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REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE

(Deuxième Partie)

Manuel destiné à l’étudiante : Kamna Chaïbou


Technicien supérieur en comptabilité Gestion des entreprises

Préparé et exécuté par : M. KOUDRI Kodjo Macaire ; Contact : 94331855 / 97406011


PROGRAMME DE COMPTABILITE GENERALE AU BTS2

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Chapitre 1 : Les Emballages

Chapitre 2 : La comptabilité de la trésorerie

Chapitre 3 : La rémunération du personnel

Chapitre 4 : Comptabilité des entreprises industrielles, valorisation des stocks

Chapitre 5: L’inventaire comptable

Chapitre 6 : Les Amortissements

Chapitre 7 : Les Provisions

Chapitre 8 : Régularisation des autres charges et des autres produits

Chapitre 9 : Etablissement des documents de synthèse dans le système normal

Chap.1

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 1


LES EMBALLAGES
Cadre comptable

243 Matériel d’emballage

335 Emballages commerciaux


3351 Emballages perdus
3352 Emballages récupérables non identifiables
33521 Emballages récupérables en magasin
33522 Emballages récupérables sortis

40 Fournisseurs et comptes rattachés


4011 Fournisseurs
4091 Fournisseurs, avances et acompte versés
4094 Fournisseurs, créances pour emballages consignés

41 Clients et comptes rattachés


4111 Clients
4191 Clients, avances et acompte reçus
4194 Clients, dettes pour emballages à rendre

603 Variations de stocks


6033 Variations de stocks d’autres approvisionnements

608 Achats d’emballages


6081 Achats d’emballages perdus
6082 Achats d’emballages récupérables non identifiables

622 Locations et charges locatives


6223 Locations de matériels et outillages
6224 Malis sur emballages
6225 Locations d’emballages

707 Produits accessoires


7071 Ports, emballages perdus et autres frais facturés
7072 Commissions et courtages
7073 Locations
7074 Bonis sur reprises et cessions d’emballages

I - Généralités :

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Les emballages sont des objets utilisés pour contenir, envelopper, protéger, conditionner les
produits et marchandises livrés à la clientèle. Ils sont distingués en deux (2) catégories :
- le matériel d’emballage ;
- les emballages commerciaux

A) Le matériel d’emballages ou emballages immobilisés (243) :


Ils sont de valeurs relativement importantes, identifiables (numérotés) par l’entreprise,
destinés au stockage des produits à l’intérieur de l’entreprise (emballages immobilisés).

Exemples : Châteaux d’eau, Citernes, Cuves, Conteneurs, tanks, tonneaux,…

B) Les emballages commerciaux (335) :


Ce sont des objets de valeur relativement faible ou d’une durée d’utilisation généralement
inférieure à un (1) an. Ils sont utilisés pour contenir, envelopper, protéger, conditionner les
produits et marchandises livrées à la clientèle. Il existe deux (2) catégories :
- les emballages perdus ;
- les emballages récupérables (ERNI).

1. Les emballages perdus ou non récupérables (3351) :


Ils sont livrés avec leur contenu, sans consignation ni reprise. La valeur des emballages non
récupérables est incorporée dans le prix du contenu (marchandises, produits…).

Exemples : Cartons, Papier ou plastiques (de bombons, biscuits, yaourt, jus …), Boîtes de
conserves (lait, sardines, tomates…), Bouteilles de liqueurs (GIN, whisky, du bonnet…).

2. Les emballages récupérables non identifiables (3352) :


Ce sont des emballages destinés à être consignés, prêtés ou loués aux clients.

Exemples : Casiers, Caisses, Bouteilles (de bière, coca-cola…, de gaz), Fûts…

II- Comptabilité :

A) Les achats / ventes d’emballages :

1. Le matériel d’emballages :
 Ils sont comptabilisés à leur valeur d’entrée (coûts d’achats) dans le compte 243 ;
 Leurs ventes constituent des cessions, on utilise les comptes 81 et 82.

NB : Le compte 243 enregistre le coût d’achat HT (si la TVA est récupérable), ou le coût
d’achat TTC si la TVA n’est pas récupérable.

2. Les emballages commerciaux :

- Leurs achats sont comptabilisés comme les achats de marchandises, on utilise les
comptes : 6081 et 6082.
- Leurs ventes sont portées au crédit du compte 707 ; 7071 et 7074.
- En inventaire permanent, on utilise les comptes suivants pour les entrées et les sorties de
stocks : 3351, 3352 et 6033

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Application 1 :
L’Ets DAOUDA, commerce général, vous soumet les opérations suivantes :

02/01/11 : Avance versée par virement pour commande de 4 conteneurs : 1 000 000 F.

05/01/11 : Avance versée au fournisseur HAMANI pour commande de marchandises :


500 000 F contre espèces.

08/01/11 : Achats de 4 conteneurs à 500 000 F, droits de douanes 500 000 F, transport


500 000 F, escompte 250 000 F, avance 1 000 000 F (règlement par chèque).

22/01/11 : Facture N° 201 des Ets HAMANI :


- 6 000 bouteilles de sucrerie à 275 F (dont 25 F le prix de la bouteille vide) ;
- 100 paquets de sachets plastiques à 500 F ;
- Escompte 8% ;
- Avance 500 000 F.

28/01/11 : Facture N° 412 aux Ets KABIROU :


- 1 000 bouteilles de sucrerie à 400 F (dont 50 F le prix de la bouteille vide)
- 20 paquets de sachets plastiques à 600 F ;
- Escompte 5%.

Travail à faire :
Passer les écritures nécessaires dans le journal des Ets DAOUDA.

Les emballages récupérables non identifiables sont souvent destinés :


- à la consignation ;

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- au prêt ;
- à la location.

B) Les consignations d’emballages :

1. Consignations proprement dites :


Elles consistent à mettre provisoirement à la disposition du client un certain nombre
d’emballages récupérables à un prix supérieur à leur valeur, appelé prix de consignation.

NB : La consignation se fait toujours sur facture de « Doit »

Fournisseur date

N° Fact. Doit : Client


Consignation PC

NAP PC

Les écritures à passer sont les suivantes :

Chez le fournisseur (Ventes) : Chez le client (Achats) :

Débiter : 4111 Débiter : 4094,

Créditer : 4194 Créditer : 4011


(consignation d’emballages) (consignation d’emballages)

Application 2 :
L’Ets IBRAHIM met à votre disposition les informations suivantes :

05/01/11 : Facture N° 503 aux Ets BOUCAR : 2 000 bouteilles consignées à 125 F (règlement
par chèque) ;

12/01/11 : Facture N° 507 aux Ets BOUCAR : consignation de 3 000 bouteilles de sucrerie à
125 F.

22/01/11 : Facture N° 517 aux Ets BOUCAR :


- Facturation de 5 000 bouteilles de sucrerie à 250 F ;
- Facturation de 300 paquets de sachets plastiques à 500 F ;
- Facturation de 100 casiers à 5 000 F ;
- Escompte 5% ;
- Consignations des 5 000 bouteilles de sucrerie ;
- Avance 1 000 000 F.

Travail à faire :
Passer les écritures chez les 2 partenaires.

2. La déconsignation (retour ou restitution des emballages consignés) :

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C’est la restitution des emballages par le client. Le fournisseur les reprend à un prix appelé
« prix de déconsignation » qui peut être :
- égal au prix de consignation (PD = PC) ;
- ou inférieur au prix de consignation (PD  PC)
Les déconsignations se font sur factures d’avoir.

a. PD = PC:
C’est le cas où le client retourne les emballages en bon état et dans les délais prévus.
Les comptes 4094 et 4194 sont soldés de part et d’autres.

Fournisseur date

N° Fact. Avoir : Client


Déconsignation (PD = PC) PC

NAD PC

Les écritures à passer sont les suivantes:

Chez le fournisseur : Chez le client :

Débiter : 4194 Þ PC Débiter : 401 Þ NAD (PC)


Créditer : 411 Þ NAD (PD) Créditer : 4094 Þ PC
(Retour du client) (Déconsignation)

b. Les emballages sont repris à un prix inférieur à celui de consignation  : (PD <
PC)
C’est le cas où les emballages sont légèrement endommagés par le client ; mais encore
utilisables.
La différence entre le prix de consignation et le prix de déconsignation (PC – PD) constitue :
- un produit accessoire TTC (boni sur reprise) pour le fournisseur : 7074
- une charge TTC (mali sur reprise) pour le client : 6224

La facture dans ce cas peut se présenter comme suit :

Fournisseur date

N° Fact. Avoir : Client


Déconsignation (PC) PC
Boni / Mali - Mali/Boni
TVA - TVA
NAD PD

TVA est appliquée sur la décote (malis pour le client et bonis pour le fournisseur)

PC – PD
6224 / 7074 Þ Mali ou Boni = ————
1,19
TVA = Mali ou Boni × 0,19
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Les écritures à passer sont les suivantes :

Chez le fournisseur : Chez le client :

Débiter : 4194 Þ PC Débiter : 401 Þ NAD (PD)


Débiter : 6224 Þ  : Malis
Créditer : 4111 Þ NAD (PD) Débiter : 445 Þ TVA sur malis
Créditer : 445 Þ TVA sur bonis
Créditer : 7074 Þ Bonis Créditer : 4094 Þ PC
(Retour du client) (Déconsignation)
________________ d° ________________
Débiter : 33521
Créditer : 33522
(Entrée en stocks des emballages repris)

Application 3 :
Vous disposez des informations suivantes sur les Ets IBRAHIM :

27/01/11 : Restitution de 3 000 bouteilles par le client BOUCAR (Facture AV 0082).


29/01/11 : Reprise de 1 200 bouteilles à 101,2 F (Facture AV 0085).

29/01/11 : Facture V 87 à BOUCAR :


- Marchandises 2 000 000 HT,
- Remise sur les marchandises 5%,
- 400 casiers à 5 000 F,
- Escompte 2%,
- Port forfaitaire 100 000 F (exonéré de TVA)
- Déconsignation de 1 000 bouteilles, reprises à 125 F.

30/01/11 : Facture V91 à BOUCAR :


- Marchandises 2 500 000 HT,
- Escompte 10%,
- Port HT 80 000 F,
- Avance 1 000 000 F,
- Déconsignation de 800 bouteilles à 101,2 F.

Travail à faire :
Passer les écritures chez les deux partenaires.

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3. La non restitution des emballages :
La non restitution des emballages par les clients dans les délais prévus est considérée comme
une vente (indirecte) chez le fournisseur et un achat (indirect) chez le client.
Cette opération d’achat / vente indirect se fait sur facture de doit :

Fournisseur date

N° Fact. Doit : Client


Prix de vente PV
TVA + TVA/PV
Consignation - PC
NAP NAP

Pour la comptabilisation on peut passer les écritures suivantes :

Chez le fournisseur : Chez le client :

Débiter  4194 Þ PC Débiter  6082/6224 (1) Þ PV


Débiter  4111 Þ NAP Débiter 4452 Þ TVA
Créditer  7074 Þ PV Créditer  4094 Þ PC
Créditer 4431 Þ TVA Créditer 4011 Þ NAP
(Vente suite consignation) (Achats suite consignation)
_________________ d° ________________ __________________ d° _______________
Débiter : 603 Débiter : 3352
Créditer : 33522 Créditer : 603
(Sortie définitive des ERNI) (Entrée en stocks des emballages)

(1) Il y a deux hypothèses chez le client :


- Soit les emballages ont été détruits, on utilise donc le compte 6224 Mali sur emballages,
- Soit les emballages sont conservés pour une autre utilisation, on utilise le compte 6082
Achat d’emballages récupérables.

Application 4 :
Le 31/10 ; BOUCAR fait savoir à son fournisseur IBRAHIM qu’il ne pourra plus restituer le
reste des emballages pris en consignation (4 000 bouteilles) :
- Facture V 520 : 3 000 bouteilles (dont 200 sont détruites lors du déballage) facturées à
125 F ;
- Facture V 521 : 1 000 bouteilles facturées à 175 F

Travail à faire : Passer les écritures nécessaires chez les 2 partenaires.

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C) Prêts et locations d’emballages :

1. Prêts d’emballages aux clients :


Il arrive que le fournisseur prête les emballages (ERNI) au client quand il lui fait confiance.
Le prêt n’entraîne aucune écriture ; sauf que chez le fournisseur on constate une sortie
provisoire des emballages.

2. Les locations d’emballages :


Les locations d’emballages portées sur facture se comptabilisent :
- Au crédit du compte 7073 Locations (chez le fournisseur) ;
- Au débit du compte 6225 Locations d’emballages (chez le client).
Le fournisseur constate également une sortie de stock des emballages.

Mais au cas où le client ne restitue pas les emballages pris qui lui ont été prêtés ou loués, le
fournisseur les lui facture.

Application 5 
L’entreprise OUSMANE met à votre disposition les renseignements suivants :

15/10/2010 : Facture V 236 au client SAHOURA :


- Marchandises : 4 000 kg à 1 000 F ;
- Remise 5% ;
- Escompte 2% ;
- Ports avancés 100 000 F ;
- Avances 1 200 000 F.
NB : 1 000 caisses prêtées à retourner dans une semaine (1).

20/10/2010 : Facture V 239 au client SAHOURA :


- Marchandises : 2 500 000 F ;
- Escompte 4% ;
- Ports HT 40 000 F ;
- Locations de 2 000 caisses à 100 F.

Travail à faire : Passer au journal les écritures chez les deux partenaires :

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D) La comptabilité matières : Fiche de stocks des ERNI :
Il est souhaitable de suivre les mouvements par catégorie d’ERNI. Pour cela il faut établir ce
que l’on appelle une fiche de stock mettant en évidence :
- les mouvements de stocks globaux (achats, ventes, destructions, pertes …) ;
- les mouvements de stocks en magasins (entrées, sorties…) ;
- le stock total (stocks en magasin, stocks sortis).

Remarque : L’entreprise ne peut présenter la fiche de stocks que pour les emballages lui
appartenant effectivement (les emballages qui ne lui appartiennent pas ne font pas partie de la
fiche de stocks).

Application 6 :

Exercice 1 :
L’entreprise « ALPHA et OMEGA » vous communique les renseignements suivants :
1er /11/07 : Stocks de fûts : 370 ; dont 100 en magasin, 100 consignés, 120 prêtés et 50 loués ;
05/11/07 : Consigné au client ZIZA ; 20 fûts.
10/11/07 : Retour ZIZA ; 15 fûts.
12/11/07 : Prêts au client MAMAN ; 30 fûts.
15/11/07 : Achats d’emballages ; 100 fûts.
18/11/07 : Retour MAMAN ; 20 fûts.
20/11/07 : Facturation ferme à ZIZA ; 5 fûts.
22/11/07 : Vols d’emballages en magasin ; 20 fûts.
24/11/07 : Retour des emballages loués ; 50 fûts.
25/11/07 : Ventes d’emballages prêtés à SACKO ; 25 fûts.
27/11/07 : Locations d’emballages au client ISSA ; 30 fûts.
28/11/07 : Un incendie a entraîné la destruction en magasin de 10 fûts.
30/11/07 : Prêts d’emballages au client ABDOURAMAN ; 20 fûts.

Travail à faire : Présenter la fiche de stocks des fûts.

Exercice 2 :
Les mouvements d’emballages (caisses) d’une entreprise pour le mois d’avril 2011 se
présentent en quantités comme suit :
01/04 : Stock initial d’ERNI : 450 dont 60 prêtés, 40 loués et 120 consignés.
03/04 : Consignation au client ISSA : 20 caisses.
06/04 : Prêt au client MAMOUDOU : 10 caisses.
07/04 : Consigné 25 caisses au client NOURA qui retourne le même jour 40 caisses prêtées.
10/04 : Retour de 20 caisses consignées le 03/04.
12/04 : NOURA nous demande de lui facturer les 25 caisses.
16/04 : Achat de 100 caisses.
19/04 : Location de 15 caisses à IDRISSA.
20/04 : Consignation au client MOUDI 50 caisses.
22/04 : Vente de 30 caisses, dont 10 prêtées et 20 consignées.
25/04 : Retour de 40 caisses (dont 30 consignées et 10 louées).
29/04 : Nous constatons une perte de 10 emballages en magasin.
30/04 : Retour de 35 caisses (dont 5 louées, 10 prêtées et 20 consignées).
30/04 : Vente de 70 caisses (dont 30 consignées, 10 prêtées).

Travail à faire : Etablir la fiche de stock des caisses.

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Présentation de la fiche de stock.

Mouvement du stock global Date Libellés Stocks en magasin Stock


Achat Vente Pertes (*) Entrées Sorties Stocks Consignés Prêtés Loués total
(1) (2) (3) (4) (5)

(*) : Vols, incendie, pertes, destructions, disparition…


(5) = (1) + (2) + (3) + (4)

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Chap.2
LA COMPTABILITE DE LA TRESORERIE
Cadre comptable :

401 Fournisseurs, dettes en compte


402 Fournisseurs, Effet à payer
411 Créances sur les clients
412 Clients, Effet à recevoir
414 Créances sur cessions courantes d’immobilisations
415 Clients, Effet escompté non échu
481 Fournisseurs d’investissement
482 Fournisseurs d’investissement, Effet à payer
484 Autres dettes hors activités ordinaires (HAO)
485 Créances sur cessions d’immobilisations

512 Effets remis à l’encaissement


513 Chèques à encaisser 
514 Chèques à l’encaissement
515 Cartes de crédit à encaisser
521 Banque
531 Comptes de chèques postaux
565 Banque, crédit d’escompte
571 Caisse

631 Frais sur effets (commissions bancaires)


6312 Frais sur effets
6315 Commissions sur cartes de crédit
6325 Frais d’actes et de contentieux
671 Intérêts débiteurs
675 Escompte des effets de commerce
674 Autres intérêts

771 Intérêts créditeurs


775 Intérêts sur autres créances commerciales
781 Transfert de charges d’exploitation

Toutes les opérations commerciales se traduisent in fine par des mouvements de fonds qui
consacrent le règlement de ces opérations sur le plan financier.
Les règlements peuvent se faire :
- en espèces,
- par chèques bancaires,
- par chèque postal,
- par carte de crédit,
- par virement bancaire ou par virement postal.

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I- Les règlements au comptant :
Il s’agit :
- des règlements en espèces,
- des règlements par l’intermédiaire des banques et des CCP,
- des règlements par cartes de crédit…

A) Règlement en espèces :
Ce sont des règlements qui s’effectuent grâce à la monnaie (billets de banques et pièces
divisionnaires).
Pour constater les règlements en espèces, il convient d’établir un document appelé reçu.
Lorsque le reçu concerne une dette antérieure il est appelé quittance.
Mais à défaut de reçu ou de quittance, on utilise la pièce de caisse.

Le règlement en espèces donne lieu à l’enregistrement suivant :

571 Caisse ………..


4… Tiers débiteurs (clients…) ………..
7… Produits… ………..
(encaissement de créances ou recettes, PC N°…)
_________________ d° __________________
4… Tiers créditeurs (fournisseurs…) ………..
6… Charges par nature… ………..
571 Caisse …………
(règlement de dettes ou charges, PC°…)

B) Les règlements par l’intermédiaire des banques :


Ils s’effectuent généralement par chèques.
Le chèque est un ordre de paiement écrit par lequel une personne (appelé tireur) titulaire d’un
compte dans une banque (appelée tiré), effectue, à son profit ou au profit d’une tierce
personne le retrait d’une somme déterminée.

 En application de la règle de prudence, le débiteur doit enregistrer le chèque signé dès


son « émission » (c’est à dire sa mise en circulation), que la pratique confond avec sa
« création » (c’est à dire sa signature), par une écriture du type :

6… Charges par nature… ………


4… Tiers (créditeurs) …….. ……….
52 Banques ………
(Règlements de dettes ou de charges, chèque N°)

 En revanche le créancier ne peut enregistrer le chèque reçu dans un compte bancaire 52


qu’à réception de l’avis de crédit. Auparavant, le chèque doit transiter par deux
(2) comptes de « valeurs à encaisser) :

- 513 « Chèques à encaisser » lorsqu’il arrive dans l’entreprise pour limiter les risques de
détournements internes.

- 514 « Chèques à l’encaissement », lorsqu’il est adressé à l’établissement financier en


général sur bordereau limité, pour faciliter les contrôles de transmission et limiter les
risques de détournements externes.

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Les écritures seront du type :

513 Chèques à encaisser  ……..


4… Tiers débiteurs (clients…) ……..
7… Produits … ….
(Réception du chèque)
________________ d° ________________
514 Chèques à l’encaissement …..
513 Chèques à encaisser  …..
(Envoi à la banque)
________________ d° ________________
52 Banques …..
514 Chèques à l’encaissement …..
(Réception de l’avis de crédit)

Dans tous les cas par mesure de simplification ; on débite généralement le compte 521.

C) Les règlements par chèques postaux :


Le fonctionnement des comptes de chèques postaux est identique à celui des banques.
Cependant, un compte postal ne peut être qu’exceptionnellement débiteur (aux chèques
postaux) dans les limites contractuelles fixées au titulaire du compte.

531 Chèques postaux ………..


4… Tiers débiteurs (clients…) ………..
7… Produits… ………..
(encaissement de créances ou recettes, PC N°…)
_________________ d° __________________
4… Tiers créditeurs (fournisseurs…) ………..
6… Charges par nature… ………..
531 Chèques postaux …………
(règlement de dettes ou charges, PC°…)

D) Les règlements par cartes bancaires ou de crédit :


- Le paiement par carte bancaire obéit aux mêmes règles que le paiement par chèque.
- L’encaissement transite comme suit par le compte 515 « Cartes de crédit à encaisser »

6… Charges par nature… ……….


4… Tiers créditeurs (fournisseurs…) ……….
515 Cartes de crédit à encaisser
(règlement de dettes ou charges)
_______________ d° __________________
515 Cartes de crédit à encaisser Brut
4… Tiers débiteurs (clients…) ……….
7… Produits… ……….
(Signature du coupon)
________________ d° ________________
52 Banques Net
6315 Commissions sur cartes de crédit Frais
515 Cartes de crédit à encaisser Brut
(Réception de l’avis de crédit)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 14


E) Les règlements par virements :
Le virement est l’ordre donné par un débiteur à son banquier de payer une somme déterminée
au profit de son créancier lui- même titulaire d’un compte dans une banque.
Le donneur d’ordre rédige pour cela un document appelé ordre de virement
Quand l’ordre sera exécuté, le débiteur c’est à dire le donneur d’ordre recevra un avis de
débit et le créancier (le bénéficiaire) un avis de crédit.

Remarque importante :
Lors d’une opération d’achat ou de vente au comptant, il faut d’abord passer par les
comptes de tiers (enregistrement de la facture) et ensuite solder ces derniers par les comptes
de trésorerie (Règlement de la facture).

Application 1 :

Madame OUMA a effectué les opérations suivantes avec son client OUSMANE :

03/07/09 : Facture N° 231 au client Kader : marchandises 1 800 000, divers services 300 000,
escompte 5% (règlement contre espèces PC N° 121)
06/07/09 : Ouverture d’un compte de chèques postaux et dépôt de 500 000 (PC N° 221)
07/07/09 : Règlement d’un fournisseur par carte bancaire 25 000.
10/07/09 : Règlement d’un client par chèque postal 75 000.
15/07/09 : Madame OUMA, envoie la facture 226 à son client OUSMANE : brut 2 000 000 ;
remise 2%, escompte 5%, port 50 000, consignations (200 caisses à 1000f), avances 1000 000
(facture réglée par chèque N° 126 585 A).
18/07/09 : Versement d’une somme de 700 000 à la banque (PC N° 222)
22/07/09 : Règlement d’un fournisseur contre espèces 100 000 (PC N° 223)
23/07/09 : Facture 1230 des Ets AMADOU : 2 000 000 HT, escompte 5%, avance 800 000 F
(règlement par virement)
23/07/09 : Règlement d’un fournisseur par carte de crédit 200 000
24/07/09 : Chèque N° 700 050, règlement de la facture de NIGELEC pour 218 500 TTC.
26/07/09 : Remise à l’encaissement du chèque N° 126 585 A
27/07/09 : Règlement du client OUSMANE par carte de crédit N°00288 100 000
28/07/09 : Avis de crédit, chèque N° 126 585 A, commission 5 000
29/07/09 : Chèque N° 700 051, retrait de la somme de la somme de 700 000 de la banque.
30/07/09 : Avis de crédit pour encaissement de la carte de crédit N°00288, net 98 500.

Travail à faire :
Passer toutes les écritures dans le journal de madame OUMA.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 15


II- Les règlements par les effets de commerce :
Les effets de commerce sont des titres négociables constatant l’existence d’une créance.
Ce sont des documents de règlement à crédit qui permettent aux créanciers de mobiliser leurs
créances.

A) Différents types d’effets de commerce :

1. La lettre de change ou traite :


C’est un écrit (document) par lequel un créancier appelé « tireur » donne l’ordre à une autre
personne appelée « tiré » de payer à une date fixée appelée « échéance », une somme
déterminée à lui – même ou à une tierce personne appelée « bénéficiaire ».

La lettre de change peut se présenter comme suit :

Désignation Lieu de création------------


Date :---------------
du tireur Date de création :----------- Echéance
B.P.F.---------------
----------------- BPF
Echéance :----------
-----------------
Lieu :----------------
Contre cette lettre de change, veuillez payer à l’ordre de :
---------------------------------------------------------------------
Tiré (débiteur) :----
La somme de : ---------------------------------------------------
-----------------------
---------------------------------------------------------------------
Domiciliation :
Domiciliation
cpte N° -------------
--------Tiré-------
N° compte banque Timbre
------------------------
N° N°

2. Le billet à ordre :
Le billet à ordre est un écrit (document) par lequel une personne appelée « souscripteur »
s’engage à payer à une autre personne appelée « bénéficiaire » une somme fixée à une date
déterminée appelée « échéance ».

Il peut se présenter comme suit :

Désignation du Lieu de création------------


Date :---------------
souscripteur Date de création : ----------- Echéance
B.P.F.---------------
----------------- BPF
Echéance :----------
-----------------
Lieu :----------------
Contre cette ce billet à ordre, nous nous engageons à
payer à l’ordre de : -----------------------------------------------
Créancier :---------
La somme de : ---------------------------------------------------
----------------------
---------------------------------------------------------------------
Domiciliation :
Domiciliation
cpte N° -------------
N° compte du créancier
-------------------------------
Timbre
N° N°

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 16


B) Comptabilisation des effets de commerce :

1. Création des effets de commerce :


Dans ce cas le créancier (fournisseur) tire une traite sur son débiteur (client) à son ordre ou
reçoit un billet à ordre de son débiteur à son ordre à la suite d’une vente de marchandises
contre traite ou en règlement d’une dette antérieure…

Chez le fournisseur (le tireur): Chez le client (le tiré):


Débiter 412 Débiter 401
Créditer 411 Créditer 402
(Tiré Lettre de change N° …) (Acceptation Lettre de change N°…)

Application 2 :

Les Ets KARINGO tirent le 02 janvier N sur leur client YOYO quatre (4) effets pour le
règlement de leurs créances.
- Effets E/09 : 100 000 F au 11 janvier N
- Effets E/10 : 150 000 F au 15 janvier N
- Effets E/11 : 240 000 F au 31 janvier N
- Effets E/12 : 510 000 F au 31 janvier N
Le 05 janvier N ; ventes de marchandises à YOYO : brut 2 000 000, remise 5% ; escompte
3% consignation 250 000 F, avance sur commande 1 250 000 F, règlement par traite N° E/13
au 15 février N.

Travail à faire :
1) Présenter la lettre de change et le billet à ordre N° E/09
2) Passer les écritures nécessaires chez les deux partenaires.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 17


C) Utilisation des effets de commerce :
Le bénéficiaire de l’effet a quatre (4) possibilités :
- Encaissement direct de l’effet à l’échéance ;
- Endossement à l’ordre d’un tiers ;
- Remise à l’encaissement ;
- Remise à l’escompte.

1. L’encaissement direct à l’échéance :

Chez le fournisseur (le tireur): Chez le client (le tiré):


Débiter 5… Débiter 402
Créditer 412 Créditer 5…
(Encaissement Lettre de change N° …) (Paiement Lettre de change N°…)

2. L’effet est déposé ou remis à l’encaissement (ou domiciliation) :


Le bénéficiaire mandate sa banque ou son établissement financier d’encaisser l’effet pour son
compte.

- A la date de la remise à l’encaissement :

512 Effets à l’encaissement Nominal


412 Clients, effets à recevoir Nominal
(Effet N°… remis à l’encaissement)

- Réception de l’avis de crédit :


Encaissement de l’effet par la banque et remise du montant en compte, déduction d’une
commission d’encaissement.

Valeur nette = Valeur nominale – Commissions (frais d’encaissement)

521 Banque Net


6312 Frais sur effets Frais
512 Effets à l’encaissement Nominal
(Avis de crédit N°…, encaissement effets)

Au cas où l’effet n’est pas payé à l’échéance par le client (le tiré), la banque peut débiter le
compte de l’entreprise pour des frais d’impayés, alors on passe l’écriture suivante :

6312 Frais sur effets Frais


521 Banque Frais
(Avis de débit N°…, frais d’impayés)

1. L’effet est remis à l’escompte :


Avant l’échéance, le bénéficiaire peut négocier par escompte (vendre) l’effet auprès d’une
banque. La banque peut effectuer les prélèvements suivants sur le nominal de l’effet :
- Intérêts ou escompte ;
- Des commissions (d’endossement, de service, de manipulation…) ;
- Des taxes (TVA et TOB, taxe sur les opérations bancaires).
L’ensemble de ces prélèvements s’appelle « agios » et on verse au bénéficiaire
(l’escompteur) une somme appelée « valeur nette »

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 18


Valeur nette = Valeur nominale (V) – Agios

Agios = Intérêts (escompte) + Commissions + Taxes

Vtn
Intérêt (escompte) = —————
36 000
N, est le nombre de jours à courir par l’effet à son échéance.

a. A la date de la remise à l’escompte :

415 Effets escomptés non échus (EENE) Nominal


412 Clients, effets à recevoir Nominal
(Effet N°… remis à l’escompte)

b. A la date de la réception de l’avis de crédit :

521 Banque Net


675 Escompte des effets de commerce Agios
565 Banque, Escompte de crédits ordinaires Nominal
(Avis de crédit N°…, encaissement effets)

c. Dénouement à l’échéance :

 Les comptes 565 et 415 sont soldés, si le tiré honore ses engagements à l’échéance.

565 Banque, Escompte de crédits ordinaires Nominal


415 Effets escomptés non échus (EENE) Nominal
(Pour solde des deux comptes)

 Si le tiré n’honore pas ses engagements (effets revenus impayés) : La banque débite
l’entreprise du nominal + les frais d’impayés.

411 Clients Nominal


415 Effets escomptés non échus (EENE) Nominal
(Effets revenus impayés)
___________________ d° _________________
565 Banque, Escompte de crédits ordinaires Nominal
6312 Frais sur effets Frais
521 Banque Nm+ frais
(Effets revenus impayés et frais d’impayés)

2. L’effet est endossé à l’ordre d’un créancier :


Dans ce cas, l’ancien bénéficiaire appelé « endosseur » renonce à l’encaissement de l’effet et
transmet la propriété de la provision de l’effet à un nouveau bénéficiaire appelé
« endossataire »

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 19


 Chez l’endosseur :

401 Fournisseurs Nominal


412 Clients, effets à recevoir Nominal
(Endossement à l’ordre d’un fournisseur)

 Chez l’endossataire :

412 Clients, effets à recevoir Nominal


411 Clients Nominal
(Endossement à notre ordre par un client)

Remarque :
Dans tous les cas, le tiré ou le débiteur, attend l’échéance pour régler sa dette et il passera
l’écriture suivante :

402 Fournisseurs, effets à payer Nominal


5… Compte de trésorerie Nominal
(Règlement effets souscrits à l’échéance)

Application 3 :

Les Ets KARINGO mettent à votre disposition les informations suivantes :

08/01/N : Tirage effet E/14 de nominal 200 000 F sur YOYO au 28/02.


09/01/N : Acceptation traite N° 205 de nominal 120 000 F au 09/03.
10/01/N : Endossé l’effet E/11 à l’ordre du fournisseur SIKIE ;
11/01/N : YOYO règle en espèces la traite E/09 ;
12/01/N : Remise à l’escompte de l’effet E/12 ;
13/01/N : Remise à l’encaissement de l’effet E/10
14/01/N : Domiciliation de l’effet E/13 à la banque ;
15/01/N : Remise à l’escompte de l’effet E/14
16/01/N : Avis de crédit 201/004 pour encaissement de l’effet E/12 : Agios = 20 000 F ;
17/01/N : Avis de crédit 201/005 pour encaissement de l’effet E/10, commissions 4 000 F.
18/01/N : Avis de crédit 201/006, bordereau d’encaissement à l’escompte du 15/01.
02/02/N : La banque avise l’entreprise KARINGO pour la bonne fin de l’effet E/12.
18/02/N : Avis de crédit N° 201/006, pour encaissement de l’effet N° E/13 : frais 2 000 F.
19/02/N : L’effet E/10 est revenu impayé, frais d’impayés 5 000 F, TOB 17% (Avis de débit
N° 1002).
02/03/N : L’effet E/14 est revenu impayé, frais d’impayés 10 000 F TOB 17% (Avis de crédit
201/005

Travail à faire :
Passer toutes les écritures que vous jugerez nécessaire chez KARINGO, YOYO et SIKIE.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 20


D) Les effets impayés :
Il peut arriver que le tiré ne puisse honorer son engagement à l’échéance. L’effet, qui peut
être on non en portefeuille doit être renouveler :
o prorogation de délai,
o tirage ou création d’un nouvel effet.

1. L’effet est en portefeuille :


Les étapes d’enregistrement sont les suivants :
- Annulation de l’effet,
- Saisie des frais engagés,
- Imputation ou prise en charges des frais et intérêts,
- Création ou acceptation d’un nouvel effet.

Chez le tireur Chez le tiré

_________________ d° ________________ ________________ d° _________________


Débiter 411 Débiter 402
Créditer 412 Créditer 401
(Pour solde des 2 comptes) (Pour solde des 2 comptes)
_________________ d° ________________ ________________ d° _________________
Débiter 6… (frais) Débiter 6… (frais et intérêts)
Créditer 521/571 Créditer 401
(Saisie des frais…) (Imputation des frais et intérêts…)
_________________ d° ________________ _______________ d° __________________
Débiter 411 Débiter 401
Créditer 781 Créditer 402
Créditer 775 (Acceptation nouvel effet …)
(Imputation des frais et intérêts au client)
________________ d° _________________
Débiter 412
Créditer 411
(Tirage nouvel effet compte tenu des frais)

2. L’effet n’est plus en portefeuille :


Le tireur ne peut réclamer l’effet. Dans ce cas il peut envisager ce qui suit :
- consentir une avance de fonds,
- attendre le retour de l’effet impayé.

a) Avance de fonds au tiré :


Les étapes d’enregistrement sont les suivantes :
o Saisie de l’avance de fonds,
o Saisie des frais engagés,
o Imputation des frais (ou prise en charge des frais chez le tiré),
o Création d’une nouvelle traite (ou acceptation d’une nouvelle traite chez le tiré).

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 21


Chez le tireur Chez le tiré

_________________ d° ________________ ________________ d° _________________


Débiter 411 Débiter 571
Créditer 571 Créditer 401
(Avance des fonds…) (réception des fonds…)
_________________ d° ________________ ________________ d° _________________
Débiter 6… (frais)
Débiter 445
Créditer 521/571 Aucune écriture
(Saisie des frais…)
_________________ d° ________________ ______________ d° __________________
Débiter 411 Débiter 6… (frais)
Créditer 781 Débiter 674
Créditer 774 Débiter 445
(Imputation des frais et intérêts ….) Créditer 401
________________ d° _________________ (imputation des frais…)
Débiter 412 _______________ d° __________________
Créditer 411 Débiter 401
(Tirage nouvel effet compte tenu des frais) Créditer 402
(Acceptation nouvel effet compte tenu des
frais)

b) Retour de l’effet impayé :

 L’effet avait été remis à l’encaissement :


La banque le retourne au bénéficiaire.

Débiter 412  Vn
Débiter 6312  Frais
Créditer 512  Vn
Créditer 521  Frais
(Retour d’impayés + frais)

Lors du renouvellement d’un autre effet, le tireur va imputer au tiré :


- les frais de retour et les intérêts de retard,
- le nominal de l’effet impayé.

 L’effet avait été négocié (escompté) :


La banque retourne l’effet au bénéficiaire.

Débiter 565  Vn
Débiter 6312  Frais
Créditer 521  Vn + frais
(Retour d’impayés + frais)
______________ d° _____________
Débiter 412  Vn
Créditer 415  Vn
(Retour d’impayés)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 22


Le bénéficiaire se retourne contre le tireur qui réclamera à son client le montant de l’effet
majoré de tous les frais engagés.

 L’effet a été endossé :


On reprend l’effet et on l’annule, compte tenu des frais.

Débiter 411  Vn
Débiter 6312  Frais
Créditer 4011  Vn + frais
(Retour d’impayés + frais)

 L’effet a été domicilié :


On comptabilise les frais (pénalités de la banque) puis on les impute à la charge du tiré.

Débiter 6312  Frais


Créditer 521  Frais
(Avis de débit, frais)
______________ d°______________
Débiter 411
Créditer 781 (Frais)
(Imputation des frais au tiré)

Remarque :
- Les écritures de renouvellement d’effet sont les mêmes dans les 3 cas :
- Dans tous les 3 cas, le tiré passe les écritures d’annulation comme suit :

Débiter 402 Þ Nominal


Créditer 4011 Þ Nominal
(Annulation de l’effet)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 23


Chap.3
LES CHARGES DE PERSONNEL
Cadre comptable :
Les charges de personnel sont comptabilisées dans les comptes suivants :

661 Rémunérations directes versées au personnel national


6611 Appointements, salaires et commissions
6612 Primes et gratifications
6613 Congés payés
6614 Indemnités de préavis, de licenciement et de recherches d’embauche
6615 Indemnités de maladie versées aux travailleurs
6616 Supplément familial
6617 Avantages en nature
6618 Autres rémunérations directes

662 Rémunérations directes versées au personnel national


6621 Appointements, salaires et commissions
6622 Primes et gratifications
6623 Congés payés
6624 Indemnités de préavis, de licenciement et de recherches d’embauche
6625 Indemnités de maladie versées aux travailleurs
6626 Supplément familial
6627 Avantages en nature
6628 Autres rémunérations directes

663 Indemnités forfaitaires versées au personnel


6631 Indemnités de logement
6632 Indemnités de représentation
6633 Indemnités d’expatriation
6638 Autres indemnités et avantages divers

664 Charges sociales


6641 Charges sociales sur rémunérations du personnel national
6642 Charges sociales sur rémunérations du personnel non national

666 Rémunérations et charges sociales de l’exploitant individuel


6661 Rémunération du travail de l’exploitant
6662 Charges sociales

667 Rémunération transférée de personnel extérieur


6671 Personnel intérimaire
6672 Personnel détaché ou prêté à l’entreprise

668 Autres charges sociales


6681 Versements aux Syndicats et Comités d’entreprises, d’établissements
6682 Versements aux Comités d’hygiène et de sécurité
6683 Versements aux œuvres sociales
6684 Médecine du travail et pharmacie

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 24


Les créances et les dettes entre l’employeur et ses employés sont notées dans les comptants :

421 Personnel, avances et acomptes


Personnel, avances
Personnel, acomptes
Frais avancés et fournitures au personnel

422 Personnel, rémunérations dues

423 Personnel, oppositions, saisies-arrêts


4231 Personnel, oppositions
4232 Personnel, saisies-arrêts
4233 Personnel, avis à tiers détenteur

424 Personnel, œuvres sociales internes


4241 Assistance médicale
4242 Allocations familiales
4245 Organismes sociaux rattachés à l’entreprise
4248 Autres œuvres sociales

425 Représentant du personnel


4251 Délégués du personnel
4252 Syndicats et Comités d’entreprises, d’établissements
4258 Autres représentant du personnel

Les dettes retenues vis à vis de l’Etat et la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sont
inscrites dans les comptes :

447 Etat, impôts retenus à la source


4471 Impôt général sur le revenu
4472 Impôts sur salaire

431 Sécurité sociale


4311 Prestations familiales
4312 Accidents de travail
4313 Caisse de retraite obligatoire
4314 Caisse de retraite facultative
4318 Autres cotisations sociales

432 Caisse de retraite complémentaire

433 Autres organismes sociaux


4331 Mutuelles

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 25


I- Définition :
Le personnel est l’ensemble des salariés liés à l’entreprise par un contrat de travail, qu’il soit
indéterminé ou temporaire. Il comprend :

A) Le personnel de direction :
Il s’agit :
- Des mandataires sociaux (Président Directeur Général et Directeur Général pour les
sociétés anonymes ; le ou les gérants pour les SARL) ;
- Des gérants salariés pour les SNC.

B) Le personnel d’encadrement :
Ce sont :
- Les associés qui exercent des fonctions techniques (et qui sont liés à l’entreprise par
un contrat de travail) ;
- Les membres de la famille de l’exploitant exerçant un emploi salarié (à l’exception de
l’exploitant) ;
- Le personnel d’exécution : employés, contremaîtres,…
- Le personnel intérimaire par application du principe de la prééminence de la réalité sur
l’apparence.

II- Notion de salaire :


Le salaire comprend toutes les rémunérations qu’elle qu’en soit la dénomination versées au
personnel. On distingue :
- les salaires : rémunérations des ouvriers, des manœuvres ;
- les appointements : rémunérations des employés, du personnel de direction et
d’encadrement ;
- les commissions : rémunérations des représentant de commerce salariés ;
- dans la fonction publique (agents de l’Etat), on parle de solde ou traitement ;
- d’une manière générale, le droit du travail désigne par salaire la rémunération d’une
personne liée à l’entreprise par un contrat de travail.

III- Les éléments constitutifs du salaire :

A) Salaire de base :
Il est fonction de la catégorie et de l'échelon du salarié. Il est déterminé sur la base :
- d’une durée de travail hebdomadaire de 40 heures (8 heures par jour × 5);
- 2080 heures par an (40 heures par semaine × 52);
- 173, 1/3 par mois (2080/12)

NB: Une semaine est composée de 5 jours (de lundi à vendredi) selon la convention
internationale de travail, le samedi et le dimanche étant considérés comme jours fériés.

B) La rémunération des heures supplémentaires :


L’horaire normal de travail étant de 40 heures par semaine, toute heure de travail effectuée
au- delà de cette base (8h par jour du lundi à vendredi, jours ouvrables), est réputée heure
supplémentaire et rémunérée à un taux horaire supérieur au taux de base fixé par la
convention collective interprofessionnelle, suivant la réglementation en vigueur en prenant
comme base le taux horaire :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 26


Heures de travail Majoration Taux applicables
De 0 à 40 h Heures normales Taux normal (B)
De la 41e à la 48e h (8h) Majoration 10% Taux = B + B×10% = 1,10×B
Au-delà de la 48e h Majoration 35% Taux = B + B×35% = 1,35×B
De nuit, effectuées les jours ouvrables : Majoration 50% Taux = B + B×50% = 1,50×B
lundi au samedi (21h à 5h matin)
De jour, effectuées dimanche ou jours Majoration 50% Taux = B + B×50% = 1,50×B
fériés (jours de fêtes ou chômés)
De nuit, effectuées dimanches ou jours Majoration 100% Taux = B + B×100% = 2×B
fériés

NB : La durée hebdomadaire de travail est au maximum 55 heures. Les cadres de


l’entreprise n’ont pas droit aux heures supplémentaires.

Pour le calcul des heures supplémentaires, on peut utiliser le tableau suivant :

Eléments Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4 Semaine 5 Total


Heures normales
HS à 10%
HS à 35%
HS à 50%
HS à 100%
Totaux

Les heures supplémentaires peuvent être décomptées selon le salaire de base ou selon la
rémunération par heure.

Application 1 :

Exercice1 : Cas d’un employé rémunéré par un salaire de base :


M. OUMAROU est employé à la SNI ; son salaire de base est de 270 000 F.

Au cours du mois de janvier 2009 ; il a travaillé : 43 heures pour la première semaine ; 42


heures pour la deuxième semaine ; 48 heures (dont 2 heures un jour de dimanche) pour la
troisième semaine ; 45 heures (dont 2 heures de nuit un dimanche) pour la quatrième
semaine ; 16 heures pour la cinquième semaine.

Travail à faire : Faire le décompte des heures supplémentaires d’OUMAROU.

Exercice 2 : Cas d’un employé payé par heure :


INOUSSA est un ouvrier rémunéré sur la base d’un taux de 2 000 F l’heure.
Son relevé de présence pour la période allant du 22 août au 1 er octobre 2008 se présente
comme suit :
- 22/08 au 01/09 : 45 h (dont 39h en août) ;
- 04/09 au 10/09 : 46 h (dont 2h de jour et 1n de nuit le dimanche)
- 11/09 au 16/09 : 50 h (3h le samedi matin)
- 18/09 au 23/09 : 44 h
- 25/09 au 01/10 : 46 h (3h le dimanche matin)

Travail à faire : Présenter le tableau de répartition des heures supplémentaires.


SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 27
C) Les primes et indemnités :

1- Les primes et indemnités imposables :


Il s’agit des primes et indemnités ayant un caractère de salaire, qui ne constituent pas un
remboursement de frais liés à la fonction ou à l’employé.
Ces primes font partie du salaire brut et sont donc imposables ; on peut citer :

a. Les primes :
- les primes d’ancienneté,
- les primes de productivité,
- les primes de rendement,
- les primes d’assiduité,
- les primes de mariage,
- les primes de naissances,
- les primes de caisse,
- les primes de panier,
- les primes de fin d’année ou du 13ème mois, les primes de casier,…

b. Les indemnités :
- les indemnités de logement,
- les indemnités de transport ou d’utilisation d’un véhicule personnel,
- les indemnités de dépaysement et d’expatriation,
- les indemnités de nourritures,
- les indemnités de sujétion,
- les indemnités de représentation,
- les indemnités de risque, etc.…

2- Les primes et indemnités non imposables :


Ce sont des primes et indemnités sans caractère de salaire, donc affranchies d’impôts et de
retenues sociales. Il s’agit notamment :
 des allocations familiales et autres avantages ;
 des primes et indemnités ayant un caractère de remboursement des frais (indemnités
de déplacement, primes de séjour, primes de tournée, primes d’outillage, primes de
salissure…) ;
 les indemnités compensatrices (indemnités de licenciement, de départ à la retraite, de
décès, etc.…)

NB :
Toutefois, il faut noter que l’administration fiscale prévoit des plafonds pour certaines
indemnités, lorsqu’il y a surplus, on le réintègre dans le salaire brut.

D) Les avantages en nature :


Ce sont des avantages autres que numéraires (primes et indemnités), elles consistent dans la
concession gratuite au salarié d’un bien dont l’employé est propriétaire ou locataire ou dans la
fourniture de prestation de services.

Les avantages en nature sont évalués sur les bases forfaitaires suivantes :
 Logement : 20 000 F par pièce et par mois ; toutefois ce montant ne peut excéder le
tiers (1/3) de la rémunération brute principale.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 28


 Ameublement : 1/3 de la valeur du logement, déterminée dans les conditions visées ci-
dessus.
 Fournitures d’électricité : 50 000 F par mois.
 Fournitures d’eau : 15 000 F par mois.
 Téléphone : 20 000 F par mois.
 Véhicule ou automobile : 20 000 F par véhicule et par mois.

IV- Les retenues sur salaire :


Au Niger, on distingue trois (3) sortes de retenues :
- les retenues fiscales (IUTS), obligatoires ;
- les retenues sociales (CNSS), obligatoires ;
- les autres retenues non obligatoires (avances et acomptes ; prêts ; oppositions saisies et
arrêts ; cessions sur salaire.

A) Base de calcul (base imposable) :


La base imposable est constituée :
 des traitements et salaires quelques que soient leurs appellations ;
 des primes, indemnités et allocations diverses servies en sus du salaire proprement dit,
à l’exception des allocations familiales et de certaines indemnités expressément
exonérées par la loi fiscale
 des avantages en nature.

B) Méthodologie de calcul :

1. La Retenue CNSS :
Elle est due pour les travailleurs affiliés à la convention collective interprofessionnelle :
Toutes les indemnités, sauf les frais médicaux, les allocations spéciales, les indemnités de
zone désertique, les indemnités de lait font partie de la base de calcul de la CNSS.

Base CNSS = Salaire de base


+ Rémunérations accessoires (indemnités et primes imposées)
+ Avantages en nature

La CNSS est plafonnée à 425 000 F par mois, soit 1 275 000 F par trimestre ou 5 100 000 F
annuellement par salarié.

Le taux applicable est de 5,25%

 Retenue CNSS = Base CNSS  5,25%

2. L’impôt dû sur salaire :


L’impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS). Institué la loi n° 95-015 du 03 juillet
1995 par salariés des agents, il est prélevé sur le salaire à la source (depuis l’entreprise).
La détermination de l’IUTS est toujours conditionnée par les dispositions de la loi de finance
de l’année budgétaire. Pour le calcul de l’IUTS, il est impératif de connaître :
- les dispositions de la loi de finance en vigueur ;
- le traitement du salarié ;
- le nombre de personnes en charge ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 29


- les différents abattements tels que la CNSS, l’abattement de 10% (pour frais
professionnel, conformément à la loi de finance 2006) et l’abattement pour charge de
famille ;
- le barème fiscal et la base de calcul
- L’abattement de 17% pour les travailleurs expatriés au Niger et bénéficiant d’une
indemnité de dépaysement, la base de cet abattement comprend la rémunération brute
(y compris les congés payés) et l’indemnité de dépaysement. Pour ouvrir droit à
l’abattement, l’indemnité de dépaysement doit être égale au mois à 40% de la
rémunération brute principale.
- L’abattement de 10% pour frais professionnels.

Note importante :
L’abattement pour charges de famille est fait dans la limite de sept (7) personnes à charges
par ménage qui sont :

- les enfants du contribuable (dans la limite de six (6) :


 mineurs célibataires âgés de 21 ans au plus ;
 infirmes célibataires, quelque soit leur âge ;
 célibataires âgés de 25 ans au plus, lorsqu’ils poursuivent leurs études ;

- sous les mêmes conditions, l’enfant recueilli dont le père est décédé ou atteint d’une
incapacité mentale est considérée comme étant à sa charge sou réserve de la présentation
du procès-verbal de conseil de famille devant une autorité judiciaire ;

- un (1) conjoint non salariés

Les abattements pour charges de famille sont calculés selon les taux suivant :

0 charge 0%
1 charge 5%
2 charges 10%
3 charges 12%
4 charges 13%
5 charges 14%
6 charges 15%
7 charges 30%

L’IUTS est calculé de façon progressive, par tranches mensuelles comme suit :

De 0 à 25 000 1% 25 000  1% 250 F


De 25 001 à 50 000 2% (50 000 – 25 000)  2% 500 F
De 50 001 à 100 000 6% (100 000 – 50 000)  6% 3 000 F
De 100 001 à 150 000 13% (150 000 – 100 000)  13% 6 500 F
De 150 001 à 300 000 25% (300 000 – 150 000)  25% 37 500 F
De 300 001 à 400 000 30% (400 000 – 300 000)  30% 30 000 F
De 400 001 à 700 000 32% (700 000 – 400 000)  32% 96 000 F
De 700 001 à 1 000 000 34% (1 000 000 – 700 000)  34% 102 000 F
Au – delà de 1 000 000 35% (X – 1 000 000)  35% Y

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 30


Méthodologie de calcul :

Etape1 : Détermination de la rémunération brute globale (RGB)

RGB = Salaire de base


+ Rémunérations accessoires (indemnités et primes non expressément exonérées)
+ Avantages en nature
– Retenue CNSS

Retenue CNSS = (Salaire de base + Indemnités imposées + Avantages en nature)  5,25%

Etape2 : Détermination de la rémunération brute globale imposable (RGBI)

RGBI = RGB
– (Abattement de 17%, s’il y a lieu)
– (Abattement de 10%, pour charges professionnelles)

Etape3 : Détermination de la rémunération nette imposable (RNI)

RNI = RGBI – Abattement pour charges de famille

Etape4 : Détermination de l’impôt dû :


L’impôt est obtenu en en décomposant le RNI par tranches imposables auxquelles sont
appliqués les taux correspondants (voir barème fiscal).

Application 2 :

Exercice 1 :
Mr OUSMANE BANA a un salaire principal de 200 000 F, diverses indemnités de 75 000 F
et 3 charges familiales. Il ne bénéficie ni d’avantages en nature ni d’indemnité de
dépaysement.
Déterminer le montant de l’IUTS de Mr OUSMANE.

Exercice 2 :
Déterminer l’IUTS de MM. OUMAROU et INOUSSA, sachant que :
- OUMAROU bénéficie d’un logement gratuit de 3 pièces ; de la fourniture d’électricité
et est marié à 2 femmes, 6 enfants dont une fille mariée et un autre âgé de 26 ans. En
outre il bénéficie d’une prime d’ancienneté de 30 000 F et d’une indemnité de
transport de 15 000 F.
- INOUSSA, ne bénéficie d’aucun avantage en nature. Il a 5 charges et bénéficie d’une
prime d’ancienneté de 20 000 F.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 31


C) Les autres retenues :
 Les avances : ce sont des sommes d’argent perçues par le salarié, sur travail non
effectué ; 
 Les acomptes ; ce sont des sommes d’argent perçues pour un travail déjà effectué (le
bulletin de paie n’étant pas encore prêt ;
 Les oppositions (ou saisie-arrêt) : elles sont faites par les créanciers du salarié par voie
judiciaire ;
 Les cessions sur salaire : elles sont faites à la demande du salarié ;
 Les prêts d’argent (non liés au salaire).

V- Le bulletin de salaire et le livre de paie :

A) Bulletin de salaire :
1- Prescriptions légales (Convention collective) :
- l’employeur doit remettre au salarié son bulletin ;
- le bulletin est individuel. Il est établi en 2 exemplaires, dont un gardé par
l’employeur ;
- tous les éléments du salaire doivent figurer sur le bulletin de salaire ;
- le détail des déductions doit être fait élément par élément.

2- Présentation du bulletin de salaire :

BULLETIN DE SALAIRE établi le…… /….. /……


Période du :……….. Au ……….
ENTREPRISE
Nom et prénom : ……………………… Raison sociale : …………………….
Adresse :………………………………. N°CC : ……………………………..
Catégorie profession : ………………… Adresse :……………………………
Emploi : ………………………………. N°RC :……………………………...
Salaire de base ……………
Heures supplémentaires ……………
Primes taxables ou imposables ……………
Indemnités taxables ou imposables ……………
SALAIRE BRUT ……………
Retenues
- CNSS ……………
- IUTS ……………
- AVANCES ET ACOMPTES ……………
- OPPOSITIONS, SAISIES ……………
ARRETS ……………
- CESSIONS SUR SALAIRE
TOTAL RETENUE ……………
- Primes non taxables ……………
- Indemnités non taxables ……………
NET A PAYER

Signature de l’employé Salaire payé le ……./ ……/ …..

Cachet et signature de l’employeur


SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 32
B) Le livre de paie :
Il récapitule les éléments des bulletins de salaire de chaque membre du personnel. Selon les
prescriptions légales, la tenue du livre de paie est obligatoire. Encore appelé registre de paie
ou fichier de paie, il doit mentionner :
- la date du paiement,
- le montant du paiement,
- l’évaluation des avantages en nature,
- le montant des retenues opérées.

VI- Les charges patronales et le personnel intérimaire :

A) Les charges patronales :


Ce sont des dépenses salariales, qui ne sont pas versées au salarié, elles sont versées aux
organismes sociaux, l’Etat…

1) Les sommes versées aux organismes sociaux :


On peut citer :
 la cotisation patronale, qui est à la charge de l’employeur. Elle représente 15,4% du
SBS (dont : prestations familiales 11%, accidents de travail 2% et pensions de retraite
2,4%) ; elle est versée à la CNSS.
 le versement au comité d’entreprise, etc.…

2) Les rémunérations versées à l’Etat :


On peut citer :
 la taxe d’apprentissage, elle représente 2% des salaires pour les salariés locaux et 4% pour
les expatriés. Elle est payable spontanément par bordereau avis de versement au moment
du dépôt de la déclaration au titre de l’année civile prévue le 31 mars au plus tard (une
exonération pour frais de formation professionnelle est prévue dans la limite de 40% de la
taxe d’apprentissage brute) ;
 la participation à la formation professionnelle.

B) La rémunération du personnel extérieur (ou intérimaire) :

Le personnel extérieur est le personnel utilisé par l’entreprise mais non lié à elle par un
contrat de travail (sous – traitant).
Les frais consécutifs à la rémunération du personnel intérimaire sont à comptabiliser en
charges du personnel malgré l’absence d’un contrat de travail en vertu du principe de la
prééminence de la réalité sur l’apparence.

Le livre de paie et l’état des charges patronales peuvent être présentés comme suit :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 33


LIVRE DE PAIE

ELEMENTS DE SALAIRES RETENUES SUR SALAIRE NET


Salaire Heures Primes et Primes et Salaire Autres Avances Oppositions, Cessions Prêts IUTS Cotisatio
de supplémentaires gratifications indemnités brut indemnités et saisies- sur n ouvrière
base imposable social acomptes arrêts salaire CNSS
s

ETAT DES CHARGES PATRONNALES

Eléments Base de calcul Taux Montant


Cotisations CNSS 15,4%
Cotisations ANPE 0,5%
Total

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 34


VII- Comptabilisation des charges de personnel :
Les opérations de la paye se déroulent en plusieurs étapes successives :

A) Au cours du mois :

1) Versement des avances, acomptes et prêts au personnel :

421 Personnel, avances et acomptes versés


272 Prêts au personnel
5… Compte de trésorerie…

2) Les frais du personnel intérimaire :

637 Rémunération du personnel extérieur


4/5… Compte de tiers ou de trésorerie

3) Les avantages en nature :

604 Autres achats stockés


605 Autres achats non stockés 
622 Loyer et charges locatives
6281 Frais de téléphone
4/5… Compte de tiers ou de trésorerie
(Constatation des charges)
__________________ d° ___________________
6617 Avantages en nature au pers. national
6627 Avantages en nature au pers. non national
781 Transferts de charges
(Transferts des charges liées au personnel)

B) A la fin du mois :

1) Le journal de la paye :

661 Rémunérations directes versées au pers. national


662 Rémunérations versées au pers. non national
663 Indemnités forfaitaires versées au personnel
422 Personnel, rémunérations dues
781 Transferts de charges
(Constatation des salaires)
____________________ d° _________________
422 Personnel, rémunérations dues
421 Personnel, avances et acomptes versés
272 Prêts au personnel
423 Personnel, oppositions, saisies-arrêts
431 Caisse de sécurité sociale
432 Caisse de retraite complémentaire
4472 Etat, impôts sur salaire (IUTS)
4712 Cessions sur salaire
(Saisie des retenues)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 35


2) Les rémunérations indirectes (les charges patronales) :

6413 Taxes sur appointements et salaire


6414 Taxes d’apprentissage
6415 Formation du personnel continue
664 Charges sociales
668 Autres charges sociales
424 Personnel, œuvres sociales internes
425 Représentant du personnel
431 Sécurité sociale (charges patronale)
432 Retraite complémentaire
447 Etat, impôts retenus à la source
(Rémunération des charges patronales)

C) A la fin du mois ou à une autre date :

422 Personnel, rémunérations dues


5… Comptes de trésorerie
(Règlement du salaire net aux employés)
___________________ d° __________________
423 Personnel, oppositions, saisies-arrêts
4712 Cessions sur salaire
5… Compte de trésorerie
(Règlement des créanciers des salariés)
___________________ d° __________________
424 Personnel, œuvres sociales internes
425 Représentant du personnel
431 Sécurité sociale (charges patronale)
432 Retraite complémentaire
447 Etat, impôts retenus à la source
Comptes de trésorerie
5… (Règlement des charges patronales)
___________________ d° __________________
4472 Etat, impôt retenu à la source
431 Sécurité sociale
Comptes de trésorerie
5… (Règlement des retenues ouvrières)

NB :
En fin d’année, les montants des rémunérations du personnel intérimaire sont transférés dans
un compte de frais personnel

667 Rémunération transférée, personnel intérimaire


637 Rémunération du personnel intérimaire

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 36


Application 3 :

Exercice 1 :
Les Etablissements « NIGEMAT » emploient trois (3) salariés. A la fin du mois d’octobre
2011, les informations relatives à la paie de ces agents sont les suivantes :

M. ISSOUFOU, Chef Service Commercial, les informations le concernant sont :


- Salaire de base usuel ?
- 27 heures supplémentaires à 10% 29 700 F
- 10 heures supplémentaires à 35% 13 500 F
- 2 heures supplémentaires à 100% 4 000 F
- Prime d’ancienneté 15 000 F
- Indemnité de transport 30 000 F
- Avance reçue le 15 septembre 20 000 F
- Opposition d’un créancier 15 000 F
- Marié à une épouse salariée et père de 3 enfants à charge.

M. ALI, Comptable, les informations le concernant :


- Salaire de base 175 800 F
- Heures supplémentaires 56 200 F
- Prime d’ancienneté 18 000 F
- Acompte de quinzaine 40 000 F
- Marié à 2 femmes non salariées et père de 4 enfants à charges.

Mlle MAIMOUNA, Caissière, les informations la concernant :


- Salaire horaire brut 500 F.

Au cours du mois, elle effectue les heures suivantes :


- Du 2 au 7 octobre 46 heures
- Du 9 au 14 octobre 24 heures (3 jours de travail)
- Du 16 au 21 octobre 49 heures
- Du 23 au 28 octobre 47 heures
- Du 30 au 31 octobre 16 heures (2 jours de travail)
- Prime d’ancienneté 6 775 F
- Indemnité de caisse 10 000 F
- Avance reçue le 15 septembre 10 000 F
- Célibataire sans enfant.

Travail à faire :
1) Déterminer le salaire de base usuel de M. ISSOUFOU sachant que le nombre d’heures
normales du mois d’octobre 2011 est de 160 heures.
2) Calculer les cotisations CNSS ainsi que le montant de l’IUTS à prélever sur le salaire de
ces employés.
3) Présenter les bulletins de ces salariés.
4) Comptabiliser au journal de NIGEMAT :
- Le livre de paie au 31 octobre 2011.
- Les avances et acomptes versés aux salariés en espèces le 15 octobre 2011 (PCD N°
0018).
- Le règlement des salaires par virement bancaire, le 31 octobre 2011.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 37


- Le règlement des oppositions aux créanciers en espèces (PCD N° 0019) le 31 octobre
2011.
- Le règlement des cotisations, des charges patronales par chèque N°0017 sur BIA et
l’IUTS par chèque CCP N°00221 le 03 novembre 2011.

Exercice 2 :
Les totaux du livre de paie pour le mois d’octobre 2011 sont les suivants :
- Salaire de base 4 850 000 F
- Heures supplémentaires 145 000 F
- Primes imposables 200 000 F
- Indemnités forfaitaires (non imposables) 158 000 F
- Avantages en nature 250 000 F
- Retenue sociale CNSS ?
- Retenue fiscale IUTS 428 700 F
- Acompte de quinzaine 958 000 F
- Avance TABASKI 125 000 F
- Oppositions 250 000 F.
Pour le même mois, les sommes à verser aux organismes sociaux et à l’Etat sont les
suivantes :
- CNSS  ?
- Comité d’entreprise 250 000 F
- Comité d’hygiène et de sécurité 400 000 F

Travail à faire :
Enregistrer au journal le livre de paie et les charges patronales ainsi que les règlements y
afférents.

Exercice 3 :
Pour le mois de juillet 2011, les éléments relatifs à la paie de la Maison KIARI se résume
ainsi :
- Salaires 3 485 200 F
- Appointements 1 950 000 F
- Commissions au personnel 1 463 000 F
- Avantages en nature 750 000 F
- Acomptes versés durant la période 1 600 000 F.

Les retenues à pratiquer sont les suivantes :


- Sécurité sociale, taux usuel ;
- Opposition d’un créancier 92 000 F ;
- IUTS 850 000 F ;
- Charges patronales (sécurité sociale), taux usuel ;
- Œuvres sociales 200 000 F à verser au comité d’entreprise.

Travail à faire :
1) Enregistrer au journal les divers éléments de cette paie.
2) Enregistrer au journal les différents règlements aux dates suivantes :
- Salaires nets : 30 juillet
- Oppositions : 04 août
- CNSS : 15 août
- Comité d’entreprise : 1er août.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 38


Chap.4
VALORISATION DES STOCKS, COMPTABILITE DES
ENTREPRISES INDUSTRIELLES
I- La valorisation des stocks :

A) Les entrées en stocks :

Les entrées en stocks sont valorisées :


 au coût d’achats (pour les marchandises et les matières et fournitures achetés) ;

Coûts d’achat = Prix d’achat net (RRR)


+ Frais accessoires (transports, droits de douanes…)

 au coût de production (pour les biens fabriqués)

Coût de production = Valeur des matières et fournitures consommées


+ Frais de main d’œuvre directe
+ Frais indirects (électricité, eau, location, amortissement…)

B) Les sorties de stocks :


Elles sont valorisées :

 au coût d’achat (généralement pour les marchandises) ;

 au coût moyen unitaire pondéré (CMUP) pour les matières ;

Valeurs (SI + Entrées)


CMUP = ———————————
Quantités (SI + Entrées)

 selon l’ordre des entrées (PEPS ou LIFO et DEPS ou FIFO)

Il convient de présenter une fiche de stock pour mieux suivre les mouvements de stocks,
comme suit :

Date Libellés Entrées Sorties Stocks


Qté Pu Montant Qté Pu Montant Qté Pu Montant

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 39


Application 1 :

Exercice 1 :
Les mouvements de stocks de marchandises de l’entreprise « OUMAROU » se résument
ainsi pour le mois de décembre 2009 :

01/12 : stocks initial 1250 kg à 1 200 F.


08/12: Achats de marchandises 2750 kg à 1000 F
15/12 : Ventes de marchandises 3 500 kg
22/12 : Achats de marchandises 4000 kg à 900 F
25/12 : Ventes de marchandises 2000 kg
30/12 : Ventes de marchandises 2500 kg.

Travail à faire :
1) Présenter la fiche de stocks, en utilisant :
a. Le CMUP (après chaque entrée) ;
b. La méthode FIFO et LIFO
2) Passer les écritures d’entrées et de sorties de stocks dans chaque cas.

Exercice 2 :
Les mouvements de stocks de fûts dans une entreprise se présentent ainsi :
01/03 : Stock initial : 2000 fûts à 1 500 F ;
04/03 : Achat (bon d’entrée n°003/1) : 3000 fûts à 1 200 F ;
08/03 : Vente (bon de sortie n°03/1) : 2800 fûts ;
10/03 : Achat (bon d’entrée n°003/2) : 3000 fûts à 1 400 F ; 
15/03 : Vente (bon de sortie n°03/2) : 2200 fûts ;
17/03 : Vente (bon de sortie n°03/3) : 1800 fûts ;
22/03 : Achat (bon d’entrée n°003/1) : 2000 fûts à 2 000 F ; 
25/03 : Vente (bon de sortie n°03/4) : 1200 fûts ;
31/03 : Vente (bon de sortie n°03/5) : 1700 fûts.

Travail à faire : Présenter la fiche de stocks :


1. CMUP unique avec reprise du stock initial ;
2. Méthode FIFO, puis LIFO

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 40


II- La comptabilité des entreprises industrielles :

Les entreprises industrielles achètent les matières premières et fournitures liées qu’elles
transforment en produits finis. Elles ont alors trois (3) fonctions :
 la fonction achats ou approvisionnement (entrées des matières achetées) ;
 la fonction production (sorties de stocks des matières et entrées en stocks des produits
finis fabriqués) ;
 la fonction ventes ou distribution (sortie de stocks des biens ou produits)

A) Achats et consommations de matières premières :

2- Achats de matières premières et fournitures liées :

Après enregistrement des factures, on constate les entrées en stocks (au coût d’achat)

Débiter 602
Débiter 604
Débiter 605
Débiter 608
Débiter (+) : 4094 ; 445 ; 611…
Créditer 401
Créditer (-) : 4091 ; 773…
(Suivant facture d’achats)
__________________ d° ___________________
Débiter 32
Débiter 33
Créditer 6032
Créditer 6033
(Entrées en stocks des matières achetées)

3- Consommations de matières premières et fournitures :

On constate les sorties de stocks (CMUP ; FIFO ou LIFO)

Débiter 6032
Débiter 6033
Créditer 32
Créditer 33
(Sorties de stocks de matières consommées)

B) Les entrées et sorties en stocks des produits finis fabriqués :

C) Les entrées en stocks des produits finis sont comptabilisées au coût de production :

Débiter 34
Débiter 36
Débiter 37
Créditer 73
(Entrées en stocks des produits finis)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 41


D) Les sorties de stocks des produits finis :
Les produits fabriqués sortent de stocks :
- pour être acheminés vers les ateliers de fabrication des produits finis, s’il s’agit de
produits en cours ou de produits intermédiaires ;
- pour être vendue aux clients, s’il s’agit des produits finis ou des produits résiduels ;
- pour être immobilisés, dans le cas de livraison à soi même.

2) Sorties de stocks de produits en cours ou de produits intermédiaires :


Il convient de constater les sorties : au coût de production, pour les produits en cours ; et au
CMUP, FIFO ou LIFO pour les produits intermédiaires.

Débiter 734
Créditer 341
(Sorties de stocks de produits en cours)
___________________ d° __________________
Débiter 737
Créditer 371
(Sorties de stocks de produits intermédiaires)

3) Sorties de stocks de produits finis vendus aux clients :


Après avoir enregistré les factures de ventes de produits finis aux clients, on constate les
sorties de stocks des produits finis (au CMUP, FIFO ou LIFO).

Débiter 411
Débiter (-) : 673, 4191…
Créditer 702
Créditer (+) : 707, 443, 4194…
(Suivant facture…)
___________________ d° __________________
Débiter 737
Créditer 371
(Sorties de stocks de produits intermédiaires)

4) Production immobilisée, livraison à soi – même :


On constate l’entrée de l’immobilisation, au coût HT de production, puis sa sortie de stocks :

Débiter 2…
Débiter 445
Créditer 72
Créditer 443
(Suivant facture…)
___________________ d° __________________
Débiter 2… (TVA non déductible)
Créditer 72
Créditer 443
(Suivant facture…)
___________________ d° __________________
Débiter 73
Créditer 36
(Sorties de stocks de produits …)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 42


Application 2 :

Exercice 1
Au début du mois de décembre 2008, les stocks initiaux sont les suivants :
Produits en cours 500 000 F;
Produits intermédiaires 800 000 F (100 produits semi-ouvrés)
15/12 : Il a été constaté l’entrée en stocks de 300 produits intermédiaires pour un coût global
de 2 900 000 F ;
20/12 : Il faut enregistrer la sortie de la totalité des produits en cours et de 350 produits
intermédiaires.
Passer les écritures nécessaires.

Exercice 2
Journaliser les factures suivantes, sachant que le coût de production des produits finis est de
40% du prix de vente et que les produits résiduels sont vendus au coût de production

SALLY 15/12/08 SALLY 20/12/08

Fact. 211 Doit : MOUSSA Fact. 212 Doit : ALI

Fabrications 1 500 000 Déchets 500 000


Remises 2% -30 000 Escompte 8% - 40 000
1 470 000 460 000
Escompte 4% -58 800 TVA 19% + 87 400
1 411 200
TVA 19% +268 128
Avances -800 000
NAP 879 328 NAP 547 400

Exercice 3
Journaliser les factures suivantes émises par le fabricant de mobilier « NIGER MEUBLES »,
sachant que :
 la production immobilisée est facturée au coût de production,
 le mobilier ouvre droit à déduction, alors que la TVA supportée sur les meubles de
logement n’est pas déductible.

NIGER MEUBLES 10/01/09 NIGER MEUBLES 10/01/09

Fact. 025 Doit : Niger meubles Fact. 026 Doit : Niger meubles

Mobilier de bureau HT 1 000 000 Mobiliers logement HT 500 000


TVA 19% 190 000 TVA 19% 95 000
NAP 1 190 000 NAP 595 000

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 43


Chap.5
L’INVENTAIRE COMPTABLE

En fin d’exercice, les entreprises doivent déterminer le résultat net et présenter les états
financiers de synthèse prévus par le SYSCOA.

L’exercice comptable dure en principe douze (12) mois et coïncide avec l’année civile : il
commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre. Par dérogation, la durée du premier
exercice peut être exceptionnellement :
 inférieure à douze mois, lorsqu’il débute au cours du premier semestre de l’année
civile ;
 supérieure à douze mois lorsqu’il débute au cours du second semestre de l’année civile.

Les travaux de fin d’exercice se déroulent dans l’ordre suivant :


- Etablissement de la dernière balance mensuelle : appelée balance avant inventaire.
- Inventaire extra – comptable : recensement et valorisation des éléments constitutifs de la
situation réelle (immobilisations, stocks, créances – dettes, trésoreries).
- Ecriture de régularisations permettant de mettre la comptabilité en harmonie avec la
réalité (amortissements, provisions, ajustement des comptes de gestion et stocks…).
- Balance après régularisations : les soldes de tous les comptes doivent être le reflet de la
situation réelle de l’entreprise.
- Ecriture de détermination des soldes significatifs de gestion :
 Marge brute sur marchandises,
 Marge brute sur matières premières,
 Valeur ajoutée,
 Excédent brut d’exploitation,
 Résultat d’exploitation,
 Résultat financier,
 Résultat des activités ordinaires,
 Résultat hors activités ordinaires,
 Résultat net.

- Balance après détermination du résultat net ou balance après inventaire.


- Présentation des états financiers de synthèse :
 Compte de résultat,
 Bilan,
 Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE),
 Etat annexés,
 Etats supplémentaires.
- Clôture des comptes et réouverture du journal et des comptes.

Le résumé de l’opération d’inventaire, ainsi que le bilan et le compte de résultat, doivent être
transcrits sur un document obligatoire : le livre d’inventaire ; ce dernier, côté et paraphé, doit
être conservé pendant dix (10) ans.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 44


Les travaux d’inventaire ont pour but la détermination du résultat net : différence entre la
valeur totale des biens figurant à l’actif du bilan et celle des dettes inscrites au passif.

Les travaux de l’inventaire extra – comptable consistent à dénombrer et valoriser les éléments
constitutifs de la situation réelle qui permettront de déterminer le résultat réel.
On procède par :
- La présentation de la balance avant inventaire,
- L’inventaire des biens, créances et dettes…

I- Balance avant inventaire :

A la fin de chaque exercice comptable, le 21 décembre, il convient d’établir la dernière


balance périodique, appelée balance avant inventaire.
Cette balance doit comporter les colonnes suivantes :
- Numéros et intitulés des comptes, dans l’ordre prévu par le SYSCOA ;
- Soldes à l’ouverture de l’exercice :
 Débiteurs au 1er janviers,
 Créditeurs au 1er janvier.
- Mouvements de l’exercice comptable :
 Débits,
 Crédits.
- Soldes avant inventaire :
 Débiteurs au 31 décembre,
 Créditeurs au 31 décembre.

II- Inventaire des actifs et passifs :

A) Inventaire des immobilisations :


On établit, lors de l’acquisition une fiche (Annexe A) pour chaque immobilisation indiquant :
- la date d’acquisition,
- la valeur d’entrée (Vo)
- le cumul des amortissements ou des provisions…
L’inventaire (le contrôle) des immobilisations consiste à s’assurer de l’existence réelle des
immobilisations. Il aboutit ou doit aboutir à la sortie de la comptabilité les immobilisations
hors usage ou cédées.
Les biens n’appartenant pas à l’entreprise ne doivent pas entrer en comptabilité.

B) Inventaire des stocks :

Pour chaque catégorie de stocks, on procède au comptage du stock physique (on met de côté
les marchandises ou matières premières et fournitures sans factures).

1. En inventaire intermittent :
Les stocks de fin de période sont substitués aux stocks de début de période par l’intermédiaire
d’un compte de variation de stocks :
- Si le nouveau stock compté > à l’ancien  il y a stockage et les soldes des comptes de
variations de stocks seront crédités ;
- Si le nouveau stock < à l’ancien  il y a déstockage et les soldes des comptes de
variations de stocks seront débités

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 45


Dans les deux (cas), on passe les écritures suivantes :

603 Variations de stocks


3… Stocks…
(Annulations du stock initial)
_______________ d° ______________
3… Stocks…
603 Variations de stocks
(Constitution du stock final)

2. En inventaire permanent :
Le contrôle est facilité par l’existence des fiches de stocks et cependant, on peut toujours
aboutir à une différence de niveau entre le stock physique (compté) et le stock théorique
(donné par le comptable) :
- Lorsque la valeur du stock théorique > à la valeur du stock réelle ; on constate une charge
provisionnée dont le montant est la différence entre les deux (2) stocks ;
- Lorsque la valeur du stock théorique < à la valeur du stock réelle ; on ne passe aucune
écriture.

En cas de manquant : En cas d’excédent :

Débiter 603 Débiter 3…


Créditer 3… Créditer 603
(Diminution du stock) (Constatation du stock)

C) L’inventaire des comptes de créances et de dettes :

1- Les créances :
Le relevé nominatif des créances des clients et des débiteurs, doit indiquer le montant des
créances de l’entreprise sur les tiers. Par principe de prudence, il faut vérifier le relevé
nominatif à partir des documents de base et leur solde doit correspondre au solde du compte
nominatif. Ensuite, on dégage :
- les créances douteuses dans le compte 416 Créances douteuses ;
- et les créances irrécouvrables dans le compte 6511 Pertes sur créances clients.
On dresse alors un état des créances douteuses (confer provisions) : Annexe C.

1- Les dettes :

2.1 Les dettes fournisseurs :


Les dettes fournisseurs et créditeurs divers seront contrôlées de la même manière que les
créances clients. Mais elles feront l’objet d’un échéancier (Annexe D).

2.2 Les dettes financières :


Les emprunts et autres dettes financières feront aussi l’objet d’un échéancier (Annexe D).

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 46


D) L’inventaire du portefeuille des titres :
Un état (tableau) des titres est dressé pour la comparaison entre la valeur d’entrée et la valeur
réelle à l’inventaire (Annexe E) :
- Lorsque la valeur d’inventaire (Vi) < à la valeur d’entrée (Ve) ; il y a alors une provision
pour dépréciation ;
- Lorsque Vi ≥ Ve ; pas de provision à constater.

E) L’inventaire des effets de commerce :


A l’inventaire, on vérifie si le solde :
- du compte 4121 Effets à recevoir correspond réellement au nominal des effets en
portefeuille ;
- de même que pour le compte 4021 Effets à payer.

F) L’inventaire des comptes de trésorerie :

1. Le contrôle de la caisse :
La caisse est contrôlée chaque jour, à la fin de la semaine ou à la fin du mois selon les
disponibilités de l’entreprise.
On rapproche le montant réel de la caisse au bordereau d’espèces de caisse. En effet :

a. les manquants sont enregistrés dans le compte 831 Charges HAO constatées

831 Charges HAO constatées


571 Caisse
(Manquants en caisse)

b. les excédents sont enregistré dans le compte 841 Produits HAO constatés

571 Caisse
Produits HAO constatés
(Excédents de caisse)

2. Le contrôle des comptes bancaires : Etat de rapprochement bancaire (Annexe F).


Les comptes « 521 Banques » et « 531 Comptes de Chèques Postaux », tenus par
l’entreprise et le compte « Entreprise » tenu par les deux (2) centres ; sont des comptes
réciproques.
Ils appartiennent à deux comptabilités différentes ; et enregistrent les mêmes opérations,
mais quand :
- L’un est débité d’une somme,
- L’autre est crédité de la même somme.
Leurs soldes doivent être opposés mais égaux.

Toutefois, en raison du décalage dans les enregistrements opérés par le banquier (ou le centre
de CPP) et par l’entreprise, leurs soldes ne sont pratiquement jamais opposés ou égaux.
Il est donc nécessaire de vérifier la concordance des deux comptes en présentant
périodiquement l’état de rapprochement bancaire.

Pour présenter l’état de rapprochement bancaire, on procèdera comme suit :


- Disposer sur l’état de rapprochement les deux (2) comptes réciproques ;
- Inscrire leurs soldes à la date du rapprochement ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 47


- Comparer les opérations enregistrées dans les deux comptes ;
- Inscrire sur le compte « 521 Banque », les opérations non comptabilisées par
l’entreprise ;
- Inscrire sur le compte « Entreprise », les opérations non comptabilisées par la banque ;
- Calculer les 2 soldes, qui doivent être égaux mais opposés.

2.1 Fonctionnement des deux comptes :

a) Le compte « 521 Banque » tenu par l’entreprise :


Le compte « 521 Banque » ouvert dans le grand – livre de l’entreprise est :
- Débité des entrées de fonds ou de recettes ;
- Crédité des sorties de fonds ou dépenses.

Compte « 521 Banque » tenu par l’entreprise


- Versements d’espèces ; - Retraits directs d’espèces ;
- Remise de chèques à l’encaissement ; - Chèques émis en faveur des tiers ;
- Remise d’effets de commerce à - Paiements par la banque d’effets de
l’escompte ou à l’encaissement ; commerce ou de factures domiciliés ;
- Virements en notre faveur (clients…) ; - Virements en faveur des tiers ;
- Revente de titres ; - Achat de titres ;
- Intérêts en notre faveur (intérêts - Commissions et autres frais bancaires ;
créditeurs) ; - Intérêts sur découvert (intérêts
- Revenus des titres (coupons échus). débiteurs) ;
- Chèques et effets impayés.

Le solde débiteur de ce compte exprime l’avoir de l’entreprise, tandis que le solde créditeur
représente la dette de l’entreprise (découvert bancaire).

b) Le compte « Entreprise » tenu par la banque :


Le compte de l’entreprise tenu par la banque est :
- Débité des créances acquises par la banque (paiements effectués par la banque pour la
compte de l’entreprise) ;
- Crédités des dettes contractées par la banque (versements d’espèces, remises de
chèques, virements en faveur de l’entreprise).

Compte « Client Entreprise » tenu par la banquze


- Retraits directs d’espèces ; - Versements d’espèces ;
- Chèques émis en faveur des tiers ; - Remise de chèques pour encaisser ;
- Paiements par la banque d’effets de - Remise d’effets de commerce à
commerce ou de factures domiciliés ; l’escompte ou à l’encaissement ;
- Virements en faveur des tiers ; - Virements en notre faveur (clients…) ;
- Achat de titres ; - Revente de titres ;
- Commissions et autres frais bancaires ; - Intérêts en notre faveur (intérêts
- Intérêts sur découvert (intérêts créditeurs) ;
débiteurs) ; - Revenus des titres (coupons échus).
- Chèques et effets négociés, revenus
impayés.

Le solde créditeur de ce compte exprime la dette de la banque envers l’entreprise ; le solde


débiteur constitue la créance acquise par la banque sur l’entreprise.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 48


2.2 La marche à suivre :

a) Disposer sur l’état, le tracé des deux comptes :


- Le compte « Banque » tenu par l’entreprise ;
- Le compte « Entreprise » tenu par la banque.
On reporte sur ces deux comptes leurs soldes à la date du rapprochement.

b) Comparer les opérations enregistrées dans les deux comptes :


En règle générale, les opérations inscrites au débit d’un compte sont recherchées au crédit de
l’autre compte et vice versa.
Il existe quelques exceptions ; nous citerons notamment :
- Les opérations annulées et les rectifications d’erreurs qui doivent être recherchées sur
le même compte ;
- Certaines opérations qui font l’objet d’un seul enregistrement dans les livres de la
banque (montant net d’une remise par exemple) sont enregistrées en deux (2) temps par
l’entreprise (montant brut de la remise puis agios retenus par la banque) ;
- Plusieurs lignes d’opérations inscrites sur le compte « 521 Banque » sont regroupées en
une seule sur le relevé bancaire (remise de chèques à l’encaissement par exemple).

Pour comparer les opérations enregistrées, on peut utiliser les techniques :


- Du pointage ;
- De nombre de rencontre (le même nombre permet d’identifier les opérations semblables).

c) Compléter le « Compte Banque » tenu par l’entreprise :


Il convient d’inscrire sur le compte « Banque » tenu par l’entreprise :

- Les opérations non comptabilisées par l’entreprise, c'est-à-dire non pointées sur le relevé
de compte reçu de la banque :
 Intérêt en faveur de l’entreprise ;
 Chèques et effets impayés ;
 Domiciliations échues et prélèvements d’office ;
 Virement en faveur de l’entreprise.

- La rectification des erreurs commises par le comptable de l’entreprise par l’utilisation de


la correction en négatif :
 Erreurs de sommes ;
 Erreurs d’imputations.

d) Compléter le « Compte de l’entreprise » tenu par la banque :


Seront inscrites sur ce compte :

- Les opérations non comptabilisées par la banque, c'est-à-dire non pointées sur le « Compte
521 Banque » extrait du grand – livre général :
 Au débit, les chèques remis aux fournisseurs et non présentés au paiement par ces
derniers ;
 Au crédit les remises de chèques non encore portées en compte par la banque.

- La rectification des erreurs commises par le banquier, par l’utilisation de la correction en


négatif.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 49


e) Calculer les soldes des deux comptes réciproques :
Ils doivent être égaux et opposés.

f) Régulariser dans le journal de l’entreprise :


Il faut journaliser les opérations non comptabilisées par l’entreprise : opérations inscrites sur
l’état de rapprochement, côté « Compte 521 Banque » tenu par l’entreprise.
Ces enregistrements doivent se faire à partir des pièces justificatives, il faut noter toutefois
que certaines opérations figurant sur le relevé de compte ne font pas l’objet d’avis de débit ou
de crédit :
- Frais de tenu de compte ;
- Règlements des factures domiciliées (NIGELEC, SONITEL, SEEN…) ;
- Remises à l’encaissement de chèques non déplacés.

Résumons la présentation de l’état de rapprochement :

Compte « 521 BANQUE » tenu par Compte « ENTREPRISE » tenu par la


l’entreprise banque

Solde non rectifié (débiteur ou créditeur) Solde non rectifié (créditeur ou débiteur)

Opérations non comptabilisées par Opérations non comptabilisées par la banque


l’entreprise

Solde débiteur ou créditeur rectifié Solde créditeur ou débiteur rectifié

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 50


Annexe A : Fiche d’inventaire des immobilisations

Désignation Date Vo Taux Cumul Valeurs d’inventaire Dotations Observations


d’entrée d’amorti Amortissements VNC Actuelles Amortissements Provisions
ssement antérieurs
Terrain
Bâtiments
Voiture MZ

Provisions = VCN – valeur actuelle


NB : les données sont en milliers de francs

Annexe B :   Fiche d’inventaire des stocks

Désignation Prix Stock comptable Stock physique Etat différentiel


Unité de unitaire Manquant Excédent Observation
comptage Qté Valeur Qté Valeur Qté valeur Qté Valeur

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 51


Annexe C : Inventaire des créances.

Clients Créances Prov. N Règlements Restants dus Prov. N+1 Pertes de créances
TTC HT (PE) N+1 TTC HT (PN) Reprises Dotation HT TVA TTC
(-) (+)

Annexe D : Echéancier de payement des dettes.

Créanciers Dettes à payer 1er versement 2ème versement 3ème versement 4ème versement 5ème versement
Date Montant Date Montant Date Montant Date Montant Date Montant Date Montant

Annexe E : Etat des titres et valeurs mobilières de placement.

Titres Qté/ Valeur d’achat Valeur d’inventaire Prov. Pour dépréciation Ajustements
Nombre Unitaire Globale Exo n Exo n+1 PE (exo n) PN (exo n+1) Reprise (-) Dotation (+)
1 2 3 4 = 2-1 5 = 3-1 5-4 4-5

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 52


Annexe F : Etat de rapprochement bancaire.

Libellés 52 « Compte banque » chez nous « Compte entreprise » nous à la banque (relevé)

Solde à rectifier (solde incorrect)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 53


Applications sur l’état de rapprochement bancaire :

Exercice 1:
Le compte banque de l’entreprise « TONKO » se présente comme suit au 31/12/2010 :

Dates Libellés Sommes


Débits Crédits
01/12 Solde à nouveau 1 500 000 -
05/12 Chèque N° 1025 au fournisseur AZIZ - 500 000
07/12 Remise à l’encaissement 600 000 -
10/12 Virement du client JOHN 400 000 -
12/12 Chèque N° 1026 au fournisseur OUMA - 800 000
15/12 Remise à l’escompte d’un effet 300 000 -
18/12 Chèque N° 1027 - 750 000
20/12 Virement client chèques postaux 825 000 -
25/12 Virement client BOUZOU 175 000 -
31/12 Solde débiteur 1 750 000
Total 3 800 000 3 800 000

Le relevé de compte de l’entreprise « TONKO » par la banque se résume de la façon suivante


pour la même période.

Dates Libellés Sommes


Débits Crédits
01/12 Solde à nouveau 1 000 000
08/12 Remise à l’encaissement - 600 000
09/12 Virement JOHN - 400 000
11/12 Notre chèque N° 1025 500 000 -
14/12 Virement JACQUES - 800 000
16/12 Coupons d’intérêts - 25 000
17/12 Notre remise à l’escompte - 280 000
18/12 Chèque N° 1540, client chèques postaux 750 000 -
20/12 Notre virement - 825 000
24/12 Virement BOUZOU - 175 000
26/12 Frais de tenue de compte 2 500 -
28/12 Paiement facture SEEN 87 500 -
31/12 Solde créditeur 3 625 000 -
Totaux 4 605 000 4 605 000

Travail à faire :
a) Présenter les différences constatées.
b) Présenter l’état de rapprochement.
c) Passer les écritures nécessaires.

Exercice 2 :
Le 04/08/07 ; l’entreprise « IBRAHIM et Cie » ayant reçu l’extrait de compte envoyé par sa
banque, vous charge de réaliser l’état de rapprochement bancaire pour le mois de juillet 2007.
Vous disposez du compte banque et de l’état de rapprochement précédent (30/07/07) :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 54


Etat de rapprochement au 30/07/07
Opérations Compte Banque dans Compte Entreprise à la
l’entreprise banque (relevé)
Débit Crédit Débit Crédit
Solde du 30/06/07 240 700 - - 321 100
Chèque N° 12456 - - 14 500 -
Chèque N° 12457 - - 65 900 -
Totaux 240 700 - 80 400 321 100
Solde rectifié 240 700 (SD) 240 700 (SC)

Relevé du compte N° 1133 903 870 136 du 30/0607 au 31/07/07


Date Libellés Montants
Débit Crédit
30/06 Solde à nouveau - 321 100
01/07 Chèque N° 12457 65 900 -
02/07 Chèque N° 12456 14 500 -
03/07 Chèque N° 12458 230 000 -
08/07 Remise à l’escompte effet N° 777 - 133 000
09/07 Remise chèque, Bordereau N° 1254 - 87 000
12/07 Virement SOCIMA - 320 000
12/07 Agio sur remise du 08/07 3 000 -
13/07 Chèque N° 12459 187 000 -
17/07 Chèque N° 12460 152 800 -
19/07 Remise chèque, Bordereau N° 1589 - 99 000
25/07 Chèque N° 12461 68 240 -
25/07 Domiciliation frais de téléphone 145 000 -
30/07 Remise chèque, Bordereau N° 1785 - 500 000
31/07 Paiement effet domicilié 89 800 -
Totaux 956 240 1 460 100
Solde créditeur au 31/07/07 503 860

Compte 521 Banque BOA – NIGER


Date Libellés Montant Soldes
Débit Crédit Débiteur Créditeur
30/06 Solde à nouveau 240 700 - 240 700 -
02/07 Chèque N° 12458 - 230 000 10 700 -
04/07 Chèque N° 12459 - 187 000 - 176 300
08/07 Remise chèque SECTOA 87 000 - - 89 300
12/07 Effet escompté 130 000 - 40 700 -
15/07 Chèque N° 12460 - 152 800 - 112 100
18/07 Remise chèque ALASSANE 99 000 - -- 13 100
22/07 Chèque N° 12461 - 68 240 - 81 340
28/07 Chèque N° 12462 - 77 000 - 158 340
30/07 Remise chèque TRAORE 500 000 - 341 660 -
31/07 Chèque N° 12465 - 49 500 292 160 -

Travail à faire : Présenter l’état de rapprochement et passer les écritures dans le journal de
« IBRAHIM et Cie ».

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 55


Exercice 3 :
Le 31 janvier 2010, notre solde à la banque est créditeur de 350 000 F alors que dans nos
livres il est débiteur de 400 000 F.

Après les opérations de pointage, on a constaté ce qui suit :


 Un virement de 105 000 F en notre faveur, mais non inscrit dans nos livres, ce virement
provient du client KONAN.
 Des chèques N° 252 (150 000 F) et N° 253 (125 000 F) n’ont pas été encaissés par les
bénéficiaires.
 Une commission de 10 000 F et des intérêts de 25 000 F sur découvert ne sont pas
enregistrés dans notre comptabilité.
 La remise à l’encaissement d’un chèque de 395 000 F inscrit dans nos livres ne figure
pas sur l’extrait de compte.

Travail à faire : Présenter l’état de rapprochement en fin janvier et enregistre au journal les
écritures jugées nécessaires.

Exercice 4 :
Le compte « BOA » chez l’entreprise « ZOE » est débiteur de 2 068 200F au 31/12/2010. Le
relevé du dernier trimestre indique un solde créditeur de 1 482 500F.
Après pointage, les différences suivantes ont été constatées :
- Un chèque de 123 000F remis le 26/12 au fournisseur Amadou ne figure pas sur le
relevé, de même qu’un chèque de 109 000F au fournisseur Dodo le 29/12 ;
- Une remise à l’escompte de 200 000F inscrite dans le compte BOA pour ce montant
figure sur le relevé pour 195 500F ;
- Le relevé mentionne le règlement d’effet domicilié pour 798 000F ainsi que le
virement du client Zakou de 190 000F ;
- Le relevé porte 13 800F de frais de tenue de compte et 8 600F d’intérêt en faveur de
l’entreprise.

Travail à faire : Présenter l’état de rapprochement et passer les écritures de régularisation.

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Chap.6
LES AMORTISSEMENTS
Cadre comptable :

Les charges d’amortissement sont comptabilisées au débit des comptes suivants :

68 Dotations aux amortissements


681 Dotations aux amortissements d’exploitation
687 Dotations aux amortissements à caractères financiers
85 Dotations HAO
852 Dotations aux amortissements HAO

Les amortissements sont enregistrés au crédit des comptes suivants :

28 Amortissements des immobilisations


281 Amortissements des immobilisations incorporelles
282 Amortissements des terrains
283 Amortissements des bâtiments
284 Amortissements des matériels

Autres comptes

41 Clients et comptes rattachés


414 Créances sur cessions courantes d’immobilisations

48 Autres dettes et créances HAO


481 Fournisseurs d’investissements
485 Créances sur cessions d’immobilisations HAO

65 Autres charges
654 Valeurs comptables des cessions courantes d’immobilisations

75 Autres produits
Produits de cessions courantes d’immobilisations

81 Valeurs comptables des cessions HAO


811 Immobilisations incorporelles
812 Immobilisations corporelles
816 Immobilisations financières

82 Produits des cessions d’immobilisations HAO


821 Immobilisations incorporelles
822 Immobilisations corporelles
826 Immobilisations financières

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I- Généralités :

A) Définition :
L’amortissement pour dépréciation est la constatation comptable de la réduction de la valeur
d’un élément d’actif, de manière certaine et irréversible avec le temps, l’usage ou en raison du
changement de technique (obsolescence) ou de toute autre cause.

B) Terminologie :
Il s’agit de définir ici un certain nombre de termes d’usages courants en matière
d’amortissement.

1. La valeur d’entrée :
Elle désigne le montant pour lequel le bien est entré dans les comptes (prix d’achat net des
RRR + frais accessoires de transit, douanes, installation, montage…).
En matière d’amortissement on l’appelle le plus souvent la valeur d’origine (V 0). Cette valeur
sert plus généralement de base pour le calcul des amortissements.

2. Dates d’acquisition, date de mise en service :


 La date d’acquisition d’une immobilisation est la date de facturation ou de livraison.
 La date de mise en service est celle à partir de laquelle le bien entre dans le processus de
production.
Le point de départ de l’amortissement selon le système d’amortissement utilisé :

a) Pour le système linéaire :


On considère la date de mise en service :
 si le bien est mis en service entre le 1er et le 15 d’un mois, on retient le mois en cours ;
 si le bien est mis en service entre le 16 et le 31 d’un mois, on considère le mois suivant.

b) Pour le système dégressif et accéléré :


On retient le 1er jour du mois d’acquisition.

3. Durée d’utilisation :
L’amortissement doit être calculé à partir d’une durée d’utilisation, liée à des considérations
moins techniques que politique et stratégiques. Toute fois, dans de nombreux cas on retient la
durée normale de vie prévue par les usages de la profession.

4. Le taux d’amortissement :
C’est le taux, qui appliqué au montant amortissable donne l’annuité d’amortissement. Il
s’exprime le plus souvent sous la forme d’un pourcentage, calculé en fonction de la durée
d’utilisation.

Le taux constant (tc) peut être calculé comme suit :

100 1200
tc = —— ou encore tc = ——
d d
(d est la durée en année ou en mois)

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5. Annuité d’amortissement :
C’est le montant de l’amortissement pratiqué à la fin d’un exercice comptable (dotation de
l’exercice)

6. La valeur nette comptable (VNC) :


La valeur nette comptable ou la valeur nette au bilan d’une immobilisation à une date donnée
est égale à la différence entre la valeur d’entrée et la somme des amortissements pratiqués
depuis l’acquisition à la date donnée).

VNC = V0 – somme des amortissements pratiqués


VNC = V0 - ∑ Amortissements

7. Le tableau d’amortissement :
Chaque immobilisation amortissable fait l’objet d’un tableau ou plan d’amortissement, dès
son entrée dans le patrimoine. Ce tableau met en évidence les renseignements suivants :
- la désignation de l’immobilisation ;
- la date d’acquisition et de mise en service ;
- la valeur d’entrée (V0) ;
- la valeur résiduelle (Vr) ;
- le mode de calcul de l’amortissement ;
- les différentes annuités successives d’amortissement ;
- le cumul des amortissements pratiqués période après période ;
- les VNC successives ;
- les affectations successives dans l’entreprise ;
- la date de cession ou de mise au rebut.

8. L’amortissement et le bilan :
L’amortissement est enregistré à l’actif du bilan en colonnes soustractives :

Actif Valeurs Net


V0 Amortis. VNC

Totaux Totaux

II- Evaluation et comptabilité des amortissements :

A) Evaluation des amortissements :


Quatre (4) méthodes sont utilisées pour évaluer les amortissements :
- Amortissement linéaire ou constant,
- Amortissement variable ou proportionnel,
- Amortissement accéléré,
- Amortissement dégressif ou décroissant.

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1. Amortissement linéaire ou constant :
Ce procédé est généralement utilisé pour les biens d’occasion (usagers) 
Le plan d’amortissement pour ce type d’amortissement peut se présenter comme suit :

Exercices V0 Taux Annuités Cumul des VNC


amortissement Annuités
N
N+1
N+2
N+3

L’amortissement se calcule comme suit :

 Pour une année entière :

V0 × t × 1
A = —————
100

 Pour une fraction d’année (en mois) :

V0 × t × n
A = —————
1200

2. Amortissement accéléré :
Ce procédé peut être utilisé pour les immobilisations remplissant les conditions suivantes :
 les matériels et outillages neufs, utilisés exclusivement pour les opérations
industrielles (de fabrication, manutention ou d’exploitation hautement agricole) ;
 durée de vie au moins six (6) ans.

Principes :
On ajoute au montant de la 1ère annuité d’amortissement, calculé selon le procédé constant est
doublé, redoublant ainsi la durée normale d’une année (la première année ou les 12 premiers
mois seront doublés).

3. Amortissement dégressif ou décroissant :


Il est applicable pour :
 les biens acquis tout neufs (durée de vie au moins 3 ans) ;
 les matériels informatiques ;
 les matériels et outillages (de fabrication et de manutention)

Principes :
Les annuités sont calculées en appliquant sur les VNC successives un taux dit dégressif (td),
qui se détermine comme suit :

td = tc × k

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k est appelé coefficient dégressif :
o Pour une durée d’utilisation, n = 3 ou 4 ans  k = 1,5
o Pour n = 5 ou 6 ans  k = 2
o Pour n dépassant 6 ans  k = 2,5

Les calculs peuvent s’effectuer comme suit :

 Annuité de la première année :

V0 × t ×1 V0 × t × n
A1 = ————— ou A1 = —————
100 1200

 Anuités des autres années :

VNCn-1 × t × 1
An = ———————
100

VNCn-1 est la valeur nette comptable de l’année précédente.

Note importante :

a) L’amortissement dégressif comprend deux (2) parties :


 Pour les premières années, les annuités sont décroissantes ;
 Vers la fin les annuités sont constantes.

Il est donc indispensable, pour la présentation du tableau d’amortissement de connaître le


nombre d’amortissements décroissants ou variables et celui constant.

Durée (d)
Amortissements linéaires (annuités constantes) = ————————
Coefficient (k)

c) Pour les biens acquis en début d’année :

 Les VNC sont en progression géométrique de raison (1 – i) et de premier terme VNC1

VNC1 = V0 (1 – i) ;

td
i = ———
100

VNCn = V1 (1 –i)n-1
VNCn = V0 (1 – i) n

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 Les amortissements dégressifs (pour les premières années) sont en progression
géométrique de raison (1 – i) et de premier terme A1 (le premier amortissement).

A1 = V 0 × i

An = A1 (1 – i) n-1

An = V0 × i (1 – i) n-1

Le tableau d’amortissement dégressif peut se présenter comme suit :

Exercices VNC Taux Annuités Cumuls A VNC


Début Fin
N
N+1
N+2
N+3

Remarque :
L’immobilisation amortie peut avoir une valeur résiduelle nulle ou non nulle.
La valeur résiduelle est définie comme une valeur marchande ou un prix auquel on peut
vendre le bien après sa durée de vie (complètement amorti).

 Si la valeur résiduelle est nulle, l’amortissement a pour base de calcul la valeur


d’origine ou d’entrée de l’immobilisation que l’on veut amortir (V0).

 Lorsque la valeur résiduelle n’est pas nulle, la base de calcul de l’amortissement est la
différence entre la valeur d’origine et la valeur résiduelle.

Base amortissable = V0 – Vr

Application 1 :

Dossier 1 : Amortissements linéaires et accélérés.

Exercice 1 :
Une camionnette de livraison a été acquise le 10 décembre 2008 et mise en service le 10
janvier 2009. Sa valeur d’entrée est de 8 500 000 (valeur résiduelle nulle). Elle est amortie sur
quatre (4) ans.
Présenter le tableau d’amortissement.

Exercice 2 :
Un véhicule de transport de valeur d’entrée 15 000 000 est mis en service le 21 mars 2008. Il
est amorti sur cinq (5) ans.
Présenter le tableau d’amortissement.

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Exercice 3 :
Une machine outil d’occasion d’une valeur d’entrée de 6 000 000 est acquise et mise en
service le 15 février 2008. Elle est amortie sur 6 ans 8 mois.
Présenter son tableau d’amortissement

Exercice 4 :
Un matériel agricole est acquis d’occasion le 15 juin 2000 pour 15 000 000 (valeur résiduelle
en fin d’utilisation 20% de sa valeur d’entrée). Il est utilisable durant huit (8) ans.
Présenter le tableau d’amortissement
Présenter l’extrait du bilan pour l’exercice 2008.

Exercice 5:
Un matériel et outillage, acquis tout neuf à 12 000 000 F le 12 janvier 2008 est utilisable sur 8
ans :
Présenter le tableau d’amortissement :

Exercice 6 :
Une entreprise achète une machine à tisser neuve le 1 er avril 2008, au coût de 10 000 000 F,
amortissable en 8 ans (mode accéléré).
Présenter son plan d’amortissement.

Dossier 2 : Amortissements dégressifs.

Exercice 1 :
Un matériel neuf est acquis et mis en service le 09 janvier 2009. Présenter son tableau
d’amortissement.

Exercice 2 :
Un matériel acquis et mis en service le 28 mars 2008 pour 7 500 000 F est amortissable selon
le mode dégressif.
Présenter son tableau d’amortissement

Exercice 3 :
Un matériel a été acquis le 17 août 2008 pour 9 000 000 F. Il est amorti selon le mode
dégressif sur 6 ans 8 mois.
Présenter son tableau d’amortissement.

Exercice 4:
Une machine outil est acquise le 31décembre 2007 toute neuve 30 000 000 F ; elle est
amortissable selon le mode dégressif sur 10 ans.
Présenter le tableau d’amortissement.

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Dossier 3 :

Exercice 1 :
Une fourgonnette acquise à 7 000 000 F le 13/03/2009 et mise en service le 10/04/2009 a une
valeur résiduelle de 300 000 F. Durée d’amortissement prévue : 4 ans.

Travail à faire :
1- Présenter le plan d’amortissement de ce matériel dans les cas suivants :
- Mode d’amortissement constant,
- Mode d’amortissement dégressif,
- Mode d’amortissement linéaire.
2- Présenter l’extrait du bilan.

Exercice 2 :
On extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise « KOUDOU » au 31/12/2010 les
soldes suivants :

N° Intitulés des comptes Débits Crédits


Comptes
201 Frais d’établissement 1 650 000
2441 Matériel de bureau 9 500 000
245 Matériel de transport 24 000 000
2844 Amortissement du matériel de bureau 6 175 000
2845 Amortissement du matériel de transport 16 734 375

Les informations de l’inventaire 2010 sont les suivantes :


a) Les frais d’établissement engagés le 30/11/2007 sont amortis sur 5 ans.
b) Le matériel de bureau est amorti au taux linéaire de 20%.
c) Le matériel de transport amorti sur 4 ans, comprend :
- Un véhicule de marque LAGOUNA acquis le 03/03/2006 et mis en service le
01/07/2006 ; il est amorti linéairement.
- Un camion TOYOTA acquis le 15/03/2008 et mis en service le 01/04/2008 ; il est
amorti dégressivement.

Travail à faire :
1. Déterminer la valeur d’origine des frais d’établissement.
2. Déterminer la date de mise en service du matériel de bureau.
3. Calculer les valeurs d’origine du véhicule LAGOUNA et du camion TOYOTA.

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B) Comptabilité des amortissements :

1. Amortissement indirect
Il est applicable aux immobilisations corporelles et certaines immobilisations incorporelles ;
on utilise un compte intermédiaire 28 Amortissements des immobilisations

68… Dotations aux amortissements AO


852 Dotations HAO
28… Amortissements des immobilisations
(Amortissements des biens)

2. Amortissements directs :
Cette technique est utilisée pour les charges immobilisées  ou activées :
- les frais d’établissement (201) ;
- les charges à répartir sur plusieurs exercices (202) ;
- les primes de remboursement des obligations (206).
Ces frais sont amortis ainsi :

681 Dotation aux amortissements d’exploitation


20… Charges immobilisées
(Amortissement direct des frais)

Application 3 :

Exercice 1:
L’entreprise OMAR vous fournit les renseignements suivants :
- Frais d’établissement 2 500 000 F, engagé le 28/10/2009,
- Matériel et outillage 6 000 000 F, acquis et mis en service le 31/08/2009 ;
- Matériel et mobilier 8 000 000 F, acquis neuf le 15/01/2009 ;
- Matériel de transport 27 000 000 F, acquis et mis en service le 17/06/2009.
Toutes ces immobilisations sont amorties sur 5 ans.

Travail à faire : Passer les écritures jusqu’au au 31/12/2010.

Exercice 2 :
De l’extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2010 de l’entreprise « CŒUR NOIR » on
lit les données suivantes :

Bâtiments administratifs 100 000 000 -


Amortissements des bâtiments 23 125 000
Matériel et outillage ?
Amortissement du matériel et outillage - 6 400 000
Matériel et mobilier 2 500 000 -
Amortissement du matériel et mobilier - 875 000
Matériel de transport 16 000 000 -
Amortissement du matériel de transport - 7 200 000

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Renseignements complémentaires :
- Les bâtiments ont été acquis il y a 10 ans 3 mois ;
- L’ensemble du matériel et outillage est acquis tout neuf il y a 3 ans, est amortissable
sur une durée de 5 ans ;
- Le mobilier de bureau est acquis il y 4 ans et demi ;
- Le matériel de transport est amorti linéairement sur 5 ans.

Travail à faire :
1) Déterminer :
- La valeur d’origine du matériel et outillage ;
- Les taux d’amortissement des bâtiments et du matériel et mobilier ;
- La date d’acquisition du matériel de transport
2) Calculer les amortissements de l’exercice 2010 et passer les écritures correspondantes.
3) Présenter un extrait de bilan au 31/12/2010 pour ces immobilisations.

Exercice 3 :
Le tableau d’amortissement dégressif du matériel se présente comme suit, avant inventaire au
31/12/2010 :

Période VNC Taux Anuités VNC


2007 30 000 000
2008
2009 10 800 000

Travail à faire :
1) Déterminer la valeur d’origine, le taux d’amortissement et la durée d’utilisation de ce
matériel, sachant que le coefficient dégressif est 2 ;
2) Présenter correctement le tableau d’amortissement et passer les écritures d’amortissement
au 31/12/2010.

Exercice 4 :
Le tableau d’amortissement partiel d’un matériel se résume ainsi, avant inventaire au
31/12/2010 :

Période VNC Taux Anuités VNC


2008 (6 mois) 1 000 000
2009 1 500 000
-

Travail à faire :
1. Déterminer la valeur d’origine, le taux d’amortissement et la durée d’utilisation de ce
matériel, sachant que le coefficient dégressif est 1,5;
2. Présenter correctement le tableau d’amortissement et passer les écritures d’amortissement
au 31/12/2010.

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III- Les sorties d’actif des immobilisations amortissables :
Les causes qui conduisent à la sortie des immobilisations sont diverses :
- Cessions ou ventes ;
- Echanges d’immobilisations ;
- Mise au rebut.

A) La cession des immobilisations :


Selon le SYSCOA, on distingue deux (2) cas de figures :
- Les cessions relatives aux opérations hors activités ordinaires (HAO) ; plus fréquentes.
- Les cessions courantes d’immobilisations

1. Les cessions HAO :


Il s’agit de cessions occasionnelles.
Les écritures comptables se passent comme suit :

a) Comptabiliser l’amortissement complémentaire, si la cession intervient en cours d’année


(amortissement sur le nombre de mois vécus par l’immobilisation durant l’année de
cession) :
 Pour l’amortissement linéaire :

V0 × t × m
Ac = —————
1200

 Pour l’amortissement dégressif :

VNCn-1 × t × m An
Ac = ——————— ou Ac = —— × m
1200 12

m est le nombre de mois (du début de l’exercice à la date de cession) ;


VNCn-1 est la valeur nette comptable précédente ;
An est l’amortissement dégressif de l’exercice en cours ;
Ac est l’amortissement complémentaire.

b) La sortie de l’immobilisation cédée (à sa valeur d’origine : V0) ;


c) Annuler tous les amortissements (y compris l’amortissement complémentaire) :
d) Ecriture de cession ;
e) Comptabilisation des frais de cession ;
f) Règlement de la cession.

Résultat sur cession = Prix de cession – VNC – Frais de cession


Résultat sur cession = Prix de cession – (V0 – ∑A) – Frais de cession

Þ Résultat sur cession = (Prix de cession – V0) + (∑A – Frais de cession

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681 Dotations aux amortissements
28… Amortissements des immobilisations
(Amortissements complémentaires)
__________________ d° _____________________
81… Valeur nette comptable des cessions
2… Immobilisations… V0
(Sortie d’actif du bien cédé) V0
__________________ d° _____________________
28… Amortissements des immobilisations PCHT
81… Valeur nette comptable des cessions TVA
(Reprise des amortissements pratiqués)
___________________ d° ____________________
485 Créances sur cessions d’immobilisations PCTTC
82… Produits de cessions d’immobilisations
443 TVA facturée FraisTTC
(Ecriture de cession)
__________________ d° _____________________
82 Produits de cessions d’immobilisations Frais
445 TVA facturée TVA
5… Compte de trésorerie…
(Règlement des frais de cession)
____________________ d° ___________________
5… Compte de trésorerie…
485 Créances sur cessions d’immobilisations
(Encaissement de la cession)

2. Les cessions courantes :


Pour la cession courante, le schéma de comptabilisation est le même, on utilise
respectivement les compte suivants :
 654 Valeur comptable des cessions courantes ;
 414 Créances sur cessions courantes ;
 754 Produits de cessions courantes d’immobilisations.

B) Les échanges d’immobilisations :

C’est le remplacement d’une immobilisation par une autre plus performante.


Le SYSCOA recommande la comptabilisation la comptabilisation séparée de la cession de
l’ancienne immobilisation et l’acquisition de la nouvelle en cas d’échange :

1- Ecriture de cession du bien échangé (ancien) :


 Dotation complémentaire aux amortissements,
 Sortie de l’actif de l’ancien bien,
 Reprise des amortissements (y compris l’amortissement complémentaire),
 Cession de l’ancien bien au prix de cession ou de reprise TTC (PRTTC).

2- Ecriture d’acquisition du nouveau bien :


 Acquisition du nouveau bien à sa valeur d’origine,
 Règlement du fournisseur (de la différence ou soulte)

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V0TTC (du nouveau bien) = PRTTC (de l’ancien bien) + Soulte (chèque)

681 Dotations aux amortissements


28… Amortissements des immobilisations
(Amortissements complémentaires)
__________________ d° ______________________
81… Valeur nette comptable des cessions V0
2… Immobilisations… V0
(Sortie d’actif du bien cédé)
__________________ d° ______________________
28… Amortissements des immobilisations
81… Valeur nette comptable des cessions
(Reprise des amortissements pratiqués)
___________________ d° _____________________
485 Créances sur cessions d’immobilisations
82… Produits de cessions d’immobilisations
443 TVA facturée
(Ecriture de cession) V0TTC
__________________ d° ______________________
2 Immobilisations… V0HT
445 TVA facturée TVA
481 Fournisseurs d’investissement PRTTC
(Acquisition du nouveau bien) Soulte
____________________ d° ____________________
481 Fournisseurs d’investissement V0TTC
485 Créances sur cessions d’immobilisations
521 Banque
(Encaissement de la cession)

C) La mise au rebut :
Il s’agit des immobilisations détruites (accident, incendie, inondations…) ou volées (pertes).
Les écritures à passer sont les suivantes :
 Amortissement complémentaire ;
 Sortie d’actif du bien ;
 Reprise des amortissements pratiqués.

681 Dotations aux amortissements des immob.


28… Amortissements des immobilisations
(Amortissements complémentaires)
__________________ d° ______________________
81… Valeur nette comptable des cessions V0
2… Immobilisations… V0
(Sortie d’actif du bien cédé)
__________________ d° ______________________
28… Amortissements des immobilisations
81… Valeur nette comptable des cessions
(Reprise des amortissements pratiqués)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 69


Remarque :
 Si le bien détruit est cédé, quelque soit le prix, on le considère donc comme cédé ;
 Si le bien est assuré et bénéficie de l’indemnité d’assurance, on passe une écriture de
cession (le prix de cession = l’indemnité d’assurance)
 Si le bien n’est pas assuré ou ne bénéficie pas de l’indemnité d’assurance, on passe
une écriture de mise au rebut.

Application 4 :

Exercice 1 :
Un matériel et outillage acquis tout neuf le 10/04/2006 pour 7 500 000 F, amortissable sur 5
ans, a été cédé le 15/06/2008 à 2 500 000 F par chèque.

Travail à faire :
Passer les écritures nécessaires et déterminer le résultat.

Exercice 2 :
Un matériel et outillage acquis pour 9 000 000 le 15/07/2006 est échangé contre un autre plus
performant le 26/03/2010 valant 12 495 000 TTC (chèque d’un montant de 8 925 000)
Sachant que les matériels et outillages sont amortis sur 5 ans linéaires, passer les écritures.

Exercice 3 :
Au 10/04/2009 ; trois (3) de nos véhicules ont été endommagés, suite à un incendie grave :
 Véhicule A, acquis le 22/06/2006 pour 3 000 000 HT ;
 Véhicule B, acquis le 15/06/2007 pour 4 500 000 HT ;
 Véhicule C, acquis le 02/10/2008 pour 2 000 000 HT.
Ils sont tous amortis aux taux de 20% linéaire.
Les véhicules A et C sont assurés et la compagnie d’assurance nous a versé 5 jours plus tard
la somme de 1 000 000 F. Pour le véhicule C, le dossier de traitement des assurances est en
cours.
Le véhicule B n’est pas assuré.

Travail à faire :
Passer toutes les écritures nécessaires.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 70


D) Quelques applications sur les amortissements (régularisations):

1. Amortissement direct et amortissement indirect :


En principe l’amortissement indirect est pratiqué sur les immobilisations (sauf les charges
immobilisées qui supportent l’amortissement direct). Mais il peut arriver que par erreur l’on
passe l’écriture d’amortissement direct sur une immobilisation ; il est indispensable dans ce
cas de procéder à une régularisation :

681 Dotations aux amortissements d’exploitation -x


2… Immobilisations… -x
(Annulation des amortissements antérieurs)
__________________ d° _______________
681 Dotations aux amortissements d’exploitation X
28… Amortissements des immobilisations X
(Régularisation des amortissements)

2. Les reprises d’amortissements (restructuration ou révision du plan comptable) :

28… Amortissements des immobilisations


798 Reprises des amortissements…
(Régularisation des amortissements)

Application 5 :

Exercice 1 : Un matériel d’une valeur de 15 000 000 F, amortissable selon le système linéaire
sur 5 ans a été amorti durant 2 ans au taux de 25%.

Exercice 2 : De la balance avant inventaire au 31/12/2010 d’une entreprise, on lit :

202 Charges à répartir sur plusieurs exercices 4 000 000


231 Bâtiments industriels 15 000 000
241 Matériel et outillage 10 000 000
244 Matériel et mobilier 8 500 000
245 Matériel de transport 13 350 000

- Les charges à répartir, engagées le 1er novembre 2009 sont amortissables sur 3 ans.
- Les constructions, acquises il y a 6 ans et sont amortissables au taux linéaire de 5%.
- Le matériel et outillage ayant pour valeur globale d’origine de 15 000 000 F ; il
comprend un matériel A acquis le 05/01/2006 et un matériel B acquis deux (2) ans plus
tard (le matériel et outillage est amorti sur 10 ans).
- Le matériel et le mobilier du bureau ont été acquis le 1er juillet 2008 (amortis sur 10 ans).
- Le matériel de transport se compose d’une camionnette X acquise le 21/06/2007 pour
4 500 000 F ; une camionnette Y acquise le 15/01/2008 pour 6 000 000 F et une
camionnette Z acquise le 28/12/2010 pour 7 500 000 F (l’ensemble du matériel de
transport est amorti selon le système linéaire)
Travail à faire :
1) Déterminer les valeurs d’origine des charges à répartir, des bâtiments, du matériel et
outillage A et B.
2) Déterminer le taux d’amortissement du matériel de transport.
3) Passer les écritures de régularisation au 31/12/2010.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 71


Chap.7
LES PROVISIONS
Cadre comptable :

Les charges constatant les provisions sont enregistrées au débit des comptes suivants :

691 Dotations aux provisions d’exploitation


6911 – pour risques et charges
6912 – pour grosses réparations
6913 – pour dépréciation des immobilisations incorporelles
6914 – pour dépréciation des immobilisations corporelles

697 Dotations aux provisions financières


6971 – pour risques et charges
6972 – pour dépréciations des immobilisations financières

659 Charges provisionnées d’exploitation


6591 – sur risques à court terme
6593 – sur stocks
6594 – sur créances
6598 – autres charges provisionnées d’exploitation

679 Charges provisionnées financières


6791 – sur risques financiers
6795 – sur titres de placement
6798 – autres charges provisionnées financières

85 Dotations Hors activités ordinaires (HAO)


853 Dotations aux provisions pour dépréciations HAO
854 Dotations aux provisions pour risques et charges HAO
858 Autres dotations HAO

Les provisions correspondantes sont enregistrées au crédit des comptes :

19 Provisions financières pour risques et charges


191 – Provisions pour litiges
192 – Provisions pour garanties données aux clients
193 – Provisions pour pertes sur marchés à achèvement futur
194 – Provisions pour pertes de change
195 – Provisions pour impôts
196 – Provisions pour pensions et obligations similaires
197 – Provisions pour charges à répartir sur plusieurs activités
1971 – provisions pour grosses réparations
198 – Autres provisions financières pour risques et charges

29 Provisions pour dépréciation


291 – Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles
292 – Provisions pour dépréciation des terrains

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 72


293 – Provisions pour dépréciation des bâtiments, agencements et installations techni
294 – Provisions pour dépréciation des matériels
295 – Provisions pour dépréciation des avances et acomptes sur immobilisations
296 – Provisions pour dépréciation des titres de participations
297 – Provisions pour dépréciation des autres immobilisations financières

39 Dépréciation des stocks


391 Dépréciation des stocks de marchandises
392 Dépréciation des stocks de matières premières et fournitures liées
393 Dépréciation des stocks d’autres approvisionnements
394 Dépréciation des productions en cours
395 Dépréciation des services en cours
396 Dépréciation des stocks de produits finis
397 Dépréciation des stocks de produits intermédiaires et résiduels
398 Dépréciation des stocks en cours de route, en consignation ou en dépôt

49 Dépréciations et risques provisionnées (Tiers)


490 Dépréciations des comptes fournisseurs
491 Dépréciations des comptes clients
4911 Créances litigieuses
4912 Créances douteuses
492 Dépréciations des comptes du personnel
493 Dépréciations des comptes organismes sociaux
494 Dépréciations des comptes Etat et Collectivités publiques
495 Dépréciations des comptes organismes internationaux
496 Dépréciations des comptes associés et groupes
497 Dépréciations des comptes débiteurs divers
498 Dépréciations des comptes de créances HAO
499 Risques provisionnés

59 Dépréciations et risques provisionnés


590 Dépréciations des tires de placement
591 Dépréciations des tires et valeurs à encaisser
592 Dépréciations des comptes banques
593 Dépréciations des comptes établissements financiers et assimilés
594 Dépréciations des comptes d’instruments de trésorerie
599 Risques provisionnés à caractères financiers

Les reprises de provisions sont créditées dans les comptes suivants :

79 Reprises de provisions
791 Reprises de provisions d’exploitation
7911 – pour risques et charges
7912 – pour grosses réparations
7913 – pour dépréciation des immobilisations incorporelles
7914 – pour dépréciation des immobilisations corporelles

797 Reprises de provisions financières


7971 – pour risques et charges
7972 – pour dépréciations des immobilisations financières

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 73


759 Reprises de charges provisionnées d’exploitation
7591 – sur risques à court terme
7593 – sur stocks
7594 – sur créances
7598 – autres charges provisionnées d’exploitation

779 Reprises de charges provisionnées financières


7791 – sur risques financiers
7795 – sur titres de placement
7798 – autres charges provisionnées financières

86 Reprises Hors activités ordinaires (HAO)


863 Reprises de provisions pour dépréciation HAO
864 Reprises de provisions pour risques et charges HAO
868 Autres reprises HAO.

Autres comptes :

41 Clients et comptes rattachés


416 Créances clients litigieuses ou douteuses
4161 – Créances litigieuses
4162 – Créances douteuses
419 Clients créditeurs
4191 – Clients, avances et acomptes reçus
4194 – Clients, emballages et matériels consignés

65 Autres charges
651 Pertes sur créances clients et autres débiteurs

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 74


I- Définition et objet :

A) Définition :
La provision est la constatation comptable :
- de la dépréciation d’un élément d’actif résultant des causes dont les effets ne sont pas
jugés irréversibles (provisions pour dépréciations) ;
- ou de l’augmentation du passif (provisions pour risques et charges).

B) Objet :
Les provisions permettent d’obtenir une plus grande précision du bilan grâce à
l’enregistrement fictif des charges non encore certaines et relevant de l’exercice comptable.
Elles ont pour utilité d’aider fiscalement l’entreprise.

II- Les différents types de provisions :

A) Les provisions pour dépréciations d’éléments d’actif :


Ces provisions viennent en diminution des éléments d’actif pour établir leur valeur nette.
On distingue :
- Les provisions sur valeurs immobilisées (fonds commercial, terrains, titres de
participation…, quelques immobilisations corporelles)
- Les provisions sur stocks,
- Les provisions sur créances,
- Les provisions sur éléments de trésorerie.

B) Les provisions financières pour risques et charges :


Elles comportent deux grandes catégories :

1. Les provisions à caractère de réserves :


Ces provisions à titre exceptionnel permettent à l’entreprise de faire face à des obligations qui
ne sont pas de charges réelles (non déductibles fiscalement) ; on peut citer les provisions pour
risques.

2. Les provisions pour charges effectives :


Ces provisions constatent les charges ou pertes à supporter par l’entreprise au cours des
années à venir (fiscalement déductibles) ; on peut citer les provisions pour charges à répartir
sur plusieurs exercices.

III- Comptabilisation :

A) Les provisions pour dépréciations des immobilisations :

1. Calcul et constatation de la dépréciation :


Les PPD des immobilisations se calculent comme suit :

a) Immobilisations non amortissables :

PPD = Valeur d’origine – Valeur d’inventaire ou actuelle

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 75


b) Immobilisations amortissables :

PPD = Valeur nette comptable (VNC) – Valeur d’inventaire ou actuelle

On peut condenser les données dans ce tableau (pour les immobilisations corporelles et
incorporelles :

Immobilisations V0 Vi ou Va PPD = V0 – Vi
ou VNC

Immobilisations non amorties


Immobilisation amortie

Vi = Valeur d’inventaire
Va = Valeur actuelle

Remarque :
 Si  V0 = Va : il n’y a pas de PPD ;
 Si V0 < Va : pas de PPD (car il y a plus value et les plus values ne sont pas comptabilisées,
selon le principe de la prudence) ;
 Si  V0 > Va ; on constate la PPD (V0 – Va)

2. Comptabilisation des PPD :

69… Dotations aux provisions AO


853 Dotations aux provisions HAO
29… PPD des immobilisations
(Constatation de la dépréciation des immobilisations)

Remarque :
 Les dotations aux provisions financières concernent les immobilisations financières (titres,
prêts, dépôts et cautionnements…) ;
 Les dotations aux provisions HAO concernent des dépréciations probables liées à des
restructurations ou à des catastrophes naturelles

Application 1 :

Exercice 1 :
De la balance avant inventaire au 31/12/2009 de l’entreprise OUMAROU, on lit les
renseignements suivants :

1) Le fonds commercial inscrit au bilan pour 12 000 000 F est estimé à 10 000 000 F ;
2) Nos terrains A, B et C, acquis chacun à 5 000 000 F ont respectivement les valeurs
suivantes : 6 500 000 F, 5 000 000 F et 4 500 000 F ;
3) Un de nos véhicules acquis le 01/01/2010 a été accidenté, sa valeur résiduelle ne
dépasse pas 3 000 000 F.

Travail à faire : Passer les écritures nécessaires, après avoir analysé ces situations.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 76


Exercice 2 :
La société « Alpha et Oméga » vous fournit les renseignements suivants au 31/12/2010 :

a) Titre de participation :
1200 actions (titres de participation) acquises à 1 500 F l’unité ont les valeurs suivantes :
- 500 sont estimées 1 200 F ;
- 300 à 1 600 F ;
- le reste conserve la valeur d’acquisition.

b) Terrains :
- Notre terrain A, acheté pour 5 000 000 F est inondé à cause des pluies torrentielles. Sa
valeur probable de cession est de 4 000 000f ;
- Les terrains B et C, acquis respectivement pour 6 000 000 F et 8 000 000 F sont estimés
chacun à 8 000 000 F.

c) Le fonds commercial (clientèle et achalandage) inscrit au bilan pour 9 000 000 F, est évalué
à 7 800 000 F pour cause de mévente subie durant l’exercice ;

d) Une camionnette de livraison, acquise pour 15 000 000 F le 31/06/08 a été accidentée, il est
amortissable au taux linéaire de 20%, sa valeur vénale ne dépasse pas 6 000 000 F.

e) Un de nos immeubles d’une valeur de 25 000 000 F amorti durant 5 ans au taux linéaire de
4% est inondé, sa valeur vénale est estimée à 18 000 000 F.

Travail à faire : Régulariser toutes ces situations.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 77


3. Ajustement des provisions pour dépréciations des immobilisations :
Lorsqu’une provision a été créée (provision existante), lors d’un inventaire, il faut toujours à
l’inventaire suivant réexaminer la situation des comptes concernés :

a) On compare la valeur d’entrée de l’immobilisation avec sa nouvelle valeur


actuelle, afin de déterminer une nouvelle dépréciation (ou provision nécessaire) ;

b) Cette provision nécessaire (PN) est comparée à la provision nécessaire (PE), en


vue de procéder éventuellement à un ajustement :

L’ajustement peut entraîner :


- Une dotation ou un ajustement de la provision à la hausse.

69… Dotations aux provisions AO


853 Dotations aux provisions HAO
29 PPD des immobilisations
… (Régularisation…)

- Une reprise ou annulation ou ajustement de la provision à la baisse.

29… Provisions pour dépréciation …


79… Reprises de provisions AO
863 Reprises HAO
(Régularisation…)

On peut distinguer, quatre (4) hypothèses :

a) Si PN > PE :  Augmentation ou ajustement à la hausse (PN – PE)

b) Si PN < PE :  Diminution ou ajustement à la baisse (PE – PN)

c) Si PN = 0 :  Annulation ou reprise de la PE

d) Si PN = PE :  On ne passe aucune écriture.

On peut utiliser le tableau suivant, pour l’ajustement :

Eléments V0 V1 V2 PE PN Ajustements
(+) (-)
Dotation Reprise

V0 = valeur d’acquisition (exercice N) ;


V1 = valeur d’inventaire ou actuel de l’exercice (N)
V2 = valeur d’inventaire ou actuel de l’exercice suivant (N+1) ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 78


PE = V0 – V1
PN = V0 – V2

Applications 2 :

Exercice 1 :
L’extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise OUMAROU au 31/12/2010 donne :

Fonds commercial 12 000 000 -


Terrains 15 000 000 -
Dépréciations du fonds commercial - 2 000 000
Dépréciations des terrains - 500 000

Le fonds commercial a une valeur de 11 500 000 F ;


L’ensemble des terrains a une valeur de 14 000 000 F.

Travail à faire : Passer les écritures de régularisations

Exercice 2 :
On extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise « GNC » au 31/12/2010 :

Fonds commercial 35 000 000 -


Terrains nus 25 000 000 -
Bâtiments industriels 60 000 000 -
Titres de participation 21 250 000 -
Dépôts et cautionnements versés 375 000 -
Amortissements des bâtiments - 1 8 000 000
PPD du fonds commercial - 6 000 000
PPD des terrains nus - 8 000 000
PPD des titres de participations - 4 100 000
PPD des dépôts et cautionnements - 25 000

Données d’inventaires :
1. Les éléments du fonds commercial sont estimés à 30 000 000 F ;
2. Les terrains nus ont une valeur actuelle de 24 000 000 F ;
3. Les bâtiments sont amortissables au taux constant de 5% ; une inondation les a gravement
endommagés et on estime leur valeur probable de réalisation à 37 500 000 F;

4. Etat des titres de participation :

Titres Qté. Prix unitaire Valeur unitaire Valeur unitaire


au 31/12/09 au 31/12/10
TOTAL 5000 1 000 800 700
UACV 2300 1 500 1500 1 300
SDV 4000 1 500 1 200 1 200
BATIMAT 3500 1 200 1 000 1 200
MARMAR 2000 1 300 1 000 1 200

Travail à faire : Passer toutes les écritures de régularisations.

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B) Les dépréciations des comptes de l’actif circulant (les charges provisionnées) :

1. Dépréciations des comptes de stocks (les charges provisionnées sur stocks) :


A la fin de chaque exercice comptable, on procède à l’inventaire des stocks puis à leur
évaluation au coût d’achat ou de production. Alors on passe deux (2) catégories d’écritures :
 les écritures de variations de stocks ;
 les écritures de dépréciations éventuelles des stocks.

1.1 Ecritures de variations de stocks :


Deux (2) écritures s’imposent :

603 Variations des stocks (marchandises, matières…)


736 Variations des stocks de produits de finis
3… Stocks…
(Annulation des stocks initiaux)
____________________ d° ___________________
3… Stocks…
603 Variations des stocks…
736 Variations des stocks de produits de finis
(Constatation ou reprise des stocks finals)

1.2 Ecritures de provisions ou de charges provisionnées :

a) Constatations de la charge provisionnée

6593 Charges provisionnées d’exploitation sur stocks PE


839 Charges provisionnées HAO.
39… Dépréciations des stocks PE
(Régularisation…)

b) Ajustement des charges provisionnées sur stocks :


A l’inventaire suivant :
 on annule l’ancienne dépréciation (reprise de la PE) ;
 on constate la nouvelle dépréciation (dotation de la PN).

39… Dépréciations des stocks PE


7593 Reprises de charges provi. d’exploitation sur stocks PE
849 Reprises de charges provisionnées HAO
(Régularisation…)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 80


Application 3 :

Exercice 1 :
On vous communique l’état des stocks de la Société « IBRAHIM & Fils » au 31/12/2010
avant inventaire :

Eléments en stocks Valeur au Valeur au Observations


01/01/2010 31/12/2010
Matières premières 15 200 000 18 000 000 Valeur de réalisation 17 500 000
Emballages récupérables 2 500 000 3 250 000 Estimés à 80% de leur valeur
Emballages perdus 200 000 350 000 Pertes probables 50 000
Produits finis 72 500 000 80 000 000 Pertes probables 15%
Marchandises A 34 000 000 30 200 000 Bon état
Marchandises B 20 200 000 18 500 000 Estimées à 110% de leur valeur

Travail à faire : Passer les écritures de régularisation.

Exercice 2 :
L’extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2010 de la société « ADO Mogobry »
présente les soldes suivants :

311 Stocks de marchandises 25 000 000 -


321 Stocks de matières premières 11 500 000 -
335 Stocks d’emballages récupérables 1 200 000 -
361 Stocks de produits finis 70 000 000 -
391 Dépréciations des stocks de marchandises - 1 400 000
392 Dépréciations des stocks de matières premières - 2 000 000
393 Dépréciations des stocks d’emballages récupérables - 150 000
396 Dépréciations des stocks de produits finis - 9 000 000
4194 Clients, dettes pour emballages consignés - 600 000

Données d’inventaires :
Il reste en magasin :
- 18 600 000 F de marchandises ; ce stock comprend un lot ayant coûté 5 000 000 F mais
dont le prix de vente probable ne dépassera pas 4 000 000f (frais de distribution 20% de
ce montant) ;
- 40 tonnes de matières premières ayant coûté 900 000 F la tonne, valeur de remplacement
750 000 F la tonne (frais accessoires directs d’achats 5% de ce montant) ;
- 1 500 000 F d’emballages récupérables (les frais d’achats représentent 40% du prix de
consignation) ;
- 85 000 000 F de produits finis pour lesquels il faut tenir compte d’une moins- value
probable de 10%.

Travail à faire :
1) Reconstituer les écritures de dépréciations des stocks au 31/12/2009 ;
2) Passer les écritures de régularisations au 31/12/2010.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 81


2. Dépréciations des comptes de créances (les charges provisionnées sur créances) :

La provision sur créance concerne les clients qui n’ont pas réglé leur dette à l’échéance et qui
ne se sont pas manifesté après plusieurs lettres de relance.
La créance devient douteuse et de rentrée incertaine.
Le montant de la créance qui est enregistrée TTC doit être transféré du compte clients
ordinaires (411) vers le compte clients douteux (416) ; avant toute écriture de provisions.

416 Créances Clients douteux TTC


411 Créances clients TTC
(Transfert en créances douteuses…)

Sur la base du rapport mesurant l’état de solvabilité du client, l’entreprise peut déterminer le
pourcentage des pertes estimées sur la créance.
La provision est calculée sur le montant HT de la créance comme suit :

Provisions = créances HT × taux de la perte (t)


t = 100% - taux de recouvrement ou solvabilité

Actif net – Passif (créanciers) privilégiés


Taux (ou coefficient) de solvabilité = ——————————————————
Passif (créanciers) chirographaires

Actif net = Total Actif (bilan) – Charges immobilisées


Créanciers privilégiés = ensemble des dettes avec garantie (hypothéquées, gagée…)
Créanciers chirographaires = ensembles des dettes sans garantie

2.1 Constitution de la provision sur créances :

6594 Charges provisionnées sur créances


491 Dépréciations des créances clients
(Constatations de la dépréciation sur créances)

NB : Les créances insolvables ne font pas l’objet de provisions, mais doivent être soldées 

6511 Pertes sur créances clients (HT) HT


443 TVA facturée TVA
411 Créances clients TTC
(Créances irrécouvrables)

Application 4 :
Au 31/12/2010, l’entreprise GNC établit ses comptes annuels et a des informations sur la
situation des clients suivants :
 Client Dupont 100 000 HT, recouvrement probable 60%,
 Client Ahmed 184 450 TTC, perte probable 20%,
 Client Issa 149 940 TTC, insolvable.

TAF : Passer les écritures nécessaires.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 82


2.2 Ajustement de la provision sur créances :
En comparant la PE à la PN, l’ajustement peut aboutir :

-  à la reprise (baisse),

491 Dépréciations des créances


7594 Reprises de charges provisionnées sur créances
(Régularisation…)

- ou la dotation (hausse) :

6594 Charges provisionnées sur créance


491 Dépréciations des créances
(Régularisation…)

On peut donc distinguer 4 cas comme les provisions sur les immobilisations.

a) Si PN > PE :  Augmentation ou ajustement à la hausse (PN – PE)

b) Si PN < PE :  Diminution ou ajustement à la baisse (PE – PN)

c) Si PN = 0 :  Annulation ou reprise de la PE

d) Si PN = PE :  On ne passe aucune écriture.

Remarque :
a) Pour les créances douteuses devenues irrécouvrables, on passe les écritures suivantes :
- reprise des provisions constituées (PE),
- constatation de la perte sur créance.

491 Dépréciations des créances PE


7594 Reprises de charges provisionnées sur créances PE
(Régularisation…)
_____________________ d° _____________________
6511 Pertes sur créances clients
443 TVA facturée
416 Créances clients douteuses
(Créances devenues irrécouvrables)

b) Pour ce faire, il est indispensable de présenter l’état d’ajustement des provisions pour
créances douteuses qui indique :
 le nom de chaque client,
 le montant de la créance TTC et HT,
 le montant des règlements effectués durant l’exercice suivant (exercice n+1)
 le montant de la provision existante (de l’exercice n),
 le montant de la provision nécessaire (de l’exercice n+1),
 les ajustements : diminution de provision (reprises) ou augmentation de provision
(dotations)
 les créances perdues ou irrécouvrables

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 83


Ce tableau peut se présenter comme suit :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 84


Clients Créances Prov. N Règlements Restants dus Prov. N+1 Pertes de créances
TTC HT (PE) N+1 TTC HT (PN) Reprises Dotation HT TVA TTC
(-) (+)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 85


SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 86
Application 5 :
À l’inventaire du 31/12/2010, nous faisons les constatations suivantes :

A) Situation des anciens clients :

Clients Créances Provisions Règlements Observations


TTC 2009 2010
ABIDJI 1 249 500 60% 714 000 Pour solde
ALMOU 2 737 000 1 000 000 1 190 000 Provisions à 60% du solde
MOURINA 1 190 000 200 000 238 000 Recouvrement probable 70%
HASSANE 952 000 200 000 Néant Aucun espoir

B) Nouvelles créances
- le client SIDIKOU est en liquidation judiciaire ; il nous doit 416 500 TTC et sa
situation peut se résumer comme suit :

Actif Montants Passif Montants


Charges immobilisées 10 000 000 Capitaux propres 65 000 000
Immobilisations 50 000 000 Emprunts hypothécaires 40 000 000
Actif circulant 30 000 000 Créanciers privilégiés 12 000 000
Trésorerie- Actif 10 000 000 Dettes diverses 114 000 000
Résultat -131 000 000
Total 100 000 000 Total 100 000 000

- le client HADIZA est en faillite : elle nous doit 714 000 TTC ; perte probable 80% ;
- le client RACHIDA est sérieusement en difficulté, nous pensons recouvrer 30%
seulement de notre créance qui est de 892 500 TTC ;
- le client FAROUK est insolvable : il nous doit 525 000 HT.

Travail à faire : Passer les écritures d’inventaire.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 87


C) Les dépréciations des comptes de trésorerie :
Il s’agit généralement :
 des comptes banques (cas très rare) ;
 des titres de placement le plus souvent : les titres de placement (actions, obligations, bons
du trésor…).

1) Constitution de provisions pour dépréciation des éléments de trésorerie :

Pour les titres de placement la moins value se calcule comme suit :


 Titres côtés (en bourse) : Prix d’achat – Cours moyen en bourse du dernier mois ;
 Titres non côtés : Prix d’achat – Valeur probable de réalisation.

679 Charges provisionnées financières PE


839 Charges provisionnées HAO
59… Dépréciations comptes de trésorerie PE
(Régularisation…)

2) Ajustement de provisions pour dépréciations des éléments de trésorerie :


Il peut aboutir :

- A la hausse (Dotation).

679 Charges provisionnées financières


839 Charges provisionnées HAO
59… Dépréciations comptes de trésorerie
(Régularisation…)

- A la baisse (Reprise)

59… Dépréciations des comptes de trésorerie


7795 Reprises de Charges provisionnées financières
849 Reprises de charges provisionnées HAO
(Régularisation…)

On rencontre aussi 4 cas de figure :

a- Si PN > PE ; Il y a augmentation ou ajustement à la hausse (PN – PE)

b- Si PN < PE ; Il y a diminution ou ajustement à la baisse (PE – PN)

c- Si PN = 0 ; Annulation ou reprise de la PE.

d- Si PN = PE ; On ne passe aucune écriture.

Remarque : Il est indispensable de présenter un état d’ajustement des titres de placement


(même tableau que pour les titres de participation).

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 88


Application 6 :
On lit dans la balance avant inventaire de l’entreprise « ZAMBARY » au 31/12/2010 les
soldes suivants :

Titres de placements 48 900 000 -


Banques 10 800 000 -
Dépréciations des titres de placement - 3 600 000
Dépréciations des comptes banques - 1 200 000

Données d’inventaires :

a) Etat des titres :

Noms Quantité Prix Valeur unitaire Valeur unitaire


unitaire au 31/12/2009 au 31/12/2010
TOTAL 500 10 000 10 000 8 000
ELF 1 200 9 500 9 000 9 000
CFAO 2 000 5 000 4 500 4 000
UGAN 1 000 12 500 11 000 12 000
TAMOIL 500 8 000 7 000 8 500
UNIWAX 800 7 500 8 000 7 500

b) La dépréciation des comptes banques :


Elle a été constituée suite à un détournement de fonds à la banque ; notre avocat nous fait
comprendre que le risque pourrait diminuer de 25%.

Travail à faire :
1- Reconstituer les écritures de provisions au 31/12/2009
2- Passer les écritures de régularisation au 31/12/2010.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 89


D) Les provisions pour risques et charges :

1. Les provisions pour risques :


Ce sont des provisions constituées pour faire face à certains risques dont les montants ne sont
pas connus à la date d’inventaire. On peut citer :
- Provisions pour litiges ;
- Provisions pour garanties données aux clients ;
- Provisions pour pertes sur marchés à achèvements futurs ;
- Provisions pour pertes de changes ;
- Provisions pour impôts ;
- Provisions pour pensions et obligations similaires.

On distingue les provisions pour risques à long terme (LT) et les provisions pour risques à
court terme (CT).

a) Les provisions pour risques à LT :


Elles couvrent les risques dont la durée dépasse un (1) an.

- Constitution de la provision :

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques PE


6971 Dotations aux provisions financières pour risques
854 Dotations aux provisions pour risques HAO
19… Provisions financières pour risques et charges PE
(Constitution de provisions pour risques…)

- Ajustement de la provision :

1er cas : PN > PE : Augmentation ou dotation (PN – PE)

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques PN – PE


6971 Dotations aux provisions financières pour risques
854 Dotations aux provisions pour risques HAO
19… Provisions financières pour risques PN – PE
(Régularisation…)

2ème cas : PN < PE : Diminution ou reprise (PE – PN)

19… Provisions financières pour risques et charges PE - PN


7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques
7971 Reprises de provisions financières pour risques PE - PN
864 Reprises de provisions pour risques HAO
(Régularisation…)

3ème cas : PN = 0 : c’est le cas lorsque le risque s’est réalisé :


- on annule la PE ;
- on constate le risque.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 90


19 Provisions financières pour risques et charges PE
7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques
7971 Reprises de provisions financières pour risques PE
864 Reprises de provisions pour risques HAO
(Régularisation : annulation de la PE…)
_____________________ d° _____________________
6… Charges par nature
445 TVA récupérable
5… Comptes de trésorerie
(Constatation du risque)

b) Les provisions pour risques à CT :


Elles sont constatées pour les risques dont l’échéance n’atteint pas un (1) an ou 12 mois :

- Constitution de la provision :

6591 Charges provisionnées d’exploitation sur risques à CT PE


6791 Charges provisionnées financières pour risques
839 Charges provisionnées HAO
499 Risques provisionnés d’exploitation PE
599 Risques provisionnés financiers
(Constitution de provisions pour risques…)

- Ajustement de la provision :

1er cas : PE < PN : Augmentation ou dotation (PN – PE)


Même écriture que celle de la constitution.

6591 Charges provisionnées d’exploitation sur risques à CT PN – PE


6791 charges provisionnées financières pour risques
839 charges provisionnées HAO
499 Risques provisionnés d’exploitation PN – PE
599 Risques provisionnés financiers
(Régularisation…)

2ème cas : PE > PN : Diminution ou reprise (PE – PN)

499 Risques provisionnés d’exploitation PE - PN


599 Risques provisionnés financiers
7591 Reprises de charges provisionnées sur risques à CT
7791 Reprises de charges provisionnées sur risques fin. PE - PN
849 Reprises de charges provisionnées HAO
(Régularisation…)

3ème cas : PN = 0 : c’est le cas lorsque le risque s’est réalisé :


- on annule la PE ;
- on constate le risque.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 91


499 Risques provisionnés d’exploitation PE
599 Risques provisionnés financiers
7591 Reprises de charges provisionnées sur risques à CT PE
7791 Reprises de charges provisionnées sur risques fin.
(Régularisation : annulation de la PE…)
_____________________ d° _____________________
6… Charges par nature
445 TVA récupérable
5… Comptes de trésorerie
(Constatation du risque)

Application7:
Dans la balance avant inventaire de l’entreprise « Alpha ET Oméga » au 31/12/2010 ; on lit
les soldes suivants :
- Provisions pour litiges 5 600 000 F,
- Provisions pour garanties données aux clients 1 200 000 F,
- Provisions pour amendes fiscales 400 000 F.

Données d’inventaires :
- Les provisions pour litiges concernent un salarié licencié, qui avait réclamé 5 600 000 F
d’indemnité ; nous pensons que le risque pourrait diminuer de 25% ;
- Nous avons réalisé en 2010, 1 100 000 FHT de réparations au titre de garanties données
aux clients 
- Le montant des amendes fiscales est estimé à 450 000 F.

Travail à faire :
Reconstituer les écritures de provisions au 31/12/2009 et passer les écritures nécessaires au
31/12/2010.
a. Les provisions sont de long terme.
b. Les provisions sont de court terme.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 92


2. Les provisions pour charges :

Ce sont des provisions constituées dans le but de réaliser de grosses réparations (grands
travaux).
Les charges de réalisation de ces travaux ne pouvant pas être supportées en un (1) seul
exercice comptable, la technique de la provision permet de les répartir sur plusieurs exercices
comptables.

1- Constitution des provisions :

6912 Provisions pour grosses réparations


197 Provisions pour charges à répartir
(Constitutions des provisions)

2- Réalisation des travaux :


Après réalisation des travaux :
- On règle le mémoire ou la facture de l’entrepreneur des travaux ;
- On annule ou reprend toutes les provisions constituées (lors des travaux d’inventaire)

624 Entretiens et réparations


445 TVA récupérable
5… Trésorerie
(Règlement de la facture des travaux)
________________ 31/12/N__________________
197 Provisions pour charges à répartir
Reprise de provision pour grosses réparations
(Ajustement : reprise des provisions constituées)

Application8 :
L’entreprise « Grand Bailleur » envisage de réhabiliter ses magasins. Compte tenu de
l’importance des dépenses ; elle décide de constituer à la fin de chacune des années 2007,
2008 et 2009 ; des provisions de 1 500 000 F.
Le 10/04/2010 ; les travaux ont été réalisés et le mémoire de l’entrepreneur qui s’élève à
5 000 000 HT a été réglé par chèque bancaire le même jour.

Travail à faire :
Passer les écritures nécessaires au :
- 31/12/2007
- 31/12/2008
- 31/12/2009
- 10/04/2010
- 31/12/2010.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 93


IV- Les sorties d’actif des immobilisations provisionnées :

A) Les mises au rebut :


- Reprise des provisions constituées,
- Sortie d’actif du bien

B) Les échanges :
Concernent les immobilisations (terrains, bâtiments, matériels…) ; cas à priori très rares :
- Reprise des provisions,
- Ecritures d’échange.

V0TTC (du nouveau bien) = PRTTC (de l’ancien bien) + Soulte (chèque)

C) Les cessions :

1- Cessions des immobilisations financières  (les titres de placements):

a) Cession des titres de participation :


Les écritures sont les mêmes que celles des immobilisations corporelles ou incorporelles.

b) Cession des titres de placement :


On constate : la reprise des provisions ; puis l’écriture de cession.

La cession des titres de placement se faire avec :


- perte ou moins – value,
- gain ou plus – value

 Cession avec moins – value : Cas où le prix de vente est inférieur au prix d’achat
PV < PA  Moins – value (perte) = PA – PA

590 Dépréciations des titres de placement


7795 Reprises de provisions / titres de placement
(Reprises de provisions…)
__________________ d° ____________________
5… Comptes de trésorerie
677 Pertes sur cessions de titres de placement
50 Titres de placement
(Cession de titres de placement)

 Cession avec plus – value : Le prix de vente est supérieur au prix d’achat.
PV > PA  Plus – value (gain) = PV – PA

590 Dépréciations des titres de placement


7795 Reprises de provisions / titres de placement
(Reprises de provisions…)
__________________ d° ____________________
5… Comptes de trésorerie
50 Titres de placement
777 Gains sur titres de placement
(Cession de titres de placement)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 94


2- Cessions des immobilisations corporelles et incorporelles :
Quatre (4) écritures sont nécessaires :
- Reprises des provisions constituées ;
- Sortie d’actif du bien ;
- Ecriture de cession et frais ;
- Règlement de la cession.

Application9:
Dans l’extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise « WBN » au 31/12/2010, on lit :
Terrains 8 500 000 F;
Titres de participation 23 000 000 F;
Titres de placement 3 400 000 F;
Dépréciation des terrains 5 700 000 F;
Dépréciation des titres de participation 160 000 F;
Dépréciation des titres de placement 115 000 F.

Données d’inventaires :

a) Le poste terrains comprend : un terrain X acquis à 7 500 000 F ; un terrain Y acquis à


4 500 000 F et un terrain Z acquis à 11 000 000 F.
- le terrain X est submergé par le fleuve Niger, d’après les écologistes, il n y a plus rien à
espérer (une dépréciation de 4 200 000 F a été constituée sur ce terrain) ;
- le terrain Z a été cédé le 28/09/2010 à 15 000 000 F par chèque (provision constituée sur
ce terrain 600 000 F).
- le terrain Y est échangé le 15/08/2010 contre un terrain T valant 7 000 000 F, contre
chèque de 3 000 000 F.
Aucune écriture n’a été passée pour les cessions et échanges des terrains Y et Z

b) Etat des titres :

Tires N° compte Nombre Pu d’achat Cours 31/12/09 Cours 31/12/10


A 261 100 10 000 9 000 8 000
B 262 200 12 000 12 500 11 000
C 501 50 8 000 7 500 7 500
D 502 180 12 500 12 000 12 000

Les 100 titres A ont été cédés à 11 500 F le 15/06/10 par chèque (frais de cession 100 F/
titres)
80 titres D ont été cédés le 15/07 (dont 50 à 12 000 F et 30 à 14 000 F), frais de cessions 100
F/ titres. Aucune écriture n’est passée à ces dates

TAF : Passer les écritures qui s’imposent au 31/12/2009

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 95


Chap.8
LES ECRITURES DE REGULARISATION

A la clôture de l’exercice comptable, il peut arriver que certaines opérations (achat, ventes,
paiements, encaissements, etc.…) soient en cours de réalisation.

Cependant, pour présenter le compte de résultat de l’exercice, l’entreprise doit prendre en


compte uniquement les charges et les produits relatifs à cet exercice, et seulement eux :
c’est le principe d’indépendance des exercices.

I- Charges et produits constatés d’avance :

A) Les charges constatées d’avance :

Il s’agit des charges qui ont été comptabilisées durant l’exercice comptable, mais dont une
partie concerne l’exercice comptable suivant.
L’exemple classique est celui :
- de la prime d’assurance,
- fournitures non stockables,
- frais de location et autres frais payés pour plusieurs périodes…

La partie des charges qui concerne l’exercice N+1 doit lui être rattachée, d’où la
régularisation suivante :

476 Charges constatées d’avance x


6… Charges… x
(Régularisation…)

B) les produits constatés d’avance :

Ce sont des produits qui sont comptabilisés durant l’exercice comptable, mais dont une partie
concerne l’exercice suivant.
Pour régulariser la partie concernant l’exercice N+1, on débite le compte de produits
concernés par le crédit du compte 477 « Produits constatés d’avance »

7… Produits… x
477 Produits constatés d’avance x
(Régularisation…)

Remarque :
- les régularisations de charges et de produits constatés d’avance se font hors TVA, dans la
mesure où la taxe a déjà été décaissée sur l’exercice en cours ;
- au début de l’exercice suivant, les écritures d’inventaire seront contre-passées afin
d’opérer un transfert de charges.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 96


Application 1 :

Exercice 1 :
Au 31/12/2010, avant l’inventaire de l’entreprise « GNC » on vous communique :
1- Il reste en magasin 245 000 F de fournitures de bureau non stockables, 85 000 F de
produits d’entretien, 50 timbres-postes achetés à 100 F et 50 000 F de carburant ;
2- Une prime d’assurance a été réglée le 1 er octobre 2010 et concerne la période du 1 er
octobre 2010 au 30/09/2011 : 270 000 F ;
3- Les frais d’abonnement semestriel à une revue scientifique ont été réglés le 1 er
novembre 2010 : 360 000F ;
4- Nous avons contracté le 1 er avril un emprunt de 10 000 000F, les intérêts annuels payés
par anticipation le 01/04/10 sont au taux de 12% l’an.

TAF : Passer toutes les écritures de régularisation.

Exercice 2 :
L’entreprise « GNC » met à votre disposition les informations suivantes avant inventaire de
l’exercice 2010 :
a) Nous avons perçu le 1er 12/2010, la rémunération semestrielle payée d’avance d’un
contrat de maintenance passé avec l’entreprise « DUCRO » : 300 000 HT ;
b) Nous avons encaissé 6 mois de loyer (1 200 000F) d’un immeuble donné en location
(couvrant la période du 1er 11/2010 au 30/04/2011) ;
c) Nous avons accordé un prêt de 8 000 000F à un partenaire le 1er octobre 2010, les
intérêts annuels de ce prêt encaissés par anticipation le même jour est au taux de 6%
l’an.

TAF : Passer les écritures de régularisation.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 97


II- Charges à payer et produits à recevoir :

A) Les charges à payer :

Ce sont des charges qui concernent l’exercice comptable, et qui auraient donc dû être
constatées dans l’exercice, mais qui ne l’ont pas été pour des raisons techniques (absence de
document justificatif par exemple).

60 Achats… x
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues x
408 Fournisseurs, factures non parvenues x
(Régularisation…)
__________________ d° __________________
664 Charges sociales x
438 Organismes sociaux, charges à payer x
(Régularisation…)

Correspondance entre comptes de charges à débiter et les comptes de dettes à créditer :

Charges (classe 6) Dettes (passif)


2… Immobilisations
60 Achats 4081 Fournisseurs, factures non parvenues
61 Transports 4818 Fournisseurs d’investissement, FNP
62 Services extérieurs A
63 Services extérieurs B
64 Impôts et taxes 4486 Etat, charges à payer
671 Intérêts des emprunts 1662 Intérêts courus sur emprunts non échus
673 Escompte accordé 4181 Clients, factures à établir
6744 Intérêts sur dettes commerciales 4086 Fournisseurs, intérêts courus
661 Rémunérations directes versées au pers. 428 Personnel, charges à payer
663 indemnités forfaitaires versées au pers.
664 Charges sociales 438 Organismes sociaux, charges à payer

Remarque :
- Le chiffre 8 placé en 3ème position caractérise les comptes de régularisation ;
- dans le cas des charges à payer, on comptabilise la TVA provisoire dans le compte 4455
« TVA récupérable sur les factures non parvenues »

B) Les produits à recevoir :

Ce sont des produits qui concernent l’exercice comptable mais dont la pièce comptable
justificative n’est pas encore parvenue ou n’a pas été établie au 31/12/N. Ils doivent être
constatés dans l’exercice.
Pour ce faire, on crédite le compte de produits HT concernés, le compte de TVA à régulariser
et en contrepartie, on débite le compte de créance pour le montant TTC.

4181 Clients, factures à établir x


70… Vente… X
4431 TVA facturées (1)
(Régularisation…)
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 98
(1) Si la TVA n’est pas encore exigible (prestation de services), on utilisera le compte 4435
« TVA sur facture à établir »

Créances TTC (actif) Produits (classe 7)


4181 Clients, factures à établir 70/82 Ventes ou autres produits
4858 Créances/ cession d’immob. fact. à 4435 TVA sur facture à établir 
établir
4487 Etat, produits à recevoir 71 Subvention d’exploitation
458 Organismes sociaux, produits à recevoir 88 Subvention d’équilibre
6019, 6029, 6049, 6059, 6089 RRR à obtenir
4098 Fournisseurs, RRR à obtenir 773 Escompte obtenu
4455 TVA sur facture non parvenue
4287 Personnel, produits à recevoir 66 Charges du personnel
4387 Organismes sociaux, produits à recev
506 Intérêts courus sur titres de placement
526 Banques, intérêts courus 77 Produits financiers
2767 Intérêts courus sur prêts au personnel

Application 2 :

Dossier 1 : Les charges à payer


Au 31/12/2010, avant l’inventaire l’entreprise « GNS » met à votre disposition les
informations suivantes :
- 1 500 000F de droits de congés annuel des salariés (dont environ 15% de charges sociales)
ne sont comptabilisées et payées ;
- Nous devons régler un fournisseur de matériel et outillage 327 250 TTC et un fournisseur
de marchandises pour 800 000 HT ;
- La patente de l’année peut être estimées à 600 000F (l’avertissement n’a pas encore été
reçu) ;
- Des doits de douanes de 200 000 et 300 000, relatifs respectivement à des marchandises et
2 conteneurs importés ;
- 95 000HT de frais de téléphone et 75 565 TTC de frais d’électricité pour les
consommations du dernier mois ;
- Des intérêts au de 6% d’un emprunt contracté le 01/04/2010 : 8 200 000F ;
- 110 000HT d’intérêts de retard dans une livraison de marchandises, non encore facturés.

TAF : Passer les écritures de régularisation qui s’imposent.

Dossier 2 : Les produits à recevoir


« GNC » met à votre disposition les informations suivantes au 31/12/2010 avant inventaire :
- Nous constatons qu’une facture à nous même n’a pas été comptabilisée : mobilier HT
500 000 ;
- La facture 485 du client Maman n’a pas été comptabilisée : marchandises 944 000 TTC ;
- Nous n’avons pas comptabilisé une retenue de 250 000 F de prime à effectuer sur le
personnel ainsi que 15% de cotisation sociale à déduire ;
- Nous avons accordé le 01/10/2010 à un tiers un prêt de 5 000 000F. Les intérêts annuels
de ce prêt sont payables à la fin de chaque année au taux de 12% l’an.

Travail à faire : Passer les écritures de régularisation.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 99


III- Cas particuliers : régularisation des stocks et des RRR.

A) Régularisation des stocks :

1- Stocks non livrés aux clients :


C’est un cas particulier où les factures sont envoyées aux clients sans livraison. Quelque soit
l’inventaire utilisé (permanent ou intermittent), en fin d’exercice on passe l’écriture suivante :

6031 Variation de stocks de marchandises x


6032 Variation de stocks de matières premières x
6033 Variation de stocks d’autres approvisionnements x
73 Production stockée x
31 Stocks de marchandises x
32 Stocks de matières premières x
33 Stocks autres approvisionnements x
36 Stocks de produits finis x
(Régularisation de stocks non livrés aux clients)

2- Stocks en cours de route :


De la même façon les factures des fournisseurs peuvent être comptabilisées sans que les
stocks ne soient pas reçus (factures arrivées, stocks non reçus) une régularisation s’impose
comme suit en fin d’exercice (quelque soit l’inventaire) :

381 Marchandises en cours de route x


382 Matières premières en cours de route x
383 Autres approvisionnements en cours de route x
6031 Variation de stocks de marchandises x
6032 Variation de stocks de matières premières x
6033 Variation de stocks d’autres approvisionnements x
(Régularisation des stocks…)

B) Régularisation des RRR et autres :

1- Les RRR et escompte à accorder :


Il s’agit d’un cas de charges à payer : un RRR après ou un escompte facturation sont accordés
à un client à la fin de l’exercice N mais la facture d’avoir correspondant n’est pas établie. Elle
ne le sera qu’à l’exercice suivant :

70… Vente x
4431 TVA sur facture à établir x
4198 Clients, RRR et autres avoirs à accorder x
(Régularisation des RRR à l’inventaire)
___________________ d°_____________________
673 Escompte à accorder x
4198 Clients, RRR et autres avoirs à accorder x
(Régularisation des escomptes à l’inventaire)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 100


2- Les RRR et escompte à obtenir :
Il s’agit d’un cas de produits à recevoir. L’entreprise doit bénéficier des RRR et escompte,
mais la facture d’avoir correspondant n’a pas été réceptionnée à la fin de l’exercice.

4098 Fournisseurs, RRR à obtenir x


6019 RRR obtenu sur achat (1) x
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues x
(Régularisation des RRR à l’inventaire)
___________________ d°_____________________
4098 Fournisseurs, RRR à obtenir x
773 Escompte obtenu x
(Régularisation des escomptes à l’inventaire)

(1) on peut utiliser le compte 601 Achat de marchandises

Application 3 :
Au 31/12/2010, avant inventaire, l’entreprise « A à Z » met à votre disposition les
informations suivantes :
1) Ristourne et escompte à obtenir du fournisseur Kodjo, respectivement 184 450 TTC et
50 000 F ;

2) Ristournes à accorder aux clients :

Tranches de chiffres d’affaires Ristournes


0 à 1 500 000F 5%
1 500 000 à 5 000 000F 3%
Au-delà de 5 000 000F 1%

Ces ristournes concernent les clients suivants :

Noms Chiffres d’affaires HT


SANOUSSI 1 400 000F (ventes de marchandises)
YAHAYA 3 800 000F (ventes de produits finis)
ISSA 9 000 000F (services vendus)

3) Nous avons reçu et payer une facture de marchandises à 350 000HT (les stocks ne sont
pas parvenus jusqu’à ce jour), par contre une facture a été comptabilisée et envoyée au
client Lawson (stocks à livrer en mars 2011) ;

4) Nous avons promis un escompte de 30 000 au client Kadafi (fin février).

TAF : Passer les écritures de régularisation.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 101


IV- Autres régularisations :

A) Les régularisations des comptes de trésorerie (au bilan) :

Il s’agit de :
- L’état de rapprochement bancaire ;
- La régularisation du compta caisse (après contrôle)

1- Etat de rapprochement bancaire :


(Voir chapitre 5, Inventaire comptable)

2- Régularisation du compte caisse :


Le compte « Caisse » peut aussi connaître des différences entre le solde indiqué par les
documents comptables (solde théorique) et l’existant réel en caisse (solde réel). Il y a lieu de
régulariser ces deux (2) situations :

2.1 Différence favorable à l’entreprise (excédent de caisse) :

Cas où le solde théorique < solde réel.

571 Caisse
84… Produits HAO constatés
(Régularisation, pour excédant de caisse…)

2.2 Différence défavorable à l’entreprise (manquant de caisse) :


Cas où le solde théorique > solde réel. On a deux (2) cas de figure :

2.2.1 Différence imputable au caissier :


Erreur due par négligence du caissier, cas où l’entreprise dispose de détecteur de faux billets.

422 Personnel, rémunérations dues


571 Caisse
(Régularisation…)

2.2.2 Différence non imputable au caissier :


L’entreprise n’a pas de détecteur de faux billets.

83… Charges constatées HAO


571 Caisse
(Régularisation, pour manquant…)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 102


Chap.9
ETABLISSEMENT DES ETATS FINANCIERS

Les états financiers sont des documents de synthèses pour l’établissement des comptes
annuels dans une entreprise. Selon le système normal du plan comptable SYSCOA, les états
financiers comportent quatre (04) documents, à savoir :
- Le bilan,
- Le compte de résultat,
- Le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE),
- L’état annexé ou l’annexe des comptes.

Selon le programme de BTS, nous limitons la présentation des états financiers à deux (02) :
- Le bilan,
- Le compte de résultat.
Ces deux (02) documents seront étudiés sous forme d’exercices et de travaux dirigés.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 103


Applications :

Dossier 1 : (d’après épreuve de comptabilité générale au BTS, Session de juillet 2010).

La balance au 31/12/N avant inventaire de société « ZAK », présente les soldes suivants :

N° Intitulés des comptes Débits Crédits


101 Capital social - 1 085 000
162 Emprunts et dettes financières - 280 000
19 Provisions financières pour risques et charges - 16 800
241 Matériel et outillage industriel 665 000 -
244 Matériel et mobilier 84 000 -
245 Matériel de transport 409 500 -
2841 Amortissement du matériel et outillage - 73 500
2844 Amortissement du matériel et mobilier - 35 280
2845 Amortissement du matériel de transport - 306 250
31 Stocks de marchandises 179 200 -
32 Stocks de matières premières 152 600 -
361 Stocks de produits finis 280 000 -
391 Dépréciations des stocks de marchandises - 57 400
401 Dettes fournisseurs - 107 058
411 Créances clients 285 572 -
416 Créances douteuses et litigeuses 39 019 -
481 Fournisseurs d’immobilisations - 42 000
491 Provisions pour dépréciations des créances - 39 200
50 Valeurs mobilières de placement 29 120 -
521 Banque 124 192 -
571 Caisse 28 638 -
590 Provisions pour dépréciations des valeurs mobilières - 1 792
601 Achats de marchandises 3 143 000 -
602 Achats de matières premières 1 001 245 -
605 Achats non stockés des fournitures et matières 386 757 -
611 Transports sur achats 77 660 -
622 Locations et charges locatives 65 540 -
625 Primes d’assurances 42 000 -
628 Frais de télécommunications 22 960 -
631 Frais bancaires 5 040 -
632 Rémunérations d’intermédiaires 54 180 -
641 Impôts et taxes 178 213 -
661 Charges de personnel 623 280 -
664 Charges sociales patronales 281 400 -
671 Intérêts des emprunts 17 500 -
673 Escompte accordé 14 378 -
701 Ventes de marchandises - 4 518 045
702 Ventes de produits finis - 1 618 718
773 Escompte obtenu - 3 192
83 Charges HAO 14 000 -
84 Produits HAO - 19 759
Totaux 8 203 994 8 203 994

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 104


Les données d’inventaire concernent :

1. Le poste « matériel et outillage industriel » comprend :


- Une machine A acquise à la fondation de l’entreprise le 1 er juillet N – 4 pour 140 000 F
est régulièrement amortie suivant le procédé de l’amortissement linéaire.
- Une machine B acquise à 525 000 F le 07 mars N. L’amortissement se fera selon le
procédé de l’amortissement dégressif (durée d’utilisation prévue 5 ans).

2. La Totalité des matériels de bureau ainsi que les matériels de transport ont été acquis à la
création de l’entreprise le 1er juillet N-4.
Cependant, le 1er avril N, une voiture acquise à la création de l’entreprise pour 87 500 F a été
vendue à 28 000 F. Seule l’écriture suivante a été passée :
521 Banque 28 000
245 Matériel de transport 28 000

3. Le matériel de transport et le matériel de bureau sont amortis selon le système linéaire.

4. L’emprunt figurant au bilan a été contracté le 01 mars N. Les remboursements se feront en


amortissements constants, le premier devant avoir lieu le 01 mars N+1. Les intérêts de
l’emprunt seront versés aux mêmes dates que les remboursements. Ils seront calculés au
taux annuel de 12% payables à terme échu.

5. La provision pour risque a été créée en fin d’exercice précédent pour faire face à
l’éventualité d’une amende fiscale. Celle – ci a été payée le 12 juin N et s’est élevée à
14 000 F.

6. L’état des anciens clients douteux au 31/12/N.

Noms Créances Provisions Règlements Observations


Au 31/12/N-1 Exercice N-1 Exercice N
Leva 19 600 9 800 8 400 Versement pour solde
Damouré 32 200 24 500 21 700 Versement pour solde
Rabé 15 400 4 900 4 200 Provision à 50% du solde restant
Total 67 200 39 200 34 000

7. L’état des clients douteux au 31/12/N.

Noms Nominal de la créance Provisions à constituer


LALO 13 300 40%
CHAIBOU 5 600 50%
VIANE 8 400 80%

8. Etat des titres de placements.

Titres Nombre Coût unitaire d’achat Cours moyen décembre N


Actions société A 460 12 11.5
Actions société B 300 18 18.5
Actions société C :
- Acquises le 15/06/N-3 110 20 35
- Acquises le 20/08/N-2 400 40 35

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 105


Seules les actions C ont fait l’objet d’une provision au 31/12/N-1.

9. Il reste à accorder un rabais de 8 400 F au client Daouda. Le fournisseur Louali doit faire
une remise de 11 900 F, certaine au 31/12/N, la facture d’avoir ne parviendra que début
janvier N+1.

10. La facture d’électricité du mois décembre évaluée à 1 400 F n’est pas encore parvenue.

11. Le 1er septembre N, l’entreprise a payé une prime d’assurance contre incendie s’élevant à
1 260 F, ainsi que la prime annuelle d’automobile d’un montant de 16 800 F. Ces
assurances sont payées d’avance.

12. Il reste en stock, à la date d’inventaire :

- Divers fournitures de bureau non stockables estimées à 16 800 F ;


- Des marchandises s’élevant au coût d’achat 553 000 F ; dans cette somme, figure pour
17 500 F, la dernière livraison d’un fournisseur Boubé dont la facture n’est pas encore
arrivée (coût à la commande 17 500 F). Est également compris un lot de marchandises
évalué au coût d’achat à 96 600 F qui a perdu 40% de sa valeur ;
- Des matières premières dont le coût d’achat est de 263 410 F ;
- Des produits finis pour 455 000 F.

13. Bien que les paies de décembre aient été effectuées, seule l’écriture suivante a été passée :

422 Personnel, rémunérations dues 74 760


521 Banque 74 760

Le comptable vous donne les renseignements suivants :

Salaire brut 84 000

Retenues : sécurité sociale 9 240



Net à payer 74 760

Charges patronales 35 280

Travail à faire :
1) Présenter au journal les écritures de régularisation.
2) Présenter le compte de résultat et le bilan au 31/12/N.

Dossier 2 :

La société « KREDO », spécialisée dans la commercialisation des produits de beauté, achetés


à un fournisseur installé à MARADI, met à votre disposition au titre de l’exercice comptable
2012 les informations suivantes :

1) Balance avant inventaire au 31/12/2012 :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 106


N° Intitulés Soldes
d'ordre Débiteurs Créditeurs
001 Bâtiments administratifs 12 000 000 -
002 Matériel et mobilier 1 830 000 -
003 Matériel de transport 6 431 000 -
004 Amortissements - 6 249 500
005 Titres de participation 2 537 500 -
006 Dépréciations des titres de participation - 172 500
007 Clients douteux 1 180 000 -
008 Dépréciations des comptes clients - 295 000
009 Titres de placement 545 000 -
010 Dépréciations des titres de placement - 101 000
011 Caisse 674 000 -
012 Banque 1 035 000 -
013 Prime d’assurance 540 000 -
014 Loyers perçus sur l’immeuble - 150 000
015 Entretiens et réparations 206 000 -
016 Provisions pour grosses réparations - 985 000
017 Marchandises 2 500 000 -
018 Achat de marchandises 1 780 500 -
019 Transport sur ventes 565 000 -
020 Honoraires 275 000 -
021 Timbres fiscaux 75 000 -
022 Taxes d’enlèvement des ordures 65 000 -
023 Dons à la Léproserie de DOSSO 60 000 -
024 Appointements et salaires 700 000 -
025 Intérêt des emprunts 36 000 -
026 Capital - 18 000 000
027 Fournisseurs - 800 000
028 Ventes de marchandises - 7 501 000
029 Produits financiers - 50 000
030 Frais de télécommunications 100 000 -
031 Electricité et eau 225 000 -
032 Clients 844 000 -
Totaux 34 304 000 34 304 000

2) Données d’inventaire :

a) Les amortissements :
Le compte collectif « Amortissements » de la balance regroupe les amortissements constants
de toutes les immobilisations corporelles.
- Les bâtiments, amortissements sur 25 ans, sont achevés le 1er mars 2010.
- Les matériel et mobiliers, amortissables au taux de 12,5% ont été acquis il y a 47 mois.
- Le matériel de transport acquis le 1er juin 2009 a été vendu le 31 octobre 2012. A cette
date, le comptable a passé l’écriture suivante :

521 Banque 850 000 850 000


245 Matériel de transport
(Suivant vente du seul matériel de transport)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 107


b) Les autres régularisations :
- Les espèces réelles en caisse se chiffrent à 665 000 F.
- La prime d’assurance semestrielle de 540 000 F a été versée le 1er septembre 2012 et
prend effet à compter de cette date.
- Les loyers encaissés le 30 novembre 2012 concernent les mois de décembre 2012,
janvier et février 2013 ; montant 150 000 F.
- L’état de rapprochement bancaire relève une différence de 13 500 F, représentant les
frais d’encaissement d’effets non comptabilisés par la société.
- Stock final : 2 000 000 F (Provision du stock final 20%.

- Il reste à payer au titre des mois de novembre et décembre 2012 :


 Facture d’électricité : Consommation 35 255 F ; TVA 5 005 F.
 Facture de téléphone : Consommation 68 051 F ; TVA 2949 F.
 Mémoire du garagiste : Réparations 70 000 F ; TVA 12 600 F.
Ces différents documents ne nous sont pas encore parvenus.

- Une facture d’achat de marchandises a été comptabilisée depuis le 25 décembre 2012.


Les marchandises correspondantes ne sont toujours pas réceptionnées.
Montant brut 500 000 F ; Remises 2% et 5%.

c) Les provisions :

- L’état des titres se résument dans le tableau ci – après :

Nature des titres Prix Valeur Nombre Cours au Cours au Cours au


d’achat d’entrée de titres 31/12/2010 31/12/201 31/12/2012
1
Tires de participation
- Action Ax 12 000 12 500 75 11 500 11 800 11 700
- Action Ay 15 000 16 000 100 15 500 14 800 15 000

Titres de placement
- Action B 5 000 5 000 180 5 500 4 500 4 800
- Action C 6 000 6 000 ? 5 500 5 900 6 700

A la date du 31 octobre 2012, la société avait profité de l’opportunité de la hausse du cours


des actions B pour céder par l’intermédiaire de sa banque 150 actions B au prix unitaire de
7 000 F. Frais sur cession 35 000 F. Après réception de l’avis de crédit, le comptable avait
passé l’écriture suivante :

521 Banque 10 150 000


50 Titres de placement 10 150 000
(Suivant cession de 150 titres B)

- Les anciennes créances douteuses concernent les clients ASSAMAOU, BOUCAR et


CHAIBOU pour lesquelles les provisions respectives de 25%, 30% et 35% avaient été
constituées.
 ASSAMAOU a réglé 250 000 FHT par chèque bancaire pour solde.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 108


 BOUCAR a réglé 120 000 FHT par chèque bancaire et promet en outre un
virement bancaire de 100 000 FHT.
 La provision sur CHAIBOU est devenue sans objet. Le client douteux CHAIBOU
a soldé son compte par chèque bancaire.

Les créances sur ASSAMAOU, BOUCAR et CHAIBOU sont respectivement entre elles
comme les nombres 3/2 ; 5/2 et 1.
Aucun règlement n’a fait l’objet d’enregistrement comptable.

- Le client DAOUDA, débiteur de 200 000 FHT est en difficulté financière et on espère


entrer en possession de la moitié de la créance, tandis que le client EVA, débiteur de
150 000 FHT à effectué un règlement de 145 000 FH pour solde.
- Les travaux de grosses réparations prévus ont été exécutés dans le courant de l’année
2012 ; seule la facture avait été enregistrée. Montant HT 985 000 F.

Travail à faire :
1) Passer au journal les écritures de régularisations.
2) Présenter les soldes significatifs de gestion en utilisant les comptes principaux.
3) Présenter le bilan au 31 décembre 2012.

Dossier 3 :
On extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2012 de l’entreprise « BONARD & Fils »
les renseignements suivants :

- Frais immobilisés : 3 600 000


- Matériel de transport : 20 153 000
- Amortissements du matériel de transport : 8 116 000
- Matériel et mobilier de bureau : 4 000 000
- Amortissements du mobilier et matériel de bureau : 1 240 000
- Marchandises 42 300 000
- Dépréciations des stocks de marchandises 1 800 000
- Clients ordinaires 2 773 000
- Créances douteuses 674 960
- Dépréciations des comptes clients 511 600
- Titres de placement 10 890 000
- Dépréciations des titres de placement ?

I- Immobilisations :

A) Les frais immobilisés :


- Ils sont engagés le 02/07/2009 pour 9 000 000 F.
- Par contre, le 10/04/2012, l’entreprise a procédé a des travaux d’entretien des bâtiments
pour une somme de 5 000 000 FHT, réglée par chèque. Cette charge dépasse le cadre
d’un seul exercice ; on décide la répartir sur 5 ans.

B) Le matériel de transport :
Ce poste comprend :
- Une voiture de tourisme TOYOTA acquise 4 000 000 FHT il y a 1 an 3 mois et expire
dans 2 ans 9 mois. Elle est amortie suivant le système linéaire.
- Une voiture R12 acquise le 20/04/2008, amortie suivant le système dégressif sur 5 ans.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 109


Le 28/07/2012, cette voiture R12 a été échangée contre une nouvelle voiture
PEUGEOT, amortissable de la même manière que la TOYOTA.
La R12 a été reprise à sa valeur d’échange et un chèque a été émis en complément.
Pour toutes ces informations, seule l’écriture suivante a été passée :

245 Matériel de transport Chèque


82 Produit de cession d’immobilisations Chèque

C) Le mobilier et matériel de bureau :


Ce poste comprend :
- Un mobilier acquis pour 4 000 000 F le 02/04/2009 et mis en service le 31/05/2012.
- Un matériel acquis le 20/12/2012 aux conditions suivantes :
 Montant brut : 7 000 000 F ;
 Remise 4%.
 Escompte 1% ;
 TVA 18% ;
 Droit de douane 680 000 F ;
 Frais de transport 100 000 F ;
 Timbres fiscaux 9 000 F.
Le tout réglé par chèque n’a pas fait l’objet d’enregistrement. Il sera amorti au même taux que
le mobilier.

II- Les stocks :


L’inventaire du stock se présente comme suit :
- Le stock de marchandises 67 500 000 F ;
- Le 1/5 du stock n’a qu’une valeur de 70% de son coût d’achat.

III- Les créances :


L’état des clients douteux se présente comme suit :

Noms Créances Provisions Règlements Observations


TTC 2011 2012
TORTUE 861 400 200 000 754 000 Pour solde
SOURIS 704 460 150 000 ? Provisions sans objet
CHAT ? 20% 108 560 On espère encore la moitié du solde
FOURMIE 378 780 120 000 191 160 La perte probable est de 30%

Pour les règlements, seule la cliente FOURMIE, ayant réglé par virement bancaire le 28/12
n’a pas fait objet d’enregistrement.

Par ailleurs, le client CHEVAL, dont la facture comporte les éléments suivants : Montant
brut : 300 000 F ; remise 5% ; port facturé 90 000 F ; 30 emballages consignés à 2 000 F ;
TVA 18% est en difficulté ; on espère que 60% de la créance ferme.

IV- L’état des titres de placement :

Titres Nombre de titres Nombre de titres Prix Cours au Cours au


au 31/12/2011 au 31/12/2012 unitaire 31/12/2011 31/12/2012
ORANGES 420 310 7 000 6 000 7 500

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 110


BANANES 580 610 9 000 9 500 9 200
MANGUES 300 300 4 000 3 800 3 500
Au cours de l’exercice, il y a eu la cession de 200 titres ORANGES et 70 titres BANANES,
respectivement à 7 800 F et à 8 500 F par chèque bancaire. Aucune écriture de cession n’a été
passée, par contre les achats ont fait l’objet d’écriture.

V- Autres :

1) La patente de l’année n’est pas comptabilisée faute d’avertissement ; elle est estimée à
490 000 F.
2) Le loyer est perçu semestriellement ; il couvre la période du 31/10/2012 au 31/12/2013 :
180 000 F.
3) Le total des ventes s’élève à 78 500 000 HT pour l’année 2012 et une ristourne de 4% est
à accorder aux clients. Toutefois un lot de marchandises d’une valeur de 4 600 000 FHT a
été retourné et la facture d’avoir n’est pas encore établie.
4) Un emprunt de 6 800 000 F a été contracté le 01/09/2009, remboursable en 5 ans, par
annuités constante. Les intérêts de l’emprunt seront versés au 01/09 de chaque année de
même que le remboursement. Ils seront calculés aux taux de 15% payable à terme échu.
5) Il reste en stock au 31/12/2012 :
 Ticket valeur d’essence : 75 000 F
 Des timbres fiscaux : 30 000 F
 Des timbres poste : 50 000 F

Travail à faire :
Passer toutes les écritures nécessaires pouvant permettre l’établissement de la balance après
inventaire.

NB : Il ne faut pas tenir compte de la TVA sur l’échange.

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