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Chapitre 1

Section 1 - Définition

A) Les activités imposables

Les BIC constituent l’une des catégories de revenu passible de l’IR. Après avoir été
déterminés selon les règles propres à cette catégorie, ces bénéfices seront in fine
totalisés avec les autres revenus nets catégoriels pour former le revenu imposable
qui sera soumis au barème progressif de l’IR.

Il n’y a pas d'identité parfaite entre la notion fiscale et la notion juridique d’activité
commerciale puisqu’en effet la notion fiscale est plus large et aussi moins homogène
que celle que nous trouvons dans le code commerce. En effet, le CGI distingue dans
ses articles 34 & 35 les activités commerciales dites par nature et les activités
relevant des BIC par assimilation il convient également d’y ajouter les activité
commerciale par accessoire notamment de l’article 155-1 du CGI. On distingue donc
3 catégories de BIC :
- Les activité relevant par nature des BIC (1)
- Les activité relevant par assimilation des BIC (ou relevant des BIC par
détermination de la loi)
- Les activités relevant par accesoire des BIC on parle aussi de BIC par
attraction.

(1) Le CGI prévoit que sont considérés comme bénéfices industriels et


commerciaux les bénéfices réalisés par des personnes physiques et
provenant de l’exercice d’une profession commerciale, industrielle ou
artisanale.

En sachant que la liste des activités commerciales est en principe à


rechercher dans le code du commerce : (article L110) le commerçant est celui
qui accomplit des actes de commerce à titre habituel, de manière personnelle
et indépendante. L’accomplissement à titre professionnel d’opération ayant le
caractère d’acte de commerce (au regard de l’article L110) caractérise
l’exercice d’une activité commerciale au sens fiscal.
La notion de profession suppose l’accomplissement des opérations par des
personnes agissant à titre habituel, pour leur propre compte et dans un but
lucratif.

S’agissant des activité industrielles, elles sont caractérisées par


l’importance des moyens mis en œuvre, et elles ont un caractère commercial
tant sur le plan juridique que fiscal.
S’agissant des activités artisanales, elle relève des BIC alors même
qu’elle revêt un caractère civil. L’activité artisanal c’est celle du travailleur
indépendant qui exerce une activité manuelle en l'absence de spéculation.

(2) Les activités relevant par assimilation des BIC : le code général des impôt
(CGI) rattache certaines opérations à la catégorie des BIC bien qu’elle ne
présente pas de caractéristique commerciale. En effet l’article 35 du CGI
énumère un certain nombre d'activités rattaché à la catégorie des BIC quand
bien même les contribuables n'auraient pas la qualité de commerçant au
regard du droit privé. Fiscalement ce sont des commerçant par assimilation.
Exemple : les promotteur immobilier ; l’activité de location portant sur des
établissement équipé (location qui porterait sur une usine munis de l'essentiel
du matériel et des locaux nécessaire à son exploitation par exemple); l’activité
de location en meublé de locaux d’habitation, si c’est une location nue c’est
une activité civil ; l’activité de loueur de bien mobilier (vélo, télé…) ; l’activité
de location-gérance d’un fond de commerce → bien que le propriétaire du
fond donné en location-gérance n’ai pas la qualité de commerçant (car il ne
l’exploite pas) les redevances qu’il perçoit sont imposé en tant que BIC

(3) Les activité relevant par accessoir des BIC, dit aussi les BIC par attraction. Il
peut arriver qu’un contribuable exerce plusieurs activités de nature différente.
Par exemple, un commerçant peut gérer parallèlement une exploitation
agricole et percevoir des revenus de caractère non commercial. Même si
l’ensemble de ses revenus sera imposé à son nom, il faut en principe que
chaque source de revenu/bénéfice soit traitée séparément pour la
détermination des revenus nets catégoriels imposables. Un même
contribuable sera soumis à autant de statuts fiscaux qu’il exerce d’activité
différente. Par principe, les résultats de chaque activité seront soumis à leur
propre régime d’imposition, en sachant qu’en fin de compte l’ensemble des
revenus sera imposé au nom du même contribuable. Mais par exception, une
activité est susceptible d’absorber l’autre fiscalement.

- 1ère hypothèse : l’activité BIC est susceptible d’absorber les BA ou BNC


accessoire. Lorsqu’une entreprise commerciale étend son activité à des
opérations relevant des BA ou BNC, le régime des BIC est susceptible de
s’étendre par attraction au résultat des activités qui en sont l’accessoire, il
s'agit donc dans ce cas de BIC par attraction (ou par accessoire). Il s’agit de
la règle du cumul aboutissant à ce que le lien de principal (activité
commercial) à accessoire (BNC/BA) soit caractérisé si deux conditions sont
réunis
1ère condition → l’activité commerciale doit être prépondérante, sinon
les résultats de chaque activité sont déterminés séparément. La comparaison
du volume des affaires réalisé permet le plus souvent d'apprécier l’importance
respective des deux activités, mais d'autres critères (comme le montant des
bénéfices par exemple) sont parfois utilisés.
2ème condition → il doit exister un lien étroit entre l’activité
commerciale et l’activité agricole ou non commerciale.

Si c’est 2 conditions sont réunies, cette règle du cumul trouvera à s’appliquer


obligatoirement. Ne constitue pas un obstacle à l’imposition au titre des BIC
des profits agricole ou non commerciaux accessoires, le fait que l’activité
agricole ou non commerciale est débuté antérieurement à l’activité
commerciale → la chronologie n’entre pas en compte.

- 2ème hypothèse → L’activité BIC est susceptible d’être absorbé par celle
BNC si l’opération commercial est accessoire et qu’elle prolonge (qu’elle
constitue une extensions ) l’activité libéral.Il n’y a pas de chiffres exacte, juste
une apréciation effective.
→l’attraction des BIC par les BA : il faut que la moyenne annuelle des
recettes accessoires des opération commerciale et non commercial des 3
années civils précédent la date d’ouverture de l’exercice n’excède ni 50% de
la moyenne annuelle des recettes tirées de l’activité agricole ni 100 000 €.

Distinction entre BIC professionnel et BIC non professionnel :

Pour qu’ils soit qualifié de profesionnelle il faut que le contribuables participe à


l’exploitation de l’entreprise de façon personnelle, continue et direct. Autrement dis, il
faut qu’il soit présent, qu’il déploit sa force de travail dans l’entreprise. Mais le temps
le plein n’est pas exigé et le contribuable peut par ailleurs exercer d’autre activité.

La loi à apporter la précision suivante : n’est pas un professionnel celui qui confie la
totalité de la gestion de l’activité à un salarié ou à un mendataire. Au regard du droit
privé, ce contribuable aura la qualité de commerçant, mais au regard du droit fiscal,
ses revenus seront qualifié de BIC non professionnel.

Le droit fiscal oppose deux conceptions de BIC (pro et non pro) avec un régime
juridique différent et d’une manière générale certains avantages reconnu au
profesionnel seront refuser au non professionnel.

La principale différence entre les deux porte sur l’imputation des deficit. En effet,
les déficit issus d’une activité considérée comme non professionnel c’est à dire qui
n’est pas assurer de façon personnel, continue et direct par le contribuable, ne sont
pas imputable sur le revenu globale mais ne peuvent l’être que sur des bénéfice de
même nature (donc sur des BIC non pro pendant 6 ans)
A l’inverse les déficit résultant cette fois d’une activité juger profesionnel sont
imputable en intégralité sur le revenu globale de la même année et 6 années
suivante.

Il convient de noter qu’il existe une distinction en matière de location meublé → entre
les loueur meublé professionnel et les loueur en meublé non profesionnel.

Pour être un loueur en meublé pro, deux conditions cumulative doivent être remplis :
→ Il faut que les recettes annuelles tirées de cette activité par l’ensemble des
membres du foyer fiscal soit supérieur à 23 000€
→ Ces recettes doivent excéder les revenus net professionnel (pas de revenu de
capitaux mobilier ni revenu foncier par exemple) du foyer fiscal soumis à l’IR.

Si c’est deux conditions sont réunis, le déficit du loueur pro sera imputable sur le
revenu globale de la même année et des 6 années suivantes. A l’inverse, si l’une de
ces conditions n’est pas rempli, le déficit subis par le loueur en meublé non pro, ne
sera imputable que sur les revenus provenant d’une telle activité et ce pendnant 10
ans.

1ère hypothèse → achat de bien mobilier afin de les louer = BIC

2ème hypothèse → revenu tirer de location d’immeuble nue = revenu foncier mais
susceptible de relever de BIC dans 2 cas :
_Lorsque les immeubles loués figure à l’actif d’une entreprise et son utilisé
dans le cadre de l’exploitation
_Lorsque la location, consenti à une entreprise commerciale, constitue pour le
bailleur le moyen de participer effectivement à la gestion ou au résultat de
l’entreprise locataire. Compte tenu notamment du mode de fixation des loyers.
Exemple : “clause recette” ou “clause loyer variable” → part du loyer indexé sur les
résultat

3ème hypothèse → sous location d’immeuble nue = BNC

4ème hypothèse → sous location ou location en meublé = BIC

5ème hypothèse → location ou sous location d’un etablissement industriel ou


commercial munis du mobilier et matériel nécessaire à son exploitation = BIC (par
assimilation)
B) La forme de l’exploitation

Outre les exploitants individuels, sont passibles de l’IR au titre des BIC, les associés
de société de personne lorsqu’elles exercent une activité industrielle, commerciale
ou artisanale ou une activité considérée comme tel au sens fiscal.

Il convient de distinguer l’entreprise individuelle d’une entreprise sociale.

L’entreprise individuelle → elle n’a pas de personnalité propre, ni sur le plan


juridique, ni sur le plan fiscal (dès lors que c’est l’exploitant qui est redevable de l’IR
au titre de son activité, notamment dans la catégorie des BIC). Mais l’exercice d’une
activité génératrice de BIC oblige cependant à isoler les biens, droits et obligations
affectées à l’activité. On va créer un patrimoine professionnel qui va s’opposer au
patrimoine privé de l’entrepreneur. L’instrument qui permet cet individualisation c’est
la comptabilité et notamment le bilan.

Le conseil d’Etat à consacrer le principe de la pleine liberté d’inscription comptable


(appellé la théorie du bilan) aboutissant à ce que les exploitants dispose d’une
liberté d’inscription de leur bien à l’actif de leur bilan mais ce critère de l’inscription
ou non au bilan n’a plus une valeur absolue puisque depuis 2012, seul les produits
et les charges qui se rattache aux biens figurant dans au bilan de l’exploitant et
utilisé pour les besoins de l’exploitation sont prises en compte pour la détermination
du résultat professionnel imposable à l’IR au titre des BIC. Ce qui signifie donc que
les effets de l’inscription de bien sans lien avec l’exercice de l’activité professionnel
sont neutralisés.
Les produits et les charges afférant à ces bien sont exclus de la détermination du
résultat BIC et pris en compte dans leur propre catégorie d’imposition, c’est ce qu’on
appelle la neutralisation des effets fiscaux de la théorie du bilan.

L’entreprise sociale (société) → Concernant les sociétés, cette question de la


délimitation de l’actif professionnel ne soulève en principe aucune difficulté car l’actif
commercial est en principe égal au patrimoine social (donc de la société) lequel est
juridiquement distinct de celui des associés.
→Les sociétés opaques (opaque car le droit fiscal accepte toute les conséquence de
la personnalité morale distincte de celle des associés, les sociétés relevant de l’IS
donc double impôts au niveau de la société quand les profits sont fait et au niveau
des associés quand et s’ils sont distribué)
→Les sociétés semi transparentes (on reconnaît son existence mais elle n’est pas
redevable de l’impôt, puisque ce sont les associés qui en seront redevables et ceux
dès la réalisation du bénéfice peut importe que ce bénéfice soit distribué ou non)
Section 2 - La détermination du bénéfice imposable

A) Les règles générale

Le bénéfice imposable dans la catégorie des BIC, est un bénéfice net qui est égale à
la différence entre les produits perçus par l’entreprise et les charges supporté par
elle. Les produits et les charges seront abordés uniquement d’un point de vue fiscal
qui diffère beaucoup du point de vue comptable. La détermination de ce bénéfice
implique la mise en œuvre d’un certain nombre de règles générales précédant
l’analyse des produits et des charges.

NB (1) :On ne s'intéresse ici qu’aux entreprises relevant du régime réel (et non du
régime micro). Le régime micro concerne uniquement les exploitants individuels (pas
de société) dont le CA annuel est inférieur soit à 176 200€ (si activité de vente) soit à
72 600€ (si activité de prestations de service) ce qui aboutira à ce que la
détermination du résultat fiscal se fasse via l'application d’un abattement forfaitaire
pour frais et charges égale respectivement à 71% pour les ventes et 50% pour les
prestation de services. Au-delà de ces seuils, ou sur option, c’est le régime réel qui
trouve à s’appliquer.

Pour ce qui est du régime réel, on distingue le régime réel simplifié et normal. Pour
le simplifier, il faut que le CA annuel soit inférieur à 818 000 € (vente) ou 247 000€
(prestations de service). La seule différence entre ces deux régimes : le simplifié
bénéficie d’une simplification de déclaration.

NB (2) : Les titulaires des BIC imposés sous le régime réel retirent un avantage
fiscal de leur adhésion à un organisme de gestion agréé (OGA) ou au recours d’un
expert comptable autorisé par l’admin. fiscal. En l'absence d’adhésion, le résultat
fiscal sera majoré de 15% (2021) passant à 10% (2022) jusqu'à 0% (2023).

a) la période d’imposition

Conformément au principe de l’annualité de l'impôt, les contribuables font l’objet


chaque année d’une imposition établie au titre de l’année précédente.

1ère hypothèse → l’exercice comptable coïncide avec l’année civil, dans ce cas là
l’imposition est assise sur les bénéfice réalisés au cours de l’année au titre de
laquelle cette imposition est établie. Exemple : contribuable imposé en 2022 au titre
de l’année 2021 et des bénéfice réalisé en 2021

2ème hypothèse → l’exercice comptable ne coïncide pas avec l’année civile, il


convient donc de retenir les résultats de l’exercice clos au cours de l’année.
Exemple : bilan est arrêté au 30 juin, contribuable imposé en 2022, au titre de
l’année 2021 et d’après les résultat de l’exercice allant du 1er juillet 2020 jusqu’au 30
juin 2021.

3ème hypothèse → lorsqu’il est dressé des bilans successifs au cours d’une même
année, les résultats en sont totalisés pour l’assiette de l’impôt dû au titre de ladite
année.

4ème hypothèse → si aucun bilan n’a été dressé au cours de l’année, une
imposition doit néanmoins être établis, elle portera sur les résultat réalisé depuis la
clôture du dernier exercice ou s’il s’agit d’une entreprise nouvellement créer depuis
le début de l’exploitation jusqu’au 31 décembre de l’année en cause. Le bénéfice
provisoire ainsi imposé viendra ultérieurement en déduction des résultats du bilan
dans lequel il se trouve compris.
Exemple : exercice arrêté au 30 juin mais sans aucun bilan, le contribuable fera
l’objet d’une imposition en 2022 au titre de 2021 d’après les résultats réalisé sur la
période 1er juillet 2020 au 31 décembre 2021, le bénéfice correspondant au 6 mois
supplémentaire viendra en déduction des résultat du bilan dans lequel il est compris.

En principe la durée d’un exercice comptable et fiscal des entreprises en BIC et IS


est de 12 mois, à l'issue de cette période de 12 mois, que l’exercice coïncide avec
l’année civile ou non, un bilan et une déclaration de résultat sont établis. Les
entreprises peuvent décider librement de changer la date de clôture de leur exercice
ce qui aura pour effet de réduire ou d’allonger la durée de l’exercice au cours duquel
cette modification intervient et cela est également susceptible de concerner les
entreprises nouvellement créées. Une telle modification pourrait entraîner au cours
de l’année civile, soit l’établissement d’un seul bilan, soit l’établissement de plusieurs
bilan, soit l'absence de bilan. Chacune de ces situation aura des conséquences sur
la déclaration des résultat de l’entreprise.

b) Les bénéfices nets (assiette des BIC)

2 partie dans la définition :


Le bénéfice imposable dans la catégorie des BIC est le bénéfice net
déterminé d’après les résultats de l’ensemble des opérations de toute nature
effectué par l’entreprise y compris notamment les cessions d’élément quelconque de
l’actif soit en cours soit en fin d’exploitation.
La loi poursuit en indiquant que le bénéfice net est constitué donc par la
différence entre les valeurs de l’actif net à la clôture et à l’ouverture de la période
dont les résultats doivent servir de base à l’impôt, diminué des suppléments
d’apports et augmentés des prélèvements effectué au cours de cette période par
l’exploitant/associés.
L’actif net = excédent des valeur d’actif sur le total formé au passif par les créances
des tiers, les amortissements et les provisions justifiés.
Actif net = actif brut - dette (vis à vis des tiers, dette certaine et définitive dans leur
principe et leur montant à la charge effective de l’entreprise et contracté pour les
besoins de l’exploitation) - provision - amortissement (justifié, donc effectivement
comptabilisé).

Par son caractère très général, cette définition permet d’inclure dans le bénéfice
imposable (sauf exonération express) les profits et les pertes de toute origine réalisé
par l’entreprise qui trouve leur sources non seulement dans l’activité déployée par
l’entreprise mais également ceux qui proviennent d'événements indépendants de sa
volonté.
Mais le bénéfice net de l’exploitant individuel mais aussi en réalité des sociétés de
personne fait l’objet d’une détermination spécifique s’agissant notamment des
opérations sans lien avec l’activité.

Le bénéfice net de l’exploitant individuel est déterminé de manière spécifique


puisqu’il doit être diminué du montant des produits qui ne proviennent pas de
l’activité exercée à titre professionnel et à l’inverse augmenté du montant des
charges déductibles qui ne sont pas nécessité par l’exercice de cette activité.
Les exploitants disposent toujours d’une liberté d’inscription de leurs bien à l’actif de
leur bilan (théorie du bilan) mais le critère de l’inscription ou non au bilan n’a plus
une valeur absolue. Puisqu’en effet, les effets de cette inscription sont
susceptibles d’être neutralisés dès lors que seuls les produits et les charges
afférent aux biens inscrit à l’actif de leur bilan et utile à l’activité sont prises en
comptes.

Cela signifie que les produits et charges afférent au bien inscrit au bilan mais sans
lien avec l’exercice de l’activité professionnelle sont exclus de la détermination du
résultat professionnel imposable et sont prises en compte à la détermination d’un
résultat distinct.

Ce principe d’imposition séparé ne s’applique pas dans 2 cas :


- Lorsque les revenus en cause sont issus d’activité agricole ou non
commercial accessoire (au sens de l’article 155A → BIC par attraction)
- sur option express de l’exploitant lorsque les produits ne provenant pas de
l’exercice de l’activité exercé à titre professionnel ne dépasse pas 5% de
l’ensemble des produits de l’exercice. Ce montant sera porté à 10% si la
condition de 5% était remplie au titre de l’exercice précédent.
c) Les principes dite de créances acquises et des dettes certaines

Pour arrêter le résultat imposable, il faut déterminer le moment où une opération est
considérée comme réalisée. En matière de fiscalité des ménages, on applique une
comptabilité de caisse (encaissement = charge ; encaissement = produit). Pour la
fiscalité des entreprises et notamment en matière des BIC, c’est la comptabilité
d’engagement qui s’applique, on va enregistrer les produits lorsque les créances
sont acquises par l’entreprise et on enregistre les charges lorsque les dettes sont
certaines à l’encontre de l’entreprise.

Pour enregistrer un produit on peut potentiellement hésiter entre 3 dates : la


commande (conclusion du contrat) - l'exécution (de la prestation ou de la livraison) -
le paiement du prix.
Si c’est 3 étapes se situe à l’intérieur d’un même exercice → aucune difficulté
A l’inverse, il faudra faire application du principe de prudence comptable, qui interdit
de comptabiliser un profit qui n’est pas encore réalisé mais qui est simplement
espéré. C’est donc la date de l'exécution de l’opération qui doit être retenue et
c’est également le cas en matière fiscale. En sachant que la date de paiement du
prix est indifférente (en matière des BIC)

Ca signifie que, comment en comptabilité, le bénéfice imposable est le bénéfice


réalisé au cours de la période d’imposition, donc ça signifi que le résultat d’une
opération doit être prise en compte dès que cette opération donne naissance à une
créance ou à une dette certaine dans son principe et déterminé dans son montant et
ce quelque soit la date des encaissement ou décaissement correspondant.

Si une créance ou une dette demeure incertaine dans son principe ou dans son
montant à la clôture d’un exercice elle ne devra pas être retenue pour déterminer les
résultats de cet exercice. Elle ne pourra être prise en compte que dans les résultats
de l’exercice au cours duquel le principe en aura été reconnu ou le montant fixé.

Le principe des créances acquises et dettes certaines permet finalement de savoir à


quel exercice doivent être rattachés les produits et les charges de l’entreprise. Mais
il doit être combiné avec les règles précises tel que prévu par la loi en matière
fiscale.
d) Le principe d’indépendance des exercice

Ce principe indique que les produits et les charges ne peuvent être rattachés qu’au
résultat de la période d’imposition à laquelle ils se rapportent. On rattache donc au
résultat d’un exercice tout ce qui lui revient des charges ou des produits de cet
exercice mais uniquement ce qui lui revient. Une charge ou un produit ne saurait
être pris en compte au titre d’un exercice si elle correspond à une opération
afférente à un autre exercice.

2 conséquence :
- Il découle de ce principe le fait que les événements survenus postérieurement
à la clôture de l’exercice ne peuvent pas influer les résultats de cet exercice.
- L’annulation d’une opération postérieurement à la clôture d’un exercice n’est
pas de nature à remettre en cause les conséquences qui en ont été tirées
pour la détermination du résultat imposable dudit exercice.

e) La prééminence de la comptabilité : résultat comptable et détermination


du résultat fiscal

Le bénéfice imposable dans la catégorie des BIC est déterminé à partir du résultat
comptable de l’entreprise, en effet la comptabilité est la structure du droit fiscal. Le
CGI prévoit que les entreprises doivent respecter les définition édicter par le PCG
sous réserve que celles-ci ne soient pas incompatible avec les règles applicable
pour l’assiette de l’impôt. Le résultat comptable servira de base pour déterminer le
résultat fiscal, mais il devra être corrigé chaque fois qu’il y aura incompatibilité avec
les règles fiscal (les cas sont nombreux). Pour l’assiette de l’impôt il faut donc
apporter au résultat comptable des réctification extra comptable et ce pour tenir
compte des règles fiscal spécifique. Ces corrections apparraissent sur le tableau de
détermination du résultat fiscal (formulaire 2058A) qui doit être joint à la déclaration
annuelle des résultats et ces rectifications peuvent être positives ou négatives.

On commence toujours par les corrections positive (réintégration extra-comptable)

Les réintégration extra-comptable → elles ont principalement pour objet d’ajouter


au résultat comptable des charges qui ont été comptabilisé mais qui ne sont pas
déductible fiscalement.

Les déduction extra-comptable (corrections négative) → consiste à retrancher


du résultat comptable des éléments non imposable ou ayant déjà été imposé ou
faisant l’objet d’un régime d’imposition spécifique. Par ailleurs, dans les entreprise
relevant de l’IR (entreprise individuelle et société de personne) il convient de déduire
les produits qui ne proviennent pas de l’activité à titre professionnel et à l’inverse
réintégrer les charges qui ont été déduite mais qui ne sont pas nécessité par
l‘exercice de cette activité.
Exemple → exploitant à commis un excès de vitesse avec sa voiture de fonction. Il
faudra donc réintégrer extra-comptablement cette charge car ce n’est pas déductible
fiscalement.

B) La notion d’actif commercial

Il a été vu que le résultat imposable des entreprise s’exprime par différence entre les
valeur d’actif net qui ressortent respectivement des bilan de cloture et d’ouverture de
la période d’imposition. Ca signifie que pour déterminé ces résultats il faut savoir ce
a quoi correspond l’actif de l’entreprise qui comprends divers éléments parmis
lesquelle on trouve les immobilisations ou éléments d’actifs immobilisé.

Définition général de l’actif commercial :

→ L’entreprise individuelle : d’un point vu fiscal, les exploitants individuels doivent


distinguer à l’intérieur de leur patrimoine les éléments qui forme l’actif commercial de
l’entreprise dont les mouvements concouront seuls à la déterminiation du résultat
imposable dans la catégorie des BIC et les éléments qui compose leur patrimoine
privé.
Certains biens affecter par nature à l’exploitation feront obligatoire parti de l’actif
même s’ils ne sont pas inscrit au bilan et sont visés ici les biens qui ne peuvent être
utilisé que pour l’exercice d’une profession et notamment les éléments incorporels
du fond de commerce.
Certains biens maintenu dans le patrimoine privé peuvent être affecté à l’activité
profesionnel lorsqu’ils sont utilisés pour le besoins de l’exploitant. Par exemple les
immeubles professionnels maintenu dans le patrimoine privé pourront ainsi donner
lieu à la déduction d’un loyer.

→ L’entreprise exploité en société : la délimitation ici de l’actif professionnel ne


soulève en principe pas de diffucilité pour les sociétés dès lors que leur actif se
confond normalement avec le patrimoine sociale qui se trouve être juridiquement
distinct du patrimoine des associés. Il existe 2 particularités concernant les société
de personne :
- Lorsque une telle société détient des biens non affecté à l’activité
professionnel, le résultat social (résultat fiscal de la société) devra en principe
être déterminé en extournant les produits et les charges afférent à ces biens.
(cf principe de neutralité → théorie du bilan).
- Lorsqu’un associé dit actif exerce sont activité professionnel au sein d’une
société de personne, les titres qu’ils détient dans cette société sont
considérés fiscalement comme des éléments d’actif affecter à l’exercice de la
profession. Comme si ces titres étaient nécessaire à l’exercice de sa
profession. (1) ils ont la possibilité de déduire certains frais et certaines
charge de leur quote part de bénéfice. (2) en cas de cession de leurs titres ils
se verra appliquer le régime dit des plus value professionnelle.

L’actif de l’entreprise comprends divers élements parmis lesquels on trouve les actifs
immobilisé. La loi fiscal ne définit pas les immobilisation, elle renvoi aux règles
comptables → un actif immobilise s’entend d’un élément identifiable du patrimoine
ayant une valeur économique positive pour l’entité c’est à dire un élément générant
une ressource que l’entité contrôle du fait d’évènement passé et dont elle attends
des avantages économiques futurs. 3 critère :
- élément identifiable
- Contrôlé par l’entreprise
- Porteur d’avantages économiques futur

il y a un critère lié aussi à la durée d’utilisation, une immobilisation est également


définis comme un actif destiné à servir de façon durable l’entreprise, c’est à dire au
moins + d’un exercice (souvent 12 mois).

Qualifier une dépense en immobilisation et non en stock ou frais généraux (charge


immédiatement déductible) a une grande importance en pratique pour 2 raison :
→ Dès lors qu’il se traduit par une augmentation de la valeur de l’actif le prix
d’acquisition d’une immobilisation ne constitue pas en principe une charge
immédiatement déductible pour l’entreprise. En effet, les immobilisations dont
l’usage attendus par l’entreprise est limité dans le temps, en raison d’un critère
physique, technique ou juridique, donne lieu en principe à la déduction d’un
amortissement.
→ En cas de cession d’une immobilisation il conviendra d’appliquer le régime des
plus et moins value professionnel.

La distinction entre immobilisation et stock → a l’inverse des immobilisation, les


stocks constitue en principe des éléments qui contenu de l’activité de l’entreprise
sont destiné à la vente en l’état, ou au terme de processus de production. Mais la
prise en compte de l’activité de l’entreprise peut faire qu’un élément de même nature
soit considérer comme une immobilisation pour tel entreprise et comme un stock
pour tel autre.

La distinction entre immobilisation et frais généraux → pour être admise en


déduction des résultats, les dépenses engagées par une entreprise doivent se
traduire par une diminution de son actif net (pas de contrepartie). A contrario, ne
constitue pas des charges immédiatement déductible les dépenses qui se traduisent
par l’entrée d’un nouvel élément dans l’actif de l’entreprise destiné à être utilisé
durablement comme moyen d’exploitation. Ce sera donc une dépense qui devra être
immobilisé et on devra la prendre en compte par voie d’amortissement.
3 pièges ;
- Ne font pas partie des charges déductibles d’une part les dépenses qui
entraîne une augmentation de la valeur pour laquelle un élément de l’actif
immobilisé figure au bilan. Par exemple une dépense de construction. D’autre
part, les dépenses qui ont pour effet de prolonger de manière notable la durée
probable d’utilisation d’une immobilisation. Par exemple un changement de
moteur sur un véhicule, cette dépense prolonge la durée d’utilisation, elle ne
pourra pas être passé en charge immédiatement déductible, elle devra être
immobiliser.
- Certaines charges peuvent au choix de l’entreprise être immobiliser ou être
déduite immédiatement : les frais de recherche et de developpement, les frais
de conception de logiciel et les dépense de création de site internet.
- Les biens de faible valeurs l’administration fiscal autorise à passer
directement en charge déductible lorsque leur valeur unitaire n’excède pas
500 € HT le prix d’acquisition de certains biens. Ca concerne notamment les
matériel et outillage, les méteriels et mobiliers de bureau et les logiciels. Cette
possibilité ne s’applique pas lorsque les biens constituent pour l’entreprise
l’objet même de son activité. Par exemple une entreprise qui loue des vélos,
les vélos sont à moins de 500€ mais on ne peut pas passer cette charge en
charge immédiatement déductible.

Les immobilisations doivent en principe être inscrites à l’actif à leur valeur d’origine,
valeur extrêmement importante car elle est prise en compte pour les +/- value en cas
de cession ultérieure du bien. Dans le cas des immo amortissables elle sert en
principe comme base de calcul des amortissements.

D’un point de vue comptable, les stock regroupe l’ensemble des biens et service qui
interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise pour être vendu en l’état ou
après transformation. D’un point de vue fiscal, la définition est quasi identique car le
stock est constitué notamment par l’ensemble des marchandises, des matières
premières qui sont la propriété de l’entreprise à la date de l’inventaire et dont la
vente en l’état ou au terme d’un processus de production permet la réalisation d’un
bénéfice d’exploitation. Or pour calculer le bénéfice il faut tenir compte de la
variation des stocks entre l’ouverture et la clôture de l’exercice et pour calculer
l’incidence de la variation des stocks sur le résultat il faut en principe effectuer un
inventaire des stocks à la clôture des exercices et procéder à leur évaluation.

Le principe d’évaluation des stock → à la clôture de chaque exercice, les stock


doivent être évalués à leur coût de revient c’est à dire à leur coût réel (pour les
produits qui font l’objet d’une cotation → blé, pétrole…) ou d’après le cours du jour (à
la date de l’inventaire) si ce cours est inférieur au coût de revient.
Si l’entreprise, faute d’identification précise des produits en stock lors de l’inventaire,
ne peut connaitre avec exactitude leur coût de revient réel elle peut recourir à une
évaluation approchée en applicant soit la méthode du coût de revient moyen
pondéré soit la méthode PEPS (premier entrée premier sortie ou FIFO en anglais).

Le coût de revient moyen pondéré, les bien entrée en stock en cours d’exercice sont
ajoutées à ce qui s’y trouvé en début d’exercice, et on divise le tout par le nombre
d’éléments. Cette moyenne est alors utilisé pour évaluer le stock en la multipliant par
le nombre d’éléments demeurant en stock à la cloture de l’exercice.

C) Les produits

1) Les produits d’exploitation

Ils comprennent principalement les ventes ou les recette s’il s’agit d’activité de
prestations de service. Ces ventes/recettes sont constitué par le prix total perçu en
contrepartie des marchandises vendue ou des services fournis par l’entreprise
comptabilisé HT vu que la TVA on la reverse après à l’Etat). La loi fixe des règles
précise de rattachement des produits qui sont différentes selon qu’il s’agit de vente
ou de prestation de service mais dans tous les cas ces produits ne peuvent être
prise en compte que s’ils se rapportent à une opération ayant donné naissance au
cours de l’exercice à une créance acquise.

Pour les ventes → l’exercice de rattachement est celui au cours duquel intervient la
livraison du bien qui se définit comme le transport du bien en la puissance et
possession de l’acheteur. 2 cas particulier :
- La vente assortie d’une clause de résèrve de propriété = le propriétaire du
bien reste le vendeur jusqu’a paiement complet du bien. Les biens vendus
cesse alors de faire partie des stock et le bénéfice correspondant est
imposable sans attendre le transfert de propriété qui est différé jusqu’au
paiement intégral du prix.
- Une vente sous conditions suspensive → c’est une condition qui si elle se
réalise pas, la vente est caduc. Elles sont rattachées au résultat de l’exercice
au cours duquel la condition se réalise, il faut attendre la réalisation de la
condition. Lié au principe de prudence.

Pour les prestations de service → les prestations de service ne sont génératrices


d’un produit imposable qu’au titre de l’exercice au cours duquel intervient
l’achèvement des prestations. Ce principe vaut pour toutes les prestations qui ne
constituent ni des prestations continues ni des prestations discontinues à échéance
successives. Prestation continue = les prestations rémunérées notamment par des
intérêts ou des loyers. Les produits de ces prestation dont les produit se prolonge
sur plusieurs exercices doivent être prit en compte au fur et à mesure de l’execution.
Prestations discontinues à échéance successives = des prestations qui comportent
des phases d'exécution séparés dans le temps et échelonnés dans plusieurs
exercices. Par exemple, on s'engage sur 5 ans à intervenir 2 fois par an en tant que
réparateur. De tel produit devront être prit en compte au fur et à mesure de
l’execution.

2) Produits accessoire de l’exploitation

2) a) Revenu des immeubles

Les loyers et autres revenus des immeubles figurant à l’actif de l’entreprise


constituent un élément du résultat imposable au même titre que les autres revenus
réalisés par l’entreprise. Ces revenus doivent être compris dans les bénéfices de
l’entreprise pour leur montant réel. Ils sont rattachés au titre de l’exercice au cours
duquel ils ont couru mais sans prise en compte de la date du paiement. Ces produits
ne seront à prendre en compte pour la détermination du résultat imposable dans la
catégorie des BIC que si deux conditions sont remplies : que s’ils proviennent
d’immeuble inscrit à l’actif et utile à l’activité professionnelle.

2) b) Les BA/BNC accessoire

Rappel → lorsqu’une entreprise industrielle ou commerciale effectue des opérations


dont les résultats entrent normalement dans la catégorie des BA ou des BNC, il sera
tenu compte de ces résultats pour la détermination des BIC si les opération agricole
ou non commerciales sont une simple extension de l’activité industrielle et
commerciale. Pour cela deux conditions sont requises :
- L’existence d’un lien étroit entre l’activité commerciale/l’activité agricole ou
non commerciale
- La prépondérance de l’activité commerciale

3) Les produits financiers

Les dividendes perçus au cours de l’exercice suivent un traitement fiscal différent


selon le mode d’imposition des résultats de l’entreprise qui les perçoit (selon qu’elle
relève de l’IS ou de l’IR)

IS → ils doivent en principe être maintenus dans le résultat fiscal et être soumis à
l’IS avec les autres éléments du résultat.
IR → Ils doivent être déduit extra-comptablement pour être imposés à l’IR au nom de
l’exploitant ou des associés de société de personne dans la catégorie des RCM
(revenu de capitaux mobilier). Sauf option pour la tolérance de 5%.
4) Les produits exceptionnel

4) a) Les subventions

Les subvention et dons reçu par l’entreprise constitue un produit imposable de


l’exercice au cours duquel ils sont acquis en sachant que la date d’acquisition
correspond avec celle de la décision d’octroi de l’aide. Mais certaine subvention
bénéficie de régime spéciaux, il s’agit notamment de subvention d’équipement
accordé par l’UE, l’Etat? etc. En vue de la création ou de l’acquisition d’une
immobilisation. Sur option, de telles subventions peuvent faire l’objet d’un étalement.

1ère hypothèse → si la subvention sert à financer une immobilisation amortissable,


elle devra être rapportée au résultat imposable au rythme de l’amortissement de
l’immobilisation.

2ème hypothèse → subvention porte sur un élément non amortissable, la subvention


sera réintégrer par part égale sur les années pendant lesquelles le bien est
inaliénable ou à défaut de clause d’inaliénabilité sur une période de 10 ans suivant
l’année de son attribution.

4) b) Les indemnités

Les indemnités perçues par une entreprise en réparation d’un préjudice constitué
des produits imposables dès lors qu’elles ont pour objet de compenser des pertes ou
des charges déductibles par nature ou encore la perte ou la dépréciation d'éléments
d’actif. Mais selon la nature du préjudice subi, les indemnité sont susceptibles d’être
traité comme des produits d’exploitation soit au titre des plus value professionnelle si
ces indemnité sont perçu en contrepartie de la perte d’une immobilisation. Pour les
indemnités d’assurance sont traités de manière identique mais ces dernières
peuvent faire l’objet d’un étalement spécifique.

D) Les plus et moins value professionnelles

= Ce sont les profits et les pertes de caractère exceptionnel réalisé par les
entreprises à l’occasion de la cession d’élément d’actifs immobilisé.

Ces PV ou MV doivent être différenciés des bénéfices ou pertes d’exploitation car


elles revêtent un caractère exceptionnel par rapport à l’objet normal de l’entreprise.
Ce terme désigne toutes les entreprises relevant de l’IR au titre des BIC, BNC et BA
ainsi que les sociétés IS. Les biens concernés sont les éléments qui font partie de
l’actif immobilisé de l'entreprise.
Un PV ou MV pro peut être constatée non seulement en cas de vente d’une
immobilisation mais aussi lors de toute opérations ou toute évènement ayant pour
effet de faire sortir un tel élément de l'actif de l’entreprise ou de lui retirer
définitivement tout ou partie de sa valeur. Il peut s’agir d’opération volontaire (vente)
ou d’évènement involontaire (destruction par sinistre). L’ensemble de ces
opérations est regroupé sous le terme de cession.

En principe, les PV ou MV pro sont prisent en compte au titre de l’exercice au cours


duquel elles sont réalisées, ce qui coïncide en général avec la date du transfert de
propriété des éléments d’actif. Mais l’imposition de certaines PV est susceptible
d’être étalé voire différé voire exonéré.

Le prix de cession en cas de vente sera la somme effectivement perçue par le


vendeur alors qu’en cas de sinistre le prix de cession sera le montant de l’indemnité
perçue. S’agissant du calcul de la PV ou MV :
- Pour les éléments non amortissable → prix de cession - prix d’acquisition
- Pour les éléments amortissable → prix de cession - VNC

1) les entreprises IR

1)a) Le régime de droit commun (classique)

Le régime des PV ou MV pro repose sur une distinction fondamentale entre les PV
et MV à long terme soumis à un régime de taxation réduite et les PV et MV à court
terme traités comme un résultat ordinaire. La distinction entre le court et le long
terme repose sur deux critères :
- D’une part le caractère amortissable ou non de l’élément
- D’autre part la durée de détention de cet élément par l’entreprise : moins de 2
ans ou 2 ans et plus.

[voir tableau sur moodle]


NB : dans le tableau élément amortissable →PV →2 an et plus → c’est court terme
pour la partie des amortissements qui ne dépasse pas la PV et long terme pour la
partie des amortissements qui dépassent la PV.

A la fin de chaque exercice comptable après avoir calculé et qualifié chaque PV et


MV, les PV ou MV de même nature doivent être compensée afin de dégager une PV
ou MV nette à court ou à long terme → somme des PV à court terme - somme des
MV à court terme afin de de dégager une PV ou MV nette à court terme puis ensuite
la somme des PV à long terme - somme des MV à long terme afin de dégager une
PV ou MV nette à long terme.
Le régime du court terme (quand c’est à court terme on traite les PV et MV
comme des produits ou des charges classique) :
- La PV nette à court terme → cette PV est comprise dans le résultat ordinaire
et soumise à l’impôt dans les conditions de droit commun, par conséquent
aucun traitement ne doit être opéré. Mais, l’entreprise peut opter pour un
étalement sur 3 ans qui commence à compter de l’exercice de réalisation de
cette PV nette à court terme. On déduit extra comptablement la 1ère année
les ⅔ de la PV nette à court terme, pour les 2 exercice suivant on réintègre
extra comptablement ⅓ au titre de chacun des deux exercices suivant.
- La MV nette à court terme → Elle s’impute sur les bénéfices d’exploitation,
donc sur le résultat, et si ce bénéfice est insuffisant la fraction non imputée de
cette MV nette à court terme prendra le caractère d’un déficit d’exploitation
reportable dans les conditions du droit commun. Aucun retraitement ça passe
du comptable au fiscal.

Le régime du long terme :


Une compensation générale est opérée entre les PV ou MV à long terme au titre de
l’exercice. Mais si parmis les + value à long terme de l’exercice figure une PV à long
terme enregistré sur un bien immobilier détenu depuis + de 5 ans, cette PV devra
préalablement (avant compensation avec les autre PV et MV) faire l’objet d’un
abattement égale à 10% par année de détention au-delà de la 5 ème année et cet
abattement s’applique aux PV réalisés lors de la cessions d’immeuble affecté par
l’entreprise à sa propre exploitation.
La PV ou MV nette globale après compensation et ces abattement sera soumis au
régime du long terme.
- PV nette à long terme → Celle-ci est en principe taxée à l’IR au taux réduit de
12,8% + 17,2% de prélèvements sociaux donc un taux global de 30%. Il
faudra donc la déduire extra-comptablement. Avant taxations cette PV nette à
long terme pourra être compensée soit avec le déficit de l’exercice le cas
échéant ou les déficit antérieur qui n’aurait pas été encore imputé (régime
globale pendant 6 ans) soit avec les MV à long terme subies au cours des 10
exercice antérieurs et qui n’ont pas encore été imputé.
- MV nette à long terme → Elle s’impute uniquement sur les PV nette à long
terme des 10 exercices suivants, jamais sur le bénéfice ordinaire ni sur le
revenu global. On l’a réintégré extra-comptablement.

1)b) Exonération (pas de différence en fonction du court ou long terme)

Les PV réalisé par les contribuables dont les recettes ne dépasse pas certains seuil
sont susceptible d’être exonéré totalement ou partiellement sous conditions :
- L’exonération ici est réservée au PV réalisé dans le cadre d’une activité BIC,
BNC ou BA exercée à titre professionnel. Il peut s’agir d’une activité exercée
dans le cadre d’une entreprise individuelle ou société de personne.
- L’activité doit avoir été exercée pendant au moins 5 ans
- L’exonération des PV pourra s’appliquer si le montant des recettes de
l’entreprise ne dépasse 350 000€ pour une activité de vente ou 126 000€
pour une activité de prestation de service. Si ce seuil est franchi, le montant
de la PV sera intégralement taxé. L’exonération sera totale si le montant ne
dépasse pas 250 000€ pour les activités de vente et 90 000€ pour les
activités de services. Si le montant des recettes se situe entre les deux seuils,
l’exonération ne sera que partielle. Il faut retenir ici la moyenne des recettes
réalisée au titre des exercices clos au cours des deux années civils qui
précèdent la date de clôture de l’exercice de réalisation de la PV.
Calcul de la fraction exonéré :
PV *(350 000 - montant des recettes) / 100 000 →Pour les ventes
PV *(126 000 - montant des recettes) / 36 000 → Pour les service

2) Les société IS

Rien à voir avec le tableau plus haut. Tous les PV ou MV réalisés par les sociétés
IS sont traités comme un résultat ordinaire, donc comme le régime de court
terme (exclu du long terme). Il existe par exception deux hypothèses de long terme
:
- La cession de titre de participation détenu depuis au moins 2 ans → de telle
PV sont exonérés d’impôt sauf réintégration d’une QP de frais & charges de
12% calculé sur le montant brut de la PV de cession et comprise dans le
résultat ordinaire de l’exercice.
- La cession de titre de société à prépondérance immobilière côté détenu
depuis au moins 2 ans → taxé au taux réduit de 19%, société à
prépondérance immobilière = actif > 50% de bien immobilier.

3) Régime spécifique

Que l'on soit dans l’IR ou l’IS, les PV nette à court terme constatées sur des biens
amortissable à la suite de la perception d’indemnité d’assurance peuvent être
répartie en principe par part égale, à partir de l’exercice suivant celui de la réalisation
de la PV sur autant d’exercice que le nombre d’annuité d’amortissement ayant été
pratiqué (amortissement ayant été effectivement réalisé pas ce qu’il était prévu) sur
le bien sans que l’étalement ne puisse excéder 15 ans. Si la PV est de long terme
(cas possible que dans l’IR car pas de PV à long terme dans l’IS), la taxation de
cette PV long terme réalisé à la suite de l’indemnisation d’un sinistre sera différé de
2 ans (report du paiement de l’impôt) il ne sera pas possible donc d’échapper à la
taxation en imputant par exemple sur cette PV réalisé à l’exercice N une MV de
l’exercice N+2.
E) Les charges déductibles

1) Les conditions général de déduction des frais généraux

Les charges déductibles pour la détermination du résultat imposable comprennent


d’une part les achats (de matière, marchandise ou produits assimilés) d’autre part
les dépenses que le CGI désigne sous l’appellation globale de “frais généraux”.
Dans la terminologie du plan comptable ces frais correspondent aux services
extérieurs, impôts, charges de personnel, charge financière, charges
exceptionnelles…

1)a) Les conditions de fonds

Les frais généraux pour pouvoir être admis en déduction du résultat imposable
doivent remplir 3 principales conditions :
- Ils doivent se traduire par une diminution de l’actif net de l’entreprise, ce qui
conduit à distinguer les frais généraux du coût d’acquisition des
immobilisations.
- Ils doivent être exposés dans l’intérêt direct de l’exploitation, donc se
rattacher à une gestion normale.
- Ils doivent être régulièrement comptabilisés en tant que tel et appuyé de pièce
justificatives suffisantes.

(1) A titre de précision, la déduction de certains frais est interdite par la loi en
matière fiscale. Il faut la réintégrer extra comptablement.
(2) Les entreprises relevant de l’IR doivent réintégrer fiscalement les charges qui
ne se rapporte pas à l’exercice de l’activité professionnel.

1)b) L’exercice de déduction

Les frais généraux doivent en principe être déduite des résultats de l’exercice au
cours duquel ils sont engagés i.e. dès qu’ils présentent pour l’entreprise le
caractère d’une dette certaine dans son principe et dans son montant quelque
soit la date de paiement ou d’exigibilité de celles-ci. L’exploitant ne peut pas
déplacer à son gré les charges d’un exercice à un autre et les charges engagées au
cours de l’exercice et qui reste à payer à la clôture de l’exercice devront être prisent
en compte dès lors qu’ils s’agit de dettes certaines dans leur principe et dans leur
montant.
2) Les conditions spéciale de déductibilité

2) a) les achats

Les achats susceptibles d’être pris en compte sont ceux qui ont été effectués au
cours de l’exercice envisagé même si leur prix n’était pas encore payé à la clôture
de l’exercice. A contrario ça signifie que ne pourront pas être déduits des résultats
d’un exercice des achats qui ne serait ni définitivement conclu ni livré avant la
clôture de l’exercice et de manière générale il ne pourra pas non plus être tenu
compte des achats sans facture ou appuyé de fausse facture ou de facture de
complaisance.

2) b) Les charges externe

- Les frais de location → les loyers de locaux professionnel ou encore du


matériel immobilier sont déductibles fiscalement mais il y a une conditions
spécifique (qui s’ajoute au 3 conditions générale de fond), ils sont déductibles
dès lors qu’ils n'excèdent pas la valeur locative réelle des biens loués. La
déduction de tel loyer s’opère en principe au titre de l’exercice au cours
duquel les loyers ont couru sans considération de leur date de paiement.
Exemple : une machine de 1 000€ loué 1 200 €, les 200 € ne seront pas
déductibles.
- Les frais d'entretien et de réparation → elles sont par définition celles qui ont
pour objet de conserver ou de remettre en bon état d’utilisation les
immobilisations. On peut distinguer 4 catégorie de dépenses dont le régime
de déduction va dépendre d’une part des décision prise par l’entreprise quand
à la décomposition de l’élément d’actif concerné dans le cadre de la méthode
d’amortissement par composant et d’autre part du fait de savoir si les coûts
engagé ont pour effet d’augmenter sa valeur ou sa durée réelle
d’immobilisation.
Lorsque dès l’origine un ou plusieurs éléments significatif d’un actif ont
chacun des utilisations différentes ou procure des avantages économiques à
l’entreprise selon des rythmes différents, chaque élément est comptabilisé
séparément et un plan d’amortissement propre à chacun d’eux est retenu. On
va distinguer structure et composant. En matière fiscal les composants sont
les principaux éléments d’une immo corporelle qui ont une durée d’utilisation
différente de celle-ci et qui doivent être remplacés (une ou plusieurs fois) au
cours de la durée réelle d’utilisation de l’immobilisation. Mais il n’y a pas de
décomposition obligatoire dans 5 hypothèses :
(1) Pas de décomposition obligatoire pour les éléments dont la valeur
unitaire est < 500 €
(2) Idem pour les éléments dont la valeur est < à 15 % du prix de revient
de l’immo dans son ensemble ou 1% pour les immeubles.
(3) Idem pour les éléments principaux de l’immobilisation qui ont une
durée d’utilisation inférieur à 12 mois ou supérieur ou égal à 80% de la
durée réelle d’utilisation

Les dépense courante d’entretien et de réparation sont des charge déductible


lorsqu’elle n’aboutissent pas au remplacement d’un composant et qu’elle n’ont pas
d’autre effet que de maintenir le bien en état d’usage et fonctionnement sans en
augmenter ni sa valeur ni sa durée d’utilisation.

Les dépense de remplacement d’un composant identifier à l’origine entraînent


obligatoire l’inscritption à l’actif d’un nouveau composant qui devra être amortis.

- Les prime d’assurance → font partie des charge déductibles (fiscalement) les
primes d’assurance de dommage ayant pour objet de garantir l’entreprise
contre la perte des éléments d’actif ou encore contre le risque encouru de sa
responsabilité ou encore contre les pertes d’exploitation du à certain
évènement. Les primes sont déduite au titre de l’exercice au cours duquel
elles ont couru.
- Frais de recherche et de developpement
- Frais de conception de logiciel
- Dépense de création d’un site internet → ces 3 dépenses peuvent au choix
de l’entreprise être immobilisé ou être immédiatement déduite des résultat de
l’exercice aucours duquel elles ont été exposé.
- Commission, courtage et honoraire → sont des charges déductible dès lors
qu’ils correspondent à des prestation effectué dans l’intérêt de l’entreprise et
qu’ils relèvent d’une gestion normal.
- Les frais de publicité et de relation publique → les frais de publicité sont
déductible fiscalement sauf exception des dépense afférente au publicité
prohibé (par exemple celle lié à de la propagande politique etc…). Les
entreprises sont libres de décider de l’ampleur des dépense de promotion
qu’elle souhaite engager pour leur produit. Les dépense de parainage
(sponsoring) engagé dans le cadre de manifestation sportive, humanitaire,
etc… constitue des charges déductible fiscalement. Ces dépenses peuvent
prendre différente forme mais elles doivent répondre à deux conditions
(1) Elles doivent être exposé dans l’intérêt direct de l’entreprise ce qui
implique que l’identification de l’entreprise qui entend promouvoir son
image de marque soit assurée (on doit pouvoir identifier clairement
l’entreprise).
(2) Les dépenses engagé doivent être en rapport avec l’avantage attendu
par l’entreprise. (ça exclu le mécéna)
Les cadeau d’entreprise sont déductibles lorsqu’ils sont effectué dans l’intérêt
direct de l’entreprise et que leur valeur n’est pas excessive (on compart au CA de
l’entreprise). Par ailleurs ils font partie des dépense qui doivent apparaître sur un
document spécifique : le relevé détaillé des frais généraux, le seuil d’inscritption des
cadeau sur le relévé est fixé à 3 000€ mais les cadeau publicitaire (stylos, mugs…)
dont la valeur unitaire < 73 € TTC /an et /bénéficaire n’ont pas a y figuré.

- Les frais de voyage et de déplacement → ce sont des charges déductible


fiscalement dans la mesure ou ils ont effectivement un caractère
professionnel et assortie de justification suffisante. En sahcant que Lorsqu’ils
sont exposé par les personnes les mieux rémunéré de l’entreprise ils doivent
apparaitre sur le relevé des frais généraux et le seuil est fixé à 15 000€
annuel.
- Les frais de reception et de représentation → de tel frais sont déductible
fiscalement sont déductible lorsqu’ils sont exposé dans l’intérêt de l’entreprise
et qu’ils sont assortie de justification suffisante à moins qu’ils ne fasse partie
des dépenses qualifié de somptuaire dont la déduction est interdite par la loi.
Le seuil d’inscritption sur le relvé est de 6 100 €.

2)c) Les impôts et taxes

Les entreprises peuvent déduire tous les impôt et taxe à leur charge dont la
déduction n’est pas interdite pas la loi, mais c’est le cas de nombreux impôt et taxe.
Par exemple l’IR, l’IS constitue des charges non déductible fiscalement. A l’inverse
la taxe sur les salaire ou la taxe foncière liée à un immeuble inscrit à l’actif et utilisé
dans le cadre de l’exploitation constitue des charges déductible fiscalement.
Lorsqu’ils sont déductibles les impôts doivent être déduit des résultat de l’exercice
au cours duquel ils ont été mis en recouvrement ou sont devenu exigible.

2)d) Les charges de personnel

Les charges de personnel déductible fiscalement incluent les rémunération, les


charges sociales et les dépense diverse supporté dans l’intérêt des salarié et
uniquement lorsque l’entreprise relève de l’IS des dirigeant. En effet, dans les
entreprise relevant de l’IR (EI ou société de personne) ne sont jamais déductibles les
rémunération de l’exploitant individuel ainsi que celle consenti au associé de société
de personne.

- Les conditions de déductibilité des salaires et autres rémunération → les


salaires versés au personnel sont des charges déductibles fiscalement, de
même que les rémunération versé aux dirigeant mais uniquement s’il s’agit
d’une société IS. De telle rémunération qu'elle soit directe ou indirecte sont
admises en déduction du résultat si deux conditions sont remplies. En effet,
elles doivent correspondre à un travail effectif et ne doivent pas être
excessive eu égard à l’importance du service rendu. Les rémunération
considéré comme exagéré ou excessive, elles ne seront pas déductible à
hauteur de la fraction de leur montant qui présente un caractère excessif. La
fraction jugé excessive de la rémunération sera réintégré extra
comptablement dans le résultat de la société versante en sachant que cette
hypothèse concerne principalement les rémunération versées aux dirigeants
de société IS et les critère pris en compte pour apprécier le caractère excessif
sont notamment la qualification professionnel, l’importance de l’activité
déployée par le dirigeant de la société ou encore le niveau de rémunération
des personnes occupant des emploi analogue dans des entreprise similaire
de la région. Les rémunération doivent être déduite des résultats de l’exercice
au cours duquel elle présente pour l’entreprise le caractère certaine dans leur
principe et leur montant même si elle ne sont pas effectivement versé au
cours dudit exercice.
- Les charges sociale → les charges sociale lié au rémunération du personnel
sont déductibles fiscalement.

- Rémunération des exploitants individuels → elle ne sont pas déductible du


résultat imposable et doivent donc être réintégré extra comptablement. Ils en
va de même des rémunération consenti aux associés de société de personne.
- La rémunération des autres membre de la famille de l’exploitant individuel et
des associés de société de personne → les rémunération versé au conjoint et
autre membre de la famille de l’exploitant individuel qui participe à l’activité
sont déductible fiscalement dès lors que ces rémunération correspondent à
des fonction salarié effectivement exercer par ces personne et qu’elles ne
sont pas anormalement élevé. Et le traitement est le même pour les membre
de la famille des associé de société de personne.
- Protection social de l’exploitant individuel → les cotisations sociale versé au
titre des régime obligatoire de base et complémentaire sont déductible
fiscalement et sans limitation

2)e) Les charges financière

2 hypothèses :

Les intérêts des sommes dues à des tiers

De tels intérêts sont déductible fiscalement à conditions que la dette est été
contracté pour les besoins ou dans l’intérêt de l’entrepris et qu’elle soit inscrite au
bilan. L'exercice de déduction → la déduction des intérêt doit être opéré sur les
résultat de l’exercice sur lequel ils ont couru.
Les intérêts versés aux associés en rémunération de compte courant
d’associés

Sous réserve de la libération intégrale du capital, la déduction des intérêts versé aux
associés à raison des sommes qu’ils mettent à disposition d’une société et ce
quelque soit sa forme (IS ou IR mais pas EI) est admise dans la limité d’un taux
d’intérêt maximal, la fraction non déductible de tels intérêt sera réintégré extra
comptablement dans le résultat imposable. Seul les société qu’elle relève de l’IR ou
de l’IS sont concerné par cette question de la déductibilité des intérêt versé en
rémunération des comptes courants et non les entreprise individuelle dans lequel ils
n’ya en principe pas de compte courant d’associé. 2 conditions sont requises :

- La libération intégral du capital puisqu’en effet la déductibilité fiscal des


intérêts versés aux associés n’est possible que si le capital social à été
entièrement libéré et cette condition vaut pour toute les société qu’elle soit
passible de l’IS comme de l’IR.
- Le taux d’intérêt → le taux maximum des intérêt déductible versé aux associé
est égal à la moyenne annuelle des taux effectif moyen pratiqué par les
établissements de crédit pour des prêts à taux variable aux entreprise d’une
durée initial supérieur à deux ans. Par exemple, pour 2021 était de 1,17%. Ce
plafond de déduction s’applique à l’ensemble des intérêts courus au cours de
l’exercice même si le montant des avance en compte courant à varier
pendant l’exercice.

exemple d’application :

SA dont le capital est entièrement libéré, des comptes courants sont détenu par des
associé et possèdent 35% du capital, ces comptes courant on été rémunéré à
hauteur de 7% alors que le taux légal est de 3%.

1) Le montant du compte courant n’a pas été modifié sur 2021 et est de 480
000€ → 480 000 * (7%-3%) = 480 000 * 4% = 1920 € → montant à réintégré
extra comptablement.
2) Le montant du compte courant à évolué → 01/01 au 31/03 montant = 17 200€
/ 07/04 au 30/09 montant = 243 000 € / 01/10 au 31/12 montant = 453 000€
(17 200 * 3/12) + (243 000 * 6/12) + (453 000 *3/12) = 11 110 €
2)f) Les charges exceptionnelle

La perte d’une créance peut être constatée lorsque son caractère irrécouvrable est
définitivement établis en sachant que lorsque la perte d’une créance n’est pas
encore certaine mais probable l’entreprise peut constituer une provision pour
créance douteuse. Le fait de savoir si une créance peut être considéré comme perdu
ou si cette perte apparait seulement probable à la clôture de l’exercice est
essentiellement une question de fait.

Les pénalités et amendes → ne sont pas déductible les sanctions pécuniaire et


pénalité de toute nature mis à la charge des contrevenant à des obligatoire légales.

Les aides et avantage accordée par l’entreprise à des tiers (abandon de créance,
subvention…) → la déductibilité des aides et avantage n’est admise fiscalement en
règle générale que s’ils relève d’une gestion normale, c’est à dire s’ils comportent
une contrepartie équivalente pour l’entreprise. Ce principe général s’applique
quelque soit la nature de l’avantage consenti et quelque soit la qualité du
bénéficiaire ce qui signifie qu’un avantage jugé anormal (pas de contrepartie) devra
être réintégré. 3 hypothèse :
(1) Entreprise juridiquement étrangère →les entreprises dans certain cas peuvent
avoir intérêt à accorder des avantage à des entreprises tiers notamment s’il
s’agit de partenaire économique. Par exemple il n’est pas anormal qu’une
entreprise accorde une aide à un partenaire en difficulté client ou fournisseur
pour préserver ces débouché commerciaux ou approvisionnement et ce peut
importe la forme de l’aide.
(2) Les aides intra groupe → aide accordé par des entreprise à des entreprise
faisant partie du même groupe. En principe, les opération intragroupe doivent
être réalisé à des conditions normale et aux prix du marché. Donc les aides
accordé à des société appartenant au même groupe ne peuvent être
considéré comme relevant d’une gestion normal que si l’entreprise qui les
consent démontre l’existence d’un intérêt propre à agir de la sorte. L’intérêt
général du groupe ne suffit pas à lui seul à justifier de tel pratique.
(3) Le régime des aides et des abandon de créance accordé par une mère à sa
filiale. Une mère peut aider une filiale en difficulté sans commettre d’actes
anormale de gestion, l’aide accordé et notamment l’abandon de créance sera
jugé normal si il répond soit à l’intérêt commercial de la société mère (le cas
ou la mère entretien des relation commerciale avec sa filiale et qu’elle entend
maintenir ses source d’appro ou ses débouché commerciaux) ou si l’abandon
répond à son intérêt financier dans l’hypothèse où les difficulté financière de
la filiale serait de nature à entraîner la mise en jeu de sa responsabilité ou à
porté atteinte à sa réputation (de la mère). Lorsque les motivation commercial
et financière sont imbriqué, la qualification de l’abandon doit être recherché
dans les motivation qui ont conduit la mère à l’accorder.
Le régime fiscal des abandon de créance est différent selon qu’il présente un
caractère commercial ou financier.

Les abandon de créance à caractère commercial → pour être déductible


fiscalement, elles doivent relevé d’une gestion normal, c’est à dire comporté une
contre partie équivalente pour l’entreprise qui les consent sauf s’il sont accordé dans
le cadre d’un plan de sauvegarde ou de redressement ou en application d’un accord
de conciliation puisque dans ce cas la déduction de l’abandon ne sera pas
subbordoné à la condition que l’entreprise créancière est agis dans son propre
intérêt.

Les abandon de créance à caractère financier → pour être déductible il faut d’une
part qu’il existe un intérêt de la société versante à consentir l’aide. 2ème conditions
cet abandon doit être consenti à une filiale soumise à une procédure i.e. une
procédure de sauvegarde, de redressement, de liquidation judiciaire ou d’une
procédure de conciliation. Lorsque ces conditions sont réunis, l’abandon de créance
sera déductible à hauteur de la fraction de son montant correspondant à la situation
nette négative de la filiale et de la fraction de son montant correspondant à la
situation nette positive de la filiale (après abandon) mais retenu uniquement dans
la proportion de son capital (à la filial) détenu par d’autre associé.

Exemple : Filiale A détient 80% de B. (abandon financier). La filiale B est soumise à


une procédure collective. Dans le bilan de B → actif : 450 000€ ; passif : 700 000€
dont 350 000€ qu’elle doit à A.
Situation nette de la filiale B : 450 000 - 700 000 = - 250 000€
Si A réalise un abandon de sa créance de 350 000€. La perte de A sera déductible
de : après abandon la situation nette devient postivie de 100 000€, on la prend en
compte à hauteur de 20 % (100% - 80%) → 100 000 € *20% = 20 000€. Montant
déductible fiscalement : 250 000 € + 20 000 = 270 000 € On va donc devoir réintégré
extra comptable la diff entre 350 000€ et 270 000€.

Les dons et subvention → en principe seul sont déductible les dont et subvention
versés dans l’intérêt direct de l’entreprise qui relève d’une gestion commercial
normal. Par exemple les don consenti dans l’intérêt du personnel. A l’inverse, les
don effectué par les entreprise, IR comme IS, au titre du ménécat d’entreprise ne
sont jamais déductible fiscalement et doivent être réintégré extra comptablement. De
tel don ouvre droit à une réduction d’impôt, le taux de la réduction d’impôt est de
60% uniquement pour la fraction des dons ne dépassant pas 2 millions d’€.
pour la fraction des dons excédant les 2 millions le taux passe à 40 %.

Le montant des dons est plafonné, il est de 5 pour mille du CA ou 20 000€ au choix.
La fraction des dons excédant le plafond, pourra être reporté en avant sur les cinq
exercice suivant après prise en compte des versements effectué au titre de ces
exercice.
2)g) Controle et limitation de la déduction de certain frais et certaines charge

- L’exclusion des charges somptuaire → sont en principe interdite de déduction,


les dépense lié à l’exercice de la chasse et l’exercice non professionnel de la
pêche. En plus, les charge résultant de l’achat, location ou autre opération
faites en vu d’obtenir la disposition de résidence de plaisance ou
d’agréement. Son également exclu les dépenses liés à la disposition de yacht
ou de bateau de plaisance. Sont également exclu l’amortissement des
vhéciule de tourisme pour la fraction de leur prix d’acquisition qui dépasse un
certain plafond qui varira en fonction de la date d’acquisition du véhicule et de
son taux d’emission de CO2.
- Le relevé détaillé des frais généraux (contrôle) → les société doivent joindre à
leur déclaration annuel de résultat un relevé détaillé de 5 catégorie de frais
généraux lorsqu’ils excèdent certaine limite. Les entreprise individuel sont
dispensé de la production de ce relevé et doivent seulement mentionné les
cadeau et les frais de reception. Amende de 5% du montant des somme non
déclaré si on fait pas le relevé qui sera réduite à 1% si les sommes homise
sont déductible fiscalement.

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