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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE
(Deuxième Partie)
Chap.1
I - Généralités :
Exemples : Cartons, Papier ou plastiques (de bombons, biscuits, yaourt, jus …), Boîtes de
conserves (lait, sardines, tomates…), Bouteilles de liqueurs (GIN, whisky, du bonnet…).
II- Comptabilité :
1. Le matériel d’emballages :
Ils sont comptabilisés à leur valeur d’entrée (coûts d’achats) dans le compte 243 ;
Leurs ventes constituent des cessions, on utilise les comptes 81 et 82.
NB : Le compte 243 enregistre le coût d’achat HT (si la TVA est récupérable), ou le coût
d’achat TTC si la TVA n’est pas récupérable.
- Leurs achats sont comptabilisés comme les achats de marchandises, on utilise les
comptes : 6081 et 6082.
- Leurs ventes sont portées au crédit du compte 707 ; 7071 et 7074.
- En inventaire permanent, on utilise les comptes suivants pour les entrées et les sorties de
stocks : 3351, 3352 et 6033
Travail à faire :
Passer les écritures nécessaires dans le journal des Ets DAOUDA.
Fournisseur date
NAP PC
Application 2 :
L’Ets IBRAHIM met à votre disposition les informations suivantes :
05/01/11 : Facture N° 503 aux Ets BOUCAR : 2 000 bouteilles consignées à 125 F (règlement
par chèque) ;
12/01/11 : Facture N° 507 aux Ets BOUCAR : consignation de 3 000 bouteilles de sucrerie à
125 F.
Travail à faire :
Passer les écritures chez les 2 partenaires.
a. PD = PC:
C’est le cas où le client retourne les emballages en bon état et dans les délais prévus.
Les comptes 4094 et 4194 sont soldés de part et d’autres.
Fournisseur date
NAD PC
b. Les emballages sont repris à un prix inférieur à celui de consignation : (PD <
PC)
C’est le cas où les emballages sont légèrement endommagés par le client ; mais encore
utilisables.
La différence entre le prix de consignation et le prix de déconsignation (PC – PD) constitue :
- un produit accessoire TTC (boni sur reprise) pour le fournisseur : 7074
- une charge TTC (mali sur reprise) pour le client : 6224
Fournisseur date
TVA est appliquée sur la décote (malis pour le client et bonis pour le fournisseur)
PC – PD
6224 / 7074 Þ Mali ou Boni = ————
1,19
TVA = Mali ou Boni × 0,19
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, DEUXIEME PARTIE Page 6
Les écritures à passer sont les suivantes :
Application 3 :
Vous disposez des informations suivantes sur les Ets IBRAHIM :
Travail à faire :
Passer les écritures chez les deux partenaires.
Fournisseur date
Application 4 :
Le 31/10 ; BOUCAR fait savoir à son fournisseur IBRAHIM qu’il ne pourra plus restituer le
reste des emballages pris en consignation (4 000 bouteilles) :
- Facture V 520 : 3 000 bouteilles (dont 200 sont détruites lors du déballage) facturées à
125 F ;
- Facture V 521 : 1 000 bouteilles facturées à 175 F
Mais au cas où le client ne restitue pas les emballages pris qui lui ont été prêtés ou loués, le
fournisseur les lui facture.
Application 5
L’entreprise OUSMANE met à votre disposition les renseignements suivants :
Travail à faire : Passer au journal les écritures chez les deux partenaires :
Remarque : L’entreprise ne peut présenter la fiche de stocks que pour les emballages lui
appartenant effectivement (les emballages qui ne lui appartiennent pas ne font pas partie de la
fiche de stocks).
Application 6 :
Exercice 1 :
L’entreprise « ALPHA et OMEGA » vous communique les renseignements suivants :
1er /11/07 : Stocks de fûts : 370 ; dont 100 en magasin, 100 consignés, 120 prêtés et 50 loués ;
05/11/07 : Consigné au client ZIZA ; 20 fûts.
10/11/07 : Retour ZIZA ; 15 fûts.
12/11/07 : Prêts au client MAMAN ; 30 fûts.
15/11/07 : Achats d’emballages ; 100 fûts.
18/11/07 : Retour MAMAN ; 20 fûts.
20/11/07 : Facturation ferme à ZIZA ; 5 fûts.
22/11/07 : Vols d’emballages en magasin ; 20 fûts.
24/11/07 : Retour des emballages loués ; 50 fûts.
25/11/07 : Ventes d’emballages prêtés à SACKO ; 25 fûts.
27/11/07 : Locations d’emballages au client ISSA ; 30 fûts.
28/11/07 : Un incendie a entraîné la destruction en magasin de 10 fûts.
30/11/07 : Prêts d’emballages au client ABDOURAMAN ; 20 fûts.
Exercice 2 :
Les mouvements d’emballages (caisses) d’une entreprise pour le mois d’avril 2011 se
présentent en quantités comme suit :
01/04 : Stock initial d’ERNI : 450 dont 60 prêtés, 40 loués et 120 consignés.
03/04 : Consignation au client ISSA : 20 caisses.
06/04 : Prêt au client MAMOUDOU : 10 caisses.
07/04 : Consigné 25 caisses au client NOURA qui retourne le même jour 40 caisses prêtées.
10/04 : Retour de 20 caisses consignées le 03/04.
12/04 : NOURA nous demande de lui facturer les 25 caisses.
16/04 : Achat de 100 caisses.
19/04 : Location de 15 caisses à IDRISSA.
20/04 : Consignation au client MOUDI 50 caisses.
22/04 : Vente de 30 caisses, dont 10 prêtées et 20 consignées.
25/04 : Retour de 40 caisses (dont 30 consignées et 10 louées).
29/04 : Nous constatons une perte de 10 emballages en magasin.
30/04 : Retour de 35 caisses (dont 5 louées, 10 prêtées et 20 consignées).
30/04 : Vente de 70 caisses (dont 30 consignées, 10 prêtées).
Toutes les opérations commerciales se traduisent in fine par des mouvements de fonds qui
consacrent le règlement de ces opérations sur le plan financier.
Les règlements peuvent se faire :
- en espèces,
- par chèques bancaires,
- par chèque postal,
- par carte de crédit,
- par virement bancaire ou par virement postal.
A) Règlement en espèces :
Ce sont des règlements qui s’effectuent grâce à la monnaie (billets de banques et pièces
divisionnaires).
Pour constater les règlements en espèces, il convient d’établir un document appelé reçu.
Lorsque le reçu concerne une dette antérieure il est appelé quittance.
Mais à défaut de reçu ou de quittance, on utilise la pièce de caisse.
- 513 « Chèques à encaisser » lorsqu’il arrive dans l’entreprise pour limiter les risques de
détournements internes.
Dans tous les cas par mesure de simplification ; on débite généralement le compte 521.
Remarque importante :
Lors d’une opération d’achat ou de vente au comptant, il faut d’abord passer par les
comptes de tiers (enregistrement de la facture) et ensuite solder ces derniers par les comptes
de trésorerie (Règlement de la facture).
Application 1 :
Madame OUMA a effectué les opérations suivantes avec son client OUSMANE :
03/07/09 : Facture N° 231 au client Kader : marchandises 1 800 000, divers services 300 000,
escompte 5% (règlement contre espèces PC N° 121)
06/07/09 : Ouverture d’un compte de chèques postaux et dépôt de 500 000 (PC N° 221)
07/07/09 : Règlement d’un fournisseur par carte bancaire 25 000.
10/07/09 : Règlement d’un client par chèque postal 75 000.
15/07/09 : Madame OUMA, envoie la facture 226 à son client OUSMANE : brut 2 000 000 ;
remise 2%, escompte 5%, port 50 000, consignations (200 caisses à 1000f), avances 1000 000
(facture réglée par chèque N° 126 585 A).
18/07/09 : Versement d’une somme de 700 000 à la banque (PC N° 222)
22/07/09 : Règlement d’un fournisseur contre espèces 100 000 (PC N° 223)
23/07/09 : Facture 1230 des Ets AMADOU : 2 000 000 HT, escompte 5%, avance 800 000 F
(règlement par virement)
23/07/09 : Règlement d’un fournisseur par carte de crédit 200 000
24/07/09 : Chèque N° 700 050, règlement de la facture de NIGELEC pour 218 500 TTC.
26/07/09 : Remise à l’encaissement du chèque N° 126 585 A
27/07/09 : Règlement du client OUSMANE par carte de crédit N°00288 100 000
28/07/09 : Avis de crédit, chèque N° 126 585 A, commission 5 000
29/07/09 : Chèque N° 700 051, retrait de la somme de la somme de 700 000 de la banque.
30/07/09 : Avis de crédit pour encaissement de la carte de crédit N°00288, net 98 500.
Travail à faire :
Passer toutes les écritures dans le journal de madame OUMA.
2. Le billet à ordre :
Le billet à ordre est un écrit (document) par lequel une personne appelée « souscripteur »
s’engage à payer à une autre personne appelée « bénéficiaire » une somme fixée à une date
déterminée appelée « échéance ».
Application 2 :
Les Ets KARINGO tirent le 02 janvier N sur leur client YOYO quatre (4) effets pour le
règlement de leurs créances.
- Effets E/09 : 100 000 F au 11 janvier N
- Effets E/10 : 150 000 F au 15 janvier N
- Effets E/11 : 240 000 F au 31 janvier N
- Effets E/12 : 510 000 F au 31 janvier N
Le 05 janvier N ; ventes de marchandises à YOYO : brut 2 000 000, remise 5% ; escompte
3% consignation 250 000 F, avance sur commande 1 250 000 F, règlement par traite N° E/13
au 15 février N.
Travail à faire :
1) Présenter la lettre de change et le billet à ordre N° E/09
2) Passer les écritures nécessaires chez les deux partenaires.
Au cas où l’effet n’est pas payé à l’échéance par le client (le tiré), la banque peut débiter le
compte de l’entreprise pour des frais d’impayés, alors on passe l’écriture suivante :
Vtn
Intérêt (escompte) = —————
36 000
N, est le nombre de jours à courir par l’effet à son échéance.
c. Dénouement à l’échéance :
Les comptes 565 et 415 sont soldés, si le tiré honore ses engagements à l’échéance.
Si le tiré n’honore pas ses engagements (effets revenus impayés) : La banque débite
l’entreprise du nominal + les frais d’impayés.
Chez l’endossataire :
Remarque :
Dans tous les cas, le tiré ou le débiteur, attend l’échéance pour régler sa dette et il passera
l’écriture suivante :
Application 3 :
Travail à faire :
Passer toutes les écritures que vous jugerez nécessaire chez KARINGO, YOYO et SIKIE.
Débiter 412 Vn
Débiter 6312 Frais
Créditer 512 Vn
Créditer 521 Frais
(Retour d’impayés + frais)
Débiter 565 Vn
Débiter 6312 Frais
Créditer 521 Vn + frais
(Retour d’impayés + frais)
______________ d° _____________
Débiter 412 Vn
Créditer 415 Vn
(Retour d’impayés)
Débiter 411 Vn
Débiter 6312 Frais
Créditer 4011 Vn + frais
(Retour d’impayés + frais)
Remarque :
- Les écritures de renouvellement d’effet sont les mêmes dans les 3 cas :
- Dans tous les 3 cas, le tiré passe les écritures d’annulation comme suit :
Les dettes retenues vis à vis de l’Etat et la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sont
inscrites dans les comptes :
A) Le personnel de direction :
Il s’agit :
- Des mandataires sociaux (Président Directeur Général et Directeur Général pour les
sociétés anonymes ; le ou les gérants pour les SARL) ;
- Des gérants salariés pour les SNC.
B) Le personnel d’encadrement :
Ce sont :
- Les associés qui exercent des fonctions techniques (et qui sont liés à l’entreprise par
un contrat de travail) ;
- Les membres de la famille de l’exploitant exerçant un emploi salarié (à l’exception de
l’exploitant) ;
- Le personnel d’exécution : employés, contremaîtres,…
- Le personnel intérimaire par application du principe de la prééminence de la réalité sur
l’apparence.
A) Salaire de base :
Il est fonction de la catégorie et de l'échelon du salarié. Il est déterminé sur la base :
- d’une durée de travail hebdomadaire de 40 heures (8 heures par jour × 5);
- 2080 heures par an (40 heures par semaine × 52);
- 173, 1/3 par mois (2080/12)
NB: Une semaine est composée de 5 jours (de lundi à vendredi) selon la convention
internationale de travail, le samedi et le dimanche étant considérés comme jours fériés.
Les heures supplémentaires peuvent être décomptées selon le salaire de base ou selon la
rémunération par heure.
Application 1 :
a. Les primes :
- les primes d’ancienneté,
- les primes de productivité,
- les primes de rendement,
- les primes d’assiduité,
- les primes de mariage,
- les primes de naissances,
- les primes de caisse,
- les primes de panier,
- les primes de fin d’année ou du 13ème mois, les primes de casier,…
b. Les indemnités :
- les indemnités de logement,
- les indemnités de transport ou d’utilisation d’un véhicule personnel,
- les indemnités de dépaysement et d’expatriation,
- les indemnités de nourritures,
- les indemnités de sujétion,
- les indemnités de représentation,
- les indemnités de risque, etc.…
NB :
Toutefois, il faut noter que l’administration fiscale prévoit des plafonds pour certaines
indemnités, lorsqu’il y a surplus, on le réintègre dans le salaire brut.
Les avantages en nature sont évalués sur les bases forfaitaires suivantes :
Logement : 20 000 F par pièce et par mois ; toutefois ce montant ne peut excéder le
tiers (1/3) de la rémunération brute principale.
B) Méthodologie de calcul :
1. La Retenue CNSS :
Elle est due pour les travailleurs affiliés à la convention collective interprofessionnelle :
Toutes les indemnités, sauf les frais médicaux, les allocations spéciales, les indemnités de
zone désertique, les indemnités de lait font partie de la base de calcul de la CNSS.
La CNSS est plafonnée à 425 000 F par mois, soit 1 275 000 F par trimestre ou 5 100 000 F
annuellement par salarié.
Note importante :
L’abattement pour charges de famille est fait dans la limite de sept (7) personnes à charges
par ménage qui sont :
- sous les mêmes conditions, l’enfant recueilli dont le père est décédé ou atteint d’une
incapacité mentale est considérée comme étant à sa charge sou réserve de la présentation
du procès-verbal de conseil de famille devant une autorité judiciaire ;
Les abattements pour charges de famille sont calculés selon les taux suivant :
0 charge 0%
1 charge 5%
2 charges 10%
3 charges 12%
4 charges 13%
5 charges 14%
6 charges 15%
7 charges 30%
L’IUTS est calculé de façon progressive, par tranches mensuelles comme suit :
RGBI = RGB
– (Abattement de 17%, s’il y a lieu)
– (Abattement de 10%, pour charges professionnelles)
Application 2 :
Exercice 1 :
Mr OUSMANE BANA a un salaire principal de 200 000 F, diverses indemnités de 75 000 F
et 3 charges familiales. Il ne bénéficie ni d’avantages en nature ni d’indemnité de
dépaysement.
Déterminer le montant de l’IUTS de Mr OUSMANE.
Exercice 2 :
Déterminer l’IUTS de MM. OUMAROU et INOUSSA, sachant que :
- OUMAROU bénéficie d’un logement gratuit de 3 pièces ; de la fourniture d’électricité
et est marié à 2 femmes, 6 enfants dont une fille mariée et un autre âgé de 26 ans. En
outre il bénéficie d’une prime d’ancienneté de 30 000 F et d’une indemnité de
transport de 15 000 F.
- INOUSSA, ne bénéficie d’aucun avantage en nature. Il a 5 charges et bénéficie d’une
prime d’ancienneté de 20 000 F.
A) Bulletin de salaire :
1- Prescriptions légales (Convention collective) :
- l’employeur doit remettre au salarié son bulletin ;
- le bulletin est individuel. Il est établi en 2 exemplaires, dont un gardé par
l’employeur ;
- tous les éléments du salaire doivent figurer sur le bulletin de salaire ;
- le détail des déductions doit être fait élément par élément.
Le personnel extérieur est le personnel utilisé par l’entreprise mais non lié à elle par un
contrat de travail (sous – traitant).
Les frais consécutifs à la rémunération du personnel intérimaire sont à comptabiliser en
charges du personnel malgré l’absence d’un contrat de travail en vertu du principe de la
prééminence de la réalité sur l’apparence.
Le livre de paie et l’état des charges patronales peuvent être présentés comme suit :
A) Au cours du mois :
B) A la fin du mois :
1) Le journal de la paye :
NB :
En fin d’année, les montants des rémunérations du personnel intérimaire sont transférés dans
un compte de frais personnel
Exercice 1 :
Les Etablissements « NIGEMAT » emploient trois (3) salariés. A la fin du mois d’octobre
2011, les informations relatives à la paie de ces agents sont les suivantes :
Travail à faire :
1) Déterminer le salaire de base usuel de M. ISSOUFOU sachant que le nombre d’heures
normales du mois d’octobre 2011 est de 160 heures.
2) Calculer les cotisations CNSS ainsi que le montant de l’IUTS à prélever sur le salaire de
ces employés.
3) Présenter les bulletins de ces salariés.
4) Comptabiliser au journal de NIGEMAT :
- Le livre de paie au 31 octobre 2011.
- Les avances et acomptes versés aux salariés en espèces le 15 octobre 2011 (PCD N°
0018).
- Le règlement des salaires par virement bancaire, le 31 octobre 2011.
Exercice 2 :
Les totaux du livre de paie pour le mois d’octobre 2011 sont les suivants :
- Salaire de base 4 850 000 F
- Heures supplémentaires 145 000 F
- Primes imposables 200 000 F
- Indemnités forfaitaires (non imposables) 158 000 F
- Avantages en nature 250 000 F
- Retenue sociale CNSS ?
- Retenue fiscale IUTS 428 700 F
- Acompte de quinzaine 958 000 F
- Avance TABASKI 125 000 F
- Oppositions 250 000 F.
Pour le même mois, les sommes à verser aux organismes sociaux et à l’Etat sont les
suivantes :
- CNSS ?
- Comité d’entreprise 250 000 F
- Comité d’hygiène et de sécurité 400 000 F
Travail à faire :
Enregistrer au journal le livre de paie et les charges patronales ainsi que les règlements y
afférents.
Exercice 3 :
Pour le mois de juillet 2011, les éléments relatifs à la paie de la Maison KIARI se résume
ainsi :
- Salaires 3 485 200 F
- Appointements 1 950 000 F
- Commissions au personnel 1 463 000 F
- Avantages en nature 750 000 F
- Acomptes versés durant la période 1 600 000 F.
Travail à faire :
1) Enregistrer au journal les divers éléments de cette paie.
2) Enregistrer au journal les différents règlements aux dates suivantes :
- Salaires nets : 30 juillet
- Oppositions : 04 août
- CNSS : 15 août
- Comité d’entreprise : 1er août.
Il convient de présenter une fiche de stock pour mieux suivre les mouvements de stocks,
comme suit :
Exercice 1 :
Les mouvements de stocks de marchandises de l’entreprise « OUMAROU » se résument
ainsi pour le mois de décembre 2009 :
Travail à faire :
1) Présenter la fiche de stocks, en utilisant :
a. Le CMUP (après chaque entrée) ;
b. La méthode FIFO et LIFO
2) Passer les écritures d’entrées et de sorties de stocks dans chaque cas.
Exercice 2 :
Les mouvements de stocks de fûts dans une entreprise se présentent ainsi :
01/03 : Stock initial : 2000 fûts à 1 500 F ;
04/03 : Achat (bon d’entrée n°003/1) : 3000 fûts à 1 200 F ;
08/03 : Vente (bon de sortie n°03/1) : 2800 fûts ;
10/03 : Achat (bon d’entrée n°003/2) : 3000 fûts à 1 400 F ;
15/03 : Vente (bon de sortie n°03/2) : 2200 fûts ;
17/03 : Vente (bon de sortie n°03/3) : 1800 fûts ;
22/03 : Achat (bon d’entrée n°003/1) : 2000 fûts à 2 000 F ;
25/03 : Vente (bon de sortie n°03/4) : 1200 fûts ;
31/03 : Vente (bon de sortie n°03/5) : 1700 fûts.
Les entreprises industrielles achètent les matières premières et fournitures liées qu’elles
transforment en produits finis. Elles ont alors trois (3) fonctions :
la fonction achats ou approvisionnement (entrées des matières achetées) ;
la fonction production (sorties de stocks des matières et entrées en stocks des produits
finis fabriqués) ;
la fonction ventes ou distribution (sortie de stocks des biens ou produits)
Après enregistrement des factures, on constate les entrées en stocks (au coût d’achat)
Débiter 602
Débiter 604
Débiter 605
Débiter 608
Débiter (+) : 4094 ; 445 ; 611…
Créditer 401
Créditer (-) : 4091 ; 773…
(Suivant facture d’achats)
__________________ d° ___________________
Débiter 32
Débiter 33
Créditer 6032
Créditer 6033
(Entrées en stocks des matières achetées)
Débiter 6032
Débiter 6033
Créditer 32
Créditer 33
(Sorties de stocks de matières consommées)
C) Les entrées en stocks des produits finis sont comptabilisées au coût de production :
Débiter 34
Débiter 36
Débiter 37
Créditer 73
(Entrées en stocks des produits finis)
Débiter 734
Créditer 341
(Sorties de stocks de produits en cours)
___________________ d° __________________
Débiter 737
Créditer 371
(Sorties de stocks de produits intermédiaires)
Débiter 411
Débiter (-) : 673, 4191…
Créditer 702
Créditer (+) : 707, 443, 4194…
(Suivant facture…)
___________________ d° __________________
Débiter 737
Créditer 371
(Sorties de stocks de produits intermédiaires)
Débiter 2…
Débiter 445
Créditer 72
Créditer 443
(Suivant facture…)
___________________ d° __________________
Débiter 2… (TVA non déductible)
Créditer 72
Créditer 443
(Suivant facture…)
___________________ d° __________________
Débiter 73
Créditer 36
(Sorties de stocks de produits …)
Exercice 1
Au début du mois de décembre 2008, les stocks initiaux sont les suivants :
Produits en cours 500 000 F;
Produits intermédiaires 800 000 F (100 produits semi-ouvrés)
15/12 : Il a été constaté l’entrée en stocks de 300 produits intermédiaires pour un coût global
de 2 900 000 F ;
20/12 : Il faut enregistrer la sortie de la totalité des produits en cours et de 350 produits
intermédiaires.
Passer les écritures nécessaires.
Exercice 2
Journaliser les factures suivantes, sachant que le coût de production des produits finis est de
40% du prix de vente et que les produits résiduels sont vendus au coût de production
Exercice 3
Journaliser les factures suivantes émises par le fabricant de mobilier « NIGER MEUBLES »,
sachant que :
la production immobilisée est facturée au coût de production,
le mobilier ouvre droit à déduction, alors que la TVA supportée sur les meubles de
logement n’est pas déductible.
Fact. 025 Doit : Niger meubles Fact. 026 Doit : Niger meubles
En fin d’exercice, les entreprises doivent déterminer le résultat net et présenter les états
financiers de synthèse prévus par le SYSCOA.
L’exercice comptable dure en principe douze (12) mois et coïncide avec l’année civile : il
commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre. Par dérogation, la durée du premier
exercice peut être exceptionnellement :
inférieure à douze mois, lorsqu’il débute au cours du premier semestre de l’année
civile ;
supérieure à douze mois lorsqu’il débute au cours du second semestre de l’année civile.
Le résumé de l’opération d’inventaire, ainsi que le bilan et le compte de résultat, doivent être
transcrits sur un document obligatoire : le livre d’inventaire ; ce dernier, côté et paraphé, doit
être conservé pendant dix (10) ans.
Les travaux de l’inventaire extra – comptable consistent à dénombrer et valoriser les éléments
constitutifs de la situation réelle qui permettront de déterminer le résultat réel.
On procède par :
- La présentation de la balance avant inventaire,
- L’inventaire des biens, créances et dettes…
Pour chaque catégorie de stocks, on procède au comptage du stock physique (on met de côté
les marchandises ou matières premières et fournitures sans factures).
1. En inventaire intermittent :
Les stocks de fin de période sont substitués aux stocks de début de période par l’intermédiaire
d’un compte de variation de stocks :
- Si le nouveau stock compté > à l’ancien il y a stockage et les soldes des comptes de
variations de stocks seront crédités ;
- Si le nouveau stock < à l’ancien il y a déstockage et les soldes des comptes de
variations de stocks seront débités
2. En inventaire permanent :
Le contrôle est facilité par l’existence des fiches de stocks et cependant, on peut toujours
aboutir à une différence de niveau entre le stock physique (compté) et le stock théorique
(donné par le comptable) :
- Lorsque la valeur du stock théorique > à la valeur du stock réelle ; on constate une charge
provisionnée dont le montant est la différence entre les deux (2) stocks ;
- Lorsque la valeur du stock théorique < à la valeur du stock réelle ; on ne passe aucune
écriture.
1- Les créances :
Le relevé nominatif des créances des clients et des débiteurs, doit indiquer le montant des
créances de l’entreprise sur les tiers. Par principe de prudence, il faut vérifier le relevé
nominatif à partir des documents de base et leur solde doit correspondre au solde du compte
nominatif. Ensuite, on dégage :
- les créances douteuses dans le compte 416 Créances douteuses ;
- et les créances irrécouvrables dans le compte 6511 Pertes sur créances clients.
On dresse alors un état des créances douteuses (confer provisions) : Annexe C.
1- Les dettes :
1. Le contrôle de la caisse :
La caisse est contrôlée chaque jour, à la fin de la semaine ou à la fin du mois selon les
disponibilités de l’entreprise.
On rapproche le montant réel de la caisse au bordereau d’espèces de caisse. En effet :
a. les manquants sont enregistrés dans le compte 831 Charges HAO constatées
b. les excédents sont enregistré dans le compte 841 Produits HAO constatés
571 Caisse
Produits HAO constatés
(Excédents de caisse)
Toutefois, en raison du décalage dans les enregistrements opérés par le banquier (ou le centre
de CPP) et par l’entreprise, leurs soldes ne sont pratiquement jamais opposés ou égaux.
Il est donc nécessaire de vérifier la concordance des deux comptes en présentant
périodiquement l’état de rapprochement bancaire.
Le solde débiteur de ce compte exprime l’avoir de l’entreprise, tandis que le solde créditeur
représente la dette de l’entreprise (découvert bancaire).
- Les opérations non comptabilisées par l’entreprise, c'est-à-dire non pointées sur le relevé
de compte reçu de la banque :
Intérêt en faveur de l’entreprise ;
Chèques et effets impayés ;
Domiciliations échues et prélèvements d’office ;
Virement en faveur de l’entreprise.
- Les opérations non comptabilisées par la banque, c'est-à-dire non pointées sur le « Compte
521 Banque » extrait du grand – livre général :
Au débit, les chèques remis aux fournisseurs et non présentés au paiement par ces
derniers ;
Au crédit les remises de chèques non encore portées en compte par la banque.
Solde non rectifié (débiteur ou créditeur) Solde non rectifié (créditeur ou débiteur)
Clients Créances Prov. N Règlements Restants dus Prov. N+1 Pertes de créances
TTC HT (PE) N+1 TTC HT (PN) Reprises Dotation HT TVA TTC
(-) (+)
Créanciers Dettes à payer 1er versement 2ème versement 3ème versement 4ème versement 5ème versement
Date Montant Date Montant Date Montant Date Montant Date Montant Date Montant
Titres Qté/ Valeur d’achat Valeur d’inventaire Prov. Pour dépréciation Ajustements
Nombre Unitaire Globale Exo n Exo n+1 PE (exo n) PN (exo n+1) Reprise (-) Dotation (+)
1 2 3 4 = 2-1 5 = 3-1 5-4 4-5
Libellés 52 « Compte banque » chez nous « Compte entreprise » nous à la banque (relevé)
Exercice 1:
Le compte banque de l’entreprise « TONKO » se présente comme suit au 31/12/2010 :
Travail à faire :
a) Présenter les différences constatées.
b) Présenter l’état de rapprochement.
c) Passer les écritures nécessaires.
Exercice 2 :
Le 04/08/07 ; l’entreprise « IBRAHIM et Cie » ayant reçu l’extrait de compte envoyé par sa
banque, vous charge de réaliser l’état de rapprochement bancaire pour le mois de juillet 2007.
Vous disposez du compte banque et de l’état de rapprochement précédent (30/07/07) :
Travail à faire : Présenter l’état de rapprochement et passer les écritures dans le journal de
« IBRAHIM et Cie ».
Travail à faire : Présenter l’état de rapprochement en fin janvier et enregistre au journal les
écritures jugées nécessaires.
Exercice 4 :
Le compte « BOA » chez l’entreprise « ZOE » est débiteur de 2 068 200F au 31/12/2010. Le
relevé du dernier trimestre indique un solde créditeur de 1 482 500F.
Après pointage, les différences suivantes ont été constatées :
- Un chèque de 123 000F remis le 26/12 au fournisseur Amadou ne figure pas sur le
relevé, de même qu’un chèque de 109 000F au fournisseur Dodo le 29/12 ;
- Une remise à l’escompte de 200 000F inscrite dans le compte BOA pour ce montant
figure sur le relevé pour 195 500F ;
- Le relevé mentionne le règlement d’effet domicilié pour 798 000F ainsi que le
virement du client Zakou de 190 000F ;
- Le relevé porte 13 800F de frais de tenue de compte et 8 600F d’intérêt en faveur de
l’entreprise.
Autres comptes
65 Autres charges
654 Valeurs comptables des cessions courantes d’immobilisations
75 Autres produits
Produits de cessions courantes d’immobilisations
A) Définition :
L’amortissement pour dépréciation est la constatation comptable de la réduction de la valeur
d’un élément d’actif, de manière certaine et irréversible avec le temps, l’usage ou en raison du
changement de technique (obsolescence) ou de toute autre cause.
B) Terminologie :
Il s’agit de définir ici un certain nombre de termes d’usages courants en matière
d’amortissement.
1. La valeur d’entrée :
Elle désigne le montant pour lequel le bien est entré dans les comptes (prix d’achat net des
RRR + frais accessoires de transit, douanes, installation, montage…).
En matière d’amortissement on l’appelle le plus souvent la valeur d’origine (V 0). Cette valeur
sert plus généralement de base pour le calcul des amortissements.
3. Durée d’utilisation :
L’amortissement doit être calculé à partir d’une durée d’utilisation, liée à des considérations
moins techniques que politique et stratégiques. Toute fois, dans de nombreux cas on retient la
durée normale de vie prévue par les usages de la profession.
4. Le taux d’amortissement :
C’est le taux, qui appliqué au montant amortissable donne l’annuité d’amortissement. Il
s’exprime le plus souvent sous la forme d’un pourcentage, calculé en fonction de la durée
d’utilisation.
100 1200
tc = —— ou encore tc = ——
d d
(d est la durée en année ou en mois)
7. Le tableau d’amortissement :
Chaque immobilisation amortissable fait l’objet d’un tableau ou plan d’amortissement, dès
son entrée dans le patrimoine. Ce tableau met en évidence les renseignements suivants :
- la désignation de l’immobilisation ;
- la date d’acquisition et de mise en service ;
- la valeur d’entrée (V0) ;
- la valeur résiduelle (Vr) ;
- le mode de calcul de l’amortissement ;
- les différentes annuités successives d’amortissement ;
- le cumul des amortissements pratiqués période après période ;
- les VNC successives ;
- les affectations successives dans l’entreprise ;
- la date de cession ou de mise au rebut.
8. L’amortissement et le bilan :
L’amortissement est enregistré à l’actif du bilan en colonnes soustractives :
Totaux Totaux
V0 × t × 1
A = —————
100
V0 × t × n
A = —————
1200
2. Amortissement accéléré :
Ce procédé peut être utilisé pour les immobilisations remplissant les conditions suivantes :
les matériels et outillages neufs, utilisés exclusivement pour les opérations
industrielles (de fabrication, manutention ou d’exploitation hautement agricole) ;
durée de vie au moins six (6) ans.
Principes :
On ajoute au montant de la 1ère annuité d’amortissement, calculé selon le procédé constant est
doublé, redoublant ainsi la durée normale d’une année (la première année ou les 12 premiers
mois seront doublés).
Principes :
Les annuités sont calculées en appliquant sur les VNC successives un taux dit dégressif (td),
qui se détermine comme suit :
td = tc × k
V0 × t ×1 V0 × t × n
A1 = ————— ou A1 = —————
100 1200
VNCn-1 × t × 1
An = ———————
100
Note importante :
Durée (d)
Amortissements linéaires (annuités constantes) = ————————
Coefficient (k)
VNC1 = V0 (1 – i) ;
td
i = ———
100
VNCn = V1 (1 –i)n-1
VNCn = V0 (1 – i) n
A1 = V 0 × i
An = A1 (1 – i) n-1
An = V0 × i (1 – i) n-1
Remarque :
L’immobilisation amortie peut avoir une valeur résiduelle nulle ou non nulle.
La valeur résiduelle est définie comme une valeur marchande ou un prix auquel on peut
vendre le bien après sa durée de vie (complètement amorti).
Lorsque la valeur résiduelle n’est pas nulle, la base de calcul de l’amortissement est la
différence entre la valeur d’origine et la valeur résiduelle.
Base amortissable = V0 – Vr
Application 1 :
Exercice 1 :
Une camionnette de livraison a été acquise le 10 décembre 2008 et mise en service le 10
janvier 2009. Sa valeur d’entrée est de 8 500 000 (valeur résiduelle nulle). Elle est amortie sur
quatre (4) ans.
Présenter le tableau d’amortissement.
Exercice 2 :
Un véhicule de transport de valeur d’entrée 15 000 000 est mis en service le 21 mars 2008. Il
est amorti sur cinq (5) ans.
Présenter le tableau d’amortissement.
Exercice 4 :
Un matériel agricole est acquis d’occasion le 15 juin 2000 pour 15 000 000 (valeur résiduelle
en fin d’utilisation 20% de sa valeur d’entrée). Il est utilisable durant huit (8) ans.
Présenter le tableau d’amortissement
Présenter l’extrait du bilan pour l’exercice 2008.
Exercice 5:
Un matériel et outillage, acquis tout neuf à 12 000 000 F le 12 janvier 2008 est utilisable sur 8
ans :
Présenter le tableau d’amortissement :
Exercice 6 :
Une entreprise achète une machine à tisser neuve le 1 er avril 2008, au coût de 10 000 000 F,
amortissable en 8 ans (mode accéléré).
Présenter son plan d’amortissement.
Exercice 1 :
Un matériel neuf est acquis et mis en service le 09 janvier 2009. Présenter son tableau
d’amortissement.
Exercice 2 :
Un matériel acquis et mis en service le 28 mars 2008 pour 7 500 000 F est amortissable selon
le mode dégressif.
Présenter son tableau d’amortissement
Exercice 3 :
Un matériel a été acquis le 17 août 2008 pour 9 000 000 F. Il est amorti selon le mode
dégressif sur 6 ans 8 mois.
Présenter son tableau d’amortissement.
Exercice 4:
Une machine outil est acquise le 31décembre 2007 toute neuve 30 000 000 F ; elle est
amortissable selon le mode dégressif sur 10 ans.
Présenter le tableau d’amortissement.
Exercice 1 :
Une fourgonnette acquise à 7 000 000 F le 13/03/2009 et mise en service le 10/04/2009 a une
valeur résiduelle de 300 000 F. Durée d’amortissement prévue : 4 ans.
Travail à faire :
1- Présenter le plan d’amortissement de ce matériel dans les cas suivants :
- Mode d’amortissement constant,
- Mode d’amortissement dégressif,
- Mode d’amortissement linéaire.
2- Présenter l’extrait du bilan.
Exercice 2 :
On extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise « KOUDOU » au 31/12/2010 les
soldes suivants :
Travail à faire :
1. Déterminer la valeur d’origine des frais d’établissement.
2. Déterminer la date de mise en service du matériel de bureau.
3. Calculer les valeurs d’origine du véhicule LAGOUNA et du camion TOYOTA.
1. Amortissement indirect
Il est applicable aux immobilisations corporelles et certaines immobilisations incorporelles ;
on utilise un compte intermédiaire 28 Amortissements des immobilisations
2. Amortissements directs :
Cette technique est utilisée pour les charges immobilisées ou activées :
- les frais d’établissement (201) ;
- les charges à répartir sur plusieurs exercices (202) ;
- les primes de remboursement des obligations (206).
Ces frais sont amortis ainsi :
Application 3 :
Exercice 1:
L’entreprise OMAR vous fournit les renseignements suivants :
- Frais d’établissement 2 500 000 F, engagé le 28/10/2009,
- Matériel et outillage 6 000 000 F, acquis et mis en service le 31/08/2009 ;
- Matériel et mobilier 8 000 000 F, acquis neuf le 15/01/2009 ;
- Matériel de transport 27 000 000 F, acquis et mis en service le 17/06/2009.
Toutes ces immobilisations sont amorties sur 5 ans.
Exercice 2 :
De l’extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2010 de l’entreprise « CŒUR NOIR » on
lit les données suivantes :
Travail à faire :
1) Déterminer :
- La valeur d’origine du matériel et outillage ;
- Les taux d’amortissement des bâtiments et du matériel et mobilier ;
- La date d’acquisition du matériel de transport
2) Calculer les amortissements de l’exercice 2010 et passer les écritures correspondantes.
3) Présenter un extrait de bilan au 31/12/2010 pour ces immobilisations.
Exercice 3 :
Le tableau d’amortissement dégressif du matériel se présente comme suit, avant inventaire au
31/12/2010 :
Travail à faire :
1) Déterminer la valeur d’origine, le taux d’amortissement et la durée d’utilisation de ce
matériel, sachant que le coefficient dégressif est 2 ;
2) Présenter correctement le tableau d’amortissement et passer les écritures d’amortissement
au 31/12/2010.
Exercice 4 :
Le tableau d’amortissement partiel d’un matériel se résume ainsi, avant inventaire au
31/12/2010 :
Travail à faire :
1. Déterminer la valeur d’origine, le taux d’amortissement et la durée d’utilisation de ce
matériel, sachant que le coefficient dégressif est 1,5;
2. Présenter correctement le tableau d’amortissement et passer les écritures d’amortissement
au 31/12/2010.
V0 × t × m
Ac = —————
1200
VNCn-1 × t × m An
Ac = ——————— ou Ac = —— × m
1200 12
C) La mise au rebut :
Il s’agit des immobilisations détruites (accident, incendie, inondations…) ou volées (pertes).
Les écritures à passer sont les suivantes :
Amortissement complémentaire ;
Sortie d’actif du bien ;
Reprise des amortissements pratiqués.
Application 4 :
Exercice 1 :
Un matériel et outillage acquis tout neuf le 10/04/2006 pour 7 500 000 F, amortissable sur 5
ans, a été cédé le 15/06/2008 à 2 500 000 F par chèque.
Travail à faire :
Passer les écritures nécessaires et déterminer le résultat.
Exercice 2 :
Un matériel et outillage acquis pour 9 000 000 le 15/07/2006 est échangé contre un autre plus
performant le 26/03/2010 valant 12 495 000 TTC (chèque d’un montant de 8 925 000)
Sachant que les matériels et outillages sont amortis sur 5 ans linéaires, passer les écritures.
Exercice 3 :
Au 10/04/2009 ; trois (3) de nos véhicules ont été endommagés, suite à un incendie grave :
Véhicule A, acquis le 22/06/2006 pour 3 000 000 HT ;
Véhicule B, acquis le 15/06/2007 pour 4 500 000 HT ;
Véhicule C, acquis le 02/10/2008 pour 2 000 000 HT.
Ils sont tous amortis aux taux de 20% linéaire.
Les véhicules A et C sont assurés et la compagnie d’assurance nous a versé 5 jours plus tard
la somme de 1 000 000 F. Pour le véhicule C, le dossier de traitement des assurances est en
cours.
Le véhicule B n’est pas assuré.
Travail à faire :
Passer toutes les écritures nécessaires.
Application 5 :
Exercice 1 : Un matériel d’une valeur de 15 000 000 F, amortissable selon le système linéaire
sur 5 ans a été amorti durant 2 ans au taux de 25%.
- Les charges à répartir, engagées le 1er novembre 2009 sont amortissables sur 3 ans.
- Les constructions, acquises il y a 6 ans et sont amortissables au taux linéaire de 5%.
- Le matériel et outillage ayant pour valeur globale d’origine de 15 000 000 F ; il
comprend un matériel A acquis le 05/01/2006 et un matériel B acquis deux (2) ans plus
tard (le matériel et outillage est amorti sur 10 ans).
- Le matériel et le mobilier du bureau ont été acquis le 1er juillet 2008 (amortis sur 10 ans).
- Le matériel de transport se compose d’une camionnette X acquise le 21/06/2007 pour
4 500 000 F ; une camionnette Y acquise le 15/01/2008 pour 6 000 000 F et une
camionnette Z acquise le 28/12/2010 pour 7 500 000 F (l’ensemble du matériel de
transport est amorti selon le système linéaire)
Travail à faire :
1) Déterminer les valeurs d’origine des charges à répartir, des bâtiments, du matériel et
outillage A et B.
2) Déterminer le taux d’amortissement du matériel de transport.
3) Passer les écritures de régularisation au 31/12/2010.
Les charges constatant les provisions sont enregistrées au débit des comptes suivants :
79 Reprises de provisions
791 Reprises de provisions d’exploitation
7911 – pour risques et charges
7912 – pour grosses réparations
7913 – pour dépréciation des immobilisations incorporelles
7914 – pour dépréciation des immobilisations corporelles
Autres comptes :
65 Autres charges
651 Pertes sur créances clients et autres débiteurs
A) Définition :
La provision est la constatation comptable :
- de la dépréciation d’un élément d’actif résultant des causes dont les effets ne sont pas
jugés irréversibles (provisions pour dépréciations) ;
- ou de l’augmentation du passif (provisions pour risques et charges).
B) Objet :
Les provisions permettent d’obtenir une plus grande précision du bilan grâce à
l’enregistrement fictif des charges non encore certaines et relevant de l’exercice comptable.
Elles ont pour utilité d’aider fiscalement l’entreprise.
III- Comptabilisation :
On peut condenser les données dans ce tableau (pour les immobilisations corporelles et
incorporelles :
Immobilisations V0 Vi ou Va PPD = V0 – Vi
ou VNC
Vi = Valeur d’inventaire
Va = Valeur actuelle
Remarque :
Si V0 = Va : il n’y a pas de PPD ;
Si V0 < Va : pas de PPD (car il y a plus value et les plus values ne sont pas comptabilisées,
selon le principe de la prudence) ;
Si V0 > Va ; on constate la PPD (V0 – Va)
Remarque :
Les dotations aux provisions financières concernent les immobilisations financières (titres,
prêts, dépôts et cautionnements…) ;
Les dotations aux provisions HAO concernent des dépréciations probables liées à des
restructurations ou à des catastrophes naturelles
Application 1 :
Exercice 1 :
De la balance avant inventaire au 31/12/2009 de l’entreprise OUMAROU, on lit les
renseignements suivants :
1) Le fonds commercial inscrit au bilan pour 12 000 000 F est estimé à 10 000 000 F ;
2) Nos terrains A, B et C, acquis chacun à 5 000 000 F ont respectivement les valeurs
suivantes : 6 500 000 F, 5 000 000 F et 4 500 000 F ;
3) Un de nos véhicules acquis le 01/01/2010 a été accidenté, sa valeur résiduelle ne
dépasse pas 3 000 000 F.
Travail à faire : Passer les écritures nécessaires, après avoir analysé ces situations.
a) Titre de participation :
1200 actions (titres de participation) acquises à 1 500 F l’unité ont les valeurs suivantes :
- 500 sont estimées 1 200 F ;
- 300 à 1 600 F ;
- le reste conserve la valeur d’acquisition.
b) Terrains :
- Notre terrain A, acheté pour 5 000 000 F est inondé à cause des pluies torrentielles. Sa
valeur probable de cession est de 4 000 000f ;
- Les terrains B et C, acquis respectivement pour 6 000 000 F et 8 000 000 F sont estimés
chacun à 8 000 000 F.
c) Le fonds commercial (clientèle et achalandage) inscrit au bilan pour 9 000 000 F, est évalué
à 7 800 000 F pour cause de mévente subie durant l’exercice ;
d) Une camionnette de livraison, acquise pour 15 000 000 F le 31/06/08 a été accidentée, il est
amortissable au taux linéaire de 20%, sa valeur vénale ne dépasse pas 6 000 000 F.
e) Un de nos immeubles d’une valeur de 25 000 000 F amorti durant 5 ans au taux linéaire de
4% est inondé, sa valeur vénale est estimée à 18 000 000 F.
Eléments V0 V1 V2 PE PN Ajustements
(+) (-)
Dotation Reprise
Applications 2 :
Exercice 1 :
L’extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise OUMAROU au 31/12/2010 donne :
Exercice 2 :
On extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise « GNC » au 31/12/2010 :
Données d’inventaires :
1. Les éléments du fonds commercial sont estimés à 30 000 000 F ;
2. Les terrains nus ont une valeur actuelle de 24 000 000 F ;
3. Les bâtiments sont amortissables au taux constant de 5% ; une inondation les a gravement
endommagés et on estime leur valeur probable de réalisation à 37 500 000 F;
Exercice 1 :
On vous communique l’état des stocks de la Société « IBRAHIM & Fils » au 31/12/2010
avant inventaire :
Exercice 2 :
L’extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2010 de la société « ADO Mogobry »
présente les soldes suivants :
Données d’inventaires :
Il reste en magasin :
- 18 600 000 F de marchandises ; ce stock comprend un lot ayant coûté 5 000 000 F mais
dont le prix de vente probable ne dépassera pas 4 000 000f (frais de distribution 20% de
ce montant) ;
- 40 tonnes de matières premières ayant coûté 900 000 F la tonne, valeur de remplacement
750 000 F la tonne (frais accessoires directs d’achats 5% de ce montant) ;
- 1 500 000 F d’emballages récupérables (les frais d’achats représentent 40% du prix de
consignation) ;
- 85 000 000 F de produits finis pour lesquels il faut tenir compte d’une moins- value
probable de 10%.
Travail à faire :
1) Reconstituer les écritures de dépréciations des stocks au 31/12/2009 ;
2) Passer les écritures de régularisations au 31/12/2010.
La provision sur créance concerne les clients qui n’ont pas réglé leur dette à l’échéance et qui
ne se sont pas manifesté après plusieurs lettres de relance.
La créance devient douteuse et de rentrée incertaine.
Le montant de la créance qui est enregistrée TTC doit être transféré du compte clients
ordinaires (411) vers le compte clients douteux (416) ; avant toute écriture de provisions.
Sur la base du rapport mesurant l’état de solvabilité du client, l’entreprise peut déterminer le
pourcentage des pertes estimées sur la créance.
La provision est calculée sur le montant HT de la créance comme suit :
NB : Les créances insolvables ne font pas l’objet de provisions, mais doivent être soldées
Application 4 :
Au 31/12/2010, l’entreprise GNC établit ses comptes annuels et a des informations sur la
situation des clients suivants :
Client Dupont 100 000 HT, recouvrement probable 60%,
Client Ahmed 184 450 TTC, perte probable 20%,
Client Issa 149 940 TTC, insolvable.
- à la reprise (baisse),
- ou la dotation (hausse) :
On peut donc distinguer 4 cas comme les provisions sur les immobilisations.
Remarque :
a) Pour les créances douteuses devenues irrécouvrables, on passe les écritures suivantes :
- reprise des provisions constituées (PE),
- constatation de la perte sur créance.
b) Pour ce faire, il est indispensable de présenter l’état d’ajustement des provisions pour
créances douteuses qui indique :
le nom de chaque client,
le montant de la créance TTC et HT,
le montant des règlements effectués durant l’exercice suivant (exercice n+1)
le montant de la provision existante (de l’exercice n),
le montant de la provision nécessaire (de l’exercice n+1),
les ajustements : diminution de provision (reprises) ou augmentation de provision
(dotations)
les créances perdues ou irrécouvrables
B) Nouvelles créances
- le client SIDIKOU est en liquidation judiciaire ; il nous doit 416 500 TTC et sa
situation peut se résumer comme suit :
- le client HADIZA est en faillite : elle nous doit 714 000 TTC ; perte probable 80% ;
- le client RACHIDA est sérieusement en difficulté, nous pensons recouvrer 30%
seulement de notre créance qui est de 892 500 TTC ;
- le client FAROUK est insolvable : il nous doit 525 000 HT.
- A la hausse (Dotation).
- A la baisse (Reprise)
Données d’inventaires :
Travail à faire :
1- Reconstituer les écritures de provisions au 31/12/2009
2- Passer les écritures de régularisation au 31/12/2010.
On distingue les provisions pour risques à long terme (LT) et les provisions pour risques à
court terme (CT).
- Constitution de la provision :
- Ajustement de la provision :
- Constitution de la provision :
- Ajustement de la provision :
Application7:
Dans la balance avant inventaire de l’entreprise « Alpha ET Oméga » au 31/12/2010 ; on lit
les soldes suivants :
- Provisions pour litiges 5 600 000 F,
- Provisions pour garanties données aux clients 1 200 000 F,
- Provisions pour amendes fiscales 400 000 F.
Données d’inventaires :
- Les provisions pour litiges concernent un salarié licencié, qui avait réclamé 5 600 000 F
d’indemnité ; nous pensons que le risque pourrait diminuer de 25% ;
- Nous avons réalisé en 2010, 1 100 000 FHT de réparations au titre de garanties données
aux clients
- Le montant des amendes fiscales est estimé à 450 000 F.
Travail à faire :
Reconstituer les écritures de provisions au 31/12/2009 et passer les écritures nécessaires au
31/12/2010.
a. Les provisions sont de long terme.
b. Les provisions sont de court terme.
Ce sont des provisions constituées dans le but de réaliser de grosses réparations (grands
travaux).
Les charges de réalisation de ces travaux ne pouvant pas être supportées en un (1) seul
exercice comptable, la technique de la provision permet de les répartir sur plusieurs exercices
comptables.
Application8 :
L’entreprise « Grand Bailleur » envisage de réhabiliter ses magasins. Compte tenu de
l’importance des dépenses ; elle décide de constituer à la fin de chacune des années 2007,
2008 et 2009 ; des provisions de 1 500 000 F.
Le 10/04/2010 ; les travaux ont été réalisés et le mémoire de l’entrepreneur qui s’élève à
5 000 000 HT a été réglé par chèque bancaire le même jour.
Travail à faire :
Passer les écritures nécessaires au :
- 31/12/2007
- 31/12/2008
- 31/12/2009
- 10/04/2010
- 31/12/2010.
B) Les échanges :
Concernent les immobilisations (terrains, bâtiments, matériels…) ; cas à priori très rares :
- Reprise des provisions,
- Ecritures d’échange.
V0TTC (du nouveau bien) = PRTTC (de l’ancien bien) + Soulte (chèque)
C) Les cessions :
Cession avec moins – value : Cas où le prix de vente est inférieur au prix d’achat
PV < PA Moins – value (perte) = PA – PA
Cession avec plus – value : Le prix de vente est supérieur au prix d’achat.
PV > PA Plus – value (gain) = PV – PA
Application9:
Dans l’extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise « WBN » au 31/12/2010, on lit :
Terrains 8 500 000 F;
Titres de participation 23 000 000 F;
Titres de placement 3 400 000 F;
Dépréciation des terrains 5 700 000 F;
Dépréciation des titres de participation 160 000 F;
Dépréciation des titres de placement 115 000 F.
Données d’inventaires :
Les 100 titres A ont été cédés à 11 500 F le 15/06/10 par chèque (frais de cession 100 F/
titres)
80 titres D ont été cédés le 15/07 (dont 50 à 12 000 F et 30 à 14 000 F), frais de cessions 100
F/ titres. Aucune écriture n’est passée à ces dates
A la clôture de l’exercice comptable, il peut arriver que certaines opérations (achat, ventes,
paiements, encaissements, etc.…) soient en cours de réalisation.
Il s’agit des charges qui ont été comptabilisées durant l’exercice comptable, mais dont une
partie concerne l’exercice comptable suivant.
L’exemple classique est celui :
- de la prime d’assurance,
- fournitures non stockables,
- frais de location et autres frais payés pour plusieurs périodes…
La partie des charges qui concerne l’exercice N+1 doit lui être rattachée, d’où la
régularisation suivante :
Ce sont des produits qui sont comptabilisés durant l’exercice comptable, mais dont une partie
concerne l’exercice suivant.
Pour régulariser la partie concernant l’exercice N+1, on débite le compte de produits
concernés par le crédit du compte 477 « Produits constatés d’avance »
7… Produits… x
477 Produits constatés d’avance x
(Régularisation…)
Remarque :
- les régularisations de charges et de produits constatés d’avance se font hors TVA, dans la
mesure où la taxe a déjà été décaissée sur l’exercice en cours ;
- au début de l’exercice suivant, les écritures d’inventaire seront contre-passées afin
d’opérer un transfert de charges.
Exercice 1 :
Au 31/12/2010, avant l’inventaire de l’entreprise « GNC » on vous communique :
1- Il reste en magasin 245 000 F de fournitures de bureau non stockables, 85 000 F de
produits d’entretien, 50 timbres-postes achetés à 100 F et 50 000 F de carburant ;
2- Une prime d’assurance a été réglée le 1 er octobre 2010 et concerne la période du 1 er
octobre 2010 au 30/09/2011 : 270 000 F ;
3- Les frais d’abonnement semestriel à une revue scientifique ont été réglés le 1 er
novembre 2010 : 360 000F ;
4- Nous avons contracté le 1 er avril un emprunt de 10 000 000F, les intérêts annuels payés
par anticipation le 01/04/10 sont au taux de 12% l’an.
Exercice 2 :
L’entreprise « GNC » met à votre disposition les informations suivantes avant inventaire de
l’exercice 2010 :
a) Nous avons perçu le 1er 12/2010, la rémunération semestrielle payée d’avance d’un
contrat de maintenance passé avec l’entreprise « DUCRO » : 300 000 HT ;
b) Nous avons encaissé 6 mois de loyer (1 200 000F) d’un immeuble donné en location
(couvrant la période du 1er 11/2010 au 30/04/2011) ;
c) Nous avons accordé un prêt de 8 000 000F à un partenaire le 1er octobre 2010, les
intérêts annuels de ce prêt encaissés par anticipation le même jour est au taux de 6%
l’an.
Ce sont des charges qui concernent l’exercice comptable, et qui auraient donc dû être
constatées dans l’exercice, mais qui ne l’ont pas été pour des raisons techniques (absence de
document justificatif par exemple).
60 Achats… x
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues x
408 Fournisseurs, factures non parvenues x
(Régularisation…)
__________________ d° __________________
664 Charges sociales x
438 Organismes sociaux, charges à payer x
(Régularisation…)
Remarque :
- Le chiffre 8 placé en 3ème position caractérise les comptes de régularisation ;
- dans le cas des charges à payer, on comptabilise la TVA provisoire dans le compte 4455
« TVA récupérable sur les factures non parvenues »
Ce sont des produits qui concernent l’exercice comptable mais dont la pièce comptable
justificative n’est pas encore parvenue ou n’a pas été établie au 31/12/N. Ils doivent être
constatés dans l’exercice.
Pour ce faire, on crédite le compte de produits HT concernés, le compte de TVA à régulariser
et en contrepartie, on débite le compte de créance pour le montant TTC.
Application 2 :
70… Vente x
4431 TVA sur facture à établir x
4198 Clients, RRR et autres avoirs à accorder x
(Régularisation des RRR à l’inventaire)
___________________ d°_____________________
673 Escompte à accorder x
4198 Clients, RRR et autres avoirs à accorder x
(Régularisation des escomptes à l’inventaire)
Application 3 :
Au 31/12/2010, avant inventaire, l’entreprise « A à Z » met à votre disposition les
informations suivantes :
1) Ristourne et escompte à obtenir du fournisseur Kodjo, respectivement 184 450 TTC et
50 000 F ;
3) Nous avons reçu et payer une facture de marchandises à 350 000HT (les stocks ne sont
pas parvenus jusqu’à ce jour), par contre une facture a été comptabilisée et envoyée au
client Lawson (stocks à livrer en mars 2011) ;
Il s’agit de :
- L’état de rapprochement bancaire ;
- La régularisation du compta caisse (après contrôle)
571 Caisse
84… Produits HAO constatés
(Régularisation, pour excédant de caisse…)
Les états financiers sont des documents de synthèses pour l’établissement des comptes
annuels dans une entreprise. Selon le système normal du plan comptable SYSCOA, les états
financiers comportent quatre (04) documents, à savoir :
- Le bilan,
- Le compte de résultat,
- Le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE),
- L’état annexé ou l’annexe des comptes.
Selon le programme de BTS, nous limitons la présentation des états financiers à deux (02) :
- Le bilan,
- Le compte de résultat.
Ces deux (02) documents seront étudiés sous forme d’exercices et de travaux dirigés.
Dossier 1 : (d’après épreuve de comptabilité générale au BTS, Session de juillet 2010).
La balance au 31/12/N avant inventaire de société « ZAK », présente les soldes suivants :
2. La Totalité des matériels de bureau ainsi que les matériels de transport ont été acquis à la
création de l’entreprise le 1er juillet N-4.
Cependant, le 1er avril N, une voiture acquise à la création de l’entreprise pour 87 500 F a été
vendue à 28 000 F. Seule l’écriture suivante a été passée :
521 Banque 28 000
245 Matériel de transport 28 000
5. La provision pour risque a été créée en fin d’exercice précédent pour faire face à
l’éventualité d’une amende fiscale. Celle – ci a été payée le 12 juin N et s’est élevée à
14 000 F.
9. Il reste à accorder un rabais de 8 400 F au client Daouda. Le fournisseur Louali doit faire
une remise de 11 900 F, certaine au 31/12/N, la facture d’avoir ne parviendra que début
janvier N+1.
10. La facture d’électricité du mois décembre évaluée à 1 400 F n’est pas encore parvenue.
11. Le 1er septembre N, l’entreprise a payé une prime d’assurance contre incendie s’élevant à
1 260 F, ainsi que la prime annuelle d’automobile d’un montant de 16 800 F. Ces
assurances sont payées d’avance.
13. Bien que les paies de décembre aient été effectuées, seule l’écriture suivante a été passée :
Travail à faire :
1) Présenter au journal les écritures de régularisation.
2) Présenter le compte de résultat et le bilan au 31/12/N.
Dossier 2 :
2) Données d’inventaire :
a) Les amortissements :
Le compte collectif « Amortissements » de la balance regroupe les amortissements constants
de toutes les immobilisations corporelles.
- Les bâtiments, amortissements sur 25 ans, sont achevés le 1er mars 2010.
- Les matériel et mobiliers, amortissables au taux de 12,5% ont été acquis il y a 47 mois.
- Le matériel de transport acquis le 1er juin 2009 a été vendu le 31 octobre 2012. A cette
date, le comptable a passé l’écriture suivante :
c) Les provisions :
Titres de placement
- Action B 5 000 5 000 180 5 500 4 500 4 800
- Action C 6 000 6 000 ? 5 500 5 900 6 700
Les créances sur ASSAMAOU, BOUCAR et CHAIBOU sont respectivement entre elles
comme les nombres 3/2 ; 5/2 et 1.
Aucun règlement n’a fait l’objet d’enregistrement comptable.
Travail à faire :
1) Passer au journal les écritures de régularisations.
2) Présenter les soldes significatifs de gestion en utilisant les comptes principaux.
3) Présenter le bilan au 31 décembre 2012.
Dossier 3 :
On extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2012 de l’entreprise « BONARD & Fils »
les renseignements suivants :
I- Immobilisations :
B) Le matériel de transport :
Ce poste comprend :
- Une voiture de tourisme TOYOTA acquise 4 000 000 FHT il y a 1 an 3 mois et expire
dans 2 ans 9 mois. Elle est amortie suivant le système linéaire.
- Une voiture R12 acquise le 20/04/2008, amortie suivant le système dégressif sur 5 ans.
Pour les règlements, seule la cliente FOURMIE, ayant réglé par virement bancaire le 28/12
n’a pas fait objet d’enregistrement.
Par ailleurs, le client CHEVAL, dont la facture comporte les éléments suivants : Montant
brut : 300 000 F ; remise 5% ; port facturé 90 000 F ; 30 emballages consignés à 2 000 F ;
TVA 18% est en difficulté ; on espère que 60% de la créance ferme.
V- Autres :
1) La patente de l’année n’est pas comptabilisée faute d’avertissement ; elle est estimée à
490 000 F.
2) Le loyer est perçu semestriellement ; il couvre la période du 31/10/2012 au 31/12/2013 :
180 000 F.
3) Le total des ventes s’élève à 78 500 000 HT pour l’année 2012 et une ristourne de 4% est
à accorder aux clients. Toutefois un lot de marchandises d’une valeur de 4 600 000 FHT a
été retourné et la facture d’avoir n’est pas encore établie.
4) Un emprunt de 6 800 000 F a été contracté le 01/09/2009, remboursable en 5 ans, par
annuités constante. Les intérêts de l’emprunt seront versés au 01/09 de chaque année de
même que le remboursement. Ils seront calculés aux taux de 15% payable à terme échu.
5) Il reste en stock au 31/12/2012 :
Ticket valeur d’essence : 75 000 F
Des timbres fiscaux : 30 000 F
Des timbres poste : 50 000 F
Travail à faire :
Passer toutes les écritures nécessaires pouvant permettre l’établissement de la balance après
inventaire.