Vous êtes sur la page 1sur 61

INSTITUT SUPERIEUR DE

COMMERCE
ISC-GOMA

www.iscgoma.net

SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES

ANALYSE DE L’EXECUTION BUDGETAIRE

D’UNE INSTITUTION SCOLAIRE ;

CAS DU LYCEE KIMBILIO.

DE 2014-2015 A 2018-2019

Par

SAFI KARONDORO Bernadette

Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du


diplôme de gradué en sciences commerciales et financières

Option : Comptabilité

Directeur : CT Christophe MUGENZI

ANNEE ACADEMIQUE : 2019-2020


~i~

DEDICACE

A nos parents Célestin KARONDORO et Béatrice BIYINGOMA et à notre fille Inès


UKEY

SAFI KARONDORO BERNADETTE


~ ii ~

REMERCIEMENTS
A l’issue de ce présent travail nous remercions Dieu tout
puissant de nous donner la force, le courage et la patience pour achever ce modeste
travail. Nous voudrions aussi exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui ont
contribué à son élaboration.

Nous adressons nos sincères remerciements au corps


académique et scientifique de l’Institut supérieur de commerce de Goma en général
et de la section science commerciale et financière en particulier
Nous remercions le Chef de Travaux Christophe MUGENZI qui
malgré ses occupations nous a assuré une direction de qualité. Ses remarques,
suggestions et critiques constructives nous ont été d’une grande importance, nous lui
exprimons toutes nos gratitudes

Nos reconnaissances vont également au préfet des études du


LYCEE KIMBILIO qui nous a accordé une aide pour notre travail
A nos oncles et nos tantes Adolphe, Daphrose, François,
Françoise, Micheline, Furaha, Edite, Bahati, Jean-Paul, corneille, Dansile, Chantal
pour leur amour, conseil et soutien moral.

A nos frères et sœurs Toussaint KARONDORO, Denise


KARONDORO, Luc KARONDORO, Emérantienne KARONDORO, Bénédicte
KARONDORO, David KARONDORO, Moïse KARONDORO pour leur soutien
fraternel et leurs encouragements.
A nos camarades Déogracias NIKUZE, Aline MAGHAVIRO,
Ghislain NGUNUNU, Safi SEBIGURI, Sifa NZANZU, Julie KINGOMBE, Aziza
MILENGE pour leur collaboration
A Okelo MARC, Julienne Heri, Fidèle CHIZA, Fabien Bodin,
Philipe BAZIGOBO, Séraphin KAYENGA Placide SHUKURU, Mimi SERUSHANA,
Jacqueline NIRERE, Ange KAJERI, Yvette SAFARI, Desanges SAFARI, Quetsia
MINANE, Hélène véronique, pour leur sincère attachement.
En fin, que ceux dont leurs noms ne figurent pas ici mais qui ne cessent de nous
soutenir ne se sentent pas oublier

SAFI KARONDORO Bernadette


~ iii ~

SIGLES ET ABREVIATIONS
B.E : Budget extraordinaire
B.O : Budget ordinaire
BCZS : Bureau central de la zone de santé
C.B.C.A : communauté des baptistes au centre d’Afrique
D.E : Directeur des Etudes
DEF : Défavorable
DGI : Direction Générale des Impôts
Ed : Edition
E.E : Enfants des Enseignants
ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire
FAV : Favorable
FFEE : Frais de fonctionnement enfants des enseignants
IPP : Inspecteur Principal Provincial
ISC : Institut Supérieur de Commerce
OCC : Office Congolais de Contrôle
PAT : Prix d’achat total
PE : Préfet des Etudes
PV : Prix de vente
RDC : République Démocratique du Congo
RENECO : Rentabilité économique
RVA : Régie des Voies Aériennes
ROI : règlement d’ordre intérieur
SCOFIN : Sciences commerciales et financières
SECOPE : Service de contrôle et de la paie des enseignants
SNEL : Société nationale d’électricité
TE : Taux d’écart
TFC : Travail de fin de cycle
TR : Taux de réalisation
UNIGOM : Université de Goma
WWW : World Wide Web
~1~

0. INTRODUCTION
0.1 ETAT DE LA QUESTION

Le sujet qui fait l’objet de notre recherche a fait l’objet de


préoccupation de plusieurs chercheurs qui nous ont précédés, citons :

1. BAHIGABOSE FLORENCE, dont le travail a porté sur « l’analyse de l’exécution


budgétaire au sein d’une institution scolaire, cas de l’école primaire INJILI de
2014 à 2018 ».1 ce dernier en faisant son étude, avait comme préoccupation de
déterminer la nature des écarts des recettes et des dépenses réalisées dans
l’exécution des budgets, de savoir si les recettes réalisées parviennent à couvrir
les dépenses engagées mais aussi de savoir l’évolution des recettes et
dépenses.

Après ses analyses, elle a constaté que les écarts des recettes
sont défavorables et des dépenses sont favorables mais aussi les recettes
réalisées couvrent la totalité des dépenses engagées. Les recettes ont été revues
à la hausse et les dépenses ont été revues aussi à la hausse.

2. BYIRINGIRO NSABIMANA, son travail a porté sur « l’analyse de l’exécution des


budgets dans les écoles conventionnées protestantes de la ville de Goma, cas de
l’institut FURAHA de 2007 à 2011 »2 celui-ci avait pour préoccupation de
connaître l’évolution des recettes et des dépenses prévues et réalisées, les
écarts qui se sont dégagés pendant les années en étude et si ces écart ont un
impact sur la gestion de l’institution.

A l’issue de ses analyses, il a constaté que l’évolution des


recettes et dépenses prévues et réalisées était croissante pour les prévisions et
décroissantes pour les réalisations.

1
BAHIGABOSE Florence « l’analyse de l’exécution budgétaire au sein d’une institution scolaire, cas de l’école
primaire INJILI de 2014 à 2018 » TFC, ISC/GOMA. Année académique 2018-2019
2
BYIRINGIRO NSABIMANA, « l’analyse de l’exécution des budgets dans les écoles conventionnées protestantes
de le ville de Goma. Cas de l’institut FURAHA de 2007 à 2011 » TFC, ISC/GOMA. Année académique 2011-2012
~2~

Les écarts qui se sont dégagés pendant les années en étude


étaient favorables et ont eu un impact significatif sur la gestion de l’institution

3. KAHINDO MALIMUTOTO qui a parlé de « L’exécution du budget de la 3ème


CBCA, cas de la paroisse CBCA KATOYI de 2008 à 2012 »3. Sa préoccupation
était de savoir si les écarts entre les prévisions et les réalisations des recettes et
dépenses de la paroisse de CBCA KATOYI ont été favorable ou défavorable
durant sa période d’étude

Après ses investigations, elle a trouvé que tout au long de la


période en étude, des écarts entre les prévisions et les réalisations de recettes et
des dépenses de la paroisse CBCA KATOYI ont été défavorable dans l’ensemble
c’est-à-dire les réalisations ont été inférieures aux prévisions de recettes et
supérieur pour les dépenses

4. Chantal FURAHA SUBWANONE, elle a parlé de « l’analyse de l’exécution


budgétaire d’une entreprise publique, cas de l’OCC/Goma de 2011 à 2015 »4. son
problème était de savoir la structure évolutionnelle de budget de dépenses
élaborées par l’OCC mais aussi de savoir si le seuil d’écarts budgétaires dégagés
par la gestion budgétaire de la structure en étude est inférieur à 5%.
Après le traitement des données, elle a constaté que l’évolution
des dépenses prévues et réalisées a été à la hausse et le seuil d’écart global
pour toute la période en étude est de 11,39%, un seuil supérieur à 5%

5. MUSHAMALIRWA CIRUZA David, dans son étude sur « l’analyse de l’exécution


des budgets dans une entité administrative décentralisée ; cas du bureau central
de la zone de santé de Goma (BCZS/Goma). De 2015 à 2018, celui-ci a voulu
connaitre si le gestionnaire a été performant dans l’exécution des budgets mais
aussi les lignes budgétaires qui priment sur les autres au sein de la structure des
recettes et des dépenses.

3
KAHINDO MALIMUTOTO « l’exécution du budget de la 3ième CBCA, cas de la paroisse CBCA KATOYI de
2008à2012 » TFC, ISC/GOMA, année académique 2012-2013
4
Chantal FURAHA SUBWANONE « l’analyse de l’exécution budgétaire d’une entreprise publique, cas de
l’OCC/Goma de 2011 à 2015 » ISC/GOMA, TFC, année académique 2015-2016
~3~

Au bout de ses investigations, il a abouti aux résultats selon


lesquels les recettes du bureau central de la zone de santé de Goma n’ont pas
été exécutées à plus de 100% mais à un taux d’exécution de 93,83% et les
dépenses à un taux de 89,20%. En ce qui concerne la structure, les subventions
partenaires dominent avec un taux de 85,19% ; quant aux dépenses, les charges
du personnel dominent les dépenses avec un taux de 58%.

Quant à nous, notre étude traite de « l’analyse de l’exécution


budgétaire d’une institution scolaire, cas du Lycée Kimbilio, de 2015 à 2019 ». Dans
ce travail, nous voulons savoir l’évolution des recettes et dépenses réalisées
pendant la période sous examen mais aussi déterminer les taux de réalisation des
recettes et des dépenses au sein de cette institution.

0.2. PROBLEMATIQUE
Pour adopter une démarche de gestion afin d’assurer
efficacement ses activités ou ses objectifs sous-entendus, toute institution a
l’obligation d’établir un budget pendant une période bien déterminée.
Ce dernier exige le respect des principes de base d’affectation des fonds d’une façon
conforme aux prévisions.
A cet effet, la gestion budgétaire constitue toujours la méthode
de contrôle de gestion la plus utilisée par les entités à l’aboutissement d’un
processus de planification initié au niveau stratégique. Le budget est à la fois un
instrument d’anticipation permettant de mettre en œuvre une politique volontariste
de développement mais aussi facilite et améliore la prise de décision dans une
entité. En réalité le budget permet aux responsables des organisations non
seulement d’exercer le contrôle mais aussi d’analyser la manière dont les prévisions
sont réalisées dans leurs gestions quotidiennes.

Selon Yves Bernard il faut toujours un budget car les


ressources sont rares mais les besoins restent illimités, mais aussi, il faut respecter
le budget car il n’a de sens que s’il est suivi et respecté.5

5
Yves Bernard, dictionnaire économique, Ed du Seul. Paris 1989, P. 246
~4~

Bien que l’on constate l’existence d’un système budgétaire bien


conçu et clairement défini, son exécution comporte un certain nombre des
problèmes notamment liés à l’évolution des recettes et dépenses et aux taux de
réalisation de ces dernières. Les entités commerciales, des prestations de service et
les institutions scolaires ne sont pas épargnées. Pour nous, nous avons orienté notre
recherche au sein des institutions scolaires à l’occurrence le Lycée Kimbilio et nous
voulons réaliser une analyse des budgets de ce dernier afin d’émettre les jugements
et proposer certaines recommandations. Pour cela, les questions suivantes ont été
soulevées.

1/ Comment ont évolué les recettes et les dépenses réalisées pendant la période
sous examen ?
2/ Quel est le taux de réalisation des recettes et des dépenses au sein de cette
institution ?

0.3 HYPOTHESES DES RECHERCHE


L’hypothèse est définie comme une réponse anticipée à la
question de recherche posée.6 C’est pourquoi dans le cadre de la présente étude, les
hypothèses ci-après ont été émises pour permettre une bonne analyse de la
problématique.
1/ Nous pensons que les recettes et les dépenses réalisées pendant la période sous
examen ont évolué à la hausse.
2/ Nous estimons que le taux de réalisation des recettes et des dépenses sont de
plus de 100%.

0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL


0.4.1 Objectif global

L’objectif de ce travail est de savoir et d’apprécier le niveau


d’exécution des budgets du Lycée Kimbilio

6
Phidias Ahadi Senge, Initiation à la recherche scientifique, Institut Supérieur de Commerce/GOMA, novembre
2017, P. 23
~5~

0.4.2 Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques sont entre autre

- Déterminer l’évolution des recettes et dépenses réalisées pendant la période


Sous examen
- Dégager le taux de réalisation des recettes et dépenses

0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET

Parmi plusieurs sujets que puisse regorger le domaine de la


gestion budgétaire, nous avons choisi celui de l’exécution budgétaire dans une
institution scolaire, cas du Lycée Kimbilio. Le choix de ce sujet n’est pas hasardeux
et nous est tellement intéressant sur trois plans.

1. Sur le plan personnel : le choix de ce sujet est justifié par l’ambition que
nous avons d’être future gestionnaire. Cette étude nous aide à améliorer
notre connaissance en matière de la gestion et de l’exécution des budgets.
2. Sur le plan scientifique : ce travail pourra fournir d’aide aux autres
chercheurs qui seront intéressés par ce travail.
3. Sur le plan pratique : cette étude présente un intérêt de servir de référence
au chef d’établissement pour l’amélioration de la comptabilité budgétaire.

0.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Les objectifs d’un travail scientifique sont atteints à partir des


méthodes et techniques appropriées

0.7.1 Méthode

Une méthode peut être comprise comme un ensemble des


opérations intellectuelles qu’une discipline met en œuvre pour démontrer, vérifier et
établir les vérités qu’elle poursuit7.

D’après Madeleine GRAWITZ, les méthodes sont des voies


générales qui permettent d’atteindre des vérités, de démontrer et de vérifier ces
vérités d’un sujet de recherche et qui assurent ainsi le caractère scientifique, par

7
Ibid., p. 15
~6~

contre constituent des instruments des procédés opératoires pour récolter les
données sur terrain.8 Ainsi les méthodes suivantes ont étés utilisées :

 Méthode analytique : elle nous a permis d’analyser et d’expliquer les


données liées à l’exécution des budgets du Lycée Kimbilio.
 Méthode statistique : cette méthode nous a permis de présenter les données
et les résultats analysés sous formes des tableaux et des graphiques et de
dégager le taux de réalisation des recettes et des dépenses en utilisant les
formules statistique.

0.7.2 Technique
Les techniques de recherche sont des procédés opératoires,
des moyens concrets de collecter des données des informations sur son sujet de
recherche. Dans ce travail, nous avons utilisé la technique documentaire et la
technique d’interview.

 Technique documentaire : cette technique nous a permis de consulter les


ouvrages, les notes de cours et bien d’autres éléments en rapport avec le
sujet de recherche (prévisions budgétaires, livre de caisse, rapports
financiers).
 Technique d’interview : Grâce à cette technique nous avons récolté des
données nécessaires à ce travail par des entretiens que nous avons eu avec
le chef d’établissement.

0.7 DELIMITATION DU SUJET

Tenant compte de l’orientation de notre sujet et sa formulation,


le champ de notre recherche est circonscrit au Lycée Kimbilio se trouvant dans la
ville de Goma, commune de Karisimbi, Quartier Murara. La période prise en
considération est celle allant de 2014-2015 à 2018-2019.

8
Madeleine GRAWITZ, méthode de recherche science sociale, 11 ième éd DALLOZ, Paris 1971, P.604
~7~

0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL


Mise à part l’introduction et la conclusion, notre travail porte
sur :

- Chapitre premier : Généralités théoriques sur l’exécution budgétaire


- Chapitre deuxième : Présentation du milieu d’étude
- Chapitre troisième : Présentation des données, analyse et interprétation des
résultats
~8~

CHAP I. GENERALITES THEORIQUES SUR L’EXECUTION


BUDGETAITE

I.1. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LE BUDGET


Le mot budget provient du gaulois « bouge » puis de l’ancien
français « bougette », qui désignait une petite bourse accrochée à la ceinture de
l’habit d’une personne, contenant de la menue monnaie lui permettant de faire face
aux dépenses prévisibles de la journée. Le mot est exporté du moyen-âge en
Angleterre, où il désigne ensuite le sac dans lequel le chancelier de l’Echiquier
présente au parlement les comptes et d’autres pièces justificatives, et il prend
progressivement le sens actuel de « budget ». Le mot avait disparu de la langue
française depuis plusieurs siècles quand il y revient au XVIIIème siècle par
l’intermédiaire de l’anglais, avec son nouveau sens9

I.1.1 DEFINITION DU BUDGET


Le budget est définit par Menart Louis cité par J.TURBINE
comme « l’expression financière d’un programme d’action envisagé par une période
donnée. Le budget est établit en vue de planifier l’exploitation future de contrôler à
posteriori les résultats obtenus »10
 Selon Léo Chardonnet, faire un budget c’est établir une prévision des faits
probables qui vont intervenir au cours d’une période déterminée. C’est
aussi un état prévisionnel destiné à constater d’une part une origine de
ressources, d’autre part, un emploi de ces ressources.
 Selon Charles Horngren, le budget est l’expression quantitative du
programme d’action proposé par la direction. Il contribue à la coordination
et à l’exécution de ce programme11
 Selon le dictionnaire français, le budget est la prévision de dépenses et de
recettes d’une administration d’une période donnée.
 Selon le lexique de gestion et management, le budget c’est l’état
prévisionnel et limitatif des dépenses et des recettes à réaliser au cours
d’une période donnée par une entité économique.

9
Htts:fr.m.wikipedia.org/wiki/Budget, le 24 février 2020 à 10h22min
10
J.TURBIDE et Al, www.managementculturel.com, P.1
11
Charles Horngren, contrôle de gestion budgétaire, 4 ième éd, nouveau horizons ARS, Paris, 2010, P195
~9~

 Selon le plan comptable général, le budget est une prévision chiffrée de


tous les éléments correspondants à un programme déterminé.12

 Selon MAZARAS, le budget est un ensemble des prévisions coordonnées


permettant la connaissance anticipée des conditions d’exploitation et de
résultat.

 Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et
les dépenses d’un service. C’est un état prévisionnel contrôlé des
dépenses et des recettes d’une entreprise pendant une période
déterminée, cela en fonction des objectifs qu’elle s’est assignés par
rapport au compte de l’exploitation de l’année écoulée13
I.1.2 ROLE DU BUDGET
Le système budgétaire défini quatre rôle à savoir
 Le budget oblige à planifier et à exécuter les plans
 Il donne des critères d’évaluation des résultats
 Il contribue à la communication et à la coordination
 Il modifie les procédures et relations dans l’organisation
Ce qui n’empêche pas l’outil « budget » d’être largement utilisé
par les gestionnaires : la méthode et la procédure budgétaire se révèlent en effet très
utiles dans le cadre d’une entité ou d’une organisation pour servir du point d’appui
aux tâches de prévisions de pilotage ou de contrôle.

Le budget permet de chiffrer toutes les recettes et les


dépenses, de déterminer l’écart entre les recettes et les dépenses (gain et perte) et
de contrôle l’exploitation du budget (pas de dépassement/disponible) le plus
précisément possible. Le budget est devenu actuellement un élément nécessaire
pour toute activité qui se veut rentable et fructueuse. Il permet de suivre les
politiques, les opinions et les programmes de l’Etat ou des entreprises privées.

Bref, faire du budget, c’est se faire le souci avant d’avoir


dépensé l’argent plutôt que de s’en faire après

12
Armand DAYAN, manuel de gestion, 2ième éd. Ellipses, paris 2004.p 831
13
Inspection Générale/ EPSP, la gestion d’une école secondaire, Kinshasa, mars 2010
~ 10 ~

I.1.3 LA DISCIPLINE DU BUDGET14


Un budget n’a de sens que s’il est appliqué. Un simple état
prévisionnel des dépenses et des recettes n’aurait pas de valeur budgétaire s’il
n’était assorti de force contraignante. Cette force contraignante prend des formes
différentes selon qu’il s’agit de collectivités publiques, d’entreprises privées ou de
ménages.

I.1.4 LES PRINCIPAUX TYPES DES BUDGET15


1. Budget des ventes : Il est fait à la suite d’une étude de marché de l’analyse
d’un certain nombre d’informations économiques internes et externes. Il a
pour objet de déterminer le chiffre de vente qu’une entreprise doit réaliser
pendant l’exercice à venir en vue d’atteindre un bénéfice maximum.
2. Budget de production : il est établi en fonction du budget de vente en tenant
compte des capacités de production disponibles. Là sont prévues
l’organisation, l’administration et la programmation de la production. Ces
prévisions se font à l’étude du marché par département, usine et dans des
périodes déterminées.
3. Budget des approvisionnements : dépend du précédent mais tient compte
des stocks disponibles et de délai de livraison. Après avoir fait la prévision et
sa rentabilité, le service d’approvisionnement doit s’occuper de l’organisation
de potentiel de stock nécessaire c’est-à-dire de ce que l’entreprise aura
besoin selon le programme déjà tracé
4. Budget de charge : dépend de budget des ventes et de production, il peut
être fixe, échelonné ou flexible ; il regroupe le cout de différent centre
d’activité suivant les normes prévues.
5. Budget des investissements : est établi en fonction du budget de
production ; ce budget n’est établi que si l’on envisage pour la période
prévisionnelle une modification des structure actuelle de manière à répondre
aux objectif de budgets déterminants
6. Budget de trésorerie : regroupe en tableau périodique la situation prévisible
des valeurs à réaliser et à payer ; il centralise l’ensemble des prévisions des
recettes et des dépenses de budget précédent compte tenu des échéances.

14
Yves BERNARD/ JEAN-CLAUDE, dictionnaire économique et financier, Ed du seuil, Paris VIème, P 246
15
Alain Charles Martinet, lexique de gestion et de management, 8 ième édition, Paris 2008, P83
~ 11 ~

Son rôle est de prévoir à temps le volume des fonds nécessaire à la marche
courante de l’entreprise ; ce budget est l’aboutissement d’autres types des
budgets. Ces budgets de trésorerie évitent d’avoir des disponibilités
inemployées et des insuffisances de trésorerie imprévue.
Notons qu’il existe un lien logique justifiant l’ordre dans lequel
ces différents types de budgets sont étudiés : Lien qui tient compte de la hiérarchie
et l’interdépendance de budget dont le schéma est le suivant

Le schéma de la hiérarchie et interdépendance de budget 16

Ventes

Production TVA

Investissement Approvisionnement Charges de production, distribution, divers

TRESORERIE

Ce schéma montre que la gestion budgétaire suppose l’établissement du budget


permettant de présenter toutes les prévisions chiffrables dans l’entreprise et dans
ses différentes fonctions.

Le schéma indique aussi que ces budgets sont liés les uns aux autres et qu’il
n’est pas question, ni possible de les établir sans tenir compte de leur état de
dépendance.

Quant à la hiérarchie, le budget de vente, comme il apparaît sur le schéma,


conditionne les autres : c’est de la prévision de vente que dépendront les
investissements à prévoir, les approvisionnements, la production à fournir, les
différentes charges et le mouvement de trésorerie à envisager.

16
KALUME BASHARA, cours de gestion budgétaire, Année acad 2019-2020. Isc/Goma, P 22
~ 12 ~

Cependant, il y a lieu de ne pas pouvoir respecter cet ordre suite à des


contraintes diverses.

I.2 PROCEDURES DE L’ELABORATION DU BUDGET


La procédure budgétaire repose sur les techniques mais aussi
sur l’engagement de responsables opérationnels à atteindre des objectifs grâce à un
programme d’action annuel approuvé par tous17
Il s’agit donc ici de mettre en profit la procédure budgétaire pour
stimuler les opérations, engager la concertation, renforcer la responsabilité et la
délégation, insister sur la nécessite d’une réflexion de groupe (pour un cycle
budgétaire) mais le schéma le plus souvent retenu comporte un échange
d’information entre les différents niveaux hiérarchiques. Si l’on admet que la structure
de l’entreprise est l’occasion d’établir un dialogue entre les principaux responsables,
le cycle budgétaire peut se décomposer en 6 phases :
 Prendre connaissance des objectifs pour l’année à venir : il s’agit de faire un
rappel ou détermination des objectifs de l’entité de l’année à venir
Le contrôle de gestion est fait pour mettre en œuvre ces objectifs. Tant que ceux-ci
ne sont pas connus, la procédure de détermination des budgets ne peut donc
démarrer.
 Réaliser les études préparatoires : c’est la phase de prévision pour l’année à
budgétiser. Elle part d’une étude économique générale analysant l’évaluation de la
conjoncture globale pour l’année à venir et son incidence sur l’entreprise.
 Elaborer les projets du budget : à partir des données des études préparatoires
et hypothèses de prix de vente, prix d’achat, salaires horaires, etc.), le service de
contrôle de gestion va estimer par grandes masses, les résultats possibles pour
l’année à budgétiser.
 Choisir le projet qui deviendra le pré-budget : lorsque la situation est achevée,
plusieurs projets sont généralement admissibles. Il revient à la direction générale
réunie pour la circonstance en comité budgétaire de choisir celui qui apparait le
meilleur. Ce projet prend le nom de pré-budget
 Construire et négocier les budgets détaillés : il s’agit d’écarter les prés-
budgets détaillés
 Etablir les prévisions définitives

17
AM KEISER, contrôle de gestion, 2ème ed. ESKA, Paris 1999, P.266
~ 13 ~

I.3. GESTION BUDGETAIRE

I.3.1 DEFINITION
Pour Jean Meyer, la gestion budgétaire s’appuie sur les
prévisions, fonctions des conditions intérieures à l’entreprise. A partir de ces
prévisions les responsables de l’entreprise reçoivent après accord, les attributions,
programmes et moyens pour une durée limitée en valeur.18
Selon Christian et Christiane, gérer l’entreprise c’est assurer la
vie de la manipulation de prévision, de contrôle et de recherche des ressources
financières d’une entreprise ou d’une organisation19
La méthode budgétaire consiste à chiffrer et à coordonner pour
une période à venir, les charges et produits, recettes et dépenses d’une entreprise
en fonction des objectifs qu’elle poursuit et à fournir des indications destinées à
faciliter des actions correctives.
La gestion budgétaire est une forme partielle du contrôle de gestion. Elle s’occupe
nécessairement de :
- L’élaboration des budgets, ceux-ci étant considérés comme un programme
chiffré, sont élaborés suivant des normes scientifiques que le gestionnaire
devra connaitre au préalable.
Ce programme doit permettre à la direction d’atteindre les objectifs assignés et
poursuivis par l’organisation. Il est aussi préférable que la gestion budgétaire
traduise les décisions de l’organisation) des objectifs réalistes en tenant compte de la
capacité financière de l’entreprise.
- Communication économique et des tableaux de bord. La gestion budgétaire
permet à la direction de l’entreprise de se rendre compte des informations
économiques de l’environnement où est situé l’organisation.
Elle permet aussi à une communication quotidienne entre la direction et les
responsables suite à la matière commune qui attire l’attention de chacun, servant de
base pour l’exécution harmonieuse des activités au sein de l’organisation

I.3.2 DIFFERENTES ETAPES DE LA GESTION BUDGETAIRE

18
Jean Meyer, Eléments de solutions des exercices de gestion, Dunod 1984
19
Christian et C. RAULET comptabilité analytique de gestion. Paris. Dunod 1982 page 3
~ 14 ~

L’étude de différents types de budget s’articule autour de trois


étapes à savoir :
- La prévision
- La budgétisation et
- Le contrôle

I.3.2.1 Prévision
La prévision est définie comme étant une attitude volontariste,
scientifique et collective face à l’action future. Elle consiste à déterminer l’objectif
chiffré à atteindre.
Prévision budgétaire d’une école : acte par lequel sont prévues les recettes et les
dépenses des finances d’une école20.
A. Prévision comme une attitude volontariste
La prévision entant qu’une attitude volontariste doit être
dynamique. Pour le dynamiser, la direction ainsi que les cadres doivent avoir un
choix, un intérêt et un engagement qui traduisent une politique d’action pour
présenter l’avenir de leur organisation.
B. Prévision comme attitude scientifique
Comme attitude scientifique, elle implique la volonté qui est appuyée par la méthode
scientifique et se réfère aux calculs statistiques et économiques. L’information
économique doit alors être abondante(en qualité) et précise pour que l’exécution se
rapproche des prévisions
C. Prévision comme attitude collective
Comme une attitude collective : elle exige l’implication de tous
les responsables de l’entreprise car le budget ne peut émaner ni être mis à la
disposition d’une seule personne.
I.3.2.2 La budgétisation

La budgétisation est le fait de traduire les prévisions sur un


tableau comprenant les recettes et les dépenses ou les produits et les charges. Elle
est donc une ventilation ou une répartition dans le temps des objectifs fixés. Qui dit
objectif dit :
 Attribution des moyens
20
Inspection général/EPSP, op cit, P.53
~ 15 ~

 Utilisations au mieux de ces moyens


 Mise en jeu de responsabilités (ceci peut se traduire par
des primes ou pénalités).
La première tâche de responsabilité d’entreprises est
donc de déterminer les objectifs. Ceux-ci ayant été définis, les moyens de
l’entreprise doivent être coordonnés dans un ensemble de budgets.

I.3.2.3 Le contrôle
Le contrôle consiste à comparer la prévision à la réalisation en
vue de dégager les écarts. Cette comparaison conduit forcement à l’équation

Prévision - Réalisation=
±Ecart

Pour effectuer un contrôle budgétaire, il faut 21:


- Etablir les écarts
L’établissement de ces écarts n’est possible que si les lignes
budgétaires et comptables concordent c’est-à-dire identité entre le plan comptable
de l’entreprise et son canevas budgétaire. Aussi, l’établissement des écarts doit être
effectué dans un délai compatible avec le besoin du contrôle.

- Ventiler les écarts


Ces différents écarts doivent être présentés dans le tableau qui
permet de trier cette masse d’informations. La technique budgétaire recommande le
respect de deux principes :
 Seul d’intéressé (service) reçoit l’information qui le concerne car le budget est
une attribution d’objectifs et de moyens et une attribution de responsabilité ;
 Seule l’information significative est retenue : il faut déterminer les écarts
importants et significatifs pour la gestion (principe de gestion par exception)
On exprime ces écarts soit en valeur absolue, soit en pourcentage par la formule :

Ecart
%Ecart= × 100
prévision

21
KALUME BASHARA, op.cit., P16
~ 16 ~

On admet généralement qu’un écart est significatif quand sa réalisation exerce


un effet sur la gestion de l’entreprise c’est-à-dire qu’il a un impact sur la gestion.
L’interprétation des écarts dépend également d’une organisation ou d’une entreprise
à une autre. En effet c’est généralement la direction générale ou le conseil
d’administration qui fixe le niveau d’écart tolérable tant au niveau des recettes qu’à
celui des dépenses. Il faudra donc exploiter les instructions pour juger la
significativité de l’écart.22
- Exploiter les écarts :
L’exploitation consiste à comprendre d’abord les écarts et les utiliser.
Cette compréhension des écarts conduit à sanctionner (contrôle répressif avec une
politique de parapluie) ou à récompenser (contrôle incitatif avec une politique de la
règle du jeu).

I.3.3 DIFFERENTS ASPECTS DU BUDGET


Le budget porte sur deux aspects :
a. Aspect exploitation : lorsque les moyens nécessaires à la réalisation des
objectifs se traduisent par des charges et produits, le budget se présente
comme une série des comptes prévisionnels d’exploitation (c’est le cas du
budget de vente et de production)
b. Aspect financier : lorsque les moyens à accumuler pour réaliser des
objectifs se traduisent par des flux de recettes ou des dépenses, le budget se
présente comme un compte financier. (Ex : budget de trésorerie).

I.3.4 LES METHODES DE BUDGETISATION23


a. La méthode descendante : budget imposés
- Elle est fréquente dans les petites entreprises où peu nombreux sont les
cadres susceptibles d’appréhender les problèmes de politique générale
- Elle peut aussi se trouver dans les grandes entreprises qui sont soit soumises
à l’autocratie du patron(ou des dirigeants). Soit menacée dans leur existence,
et en conséquence obligées de « serrer les rangs »

b. La méthode participative : budget négocié


22
Ibid., p.17
23
Idem
~ 17 ~

Elle a pour ambitions de

- Mieux communiquer, mieux coordonner : servant à déterminer les niveaux


d’activité de chaque centre de responsabilité, les prévisions doivent être plus
précises et plus sûres
- Mettre sous tension les centres de responsabilité, motiver les responsables,
permettre leur évaluation : plus que des prévisions, il faut alors des objectifs
volontaristes, selon la stratégie (et le style de management, objectifs négociés
(+-) entre la DG et les responsables.

I.3.5 INTERET DE LA GESTION BUDGETAIRE


A. Au niveau de la direction :
- La gestion budgétaire pousse la direction à s’occuper de l’avenir : gouverner c’est
prévoir, gouverner une entité, définir sa politique, c’est essayer de prévoir ce qu’elle
va devenir non seulement dans une année mais également dans 5ans10ans,…
- La gestion budgétaire permet à la direction de s’occuper de l’avenir en introduisant
« la gestion par exceptions » c’est-à-dire en permettant de ne s’occuper que de la
normale, de l’exceptionnel qui caractérise l’exploitation

B. Au niveau des cadres


Les cadres sont ceux qui définissent les instructions et les font faire. En matière
budgétaire l’intérêt est double :
- La gestion budgétaire leur donne davantage de pouvoirs : c’est-à-dire elle leur
donne le pouvoir de décision.

- La gestion budgétaire leur donne le moyen d’exercer ces pouvoirs : il ne suffit pas
de donner aux cadres une certaine initiative, de leur permettre dans un domaine
particulier de prendre des décisions, mais il faut encore mettre les cadres à mener de
décider en fonction des intérêts gérés par eux. La technique budgétaire permet la
prise de décision éclairée puisqu’elle représente un système d’information cohérent
et complet.

C. Au niveau des exécutants

La gestion budgétaire apporte sa contribution de 2 manières :


~ 18 ~

- Elle intéresse intellectuellement l’exécutant à son travail car l’exécutant est


consulté lors de réunions budgétaires.

- Elle intéresse pécuniairement l’exécution à son travail car la plus-value réalisée par
l’entreprise va profiter aussi à l’employé.

I.3.6 DUREE DE L’EXCERCICE BUDGETAIRE24

Habituellement le budget est annuel, il peut bien entendu être


découpé en tranches plus courtes. Lorsque la prévision budgétaire s’applique à une
catégorie donnée des dépenses et des recettes limitées dans le temps, la durée de
l’exercice budgétaire correspond à la période pendant laquelle les dépenses et les
recettes sont exécutées.

I.3.7 LES PRINCIPES BUDGETAIRES25

La procédure budgétaire est définie par un ensemble des


règles qui doivent être observées et qui fixent non seulement le contexte juridique,
les étapes à franchir et le rôle des acteurs à chacune d’entre elles mais encore les
principes à respecter dans l’élaboration du document budgétaire lui-même
On distingue les principes classiques, d’application ancienne, des principes
nouveaux, d’application récente.
a) Les principes classiques
Les principes classiques sont au nombre de quatre : annualité, universalité, unité et
spécialité
- le principe d’annualité signifie que le budget de l’état doit être voté chaque
année. Il implique le rattachement des toutes les opérations budgétaires à un
exercice annuel et il est destiné à faciliter le contrôle de l’exécutif par l’autorité
budgétaire parlementaire
- le principe d’universalité signifie que l’ensemble des recettes du budget couvrent
l’ensemble des dépenses. Le budget doit comprendre toutes les recettes et toutes
les dépenses en détail sas aucune exception.
- Le principe de l’unité budgétaire : suivant ce principe, toutes les dépenses et les
recettes sont rassemblées dans un document unique et soumises aux mêmes règles

24
Yves BERNARD, JEAN-CLAUDE COLLI, Op cit, p 247
25
PIERRE CLICHE, ph.D. et gestionnaire de carrière, gestion budgétaire et dépenses publiques, 2009, p 90-92
~ 19 ~

- Le principe de spécialité, en vertu de ce principe, chaque crédit doit avoir une


destination déterminée et être affecté à un but spécifique de sorte que l’autorisation
des dépenses délivrée chaque année n’est pas globale, elle est spécialisée. Ce
principe permet de contrôler l’action du gestionnaire.

b) les principes nouveaux


Au cours des trente ou quarante dernières années, se sont
progressivement ajoutées aux principes classiques des règles nouvelles qui
viennent les compléter. Ce sont particulièrement les principes d’équilibre,
d’imputabilité, de transparence, de stabilité et de performance
- Principe d’équilibre implique que le budget comporte le même montant en recette
et en dépenses. Il doit s’interpréter cependant en tenant comptes des cycles
économiques et se vérifie sur une période des quelques années. Dans certains cas,
l’emprunt peut s’ajouter explicitement aux recettes pour compenser les dépenses
excédentaires alors que dans d’autres, on peut puiser les surplus accumulés pour
éviter un déficit. On doit aussi tenir compte du fait que le budget étant un acte de
prévision, il doit être sincère c’est-à-dire que les dépenses ne doivent pas être
délibérément sous-estimées et les recettes surévaluées aux seules fins de montrer
un équilibre de façade, destiné à en faciliter l’adoption
- Principe d’imputabilité vise la reddition des comptes systématique. L’exécutif est
imputable de l’exercice de ses responsabilités devant le législatif et l’imputabilité des
gestionnaires de haut niveaux est elle aussi clairement établie. Une entité
indépendante de vérification fait rapport annuellement aux parlementaires, de
l’exécutif ou des deux.
- Principe de transparence est non seulement rattachée la spécification du rôle de
chaque instance mais en outre l’obligation pour le gouvernement de fournir toute
l’information, financière et non-financière, qui est requise pour un contrôle
parlementaire adéquat et pour la participation et la compréhension du public. Cette
information de qualité doit en plus être disponible au moment approprié
- Principe de stabilité ou viabilité apparaît en outre au nombre des principes
nouveau. Par ce principe, les objectifs budgétaires sont inscrits dans un cadre de
moyen terme mis à jour régulièrement. Un équilibre global des comptes est visé en
moyenne et longue période de même qu’une stabilisation de la dette publique.
~ 20 ~

- Le principe de performance s’est récemment ajouté à la liste des principes. Aux


programmes budgétaires sont dorénavant accolés, dans plusieurs pays, des objectifs
de performance, en termes d’économie, d’efficacité et d’efficience.

I.3.8. OBJECTIFS DE LA GESTION BUDGETAIRE 26

Les objectifs généraux visés par la gestion budgétaire sont :

1. La décentralisation
La direction fixe l’objectif comptable tenu de la politique
générale de l’entreprise chaque responsable de service élaboré des prévisions. Ces
prévisions sont discutées avec la direction qui, enfin arrête le budget.
2. La prise de conscience
La procédure budgétaire a comme effet de stimuler l’esprit
d’appartenance pour le travailleur à la vie de l’entreprise, car ce travailleur se voit
consulter dans les décisions de gestion.
3. Développe l’esprit de coopération
Tous les services de l’entreprise visent l’atteinte d’un objectif
commun. Pour cela il est nécessaire de renforcer le lien de coopération entre les
services de façon à parvenir au même but.
4. Renforce le moyen d’action
Le budget aide le responsable à bien maîtriser les moyens
nécessaires aux différents services. Il permet à ceux-ci de savoir ce dont ils ont
besoin pour mener à bien leur action.

I.4. REGARD SUR LE BUDGET D’UNE INSTITUTION SCOLAIRE

Avant d’aborder le budget d’une institution scolaire, nous


trouvons pertinent de passer en revue la définition d’une institution scolaire et
éventuellement présenter une brève organisation des écoles.

I.4.1 INSTITUTION SCOLAIRE

Une institution scolaire est une structure sociale et politique


destinée à l’éducation, comprenant les écoles maternelle, primaire et secondaire

26
CT KALUME BASHARA, op. cit. , p.20
~ 21 ~

 Ecole maternelle
L’école maternelle est une institution dans laquelle on encadre
les petits enfants de 3ans à 5ans. L’enseignement maternel a pour but d’assurer
l’épanouissement de la personnalité de l’enfant par une action éducative en
harmonie avec le milieu familial, social et environnemental27
Il concourt essentiellement à l’éducation sensorielle, motrice et
sociale de l’enfant et vise à le rendre apte à suivre l’enseignement primaire.
L’enseignement maternel est organisé en cycle unique de trois
ans. Il accueille les enfants de trois ans révolus à six ans non accomplis.

 Ecole primaire
L’enseignement primaire assure une formation de base et
générale. Il est organisé en cycle de six années d’études, réparties en trois degré de
deux ans, soit un degré élémentaire, un degré moyen et un degré terminal. Pour être
admis en première année primaire, l’enfant dit avoir six ans.
L’enseignement primaire a pour mission notamment de
préparer l’enfant à28 :
- S’intégrer utilement dans la société en lui apprenant à lire, à écrire, à calculer
et à s’exprimer
- Poursuivre des études ultérieures.
 Ecole secondaire
L’enseignement secondaire a pour but de faire acquérir par
l’élève les connaissances générales et spécifiques afin de lui permettre
d’appréhender les éléments du patrimoine culturel, national et international. Il a
également pour mission de développer en lui l’esprit critique, la créativité et la
curiosité intellectuelle, de le préparer à l’exercice soi d’un métier, soit d’une
profession, soit à la poursuite d’études supérieures ou universitaires29. Pour être
admis en première année, actuellement 7ième d’éducation de base de l’enseignement
secondaire, l’élève doit avoir un certificat d’études primaires et ne doit pas avoir l’âge
de 16ans à la rentrée scolaire.

27
JOURNAL OFFICIEL de la RDC, LOI-CADRE N°14/004 du 11 Février 2014 de l’enseignement national, kinshasa-
19 février 2014. P 25
28
ididem
29
MINEPSP, recueil des directives et instructions officielles, 3 ième Edition ELISCO 1998, p152
~ 22 ~

L’enseignement secondaire comprend le secondaire général, les humanités


générales, les humanités techniques et professionnelles.
De part leur nature, ces écoles peuvent être des établissements
d’enseignement public ou privé agréé
Précisons que notre travail, se bordera sur l’école secondaire
de nature publique et dont l’atteinte de ses objectifs exige des recettes et des
dépenses qui sont planifiées à travers les prévisions budgétaires que nous décrivons
dans le point qui suit.

I.4.2 LE BUDGET DANS UNE INSTITUTION SCOLAIRE


Restant borné dans le cadre scolaire, il nous parait pertinent de
traiter le budget d’une école dont les grandes lignes sont détaillées ainsi :
 Préalables pour l’élaboration d’une prévision budgétaire de l’école
 Etablissement des prévisions budgétaires
 Le suivi de l’exécution du budget
I.4.2.1 PREALABLES POUR L’ELABORATION D’UNE PREVISION BUDGETAIRE
1° Objectif et programme d’action
Il s’agit de fixer les objectifs et les exprimer en termes d’action à
réaliser à court, moyen ou long terme (importance de l’action, poids de son coût,
échéance).
Bien attendu l’élaboration du budget est l’œuvre du comité de
gestion de l’école constitué du chef d’établissement, du Directeur des études, du
représentant des enseignants et du président du comité des parents.
2° Données de base
Il s’agit de rechercher les données qui influeront sur les prévisions, à savoir :
- Type de l’école (ordinaire, spéciale, professionnelle…) ;
- Structure de l’école ;
- Nombre d’élèves ;
- Nombre d’enseignants et autres personnels ;
- Etat des bâtiments ;
- Texte légal ou arrêté fixant les frais à payer et leur répartition
3° Inventaire des besoins
Les besoins, une fois connus et codifiés sur base de ceux de l’exercice écoulé,
doivent être ajustés ainsi que leurs coûts.
~ 23 ~

- Relever ceux qui étaient sous-estimés ou surestimés.


- Diminuer les dépenses trop élevées
- Supprimer celles qui n’ont plus des raisons d’être (d’exister)
4° Analyse et sélection des besoins
D’après le plan établi, sélectionner les besoins à satisfaire en
les plaçant en fonction des objectifs à court, moyen ou long terme. Tous les besoins
ne doivent pas être satisfaits au même moment ou en une année
Les plus importants, à court terme et urgents, seront retenus et
satisfaits, peut-être, en totalité tandis que ceux à moyen et long termes trouveront
leur réalisation de manière progressive.
5° Prévision des données du marché
Pour un travail convenable, le chef d’établissement doit
préalablement s’informer sur les coûts des articles sur le marché :
- Comparer les prix de différentes maisons commerciales ;
- Les achats se feront après cette analyse des prix (factures pro forma) ;
- S’il s’agit des commandes des travaux, le chef d’établissement comparera les
différents devis qu’il aura soin de rassembler ;
- Préférer les maisons sérieuses aux revendeurs dont les articles sont parfois
de qualité douteuse.
I.4.2.2 ETABLISSEMENT DES PREVISIONS BUDGETAIRES D’UNE INSTITUTION
SCOLAIRE30
Pour l’établissement des prévisions budgétaires en RDC, le
troisième trimestre de l’année scolaire précédente paraît être le meilleur moment.
Ainsi, on prendra en considération deux grands volets : d’un côté de les recettes
prévisionnelles et de l’autre les dépenses prévisionnelles.

 Sources des recettes


Les recettes scolaires proviennent principalement de
- Minerval ;
- Frais d’internat, là où il existe
- Frais de fonctionnement ;
- Frais de participation aux évaluations nationales (examen d’état) ;
- Frais d’assurance (SONAS) ;
30
Inspection/ EPSP, LA GESTION D’UNE ECOLE SECONDAIRE, KINSHASA, mars 2010 p55
~ 24 ~

- Apport de l’initiateur ;
- Produits de l’autofinancement ;
- Dons…
N.B : il existe aussi des frais techniques, ceux de la formation professionnelle et frais
d’intervention ponctuelle (FIP)
 Les dépenses prévisionnelles
Catégories de dépenses ; il en a cinq
1 Les dépenses d’investissements : elles relèvent du budget extraordinaire et
sont couvertes par les frais d’intervention ponctuelle. Elles visent
- L’enrichissement du patrimoine scolaire
- L’amélioration de l’infrastructure scolaire, tel le cas de construction des
bâtiments ;
- L’aménagement ou la réfection des locaux et ateliers ;
- L’achat des bancs-pupitres, mobiliers, manuels ;
- L’achat des matériels informatiques, etc.
2. Les dépenses d’entretien et de réparation : visent à maintenir constamment
les conditions de viabilité de l’école. Elles sont couvertes par les frais de
fonctionnement et relèvent du budget ordinaire de l’école. Elles ont donc pour but
principal :
- la maintenance des locaux et ateliers ;
- les équipements scolaires ;
- la réparation des bancs-pupitres.
3. Les dépenses de consommation : elles servent à assurer le fonctionnement
courant de l’école :
- le loyer de bâtiment
- la consommation d’eau et d’électricité ;
- l’achat des divers intrants ;
- l’achat de fournitures scolaires.
4. Les frais généraux : Ce sont des dépenses relatives aux loisirs ( sport,
excursion, cinéma), aux soins d’urgence, aux fêtes et aux cérémonies, aux
déplacements de service, à l’assurance sociale. Elles sont couvert par les frais de
fonctionnement.
~ 25 ~

5. Les dépenses spéciales : ce sont des dépenses souvent engagées pour


accorder des primes d’encouragement aux personnels enseignants et aux ouvriers,
et pour le personnel non encore mécanisé. Elles sont couvertes par la contribution
des parents et relève du budget extraordinaire.

Tableau n°1 : MODELE D’UNE PREVISION BUDGETAIRE ORDINAIRE D’UNE


ECOLE

RECETTES DEPENSES

N° LIBELLE Taux pratique Montant à N° LIBELLE Montant à


percevoir dépenser

01 Minerval (trésor) Enfants 1000FC31 - 01 Minerval (trésor) -


Enseignants - -
Autres Enfants
1000fc×Nombre Elèves 1000FC XFC XFC

02 Sonas 200FC× nombre Elèves 200FC 02 Sonas


- Y FC Y FC

03 Fonctionnement 03 Fonctionnement
- subvention de l’Etat - Z FC Proved
-FFE. Enseignant (1/2) Z FC E.E (1/2 ×n E.E)
N FC
-F.F autres élèves Z FC A.E (total ×n E)
N FC
- Autofinancement Z FC
Sous total N FC

31
ARRETE PROVINCIAL N°01/144/CAB/GP-NK/2018 DU 12 SEPT 2018 FIXANT LE FRAIS DE SCOLARITE POUR
L’ANNEE 2018-2019 EN PROVINCE DU NORD-KIVU, P4
~ 26 ~

S/ total Z FC I.P.P
Même calcul N FC

SECOPE NFC
Même calcul

Sous Proved
Même calcul N FC

Ins pool
Même calcul N FC

Coordination

ECOLE NFC
- Entretien et réparation NFC
- Fourniture N FC
- Rencontre locale N FC
- Soin de santé N FC
- Assistance sociale N FC
- Loisirs

S/total FC
Imprévus 5% FC

Total général YZ FC Total général FC

N.B Il est conseillé au chef d’établissement d’équilibrer ses dépenses avec les
recettes. Dans le strict respect de la clé de répartition selon qu’il s’agit d’une école de
réseau non conventionné, réseau conventionné et privé agréé
Remarquons que les frais technique, les frais d’intervention
ponctuelle et frais de construction font l’objet des budgets à part dis extraordinaires
pour couvrir les dépenses d’investissement et les dépenses spéciales.

 EXECUTION DU BUDGET SCOLAIRE32


Pour une bonne mise en œuvre du budget,
1) Le chef d’établissement doit prendre en charge les activités suivantes :
- Collecte de différents types de fonds ;
- Gestion de montant en espèce ;
- Gestion de la comptabilité ;
- Rédaction des rapports financiers.

32
Inspection générale/ EPSP, op.cit. P 58
~ 27 ~

2) Le chef d’établissement est chargé de la collecte et l’affectation de fonds


comme ceux provenant ;
- Des frais de scolarité :
- Des compétitions ;
- Des sponsors.
Ainsi si vous tenez une caisse, chaque modification de cette caisse, entrée et sortie,
doit être notée dans le cahier (livre) de caisse

I.4.2.3 SUIVI DE L’EXECUTION DU BUDGET


Il ne suffit pas seulement d’élaborer le budget, mais, il convient
également de se rassurer de sa bonne exécution. Ce qui implique un suivi
permanent afin de dégager constamment des écarts et mener les actions correctives
le plus tôt possible
En outre, le chef d’établissement doit s’assurer que chaque personne qui exécute
des fonctions liées aux finances le fait correctement et au bon moment. Pour une
bonne gestion, le chef d’établissement ouvrira des fiches pour le suivi de la gestion
du montant de chaque poste de dépenses.

CHAP II. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

II.0 INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous parlerons de la dénomination, la
situation géographique, de l’historique ensuite de l’organigramme du Lycée Kimbilio
pour mieux situer et définir le cadre organique de notre milieu d’étude.
~ 28 ~

II.1 Dénomination
L’institut dans laquelle nous avons effectué nos recherches est
dénommée Lycée kimbilio
II.2 Situation géographique
La concession du Lycée Kimbilio se localise dans la ville de
Goma en RDC.
Elle est limitée :
- Au nord par l’institut Mwanga
- Au sud par l’école primaire Maendeleo
- A l’ouest par l’institut Maendeleo
A l’est par la concession du centre d’accueil Anglican.
II.3 Historique
Le lycée Kimbilio est une école conventionnée protestante de la
55ème CEBCE. L’école a vu le jour à SINGA par mademoiselle SUZANE HAYE
missionnaire de la nationalité américaine qui l’a implanté. L’insécurité qui a sévi
dans le milieu c’est-à-dire à SINGA a obligé que l’école soit transférée à Goma d’où
la dénomination « KIMBILIO » qui veut dire « refuge »
A Goma, le Lycée KIMBILIO voit le jour sous la gestion de l’institut Maendeleo. C’est
en mars 1995 que le Lycée Kimbilio se détache de l’institut MAENDELEO pour
l’arrêté N° MINEPSP/CABNIN/001/683/95 et a comme matricule SECOPE 6121020.
Ainsi l’autonomie de cette école commença en Juin

Tableau n°2 : succession de chef d’établissement

N° ANNEE CHEF D’ETABLISSEMENT

1 De 1995-1999 Madame KWIZERA EVE

2 De 1999-2013 Monsieur MIRUHO BIGIRA Jean


~ 29 ~

3 De 2013 à nos jours Monsieur BAZIMAZIKI HARERIMANA Augustin

Il faut signaler qu’au départ, l’école recevait seulement des


élèves filles. Aujourd’hui l’école reçoit les filles et les garçons, elle est donc mixte
avec 70% de filles et 30% de garçons. L’école compte plus de mille élèves répartis
dans quatre options à savoir :
 Pédagogie générale
 Coupe couture
 Commerciale et gestion
 Technique social
Les classes du C.O sont 11 c’est-à-dire 5premières et 6
deuxièmes. L’école fonctionne dans son propre bâtiment dont 6 salles ont été
construites par le FONDS SOCIAL DE LA REPUBLIQUE et 21 salles construites par
les parents d’élèves.
Le Lycée Kimbilio fonctionne en une seule vacation de l’avant
midi et est équipé progressivement en matériels didactiques nécessaires pour les
enseignements. L’école a une bibliothèque de plus de 350 livres des domaines
diversifiés.

II.4. Organisation et Fonctionnement du Lycée Kimbilio


II.4.1. Organigramme

Préfet des Etudes


Comité de parents

Directeur des Etudes

Comptable Corps professoral Secrétaire


Surveillant

~ 30 ~

Ouvriers

Comité des Elèves

II.4.2. Détail sur l’organigramme


a. Le Préfet des Études (P.E)
Le lycée KIMBILIO est dirigé par le préfet BAZIMAZIKI HARERIMANA
Augustin, il est :
- Le chef d’établissement
- Le responsable ultime de la bonne marche de l’établissement dans le
domaine administratif.
- Il doit faire des contacts directs avec toutes les instances extérieures soit
par correspondances (lettre, rapport, communiqué,…) ou soit verbaux.
- Admission et exclusion d’élèves définitives ou temporaires
- Le président du conseil de discipline, des réunions à caractère
pédagogique et administratif, délibération de fin d’année.
- La confection du règlement d’ordre intérieur
- La cotation de l’assiduité des professeurs et d’autres membres.
- Contrôle des registres de présences des élèves
- Le gestionnaire délégué de la Sous-division de l’école.
- Le coordonnateur de la gestion du temps pour tout le monde, c’est
pourquoi il doit arriver le premier à l’école pour préparer la venue de tout le
monde (plus au moins 30minutes avant) et quitter le dernier (plus au moins
20minutes après). Il a ainsi le temps de vérifier si tout est resté en ordre.
b. Le Directeur des Études (D.E)
~ 31 ~

Le DE est chargé essentiellement des problèmes pédagogiques. Pour ce faire, il


s’occupe de l’admission et la discipline des élèves, de la gestion du personnel
enseignant, de l’exécution des programmes, horaires et de l’organisation des
examens et enfin de la bibliothèque scolaire. Il contrôle la tenue des documents
pédagogiques, des enseignants et veille à l’application du calendrier d’activités
hebdomadaires ou mensuelles ou que le chef d’établissement lui remet.
Il exerce un pouvoir délégué en cas de l’empêchement ou d’absence du chef
d’établissement. Il résout les problèmes disciplinaires, crée et attribue la cote
périodique relative à la conduite de chaque élève en collaboration avec le surveillant
et le titulaire de la classe.
c. Le surveillant :
Cette dite institution a deux surveillants, ils sont chargés de la discipline de
chaque élève. Ces derniers doivent venir très tôt pour punir les retardataires et sortir
après. Signalons que l’institution a deux surveillants, un du cycle long et l’autre du
cycle cours
d. Le secrétaire :
Le secrétaire réceptionne les courriers. Il assure également les comptes rendus du
de réunion, de l’Assemblée Général. Son rôle est don donc essentiellement
administratif. Il est la personne ressource de l’association pour les informations
officielles, faire passer les informations entre les commissions.

e. Le comptable
Celui-ci reçoit l’argent qui entre et que chaque élève de l’école paie. Ce
dernier possède un cahier de caisse dans lequel il enregistre toutes les sommes
que les élèves paient. Il veille à ce que l’institution satisfasse à ses obligations
financières
Il remplit un reçu pour chaque élève qui vient payer.
f. Les enseignants
Ces derniers forment le corps professoral du Lycée Kimbilio, ce pendant chaque
professeur a l’obligation de faire une fiche de préparation pour dispenser son cours
et tenir tous les autres documents pédagogiques. Le professeur est tenu d’arriver à
l’heure dans sa classe. En plus, il lui est recommandé d’être à l’école 15minutes
avant le début de son cours pour se retremper dans l’ambiance scolaire. Il subit
l’horaire établi par le chef d’établissement.

g. Le laborantin
~ 32 ~

Il s’occupe du laboratoire informatique du Lycée Kimbilio et des tous les


matériels des bureaux. Il assure la maintenance des appareil

h. Les élèves

Ce sont les apprenants ; qui doivent respecter les ROI, Ils sont sensés obéir et
suivre les cours dispensés par les enseignants. Les enseignants doivent leurs poser
des questions pour voir si ces derniers ont compris la leçon. Ils doivent être à l’école
à temps, c’est-à-dire que le premier coup de sonnerie ou de sifflet doit retentir
pendant qu’ils sont déjà dans la cour de l’école. Ils ne quitteront cette cour qu’au
dernier coup de sifflet indiquant la fin des activités scolaires.

II.4.3. Fonctionnement
L’École fonctionne sous la direction du chef d’établissement nommé
BAZIMAZIKI HARERIMANA Augustin. Il est secondé par deux directeurs des études
Monsieur Aimable TABARO et Monsieur Innocent NDAMURIRAKO.
L’École compte 47 agents dont, un préfet des études, deux directeurs des études, 35
professeurs, deux chargés des disciplines, un secrétaire, une comptable, 1laborantin
et 4 ouvriers. Pendant nos enquêtes nous avons vu que tous les enseignants
travaillent en collaboration étroite avec les autorités.

CHAP TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET


INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans cette partie, nous allons présenter les données telles que
récoltées au Lycée Kimbilio avant de procéder à leur analyse. Cette analyse va porter
sur :
- L’évolution des recettes et dépenses
- Détermination des taux de réalisation et d’écarts budgétaires tout en
respectant l’aspect financier du budget
III.1 PRESENTATION DES DONNEES
~ 33 ~

Il s’agit de présenter les données relatives aux prévisions et


aux réalisation des recettes et dépenses.
Les données ci-dessous présentées, sont issues des rapports
annuels du Lycée Kimbilio de 2015 à 2019. L’unité monétaire utilisée est le dollar
américain($).
~ 34 ~

Tableau n°3 : Présentation des recettes prévues et réalisées par le LYCEE KIMBILIO de l’année scolaire 2014-2015
à 2018- 2019 en $

N
° 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019
PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION PREVISION
LIBELLETS S S S S S S S S S
frais de
fonctionnemen
1 t 4 455 4 257 4 536 4 082 6 180 6 628,98 6 893 7 121 6 953
frais de
2 construction 11 880 10 824 12 096 11 155 12 360 12 575 11 028 9 925 11 124

3 FOPED 495 550 465,23 516,92 441,42 488,14 367,6 408,4 397,29

4 frais scolaire 160 380 163 944 163 296 170 440 166 860 158 685 159 906 177 654 161 298

5 frais technique 7 158 5 869,56 10 005 8 004 9 780 8 921,80 5 166 4 468,59 6 660
frais fiche
6 finaliste 1 177 1 177 1 991 1 991 2 002 2 002 2 275 2 275 1 870

7 autres frais 1293,48 1420,87 1201,86 1335,48 1 134,82 1 301,71 1 255,97 1 429,40 1 026,32

TOTAUX 186 838 188 042 193 591 197 525 198 758 190 603 186 891 203 282 189 328

Source : rapports financiers du LYCEE KIMBILIO


~ 35 ~

Commentaire : De ce tableau nous constatons que les prévisions et les réalisations de recettes ont évolué d’une année à une autre
sauf à l’année scolaire 2016-2017 où les réalisations ont connu une légère diminution. Il est de même pour les prévisions au cours
de l’année scolaire 2017-2018.

Tableau n°4. Présentation des dépenses prévues et réalisées par le Lycée Kimbilio de l’année scolaire 2014-2015 à 2018-
2019 en $

2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019


PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION PREVISION REALISATION
N° LIBELLET S S S S S S S S S S
Dépense
d'investissemen
1 t 11 000 10 000 837 1000 9 000 7 000 11 030 11 300 6 660 6 200
Entretien et
2 réparation 7 158 6 500 11 005 10 000 8 000 8 500 5 166 5 000 7 000 9 000

3 Consommation 835 850 5 000 4 225 4 496 4 500 900 1 100 7 076 8 000

4 frais généraux 4 000 4 281 9 091 9 000 7 000 7 300 5 000 3 500 4 500 4 200
primes des
5 agents 160 000 153 500 163 000 171 000 166 000 160 000 159 906 172 000 160 000 163 000

6 FOPED 495 550 465,5 516,92 525 488,14 367,6 408,4 397,29 441,43
Frais fiche des
7 finalistes 1 177 1 177 1 991 1 991 2 002 2 002 2 275 2 275 1 870 1 870
versement des
8 autres frais 1293,4 1 420,87 1 201,86 1 335,48 1 134,82 1 301,71 1 255,97 1 429,40 1 026,32 1 140,36

9 imprévus 880 320 1 000 540 600 750 990 800 798 450

TOTAL 186 838,4 178 598,87 193 591 199 608,4 198 757,82 191 841,85 186 891 197 813 189 328 194 302
Source : rapports financiers de l’institution
~ 36 ~

Commentaire : seules les années scolaires 2014-2015 et 2016-2017 où les prévisions des dépenses ont été supérieures aux
réalisations des dépenses. Pour les autres années par contre ce sont les réalisations des dépenses qui ont été supérieures aux
prévisions des dépenses
~ 37 ~

Analyse critique des données

prévision des prévision des


Année recettes dépenses
2014-2015 186 838 186 838,4
2015-2016 193 591 193 591
2016-2017 198 758 198 757,82
2017-2018 186 891 186 891
2018-2019 189 328 189 328
TOTAL 955 406 955 406
Source : Etablit à partir des tableaux n° 3 et n°4

A regard du principe d’équilibre budgétaire, nous constatons que l’école qui a fait
l’objet de cette recherche s’efforce à respecter ce principe car les prévisions des
recettes sont égales aux prévisions des dépenses

III.2 ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Dans cette partie du travail, il s’agira de montrer la structure


évolutionnelle des budgets des recettes et des dépenses réalisées par le Lycée
Kimbilio et la détermination des écarts dégagés par ces budgets

III.2.1 STRUCTURE EVOLUTIONNELLE DES BUDGETS DES RECETTES ET DES


DEPENSES

Après avoir donné les éléments constitutifs du budget des


recettes et des dépenses du Lycée Kimbilio, nous allons déterminer la structure
évolutionnelle des recettes et des dépenses réalisées par ladite institution en
dégageant la tendance générale.

Tableau n°5 Structure évolutionnelle des recettes réalisées

Année X Y X- X Y-Ȳ (X- X ) ² (X- X )(Y-Ȳ)

2014-2015 1 188 042 -2 -7 159 4 14317,2

2015-2016 2 197 525 -1 2324,4 1 -2324,4

2016-2017 3 190 603 0 -4 598 0 0

2017-2018 4 203282 1 8081,4 1 8081,4

2018-2019 5 196551 2 1350,4 4 2700,8

Total 15 976 003 0 0 10 22775


Source : conçu à partir des données du tableau n° 3
~ 38 ~

Y= ax+b a= ? b= ?

X=
15
=3; n= 5 ans. a=
∑ ( X− X ) (Y −Ȳ )
2 et b=Ȳ-a X Ȳ=
∑ Y = 976003 =¿195200,6
5 ∑ ( X− X) N 5

∑ ( X− X ) (Y −Ȳ ) 22775
a= = =2277,5
∑ ( X− X)
2
10

b= Ȳ-a X =195200,6 - (2277,5x3)


b=195200,6-6832,2= 188368,1

Y= 2277,5x+188368

Graphique n°1. Tendance générale des recettes réalisée par le Lycée Kimbilio

205000

200000
f(x) = 2277.5 x + 188368.1

195000

190000

185000

180000
1 2 3 4 5

Series1 Linear (Series1)

Source : conçu par nous même à partir du tableau n° 5 et à l’aide de MS Excel

Commentaire :

En observant les données contenues dans le tableau n°5 et


l’allure de la figure n°1 ci-dessus, nous constatons une augmentation moyenne
annuelle de 2277,5$ pour les recettes réalisées durant la période en étude.

Le coefficient de la droite de régression étant positif, on affirme


que les recettes ont évolué à la hausse. Le coefficient b représente l’origine de notre
série des recettes de 188368,1$.
~ 39 ~

Tableau n°6 Structure évolutionnelle des dépenses réalisées

Année X Y X- X Y-Ȳ (X- X ) ² (X- X )(Y-Ȳ)

2014-2015 1 178 599 -2 -13 834 4 27667,74

2015-2016 2 199 608 -1 7 176 1 -7175,66

2016-2017 3 191 842 0 -591 0 0

2017-2018 4 197 813 1 5 380 1 5380,058

2018-2019 5 194 302 2 1869,048 4 3738,096

Total 15 962 164 0 0 10 29610,24


Source : Etablit par nous même à partir du tableau n°4

Y= ax+b a= ? b= ?

X=
15
=3; n= 5 ans. a¿
∑ ( X− X ) (Y −Ȳ )
et b=Ȳ-a X Ȳ=
∑ Y = 962164 =¿192432,8
∑ ( X− X)
2
5 N 5

∑ ( X− X ) (Y −Ȳ ) 29610,24
a= 2 = =2961,024
∑ ( X− X) 10

b= Ȳ-a X =192432,8 - (2961,1x3)


b=192432,8-8883,3= 183550

Y=2961,1 x+¿ 183550

Graphique n°2 Tendance générale des dépenses réalisées par le Lycée


Kimbilio

205,000

200,000
f(x) = 2961.1 x + 183549.5
195,000

190,000

185,000

180,000

175,000

170,000

165,000
1 2 3 4 5

Series1 Linear (Series1)


~ 40 ~

Source : Etablit par nous même à partir du données du tableau n°6 et à l’aide de MS Excel

Commentaire :

En observant les données contenues dans le tableau n°6 et


l’allure de la figure n°2 ci-dessus, nous constatons une augmentation moyenne
annuelle de 2961,1$ pour les dépenses engagées durant la période en étude.

Le coefficient de la droite de régression étant positif, on affirme


que les dépenses ont évolué à la hausse. Le coefficient b représente l’origine de
notre série des dépenses de 183 550$.

II.2.2 Détermination des taux de réalisation des recettes

Tableau n°7 Détermination des taux de réalisation des recettes 2014-2015

N° PREVISION REALISATION Ecarts


LIBELLES FAV DEF
TE TR
frais de
1 fonctionnement 4 455 4 257 198 4,44 95,56
frais de
2 construction 11 880 10 824 1 056 8,89 91,1
3 FOPED 495 550 55 11,1 111,1
4 frais scolaire 160 380 163 944 3 564 2,2 102,2
5 frais technique 7 158 5 869,56 1288,44 18 82
6 frais fiche finaliste 1 177 1 177 100
7 autres frais 1293,48 1420,87 127,39 9,85 109,85
TOTAUX 186 838 188 042 1 204 0,64 100,64
Source ; conçu par nous même à partir du tableau n°3

Commentaire

Par l’analyse de ce tableau on peut noter ce qui suit :

Pour les frais de fonctionnement, les frais de construction et les frais technique les
taux des réalisations ont été respectivement de 95,56%, 91,1% et de 82% c’est-à-
dire que 4,44%, 8,89% et 18% n’ont pas été recouvré auprès des élèves par le
Lycée Kimbilio

Pour le FOPED, les frais scolaire, et les autres frais les écarts ont été favorables
avec des taux des réalisations de 111,1%, 102,2% et 109,85% c’est-à-dire qu’il y’a
eu des excédents budgétaires. Pour les frais fiches de finaliste la réalisation était de
100%

Dans l’ensemble, l’écart est favorable avec un excédent budgétaire de 0,64% soit un
taux de réalisation de 100,64%
~ 41 ~

Tableau n°8 Détermination des taux de réalisation des recettes 2015-2016

N° PREVISION REALISATION Ecarts


LIBELLES FAV DEF TE TR
frais de
1 fonctionnement 4 536 4 082 454 10 90
frais de
2 construction 12 096 11 155 941 7,78 92,2
3 FOPED 465,23 516,92 51,69 11,1 111,1
4 frais scolaire 163 296 170 440 7 144 4,37 104,37
5 frais technique 10 005 8 004 2 001 20 80
6 frais fiche finaliste 1 991 1 991 100
7 autres frais 1201,86 1335,48 133,62 11,12 111,12
TOTAUX 193 591 197 525 3 934 2,03 102,03
Source : conçu par nous même à partir du tableau n°3

Commentaire : De ce tableau nous constatons que le FOPED, les frais scolaires et


les autres frais apportent plus de recettes à l’institution avec des taux de réalisation
de 111,1%, 104,37% et de 111,12%.

D’une manière générale, le budget des recettes de l’année scolaire 2015-2016 a été
réalisé avec un taux de 102,03%

Tableau n°9 : Détermination des taux de réalisation des recettes 2016-2017

N° PREVISION REALISATION Ecarts TE TR


LIBELLES FAV DEF
frais de
1 fonctionnement 6 180 6 628,98 448,98 7,27 107,27
2 frais de construction 12 360 12 575 215 1,74 101,74
3 FOPED 441,42 488,14 46,72 10,58 110,58
4 frais scolaire 166 860 158 685 8 175 4,9 95,1
5 frais technique 9 780 8 921,80 858,20 8,8 91,2
6 frais fiche finaliste 2 002 2 002 100
7 autres frais 1 134,82 1 301,71 166,89 14,71 114,71
TOTAUX 198 758 190 603 8 156 4,1 95,9
Source : Elaborer par nous même à partir du tableau n°3

Commentaire : A part les frais de fiche réalisé à 100%, le déficit s’observe au niveau
des frais scolaire et frais technique en raison respectivement de 95,1% et 91,2% de
taux de réalisation des recettes. Par ailleurs les autres rubriques ont connu des
excédents. Toute fois dans l’ensemble le déficit est de 95,9% qui est dû au non
recouvrement des frais technique et des frais scolaire
~ 42 ~

Tableau n°10 : Détermination des taux de réalisation des recettes 2017-2018

N° PREVISION REALISATION Ecarts TE TR


LIBELLES FAV DEF
frais de
1 fonctionnement 6 893 7 121 229 3,32 103,32
frais de
2 construction 11 028 9 925 1 103 10 90
3 FOPED 367,6 408,4 40,8 11,1 111,1
4 frais scolaire 159 906 177 654 17 748 11,1 111,1
5 frais technique 5 166 4 468,59 697,41 13,5 86,5
6 frais fiche finaliste 2 275 2 275 100
7 autres frais 1 255,97 1 429,40 173,43 13,81 113,81
TOTAUX 186 891 203 282 16 391 8,77 108,77
Source : conçu par nous même à partir du tableau n°3

Commentaire : De ce tableau nous constatons que les frais de construction et les


frais techniques dégagent des écarts défavorables avec des taux de réalisations qui
sont respectivement de 90% et de 86,5%. Les autres lignes budgétaires ont dégagé
des écarts favorables c’est-à-dire qu’il a eu des excédents budgétaires. Dans
l’ensemble l’écart est favorable avec un taux de réalisation de 108,77%

Tableau n°11 : Détermination des taux de réalisation des recettes 2018-2019

PREVISION REALISATION
N° S S Ecarts TE TR
LIBELLES FAV DEF
frais de
1 fonctionnement 6 953 7 752 800 11,5 111,5
frais de
2 construction 11 124 10 753 371 3,33 96,67
3 FOPED 397,29 441,43 44,14 11,11 111,11
4 frais scolaire 161 298 168 467 7 169 4,44 104,44
5 frais technique 6 660 6 127,20 532,80 8 92
frais fiche
6 finaliste 1 870 1 870 100
114,0
7 autres frais 1 026,32 1 140,36 4 11,11 111,11
TOTAUX 189 328 196 551 7 223 3,82 103,82
Source : conçu par nous même à partir du tableau n°3

Commentaire : comme dans le tableau précédent, les frais de construction et les


frais techniques ont dégagé des écarts défavorables. Les autres lignes budgétaires
ont dégagé des écarts favorables avec des taux de réalisations supérieures ou
égales à 100%. L’année scolaire 2018-2019 a dégagé un écart favorable avec 3,82%
d’excédent budgétaire et un taux de réalisation de 103,83%
~ 43 ~

II.2.3 Détermination des taux de réalisation des dépenses

Tableau n°12 : Détermination des taux de réalisation des dépenses 2014-2015

Ecarts TE TR
PREVISION REALISATION
N° LIBELLE S S FAV DEF
Dépense
1 d'investissement 11 000 10 000 1 000 9,1 90,9
Entretien et
2 réparation 7 158 6 500 658 9,19 90,81

3 Consommation 835 850 15 1,8 101,8

4 frais généraux 4 000 4281 281 7 107,03

5 primes des agents 160 000 153 500 6 500 4,1 95,9

6 FOPED 495 550 55 11,11 111,11


Frais fiche des
7 finalistes 1 177 1177 - - 100
8 autres frais 1293,4 1420,87 127,47 9,86 109,86

9 imprévus 880 320 560 63,64 36,4

TOTAL 186 838,4 178 598,87 8 239,5 4,41 95,59


Source : conçu à partir du tableau n°4

Commentaire : Après analyses de ce tableau, nous constatons que les lignes


consommation, frais généraux, FOPED et les autres frais ont dégagé des écarts
défavorables. Pour les autres lignes les écarts ont été favorable donc il y’a eu
économie budgétaire. Dans l’ensemble le budget des dépenses de l’année scolaire
2014-2015 a dégagé un écart défavorable de 4,41% et un taux de réalisation de
95,59%
~ 44 ~

Tableau n°13 : Détermination des taux de réalisation des dépenses 2015-2016

Ecarts TE TR

N° LIBELLE PREVISIONS REALISATIONS FAV DEF


Dépense
1 d'investissement 837 1 000 163 19,5 119,5
Entretien et
2 réparation 11 005 10 000 1 005 9,13 90,87

3 Consommation 5 000 4 225 775 15,5 84,5

4 frais généraux 9 091 9 000 91 1 99

5 primes des agents 163 000 171 000 8 000 4,91 104,9

6 FOPED 465,5 516,92 51,42 11 111,05


Frais fiche des
7 finalistes 1 991 1 991 100

8 autres frais 1 201 1 335,48 134,48 11,2 111,2

9 imprévus 1 000 540 460 46 54

TOTAL 193 591 199 608,4 6 018 3,11 103,11


Source : conçu à partir du tableau n°4

Commentaire : Après analyse de ce tableau nous remarquons que les dépenses


d’investissements, la prime des agents, le FOPED ainsi que les autres frais ont
dégagé les écarts défavorables. Pour les entretiens et réparations, consommation,
les frais généraux, et les imprévus, il a été dégagé des écarts favorables c’est-à-dire
que l’institution est parvenue à les minimiser

Notons que pour l’ensemble des dépenses de l’année scolaire 2015-2016 il est
dégagé un écart défavorable de 3,11% et un taux de réalisation de 103,11% ce qui
justifie un dépassement budgétaire
~ 45 ~

Tableau n°14 : Détermination des taux de réalisation des dépenses 2016-2017

Ecarts TE TR
PREVISION REALISATION
N° LIBELLE S S FAV DEF
Dépense
d'investissemen
1 t 9 000 7 000 2 000 22,22 77,78
Entretien et 106,2
2 réparation 8 000 8 500 500 6,25 5
100,0
3 Consommation 4 496 4 500 4 0,09 9

4 frais généraux 7 000 7 300 300 4,3 104,3


primes des
5 agents 166 000 160 000 6 000 3,61 96,39

6 FOPED 525 488,14 36,86 7,02 92,98


Frais fiche des
7 finalistes 2 002 2 002 100
166,8 114,7
8 autres frais 1 134,82 1 301,71 9 14,71 1
9 imprévus 600 750 150 25 125

TOTAL 198 757,82 191 841,85 6 915,97 3,48 96,52


Source : conçu à partir du tableau n°4

Commentaire : Après analyse de ce tableau, nous constatons que la majorité des


lignes budgétaires a dégagé des écarts défavorables soit de dépassement
budgétaire. Les lignes dépense d’investissement, primes des agents et FOPED ont
dégagé des écarts favorables. En général l’année scolaire 2016-2017 a dégagé un
écart favorable de 3,48% et un taux de réalisation de 96,52%
~ 46 ~

Tableau n°15 : Détermination des taux de réalisation des dépenses 2017-2018

Ecarts TE TR
PREVISION REALISATION
N° LIBELLE S S FAV DEF
Dépense
d'investissemen 102,4
1 t 11 030 11 300 270 2,45 5
Entretien et
2 réparation 5 166 5 000 166 3,21 96,79
22.2 122,2
3 Consommation 900 1 100 200 2 2

4 frais généraux 5 000 3 500 1 500 30 70


primes des 107,5
5 agents 159 906 172 000 12 094 7,6 6
111,1
6 FOPED 367,6 408,4 40,8 11,1 0
Frais fiche des
7 finalistes 2 275 2 275 100
113,8
8 autres frais 1 255,97 1 429,4 173,43 13,81 1

9 imprévus 990 800 190 19,19 80,81


105,8
TOTAL 186 891,1 197 813 10 922,2 5,84 4
Source : conçu à partir du tableau n°4

Commentaire : De ce tableau, nous constatons que les lignes dépenses


d’investissement, consommation, primes des agents, FOPED et les autres frais ont
dégagé des écarts défavorables. Pour les autres lignes les écarts ont été favorable
donc il y’a eu économie budgétaire. En général le budget des dépenses de l’année
scolaire 2017-2018 n’a pas été exécuté comme prévu avec un écart défavorable de
5,84% et un taux de réalisation de 105,84%
~ 47 ~

Tableau n°16 : Détermination des taux de réalisation des dépenses 2018-2019

Ecarts TE TR
N° LIBELLE PREVISIONS REALISATIONS FAV DEF
Dépense
1 d'investissement 6 660 6 200 460 6,9 93,1
Entretien et
2 réparation 7 000 9 000 2 000 28,57 128,6

3 Consommation 7 076 8 000 924 13,1 113,1


4 frais généraux 4500 4 200 300 6,67 93,33
primes des
5 agents 160 000 163 000 3 000 1,88 101,88

6 FOPED 397,29 441,43 44,14 11,11 111,1


Frais fiche des
7 finalistes 1 870 1 870 100
8 autres frais 1 026,32 1 140,36 114,04 11,11 111,1

9 imprévus 798 450 348 43,61 56,39

TOTAL 189 328 194 302 4 974 2,63 102,63


Source : conçu à partir du tableau n°4

Commentaire : Du tableau ci-haut nous remarquons que pour le dépense


d’investissement, le frais généraux et les imprévus il y’a eu une économie
budgétaire et pour les autres lignes il y’a eu des dépassements budgétaires. D’une
manière générale le budget des dépenses de l’année scolaire 2018-2019 a dégagé
un écart défavorable de 2,63% soit un taux de réalisation de 102,63%
~ 48 ~

II.2.4 Tableau synthèses des taux de réalisation des recettes et des dépenses

Tableau n°17. Tableau synthèses des taux de réalisation des recettes

Année Prévision Réalisation Ecart TE TR


FAV DEF

2014-2015 186 838,48 188 042 1 204 0,64 100,64

2015-2016 193 591 197 525 3 934 2,03 102,03

2016-2017 198 758,2 190 603 8 156 4,1 95,90

2017-2018 186 891,1 203 282 16 391 8,77 108,77

2018-2019 189 328,1 196 551 7 223 3,82 103,82

TOTAL 955 407 976 003 20 596 2,16 102,16


Source : conçu par nous même à partir du tableau n° 3

Commentaire :

Du tableau ci-dessus nous constatons que l’année scolaire 2016-2017 a dégagée un


écart défavorable de 8 156$ soit un déficit budgétaire de 4,1% qui est dû au non
recouvrements des certains frais auprès des élèves avec un taux de réalisation de
95,9%. Les autres années ont dégagées des écarts favorables respectivement de
1 204, 3 934, 16 391, 7 223 soit des excédents budgétaires de 0,64% ; 2,03% ;
8,8% ; 3,8% avec des taux de réalisation de 100,64% ; 102,03% ; 108,77% ; 103,82.

Notons qu’en général, il y a eu un excédent budgétaire de 20 596$ soit 2,16% avec


un taux de réalisation de 102,16% durant la période en examen
~ 49 ~

Tableau n°18 Synthèse des taux de réalisations des dépenses

Taux
Année Prévision Réalisation Ecart d’écart Taux de

FAV DEF réalisation

2014-2015 186 838,48 178 599 8 239,6 4,41 95,59

2015-2016 193 592 199 608 6 017 3,11 103,11

2016-2017 198 757,8 191 842 6 916 3,48 96,52

2017-2018 186 891,1 197 813 10 921,7 5,84 105,84

2018-2019 189 327,6 194 302 4 974,2 2,63 102,63

TOTAL 955 407 962 164 6 756,9 0,71 100,71


Source : Etablit par nous même à partir du tableau n°4

Commentaire :
De ce tableau nous constatons que pour la première et la troisième année les
prévisions des dépenses sont supérieures aux réalisations, ce qui conduit à dégager
des écarts favorables pendant ces années, d’où nous pouvons dire que le Lycée
Kimbilio a su minimiser ses dépenses pendant ces deux ans. Pour les autres années
nous remarquons que les écarts sont défavorables. Pour l’ensemble de la période
d’étude, le budget des dépenses du Lycée Kimbilio dégage un écart défavorable avec
un dépassement budgétaire de 0,71% et un taux de réalisation de 100,71%. Ce
dépassement budgétaire s’expliquent par la sous-estimation des prévisions des
dépenses et cela s’observe à l’année scolaire 2015-2016 ; 2017-2018 ; et 2018-2019.
~ 50 ~

DISCUSSION DES RESULTATS

A l’issue de nos recherches dont les préoccupations étaient de


savoir l’évolution des recettes et des dépenses réalisées pendant la période sous
examen mais aussi de dégager les taux de réalisation des recettes et des dépenses,
nous avons abouti aux résultats que nous avons confrontés à ceux de nos
prédécesseurs.
BYIRINGIRO NSABIMANA, son travail a porté sur « l’analyse
de l’exécution des budgets dans les écoles conventionnées protestantes de la ville de
Goma, cas de l’institut FURAHA de 2007 à 2011 » celui-ci avait pour préoccupation de
connaître l’évolution des recettes et des dépenses prévues et réalisées, les écarts qui
se sont dégagés pendant les années en étude et si ces écart ont un impact sur la
gestion de l’institution.
A l’issue de ses analyses, il a constaté que l’évolution des
recettes et dépenses prévues et réalisées était croissante pour les prévisions et
décroissantes pour les réalisations. Les écarts qui se sont dégagés pendant les
années en étude étaient favorables et ont eu un impact significatif sur la gestion de
l’institution
KAHINDO MALIMUTOTO qui a parlé de « L’exécution du
budget de la 3ème CBCA, cas de la paroisse CBCA KATOYI de 2008 à 2012 ». Sa
préoccupation était de savoir si les écarts entre les prévisions et les réalisations des
recettes et dépenses de la paroisse de CBCA KATOYI ont été favorable ou
défavorable durant sa période d’étude
Après ses investigations, elle a trouvé que tout au long de la période
en étude, des écarts entre les prévisions et les réalisations de recettes et des
dépenses de la paroisse CBCA KATOYI ont été défavorable dans l’ensemble c’est-à-
dire les réalisations ont été inférieures aux prévisions de recettes et supérieur pour les
dépenses
~ 51 ~

En effet, nos résultats du point de vue évolution des recettes et


des dépenses rejoignent ceux de BAHIGABOSE FLORENCE qui a constaté dans son
travail qui portait sur « l’analyse de l’exécution budgétaire d’une institution scolaire,
cas de l’école primaire INJILI de 2014 à 2018 » que les recettes et les dépenses ont
été revues à la hausse et de Chantal FURAHA SUBWANONE qui a confirmé dans
son travail qui portait sur « l’analyse de l’exécution budgétaire d’une entreprise
publique, cas de l’OCC/GOMA de 2011 à 2015 » que l’évolution des dépenses
prévues et réalisées a été à la hausse
Du point de vue taux de réalisation des dépenses et des
recettes nos résultats ne rejoignent pas ceux de nos prédécesseurs, d’où nous
constatons dans le travail de MUSHAMALIRWA CIRUZA David qui porté sur
« l’analyse de l’exécution des budgets dans une entité administrative décentralisées ;
cas du bureau central de la zone de santé de Goma (BCZS/Goma) » que les recettes
du bureau central de la zone de santé de Goma n’ont pas été exécutées à plus de
100% mais à un taux d’exécution de 93,83% et les dépenses à un taux de 89,20%.

Quant à nous, au terme de notre analyse, le coefficient de la


droite de régression des recettes Y= 2 277,5x + 188 368, prouve que les recettes ont
évolué à la hausse, donc les recettes augmentent en moyenne de 2 277,5$ chaque
année. Le coefficient de la droite de régression des dépenses Y= 2 961,1x + 183 550
montre que les dépenses ont aussi évolué à la hausse en moyenne de 2 961,1$
d’une année à une autre.
Pour les taux de réalisations, nous avons constaté que le taux de réalisation des
recettes était de 102,16% soit un excédent budgétaire de 2,16% c’est-à-dire que le
Lycée Kimbilio a été à mesure de collecter plus que les recettes entendues et le taux
de réalisation des dépenses était de 100,71% soit un dépassement budgétaire de
0,71% ce qui veut dire que le Lycée Kimbilio n’a pas su minimisé ses dépenses durant
la période en étude.
~ 52 ~
~ 53 ~

CONCLUSION

Nous somme au terme de notre travail qui a porté sur


« l’analyse de l’exécution budgétaire d’une institution scolaire cas du Lycée Kimbilio
de 2015 à 2019 »
En effet, pour aborder ce thème de recherche la problématique de notre travail a été
centrée autour des questions suivantes :
 Comment ont évolué des recettes et dépenses réalisées pendant la période
sous examen ?
 Quel est le taux de réalisation des recettes et des dépenses eu sein de
cette institution ?
Comme réponses aux questions soulevées dans la problématique, nous avons émis
les hypothèses telles que :
 Nous pensons que les recettes et les dépenses réalisées pendant la période
sous examen ont évolué à la hausse
 Nous estimons que les taux de réalisation des recettes et des dépenses seront
de plus de 100%.
Pour vérifier ces hypothèses nous avons fait recours à la
méthode analytique et statistique soutenues par les techniques documentaire
d’interview.
L’ensemble de ce travail de recherche est subdivisé en trois chapitres, hormis
l’introduction et la conclusion :
 Le premier qui porte sur la généralité théorique sur l’exécution budgétaire
 Le deuxième parle de la présentation du milieu d’étude
 En fin le troisième concerne la présentation, analyse des données et
l’interprétation des résultats.
Après analyse des données, nous avons abouti aux résultats
ci-après
 Par rapport à la structure évolutionnelle des budgets des recettes réalisées,
l’évolution a été revue à hausse avec une augmentation moyenne annuelle de
2 277,5 dollars américains et l’origine de notre série des recettes de 188 368,1
dollars américains.
~ 54 ~

Les dépenses ont dégagés une évolution à la hausse en moyenne de 2 961,1


dollars américains tenant compte de l’origine de dépenses de 183 550 dollars
américains. Ce qui se traduit la droite de régression de la forme
Y=2 961,1+183 550. De ce qui précède, notre première hypothèse est
confirmée
 Le taux de réalisation des recettes a été de 102,16% soit un excédent
budgétaire de 2,16% ; quant aux dépenses, le Lycée Kimbilio n’a pas su
minimisé ses dépenses pendant la période en examen. Pour cela, le taux de
réalisation des dépenses a été de 100,71% soit un dépassement budgétaire
de 0,71% ; cependant un pourcentage non significatif. Ainsi nous confirmons
notre deuxième hypothèse.
Nous ne prétendons pas avoir abordé tous les aspects ayant
trait à ce thème mais nous estimons avoir atteint notre objectif. Nous encourageons
d’autres chercheurs qui s’orienteront dans ce domaine de nous compléter en abordant
par exemple le contrôle budgétaire des recettes et dépenses d’une institution scolaire.

.
~ 55 ~

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. Armand DAYAN, manuel de gestion, 2ième édition Ellips, Paris 2004.


2. Alain Charles Martinet, lexique de gestion et de management, 8ièm édition,
Paris 2008
3. AM KEISER, contrôle de gestion, 2ième édition ESKA, Paris 1999
4. Charles Horngren, contrôle de gestion budgétaire, 4ième édition nouveau
horizons ARS, Paris 2010
5. Christian et C. RAULET comptabilité analytique de gestion, Edition Dunod
Paris 1982
6. Inspection Générale/ EPSP, la gestion d’une école secondaire, KINSHASA
mars 2010,
7. Jean Meyer, Eléments de solutions des exercices de gestion, Dunod 1984
8. Madeleine GRAWITZ, méthode de recherche science sociale, 11ième éd
DALLOZ, Paris 1971
9. PIERRE CLICHE, ph.D. et gestionnaire de carrière, gestion budgétaire et
dépenses publiques, 2009
10. Yves BERNARD/ JEAN-CLAUDE, dictionnaire économique et financier,
édition du seuil, Paris 1989
II. NOTES DE COURS ET TFC
1. KALUME BASHARA, cours de gestion budgétaire, cours Inédit, ISC/GOMA,
G3 comptabilité 2019-2020
2. BAHIGABOSE Florence, Analyse de l’exécution budgétaire d’une institution
scolaire cas de l’école primaire INJILI de 2014 à 2018, TFC Inédit ISC/GOMA
année académique 2018-2019
3. BYIRINGIRO NSABIMANA, Analyse de l’exécution des budgets dans des
écoles protestantes de la ville de GOMA, cas de l’institut FURAHA de 2007 à
2011 ; TFC Inédit ISC/GOMA, année académique 2011 à 2012
4. Chantal FURAHA SUBWANONE, analyse de l’exécution budgétaire d’une
entreprise Publique cas de l’OCC/GOMA de 2011 à 2015, TFC Inédit,
ISC/GOMA, année académique 2015-2016
5. KAHINDO MALIMOTO, Exécution du budget du budget de la 3ième CBCA
KATOYI, 2008 à 2012, ISC/GOMA, TFC Inédit, année académique 2012-2013
6. Prof Phidias Ahadi SENGE MILEMBA, cours d’initiation à la recherche
scientifique, Inédit, ISC/GOMA, année académique 2018-2019

III. TEXTES LEGAUX


1. LOI-CADRE N° 14/004 du 14 février 2014 de l’enseignement national
2. Arrêté provincial n°01/144/CAB/GP-NK du 12 sept 2018 fixant les frais de
scolarité pour l’année 2018-2018 en province du NORD-KIVU
~ 56 ~

TABLE DES MATIERES


DEDICACE............................................................................................................................. 1
REMERCIEMENTS................................................................................................................. ii
SIGLES ET ABREVIATIONS.................................................................................................iii
0. INTRODUCTION............................................................................................................ - 1 -
0.1 ETAT DE LA QUESTION.........................................................................................- 1 -
0.2. PROBLEMATIQUE..................................................................................................- 3 -
0.3 HYPOTHESES DES RECHERCHE..........................................................................- 4 -
0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL........................................................................................- 4 -
0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET..............................................................................- 5 -
0.6 DELIMITATION DU SUJET......................................................................................- 6 -
0.7 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES.............................................................- 5 -
0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL....................................................................................- 7 -
CHAP I. GENERALITES THEORIQUES SUR L’EXECUTION BUDGETAITE..................- 8 -
I.1. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LE BUDGET...................................................- 8 -
I.1.1 DEFINITION DU BUDGET..................................................................................- 8 -
I.1.2 ROLE DU BUDGET............................................................................................- 9 -
I.1.4 LA DISCIPLINE DU BUDGET...........................................................................- 10 -
I.1.5 LES PRINCIPAUX TYPES DES BUDGET........................................................- 10 -
I.2 PROCEDURES DE L’ELABOTATION DU BUDGET..............................................- 12 -
I.3. GESTION BUDGETAIRE........................................................................................- 12 -
I.3.1 DEFINITION......................................................................................................- 13 -
I.3.2 DIFFERENTS ETAPES DE LA GESTION BUDGETAIRE.............................- 14 -
I.3.3 DIFFERENTS ASPECTS DU BUDGET............................................................- 16 -
I.3.4 LES METHODES DE BUDGETISATION..........................................................- 16 -
I.3.5 INTERET DE LA GESTION BUDGETAIRE......................................................- 17 -
I.3.6 DUREE DE L’EXCERCICE BUDGETAIRE.......................................................- 18 -
I.3.7 LES PRINCIPES BUDGETAIRES.....................................................................- 18 -
I.3.8. OBJECTIFS DE LA GESTION BUDGETAIRE................................................- 20 -
I.4. REGARD SUR LE BUDGET D’UNE INSTITUTION SCOLAIRE............................- 20 -
I.4.1 INSTITUTION SCOLAIRE.................................................................................- 21 -
I.4.2 LE BUDGET DANS UNE INSTITUTION SCOLAIRE........................................- 22 -
CHAP II. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE...........................................................- 28 -
II.0 INTRODUCTION.....................................................................................................- 28 -
II.1 Dénomination........................................................................................................ - 28 -
~ 57 ~

II.2 Situation géographique........................................................................................- 28 -


II.3 Historique.............................................................................................................. - 28 -
II.4. Organisation et Fonctionnement du Lycée Kimbilio.............................................- 30 -
II.4.1. Organigramme......................................................................................................- 30 -
II.4.2. Détail sur l’organigramme....................................................................................- 30 -
II.4.3. Fonctionnement....................................................................................................- 32 -
CHAP TROISIEME : PRESENTATION DES DONNEES, L’ANALYSE ET
L’INTERPRETATION DES RESULTATS.........................................................................- 33 -
III.1 PRESENTATION DES DONNEES.................................................................................- 33 -
III.2 ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS...............................................- 36 -
DISCUSSION DES RESULTATS...............................................................................................- 49 -
CONCLUSION...............................................................................................................................- 51 -
BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................................................- 53 -
TABLE DES MATIERES..............................................................................................................- 54 -

Vous aimerez peut-être aussi