Vous êtes sur la page 1sur 16

AUDIT DU CYCLE

TRÉSORERIE

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
Introduction
Gérer sa trésorerie, c’est être en prise directe avec les flux réels
et prévisionnels, entrant et sortant, et avec ses banques, pour
pouvoir effectuer rapidement les ajustements nécessaires. C’est
avant tout anticiper.

Le cycle d’exploitation des entreprises se déroule par une


succession du processus Achat – production – vente. Ces
différentes étapes conduisent à des mouvements de fonds à
travers le paiement du personnel, des fournisseurs et des
préteurs d’une part et les règlements des clients d’autre part.

A cet effet il s’avère nécessaire pour assurer convenablement la


gestion des risques de trésorerie, que la direction de l’entreprise
mette en place des dispositifs de contrôle efficaces, structurés,
ordonnés et formalisés, qui seront consignés dans un manuel de
procédures.

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
Plan

Chapitre 1 : présentation du cycle de


trésorerie
 Définition du cycle de trésorerie
 Les opérations concernées par le cycle de
trésorerie
 Les comptes retraçant les opérations de
trésorerie
 Les étapes d’un audit de trésorerie
 Objectifs du contrôle interne appliqué au cycle
trésorerie
 Eléments constitutifs de la fonction trésorerie

Chapitre 2 : audit du cycle de trésorerie


 Prise de connaissance du système
 Les procédures de la trésorerie
 Les risques liés au cycle de trésorerie
 Examen des comptes

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
Chapitre 1 : présentation du cycle de trésorerie
 Définition du cycle de trésorerie
- La trésorerie nette d'une entité est la différence entre les ressources nécessaires pour
financer son activité et les besoins entrainés par cette activité à un moment donné.
Cette définition fait référence au Besoin en fonds de Roulement.
- CRAMBERT : présente la trésorerie comme étant : « la résultante de la somme des
flux de trésorerie générés au niveau de l'activité, de l'investissement et du
financement.
- MEUNIER : la trésorerie nette d'une entité est la différence entre les ressources
nécessaires pour financer son activité et les besoins entraînés par cette activité

 Les opérations concernées par le cycle de trésorerie


Au niveau de ce cycle, on retrouve essentiellement les opérations portant sur le flux de
trésorerie à savoir :

 Prise de fonds (encaissement) par virement, par chèques ;


 Paiements en espèces, par chèques et virements bancaires ou postaux ;
 Produits et frais financiers attachés à ces opérations.
Les opérations financières (emprunts, subventions, opérations sur titres) seront
étudiées dans le cadre d'un cycle spécifique.

 Les comptes retraçant les opérations de trésorerie

Les opérations de trésorerie sont enregistrées dans les comptes de caisses (opérations
en espèces), de banques (opérations bancaires), de CCP (opérations postales) et dans
les comptes de frais ou de produits financiers (intérêt bancaires débiteurs ou créditeurs).
Ces opérations nécessitent également l'emploi de comptes de liaison (ou compte de
virements internes) qui constatent les transferts de fonds d'un compte de trésorerie à un
autre, ou les chèques remis à l'encaissement non encore positionnés par les banques.
Ait beni ifit Akram
El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
Nº de comptes Intitulés

511 Chèques et valeurs à encaisser

514 Banques, Trésorerie Générale et chèques postaux débiteurs

516 Caisses, régies d'avances et accréditifs

552 Crédits d'escompte

553 Crédits de trésorerie

554 Banques (solde créditeur)

590 Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie

 Les étapes d’un audit de trésorerie


L’audit d’une société est organisé par cycles par exemple on peut avoir le cycle vente,
le cycle achat, le cycle stock et surtout au cœur des enjeux de la société le cycle de la
trésorerie.

L’audit de la trésorerie représente un enjeu majeur pour l’auditeur, pour l’opinion sur
les comptes annuels puisqu’on va aller vraiment au cœur de la stratégie de l’entreprise
et on va comprendre ses différents enjeux et aussi essayer de sécuriser les différents
impactes qu’ils peuvent y avoir sur les différents comptes de la société

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
Les étapes :

1- Revue du contrôle interne : se faire une idée de l’organisation de la société


face aux risques financiers.

2- Contrôle de l’exhaustivité des instruments financiers dans les comptes, et pour


savoir-faire ça : faire des confirmations auprès des banques une fois par an on leur
demandant qu’elles nous confirment l’ensemble des dettes et l’ensemble des
instruments financiers que la société a auprès d’elle ça nous permet de faire le lien
entre une confirmation externe et la comptabilité interne de la société

3- Vérification comptable : vérification des calculs- vérification des impacts


comptables

4- Vérification de l’information financière : dans le rapport annuel on trouve ce


qu’on appelle annexe de comptes de la société le bilan le ccp l’annexe qui explique
l’ensemble de la stratégie de la société sur ce type d’instrument financier et on doit
s’assurer que l’information financière est juste et bien correcte.

 Objectifs du contrôle interne appliqué au cycle trésorerie


Toute entreprise œuvre pour la continuité de son exploitation dans un environnement
en perpétuel changement. L’atteinte de ses objectifs d’une manière claire et connue
permet à l’entreprise une adéquation avec la vision de la direction.

1. Etablissement des prévisions de trésorerie :

Les procédures mises en place par la société doivent donner l’assurance que les
opérations relatives à la trésorerie sont rapidement et correctement enregistrées par les
services comptables et tous les mouvements sont autorisés sont rapidement portés à
l’attention de la direction générale.
2. Encaissement, décaissement :

Les procédures mises en place doivent donner l’assurance que les encaissements sont
enregistrés d’une manière rapide et exhaustive et ils sont autorisés par la direction
générale.
Dans ce sens le risque de détournement ; soit par majoration frauduleuse des paiements
ou par création de document de paiement de dépenses fictives ; nulles ou minimes.

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
3. Contrôle des avoirs en banque et en caisse :

La société doit appliquer des procédures qui la fait garantir ;


 L’existence d’un système de contrôle périodique des existants en caisse.
 La mise en place d’un système de rapprochement périodique des journaux de
banque avec les extraits bancaires (état de rapprochement).
 La tenue périodique de ces travaux par rapprochement par un responsable
désigné par la direction générale.

4. Comptabilisation des opérations de caisse et de banque :

Les procédures mises en place doivent donner l’assurance que les comptes traduisant
les dépôts retraits de fonds sont régulièrement analysés et justifiés et que tout dépôt
retrait non autorisé ou anormal est rapidement détecté.

 Les éléments constitutifs de la fonction trésorerie :


La trésorerie qui est au centre des autres fonctions de l’entreprise, résultante de tous les
flux financiers, deux grandes missions définissant la fonction trésorerie :
La gestion de liquidité : consiste à respecter la contrainte de solvabilité de
l’entreprise et se gré à long et à court terme et au jour le jour de façon opérationnelle.
La gestion des risques financiers : consiste à la couverture du risque de taux et de
charge pour éviter son excessivité et de ne pas nuire à la rentabilité.
Gérer les relations avec les banques : Le trésorier identifie les éventuels besoins de
crédit.

 Fonction budgétisation-estimation des niveaux d’encaisse :

Le budget de trésorerie est pour négocier des crédits à court terme nécessaires au bon
fonctionnement de l’entreprise.

 Fonction encaissement :

Les encaissements concernent toutes les opérations de recueil de fonds, à savoir les
intérêts créditeurs, règlements clients et les recettes.

 Fonction décaissement :

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
Elles sont reçues en contrepartie des achats de biens et services, opérations d’emprunt.
 Fonction comptable :
 Comptabilisation : comprend toutes les tâches d’enregistrement et de
mouvement.
 Suivi : cette fonction comprend des tâches d’analyse et de justification des
soldes et des virements.
 Contrôle :

 de vérification des avoirs en caisse


 de rapprochement des opérations comptabilisées par l’entreprise.

Chapitre 2 : audit du cycle de trésorerie


 Prise de connaissance du système
 Connaissance de l’environnement :

L’environnement de l’entreprise est conditionné par le secteur d’activité et par la


situation économique tant générale que sectorielle ou géographie. C’est-à-dire que selon
les secteurs d’activité, les besoins informationnels de l’entreprise ne sont pas les mêmes
et les procédures de traitement de l’information diffèrent ainsi que les contrôles à
effectuer. Quant à la situation économique, elle conditionne fréquemment la santé
financière de l’entreprise. Le risque est d’autant plus important que la situation
économique est mauvaise. Ce qui nous permet de dire que dans ces conditions les états
financiers peuvent fausser l’image que les comptes devraient donner de l’entreprise.

 Connaissance de spécificités de l’entreprise

Les spécificités de l’entreprise sont liées à sa structure organisationnelle, à sa politique


stratégique, à sa position concurrentielle et à son actionnariat.
Au niveau de la structure organisationnelle, l’auditeur devra s’assurer que les décisions
critiques font l’objet d’une approbation hiérarchique et systématique.
Dans une entreprise en déclin, les procédures sont bien définies mais elles ne sont plus
forcément appliquées si bien que le contrôle est devenu routinier et ne prend pas en
compte les nouveaux risques auxquels est confrontée l’entreprise.
Après la prise de connaissance de l’entité, l’auditeur doit décrire tout ce qu’il a recensé
durant cette phase.
Ait beni ifit Akram
El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
 LES PROCÉDURES DE LA TRÉSORERIE

Un préalable pour assurer l’efficacité de la gestion de trésorerie est la mise en place des
procédures de budgétisation adéquates par rapport aux objectifs fixés. Les faiblesses
relevées dans la gestion de trésorerie sont dues en majeures parties à l’inefficacité ou à
la défaillance des procédures.

 Les procédures d’encaissement : Ces procédures doivent favoriser la disponibilité


des fonds pour pallier aux manques de liquidité, le dispositif de contrôle interne doit
donner l’assurance que

 il n’y a pas un cumul de la fonction encaissement avec d’autre fonction


incompatible
 La responsabilité de l’encaissement contrôle la conformité de la pièce
justificative avec la recette
 Il y a une séparation entre la caisse recette et la caisse dépense

 Les procédures de décaissement : Elle concerne toutes les tâches de règlement


par chèque ou effet de commerce, en espèces. Ces procédures opérationnelles
liées s'inscrivent dans la recherche de sécurité, de facilité de contrôle et le
dispositif mise en place doit permettre de s’assurer que :

 Tous les fournisseurs sont payés à temps réel afin d’éviter les
contentions
 les personnes habilitées autorisant les dépenses
 Les pièces justificatives originales accompagnent les dépenses

 Les risques liés au cycle de trésorerie


Les caractéristiques d’un bon contrôle interne en matière de trésorerie permettent à
l’auditeur de fixer les objectifs de sa mission et de cibler les risques essentiels auxquels
l’entreprise peut être confrontée.

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
La Trésorerie se trouve au carrefour des activités de l’entreprise, car toute opération se
boucle généralement par un décaissement ou un encaissement donc l’auditeur doit fait
attention aux risques de fraude et de détournements lié à ce cycle.

Généralement l’auditeur cibler les risques qui portent atteinte à :

 L’exhaustivité des enregistrements (l’auditeur doit S’assurer de l’exhaustivité


des enregistrements)
 La réalité des enregistrements (l’auditeur doit S’assurer de la réalité des
enregistrements)
 La spécialisation des exercices (l’auditeur doit S’assurer de la séparation des
exercices pour les opérations enregistrées)
 L’existence de certains soldes (l’auditeur doit S’assurer de la vraisemblable du
solde des comptes)
Les risques de la trésorerie peuvent être analysés à travers les différentes composantes
du cycle de trésorerie à savoir la budgétisation, l'encaissement, le décaissement et la
gestion des comptes bancaires.

Fonctions Risques encourus


•Méconnaissance des objectifs spécifiques ;
• Non élaboration du budget ;
•Informations inexactes relatives aux prévisions, non mise
Budgétisation à jour, non disponibles ;
•Absence de lien entre le budget de trésorerie et les autres
budgets ;
• Le suivi imparfaitement assuré ou non assuré du budget.
•Les détournements par manipulation des comptes de
recettes
•Des erreurs ou omissions dans l'enregistrement des recettes
Encaissements
;
•Des malversations ou fraudes ; •Difficultés d'assurer un
contrôle correct des encaisses ;

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
•Difficultés d'exercer un contrôle séquentiel des espèces de
caisse ; •Existences de bons de Caisse non régularisés
correspondant à des prêts déguisés ;
•Détournement par malversation des comptes de paiements
;
Décaissements
•Erreurs ou omissions dans l'enregistrement des dépenses ;
• Malversation ou fraude ;
•Risque de détournements de caisse non détectés ;
• Non détection d'écarts de caisse ;
• Non justification des soldes de caisse •Lourdeur et perte
d'efficacité de la gestion de la caisse ;
•Risque de collusion entre les responsables des caisses et les
Contrôle des avoirs en
contrôleurs ;
caisse et en banque •Risque de détournements d'avoir en banque et de
falsification des états de rapprochement bancaire ;
•Risque de maintien dans les états de rapprochement
bancaire des montants significatifs en suspens au détriment
de la trésorerie de l'entreprise.
• Non exhaustivité des enregistrements ;
Comptabilisation des •Risque de non détection d'une erreur de banque ou d'un
mouvements de trésorerie détournement de fonds ;

•Risque de détournement des montants retirés de la caisse


ou de la banque pour alimenter théoriquement d'autres
Suivi des comptes de
comptes de trésorerie ;
liaison •Risque de falsification des comptes de virements par les
auteurs du détournement.
•Erreur d'équilibrage qui consiste à laisser en même temps
des soldes débiteurs sur certaines banques et des soldes
créditeurs non rémunérés sur d'autres banques ;
•Erreur de sous mobilisation qui consiste à laisser tous les
Gestion de comptes
comptes débiteurs, ce qui génère des frais financiers ;
bancaires •Erreur sur mobilisation qui est relative au défaut de
paiement ce qui prive l'entreprise à des produits financiers ;
•Augmentation non maîtrisée des frais financiers ;
•Difficulté de contrôle des conditions bancaires.

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
 Examen des comptes
L’examen et le contrôle des comptes relatif à ce cycle relèvent de la même technicité
de la procédure, nous résumerons alors ce processus dans le schéma suivant :

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
Les principales techniques que nous avons utilisées pour l’examen des comptes sont
présentées ci-après :
o Les tests de validation ;
o Les tests de cohérence.
 Tests de validation et de cohérence :

Les tests de validation et de cohérence nous permettront de conclure à l’égard et aux


présomptions tirées pendant les premières étapes de la mission. Les tests de validation
permettront de rapprocher les données comptables à la réalité qu’elles représentent tandis
que les tests de cohérence serviront à vérifier l’homogénéité des informations a caractère
comptable et de détecter les éventuelles anomalies du système.
Pour ce faire, nous avons découpe le cycle en trois parties. Une première partie concernera
les dettes de financement, une deuxième portera sur la trésorerie active et une dernière partie
concernera la trésorerie passive.
Avant de procéder, il convient de présenter une revue analytique de ces comptes puisqu’il
s’agit du travail préliminaire permettant de diriger les efforts de l’auditeur :
La revue analytique : elle consiste à

o Faire des comparaisons entre les données résultant des comptes et des données
antérieures, postérieures ou prévisionnelles de l’entreprise, ou des données
d’entreprises similaires et établir des relations entre elles ;
o Analyser les fluctuations et les tendances ;
o Etudier et analyser les éléments inhabituels résultant de ces comparaisons.

En bref, la revue analytique est un examen de vraisemblance consistant à procéder à un


examen critique des composantes d’un solde pour identifier celles qui sont a priori anormales.
Après avoir dressé le document, il convient alors de procéder à un examen détaillé de chaque
composante du cycle :

Dettes de financements :

o Circulariser les organismes préteurs et exploiter les réponses reçues ;


o Obtenir les contrats des principaux emprunts et vérifier leur correcte traduction
comptable à la clôture ;
o Valider les mouvements de l’exercice en ce qui concerne les déblocages et les
remboursements ;
o Si l’emprunt est assorti d’obligations particulières, vérifié si elles sont respectées ;
Ait beni ifit Akram
El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
o Vérifier si l’emprunt est garanti par hypothèque ou nantissement et que ceux-ci figurent
dans les engagements hors bilan.

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
Trésorerie Actif :

Chèques à encaisser :
Nous expliquerons l’examen de poste à travers l’exemple illustratif suivant :

Nous devons d’abord confronter le solde des chèques à encaisser avec le PV de comptage des
chèques en possession de l’entreprise au 31/12/02.
Ensuite, nous devrons vérifier l’apurement subséquent, d’un échantillon des chèques à
encaisser pour chaque sous-compte, sur le relevé bancaire du mois de janvier 2003.
Il est à signaler que, lors des vérifications des sous-comptes chèques à encaisser, nous avons
constaté que l’entreprise acceptait de sa clientèle des chèques postdates ce qui est non conforme
aux dispositions du code de commerce.
Après s’être entretenu avec la Direction Générale, cette dernière a confirmé le fait que
l’entreprise n’acceptait des chèques postdates que dans des cas très particuliers.
Lors de la vérification de l’apurement subséquent des chèques à encaisser du produit 2, nous
avons soulevé un impayé du client Alpha d’un montant de 150.000 DH.
Apres discussion avec la Direction Générale, le chèque du client présentait un risque de non
encaissement dû au fait que celui-ci est en difficulté. Par mesure de prudence, nous avons
proposé de provisionner ce montant à hauteur de 150.000 DH. Cet ajustement a été
comptabilise par la société suite à notre remarque.
Banque solde débiteur :
o La circularisassions de toutes les banques et l’exploitation des réponses reçues ;
o L’obtention des rapprochements bancaires du mois de décembre et vérifier que :
- Le solde chez la banque correspond au relevé bancaire ;
- Le solde chez la société correspond à la balance générale ;
- Les calculs arithmétiques sont corrects ;
- Les principales opérations en suspens s’apurent sur les mois ultérieurs. Pour les
anciens suspens non apures, obtenir les explications nécessaires.
- La vérification de la date de remise des valeurs a l’encaissement et que leur
encaissement effectif apparait sur les relevés ultérieurs.

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar
Caisse :
Comme pour les chèques à encaisser, le solde du compte caisse devra et confronte au PV de
comptage des espèces en caisse du 31/12.
Un autre examen des comptes caisse concernera le test sur les encaissements de la journée du
31/12. Il nous permettra de nous assurer que le solde du compte figurant au bilan, correspond
effectivement aux recettes de la dernière journée de l’exercice précédent.
Il est à noter également que le contrôle de ce compte relève les mêmes caractéristiques
générales de celui de la banque, car il s’agit ici d’un compte de situation pur.

Trésorerie Passif :

Crédit d’escompte :
Nous allons sélectionner, sur le grand livre du compte « crédit d’escompte », un échantillon sur
lequel nous vérifierons l’apurement subséquent, des effets escomptes, sur les relevés bancaires
des premiers mois de l’exercice.
Il faut également rapprocher la situation des effets de commerce à celui de ce compte, même
s’il y a une difficulté comptable quant à la distinction de ceux remis à l’escompte, leurs
représentations est nécessaire au niveau de l’ETIC pour leur identification.
Banque solde créditeur :
Il s’agit ici du même programme de contrôle de celui de la banque solde débiteur, puisqu’il
s’agit du même processus de comptabilisation sauf qu’ils sont contrepassés au niveau
représentatif.

Ait beni ifit Akram


El MILOUDI Romayssae
Menzhi El Mehdi
EL Moncef Akram
Abdennaim Hajar

Vous aimerez peut-être aussi