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DE TRESORERIE
Objectifs
I- Définition
Le système minimal de trésorerie est un des systèmes comptables qui consiste à déterminer le
résultat des plus petites entreprises. Il s’identifie par :
La société JOELPRO est une petite entreprise installée à AKWA et spécialisée dans la vente
des produits de consommation courante. A la fin du mois de juin 2014, son bilan se présente
comme suit :
TRAVAIL A FAIRE
Solution
Remarque : le paiement des salaires n’est pas associé aux autres charges alors il faut ajouter
au tableau de charges une colonne où on donnera le nom de charge du personnel.
NOTION DE RESULTAT
Le résultat est la différence entre la somme des produits et la somme des charges d’une
entreprise.
La charge est le prix à payer d’un bien acheté. C’est une consommation définitive.
Le produit est ce que l’entreprise a généré pendant une période.
NB : l’ensemble des comptes qui participent à la détermination du résultat s’appellent les
comptes de gestion.
Ce sont les comptes de la classe 7, ils augmentent au crédit et diminuent au débit, leur solde
est toujours créditeur.
Le système normal comprend 9 soldes significatifs de gestion qui se déterminent par étapes
successives à travers ce cas pratique :
Nous savons que le résultat est égal à la différence entre les éléments du produit (ensemble
des comptes de la classe 7 et de la classe 8 paire) et les éléments de charges (ensemble des
comptes de la classe 6 et 8 impaires)
Formule : MB/M’ses = (compte 701) – (compte 601 +ou- cpte 6031 – cpte 6019)
MB/Mat. (1322) = (cpte 702 + 703 + 704 + 705 + 706 + 72 +ou- 73) – (cpte 602 +ou- 6032 +
6029)
(-) 429 000 (73)
816 000 (72)
Elle mesure la contribution que l’entreprise et son personnel apportent à l’économie
du pays. La Valeur Ajoutée est un bon indicateur du point économique de l’entreprise. Elle
permet :
De placer les entreprises selon un critère de taille par le calcul du ratio du degré
d’intégration (VA/ Chiffre d’affaires HT)
De mesurer l’importance relative des diverses activités exercées dans l’entreprise
D’apprécier le développement ou la régression de l’activité de l’entreprise.
La Valeur Ajoutée rend compte de l’efficacité des moyens d’exploitation (personnel,
investissements,…)
VA (133) = (Cpte 1321 + 1322 + 707 + 71 +75) – (Cpte 604 + 605 + 606 + 608 +ou- 6033 +
61 + 62 +63 « sauf 637 » + 64 + 65)
(6033) 800 000 111 532 000 (1322)
(625) 600 000 6 600 000 (75)
C’est ce qui revient à l’entreprise et aux apporteurs de capitaux dans le partage de la VA.
106 628 000 106 628 000
Il traduit la part des activités non récurrents de l’entreprise c’est-à-dire celles qui ne relèvent
pas de sa gestion courante.
(85) 3 261 000 1 200 000 (86)
NB :
Le calcul du CAHT est égal à la somme des comptes 70 (701, 702, 703, 704, 705, 706, 707)
Solution
SF = 4 645 000 – (- 2 014 000)
44,54% de la valeur ajoutée est distribué pour la charge de personnel ; on dira que cette
entreprise a une forte intensité de main d’œuvre.
Il indique le poids économique de l’entreprise dans son secteur d’activité ; le ratio proche de 0
indique une entreprise faisant appel à la sous traitance.
a. Ratio du résultat AO
Ce ratio est généralement étudié par les banques. La limite maximum admise par ce ratio est
de 3 ou 4 ce qui signifie que les dettes de l’entreprise représentent 3 à 4 années de la CAFG.
La rentabilité d’une entreprise peut compter sur son niveau d’activité, sur les capitaux
engagés ; cette étude revient à porter un jugement sur la gestion pour ce faire il est nécessaire
de calculer les ratios de rentabilité.
a. Le ratio de profitabilité :
REMARQUE :
La production de l’entreprise est égale à 702 + 703 + 704 + 705 + 706 +ou- 73 + 72
Le système allégé comprend 4 soldes tels que :