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Séminaire animé par : Monsieur Adnan CHARIBA, Expert Comptable DPLE

et Commissaire Aux Comptes inscrit à l'Ordre des Experts Comptables - Conseil


Régional Fès, Meknès et l’Oriental.
 Cadre Général de l’Audit  Contrôle des Comptes de
 Démarche Générale de la Section
Immobilisations (autres
l’Audit Comptable et
que financières)
Financier  Contrôle des Comptes de
la Section Trésorerie
 Contrôle des Comptes de
la Section Capitaux
Propres
 Contrôle des Comptes de
la Section Personnel

Aspects théoriques Aspects pratiques

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Entreprise

Contrôles Internes Contrôles Externes

Maîtrise et pilotage de Vérification de la


l’entreprise fiabilité des informations
communiquées

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Contrôles Internes

a. Audit Interne b. Contrôle de Gestion


Activité indépendante et objective qui Processus par lequel les managers:
permet aux dirigeants d’une organisation de - S’assurent de la cohérence de la
s’assurer : planification stratégique ;
- de la maîtrise des opérations ; - Pilotent l’entreprise (suivi de la
- de la qualité des informations ; gestion, contrôle opérationnel et
- du respect des lois et règlements. actions correctives) ;
- Evaluent la performance.

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Principales Missions
d’audit de la fonction
Audit Interne

a. Audit Opérationnel b. Audit de conformité


L’audit opérationnel contrôle la pertinence Il vise à s’assurer qu’une
des procédures, leur fonctionnement et les organisation respecte les
points nécessitant une amélioration. procédures et les règles édictées par
Les missions sont prioritairement orientées une autorité supérieure.
vers les activités, les opérations et les unités L’audit de conformité peut être
les plus risquées. confiée à des intervenants
L’audit opérationnel peut être confiée à des extérieurs.
intervenants extérieurs.

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Contrôles Externes

a. Audit Comptable et Financier b. Autres contrôles


« Une mission d'audit des états de synthèse externes
a pour objectif de permettre à l’auditeur
d'exprimer une opinion selon laquelle les - Audit d’acquisition dans le cadre
états de synthèse ont été établis, dans tous des fusions acquisitions ;
leurs aspects significatifs, conformément à -Contrôle qualité,
un référentiel comptable identifié , et qu’ils -Contrôle fiscal,
traduisent d’une manière régulière et -Contrôle de l’office des changes,
sincère la situation financière de la société, - Contrôle de la Caisse Nationale
ainsi que le résultat de ses opérations et le de Sécurité Sociale (CNSS),
flux de sa trésorerie ». (Manuel des normes d’audit – - Etc.
OEC Maroc)

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Audit Comptable et
Financier

a. Audit légal – Commissariat Aux b. Audit contractuel


Comptes (CAC)

L’audit légal est une mission imposée et L’audit contractuel est une mission
définie par la loi. Il s’agit de la certification qui n’est pas imposée par la loi.
des comptes à l’occasion de la mission Les parties (entité auditée et
d’intérêt public du commissaire aux auditeur externe) ont le libre choix
comptes. de déterminer l’objectif et le
champ de la mission ainsi que les
modalités d’intervention.

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Source : Tableau extrait du Manuel des normes d’audit – OEC Maroc

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Principales • Loi 15-89 – Profession Expert
Comptable;

Références • Loi 17-95 – SA (Société Anonyme);


• Loi 5-96 – SNC, SCS, SCA, SARL et SEP.
Juridiques

• Expert Comptable DPLE;


• Auditeur Légal des Comptes;
• Mission Principale : Exprimer une
Présentation opinion sur la régularité, sincérité et
image fidèle du résultat de l’exercice et
de la situation financière de l’entité
auditée.

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• Cas général : obligation de nommer un
CAC : SA (*)et SARL dont le chiffre
Principaux Cas d’affaires HT >= MAD50 millions
d’Obligation de • Cas particulier : obligation de nommer
deux CAC : sociétés faisant appel
Nomination d’un public à l'épargne, sociétés de banque,
ou plusieurs CAC de crédit, d'investissement,
d'assurance, de capitalisation et
d'épargne.

• Audit Légal;
Missions du • Vérifications spécifiques;

CAC •

Missions particulières;
Communication.

(*) : indépendamment de la valeur de son chiffre


d’affaires.
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• Certification sans réserve;
Types de • Certification avec réserve(s);
certification • Refus de certification (opinion
défavorable ou impossibilité
d’exprimer une opinion).

• Réserve pour incertitude;


Types de réserves • Réserve pour limitation;
• Réserve pour désaccord.

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 Le référentiel comptable admis au Maroc pour les
comptes sociaux est composé de :

▪ La loi 9-88 relative aux obligations comptables


des commerçants;
▪ Le Code Général de Normalisation Comptable
(CGNC).

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Les principes comptables sont au nombre de sept :

 Le principe de continuité d'exploitation;


 Le principe de permanence des méthodes;
 Le principe du coût historique;
 Le principe de spécialisation des exercices;
 Le principe de prudence;
 Le principe de clarté;
 Le principe d'importance significative.

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 Manuel d’organisation comptable;
 Livre journal;
 Journaux auxiliaires;
 Grand livre;
 Balance générale;
 Balances auxiliaires;
 Livre d’inventaire;
 Etats de synthèse (dit aussi liasse comptable).

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Les normes d’audit définissent les principes
fondamentaux d'éthique professionnelle touchant :
 à l'intégrité ;
 à l'objectivité ;
 à la compétence et la conscience professionnelle ;
 à l’indépendance ;
 au secret professionnel ;
 au professionnalisme et la qualité de travail ; et
 à l’acceptation et maintien des missions.

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Prise de connaissance
générale de l’entité

Evaluation du système de
contrôle interne

Contrôle des comptes

Finalisation de la mission et
rédaction des rapports

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Il existe plusieurs approches d’audit. L’approche la plus
répandue est l’approche par les risques dont
l’objectif est d’obtenir une assurance raisonnable que les
états de synthèse ne contiennent pas d’anomalies
significatives.

Elle consiste à identifier les zones de risques


significatives auxquelles l’auditeur devrait apporter une
réponse d’audit.

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Une telle approche procure plusieurs avantages :

▪ Adaptée aux grandes structures ;


▪ Orientée vers l’essentiel (risques significatifs) ;
▪ Grande sécurité pour l’opinion d’audit ;
▪ Gain de temps ;
▪ Etc.

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Risque d’audit =
Risque inhérent x Risque lié au contrôle x Risque de
non détection

▪ Risque d’audit : probabilité d’émettre une opinion


inappropriée sur des états de synthèse contenant des
anomalies significatives.

▪ Risque inhérent : prédisposition d’un compte ou


groupe de comptes significatifs à contenir des
anomalies significatives sans prendre en compte
l’efficacité du contrôle interne.
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Risque d’audit =
Risque inhérent x Risque lié au contrôle x Risque de
non détection

▪ Risque lié au contrôle : risque qu’une erreur


significative ne soit pas décelée par les procédures de
contrôle interne mises en place par la société.

▪ Risque de non détection : risque que les procédures


d’audit mises en place par l’auditeur échouent dans la
détection d’erreurs significatives.

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Cette matrice présente les niveaux de diligences qui
assurent une couverture optimale du risque d’audit.

Risque de contrôle
Niveau de diligences Elevé Moyen Faible
Elevé Maximum Elevé Moyen
Risque Moyen Elevé Moyen Faible
inhérent
Faible Moyen Faible Minimum

Source : Tableau extrait du guide pratique de l’audit– OEC Maroc

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Prise de connaissance
générale de l’entité

Evaluation du système de
contrôle interne

Contrôle des comptes

Finalisation de la mission et
rédaction des rapports

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 Objectif : acquérir une connaissance générale de
l’entreprise, de ses particularités (juridique, fiscale et
sociale) et de son environnement économique et social
afin de mieux comprendre les évènements pouvant
avoir une incidence significative sur les comptes.

 Principaux Moyens utilisés : entretiens avec les


dirigeants et responsables de l’entité, collecte
d’informations sur l’entité et son secteur d’activité,
prise de contact avec l’ancien auditeur et revue
analytique préliminaire.

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 Finalité :
▪ Constitution ou mise à jour du dossier permanent;
▪ Identification des domaines significatifs et
appréciation des risques inhérents;
▪ Fixation du seuil de signification préliminaire;
▪ Rédaction du plan de mission.

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1. Prise de contact avec les dirigeants de l’entreprise
notamment :

▪ Directeur Général;
▪ Direction Financier;
▪ Directeur Commercial;
▪ Directeur des Ressources Humaines.

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2. Réalisation des procédures d’évaluation des risques :
▪ Etude des facteurs externes qui ont un impact sur
l’activité du client, ses choix et ses opérations
financières;
▪ Etude de l’environnement de contrôle : organisation et
politiques de contrôle ;
▪ Revue analytique préliminaire.

Principaux Moyens utilisés : Etude de la


documentation interne et externe, entretiens avec les
responsables clés et questionnaires (notamment le
questionnaire d’évaluation des risques)
26
3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
▪ Le seuil de signification (« Overall materiality ») est le
montant à partir duquel des omissions ou des
inexactitudes isolées ou cumulées auraient pour effet
de modifier ou influencer le jugement d’une personne
raisonnable se fiant aux états de synthèse.

▪ Plusieurs critères peuvent être retenus pour le calcul du


seuil de signification : résultat courant avant impôt,
chiffre d’affaires, capitaux propres, total bilan,…

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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
▪ L’erreur tolérable ou seuil de planification
(« Performance Materiality ») est un concept qui permet
d’appliquer le seuil de signification au niveau d’un
compte.
Il s’agit d’un seuil de sélection des comptes à auditer afin
d’obtenir l’assurance raisonnable souhaitée.

▪ Ce seuil est fixé de telle sorte qu’il y ait peu de chances


pour que le total des ajustements (détectés ou non) dans
tous les comptes soit supérieur au seuil de signification.

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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
▪ Le seuil de remontée des ajustements (« Summary of
Uncorrected Misstatements ») est le montant à partir
duquel une différence d’audit relevée doit être remontée
au management de l’entité auditée pour correction.

▪ Les différences d’audit doivent être considérées de


manière individuelle et collective, puis listées pour être
corrigés dans les comptes de l’entité auditée.

▪ Ce seuil est calculé en appliquant un pourcentage au seuil


de signification.

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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
Exemple : Audit des comptes annuels de l’exercice N (1/4)

La société ABC SA (entité auditée) est une société de l’agro


industrie orientée vers la recherche du profit et enregistre des
résultats constants au fil des années.

Le cabinet ACH vient d’être nommé CAC de la société ABC pour


l’audit des comptes des exercices N, N+1 et N+2.

L’associé du cabinet ACH a contacté l’ancien auditeur de la


société ABC SA qu’il lui a confirmé qu’au cours des années
précédentes, aucune anomalie significative n’a été relevée.

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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
Exemple : Audit des comptes annuels de l’exercice N (2/4)

En se basant sur l’historique d’audit de la société et les


résultats des procédures d’évaluation des risques, l’associé
du cabinet ACH estime que le risque d’anomalies
significatives dans l’établissement des comptes annuels
est faible.

L’associé signataire du cabinet ACH informe le


superviseur et le chef de mission, chargés de l’audit de la
société ABC, de ne remonter au management de la société
que les points importants.

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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
Exemple : Audit des comptes annuels de l’exercice N
(3/4)
Quelques données comptables sur la société ABC (en
KMAD) :
Chiffre d’affaires : 249 750
Résultat courant : 13 980
Résultat après impôts : 10 014
Total des capitaux propres : 41 295
Total Bilan : 129 915

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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
Exemple : Audit des comptes annuels de l’exercice N
(4/4) – Corrigé indicatif -
Seuils Formule Chiffrage (KMAD)
Seuil de signification Résultat courant avant 419
impôts*3%

Seuil de planification Seuil de signification * 314


75%

Seuil de remontée Seuil de signification * 42


10%

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4. Détermination des comptes ou groupes de comptes
significatifs :
▪ Les comptes significatifs sont ceux qui
individuellement ou collectivement ont un impact
significatif sur les états de synthèse.

▪ Le risque inhérent et les caractéristiques du compte


(taille, mouvements, nature, subjectivité,…) sont les
critères retenus pour déterminer si le compte est
significatif.

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5. Détermination de l’approche d’audit:
Il s’agit de définir l’organisation de la mission d’audit
comptable et financier en déterminant notamment :
▪ les cycles de contrôle interne à évaluer;
▪ les travaux de tiers sur lesquels l’auditeur va se baser;
▪ les travaux particuliers que l’auditeur va exécuter (lui-
même ou en recourant à un expert);
▪ les contrôles substantifs à réaliser;
▪ les réponses d’audit aux risques identifiés qui
impactent les états de synthèses dans leur ensemble.

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6. Rédaction du plan de mission :
▪ Le plan de mission est l’aboutissement de la phase de
planification.
▪ Ce plan comporte notamment :
connaissance de l’entité et son activité, compréhension
du système comptable et de contrôle interne, risques
inhérents identifiés, seuil de signification, comptes
significatifs, nature, calendrier et étendue des travaux,
équipe d’audit, budget temps et planning
d’intervention.

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Prise de connaissance
générale de l’entité

Evaluation du système de
contrôle interne

Contrôle des comptes

Finalisation de la mission et
rédaction des rapports

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 Objectif : apprécier le dispositif de contrôle interne mis en
place par l’entité auditée.
 Principaux moyens utilisés : entretiens avec les
responsables de l’entité, revue de la documentation de
contrôle interne (manuel des procédures, notes de
procédures de contrôle interne,…) et tests de contrôle
interne.
 Finalité :
▪ Approfondir la connaissance de l’entité auditée ;
▪ Appréciation des risques liés au contrôle ;
▪ Détermination du niveau des diligences en matière de
contrôle des comptes.
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 Le contrôle interne est défini comme étant l’ensemble
des politiques et procédures mises en œuvre par la
direction d’une entité en vue d’assurer, dans la mesure
du possible, une gestion rigoureuse et efficace de ses
activités.

 Les procédures de contrôle interne impliquent :


▪ Prévention et détection des fraudes et des erreurs ;
▪ Sincérité de l’information comptable et financière ;
▪ Mise en place d’une organisation plus efficace et plus
performante.

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 En vue d’atteindre ses objectifs d’efficacité et
d’efficience, la direction doit définir les responsabilités
de chaque intervenant.

 L’organisation doit définir notamment :


▪ Consignes d’exécution ;
▪ Documents utilisés et leurs contenus ;
▪ Diffusion et conservation des documents ;
▪ Autorisations ;
▪ Saisie et traitement des informations ;
▪ Interactions entre les divers services et direction ;
▪ Etc.

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 Moyens de contrôle interne :

▪ Séparation des fonctions incompatibles ;


▪ Autorisations préalables ;
▪ Documentation appropriée ;
▪ Contrôles physiques et d’accès ;
▪ Vérifications indépendantes.

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 COSO (Committee of Sponsoring Organizations of the
Treadway Commission) - Un Référentiel de contrôle
interne :

Objectifs du contrôle
interne

Cinq composantes du
contrôle interne

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 Observation et évaluation du système de contrôle
interne par cycle
Parmi les principaux cycles revus par l’auditeur :

▪ Cycle Achats – Fournisseurs ;


▪ Cycle Ventes – Clients ;
▪ Cycle Trésorerie ;
▪ Cycle Stock ;
▪ Cycle Immobilisations ;
▪ Cycle Paie.

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 Méthodes d’observation du dispositif de contrôle
interne :
▪ Notes descriptives de procédures ;
▪ Représentations graphiques ;
▪ Questionnaires de contrôle interne.

 Tests d’évaluation du contrôle interne :


▪ Test de conformité/ de cheminement ;
▪ Test de permanence.

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 Le contrôle interne et les systèmes informatiques
▪ L’informatisation du système d’information permet de
renforcer le système de contrôle interne et les
performances des organisations. Cependant, elle est
source de nouvelles faiblesses du contrôle interne.

▪ Deux types de contrôles pour tester la fiabilité du


système informatique mis en place :
- Contrôles généraux ;
- Contrôles des applications.

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 Evaluation du risque lié au contrôle
▪ L’analyse des travaux d’évaluation de contrôle interne
amène l’auditeur à se prononcer sur le risque lié au
contrôle. (faible, moyen ou élevé).

▪ Le risque lié au contrôle est évalué par rapport à des


assertions ou objectifs de contrôle interne, à savoir :
- Réalité ;
- Exactitude ;
- Exhaustivité ;
- Séparation des exercices ;
- Présentation.

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 Approche d’évaluation du système de contrôle interne

Appréciation
de la
conception du
système de
contrôle
interne

Appréciation du
fonctionnement du
système de contrôle
interne

47
Prise de connaissance
générale de l’entité

Evaluation du système de
contrôle interne

Contrôle des comptes

Finalisation de la mission et
rédaction des rapports

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 Objectif : examiner et contrôler les comptes de l’entité
auditée.

 Principaux moyens utilisés : inspection, observation


physique, demande d’informations, confirmation
directe, contrôle arithmétique et examen analytique.

 Finalité :
▪ Relever l’existence de toute anomalie significative
ayant un impact sur l’opinion d’audit.

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1. Inspection des enregistrements ou documents
 L’inspection consiste à examiner des enregistrements
ou des documents, soit internes, soit externes, sous
forme papier, sous forme électronique ou autres
supports.

 Exemple:
▪ Pour la validation de l’affectation du résultat, l’auditeur
demande à inspecter le procès verbal de l’assemblée
générale.
▪ Pour la validation d’une charge, l’auditeur demande à
inspecter la pièce justificative (facture, contrat,…).

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2. Observation physique
 L’observation physique consiste à contrôler l’existence
physique d’actifs détenus par l’entité auditée.

 Exemple:
▪ Contrôle des espèces en caisse ;
▪ Contrôle de l’existence physique d’immobilisations ;
▪ Assistance à l’inventaire physique des stocks.

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3. Demande d’informations
 La demande d’informations consiste à se procurer des
informations aussi bien financières que non financières,
auprès de personnes bien informées, à l'intérieur comme à
l’extérieur de l’entité.

 Exemple:
▪ Demande d’information à l’intérieur de l’entité : demande de la
liste des litiges en cours auprès de la direction juridique avec
les incidences financières éventuelles.
▪ Demande d’information auprès de personnes extérieures à
l’entité : demande auprès des avocats de l’entité auditée la liste
des litiges en cours avec les incidences financières éventuelles.

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4. Confirmation directe (ou circularisation)
 Cette technique consiste à obtenir auprès des tiers
(banques, clients, fournisseurs, avocats, assurances,…)
la confirmation d’informations d’ordre comptable,
financier ou juridique.
 Ces demandes sont établies sur papier en-tête de
l’entité auditée mais expédiées par l’auditeur et reçues
directement par ce dernier.
 Les réponses reçues sont exploitées en les comparant
aux données enregistrées par l’entité auditée.

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5. Contrôle arithmétique
 Le contrôle arithmétique consiste à contrôler
l’exactitude arithmétique de documents justificatifs ou
d'enregistrements comptables.

 Exemple:
▪ Contrôle de la concordance entre le solde de la balance
auxiliaire clients et le solde des comptes clients figurant
sur la balance générale.

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6. Examen analytique
 L’examen analytique, dit aussi revue analytique
substantive, consiste à examiner si les tendances, les
ratios ou le solde d’un compte sont cohérents avec les
informations recueillies auprès du management de
l’entité auditée ou autre source fiable d’information.
 Cet examen peut être utilisé comme une procédure
unique de vérification d’un solde ou associé à d’autres
procédures de validité.
 Exemple:
▪ Validation des charges locatives.

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 Les méthodes de sélection d’échantillons sont des plus
diverses :
- Sélection de tous les éléments (examen exhaustif) ;
- Sélection d'éléments spécifiques ;
- Sélection par sondages.

 La taille de l’échantillon dépend, en grande partie, de


trois facteurs :
- Caractéristiques de la population étudiée ;
- Niveau de risque ;
- Marge d’erreur.

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Assertions Flux d’opération Soldes des Présentation des
et évènements comptes en fin de comptes et
survenus au période informations
cours de la fournies dans les
période états de synthèse

Réalité /Existence X X X

Exactitude X X
Exhaustivité X X X
Valorisation X X
Séparation des X
exercices (« cut-off »)
Droits et obligations X X

Présentation X X X
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 Le contrôle des comptes prend la forme de
programmes de travail dressés par l’auditeur (dont
l’étendue est impactée par les résultats de l’évaluation
du contrôle interne).

 Les programmes de travail sont organisés par section :


Immobilisations, trésorerie, capitaux propres,…

 A la fin des travaux de contrôles des comptes,


l’auditeur doit rédiger une conclusion par section et
évaluer si les preuves d’audit sont suffisantes.

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Prise de connaissance
générale de l’entité

Evaluation du système de
contrôle interne

Contrôle des comptes

Finalisation de la mission
et rédaction des rapports

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 Objectif : mise en œuvre des procédures de synthèse.

 Principaux moyens utilisés : revue analytique finale,


synthèse des travaux d’audit, contrôle des états de
synthèse, revue des évènements post clôture, note de
synthèse, lettre d’affirmation, vérifications spécifiques,
communications avec le management et questionnaire de
fin de mission.

 Finalité :
▪ Emission du rapport général contenant l’opinion d’audit.
▪ Emission du rapport spécial sur les conventions
réglementées. (en cas d’audit légal)

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1. Revue analytique finale
 La revue analytique finale est un mode de revue
globale. Elle permet de vérifier la cohérence des états
de synthèse.

 En effet, il s’agit d’apprécier les variations de chaque


poste du bilan et du compte de produits et de charges
dans leur version définitive (c’est-à-dire après
constatation des ajustements d’audit) à la lumière des
faits liés à l’exercice audité.

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2. Synthèse des travaux d’audit
Elle vise à s'assurer que le plan de mission a été mené à
terme. Elle relève de la compétence de l’auditeur
signataire.
Il est d'usage de matérialiser la conduite de finalisation
de la mission :
 Revue et visa par le chef de mission des travaux
effectués et des conclusions intermédiaires émises ;
 Examen des points soulevés et des solutions apportées ;
 Synthèse des redressements et reclassements suggérés
(acceptés ou non) ;
 Examen des points en suspens s'il en reste et de leur
impact sur l'opinion.

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3. Contrôle des états de synthèse
La revue permet à l'auditeur d'apprécier l'ensemble de
l'information fournie par les états de synthèse : bilan,
compte de produits et de charges, état des soldes de
gestion, tableau de financement et Etat des
Informations Complémentaires (ETIC).

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4. Revue des événements post clôture
 L'auditeur doit prendre en considération l'incidence
des événements postérieurs à la clôture, sur les états
de synthèse et son rapport :

- qui corroborent des faits existant à la clôture de


l'exercice,
- qui fournissent des indications sur des faits survenus
après la fin de l'exercice.

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4.Revue des événements post clôture
On distingue trois types de faits :

 Faits découverts jusqu‘à la date du rapport de


l'auditeur,
 Faits découverts après la date du rapport de l'auditeur
mais avant la publication des états de synthèse.
 Faits découverts après la publication des états de
synthèse.

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5. Note de synthèse
Elle récapitule la démarche d'audit et les termes
justifiant l'opinion émise. Elle comporte généralement
les paragraphes suivants :
 Rappel des données caractéristiques de l'entité, de son
activité, les faits et chiffres marquants ;
 Revue analytique finale ;
 Rappel de l’approche d’audit des seuils de signification
retenus ;
 Rappel des contrôles menés ;

66
5. Note de synthèse
 Synthèse des reclassements et redressements sollicités ;
 Mention des incertitudes éventuelles, des changements
de méthodes, des événements postérieurs à la clôture
significatifs ;
 Etat des communications faites ou à faire ;
 Teneur de l'opinion.

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6. Lettre d’affirmation
La lettre d’affirmation est un document qui récapitule et
complète certaines déclarations des dirigeants. Elle est
signée par la direction générale, datée et adressée à
l’auditeur. La lettre d’affirmation a un double objet:
 La direction de l’entreprise reconnaît sa responsabilité en
matière d’établissement des comptes annuels.
 L’auditeur l’utilise comme un moyen de collecte
d’éléments probants. Toutefois, les affirmations
contenues ne sont pas suffisantes en soi et doivent de
préférence faire l’objet de recherche de corroboration par
d’autres moyens.

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7. Vérifications spécifiques
Elles sont strictement définies par la loi. Elles font partie
de la mission de l’auditeur légal :

 Conventions réglementées ;
 Actions détenues par les administrateurs ou membres du
conseil de surveillance ;
 Egalité entre actionnaires ;
 Rapport de gestion ;
 Documents adressés aux actionnaires ;
 Acquisition d’une filiale, prise de participation et de
contrôle.

69
8. Communications avec le management
 L’auditeur est tenu de communiquer avec les
interlocuteurs clés de l’entité (direction générale,
direction comptable et financière, comité d’audit,…).

 Ces communications prennent la forme de :


- Lettre de recommandations sur le contrôle interne ;
- Lettre sur les conclusions de la mission d’audit ;
- Emission des rapports.

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9. Questionnaire de fin de mission
 Il permet de s’assurer que tous les éléments nécessaires à
la formulation de l’opinion sur les comptes annuels ont
été réunis, que les normes professionnelles d’audit ont été
respectées et que les dossiers de travail sont complets.

 Le questionnaire de fin de mission comporte, entre


autres, trois volets :
- Démarche mise en œuvre ;
- Supervision du dossier ;
- Communication.

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