et par un nombre limité de
personnes habilitées à le faire.
• Les encaissements font l’objet d’un suivi.
• Les opérations de trésorerie sont correctement enregistrées.
• Les actifs liquides sont correctement protégés.
• La gestion de trésorerie est optimisée sans faire courir de risques indus à
l’entreprise.

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Ces objectifs globaux sont déclinés en objectifs d’audit :

Objectif 1 : Exhaustivité des enregistrements

1-S’ assurer que toutes les recettes sont enregistrées et encaissées

• À l’ouverture du courrier, les titres de paiement reçus doivent être isolés du reste du
courrier, enregistrés et transmis directement au service trésorerie
• Les titres de paiement reçus doivent être remis en banque quotidiennement.
• Le montant des titres de paiement remis à la banque régulièrement rapprochée du total
enregistré et du total des règlements enregistrés au crédit des comptes clients
• Pour les recettes en espèce, elles doivent être :
- enregistrées sur des pièces de caisse standards et pré-numérotées
- enregistrées au fur et à mesure dans le journal de caisse
- rapprochées des espèces en caisse.

Lorsque les encaissements sont effectués par des représentants, livreurs,…. Ces personnes
sont tenues

• D’établir des reçus pré numérotés


• De transmettre ces recettes immédiatement à la société ou à la banque

2- S’assurer que les paiements sont saisis et comptabilisés

• Titres de paiement émis pré numérotés


• Liasse de titres de paiements enregistrés et rapprochés des journaux
• Titres de paiements comptabilisés dans l’ordre numérique
• Séquence numérique des titres de paiement est vérifiée
· Les paiements en espèces :
• saisies sur des pièces de caisse pré numérotées
• enregistrés dans l’ordre de ces pièces

Pour les fournisseurs qui envoient des relevés, les règlements émis doivent être rapprochés
des relevés.

Objectif 2 : Réalité des enregistrements

1- S’assurer que toutes les recettes enregistrées correspondent à des recettes réelles

Les règlements enregistrés au crédit des comptes clients rapprochés des montants
effectivement encaissés en banque.

L’échéancier des effets à recevoir doit être :

• Régulièrement rapproché du montant passé au crédit des comptes clients


• Analysé pour identifier les dates d’échéances anormales

Les effets retournés impayés doivent être :

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• Immédiatement redébités au compte client
• soumis à un responsable

2- S’assurer que les règlements comptabilisés correspondent à des dépenses réelles

• Les pièces justificatives des titres de paiement transmis au bénéficiaire


directement par le signataire
• Les signataires s’assurent au moins par sondage que les titres de paiement
correspondent aux pièces justificatives jointes
• Les journaux de trésorerie contrôlés
• Les soldes des comptes fournisseurs sont analysés régulièrement

Objectif 3 : spécialisation des exercices

1- S’assurer que toutes les recettes sont enregistrées dans la bonne période

Les recettes sont elles enregistrées le jour le jour

En fin de période, la comptabilité s’assure qu’elle a enregistré :

• Tous les règlements reçus à la période


• Uniquement ceux-la.

Les recettes enregistrées par la banque et non par la société, décelées par les rapprochements
de banque, sont enregistrées sur la période.

2- s’assurer que tous les paiements réalisés sont enregistrés sur la bonne période :

Les rapprochements de banque sont revus par un responsable

La comptabilité vérifie que toutes les pièces de caisse de la période ont été saisies

Les espèces en caisse sont physiquement contrôlées et rapprochées du livre caisse en fin de
période

Les comptes bancaires sont crédités :

• Au jour de l’échéance pour les effets


• Au jour de leurs émissions pour les chèques

Objectif 4 : Evaluation des recettes et dépenses

1- S’assurer que les recettes enregistrées sont correctement évaluées

Les écarts constatés entre les règlements reçus et les factures sont

• Analysés
• Corrigés rapidement
• Soumis à autorisation

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Les règlements en devises sont :

• Rapprochés avec les montants encaissés par la banque


• Les différences de charges immédiatement enregistrées

2- s’assurer que les dépenses réalisées sont correctement évaluées

Les déductions effectuées lors du paiement sont :

• Signalés à la comptabilité
• Comptabilisées immédiatement

Les différences de change sur règlement sont régulièrement enregistrées

Objectif 5 : Imputation, totalisation et centralisation des recettes et dépenses

1- S’assurer que toutes les recettes sont correctement imputées totalisées et centralisées

• Les listes des comptes clients sont régulièrement mises à jour


• Les mises à jour sont transmises au personnel chargé des imputations
• Le total des journaux de recettes est régulièrement vérifié
• La balance client est régulièrement rapprochée du grand livre
• Les écarts éventuels sont-ils immédiatement analysés et corrigés

2- S’assurer que toutes les dépenses réalisées sont correctement imputées, totalisées et
centralisées

• Les listes des comptes fournisseurs sont régulièrement mises au point


• Les mises à jour sont transmises au personnel chargé des imputations
• Les imputations portées sur les paiements sont-elles vérifiées avant
enregistrement ?
• Le total du journal des paiements est régulièrement vérifié
• La balance fournisseur est régulièrement rapprochée au grand livre
• Les relevés de compte reçus des fournisseurs sont rapprochés des comptes
individuels.

Une bonne gestion des risques nécessite à la fois une forte culture en matière de risque, un
bon dispositif de contrôle interne et un programme solide couvrant l'ensemble de l'entreprise

La prise de connaissance des opérations

La prise de connaissance du système doit permettre à l'auditeur d'appréhender le circuit de


traitement manuel ou informatique de l'information, et cela, depuis l'initiation d'une opération
jusqu'à sa traduction dans les comptes annuels de l'entreprise. Cette connaissance a pour
fonction de déceler les risques principaux auxquels est soumise l'entreprise.

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En ce qui concerne le cycle trésorerie, la phase de prise de connaissance se traduit d’une part
par la compréhension du processus des opérations d’encaissements et de décaissements et
d’autre part par l’appréhension des conditions bancaires auxquels est soumise l’entreprise.
Les relations entre l’entreprise et sa banque sont généralement définies dans le cadre
d’accords librement négociés ou subis appelés « conditions de banque ». (Date de valeur,
taux des commissions, plafond facilités de caisse ou des opérations de refinancement, …)

Il est à signaler qu’un lien étroit est à opérer lors du travail sur la trésorerie avec l’examen des
cycles « achats-fournisseurs » (décaissements) et « ventes-clients » (encaissements).

3. Outils de revue du contrôle interne


L’évaluation du dispositif de contrôle interne liée au cycle trésorerie peut être réalisée via les
principales techniques d’évaluation suivantes :

• Grille de séparation des tâches ;

• Questionnaire de contrôle interne ;

• Tests de conformité sur le système de contrôle interne ;

• Test de permanence sur l’élaboration des états de rapprochements


bancaires.

Afin d’illustrer les différentes étapes de la démarche d’audit du cycle trésorerie nous allons
présenter régulièrement les tests mis en œuvres dans le cadre d’une mission d’audit de la
société « Alpha ». Du fait de l’aspect confidentiel des dossiers, l’auditeur est astreint au
secret professionnel, et donc ne doit en aucun cas, divulguer les faits, actes et renseignements
dont il a pu avoir connaissance pendant le déroulement de la mission. C’est pour ces raisons
que nous utiliserons le nom « Alpha » pour identifier l’entreprise ayant fait l’objet d’un audit
financier du module trésorerie et que nous modifierons les montants et soldes des comptes de
trésorerie.
i. La grille de séparation de tâches :

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Objectif : Ressortir les éventuels cumuls de tâches entre les fonctions à caractère
incompatible.

Dtion Commerciale
FONCTIONS

Direction Générale

Sce achat

Resp. ramassage
Dtion Juridique

resp. Trésorerie
Sce trésorerie

Comptabilité
Caissier
Tenue de la caisse √

Détention des titres √

Détention des chèques reçus des clients √

Autorisation d'avance aux employés √

Détention des carnets de chèques √

Préparation des chèques √

Approbation des pièces justificatives √

Signature des chèques √

Envoi des chèques √

Tenue du journal de trésorerie √

Dépôts en banque des chèques ou espèces √

Tenue des comptes clients √

Tenue des comptes fournisseurs √

Réception des relevés bancaires √ √

Préparation des rapprochements de banque √

Comparaison de la liste des chèques reçus avec


√ √
bordereaux de remise en banque et avec le journal de
trésorerie

Préparation des factures clients

La prise de connaissance passe également via l’identification des intervenants car plusieurs
fonctions peuvent incomber à un même service.

La société alpha dispose d’une séparation de tâche confortable, il y a une claire distinction
entre la fonction d’enregistrement et la fonction de contrôle.

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ii. Le questionnaire de contrôle interne :

Le but principal du questionnaire est d’avoir une description générale du système


d’organisation en vigueur au sein de l’entreprise. Ainsi, et à travers une série de
questions, l’auditeur obtiendra une information quant au déroulement d’une procédure,
afin de pouvoir savoir exactement ce qui se passe en pratique.

L’auditeur s’intéressera en particulier, aux autorisations données et contrôles effectués à


l’égard des entrées, traitements et sorties du système. Mais, à travers cet objectif
descriptif, le questionnaire sert à aider l’auditeur à orienter sa mission, compte tenu des
forces et des faiblesses du système constatées sur le plan théorique.

Le Questionnaire de Contrôle Interne est élaboré de manière à ce que les réponses


négatives signalent les points faibles du dispositif de contrôle interne, et que les réponses
positives désignent les points théoriquement forts du système. L’exploitation du
questionnaire consiste ensuite pour l’auditeur à évaluer l’impact des points faibles
dégagés et à vérifier la réalité des points forts.

Cependant, cette méthode d’évaluation présente des inconvénients :

• Elle ne conduit pas à une compréhension véritable des procédures ;


• Elle risque de laisser dans l’ombre des problèmes importants ;
• Elle est difficile à mettre en œuvre sur le plan psychologique et
professionnel puisqu’elle conduit l’auditeur à poser à son client un bon
nombre de question qu’il se contenterait de lire.

iii. Tests de conformité sur le système de contrôle interne

o Tests de réalité sur la caisse dépense :

La procédure décrite par le client relative à la caisse dépense :

• La caisse dépense ne peut être mouvementée que par des ordres de dépense
présentés au caissier.
• Ces ordres de dépense sont donnés par le service achat, les chefs de
département ou par la Direction Générale.
• Généralement, les montants pouvant transiter par la caisse correspondent à des
petits montants qui ne peuvent pas faire l’objet d’un chèque et donc ne peuvent en
aucun cas être supérieur à 10.000 DH, ce qui élimine le risque fiscal relatif à ce
point ou encore des dépenses ayant un caractère urgent.

La conception du test:
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Choisir à partir du grand livre de la caisse dépense, un certain nombre d’opérations passées
par caisse pour constituer notre échantillon. Ensuite, vérifier l’application de la procédure déjà
relevée.

Vérifier que le montant relevé sur la grand livre correspond effectivement à un bon ou à une
facture, que la dépense est liée à l’exploitation, qu’il existe un ordre de dépense approuvé par
la Direction Générale ou par un chef de département et qu’un cachet « payé » est apposé sur
l’ordre de dépense.

Test de réalité caisse dépense

Objectif S’assurer que les dépenses caisses sont réelles,


appuyées de pièces probantes et qu’elles sont autorisées
par la hiérarchie.
Points soulevés :
Omission d’apposition du cachet « payé » sur quelques des ordres de dépense de
l’échantillon.

Date d’opération Libellé Montant 1 2 3 4


02/04/N XXXXXX 2000 √ √ √ ┼
29/05/N XXXXXXXX 2252 √ √ √ √
03/06/N XXXXXXXX 3488 √ √ √ √
12/07/N XXXXXXXX 3120 √ √ √ ┼
31/07/N XXXXXXXX 2000 √ √ √ √
06/08/N XXXXXXXX 2450 √ √ √ √
27/09/N XXXXXXXX 2820 √ √ √ √
05/10/N XXXXXXXX 2000 √ √ √ ┼
17/12/N XXXXXXXX 2720 √ √ √ √

√ :Vérifié conforme ;
┼ : Vérifié non conforme ;
(1) : Vérifier avec pièces justificatives probantes ;
(2) : Dépense liée à l’exploitation ;
(3) : Existence d’un ordre de dépense ;
(4) : Apposition du cachet payé sur l’ordre de dépense.

o Tests liés à la caisse recette/client


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Procédure relative à la caisse recette
L’entreprise dispose de plusieurs points de vente « agence ». Au niveau de chaque point de
vente, 2 à 3 commerciaux assistent la clientèle. Ils disposent de reçus dont la séquence
numérique est vérifiée chaque jour lors des ramassages des fonds.

A leur niveau, les commerciaux tiennent un journal quotidien de vente qui est fait en 2
exemplaires. Ils en gardent une copie et remettent la deuxième au responsable du ramassage,
chaque jour lors de sa tournée, après qu’il ait apposé sa signature qui matérialise son contrôle
et la bonne tenue du journal de vente.
Les commerciaux remettent également au responsable du ramassage les espèces, les chèques
et les autres copies des reçus.

Après avoir terminé sa tournée, le responsable ramassage rentre au siège et conserve l’espèce
et les chèques dans le coffre fort. Le lendemain matin, les recettes de chaque point de vente
sont revérifiées pour les saisir au niveau du système, afin d’arrêter les encaissements de la
veille. Ensuite, tous les fonds seront déposés en banque.

Objectif : S’assurer de :

• La réalité des encaissements;

• Versement de la totalité des encaissements.

Points soulevés : Existence d’encaissements par caisse dont le montant dépasse 20.000 DH.

Journée Montant (1) (2) (3) (4) (5)


26/02/N 423.500 √ √ √ √ √
30/04/N 235.000 √ √ √ √ √
15/05/N 158.000 √ √ √ √ √
05/07/N 324.000 √ √ √ √ √
24/08/N 510.000 √ √ √ √ √
19/10/N 365.500 √ √ √ √ √
03/11/N 265.600 √ √ √ √ √

√ : Vérifié conforme;

┼ : Vérifié non conforme ;

1. Pointé conforme avec journaux tenus au niveau des points de


vente;
2. : Apposition de la signature du responsable des ramassages
vérifiée sur les journaux tenus par les commerciaux ;

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3. : Pointé conforme avec total des montants figurant sur les reçus ;
4. : Pointé conforme avec récapitulatif des journées ;
5. : Pointé conforme avec le total versé en banque.

o Test de permanence sur l’élaboration des états de rapprochement bancaire :

La conception du test :

Il faudrait d’abord obtenir les états de rapprochement bancaire de toutes les banques, établis
par la société au cours de l’exercice, et vérifier que :

• Ils sont établis régulièrement à la fin de chaque mois ;

• Le solde chez la banque correspond au relevé bancaire ;

• Le solde chez la société correspond à la balance générale ;

• Les calculs arithmétiques sont corrects ;

• Les principales opérations en suspens s’apurent sur les mois ultérieurs.


Pour les suspens anciens non apurés, obtenir les explications
nécessaires ;
• Tous les états de rapprochement sont visés par la personne qui les a
établis et approuvés par un responsable hiérarchique.

Test d’exhaustivité et de conformité des états de rapprochement


bancaire

Objectif : S’assurer que les états de rapprochement sont régulièrement


élaborés.
Source : Les états de rapprochement bancaire de l’exercice audité.
Points soulevés : Certains ERB ne sont pas visé par le responsable , L’ERB du
compte n°3 comprend des suspens anciens.

N° de Assertions
Libellé
compte
Juin Septembre

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(a) (b) (c) (d) (e) (a) (b) (c) (d) (e)

5141300000 COMPTE 1          
5541000000 COMPTE 2          
5141400000 COMPTE 3          
5141500000 COMPTE 4          
5141600000 COMPTE 5          

Vérifier que
a) L'ERB existe
b) L'ERB est visé par le responsable
c) Le solde du relevé bancaire est reporté correctement sur l'ERB
d) L'ERB est équilibré
e) Absence de suspens ancien (Antérieur à 6 mois)

Section 2 : Phase de révision des comptes et revue analytique

A ce stade, l’auditeur a vérifié le fonctionnement d’un certain nombre de sécurités et


appréhendé l’existence d’un certain nombre de risques et s’est fait une première idée sur la
régularité et sincérité des états financiers.

Quand bien même tous les indices recueillis seraient favorables, l’auditeur ne pourrait pas
s’en satisfaire. Même en ayant prouvé que les procédures de traitement comptable des
données sont correctes et efficientes, il peut tout au plus présumer que les données comptables
qui en résultent sont correctes. Un certain nombre de vérifications s’imposent donc :

• Circularisation des banques


• Validation des emprunts et des dettes financières
• Validation des rapprochements bancaires
• Contrôle de la valorisation des comptes en devises
• Contrôle de la caisse (inventaire, tests sur pièces)
• Validation des TVP
• Revue analytique des principaux postes

1. Circularisation des banques

Le principe de circularisation des banques est le même que pour les organismes prêteurs.

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La procédure de confirmation est appliquée à tous les comptes bancaires y compris ceux ayant
des soldes nuls ou sans mouvements.
Pour les comptes fermés au cours de l’exercice, il faut obtenir la confirmation par la(les)
banque(s) de la clôture des comptes courants.

La circularisation des banques permettra également de vérifier d’autres informations


notamment les signatures, les lignes de crédit, les engagements hors bilan, etc.
Il s’agit d’une procédure obligatoire à mettre en place par l’auditeur mais qui présente
l’inconvénient d’un taux de réponse très faible.

Exploitation des circularisations

Un tableau de dépouillement des réponses est conçu pour relever les écarts éventuels entre les
soldes confirmés par les banques et ceux relevés.

Il faudra également :
• Contrôler que les habilitations sont correctement mises à jour auprès des
banques (Personnes habilitées à mouvementer les comptes)
• Recenser les engagements hors bilan et contrôler leur mention exhaustive dans
l’annexe.

2. Validation des emprunts et des dettes financières

Pour l’examen des comptes des dettes de financement, les objectifs de contrôle sont les
suivants :

▪ S’assurer que les dettes et emprunts financiers sont exhaustifs et correctement évalués.
▪ S’assurer que les produits et frais financiers concernant les opérations de trésorerie
sont inscrits au compte de résultat

Pour ce faire, il faut :

• Obtenir les contrats des principaux emprunts et vérifier leur correcte


traduction comptable à la clôture ;

• Valider les mouvements de l’exercice en ce qui concerne les déblocages et


les remboursements ;

• Si l’emprunt est assorti d’obligations particulières, vérifier si elles sont


respectées

• Vérifier si l’emprunt est garanti par hypothèque ou nantissement


et que ceux- ci figurent dans les engagements hors bilan.
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Il faut vérifier que les modalités de l’emprunt qui sont prévues sur le contrat sont réellement
et correctement appliquées tel le taux d’intérêt, la nature de l’annuité, la durée de l’emprunt et
toute autre spécificité indiquée dans le contrat.

Validation des mouvements de l’exercice :

• Validation du déblocage :

Pour valider le déblocage de l’emprunt, nous nous devons de vérifier sur le contrat de crédit la
date de déblocage et le montant débloqué. Ensuite, nous devrons nous enquérir du déblocage
effectif du crédit en le pointant avec l’avis de crédit ou sur relevé bancaire.

• Validation des remboursements :

Pour la validation des remboursements de l’emprunt, nous devrions récupérer le tableau


d’amortissement du crédit, vérifier les calculs arithmétiques et pointer les remboursements
échus avec leur avis de débit ou sur relevé bancaire.

• Validation des intérêts:


Nous devrons vérifier que le taux effectivement appliqué et celui figurant sur le contrat de
crédit, que les intérêts sont correctement calculés (réalité des montants, exhaustivité et
rattachement à la bonne période).

Aussi, aurons-nous la possibilité de calculer les intérêts concernant la période s’écoulant de la


date du dernier remboursement et celle de la fin de l’exercice pour la confronter au solde du
compte de régularisation « Intérêts courus non échus à payer ».

3. Validation des rapprochements bancaires

Le rapprochement bancaire permet de confronter la comptabilité (source interne) de


l’entreprise avec celle de la banque (source externe).

L’obtention des rapprochements bancaires du mois de décembre et vérifier que :

• Le solde chez la banque correspond au relevé bancaire ;


• Le solde chez la société correspond à la balance générale ;
• Les calculs arithmétiques sont corrects ;
• Les principales opérations en suspens s’apurent sur les mois ultérieurs
• Pour les anciens suspens non apurés, obtenir les explications nécessaires.

22
• La vérification de la date de remise des valeurs à l’encaissement et que leur
encaissement effectif apparaît sur les relevés ultérieurs.

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Test de validation des ERB

Chez la sté Chez la Banque Assertions


En KMAD
Ecriture non Ecriture non Ecriture non Ecriture non
Solde comptable Solde bancaire au
Libelle débitée dans Créditée dans Total débitée chez créditée chez Total Ecart (1) (2) (3) (4)
au 31/12/N 31/12/N
livre livre Banque Banque
5141300000 Compte 1 369,83 - - 369,83 - 368,65 1,15 2,33 - 369,83 - 0,00    
5141400000 Compte 2 8,47 - - 8,47 - 110,75 102,33 0,06 - 8,47 0,00    
5141500000 Compte 3 171,11 - - 171,11 - 274,95 103,84 - - 171,11 -    X
5141200000 Compte 4 84,45 - - 84,45 - 1 230,81 1 146,37 - - 84,45 0,00    
5141600000 Compte 5 190,05 - - 190,05 - 196,40 6,35 - - 190,05 -    
TOTAL 823,91 - - 823,91 - 2 181,56 1 360,04 2,39 - 823,91

(1) Solde comptable au niveau de l'Etat de rapprochement correspond à la balance générale au 31/12/N

(2) Solde bancaire au niveau de l'Etat de rapprochement bancaire correspond au relevé bancaire au 31/12/N

(3) L'Etat de rapprochement est visé par le responsable

(4) Absence de montants significatifs anciens en suspens.

BANQUE SUSPENS APPURES % TOTAL SUSPENS


COMPTE 1 1,15 34%
COMPTE 2 93 90%
COMPTE 3 20 19%
COMPTE 4 1 144,77 99,9%
COMPTE 5 - 0%
Total 1 259 93%
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4. Contrôle de la valorisation des comptes en devises

Les disponibilités sont converties en dirhams, lors de leur acquisition, au cours de change à la
date de l’opération

Les disponibilités en devises existant à la clôture des comptes sont converties en dirhams sur
la base du dernier cours de change.

Les écarts de conversion constatés à cette occasion sont comptabilisés dans le résultat de
l'exercice :

 les écarts de conversion négatifs sont considérés comme des pertes de change
définitivement supportées et sont en conséquence enregistrés au débit du compte 6331
"Pertes de change propres à l'exercice".

 les écarts de conversion positifs sont considérés comme des gains de change acquis, et
sont donc enregistrés au crédit du compte 7331 "Gains de change propres à l'exercice".

En effet, les rapprochements bancaires sont faits en devises et les écarts de conversion
calculés à la clôture sont constatés directement en résultat financier.

L’objectif est de :

▪ S’assurer de la correcte évaluation des comptes bancaires libellés en devises.


▪ S’assurer de l’exhaustivité et de la correcte évaluation du résultat de change.

Pour ce faire, il faut :

▪ Obtenir le détail de tous les comptes bancaires en devises.


▪ Valider les cours retenus pour la valorisation au 31/12 pour les soldes en devises
significatifs.
▪ Résultat de change: à partir du grand livre des comptes 63 et 73, sélectionner les
principaux montants et valider, par un contrôle de pièces, le correct calcul du gain (ou
de la perte) de change.

5. Contrôle de la caisse (inventaire, tests sur pièces)

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Objectifs :

• S’assurer que les opérations transitant par la caisse ont été correctement
comptabilisées.
• S’assurer que le montant figurant à l’actif correspond effectivement au solde en
caisse.

Le solde du compte caisse devra être confronté au PV de contage des espèces en caisse du
31/12/N.

En MAD Libellé Solde au 31.12.N Montant PV de caisse Ecart 1 2 3


5161100200 CAISSE 1 310 310 -   
5161100300 CAISSE 2 3 309 3 309 -   
5161150000 CAISSE 3 11 243 11 243 -   
5161200000 CAISSE 4 11 905 11 905 -   
5161300000 CAISSE 5 411 878 411 878 -   
5161400000 CAISSE 6 10 900 10 900 -   
5161500000 CAISSE 7 3 407 3 407 -   

1) Solde des caisses cadre avec les PVs y’afférents


2) PV de caisse visé par le caissier
3) PV de caisse visé par le contrôleur.

6. Validation des TVP

Les titres et valeurs de placement sont des titres financiers que les sociétés acquièrent avec
leurs surplus de trésorerie. Il s'agit pour les sociétés d'obtenir un taux de rentabilité correct sur
le court terme en investissant ce surplus de trésorerie. Les titres ainsi acquis sont inscrits au
bilan à leur prix d'achat dans le compte « Titres et valeurs de placement ».

Les objectifs de contrôle pour l’auditeur sont de :

▪ Valider la réalité et correcte évaluation des mouvements de souscription et de


rachat de TVP intervenus au cours de l’exercice.
▪ Vérifier le correct calcul les plus values nettes de cession des TVP.

Contrôle de la réalité des ▪ Obtenir le tableau des mouvements de VMP depuis


mouvements la dernière clôture.
▪ Sélection des mouvements significatifs et
rapprochement aux pièces de banque

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correspondantes.

Validation du résultat de ▪ Valider le résultat net de cession des TVP :


cession des VMP Contrôler la correcte application de la méthode
FIFO (« First in first out ») pour le calcul du résultat
de cession.

7. Revue analytique :

La revue analytique consiste à faire des comparaisons entre les données résultants des
comptes et des données antérieures et établir des relations entre elles ;

• Analyser les fluctuations et les tendances ;

• Etudier et analyser les éléments inhabituels résultant de ces comparaisons.

En bref, la revue analytique est un examen de vraisemblance consistant à procéder à un


examen critique des composantes d’un solde pour identifier celles qui sont à priori anormales.

Il est intéressant de voir l’évolution de la trésorerie nette en tant que résultante de la variation
du Fond De Roulement et du Besoin en Fond de Roulement.

Les données relatives à l exercice N, peuvent être résumées comme suit :

Variation en
N N-1 Variation en %
valeur
Financement permanent 8 719 7 653 1 066 14%
Actif immobilisé 2 802 3 166 - 364 -11%
Fond de Roulement 5 916 4 487 1 429 32%
Actif circulant 84 422 78 491 5 931 8%
Passif circulant 79 781 74 298 5 483 7%
Besoin en Fond de Roulement 4 641 4 193 448 11%
Trésorerie active 557 - 557
Trésorerie passive - 425 - 425 -100%
Trésorerie nette 1 276 294 982 334%

La trésorerie nette de la société a connu une augmentation de 982 KMAD par rapport au 31
décembre N-1.
Cela s'explique essentiellement par un effet combiné de :

L'augmentation substantielle du fonds de roulement

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• L'augmentation du résultat qui s'établit en N à 1066 KMAD contre 1013 KMAD en
N-1.
• Le report à nouveau de la totalité du résultat positif de l’exercice N.
• Les immobilisations nettes ont baissé de près de 15%, due principalement a des
acquisitions peu significatives (293 KMAD) par rapport à la charge d'amortissement
de l'exercice (672 KMAD)
L'augmentation du besoin en fonds de roulement

Le besoin en fond de roulement est passé de 4 193 KMAD en N-1 à 4 641 KMAD en N soit
une augmentation de l'ordre 448 KMAD (+ 11%).

Cette évolution à la hausse peut être expliquée par l'effet combiné suivant:

• La hausse des créances clients pour 6005 KMAD.


• La hausse des dettes fournisseurs pour 3263 KMAD.

Trésorerie nette positive

En N le fond de roulement a pu couvrir largement le besoin en fond de roulement, permettant


ainsi d'avoir un excédant de trésorerie.

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Conclusion

La trésorerie se situe au carrefour des opérations faites par l’entreprise. Les comptes de
trésorerie sont la résultante bilancielle de tous les efforts de l'entreprise et ils constituent très
souvent, un indicateur précoce des difficultés qu'elle peut rencontrer. La trésorerie constitue le
poste le plus liquide de l'actif du bilan et est donc par ricochet une « zone à risque » qui si elle
n'est pas minutieusement suivie (contrôlée) pourrait être la porte ouverte aux décaissements
frauduleux. Des procédures strictes, claires et concises doivent donc être élaborées pour régir
le fonctionnement de la trésorerie dans toute entreprise.

Les entreprises comprennent de plus en plus toute l'importance que revêt un système de
Contrôle Interne efficace dans le monde économique actuel. L'évaluation du contrôle interne
permet d'apprécier notamment la fiabilité du système comptable, de porter un jugement sur
l'ensemble des enregistrements et de détecter les risques d'erreurs et de fraudes. .Les
conclusions tirées de l’évaluation du contrôle interne permettent à l’auditeur de définir
l’étendue des travaux à effectuer au niveau de la phase du contrôle des comptes, les
conclusions des contrôles, quant à elles, permettent de fonder un jugement définitif sur
l’ensemble des informations comptables et financières communiquées dans les états
financiers.

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