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Entreprise
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Contrôles Internes
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Principales Missions
d’audit de la fonction
Audit Interne
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Contrôles Externes
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Audit Comptable et
Financier
L’audit légal est une mission imposée et L’audit contractuel est une mission
définie par la loi. Il s’agit de la certification qui n’est pas imposée par la loi.
des comptes à l’occasion de la mission Les parties (entité auditée et
d’intérêt public du commissaire aux auditeur externe) ont le libre choix
comptes. de déterminer l’objectif et le
champ de la mission ainsi que les
modalités d’intervention.
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Source : Tableau extrait du Manuel des normes d’audit – OEC Maroc
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Principales • Loi 15-89 – Profession Expert
Comptable;
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• Cas général : obligation de nommer un
CAC : SA (*)et SARL dont le chiffre
Principaux Cas d’affaires HT >= MAD50 millions
d’Obligation de • Cas particulier : obligation de nommer
deux CAC : sociétés faisant appel
Nomination d’un public à l'épargne, sociétés de banque,
ou plusieurs CAC de crédit, d'investissement,
d'assurance, de capitalisation et
d'épargne.
• Audit Légal;
Missions du • Vérifications spécifiques;
CAC •
•
Missions particulières;
Communication.
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Le référentiel comptable admis au Maroc pour les
comptes sociaux est composé de :
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Les principes comptables sont au nombre de sept :
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Manuel d’organisation comptable;
Livre journal;
Journaux auxiliaires;
Grand livre;
Balance générale;
Balances auxiliaires;
Livre d’inventaire;
Etats de synthèse (dit aussi liasse comptable).
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Les normes d’audit définissent les principes
fondamentaux d'éthique professionnelle touchant :
à l'intégrité ;
à l'objectivité ;
à la compétence et la conscience professionnelle ;
à l’indépendance ;
au secret professionnel ;
au professionnalisme et la qualité de travail ; et
à l’acceptation et maintien des missions.
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Prise de connaissance
générale de l’entité
Evaluation du système de
contrôle interne
Finalisation de la mission et
rédaction des rapports
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Il existe plusieurs approches d’audit. L’approche la plus
répandue est l’approche par les risques dont
l’objectif est d’obtenir une assurance raisonnable que les
états de synthèse ne contiennent pas d’anomalies
significatives.
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Une telle approche procure plusieurs avantages :
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Risque d’audit =
Risque inhérent x Risque lié au contrôle x Risque de
non détection
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Cette matrice présente les niveaux de diligences qui
assurent une couverture optimale du risque d’audit.
Risque de contrôle
Niveau de diligences Elevé Moyen Faible
Elevé Maximum Elevé Moyen
Risque Moyen Elevé Moyen Faible
inhérent
Faible Moyen Faible Minimum
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Prise de connaissance
générale de l’entité
Evaluation du système de
contrôle interne
Finalisation de la mission et
rédaction des rapports
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Objectif : acquérir une connaissance générale de
l’entreprise, de ses particularités (juridique, fiscale et
sociale) et de son environnement économique et social
afin de mieux comprendre les évènements pouvant
avoir une incidence significative sur les comptes.
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Finalité :
▪ Constitution ou mise à jour du dossier permanent;
▪ Identification des domaines significatifs et
appréciation des risques inhérents;
▪ Fixation du seuil de signification préliminaire;
▪ Rédaction du plan de mission.
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1. Prise de contact avec les dirigeants de l’entreprise
notamment :
▪ Directeur Général;
▪ Direction Financier;
▪ Directeur Commercial;
▪ Directeur des Ressources Humaines.
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2. Réalisation des procédures d’évaluation des risques :
▪ Etude des facteurs externes qui ont un impact sur
l’activité du client, ses choix et ses opérations
financières;
▪ Etude de l’environnement de contrôle : organisation et
politiques de contrôle ;
▪ Revue analytique préliminaire.
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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
▪ L’erreur tolérable ou seuil de planification
(« Performance Materiality ») est un concept qui permet
d’appliquer le seuil de signification au niveau d’un
compte.
Il s’agit d’un seuil de sélection des comptes à auditer afin
d’obtenir l’assurance raisonnable souhaitée.
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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
▪ Le seuil de remontée des ajustements (« Summary of
Uncorrected Misstatements ») est le montant à partir
duquel une différence d’audit relevée doit être remontée
au management de l’entité auditée pour correction.
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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
Exemple : Audit des comptes annuels de l’exercice N (1/4)
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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
Exemple : Audit des comptes annuels de l’exercice N (2/4)
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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
Exemple : Audit des comptes annuels de l’exercice N
(3/4)
Quelques données comptables sur la société ABC (en
KMAD) :
Chiffre d’affaires : 249 750
Résultat courant : 13 980
Résultat après impôts : 10 014
Total des capitaux propres : 41 295
Total Bilan : 129 915
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3. Détermination du seuil de signification préliminaire :
Exemple : Audit des comptes annuels de l’exercice N
(4/4) – Corrigé indicatif -
Seuils Formule Chiffrage (KMAD)
Seuil de signification Résultat courant avant 419
impôts*3%
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4. Détermination des comptes ou groupes de comptes
significatifs :
▪ Les comptes significatifs sont ceux qui
individuellement ou collectivement ont un impact
significatif sur les états de synthèse.
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5. Détermination de l’approche d’audit:
Il s’agit de définir l’organisation de la mission d’audit
comptable et financier en déterminant notamment :
▪ les cycles de contrôle interne à évaluer;
▪ les travaux de tiers sur lesquels l’auditeur va se baser;
▪ les travaux particuliers que l’auditeur va exécuter (lui-
même ou en recourant à un expert);
▪ les contrôles substantifs à réaliser;
▪ les réponses d’audit aux risques identifiés qui
impactent les états de synthèses dans leur ensemble.
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6. Rédaction du plan de mission :
▪ Le plan de mission est l’aboutissement de la phase de
planification.
▪ Ce plan comporte notamment :
connaissance de l’entité et son activité, compréhension
du système comptable et de contrôle interne, risques
inhérents identifiés, seuil de signification, comptes
significatifs, nature, calendrier et étendue des travaux,
équipe d’audit, budget temps et planning
d’intervention.
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Prise de connaissance
générale de l’entité
Evaluation du système de
contrôle interne
Finalisation de la mission et
rédaction des rapports
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Objectif : apprécier le dispositif de contrôle interne mis en
place par l’entité auditée.
Principaux moyens utilisés : entretiens avec les
responsables de l’entité, revue de la documentation de
contrôle interne (manuel des procédures, notes de
procédures de contrôle interne,…) et tests de contrôle
interne.
Finalité :
▪ Approfondir la connaissance de l’entité auditée ;
▪ Appréciation des risques liés au contrôle ;
▪ Détermination du niveau des diligences en matière de
contrôle des comptes.
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Le contrôle interne est défini comme étant l’ensemble
des politiques et procédures mises en œuvre par la
direction d’une entité en vue d’assurer, dans la mesure
du possible, une gestion rigoureuse et efficace de ses
activités.
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En vue d’atteindre ses objectifs d’efficacité et
d’efficience, la direction doit définir les responsabilités
de chaque intervenant.
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Moyens de contrôle interne :
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COSO (Committee of Sponsoring Organizations of the
Treadway Commission) - Un Référentiel de contrôle
interne :
Objectifs du contrôle
interne
Cinq composantes du
contrôle interne
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Observation et évaluation du système de contrôle
interne par cycle
Parmi les principaux cycles revus par l’auditeur :
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Méthodes d’observation du dispositif de contrôle
interne :
▪ Notes descriptives de procédures ;
▪ Représentations graphiques ;
▪ Questionnaires de contrôle interne.
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Le contrôle interne et les systèmes informatiques
▪ L’informatisation du système d’information permet de
renforcer le système de contrôle interne et les
performances des organisations. Cependant, elle est
source de nouvelles faiblesses du contrôle interne.
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Evaluation du risque lié au contrôle
▪ L’analyse des travaux d’évaluation de contrôle interne
amène l’auditeur à se prononcer sur le risque lié au
contrôle. (faible, moyen ou élevé).
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Approche d’évaluation du système de contrôle interne
Appréciation
de la
conception du
système de
contrôle
interne
Appréciation du
fonctionnement du
système de contrôle
interne
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Prise de connaissance
générale de l’entité
Evaluation du système de
contrôle interne
Finalisation de la mission et
rédaction des rapports
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Objectif : examiner et contrôler les comptes de l’entité
auditée.
Finalité :
▪ Relever l’existence de toute anomalie significative
ayant un impact sur l’opinion d’audit.
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1. Inspection des enregistrements ou documents
L’inspection consiste à examiner des enregistrements
ou des documents, soit internes, soit externes, sous
forme papier, sous forme électronique ou autres
supports.
Exemple:
▪ Pour la validation de l’affectation du résultat, l’auditeur
demande à inspecter le procès verbal de l’assemblée
générale.
▪ Pour la validation d’une charge, l’auditeur demande à
inspecter la pièce justificative (facture, contrat,…).
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2. Observation physique
L’observation physique consiste à contrôler l’existence
physique d’actifs détenus par l’entité auditée.
Exemple:
▪ Contrôle des espèces en caisse ;
▪ Contrôle de l’existence physique d’immobilisations ;
▪ Assistance à l’inventaire physique des stocks.
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3. Demande d’informations
La demande d’informations consiste à se procurer des
informations aussi bien financières que non financières,
auprès de personnes bien informées, à l'intérieur comme à
l’extérieur de l’entité.
Exemple:
▪ Demande d’information à l’intérieur de l’entité : demande de la
liste des litiges en cours auprès de la direction juridique avec
les incidences financières éventuelles.
▪ Demande d’information auprès de personnes extérieures à
l’entité : demande auprès des avocats de l’entité auditée la liste
des litiges en cours avec les incidences financières éventuelles.
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4. Confirmation directe (ou circularisation)
Cette technique consiste à obtenir auprès des tiers
(banques, clients, fournisseurs, avocats, assurances,…)
la confirmation d’informations d’ordre comptable,
financier ou juridique.
Ces demandes sont établies sur papier en-tête de
l’entité auditée mais expédiées par l’auditeur et reçues
directement par ce dernier.
Les réponses reçues sont exploitées en les comparant
aux données enregistrées par l’entité auditée.
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5. Contrôle arithmétique
Le contrôle arithmétique consiste à contrôler
l’exactitude arithmétique de documents justificatifs ou
d'enregistrements comptables.
Exemple:
▪ Contrôle de la concordance entre le solde de la balance
auxiliaire clients et le solde des comptes clients figurant
sur la balance générale.
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6. Examen analytique
L’examen analytique, dit aussi revue analytique
substantive, consiste à examiner si les tendances, les
ratios ou le solde d’un compte sont cohérents avec les
informations recueillies auprès du management de
l’entité auditée ou autre source fiable d’information.
Cet examen peut être utilisé comme une procédure
unique de vérification d’un solde ou associé à d’autres
procédures de validité.
Exemple:
▪ Validation des charges locatives.
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Les méthodes de sélection d’échantillons sont des plus
diverses :
- Sélection de tous les éléments (examen exhaustif) ;
- Sélection d'éléments spécifiques ;
- Sélection par sondages.
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Assertions Flux d’opération Soldes des Présentation des
et évènements comptes en fin de comptes et
survenus au période informations
cours de la fournies dans les
période états de synthèse
Réalité /Existence X X X
Exactitude X X
Exhaustivité X X X
Valorisation X X
Séparation des X
exercices (« cut-off »)
Droits et obligations X X
Présentation X X X
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Le contrôle des comptes prend la forme de
programmes de travail dressés par l’auditeur (dont
l’étendue est impactée par les résultats de l’évaluation
du contrôle interne).
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Prise de connaissance
générale de l’entité
Evaluation du système de
contrôle interne
Finalisation de la mission
et rédaction des rapports
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Objectif : mise en œuvre des procédures de synthèse.
Finalité :
▪ Emission du rapport général contenant l’opinion d’audit.
▪ Emission du rapport spécial sur les conventions
réglementées. (en cas d’audit légal)
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1. Revue analytique finale
La revue analytique finale est un mode de revue
globale. Elle permet de vérifier la cohérence des états
de synthèse.
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2. Synthèse des travaux d’audit
Elle vise à s'assurer que le plan de mission a été mené à
terme. Elle relève de la compétence de l’auditeur
signataire.
Il est d'usage de matérialiser la conduite de finalisation
de la mission :
Revue et visa par le chef de mission des travaux
effectués et des conclusions intermédiaires émises ;
Examen des points soulevés et des solutions apportées ;
Synthèse des redressements et reclassements suggérés
(acceptés ou non) ;
Examen des points en suspens s'il en reste et de leur
impact sur l'opinion.
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3. Contrôle des états de synthèse
La revue permet à l'auditeur d'apprécier l'ensemble de
l'information fournie par les états de synthèse : bilan,
compte de produits et de charges, état des soldes de
gestion, tableau de financement et Etat des
Informations Complémentaires (ETIC).
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4. Revue des événements post clôture
L'auditeur doit prendre en considération l'incidence
des événements postérieurs à la clôture, sur les états
de synthèse et son rapport :
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4.Revue des événements post clôture
On distingue trois types de faits :
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5. Note de synthèse
Elle récapitule la démarche d'audit et les termes
justifiant l'opinion émise. Elle comporte généralement
les paragraphes suivants :
Rappel des données caractéristiques de l'entité, de son
activité, les faits et chiffres marquants ;
Revue analytique finale ;
Rappel de l’approche d’audit des seuils de signification
retenus ;
Rappel des contrôles menés ;
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5. Note de synthèse
Synthèse des reclassements et redressements sollicités ;
Mention des incertitudes éventuelles, des changements
de méthodes, des événements postérieurs à la clôture
significatifs ;
Etat des communications faites ou à faire ;
Teneur de l'opinion.
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6. Lettre d’affirmation
La lettre d’affirmation est un document qui récapitule et
complète certaines déclarations des dirigeants. Elle est
signée par la direction générale, datée et adressée à
l’auditeur. La lettre d’affirmation a un double objet:
La direction de l’entreprise reconnaît sa responsabilité en
matière d’établissement des comptes annuels.
L’auditeur l’utilise comme un moyen de collecte
d’éléments probants. Toutefois, les affirmations
contenues ne sont pas suffisantes en soi et doivent de
préférence faire l’objet de recherche de corroboration par
d’autres moyens.
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7. Vérifications spécifiques
Elles sont strictement définies par la loi. Elles font partie
de la mission de l’auditeur légal :
Conventions réglementées ;
Actions détenues par les administrateurs ou membres du
conseil de surveillance ;
Egalité entre actionnaires ;
Rapport de gestion ;
Documents adressés aux actionnaires ;
Acquisition d’une filiale, prise de participation et de
contrôle.
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8. Communications avec le management
L’auditeur est tenu de communiquer avec les
interlocuteurs clés de l’entité (direction générale,
direction comptable et financière, comité d’audit,…).
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9. Questionnaire de fin de mission
Il permet de s’assurer que tous les éléments nécessaires à
la formulation de l’opinion sur les comptes annuels ont
été réunis, que les normes professionnelles d’audit ont été
respectées et que les dossiers de travail sont complets.
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