Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
« Dieu est le comptable par excellent qui promet le redressement des bilans inégaux entre les
mortels ».
1
REMERCIEMENTS
Le résultat d’un homme courageux, persévérant et engagé sur la voix de la réussite.
Au Dieu des apôtres, autour de toute vie, source de toute grâce et bénédiction, toi qui appelles
à l’existence les choses qui existent pas, toi qui redonnes l’espoir aux désespérés ; que la gloire
et l’honneur te soient rendus à jamais car en toi tout est possible. Merci seigneur.
Nos remerciements vont particulièrement à l’égard du Chef de Travaux MUTEBA Patrick pour
avoir accepté la supervision de ce travail malgré ses multiples occupations, puisse-t-il y trouver
notre profonde gratitude.
Enfin, à tous ceux qui, de près ou comme de loin ont témoigné de leur soutien, mais dont les
noms ne sont pas repris, qu’ils trouvent ici l’expression de notre profonde reconnaissance.
Les auteurs.
2
SIGLES ET ABREVIATIONS
AUDCIF : Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière.
3
I. INTRODUCTION GENERALE
Conformément aux Etats Généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire tenus du 06
au 14 Septembre 2021dans la ville de Lubumbashi sous le haut patronage de son Excellence
Monsieur le Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
A l’issue de ces accises, 207 recommandations ont été formulées par les différentes institutions
du pays et ont abouti à la mise en place de la réforme du système éducatif supérieur avec, en
toile de fond, l’adoption, dès la rentrée académique 2021-2022, du Système Licence-Master-
Doctorat LMD en Sigle.
Suivant cette optique, le présent travail répond parfaitement à la tradition du système licence-
Maîtrise-Doctorat selon laquelle chaque fin de la deuxième année licence devra être
sanctionnée par le projet tutoré à effectuer sous la supervision du tuteur.
Sur ce, il est demandé à tout étudiant de la deuxième année licence LMD de pouvoir présenter
un projet tutoré en optant un sujet et le développer en tenant compte de réalités proprement
dites.
En effet, le projet tutoré est une modalité de travail pédagogique qui consiste en une mise en
situation professionnelle de l’étudiant, réalisée en mode projet sous la responsabilité d’un
enseignant tuteur.
o Mettre en pratique de savoirs acquis durant les cours à partir d’une problématique
technique concrète proposée par un professeur ou une entreprise ;
o Proposer de solutions pour résoudre la problématique technique posée en mettant en
évidence les savoirs acquis durant les cours.
o S’adapter à l’esprit de recherches scientifiques ;
o Accroître le niveau scientifique et les compétences des étudiants dans le domaine de
recherche scientifique.
4
I.3 TRAVAUX A REALISER
Hormis l’introduction Générale et la conclusion, notre projet tutoré est subdivisé en deux
parties :
La partie est consacrée à l’approche théorique sur l’étude qui s’articule avec les points ci-
après :
5
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE DU PROJET OU L’ORGANISATION ET LA
MISE EN PLACE D’UNE COMPTABILITE FINANCIERE DANS UNE ASSOCIATION
SANS BUT LUCRATIF
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF
I.2 Structures
I.3 Attributions.
6
1.6 DIFFICULTES RENCONTREES
Dans l’élaboration de notre projet, nous avons certes connu de difficultés liées à la vulgarisation
des outils scientifiques notamment la bibliothèque numérique, ceci pourrait faciliter nos
recherches en vue d’enrichir davantage notre projet.
1.7 SUPERVISION
La supervision de notre projet est assurée par le Chef de Travaux MUTEBA Patrick, à sa qualité
du tuteur dudit projet. Il a été mandaté de superviser la véracité de nos investigations
relativement à la thématique posée et d’assurer une finalité parfaite de l’élaboration de ce travail
scientifique.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DE MATIERES
7
II. ETAT DE LIEUX D’UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE SUR L’ETUDE
CHAPITRE I : DEFINITIONS DES CONCEPTS FONDAMENTAUX
SECTION PREMIERE : DEFINITION DE LA COMPTABILITE
La comptabilité comme technique ou système d’information financière, est considérée comme
outil indispensable pour assurer la gestion de toute entité économique. Ainsi, elle comporte
plusieurs définitions émanant de divers auteurs.
BELDI BUTIN : La comptabilité est une technique qui traduit en unité monétaire de
manière exhaustive et fidèle à la réalité tous les événements internes et externes qui
affectent la vie de l’entité et d’apprécier son équilibre financier, sa profitabilité et sa
rentabilité.
8
Par contre, toute comptabilité irrégulièrement tenue ne peut être invoquée par son auteur pour
son profit. Néanmoins, les juges utilisent une comptabilité irrégulière pour en tirer de
présomptions de faits.
Cette fonction s’est affirmée par la séparation entre les bailleurs de fonds et les gestionnaires.
Par l’obligation qui leur est faite, les dirigeants doivent en effet présenter les états financiers
(Bilan, Compte de Résultat, Tableau de flux de Trésorerie, et les notes annexes) aux
propriétaires de l’entreprise qu’ils dirigent.
La comptabilité sert d’instrument de contrôle de calcul de différents impôts que l’entité doit
payer au fisc. Notamment, le résultat comptable sert de base de calcul du résultat fiscal pour
déterminer l’Impôt sur le Bénéfice et Profit (IBP). C’est souvent à travers les enregistrements
comptables que l’on détermine le montant de la taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A).
La comptabilité fournit des informations fiables et pertinentes pour permettre aux acteurs tant
internes qu’externe d’assurer la prise de décisions.
La comptabilité est l’outil de prise de décisions, c’est à travers les informations qu’elle fournit les
dirigeants de l’entité prennent de décisions efficaces qui cadrent avec l’exploitation de l’entité,
en vue de maintenir et/ou de consolider les liens et/ou relations d’affaires avec le monde
externe (Bailleurs de fonds, fournisseurs, clients, investisseurs…)
Dans son rôle social, la comptabilité intervient dans l’élaboration de statistiques nationales et
elle sert d’instrument du dialogue social.
Les données économico-financières récoltées dans les états financiers des entreprises du
secteur tant privé que public permettent d’appréhender la politique ou la situation
macroéconomique cohérente du pays.
1
Précis de comptabilité Générale selon le SYSCOHADA REVISE, MBUYAMBA KALOMBAYI William, édition MédiasPaul
2022.
9
SECTION TROISIEME : IMPORTANCE DE LA COMPTABILITE
La comptabilité permet de saisir, classer et d’enregistrer des données de base chiffrée à travers
les livres comptables préconisés par le Référentiel Comptable en vigueur.
La comptabilité est au centre de la gestion d’une entité, elle est la mémoire vive de la gestion de
celle-ci.
La comptabilité a une grande importance au sein de l’entreprise, elle stocke toutes les
informations indispensables de celle-ci aussi longtemps que possible et elle assure une gestion
durable et viable.
- La comptabilité financière :
- La comptabilité de gestion ou Analytique de gestion ;
- La comptabilité prévisionnelle ou budgétaire ;
- La comptabilité simplifiée à la trésorerie :
- La comptabilité de caisse
- La comptabilité de sociétés ;
Etc.
Dans l’espace OHADA, les principes comptables fondamentaux sont classés de manière
suivante :
2. PRINCIPES COMPTABLES
2.1 POSTULATS COMPTABLES
10
Les postulats comptables sont de principes comptables acceptés sans démonstration par
l’OHADA mais cohérents avec des objectifs fixes. Ils permettent de définir le champ
d’application du Système Comptable OHADA.
Les postulats sont des principes comptables dont la portée est élargie ou universelle.
Postulat de l’entité ;
Postulat de la Comptabilité des engagements ;
Postulat de la permanence de méthodes ;
Postulat de la spécialisation des exercices ;
Postulat de la Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique.
1. POSTULAT DE L’ENTITE
C’est un principe comptable universellement admis en vertu duquel l’entité est considérée
comme une personne morale distincte de son propriétaire ou de ses associés. Par conséquent,
il est formellement prohibé de confondre le patrimoine de l’entité avec celui de ceux qui l’ont
créée.
11
conséquent, le résultat doit prendre en considération tous les produits et toutes les charges qui
lui concernent effectivement.
C’est un principe comptable universellement admis selon lequel pour que l’information
financière soit pertinente, les effets de transactions et autres événements qu’elle vise
représenter, ils doivent être comptabilisés dans la substance économique et de la réalité non
pas seulement au moment de la forme juridique de l’entité.
Le système comptable OHADA retient une application limitée de ce principe. Les quatre
applications retenues par le SYSCOHADA pour le principe de la prééminence de la réalité
économique sur l’apparence juridique sont :
Deuxième application : Inscription à l’actif du bilan du locataire des biens acquis par contrat de
location-acquisition sous forme de dettes de location-Acquisition et d’une créance de
financement du côté bailleur ;
Troisième application : Inscription à l’actif du bilan des effets remis à l’encaissement à échoir ou
à honorer ;
2
Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière, Journal Officiel publié le 14 Février 2017.
12
La convention de la correspondance entre le bilan d’ouverture N et le bilan de clôture N-
1.
La convention de l’importance relative ou significative.
Ainsi, les opérations comptables sont comptabilisées avec leur valeur d’origine de la monnaie
sans tenir des éventuelles variations de son pouvoir d’achat.
En outre, selon ce principe, les biens figurent au bilan l’année durant laquelle ils sont entrés
dans le patrimoine de l’entité, ce qui signifie que les biens gardent la même valeur d’origine ou
le même coût de production au fil des années. Ainsi, selon ce principe 1 Franc du hier égal 1
Franc d’aujourd’hui (La stabilité Monétaire) des années en années.
2. CONVENTION DE PRUDENCE
Rappelée dans les articles 3 et 6 de l’acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière, la convention prudentielle est un principe comptable admis de manière
conventionnelle selon lequel il est formellement prohibé de présenter la situation financière de
l’entité plus favorablement qu’elle en est en réalité, par conséquent, les produits doivent être
comptabilisés seulement s’ils sont effectivement réalisés par contre les charges mêmes
probables sont comptabilisées sous forme de provisions.
Ainsi, il faut tenir la comptabilité par pessimisme et non par optimisme. (MBANGALA MAPAPA,
2021).
13
4. CONVENTION DE LA CORRESPONDANCE ENTRE LE BILAN D’OUVERTURE N ET
LE BILAN DE CLOTURE N-1.
Rappelée dans l’article 34-1 de l’acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière, cette convention est un principe comptable admis de manière conventionnelle selon
lequel le bilan d’ouverture arrêté au 01 Janvier de l’année N (Année en cours) doit correspondre
au bilan de clôture arrêté au 31 Décembre N-1 (Année précédente).
Rappelée dans l’article 33-1 de l’acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière, cette convention est un principe comptable conventionnellement admis en vertu
duquel « sont d’importance significative, les éléments susceptibles d’influencer les jugements
que les utilisateurs de documents peuvent porter sur le patrimoine, sur la situation financière, et
sur le résultat de l’entité
14
I.1 Concept Organisation
Sous réserve de l’article 15 du même acte uniforme, l’organisation comptable doit assurer ce
qui suit :
La comptabilité se tient dans la langue officielle, dans l’unité monétaire ayant cours légal, selon
la technique de la partie double en faisant recours au plan de comptables normalisé du
Système Comptable OHADA.
Les écritures comptables doivent être justifiées par de pièces datées, conservées et classées
dans un ordre bien défini dans le manuel de procédures comptables. Par conséquent, en vertu
de l’article 24 de l’AUDCIF, les livres comptables et les autres supports ainsi que les pièces
justificatives doivent être conservés durant 10 ans.
Les livres comptables et les autres supports doivent être tenus sans blanc ni alternance
d’aucune sorte. L’erreur commise et découverte au cours de l’exercice N doit être rectifiée en
deux étapes, la première consiste à passer l’enregistrement en négatif (Reprendre la même
écriture erronée précédée du signe de la négation), la seconde étape consiste à passer
l’enregistrement exact. L’erreur commise au cours d’un exercice antérieur et découverte au
cours de l’exercice en cours doit être rectifiée par ajustement du compte report à nouveau. Cfr
l’article 20 de l’acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière.
3
L’information financière est le contenu des états financiers. Pour être pertinente et fiable,
l’information financière doit influencer la prise de décisions des utilisateurs et doit répondre à un
besoin exprimé par un utilisateur légitime
16
- Les documents de justification (Pièces Justificatives) ;
- Les livres comptables ;
- Les états financiers de synthèse.
1. DOCUMENTS DE JUSTIFICATION
Ce sont de documents comptables de base qui justifient les opérations effectuées entre l’entité
et les tierces personnes, et qui contiennent de données de base servant à l’enregistrement
comptable qui se fait à travers le livre journal en respectant scrupuleusement la règle de la
partie double rappelée dans l’article 17-2 de l’acte uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière.
2. LIVRES COMPTABLES
Les livres comptables sont en effet de documents comptables pouvant faciliter la tenue de la
comptabilité au sein de l’entité dans le strict respect de la normalisation comptable ainsi que le
remplissage des états financiers de synthèse.
En vertu de l’article 19 de l’AUDCIF, les livres comptables dont la tenue est obligatoire sont :
Le livre Journal
Le Grand livre
La Balance Générale des comptes
Le livre d’inventaire.
Les états financiers constituent un ensemble de documents financiers qui reflètent à l’image
fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité.
Ils sont en effet présentés sous forme de tableaux dans lesquels est stockée ou sauvegardée
l’information financière susceptible d’influencer la prise de décisions des utilisateurs.
En vertu de l’article 7 du droit comptable en vigueur, les états financiers forment un ensemble
de documents indissociables. Ainsi le jeu complet d’états financiers comprend :
Le Bilan
Le Compte de Résultat
Le Tableau de flux de trésorerie
Les Notes annexes.
17
SECTION TROISIEME : DISPOSITIONS PARTICULIERES AU SECTEUR DES
ASSOCIATIONS SANS BUT LUCRATIF
Etant donné que le Plan Comptable des entités à but non lucratif est un ensemble de règles de
l’organisation et de la tenue de la comptabilité au sein des entités poursuivant un objectif autre
que celui de réaliser et partager le bénéfice. Par ailleurs, le Plan Comptable OHADA porte
l’ensemble de règles de l’organisation et de la tenue au sein des entités poursuivant un objectif
lucratif. Ces deux plans ont des points de convergences et divergences.
- Points de convergences : ils portent les mêmes principes comptables fondamentaux ; ils
préconisent les mêmes modèles de présentation des états financiers et de tenue de
comptes (Système Normal et Système Minimal de Trésorerie). Pour les communautés
et ordres professionnels.
- Points de divergences : ils ne poursuivent pas le même objectif dans l’application dans
un espace donné.4
Les particularités du plan comptable des entités à but non lucratif se trouvent notamment dans
les articles suivants :
Article 2 qui stipule : « l’entité à but non lucratif est une organisation poursuivant un objectif
désintéressé dont les ressources éventuellement générées servent par l’activité servent au
fonctionnement et la réalisation de son objet social. »
Article 16 qui stipule : les états financiers de chaque entité respectent les dispositions ci-
dessous :
Lorsque l’un des postes chiffrés d’un état financier n’est comparable à celui de l’exercice
précédent, c’est ce dernier qui doit être adapté. L’absence de comptabilité ou l’adaptation des
chiffres est signalée dans les Notes annexes.
Pour la première année d’application, l’entité n’a l’obligation de renseigner que la colonne N-1du
bilan. 5
Article 17 qui stipule : il est établi pour chaque entité à but non lucratif un registre des donateurs
pour tous les dons, donations et legs reçus par l’entité.
Le registre de donateurs est côté, paraphé et numéroté de façon continue par la juridiction
compétente de chaque Etat-partie concerné.
1) La date de l’opération
2) Les nom et prénoms, le domicile et l’adresse électronique de personnes physiques
donatrices ;
3) La dénomination, le numéro d’immatriculation, numéro d’identification fiscale, l’adresse
du siège social et l’adresse électronique des personnes morales donatrices ;
4) Le montant et le mode de libération du don/legs mis à la disposition de l’entité à but non
lucratif en espèces, par chèque, par virement ou en nature.
Toutes les écritures contenues dans ce registre doivent être signées par le représentant légal
de l’entité à but non lucratif.
Ce registre peut être tenu en version physique reliée, brochée, ou en version électronique.
5
Journal Officiel de l’acte uniforme relatif au système comptable des entités à but non lucratif.
19
Article 25 qui stipule : encourent une sanction pénale, les dirigeants d’entités à but non lucratif
qui n’ont pas provoqué la désignation de l’auditeur de l’entité ou ne l’ont pas convoqué à
l’assemblée générale ou à la réunion de l’instance qui en tient lieu statuant sur les comptes de
l’entité. 6
En vertu de l’article 4 de l’acte uniforme relatif au système comptable des entités à but non
lucratif, le jeu complet d’états financiers comprend :
Il existe les grandes entités à but non lucratif et les petites entités à but non lucratif.
Les grandes entités à but non lucratif, sont assujetties au système normal. Par contre les petites
entités à but non lucratif, visées dans l’article 6 du présent acte uniforme sont assujetties au
système minimal de trésorerie.
En vertu de l’acte uniforme relatif au Système Comptable applicable aux entités à but non
lucratif (SYCEBUNOL), l’association sans but lucratif est une convention par laquelle deux ou
plusieurs personnes physiques ou morales mettent en commun leurs connaissances ou leurs
activités dans un but autre que celui de réaliser ou de partager les bénéfices (Le but est donc
non lucratif).
NB : le concept ASBL (Association sans but lucratif) est utilisé en République Démocratique du
Congo, par ailleurs au niveau de l’OHADA, nous utilisons le concept entité à but non lucratif
(EBNL).
6
Journal Officiel de l’acte uniforme relatif au système comptable des entités à but non lucratif.
7
Journal Officiel de l’acte uniforme relatif au système comptable des entités à but non lucratif
20
En vertu de dispositions du nouvel acte uniforme sur le système comptable des entités à but
non lucratif en son article 2, une EBNL est une organisation poursuivant un objectif
désintéressé dont les ressources éventuellement générées par l’activité servent au
fonctionnement et à la réalisation de l’objet social de cette activité.
L’acte uniforme relatif au système comptable des entités à but non lucratif « A.U
SYSCEBUNOL » est un document juridique de base portant règlementation de la comptabilité
des entités à but non lucratif dans l’espace OHADA. Il est une loi commune que les 17 Etas-
parties de l’OHADA utilisent à ce qui concerne la matière comptable réglementée par l’OHADA.
Adopté le 22 Décembre par le Conseil de Ministres de l’OHADA sous avis de la Cour Commune
de Justice et d’arbitrage, l’acte uniforme relatif au système comptable des entités à but non
lucratif est applicable à compter le 01 Janvier 2024.
L’acte uniforme relatif au système comptable des entités à but non lucratif « A.U
SYCEBUNOL » est le seul acte uniforme adopté dans l’espace qui parle de la comptabilité des
entités à but non lucratif. Il comprend :
Le droit comptable ;
Le système comptable des entités à but non lucratif. (SYCEBUNOL)
1. Le droit comptable
Le droit comptable des entités à but non lucratif comporte 28 articles qui représentent des
dispositions légales par rapport à la matière réglementée. Il comporte cinq chapitres à savoir :
21
Le concept « Système », selon le Professeur MUKALALIRYA KAMBALE, le système est un
ensemble des éléments interconnectés ou liés entre-eux ayant un objectif ou poursuivant un
objectif bien précis.
En vertu de dispositions du présent acte uniforme, le système comptable des entités à but non
lucratif « SYCEBUNOL » est un référentiel ou système commun et unique à tous les Etats-
parties de l’OHADA, auquel est annexé le Plan Comptable Général des entités à but non
lucratif. (Cfr article 1 du présent acte uniforme).
Le plan comptable est l’ensemble des règles internationales portant adaptation de principes
comptables fondamentaux applicables dans un espace donné. (MUKALALIRYA 2022).
22
Le manuel de procédures comptables est un document indispensable représentant la
normalisation comptable au niveau de l’entité, il décrit les procédures et l’organisation
comptables.
Son objectif consiste à décrire les règles et procédures du système comptable OHADA en vue
d’assurer notamment l’authenticité des enregistrements opérés et la gestion de l’entité.
- Présentation de l’entité
Dénomination sociale
Siège social
Objet social
Forme juridique (ou capacité juridique)
Régime
Secteur d’activité
Nature d’activités
Taille de l’entreprise
Etc.
- Présentation du système d’enregistrement comptable
Système d’enregistrement classique (Pour les entreprises de petite taille) ;
Système d’enregistrement centralisateur (Pour les moyennes et grandes entreprises).
- La procédure de traitement des pièces justificatives.
La pré-comptabilisation (Fiche de pré-comptabilisation) ;
L’enregistrement comptable (Vérification des pièces justificatives et imputation
comptable).
- La procédure des approvisionnements des biens et services
- La procédure de la paie de personnel
- Etc.
23
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE DU PROJET OU DE
L’ORGANISATION ET LA MISE EN PLACE DE LA COMPTABILITE
FINANCIERE DANS UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF CAS DE LA
MAISON COMMUNALE DE KINTAMBO
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE LA MAISON COMMUNALE DE
KINTAMBO
La commune de Kintambo a un patrimoine propre et est doté de la personnalité juridique
distincte à celle de la Ville Province de Kinshasa, conformément à l’ordonnance-loi n°82 du 25
Février 1982 portant statut de la Ville-Province de Kinshasa.
La commune de Kintambo est située à l’ouest du centre-ville de Kinshasa avec une superficie
de 3,9 Kilomètres carrés. Ses limites se présentent de manière suivante :
o A l’Est : par la rivière MAKELELE, à partir de son intersection avec le chemin de fer,
jusqu’à son affluent avec la rivière MALUKU (Commune de BANDALUNGWA) ;
o A l’Ouest : par l’avenue Kasa-vubu, à partir de son intersection avec l’avenue Benseke
(Arrêt MA campagne) jusqu’au chemin de fer (Gare Kin II) en passant par la ruelle qui
sépare le centre Magasin Kintambo à l’Ecole Kimbanguiste ;
o Au sud, Par la rivière MALUKU, le prolongement de la ligne de haute tension, l’avenue
Benseke vers le cimetière de Kintambo, jusqu’à son, accroissement avenue Kasa-vubu
(Arrêt Ma Campagne).
o Au nord : par le chemin de fer Kin II, à partir de la gare de Kintambo jusqu’à la rivière
MAKELELE.
Comme vous pouvez le constater, la commune de Kintambo est limitée à l’Est par la commune
de Bandalungwa et de l’ouest, nord et au sud par la commune de Ngaliema. Elle est donc
entourée de la commune de Ngaliema.
24
8
Pour qu’on parle aujourd’hui de la grande ville de Kinshasa, c’est grâce à la commune de
Kintambo, qui est à la base de toute l’histoire. C’est la raison pour laquelle elle est considérée
comme le berceau de la capitale congolaise.
Son histoire date du 12 Mai 1877, une date à laquelle l’explorateur Européen Henri Morton
STANLEY avait atteint la baie de Ngaliema où était situé le village Humbu du nom de Ntambu
devenu aujourd’hui Kintambo.
La seconde station avait été érigée à Leo-Est (Kin-Est). Donc, à partir de ce moment
Léopoldville venait d’installer deux centres :
A cette époque, ce sont les deux stations, c’est-à-dire Leo-Est (Kin-Est) « Kintambo » et (Leo-
Ouest) qui ont constitué la ville de Léopoldville, l’actuelle ville de Kinshasa.
L’année 1957 est considérée comme celle marquant le début du processus de l’émancipation
des congolais avec l’organisation de premières élections municipales à Kinshasa au cours
desquelles, Monsieur Alphonse KINKELA fut élu Bourgmestre de la commune de Kintambo.
A l’issue de cette consultation populaire, Onze communes avaient vu le jour par l’arrêté
n°21/429 du 12 Octobre 1957, fixant les noms et limites de communes ci-après :
1. Commune de Kintambo ;
2. Commune de Bandalungwa ;
3. Commune de Dendale (Aujourd’hui Kasa-vubu) ;
4. Commune de Kalamu ;
5. Commune Leo (Aujourd’hui Gombe) ;
6. Commune de Limité ;
7. Commune de Ngaliema ;
8. Commune de Ngiri- Ngiri ;
9. Commune de Saint Jean (Aujourd’hui Lingwala)
10. Commune de Barumbu
11. Commune de Kinshasa.
8
Maison communale de Kintambo
25
En 1969, un autre arrêté avait vu le jour, il s’agissait de l’arrêté n°69/0042 du 23 Janvier 1969
portant le nombre des communes à 24 modifiant ainsi les limites des précédentes communes.
Cette situation avait défavorisé la commune de Kintambo qui avait perdu en faveur de la
commune de Ngaliema, toute la bande du quartier industriel qui s’étendait de part et d’autre de
l’avenue Colonel Mondjiba.
Etant qu’une subdivision administrative de base, par sa personnalité juridique dont elle est
l’entité administrative décentralisée, elle représente le Ministère de l’Intérieur par voie de la
viabilité des activités économiques.
Développer le pays ;
Faire fonctionner les services publics du pouvoir central.
26
CHAPITRE II : PROJET DE L’ORGANISATION D’UN SERVICE DE
COMPTABILITE AU SEIN DE L’ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF
II.1 Exigences pour une bonne organisation comptable
Sous réserve de l’article 15 du même acte uniforme, l’organisation comptable doit assurer ce
qui suit :
La comptabilité se tient dans la langue officielle, dans l’unité monétaire ayant cours légal, selon
la technique de la partie double en faisant recours au plan de comptables normalisé du
Système Comptable OHADA.
Les écritures comptables doivent être justifiées par de pièces datées, conservées et classées
dans un ordre bien défini dans le manuel de procédures comptables. Par conséquent, en vertu
de l’article 24 de l’AUDCIF, les livres comptables et les autres supports ainsi que les pièces
justificatives doivent être conservés durant 10 ans.
Les livres comptables et les autres supports doivent être tenus sans blanc ni alternance
d’aucune sorte. L’erreur commise et découverte au cours de l’exercice N doit être rectifiée en
deux étapes, la première consiste à passer l’enregistrement en négatif (Reprendre la même
écriture erronée précédée du signe de la négation), la seconde étape consiste à passer
l’enregistrement exact. L’erreur commise au cours d’un exercice antérieur et découverte au
cours de l’exercice en cours doit être rectifiée par ajustement du compte report à nouveau. Cfr
l’article 20 de l’acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière.
27
II.2 Système d’enregistrement comptable
En vertu des dispositions de l’acte uniforme portant système comptable applicable aux entités à
but non lucratif (SYCEBUNOL), les associations sans but lucratif peuvent selon leur taille tenir
soit le système d’enregistrement classique des opérations ou soit le système d’enregistrement
centralisateur des opérations.
Dans cette section sur l’implantation d’un service comptable, il est question d’aborder
l’organisation du bureau et le personnel, les étapes dans l’implantation d’un système comptable
et le modèle d’un organigramme avec une organisation de la division comptabilité.
A) Organisation du bureau
Installer un bureau, c’est disposer rationnellement les différents postes de travail. De la porte
d’entrée on doit pouvoir accéder facilement à chacun des postes de travail.
Les déplacements à l’intérieur du bureau doivent être faciles et aussi réduits que possibles ;
l’implantation doit tenir compte des dimensions des meubles, des dégagements nécessaires et
de la facilité d’accès aux meubles et moyens de travail nécessaires à chaque employé.
B) Le personnel comptable
o Engager les comptables sur une base objective et non subjonctive (Tests d’embauche) ;
o La division du travail et la définition des attributions de tâches de chaque comptable ;
o Les vacances et les congés doivent être respectés, l’absentéisme doit être
particulièrement regardé et sanctionné ;
o La hiérarchie doit être minutieusement définie ;
o La rétribution équitable du personnel est n moyen de la motivation.
28
II.4 Etapes dans l’implantation du service comptable
Deuxième étape : Conception de pièces justificatives internes, c’est-à-dire pièces créées par
l’entreprise (et circulation de pièces justificatives internes et externes à travers les différents
services).
Il est important que les flux d’informations entre la comptabilité et les autres services de
l’entreprise soient organisés de façon à ce que la totalité des informations nécessaires à
l’établissement des comptes parviennent régulièrement au service comptable.
Concevoir les documents qui constituent les preuves de transactions effectuées par
l’entreprise et dont l’émission émane d’un de services (Pièces de caisse-dépenses,
pièces de caisse-recettes, bons d’entrée de magasin, bons de sortie magasin, bons de
livraison, factures, notes de débit, déclarations, feuilles de paie, états d’inventaire…)
Ces schémas peuvent illustrer les écritures comptables à travers une représentation par
T ou un tableau qui reprend les éléments suivants : opérations-pièces justificatives-
imputations comptables où l’on trouve es comptes débités et crédités ainsi que les
libellés.
Ceci permet d’éviter les malentendus innombrables incompréhensions entre comptables
de l’entreprise.
29
Cinquième étape : choix de moyens de traitement comptable des opérations.
La tenue d’une comptabilité peut s’effectuer matériellement selon différents moyens ; allant du
traditionnel livre comptable jusqu’à l’informatique.
Il s’agit ici d’opérer un choix entre plusieurs systèmes, procédés et méthodes utilisées en
comptabilité, fondements de toute organisation comptable.
Sixième étape : Saisie des opérations dans de journaux ou bordereaux de saisie ou tickets
comptables
Un journal est un livre comptable sur lequel les opérations de l’entreprise sont enregistrées jour
par jour ; l’enregistrement chronologique est la caractéristique du journal.
Lorsque les opérations à enregistrer sont nombreuses, dans le but de répartir les tâches, on
ouvre plusieurs journaux permettant d’enregistrer chacun une catégorie particulière
d’opérations.
Le Grand livre est l’ensemble des comptes qui se présentent sous forme de fiches ou d’un
listing informatique (un ou plusieurs comptes imprimés sur chaque page). Il est donc la
collection complète des comptes classés d’après l’ordre numérique de la liste des comptes de
l’entreprise.
La balance est un tableau récapitulatif de l’ensemble des comptes à une date donnée, qui
permet de vérifier que l’on ne s’est pas trompé dans les reports des écritures (Inscrites dans les
journaux) sur chaque compte concerné.
Lorsque le comptable fait des imputations, il peut se tromper ou omettre quelque chose. En
justifiant, le solde d’un compte, il peut déceler des anomalies et procéder à la correction.
Certains comptes nécessitent un suivi rigoureux. Ce faisant, leurs soldes doivent être justifiés à
la fin de chaque mois.
30
Il est fréquent de rechercher une pièce justificative pour vérifier quelque chose ou un
commissaire aux comptes, Expert-Comptable ou encore un vérificateur peut la réclamer à tout
moment.
Les factures fournisseurs par ordre d’arrivée ou date de traitement comptable si elles
sont nombreuses. Dans d’autres cas, le classement se fera par ordre alphabétique et
par date ;
Les factures adressées aux clients par ordre chronologique de date en contrôlant la
séquence numérique ;
En principe, la célébration de mariage civil et l’acte de naissance ne sont pas payables selon la
loi mais si la personne ne vient pas demander l’acte de naissance pour son enfant pendant 90
jours, elle va payer une amende.
Sur les dépenses, nous avons observé que l’argent de la commune sort à l’ordre du
bourgmestre.
La commune aussi dispose des dépenses journalières et des dépenses occasionnelles
32
Sur les dépenses journalières nous avons observé que chaque jour la commune de Kintambo
donnait l’argent de transport à tous les fonctionnaires de la commune.
Sur les dépenses occasionnelles la commune de Kintambo fait aussi les dépenses pour le
projet KIN BOPETO et parfois la commune de Kintambo répond aussi à des dépenses urgentes
comme par exemple le cas d’un corps trouvé mort sur une avenue ou une rue de la commune.
Bref, toutes les dépenses effectuées à la commune de Kintambo sont budgétisées et le budget
est voté et signé par le bourgmestre et contre signé par le gouverneur de la province de
Kinshasa.
Comme en comptabilité, la commune garde aussi les pièces justificatives pendant 10 ans. En
cas d’un pillage l’autorité supérieure qui est le bourgmestre doit écrire à l’hôtel de ville pour
informer qu’on a saccagé et qu’ils ont perdu plusieurs documents et autres biens.
Sur la comptabilité passée à la commune, nous avons observé que celle-ci se base que sur les
recettes et dépenses appelées comptabilité à partie simple ou comptabilité de caisse souvent
tenue dans les entités décentralisées et nous avons aussi remarqué que cette comptabilité à
partie simple ne respecte pas plusieurs conditions de régularité et de sécurité de la comptabilité
qui sont entre autres :
L’emploi de la technique de la partie double qui se traduit par une écriture affectant au
moins deux comptes, l’un étant débité et l’autre crédité. Lorsqu’une opération est
enregistrée, le total des sommes inscrits au débit de comptes doit être égal au total des
sommes inscrites au crédit d’autres comptes.
Le respect de l’enregistrement chronologique des opérations.
Le contrôle par inventaire
Le recours, pour la tenue de la comptabilité de l’entreprise, à un plan de compte
normalisé dont la liste figure dans le système comptable OHADA.
La tenue obligatoire de livre comptable ou autres supports autorisés ainsi la mise en
œuvre de procédures de traitement agréées, permettant d’établir des états financiers
annuel.
Nous avons encore observé dans la comptabilité de la maison communale de Kintambo, les
états financiers (bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie, notes annexes) ne sont
pas établis pour refléter l’image fidèle de la commune.
CONCLUSION
La comptabilité en tant qu’un système de recueil, de traitement, de contrôle et d’exploitation
des données économico-financières, elle est appelée à remplir certaines fonctions sine qua non
en vue d’assurer la survie de toute entité économique. Elle remplit en effet trois fonctions
complémentaires à savoir : elle est un moyen de preuve (Article 68 de l’AUDCIF), elle est une
33
technique de la bonne administration, elle est un outil de la communication sociale permettant à
certains acteurs économiques de rendre à d’autres acteurs économiques.
La comptabilité est aussi un système d’information qui permet de saisir, classer et d’enregistrer
les opérations économiques qui affectent la vie de l’entité en vue d’assurer la présentation des
états financiers de synthèse. Elle fournit également un ensemble d’informations conforme en
vue de satisfaire les besoins des utilisateurs (Bailleurs de fonds, investisseurs, banques,
fournisseurs, clients...)
L’organisation comptable mise en place au sein de l’entité doit en effet répondre aux exigences
de régularité et de sincérité pour assurer l’authenticité des écritures comptables de façon à ce
que la comptabilité puisse servir à la fois comme instrument de mesure de droits et obligations
de tiers de l’entité, instrument de preuve, d’information de tiers et de gestion.
Elle doit assurer ; un enregistrement exhaustif au jour le jour et sans retard des informations de
base, le traitement en temps opportun de données enregistrées, la mise à la disposition des
utilisateurs de documents requis dans les délais légaux pour leur délivrance.
Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en deux parties dont la
première est consacrée à l’approche théorique sur l’étude, elle s’est articulée avec deux
chapitres à savoir les définitions de concepts fondamentaux et l’organisation comptable d’une
association sans but lucratif ; la seconde partie quant à elle s’est consacrée au cadre pratique
de l’organisation comptable et de la mise en place d’une comptabilité financière au sein d’une
association sans but lucratif et elle s’est articulée avec deux chapitres aussi à savoir : la
présentation de la maison communale de Kintambo choisie comme lieu d’investigations et le
projet de la mise en place d’un service de comptabilité au sein de cette entité à but non lucratif.
L’acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière est un corpus juridique
rénové auquel est annexé le système comptable OHADA REVISE (SYSCOHADA REVISE).
Adopté le 22 Décembre 2022 par le Conseil des Ministres OHADA, l’acte uniforme portant
système comptable applicable aux entités à but non lucratif est aussi un corpus rénové auquel
est annexé le système comptable applicable aux entités à but non lucratif (SYCEBUNOL)
34
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
35
2. MBANGALA MAPAPA A. et Robert WANDA (2021) : Comptabilité Générale selon le
SYSCOHADA REVISE. Edition Droit-Afrique Paris-France.
1. Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière (Journal Officiel) &
Système Comptable OHADA REVISE (Guide d’application).
2. Acte Uniforme portant Système Comptable applicable aux entités à but non lucratif
(Journal Officiel).
TABLE DE MATIERES
36
I. INTRODUCTION GENERALE............................................................................................................................4
I.1 JUSTIFICATION DU PROJET TUTORE.............................................................................................................4
I.2 OBJECTIFS POURSUIVIS DANS L’ELABORATION DU PROJET.........................................................................4
I.3 TRAVAUX A REALISER...................................................................................................................................5
1.4 LIEU ET DUREE DE REALISATION DU PROJET.......................................................................................6
1.5 COMPOSITION DE L’EQUIPE..........................................................................................................................6
1.6 DIFFICULTES RENCONTREES.......................................................................................................................7
1.7 SUPERVISION................................................................................................................................................7
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE SUR L’ETUDE...................................................................................8
CHAPITRE I : DEFINITIONS DES CONCEPTS FONDAMENTAUX............................................................................8
SECTION PREMIERE : DEFINITION DE LA COMPTABILITE...............................................................................8
SECTION DEUXIEME : FONCTIONS OU ROLES DE LA COMPTABILITE.................................................................8
SECTION TROISIEME : IMPORTANCE DE LA COMPTABILITE.............................................................................10
SECTION QUATRIEME : TYPES DE COMPTABILITE DANS LES ENTREPRISES...............................................10
SECTION CINQUIEME : PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX............................................................10
CHAPITRE II : ORGANISATION COMPTABLE D’UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF...................................15
SECTION PREMIERE : ORGANISATION COMPTABLE ET SYSTEME D’INFORMATION.....................................15
SECTION DEUXIEME : ORGANISATION DE LA COMPTABILITE FINANCIERE..................................................16
SECTION TROISIEME : DISPOSITIONS PARTICULIERES AU SECTEUR DES ASSOCIATIONS SANS BUT
LUCRATIF.....................................................................................................................................................18
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE DU PROJET OU DE L’ORGANISATION ET LA MISE EN PLACE DE LA
COMPTABILITE FINANCIERE DANS UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF CAS DE LA MAISON COMMUNALE DE
KINTAMBO............................................................................................................................................................ 24
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE LA MAISON COMMUNALE DE KINTAMBO.........................................24
SECTION PREMIERE : SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE DE KINTAMBO..................................24
SECTION DEUXIEME : HISTORIQUE DE LA COMMUNE DE KINTAMBO...........................................................25
CHAPITRE II : PROJET DE L’ORGANISATION D’UN SERVICE DE COMPTABILITE AU SEIN DE L’ASSOCIATION
SANS BUT LUCRATIF........................................................................................................................................27
Section 1 : L’ENREGISTREMENT DES RECETTES..........................................................................................32
Section 2 : L’ENREGISTREMENT DES DEPENSES..........................................................................................33
CONCLUSION........................................................................................................................................................34
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................................................................... 36
37