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CYCLE IMMOBILISATION
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Plan
I - Introduction générale
II - Chapitre préliminaire : ACF
III - Chapitre 1 : aspect conceptuel
Section 1 : ACF du cycle
Section 2 : contrôle interne du cycle (mesure )
V - Conclusion
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Introduction
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Chapitre préliminaire
A. Définition, objectifs et principes fondamentaux
1. -Définitions
De nombreux organismes et auteurs se sont attachés à définir l’audit financier. Après avoir rappelé les définitions
données par l’IFAC, la CNCC, l’Ordre des experts comptables et le groupement ATH, on en fera ressortir un certain
nombre de traits caractéristiques.
a. Définition de l’IFAC :
Selon l’IFAC, une mission d’audit des états financiers a pour objectif de permettre à l’auditeur d’exprimer une
opinion selon laquelle les états financiers ont été établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à
un référentiel comptable d’identité. Pour exprimer cette opinion, l’auditeur emploiera la formule « donne une
image fidèle » ou « présente sincèrement sous tous les aspects significatifs », qui sont des expressions
équivalentes. L’audit d’informations financières ou autres, élaborées selon des principes reconnus, poursuit le
même objectif « IFAC, normes internationales d’audit, 2006, ISA 200, objectifs et principes généraux en
matière d’audit »
b. Définition de la CNCC :
Le cadre conceptuel des interventions du commissaire aux comptes définit comme suit la mission de l’auditeur
financier : « Une mission d’audit des comptes à pour objectif de permettre au commissaire aux comptes de
formuler une opinion exprimant si ces comptes sont établis, dans tous leurs aspects significatifs,
conformément au référentiel comptable qui leur est applicable.
L’ordre des experts comptables définit trois types de missions normalisées liées aux comptes annuels : la
mission de présentation des comptes annuels, la mission d’examen des comptes annuels et la mission d’audit
des comptes annuels.
A chacune de ces missions sont associés un corps spécifique de diligence et une formule type de rapport. Dans
une mission d’audit, l’expert-comptable exprime une opinion sous une forme positive et atteste que les
informations, objet de l’audit ne sont pas attachés d’anomalies significatives.
« L’audit financier est l’examen au quel possède un professionnel compétent et indépendant, en vue
d’exprimer une opinion motivée sur la fidélité avec laquelle les comptes annuels d’une entité traduisent sa
situation à la date de clôture et ses résultats pour l’exercice considéré, en tenant compte du droit et des usages
du pays où l’entreprise a son siège »
Caractéristiques communes :
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L’examen des définitions qui précèdent fait ressortir un certain nombre de caractéristiques communes, qui
tiennent non seulement au contenu de l’audit financier mais également à l’auditeur lui-même. On peut en citer
cinq :
❶ L’auditeur financier n’appartient pas à l’entité dont les comptes sont examinés : Il doit être par essence
indépendant de l’entreprise contrôlée. En particulier, la personne qui participe à l’établissement des comptes ne
peut prétendre mettre en œuvre l’audit financier car cela la conduirait à être à la fois juge et partie.
❷ l’audit financier a pour objet la validation de comptes ou d’états financiers établis par l’entité qui en fait
l’objet. Les termes utilisés par l’auditeur qui opère cette validation ont pu varier au fil des ans : le commissaire
aux comptes statuait, il n’y a pas si longtemps, sur la « régularité et sincérité » des comptes. Il s’exprime
aujourd’hui sur l’image fidèle que donnent ou en donnent pas les comptes qui ont fait l’objet de son examen.
Dans un cas comme dans l’autre, pourtant, la même idée ressort : les états comptables sont la traduction chiffrée
de la situation d’une entreprise à un moment donné. Le travail de l’auditeur consiste à examiner ces états pour
s’assurer qu’ils ne trahissent pas la réalité.
❸ l’auditeur apprécie la qualité des comptes par rapport à un référentiel déterminé. Les comptes, comme nous
l’avons dit, sont la traduction d’une réalité. En tant que tels, ils impliquent l’utilisation d’un certain nombre de
conventions, d’un langage, qui est constitué en pratique par l’ensemble de normes et de principes comptables
que l’auditeur prend comme référence pour en apprécier la validité.
❹ L’auditeur financier fait connaître son opinion dans un rapport écrit, l’opinion exprimée doit être motivée,
étayée. L’auditeur ne livre pas une impression, un sentiment plus ou moins fugace pouvant dépendre de son
humeur du moment : il doit exprimer l’intime conviction acquise, au terme d’une démarche structurée, par un
professionnel compétent.
❺ Enfin, l’auditeur financier porte un jugement sur les états financiers en délivrant une assurance positive.
L’auditeur formule son opinion en utilisant la formule « donne une image fidèle » ou « présente sincèrement
sous tous les aspects significatifs », ce qui l’engage bien d’avantage qu’un simple constat d’absence d’anomalies,
qui donnerait une assurance négative sur la fiabilité des comptes.
2. Objectifs :
L’audit correspond à un examen critique des états financiers, ceux-ci comprennent le bilan, le compte de résultat
(compte d’exploitation et compte de perte et de profits), les notes annexes (y compris les éléments comptables
du rapport du conseil d’administration), les autres états et documents qui sont considérés comme partie
intégrante des états financiers.
Si nous reprenons la définition de la révision que nous avons donnée précédemment, on voit que les objectifs
assignés à l’auditeur sont d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et des comptes
de résultats.
Les organismes étrangers, auxquels l’audit d’une entreprise est confié, ont pour objectifs, par l’examen des
comptes, l’évaluation et la formulation d’une opinion sur l’image qu’ils donnent de la situation comptable et les
résultats des opérations à l’égard des principes comptables généralement admis.
C’est un travail d’investigation permettant d’évaluer les procédures comptables, administratives ou autres en
vigueur dans l’entreprise afin de garantir à un ou plusieurs groupes intéressés (dirigeants, actionnaires, tiers…)
la régularité et la sincérité des informations mises à leur disposition. Plus précisément, il consiste à autoriser
l’examen d’informations par une tierce personne, autre que celle qui les prépare et les utilise avec l’intention
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d’établir leur véracité et de faire un rapport critique sur le résultat de cet examen, avec le désir d’augmenter
l’utilité de l’information pour l’utilisateur.
Cet examen correspond à la nécessité de confirmer la validité des informations donné es par l’entreprise, ces
informations devraient donner une Image Fidèle du patrimoine, des résultats et de la situation financière de
l’entreprise.
• Régularité :
La régularité est la conformité à la réglementation ou, en son absence, aux principes généralement admis.
La réglementation se compose des textes législatifs ou réglementaires mais aussi des règles fixées par la
jurisprudence et des normes élaborées par les organisations professionnelles compétentes.
• Sincérité :
Le plan comptable précise que c'est l’application de bonne foi des règles et procédures en fonction de la
connaissance que les responsables de comptes doivent, normalement, avoir de la réalité et de l'importance
des opérations, événements et situations.
La sincérité qui suppose la bonne foi des dirigeants a évolué progressivement vers une notion de sincérité
objective. "La sincérité résulte de l'utilisation correcte des valeurs comptables ainsi que d'une appréciation
raisonnable des risques et des dépréciations de la part des dirigeants ".
• Image fidèle :
Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que des
résultats de la société. L'image fidèle sert de référence lors de l'établissement des comptes annuels.
Ainsi, dans le respect des règles et principes comptables, cette image fidèle se matérialise par des
informations complémentaires comprises dans l'annexe (ETIC : le cinquième élément des états de synthèse.)
donnant aux différents destinataires des comptes annuels des renseignements complémentaires au bilan et
au compte de produits et charges.
Plus précisément, l’audit externe consiste à autoriser l’examen d’informations par une tierce personne,
autre que celle qui les prépare et les utilise avec l’intention d’établir leur véracité et de faire un rapport
critique sur le résultat de cet examen, avec le désir d’augmenter l’utilité de l’information pour l’utilisateur.
L’audit n’évalue pas les hommes mais les systèmes et les actions menées par une organisation : il est tendu
vers la recherche d’améliorations du système adopté par l’entreprise.
Du fait de la mise en œuvre de ses objectifs principaux, l’audit touche inévitablement à un certain nombre
de domaines par rapport auxquels ils convient de le situer, ce sont notamment :
b. La détection de la fraude :
D’une manière assez naturelle, on aura à faire de la détection de la fraude l’objet fondamental du contrôle
financier. Cette définition ferait du praticien une sorte de détective chargé de découvrir toutes les
malhonnêtetés, dont pourraient être responsables les salariés de l’entreprise. Sous l’éclat de la détection de
la fraude, on doit distinguer deux types :
Les détournements effectués à des fins personnelles résultent invariablement de l’existence d’une faiblesse
dans le contrôle interne de l’entreprise. La détection de ce type de fraude ressort prioritairement des
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attributions de la direction de l’entreprise et non de celles de l’auditeur. Celui-ci est amené à s’en préoccuper
à partir du moment où se fait jour la possibilité d’une altération matérielle des comptes.
Les irrégularités dont une direction peuvent se rendre coupable en établissant ses documents financiers.
Elles ont généralement pour conséquence de donner une image formée de la situation financière et sont
donc susceptible d’engager la responsabilité professionnelle de l’auditeur.
Une des conséquences possibles de l’audit est l’amélioration générale des procédures de la société. Au cours
de sa démarche, l’auditeur peut être conduit à révéler des imperfections dans l’organisation et dans les
procédures de la société et à les communiquer à la direction. L’amélioration des procédures résulte, comme
nous le verrons, de la mise en œuvre d’un audit ; mais elle n’est pas pour autant l’objectif qui détermine
l’action de l’auditeur. Il est d’ailleurs évident que si ce n’était pas le cas, l’auditeur devrait être à la fois
comptable, expert juridique et contrôleur de gestion. Or, le rôle de l’auditeur n’est pas d’apporter un guide
aux décisions de la direction, mais d’émettre une opinion sur la régularité et la sincérité des comptes. De
plus, il est clair que si le praticien participait directement à la prise de décision incombant à la direction, il
mettrait en péril son indépendance.
3. Principes Fondamentaux
Nécessite de l’approche par les risques L’audit financier s’est longtemps limité à une révision des comptes axée sur
la mise en œuvre de contrôles substantifs ; et conduisant à la délivrance d’une conclusion sur la qualité des états
financiers.
Ce type de contrôle, qui est loin d’avoir perdu toute pertinence, trouve néanmoins rapidement ses limites si
l’entreprise à auditer prend quelque importance. Lorsqu’il s’agit d’une entité dont la comptabilité enregistre des
milliers d’opérations, parfois réparties sur plusieurs sites, et pouvant traduire dans certains cas des opérations
complexes, il devient notoirement insuffisant.
L’auditeur qui ne peut pas tout voir, et dont le temps d’intervention est compté, doit alors mettre en œuvre une
méthodologie qui lui permette à la fois :
De motiver son opinion, c'est-à-dire d’obtenir les informations probantes nécessaires et suffisantes pour porter un
jugement pertinent sur les états financiers ;
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D’obtenir un maximum d’efficacité c'est-à-dire d’optimiser le rapport entre le coût de son contrôle ; l’identification
des risques et de niveau de confiance obtenue
Définition des assertions d’audit
Les assertions d’audit peuvent être définies comme les 3 critères dont la réalisation conditionne la régularité, la
sincérité et l’image fidèle des comptes »
• Identification des risques pesant sur les assertions
Pour être en mesure d’adapter le niveau de ses diligences, l’auditeur doit évaluer le risque que les états
financiers soumis à son jugement comportent des erreurs, autrement dit que les assertions d’audit relatives
aux états financiers soient affectées par les anomalies significatives.
La démarche d’identification des risques retenue par l’auditeur financier comprend généralement :
• Une identification des erreurs potentielles :
L’erreur potentielle est l’erreur qui pourrait théoriquement survenir si aucun contrôle n’était mis en place
pour l’empêcher ou la détecter. Elle est usuellement associée à al notion de risque inhérent.
• Une identification des erreurs possibles :
C’est l’erreur qui peut effectivement se produire compte tenu de l’absence de contrôle dans l’entreprise
pour l’empêcher, la détecter et ensuite la corriger. Elle est généralement associée au risque lié ou risque de
non-maitrise.
• La détermination du caractère significatif des erreurs possibles :
L’auditeur est ainsi amené à définir non seulement l’importance relative des systèmes et domaines sur
lesquels il est appelé à intervenir mais également un seuil de signification à partir duquel il ne peut délivrer
sa certification.
a. Identification des risques inhérents
Définition : Le risque inhérent correspond à la possibilité que sans tenir compte du contrôle interne qui pourrait
exister dans l’unité, une anomalie significative se produise dans les comptes.
Classification : Le risque inhérent se situe donc en amont du contrôle interne mais en place dans l’entreprise. Il est
lié à son activité à son environnement à ses choix stratégiques ou structurels. Les composantes de risque inhérent
sont présentées différemment selon les méthodes d’audit développées par les organismes professionnels ou les
firmes d’audit. Détermination : Est opérée pour l’essentiel par l’auditeur dans le cadre de la phase de conception
de la mission.
Cette approche est ensuite complétée par la mise en œuvre des contrôles, lorsque l’auditeur approfondit
sa connaissance générale de chacun des cycles.
Le risque lié au contrôle correspond au risque qu’une anomalie significative ne soit ni prévenue ni détectée par le
contrôle interne de l’entité et donc non corrigé en temps voulu. Une première approche au risque lié au contrôle
doit être opéré par l’auditeur lors de la phase de prise de connaissance. Auditeur doit en effet acquérir une
connaissance suffisante des systèmes comptables et de contrôle interne pour planifier l’audit et concevoir une
approche efficace. Mais c’est essentiellement dans la phase d’évaluation du contrôle interne que l’auditeur
apprécie définitivement les risques liés au contrôle interne.
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• Caractère significatif
Définition :
Une information significative est une information dont l’omission ou l’inexactitude est susceptible
d’influencer les décisions économiques ou le jugement fondé sur les comptes.
Le caractère significatif dépend de l’importance de l’élément ou de l’erreur évalué dans les circonstances
spécifiques de son omission. Il s’apprécie par rapport à un seuil plutôt qu’un critère qualitatif que cette
information doit posséder pour être utile.
L’émission d’une opinion motivée repose fondamentalement sur la collecte par l’auditeur des éléments
probants de nature à justifier son opinion. Celle-ci doit donner lieu à une documentation des travaux qui se
traduit par l’établissement d’un dossier de travail. Enfin, l’opinion peut s’appuyer, dans certaines conditions,
sur les travaux mis en œuvre par d’autres professionnels.
Le caractère approprié est fonction de la qualité des éléments collectés c'est-à-dire de leur fiabilité et de leur
pertinence.
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CHAPITRE 1 : ASPECT CONCEPTUEL
Section 1 : ACF du cycle immobilisations
I. AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER DU CYCLE IMMOBILISATION :
Le schéma de la méthodologie de l'audit financier est applicable à l'audit de la comptabilisation des immobilisations.
L'audit de la comptabilisation peut donc s'effectuer suivant les étapes ci après:
• la prise de connaissance générale ;
• l'appréciation du contrôle interne;
• l'examen des comptes.
Avant d'aborder ces points de manière détaillée, nous évoquerons les objectifs de l'audit de la comptabilisation des
immobilisations. Au cours des différentes étapes de sa mission l'auditeur s'appuiera sur les principes comptables
applicables aux immobilisations ainsi que sur les normes d'audit.
toutes les immobilisations ainsi que les charges (exhaustivité) ; et revenus correspondants sont enregistrés
toutes les immobilisations ainsi que les charges et revenus sont réels et appartiennent à l'entreprise;
toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits correspondants sont correctement évalués;
les séparations des tâches sont satisfaisantes;
et d'autre part :
les montants inscrits aux postes d'immobilisations reflètent l'intégralité des biens dont l'entreprise est
propriétaire et qu'elle utilise, l'intégralité des coûts encourus pour l'acquisition et la création des biens;
les montants figurant en dotation aux amortissements et amortissements cumulés reflètent l'intégralité des
amortissements cumulés conformément aux principes comptables généralement admis et appliqués de
façon constante.
La définition de ces objectifs est fondamentale et nous permet d'aborder la méthodologie d'audit des
immobilisations qui, comme la méthodologie générale, commence par la prise de connaissance générale.
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1. Prise de connaissance générale:
Dans le cadre de ses travaux l'auditeur cherchera à obtenir les renseignements d'ordre général pouvant lui
servir lors de son intervention. Ces informations proviennent des entretiens avec les responsables de l'entité
auditée, des documents comme le manuel de procédure, le plan comptable , les rapports d'audit relatifs aux
exercices antérieurs .Il peut aussi utiliser les questionnaires de diagnostic d'audit . Les informations obtenues
à cette étape sont à classer dans le dossier permanent.
Les frais accessoires à l’acquisition des immobilisations tels que transports, droits de douanes, frais de
transit… doivent être rattachés aux valeurs d’entrées des immobilisations concernées.
Les charges afférentes aux travaux d’aménagements, des installations… doivent être immobilisées à leurs
comptes respectifs et amortis selon les règles requises. Vérifier si les honoraires qui peuvent éventuellement
être enregistrés dans ce compte ont fait l’objet de la déclaration des rémunérations versées aux tiers.
Sont des immobilisations de caractère spécifique, constituées des éléments qui n’ont pas d’existence physique
: immobilisation en recherche, brevet et marque, fond commercial…
Passer en revue les comptes de charges et confirmer qu’aucun élément, qui aurait dû être comptabilisé en
immobilisations incorporelles n’a été passé en charges,
Rapprocher les mouvements de l’exercice avec les pièces justificatives correspondantes,
Vérifier que les acquisitions en fonds de commerce, toutes les redevances de brevets, de licences et autres actifs
incorporels…ont été dûment enregistrés et comptabilisées en profit sur la bonne période.
les amortissements doivent être calculés de manière constante et sur une durée compatible avec la nature de
chaque catégorie.
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Vérifier le respect des conditions d'inscription à l'actif.
Pointer avec les pièces justificatives.
Vérifier le calcul des amortissements d'un point de vue comptable et fiscal.
Examiner les pièces justificatives des mouvements significatifs des brevets, marques, etc.
Comparer leurs valeurs nettes comptables avec les prévisions de revenus correspondantes.
Juger du bien-fondé du rythme d'amortissement choisi et envisager les provisions nécessaires.
Vérifier que toutes les informations relatives aux immobilisations incorporelles sont incluses dans
l'annexe. Les informations figurant dans l’annexe doivent être complètes et conformes aux chiffres
précédemment vérifiés .
immobilisation acquises :
coût réel d’achat augmenté des frais accessoires liés (transport, droits de douanes, frais de montage
et d’installation…) ;
immobilisation produites par l’entreprise pour elle-même :
coût réel de production (coût d’achat des matières premières augmenté de toutes les charges
directes et indirectes, notamment la main d’œuvre) ;
Immobilisation objet d’apport : valeur d’apport.
S’assurer que les charges ayant servis aux immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même ne sont
pas comptabilisées en charge.
Vérifier que les immobilisations comptabilisées appartiennent à l’entreprise et affectées à son exploitation
Fréquemment s’assurer si des parties d’immeuble sont données aux tiers, il y’a lieu de constatation d’un
loyer au cour normal. Avec un examen simultané et synchronisé des comptes de charge, s’assurer que les
achats aboutissant à la prolongation de la durée de vie d’une immobilisation ou à l’augmentation de sa
valeur, sont inscrits à l’actif immobilisé.
Contrôle spécifiques :
Vérifier l’existence physique des actifs importants, procéder par sondage pour les autres au siège.
Identifier physiquement les existants et vérifier leur inscription au fichier.
Rapprocher le fichier des immobilisations et les comptes d’immobilisations.
Acquisition de l’exercice :Se faire présenter la liste des acquisitions de l’exercice.
Rapprocher les réalisations et prévisions (budget).
Rapprocher les totaux des listes des mouvements de l’exercice des comptes du grand-livre.
Examiner les pièces justificatives des acquisitions de l’exercice d’une valeur supérieure à une certaine
somme ; faire des sondages pour les montants inférieurs à cette somme.
Vérifier que la valeur brute immobilisée correspond aux prix d’achat y compris les frais accessoires et
n’inclut pas la T.V.A. récupérable. Si la pièce justificative n’est pas probante.
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S’assurer que la T.V.A. n’a pas été récupérée indûment sur des biens exclus du droit à déduction (véhicule
de tourisme). Au cas où il y a eu production d’immobilisations par l’entreprise, s’assurer que les coûts
imputés sont corrects.
Contrôle Cessions :
Vérifier les principales cessions de l’exercice avec les documents justificatifs (acte notarié,
facture, autorisation, encaissement du prix, certificat de destruction…).
Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des comptes et du fichier.
Au cas où il y a eu des cessions d’immobilisations, s’assurer que les plus ou moins-values
dégagées sont comptabilisées correctement.
En cas de cession d’un bien immobilisé, vérifier le reversement de T.V.A.
Diverses sont les méthodes de procéder au contrôle des immobilisations financières, mais toutes ces
méthodes veillent à faire certaines vérifications même si la procédure varie d’une méthode à une autres.
Parmi les contrôles à faire :
Obtenir le tableau des mouvements de titres (en nombre et en valeur) et de comptes courants depuis
l’exercice précédent.
S’assurer par examen des mouvements qu’aucune variation anormale n’est intervenue depuis
l’appréciation du contrôle interne et qui pourrait remettre en cause les conclusions de cette étape.
Vérifier le tableau des renseignements concernant les filiales et les participations, joint en annexe au
bilan.
Apprécier la justification des provisions pour dépréciation constituées :
-Si la provision a été constituée par rapport à la valeur mathématique des titres, s'assurer que cette
valeur a été corrigée, s'il y a lieu pour tenir compte des sur ou sous-évaluations des actifs ou passifs de
la société émettrice des titres.
-Si la provision a été constituée par rapport au cours de la Bourse, s'assurer que les titres font l'objet
d'un marché significatif, et qu'il n'y a pas eu des variations anormales du cours en fin d'exercice.
- Si la valeur mathématique de fin d'exercice ou le cours moyen de la Bourse du dernier mois font
apparaître une diminution de la valeur par rapport à la valeur d'origine, et si une provision pour
constater cette diminution n'est pas constituée en raison d'une valeur estimée (valeur de négociation
éventuelle ou valeur d'usage), s'assurer des informations fournies à ce titre dans l'annexe.
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Sont souvent constituées des valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées. la vérification
des écritures du compte consiste à s’assurer que les montants portés au compte sont exacte et
correctement calculés. Ainsi le vérificateur est invité à rapprocher les valeurs des immobilisations
concernées avec les tableaux d’amortissements correspondants d’une part, et avec les montants inscrits
à l’état extra comptable des cessions de l’autre .
Autres charges non courantes :
Les pénalités pour paiement tardif des impôts et taxes les majorations de nature pour infractions
à la loi et aux règlements, notamment en matière d’assiette.
les amendes pénales et conventions, en l’occurrence en matière d’impôts, de législation de
travail, de réglementation de la circulation et de contrôle des charges ou des prix.
Les rappels d’impôts déduits se rattachent à un impôt lui-même déductible (patent, taxe
d’édilité, taxe urbaine...)
Les rappels d’impôts déduit se rattachent à leur exercice concerné, celui ou l’entreprise a exprimé
son accord sur le redressement ou a défaut celui de réception du rôle d’imposition.
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Le processus opérationnel (BARRY 1994) des immobilisations recouvrent les fonctions:
Le budget des investissements va dépendre des objectifs poursuivis par l'entreprise (maintien du potentiel de
production, d'activités, investissements de croissance, investissements pour accroître la rentabilité).
Les services utilisateurs expriment leurs besoins en investissement qui font l'objet de discussions au niveau de la
direction générale d'abord, puis des autres instances impliquées dans le processus budgétaire (Comité de Gestion,
Conseil d'Administration) pour l'adoption du budget.
Les modalités de financement de ces investissements sont définies lors des discussions budgétaires (Emprunt, fonds
propre, subvention).
Les investissements retenus et les centres de responsabilités bénéficiaires sont à présenter de manière détaillée dans
le budget.
Un calendrier d'achat des équipements est élaboré et les dépassements budgétaires ne sont possibles que sur
autorisation.
D'une manière générale, le service des approvisionnements accomplit cette tâche selon les étapes suivantes
Demandes d'achats:
Seuls les responsables désignés par la direction au préalable peuvent établir les demandes d'achats. Les demandes
se font à l'aide d'imprimés pré numérotés et sont par la suite transmises au service des approvisionnements.
Etablissement de la commande: Le service achat ,avant d'établir la commande procède à la sélection des fournisseurs
par un système d'appel à la concurrence .. Le bon de commande après établissement est soumis à un certain nombre
de visas (par exemple visa du responsable du contrôle budgétaire, de la Direction Générale, du Service Financier.).
Le bon de commande est remis au fournisseur qui procède à la livraison dans le délai qui lui est imparti.
Livraison : La livraison s'effectue à l'aide d'un bordereau de livraison, visé par le fournisseur et le réceptionnaire.
Réception: Elle doit donner lieu à l'établissement d'un procès-verbal de réception décrivant de manière détaillée les
immobilisations acquises (nature précise, caractéristique technique, numéros de série, etc. .... ).
Un exemplaire du procès-verbal de réception est transmis au comptable chargé du suivi des immobilisations. Ce qui
lui permettra en cas de non réception de facture d'être avisé des mouvements physiques d'entrée et de réclamer les
factures correspondantes.
L'Organisation comptable doit permettre l'identification rigoureuse des dépenses proprement dites (charges
d'exploitation) et des dépenses qui contribuent à allonger la durée de vie de l'immobilisation (dépenses
d'investissements).
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En plus de la maintenance, l'entreprise doit assurer ses immobilisations contre les sinistres ou les vols.
A. Inventaire physique;
L'inventaire physique destiné à conforter les soldes comptables revêt un caractère important pour l'auditeur car il
permet de déceler les anomalies (différences d'inventaire) telles que:
Au vu du résultat de l'inventaire ,on procède à la passation des écritures comptables et la mise à jour du fichier pour
ajuster les soldes comptables. Les personnes chargées du recensement ne doivent pas avoir accès au fichier.
B. Comptabilisation et règlement;
Le service comptable est chargé de cette opération. Dès réception des factures, celles-ci doivent être numérotées
afin de permettre leur identification, et datées afin de mémoriser leur date d'arrivée. Elles doivent être classées en
attente de vérification. Certains contrôles sont nécessaires avant l'enregistrement comptable de la facture:
vérification arithmétique de la facture; rapprochement facture, bon de commande et bon de réception pour s'assurer
de leur conformité; imputation comptable du montant vérifié figurant sur la facture; vérification de l'apposition de
la mention "bon à payer" sur la facture. Une fois enregistrée, la facture doit être classée dans un échéancier jusqu'à
ce qu'elle soit payée.
Après avoir vérifié que la facture est accompagnée de bon de commande , de bon de réception établis conformes à
la dite facture et après avoir annulé toutes les copies en apposant le cachet « payé », la facture peut être réglée.
Dans l'enregistrement de l'opération, le compte fournisseur d'immobilisation est débité du montant de la facture,
par le crédit d'un compte de trésorerie
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C. Suivi des Immobilisations;
Les immobilisations doivent faire l'objet d'un suivi individuel permettant leur correcte comptabilisation. La fiche
individuelle devra contenir les informations suivantes: description; date d'installation; date de mise en service; lieu;
compte concerné; renseignement comptable (Facture, Valeur HT) ; montant des amortissements pratiqués; valeur
d'expertise; conditions de cessions (cas de sorties du patrimoine) ; valeur des diverses réparations.
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4. Exemple de questionnaire de Contrôle interne ( Cycle immobilisation) :
Delphi est le plus gros fabricant de son secteur et emploie environ 185 000 employés à travers le
monde dont 50 000 aux États-Unis. La compagnie travaille sur 167 sites qu'elle possède à travers
le monde, participe à 41 coentreprises, 53 centrales d'achat et 33 centres techniques dans 38 pays.
La première usine de Delphi au Maroc a été ouverte à Tanger en 1999, suivie d’une deuxième en
2008, dans la même ville. Aujourd’hui, ces deux usines modernes et à la pointe de la technologie
emploient plus de 7200 personnes pour la fabrication de systèmes de distribution
électrique/électronique. Avec les nouveaux bâtiments, ce sont 5400m2 supplémentaires qui vont
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être dédiés à la production de systèmes de faisceaux de câbles spéciaux et de systèmes de
connexion de haute précision. La fabrication de systèmes de câblages véhicules complets devrait
commencer dès le début de l’année prochaine.
Des investissements importants déjà réalisés par Delphi au Maroc. De nouveaux systèmes de
moulage par injection de grande précision ont notamment été installés et le programme de
formation des employés a été renforcé. Il se compose désormais d’un minimum de sept jours à
plein temps pour les opérateurs sur machines et d’une durée pouvant aller jusqu’à six mois pour
les postes plus spécialisés. Les nouvelles installations seront intégrées au « Delphi Enterprise
Operating System » (système opérationnel Delphi), qui a été optimisé pour garantir une
production toujours plus précise et plus responsable des systèmes de distribution électrique
électronique sophistiqués.
Les investissements de Delphi au Maroc ont aussi été soutenus par plusieurs entités gouvernementales. «
Nous entretenons d’excellentes relations avec le gouvernement marocain. Nous avons également reçu un
soutien important de la part de l’ANAPEC, l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des
Compétences, dans le développement de locaux de fabrication haut de gamme et accueillant du personnel
local hautement qualifié, » a déclaré Jose Carlos Jiménez, président directeur général, Delphi Packard
Architecture Electrique/Electronique, Maroc.
Delphi a d’ailleurs aussi pour politique de faire appel à des fournisseurs locaux lorsque cela est
possible. C’est pourquoi l’entreprise élargit son programme de soutien aux fournisseurs.
« Dans des domaines tels que la formation et la maintenance, nous travaillons avec des entreprises locales
et les aidons à se développer pour en faire d’importants partenaires de nos opérations au Maroc, » a ajouté
Jose Carlos Jiménez. « Nous avons été très impressionnés par les capacités des entreprises locales et par
leur enthousiasme à collaborer avec Delphi en suivant des standards élevés nous permettant d’être
flexibles, rapides et fiables ».
Avant le début de toute mission d’audit au sein du cabinet, des préalables s’imposent. Il s’agit
d’organiser les différents dossiers qui serviront pour la collecte des informations nécessaires pour
mener à bien la mission d’audit. Une mission d’audit réussie passe par une optimisation de
l’exploitation des différents documents comptables et financiers. D’où la nécessité de bien
organiser ces documents, d’autant plus qu’il faut informer le client des documents nécessaires à
préparer pour la mission afin de gagner du temps avant d’arriver sur place bien sûr pour la mission,
ainsi que confirmer la date d’intervention qui peut être de trois , quatre jours à une 3 semaines voir
même plus dans quelques cas ,et cela dépends de a taille de l’entreprise et du feedback du client.
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Au cabinet, cette organisation passe par la préparation de 3 dossiers :
1- Le dossier permanent
des fiches synthétiques (sur l’entité, sur les mandats, sur les statuts, …)
des fiches de résumés ou historiques (des PV, des principaux contrats, …)
des notes descriptives (des procédures, des méthodes d’évaluation, …)
et des documents (statuts, contrats, PV, conventions, …)
2- Le dossier de contrôle
Le dossier de contrôle annuel est structuré en fonction des cycles qui caractérisent l’activité
del’entreprise auditée. Pour chaque entreprise, on s’intéresse à présenter ces cycles
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d’immobilisations. Les documents de travail qui y sont, sont portés de façon indexée. Il
compte les travaux effectivement menés par les auditeurs. L’auditeur procède pour chaque
section à uncontrôle interne suivi d’un contrôle des comptes.
Le Dossier de Contrôle regroupe divers éléments :
• les leads affichent les soldes des comptes des immobilisations et des Dotations aux
amortissements des divers tests effectués sur les comptes d’après En affichant les
soldes et les mouvements de variation entre années, et en pourcentage.
Après les contrôles, l’auditeur affiche les remarques nécessaires dans un document relatif
à une session.
3- Le dossier de synthèse
Le dossier de synthèse comme son nom l’indique, résume les informations retrouvées et
regroupe les documents les plus significatifs et synthétiques de la mission. Il permet de
donner une idée globale sur le contexte, le déroulement et les conclusions de la mission.
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Immobilisations financières
Stocks et en cours
Créances clients / ventes
Disponibilités / Dettes financières et emprunts
Capitaux propres
Provisions pour risques et charges
Dettes fournisseurs - Achats
Dettes fiscales / Impôts et taxes
Dettes sociales / Charges de personnel
Autres comptes du bilan
Autres comptes de résultat
Annexe / Engagements hors bilan
Voir si tous les frais engagés par Delphi sont inscrits à l’actif conformément
aux principes comptables généralement admis ;
S’assurer qu’il n’existe aucune perte latente par rapport aux valeurs
nettes comptables des immobilisations incorporelles ;
b. Programme de travail
Pour atteindre les objectifs, la nécessité d’un programme de travail s’impose, afin de mieux
organiser l’intervention et le processus d’audit qu’on peut résumer par les étapes suivantes
:
La première étape consiste à établir les leads , ou appelé aussi les feuille de travail
,ensuite faire rapprocher les soldes à la Balance générale .
Exemple de lead :
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Exemple de lead des immobilisations incorporelle de DASM :
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2- Audit des immobilisations corporelles :
a. Objectif de l’audit
L’existence ;
L’Appartenance à l’entreprise ;
La correcte évaluation (valeurs brutes et nettes) ;
correcte enregistrement ;
La distinction entre charges et immobilisations est correctement effectuée ;
Il faut :
Contrôler les titres de propriétés de la société pour les terrains et les immeubles
ets’assurer qu’ils ne font pas l’objet d’une sûreté réelle ;
vérifier que les soldes au fichier des immobilisations correspondent aux totaux
inscrits sur le compte du grand-livre ;
Vérifier l’exactitude des totaux du tableau des mouvements (brut et amortissement) ;
Voir et effectuer des tests sur l’exactitude des calculs arithmétiques du fichier
des immobilisations ;
Vérifier les principales acquisitions de l’exercice physiquement et avec les contrats, PV
du conseil d’administration, les budgets d’investissement et les justificatifs
(commandes, factures, paiement) ;
En cas de cession, s’assurer que les plus ou moins-values réalisés sont
correctement comptabilisées
S’assurer que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des comptes et
dufichier
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Déterminer si la base d’évaluation et les taux utilisés pour l’amortissement sont
appropriés, compte tenu des durées de vie probable des actifs et de leurs
utilisations durant l’exercice ;
S’assurer que la charge d’amortissement de l’exercice a été correctement
calculécomptabilisées ;
Voir si le poste immobilisation en cours ne contient pas des actifs déjà en service
S’assurer que la valeur d’utilité des immobilisations ne s’est pas dépréciée
Rapprochement des montants immobilisés de ceux portés sur la déclaration de
l’impôt des patentes
b) Programme de travail :
Pour atteindre ces objectifs, il faudra, lors de la mission il faudra Préparer la Lead des soldes au
31/12/2011 avec la balance générale et le grand livre.
Exemple de lead des immobilisations corporelles au 31/12/2011 en KMAD
Nous avons récupéré l’état généré par le fichier des immobilisations et nous nous sommes
assurés de la concordance de celui-ci avec la comptabilité générale. Puisque l’exercice 2011
fait ressortir des variations nous avons effectué des tests de réalité sur les immobilisations
qui ont varié de manière significative.
Dans notre cas, pour les immobilisations corporelles il y’avait des variations entre
l’exercice 2010 et celui de 2011, surtout significatives pour les immobilisations en
cours et les autres immobilisations corporelles en cours. Le rapprochement avec la
balance générale ne fait ressortir aucun écart.
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Obtenir le tableau des mouvements (brut, amortissement et provision) des
immobilisations de chez le client et le comparer avec ce qui a été comptabilisé sur
les leads, ensuite, nous avons vérifié la conformité des taux d’amortissement
appliqués. Aucune anomalie n’a été détectée.
Les leads permettent de calculer des variations entre l’année dernière et l’année en cours, via
des pourcentages pour montrer si il y’a lieu d’une variation significative entre les deux années.
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d’amortissement et les taux utilisés pour l’amortissement sont corrects et que
aucun écart n’a été constaté.
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Lead des dotations aux amortissements
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Conclusion :
En guise de conclusion, on peut dire que les immobilisations constituent une partie plus ou
moins importante de l’actif de l’entreprise en fonction du secteur d’activité, d’où
l’importance et la nécessité de la maîtrise de la gestion des immobilisations pour qu’ils
soient maintenus dans leur meilleur état pour éviter tous les préjudices qui peuvent avoir
lieu. Ceci dit, le recours à une mission d’audit interne répondra dans une large mesure à ce
besoin.
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