Vous êtes sur la page 1sur 213

1

THEME I : ENREGISTREMENT DES OPERATIONS COMPTABLES

ACTIVITE UNIQUE : ENREGISTREMENT ET CLASSIFICATION DES DOCUMENTS


COMPTABLES

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques :
Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :
 définir les concepts des bases ;
 tracer et catégoriser les pièces justificatives ;
 procéder au traitement des pièces justificatives ;
 enregistrer les pièces comptables.
2. Supports :
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière
révisé, Yaoundé,  le 26/01/2017;
 Guide d’application OHADA
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 2, éd. Kartala et AECC, Paris, 2008 ;
 MAPAPA MBANGALA & ROBERTW, Comptabilité Générale OHADA, Ed. Droit-
Afrique.Com, Paris 2013.
 SERNAFOR TECHNIQUE, module de formation su r le système comptable OHADA
niveau I, 2015.
3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de
groupe.
4. Durée : 120 minutes

5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
Définir les concepts : comptabilité analytique de
2 gestion, entité, organisation comptable, plan Brainstorming 15 min.
comptable.
Constituer des sous-groupes pour déterminer et
distinguer les :
3 * objectifs de la CAGE ; Travail en
70 min.
* éléments de l’organisation comptable groupe
* fonctions dans l’entité.

4 En plénière : le rapporteur de chaque sous-groupe Discussion


20 min.
présente la production de son équipe suivie de dirigée
2

mise en commun avec les membres des autres sous


-groupes.
Questions de synthèse
* Quel est le critère de classification des fonctions
5 dans l’entité ? Brainstorming 10 min.
* Citer quelques finalités de la CAGE.
* Expliquer le plan comptable et l’organisation
comptable.

B. FICHE TECHNIQUE

1. Généralités sur la comptabilité analytique

1.1. Définition des concepts de base

 Comptabilité analytique de gestion : système d’analyse et de traitement


autonome des données permettant de calculer des coûts produits et des résultats
analytiques de nature à fournir des informations utiles à la gestion de l’entité.
 Entité : ensemble organisé d’une ou des plusieurs personnes physiques et morales
d‘éléments corporels ou incorporels permettant l’exercice d’une activité
économique qui poursuit un objectif propre.
 Organisation comptable : ensemble de procédure administrative et comptable
mise en place dans l’entité pour satisfaire aux exigences de régularité, de
sincérité, assurer l’authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité
puisse servir à la fois d’instrument des mesures des droits et obligations des
partenaires de l’entité, d’instrument des preuves et d’information de l’entité.

 Plan comptable : ensemble des règles et modalités permettant de remplir


correctement les fonctions comptables.

 Plan de comptes : liste méthodique des comptes créée par le plan comptable
général et mise à la disposition de chaque entité, compte tenu de ses besoins
spécifiques et de ses caractéristiques particulières.

1.2. Objectifs de la comptabilité analytique de gestion

Les objectifs fondamentaux de la comptabilité analytique de gestion sont les


suivants :
 permettre :
- la gestion de l’entité ;
- la détermination rationnelle des coûts de revient des biens et services produits
et
vendus par l’entité ;
- la détermination des résultats par activité, par produit, par secteur
3

géographique, par
commande ou autre en fonction des besoins de la gestion ;
- le rapprochement des prévisions aux réalisations en vue de déterminer et
d’analyser les écarts favorables ou défavorables qui peuvent en découler.
 assister la direction dans la prise de décision ;
 rapprocher le résultat global de la comptabilité générale avec les résultats
analytiques.

La comptabilité analytique peut être appréhendée à travers trois axes dans l’entité :
- outil de calcul des coûts ;
- outil de contrôle de gestion ;
- outil d’aide à la prise de décision.
a. Outil de calcul des coûts
Calculer le coût d’un objet, consiste à évaluer ce qui est consommé pour la
réalisation de cet objet.
Dans cette optique, elle doit permettre :
- de connaître les différents coûts réalisés ;
- de déterminer les bases d’évaluation de certains éléments d’actif : les stocks, les
immobilisations créées par l’entité ;
- d’expliquer les résultats en calculant les coûts des produits (bien ou services) pour
les
comparer aux prix de vente correspondants.

b. Outil de contrôle de gestion


A partir de l’évaluation des coûts constatés, la comptabilité analytique peut
permettre :
- d’établir les prévisions (par la mise en place des coûts préétablis et de budgets) ;
- de constater la réalisation et expliquer les écarts éventuels qui en résultent.

c. Outil d’aide à la prise de décision


La comptabilité analytique constitue une banque des données internes à laquelle le
décideur doit recourir pour sélectionner les informations dont il a besoin pour la
prise des décisions.

1.3. Différence entre la comptabilité analytique de gestion et la comptabilité


générale

Bien que les deux comptabilités soient complémentaires, la comptabilité analytique


de gestion se démarque de la comptabilité générale par les caractéristiques reprises
dans le tableau ci-après :
CRITERES COMPTABILITE COMPTABILITE
GENERALE ANALYTIQUE

Au regard de la loi Obligatoire Facultative

Vision de l’entité Globale Détaillé


4

Selon l’horizon Passé (antérieur) Présent et futur

Destination Externes Internes

Classement des charges et produits Par nature Par destination

Objectifs Financiers Economiques

Règles Rigides et normatives Souples et évolutives

Utilisateurs Tiers et direction Tous les responsables

Nature de l’information Précise, certifiée, Rapide, pertinente,


formelle. approchée.

Nature des flux observés Externes Internes

Périodicité Annuelle Mensuelle

Selon les documents de base Externes et Internes Externes et Internes

La comptabilité analytique apparait comme un complément et non un substitut de


la comptabilité générale.
Dans la pratique, la cohérence entre les deux comptabilités est assuré par
l’existence de deux procédures d’organisation de la comptabilité Analytique de
gestion (intégrée et autonome).

1.3.1. Organisation comptable et plan comptable

 Importance de l’organisation comptable

L’organisation comptable a une importance capitale au sein de l’entité. Si le service


de comptabilité n’est pas organisée, le suivi des certaines activités devient
impossible.

L’organisation comptable permet de fournir au service comptable toutes les


informations permettant par la suite, la saisie, le traitement de ces informations,
et afin de produire des rapports détaillés permettant l’analyse et la prise de
décision judicieuse de gestion.

1.3.2. Organisation du travail comptable

Pour mettre au point une organisation du travail comptable, on doit mettre un


ensemble des moyens humains, matériels et financiers indispensables et nécessaires
pour un meilleur fonctionnement du service de l’entité. On fait appel à :

- l’organisation matérielle ;
- l’organisation humaine.
5

a) Organisation matérielle

Le travail d’un comptable demande une forte concentration pour la bonne


imputation. L’étude des divers documents exige un minimum de réconfort du cadre
bien adapté.

Les différents moyens matériels sont : les locaux ; les machines ; manuel des
procédures ; plan comptable, mobilier ;- les fournitures de bureau ;- l’ordinateur…

b) Organisation humaine

Le service comptable fonctionne en son sein avec des ressources humaines affectées
au service comptable, qui devront être qualifiées et formées techniquement.

1.3.3. Le traitement comptable

Par traitement comptable, il faut entendre les étapes d’exécution du travail


comptable. Le traitement comptable de charge sera traité dans la partie relative au
contrôle des conditions interne d’exploitation et étude des comptes de la
comptabilité analytique de gestion.

1.3.4. Le plan de comptes

Le plan de comptes de chaque entité doit être suffisamment détaillé pour


permettre l’enregistrement des opérations. Lorsque les comptes prévus par le
système comptable OHADA ne suffisent pas à l’entité pour enregistrer distinctement
toutes les opérations : elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.

Les compte du plan comptable OHADA sont regroupés par catégories homogènes
appelées classes. Ces classes sont :

Classe 1 : comptes de ressources durables (capitaux propres et dettes financières)


Classe 2 : comptes de l’actif immobilisé (immobilisations incorporelles, corporelles et
financières)
Classe 3 : comptes de stocks
Classe 4 : comptes de tiers (créances de l’actif circulant et dettes du passif
circulant)
Classe 5 : comptes de trésorerie (titres de placement, valeur à encaisser, comptes
bancaires et caisse)
Classe 6 : comptes des charges des activités ordinaires (charges d’exploitation et
charges
financières)
Classe 7 : comptes de produits des activités ordinaires (produits d’exploitation et
produits
financiers)
6

Classe 8 : comptes des autres charges et des autres produits (participations des
travailleurs, subvention d’équilibre …)
Classe 9 : comptes des engagements hors bilan et comptes de la comptabilité
analytique de
gestion.

1.4. Fonctions dans l’entité

L’entité ou entité économique est une personne morale et vivante composée de


plusieurs organes. Ces organes sont les différentes fonctions de l’Entité.

On définit une fonction par le caractère commun ou la finalité commune de tâches


liées à une activité majeure de l’entité et la responsabilité correspondante.

Une fonction est, en réalité, une division de l’entité ou entité économique dans
laquelle s’exerce principalement ou accessoirement les diverses activités de celle-ci.
Une fonction peut être subdivisée en « sections » ou « centres de frais » remplissant
des tâches bien définies.

1.5 . Classification des fonctions

a. Fonctions principales ou fonctions vitales

Ce sont des fonctions dans lesquelles s’exerce l’activité essentielle de l’entité. Il


s’agit des fonctions qui permettent de réaliser les différentes phases du cycle
d’exploitation.

Elles sont vitales pour assurer la sécurité d’exploitation de l’entité.

 Dans les entités ou entités commerciales, le cycle d’exploitation comprend deux


phases fondamentales : Approvisionnement (Achat) et la livraison (Vente). Ainsi,
on y distingue deux fonctions principales :
- La fonction d’Approvisionnement, chargée d’acheter les marchandises
destinées à la vente ;
- La fonction de distribution, chargée d’assurer la distribution ou l’écoulement
des marchandises.

 Dans les entités industrielles, le cycle d’exploitation comprend trois phases


essentielles : l’Achat, la transformation et la commercialisation. C’est l’insertion
7

de la fonction « transformation » ou « production » qui caractérise l’entité ou


l’entité industrielle.

On y distingue dès lors trois fonctions principales :


- La fonction d’Approvisionnement : chargée d’acheter les matières premières
et fournitures liées ainsi que les consommables divers nécessaires au
fonctionnement de l’entité ;
- La fonction de production ou fabrication : ayant pour rôle de transformer
les matières premières en produits finis ou semi-ouvrés ;
- La fonction de distribution : son rôle est d’assurer les ventes, de les
développer et d’améliorer la productivité des opérations commerciales.

b. Fonctions auxiliaires ou fonctions d’appoint ou fonctions secondaires ou fonctions


d’aides

Ce sont des fonctions qui, par leurs activités, aident ou assistent les fonctions
principales à réaliser les diverses phases du cycle d’exploitation.

Sont généralement considérées comme fonctions auxiliaires, dans les entités


commerciales et industrielles, les fonctions suivantes :
- La fonction administrative ;
- La fonction financière ;
- La fonction de relations publiques ;
- La fonction de relations sociales ;
- La fonction d’hygiène et de sécurité ;
- La fonction comptabilité ;
- La fonction centrale électrique ;
- La fonction service de garde. 
8

THEME II. ANALYSE DES COUTS DES BIENS ECONOMIQUES

ACTIVITE 1. EVALUATION DES BIENS ET SERVICES ECONOMIQUES PRODUITS ET


VENDUS

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité, les participants seront capables de :


 définir les concepts : stocks et valeurs immobilisées ;
 calculer la valeur de stocks produits par l’entité ;
 distinguer les stocks ;
 calculer la valeur de valeurs immobilisées produites par l’entité.

2. Supports

 ALPHONSE VERHULST, Comptabilité Analytique d’Exploitation, éd. CRP,


Kinshasa, 2010 ;
 SAMBA ZAMAMBU L. et LOKO TUZOLANA B., Comptabilité Analytique, 2ème
édition, Mediaspaul, Kinshasa, 2013 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 MAPAPA MBANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-
Université, Bruxelles ; 2011 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif au Droit comptable à l’information financière et
système comptable OHADA, Journal officiel, Yaoundé, le 15 Février 2017 ;
 OHADA, Journal officiel, acte uniforme au droit des sécurités commerciales et
du groupement d’intérêt économique, adopté le 30 Janvier 2014 ;
 Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système
comptable OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
 Roger MASAMBA MAKELA (sous la direction), Manuel de Droit et comptabilité
OHADA, CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;
 SERNAFOR TECHNIQUE, Module de formation sur le système comptable OHADA
3e com., 2015.

3. Méthodes et techniques : exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de


groupe

4. Durée : 100 minutes


5. Déroulement de l’activité
9

N° TACHES METHODES ET TECHNIQUES DUREE

1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.


Définir les concepts : prix, rentabilité
2 Brainstorming 10 min.
économique, stocks et immobilisations.

Constituer des sous-groupes pour


répondre aux questions suivantes :

 Déterminer le prix de vente selon le


marché ;

 faire la comparaison entre les stocks et


les

valeurs immobilisées ;
3 Travail en groupe 30 min.
 calculer le coût du stock produit par
l’entité à la fin de la période ;

 distinguer et expliquer les différents


stocks ;

 calculer le coût de production de valeurs


immobilisées produites par l’entité à la
fin de la période.

En plénière : le rapporteur de chaque sous


-groupe présente la production de son
4 équipe suivie de mise en commun avec les Discussion dirigée 30 min
membres des autres sous-groupes et du
facilitateur

Questions de synthèse :

 Définir le prix, les stocks et les valeurs


immobilisées ;

 Evaluer le stock à la fin de la période; 20 mi


5 Discussion dirigée
n.
 Evaluer les immobilisations à la fin de
la période;

 Citer et donner les exemples des


différents types des stocks ;
10

B. FICHE TECHNIQUE

1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE


 Stocks : ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le cycle
d'exploitation de l'entité ;

 Immobilisations : biens, éléments corporels et incorporels destinés à servir de


façon durable à l'activité de l'entité.

 Prix : Rapport d'échange entre deux actifs, le prix s'applique aux transactions
d'une entité avec l'extérieur.

 Rentabilité économique : marge du résultat net d’exploitation comparée au prix


de vente ou coût de revient.
 prix de vente : valeur d’échange d’un bien économique sur le marché.

2. DETERMINATION DU PRIX DE VENTE


Pour déterminer le prix de vente, il est indispensable de calculer le coût de revient.
Le coût de revient d’une manière élémentaire est obtenu par la sommation des
valeurs d’acquisition des éléments constitutifs et la valeur ajoutée.
a) Cas du marché concurrentiel

Le prix de vente est une donnée du marché fixée par la concurrence. L’entité se
préoccupe seulement à calculer la rentabilité économique.

 Rentabilité économique

- C’est la marge du résultat net d’exploitation comparée au prix de vente


- C’est le résultat net d’exploitation exprimé en pourcentage. Il se calcule
comme suit :
'
Rentabilité économique = Résultat d exploitation x 100
'
chiffre d affaire net hors taxes

de vente -coût de revient) x 100


Rentabilité économique = (prix
'
chiffre d affaire net hors taxes

La rentabilité économique est influencé par la quantité vendue car plus on vend le
coût fixe unitaire diminue et le résultat unitaire s’accroît, normalement.

b) marché règlementé

Le calcul du coût de revient permet le contrôle de la rentabilité. Le prix de vente


étant connu à l’avance, l’entité s’évertue à vérifier si ce prix couvre le coût de
11

revient. En contrôlant les rentabilités, on est obligé de dégager le résultat par


branches d’activité, par produits, par marché, par chantier, en procédant à la
différence entre le prix de vente et le coût de revient.
Exemple : marché du carburant.
c) Marché non concurrentiel ou monopolistique

Dans ce type de marché, l’entité étant seule vendeuse sur le marché a la liberté de fixer
librement le prix de vente en fonction de son coût de revient et de la rentabilité recherchée.

Application

1) L’industriel Laurraine SA consomme pour la production de 1 400 articles, des


matières premières pour 480 000 FC. les charges de transformations et celles
inhérentes à la livraison se montrent respectivement à 340 000 FC et 80 000 FC. si
l’agent économique veut réaliser un rendement économique de 40%.

Travail demandé :
Quel sera le prix de vente global.

Solution

 Valeur d’acquisition des éléments constitutifs = 480 000 FC


 Valeur ajoutée par l’action de l’entité = 340 000 + 80 000 = 420 000 FC
 Coût de revient global = 480.000 + 420.000 = 900.000 FC
900 000 x 100
 Prix de vente global = = 1 500 000 FC
100 -40
 Résultat d’exploitation = 1 500 000 FC – 900 000 FC = 600 000 FC

2) Le commerçant EK achète, en octobre 2012, 5 000 Kg de marchandises à 20 FC


/kg, avec rabais de 8%. Les frais de transport, douane et manutention se
montent à 28 000 FC. stocks vendus : 3 000 Kg de mses. Les frais de distribution
se montent à 60 000 FC.

Travail demandé :
Déterminer le prix de vente unitaire, le résultat unitaire si le taux de rendement
économique est de 5%, les frais administratifs et financiers de 58 000 FC.

Solution

Prix d’achat brut de Mses 5 000 Kg x 20 FC = 100 000


Rabais obtenus 8% - 8 000
Prix d’achat net 92 000
Frais d’achat + 28 000
Coût d’achat de Mses achetées 120 000
12

 Stock Final de Mses = S I + Achats – Sorties


= 0 Kg + 5 000 Kg – 3 000 Kg = 2 000 Kg

120 000
 Coût d’Achat unitaire = = 24 FC /Kg
5 000
 SF Mses en valeur = 2 000 x 24 FC = 48 000 FC
 Coût d’Achat de Mses vendues
= Coût d’Achat mses Achetés 120 000 FC
Stock initial / Mses + 0 FC
Stock final / Mses - 48 000 FC
Coût d’Achat Mses vendues 72 000 FC

 Variante
- Stocks vendus = 24 FC x 3000 kg
= 72 000 FC

 Valeur ajoutée = 60 000 + 58 000


= 118 000 FC

 Coût de revient global


= 72 000 + 118 000
= 190 000 FC

 Coût de revient unit = 190 000


3 000
= 63,33 FC

 Calcul du prix de vente global et unitaire

190 000 x 100
 Prix de vente global = = 200 00 FC
100 -5
Prix de vente global 200 000
 Prix de vente unitaire = = = 66,66 FC
Quantité vendue 3 000
 Calcul du résultat d’exploitation

 Résultat d’exploitation = Prix de vente global – coût de revient global


= 200.000 – 190.000 = 10.000 FC

'
rés. global d expl. 10 000
 Résultat unitaire = = = 3,33 FC/Kg
Quantité vendue 3 000
13

3. EVALUATION DES CERTAINS ELEMENTS D’ACTIF

A la fin de la période certains éléments de l’Actif doivent figurer au bilan avec une
valeur qui répond aux normes exigées par le référentiel comptable en vigueur. Ces
éléments sont subdivisés en deux catégories :
- Les immobilisations ;
- Les stocks.
Les valeurs immobilisées ne se consomment pas par le premier usage, leur durée est
de plus d'un an.

3.1. Différentes immobilisations

Il existe des immobilisations d'exploitation et des immobilisations Hors Activités


Ordinaires. Cette distinction se base sur l’usage et non sur la nature d’un bien. Selon
la nature, on distingue les :

 Immobilisations Corporelles : biens détenus par une entité soit pour être utilisés
dans la production de biens et services soit pour être loués à des tiers, soit à des
fins administratives. Ces biens doivent aussi être utilisés sur plusieurs exercices.
Ils regroupent ceux acquis en pleine propriété, en nue-propriété, en usufruit, en
location, vente et en crédit-bail.

 Immobilisations Financières : catégorie d'immobilisations constituées par les


titres de participations, les autres titres immobilisés, les créances liées à ces
participations, les prêts, ...

 Immobilisations Incorporelles : Actif non monétaire identifiable sans substance


physique, contrôlé par l’entité qui a le pouvoir d’obtenir des avantages
économiques futurs.

3.2. Evaluation des immobilisations

Il arrive parfois que l’entité réalise pour elle-même la construction ou la création


de certaines immobilisations. A la fin de la période (un mois en général en CAGE),
pour les analyses de l’entité, il est recommandé de déterminer de valeur réelle de
ces immobilisations. Pour y parvenir il faut prendre en comptes toutes les charges
qui ont contribué à la mise en œuvre de l’immobilisation.
Traitement comptable
a) Charges engagées et consommées
D C LIBELLE D C
605 Autres achats X
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
445 Etat, TVA récupérables X
14

401 à Fournisseurs X

b) Achats
D C LIBELLE D C
602 Achats de matières premières et fourn X
604 Achats stockés des matières et fourn. X
445 consom. X
401 Etat, TVA récupérables X
à Fournisseurs

c) Mise en stocks des achats


D C LIBELLE D C
32 Matières premières et fournitures liées X
33 Autres approvisionnements X
6032 à Variation des stocks matières prem. et Fourn X
6033 liées X
Variation des stocks d’autres Approv.

d) Sortie des stocks pour la consommation


D C LIBELLE D C
6032 Variation des stocks matières premières et Fourn X
6033 Variation des stocks d’autres approvisionnements X
32 à Matières premières et fournitures liées X
33 Autres approvisionnements X

e) Constatation de l’immobilisation
D C LIBELLE D C
23 Bâtiments, Installations Techn. et Agencement X
24 Matériel, Mobiliers et Actifs Biologiques X
445 Etat, TVA récupérable X
722 à Production Immobilisée X
443 Etat, TVA facturée X

Application

L’entité constituée par LUKOLANDJA et PLACIDE en sigle « LOMBOS » SNC engage les
charges suivantes pour la construction d’un bureau :

05/06/2018 : Achat ciment : 9 280 000 FC TTC


Transport sur achat : 139 200 FC TTC
Sable : 278 400 FC TTC
09/10/2018 : Consommation ciment et sable achetés
- Consommation d’eau : 480 000 FC HT
- Main d’œuvre personnel : 3 000 000 FC
25/11/2018 : Main d’œuvre extérieur : 2 400 000 FC et
matières achetées et cons 1 044 000 FC TTC
15

Travail demandé :
a) Journaliser
b) Présenter le compte « bâtiments »
Solution :
a) Journal
N° D C LIBELLE D C
05/06/2018
604 Achats stocks des matières et Fourn. cons. 8 240 000
604 Frais sur achats des matières et fourn. 120 000
5 Etat, TVA récupérable sur achats 1 318 400
1
445 Etat, TVA récupérable sur transport 19 200
2 40110 à Fournisseurs matières 9 558 400
445 40111 Fournisseurs transport 139 200
3 Achats matières facture n° 623
Dito
33 Autres Approvisionnements 8 360 000
2 6033 à Variations des stocks d’autres Appr. 8 360 000
Mise en Stock, Bon d’entrée stock n° 44
09/10/2018
603 Variations des stocks d’autres Appr. 8 360 000
3
3 33 à Autres Approvisionnements 8 360 000
Bon de sortie stock n° 15
Dito
605 Fournitures non stockables – eau 480 000
1 Etat, TVA récupérable 76 800
445 40112 à Fourn. REGIDESO 556 800
4 Facture REGIDESO d’octobre
Dito
661 Appointements salaires et commissions 3 000 000
1 422 à Personnel, rémunérations dues 3 000 000
Feuille de paie d’octobre
25/11/2018
604 Achats des matières stockées et Fourn. cons. 900 000
445 Etat, TVA récupérable sur achats 144 000
2 40113 à Fournisseurs matières 1 044 000
Achats matières facture n° 520
Dito
33 Autres Approvisionnements 900 000
5
6033 à Variations des stocks d’autres Appr. 900 000
Mise en Stock, Bon d’entrée stock n° 54
603 Variations des stocks d’autres Appr. 900 000
6 3 33 à Autres Approvisionnements 900 000
Bon de sortie stock n° 23
Dito
632 Rémunérations des autres prestat. Des 2 400 000
7
7 40114 services 2 400 000
à Fournisseurs
16

Feuille de paie d’octobre


23 Bâtiments, Installations Techn. et 15 114 000
445 Etat, TVA récupérable 2 422 400
8 722 à Production Immobilisée 15 114 000
443 Etat, TVA facturée 2 422 400
Mise en service de l’immob.

b). Compte « 23 Bâtiments, Install. Techniques et agencement

Débit 23 Bâtiments, Installations Techniques et agencement crédit

15 114 000 SD 15 114 000

15 114 000
15 114 000

Le coût des immobilisations qui apparait au Bilan à l’Actif, est le « coût de


production », lorsqu’elles sont « produites par l’entité  pour elle-même» ou au « coût
d’acquisition» lorsqu’elles sont achetées.

4. EVALUATION DES BIENS ET SERVICES

4.1. Différentes catégories des stocks

Les stocks proprement dits peuvent être distingués des encours. Les stocks
proprement dits comprennent :

 les approvisionnements : matières premières et fournitures, matières


consommables et fournitures ;
 les produits : produits intermédiaires, produits finis, produits résiduels ;
 les marchandises.

4.2. Evaluation des stocks

Les entités commerciales achètent les marchandises pour revendre ainsi que les
autres Approvisionnements à l’état ou après une légère transformation. De même
les entités industrielles achètent les matières premières qu’elles transforment en
produits finis. Dans la procédure de fabrication il arrive qu’on retrouve les en cours,
les produits intermédiaires et les produits résiduels et autres.

A la fin de la période, pour la comptabilité analytique le mois en générale, ces


17

certaines marchandises, matières premières et fournitures liées, les autres


approvisionnements, les produits en cours, les produits finis, les produits
intermédiaires et résiduels sont en stock sans être écoulés. Cette situation amène
l’entité à évaluer ces stocks qui participent au cycle d’exploitation.

N.B : Ce point sera développé dans la partie relative aux coûts et coût de revient.
4.3. Application

La situation de l’entité « ANAPAO » SNC réalise les opérations suivantes :


Le 27/09/2018: Achat des matières premières : 4 000 000 FC HT
Achat d’Emballage : 1 300 000 FC HT
Transport matières : 900 000 FC HT
Transport Emballage : 250 000 FC HT
Le 04/10/2018 : Sortie de MP pour la fabrication : 1 500 000 FC
Emballage : 400 000 FC
Frais de production : 1 200 000 FC

Le 07/10/2018 : Sortie de 2/5 des produits finis pour vente.


Travail demandé :

1. Présenter le « compte produits finis ».

Solution :

 Coût de production de produit fini fabriqué = coût d’achat MP utilisée + coût


d’achat de matières consommables utilisée + Frais de production = 1 500 000 +
400 000 + 1 200 000 3 100 000
=

 Sortie produits finis fabriqués = 3 100 000 – 1 240 000 = 1 860 000


Solde de produits finis à figurer au bilan = Entrées – Sorties = 3 100 000 –
1 240 000 1 860 000
=

Compte « 36 Produit fini » :


Débit 36 Produits finis Crédit
3 100 000 1 240 000

SD 1 860 000

3 100 000 3 100 000

N.B : les stocks sont enregistrés au bilan à l’Actif au « coût de production » pour les
produits en cours, les produits finis, les produits intermédiaires et les produits
18

résiduels, tandis que les marchandises, les matières et fournitures liées et autres
approvisionnements sont enregistrés au « coût d’achat ».
19

ACTIVITE 2: CONTROLE DES CONDITIONS INTERNES D’EXPLOITATION

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques :

Au terme de cette activité, le participant sera capable de (d’) :


 définir les concepts de base ;
 connaitre les règles de découpage de l’entité en fonctions (centres d’analyse ou
sections) ;
 distinguer les charges directes et les charges indirectes ;
 Effectuer la répartition primaire et secondaire des charges indirectes
incorporables ;
 calculer les charges indirectes à incorporer aux coûts.

2. Supports :

 EPSP, DIPROMAD, Curriculum de Technique Commerciales, Commerciale & Gestion,


Kinshasa 2014
 OHADA, Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière
révisée, Yaoundé, le 15/02/2017 ;
 Brahim AOURIR, Comptabilité analytique, Centre Universitaire de Guelmin,
Université IBN ZOHR 2013/2014
 LOKO BETHO’OR, Comptabilité Analytique, Ed. Mediaspaul, Kinshasa, 2013.
3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de
groupe.
1. Durée : 120 minutes
2. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
Définir les concepts : tableau de reclassement des
2 charges, ventilation, imputation, affectation,
Brainstorming 15 min.
charges, chiffre d’affaires, marge, tableau
d’exploitation fonctionnel.
20

Constitution des sous-groupes pour résoudre les


applications en rapport avec le tableau de
reclassement des charges :
- méthode proportionnelle ;
3 - méthode de sections homogènes. Travail en
70 min.
- répartition secondaire groupe
-  transfert en escalier;
- transfert croisé ;
- imputation des charges indirectes.

En plénière : le rapporteur de chaque sous-groupe


présente la production de son équipe suivie de Discussion
4 mise en commun avec les membres des autre sous- dirigée 20 min.
groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse
* Définir les charges d’exploitation
* Classifier les charges d’exploitation
5 * Distinguer les charges directes aux charges Brainstorming 10 min.
indirectes
* Expliquer la méthode d’imputation
proportionnelle et la méthode de sections
homogènes.

B. FICHE TECHNIQUE

1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE

 Charges : emplois définitifs ou consommation de valeurs décaissées ou à


décaisser par l’entité, soit en contre partie des achats, soit en vertu d’une
obligation légale que l’entité doit remplir soit exceptionnellement sans contre
partie directe.
 Affectation : incorporation des charges directes dans un seul coût et/ou
coût de revient parce qu’elles le concernent en totalité ou opération
comptable par laquelle on procède à la saisie des charges directes par leur
intégrations dans les coûts et coût de revient.
 Imputation : opération qui consiste à intégrer les charges indirectes dans les
coûts ; c’est aussi l’incorporation des charges indirectes dans les coûts et
coûts de revient des biens produits et/ou vendus.
 Ventilation : ensemble d’opérations qui conduisent à l’imputation de charges
indirectes aux coûts concernés.
 Tableau de reclassement des charges : tableau à double entrée qui illustre la
répartition des charges indirectes par nature entre les divers services
utilisateurs de l’entité.
 Chiffre d’affaires : montant hors taxes récupérables des ventes de produits
ou services liés aux activités ordinaires de l’entité.
21

 Marge : différence entre le prix de vente et un prix d’achat ou un coût


(partiel ou complet).
 Tableau d’exploitation fonctionnel : tableau permettant de connaître les
coûts de chaque fonction de l’entité, de mettre en évidence les marges et le
résultat résultant d’une analyse analytique verticale des charges.

2. GENERALITES

Les charges, cette expression recouvre la même réalité tant en comptabilité générale
qu’en comptabilité analytique. Généralement une charge correspond à un facteur
d’appauvrissement pour toute entité.
Elle contribue à diminuer le résultat de l’exercice.

Les charges peuvent faire l’objet de décaissements de « monnaie » (achat et


consommation des matières, salaire du personnel, frais d’entretien et de gestion)
ou elles correspondent aussi à des prestations reçues en contre partie des
décaissements. Toutefois, la comptabilité prend en compte en plus une catégorie
des charges constatées mais non décaissées (amortissement et provision).

2.1.Nature et destination des charges

2.1.1. Charges par nature

Sont celles enregistrées en comptabilité générale selon leurs origines


indépendamment de la fonction et du secteur d’activité concerné.

2.1.2. Charges par fonction ou par destination

Sont celles réparties en comptabilité analytique selon leurs destinations. Les charges
enregistrées en comptabilité générale sont ensuite réparties ou reclassées, dans
diverses fonctions de l’entité qui ont consommé ces charges indirectement.

a) Traitement des charges

a.1.) Distinction entre charges directes et indirectes en comptabilité

Les charges prises en compte par la CAGEE sont de deux types : les charges directes
et les charges indirectes.

a.2.) Les charges directes


Sont des charges à affecter immédiatement, c’est-à-dire sans calcul intermédiaire,
au coût d’un produit déterminé. Ces charges peuvent concerner le coût d’un produit
ou d’une commande.
22

a.3.) Les charges indirectes


Sont des charges, qui ne sont pas à affecter immédiatement à un coût particulier.
Elles nécessitent un calcul intermédiaire pour être imputées au coût d’un produit ou
activité.
Autrement dit : une charge indirecte est une charge qui concerne plusieurs sections
à la fois, la répartition des charges indirectes suppose des calculs intermédiaires en
vue de leur imputation au coût.
La répartition des charges indirectes passe par les opérations suivantes : la
répartition primaire ; la répartition secondaire et l’imputation.
N.B : l’ensemble des ces trois opérations s’appelle la ventilation.

Ce processus peut être schématisé comme suit :

Charge Affectation

Coûts et coût de revient


Charges incorporables

s
directe
s

Charges Centres
indirecte Répartitio d’analys Imputatio
s n e n

3. LE TABLEAU DE RECLASSEMENT DES CHARGES

NOTIONS

Le regroupement des charges par nature entre les divers centres d’analyse de
l’entité constitue la répartition primaire des frais communs ou frais indirects. La
répartition secondaire ; c’est la répartition progressive des frais auxiliaires dans les
sections principales.

Sur base du tableau de reclassement des charges, on peut analyser l’orientation des
charges engagées, connaître le coût de chaque fonction et arriver à mieux
maîtriser la gestion de l’entité.

En système comptable OHADA, les comptes de charges des activités ordinaires,


regroupées dans le classement, et susceptibles d’être reclassées selon leur
destination, se présentent comme suit :
 605 autres achats;
 61 Transports ;
 62 services extérieurs ;
23

 63 autres services extérieurs ;


 64 impôts et taxes ;
 65 autres charges ;
 66 charges de personnel ;
 67 frais financiers et charges assimilées ;
 68 Dotations aux amortissements ;
 69 Dotations aux provisions.
3.1. Présentation du tableau de reclassement des charges
 Cas des entités commerciales
Fonctions auxiliaires Fonctions principales
Charges par nature Montants
Adm. Finances Approv. Distrib.

605 Autres Achats A A1 A2 A3 A4

61 Transport B B1 B2 B3 B4

62 Services extérieurs C C1 C2 C3 C4

63 Autres services Ext. D D1 D2 D3 D4

64 Impôts et taxes E E1 E2 E3 E4

65 Autres charges F F1 F2 F3 F4

66 charges de G G1 G2 G3 G4
personnel
H H1 H2 H3 H4
67 frais financiers
I I1 I2 I3 I4
68 Dot. aux Amort.
J J1 J2 J3 J4
69 Dot. aux prov.

Total primaire X X1 X2 X3 X4

Comptabilité Générale Comptabilité Analytique

Charge par nature = X Charge par fonction


X == » X1 + X2 + X3 + X4
 Cas des entités industrielles

Fonctions
Montant Fonction Principales
Charges par nature auxiliaires
s
Adm. Finances Approv. Productio Distrib.
24

605 Autres Achats A A1 A2 A3 A4 A5

61 transports B B1 B2 B3 B4 B5

62 Services extérieurs C C1 C2 C3 C4 C5

63 Autres services Ext. D D1 D2 D3 D4 D5

64 Impôts et taxes E E1 E2 E3 E4 E5

65 Autres charges F F1 F2 F3 F4 F5

66 charges de G G1 G2 G3 G4 G5
personnel
H H1 H2 H3 H4 H5
67 frais financiers
I I1 I2 I3 I4 I5
68 Dot. aux Amort.
J J1 J2 J3 J4 J5
69 Dot. aux prov.

Total primaire X X1 X2 X3 X4 X5

Comptabilité Analytique
1.Comptabilité
METHODE DE Générale
=X charge par
=X charge par nature
fonction
3.2. Méthodes de reclassement des charges  X +X +X +X +X

Parmi les méthodes de reclassement de charges, nous allons aborder 3 méthodes :

- Méthode d’imputation proportionnelle


- Méthode de sections homogène
- Méthode d’imputation rationnelle

3.2.1. Méthode d’imputation proportionnelle

Selon cette méthode, la répartition des charges indirectes incorporable (infra) se


fait suivant certaines clés de répartition fixées parfois arbitrairement. Ces clés
peuvent s’exprimer en pourcentage, nombre entier (indice), fraction, nombre
décimal, etc.

Application 1 :
On extrait de la comptabilité générale de l’entité « MERVIE KINANO SARL », les
éléments comptables suivants :
25

- Consommation des fournitures non stockables – Electricité 15 00 FC


- Transports sur ventes 8 000 FC
- Location et charges locatives 20 000 FC
- Frais bancaires 35 000 FC
- Impôts fonciers 40 000 FC
- Charges de personnel 100 000 FC
- Dons 6 000 FC
- Intérêts des emprunts obligatoires 10 000 FC
- Amortissements des immobilisations corporelles 12 000 FC
- Dotations aux dépréciations des immobilisations Financières 4 000 FC

Après analyse des conditions internes d’activités, on remarque que l’entité est
constituée des fonctions suivantes : Administration, Finance, Approvisionnement,
été commercialisation.

Les critères de répartition des charges engagées au cours de la période sont les
suivants :

- Electricité à répartir entre toutes les fonctions respectivement 15 %, 15 %, 10 %,


30 %, 30%
- Locations et charges locatives entre approvisionnement, transformation et
distribution selon : 0,15, 0,6 et 0,25
- Frais bancaires entre Adm, Fin, Approv. et distribution à concurrence de 1/10,
1/10, 4/10 et 4/10
- Impôts fonciers : 10 % à l’Adm, 5 % aux finances et 85% à la Distribution
- Transports sur ventes : la totalité à la fonction distr.
- Charges de personnel entre toutes les fonctions : 1, 3, 1, 3 et 2
- Dons à répartir par parts égales entre Adm et Fin.
- Intérêts des emprunts 100 % finances
- Amortissements des immobilisations : 2/5 à la fonction production, le reste à
répartir par parts égales entre les autres fonctions.
- Dotations aux dépréciations des immobilisations financières 100 % finances

 Les fonctions auxiliaires sont réparties comme suit :

- Administration entre toutes les fonctions principales proportionnellement 2, 5


et 3
- Finances à répartir par parts égales entre toutes les fonctions principales.

Travail demandé :

Elaborer TRC par fonctions


26

Solution
Fonctions
Fonction Principales
auxiliaires
Charges par nature Montants
Adm. Finances Approv. Produc Distrib.

605 Autres Achats 15 000 2 250 2 250 1 500 4 500 4 500

61 transports 8 000 - - - - 8 000

62 Services extérieurs 20 000 - - 3 000 12 000 5 000

63 Autres services Ext. 35 000 3 500 3 500 14 000 - 14 000

64 Impôts et taxes 40 000 4 000 2 000 - - 34 000


3 000 3 000
65 Autres charges 6 000 - - -
10 000 30 000
66 charges de 100 000 10 000 30 000 20 000
personnel - 10 000
10 000 - - -
67 frais financiers 1 800 1 800
12 000 1 800 4 800 1 800
68 Dot. aux Amort. - 4 000
4 000 - - -
69 Dot. aux prov.

Total primaire 250 000 24 550 56 550 30 300 51 300 87 300

Répartition
secondaire
- 24 550 - + 4910 + 12 275 + 7 365
 Administration
- - 56 550 +18 850 + 18 850 + 18 850
 Finances

Total Secondaire 250 000 0 0 54 060 82 425 113 515

Note :
 Répartition primaire des charges indirectes
Consiste à ventiler les charges indirectes entre toutes les sections analytiques
(principales et auxiliaires).
 Répartition secondaire

Consiste à répartir, suivant des clés de répartition, le total primaire de chaque


centre auxiliaire entre les centres principaux auxquels, il a fourni des prestations.
27

3.2.2. Méthode des sections homogènes

a) Introduction
Une section est une division de l’entité dans laquelle sont groupés préalablement à
leur imputation aux coûts des produits les éléments de charges indirectes. Celle-ci
sera qualifiée de « section homogène » si tous les éléments des charges qui la
concurrent peuvent être rapportés à une unité commune de mesure appelée « unité
d’œuvre ».

Afin de limiter l’arbitraire de la répartition proportionnelle des charges indirectes


entre les coûts, certaines entités préfèrent l’application de la méthode des sections
homogènes.
La méthode des sections homogènes permet de résoudre d’une manière plus
conforme à la réalité, l’imputation des charges indirectes.
On peut obtenir donc des coûts et des coûts de revient plus proche de la réalité et
plus juste, les activités de l’entité étant subdivisées en sections.

b) Etapes des sections homogènes 


Ces étapes sont les suivantes :
- Découpage de l’entité en centres d’analyse

- Ventilation des charges incorporables en charges indirectes et charges directes

- Répartition secondaire

- Imputation des frais de section (centres) aux coûts

 Découpage de l’entité en centre d’analyse


On appelle centre d’analyse ou section :

Un compartiment d’ordre comptable dans lequel sont regroupées préalablement à


leur imputation au coût, les charges qui ne peuvent être directement affectés à ces
comptes.

 Ventilation des charges incorporables


Cette étape consiste à répartir l’ensemble des charges indirectes entre les
différents centre d’analyse (Cfr. Méthode proportionnelle : répartition primaire).

 Répartition secondaire de charges indirecte


Cette étape consiste à transférer les charges des sections fournis. Deux méthodes de
transfert sont utilisées :

 Transfert en escalier

Les centres auxiliaires situés en amont fournissent des prestations à ceux situés en
aval sans en recevoir.
28

Application 2

Achever le tableau de répartition secondaire des charges indirectes


Section auxiliaires Sections Principales
Charges indirectes
incorporables Adm. Transp. Approv. Productio Distrib.
n

Total primaire 12 000 9 600 27 400 43 400 10 200

- La section Adm. est répartie entre les centres transport, appro., production et
distribution respectivement 20 %, 25 %, 30 % et 25 %

- Les frais de transport sont à répartir entre les sections principales comme suit :
33% Appro ; 55% production et 12 % Distribution.

Solution
Section auxiliaires Sections Principales
Charges indirectes
incorporables Adm. Transp Approv. Productio Distrib.
n

Total primaire 12 000 9 600 27 400 43 400 10 200

Répartition secondaire

 Administration - 12 000 + 2 400 + 3 600 + 3 600 + 3 000

 Transport - - 12 000 + 3 960 + 6 600 + 1 440

Total Secondaire 0 0 34 360 53600 14640

 Transferts croisés

Dans ce cas le total d’un centre auxiliaire à répartir dépend de la valeur de


prestation reçue et celle fournie. Ce problème peut être transformé en un système
d’équation à n inconnus (n : nombre de centre se livrant des prestations
réciproques).

Application 3

Achever le tableau de répartition des charges indirectes suivant :

Section
Sections Principales
Charges indirectes auxiliaires
incorporables
Adm. Entretie Appro At1 At2 Dist.
n v.
29

Total primaire 25 000 9 750 27 500 5 000 60 750 33 350

Répartition
secondaire
- 10% 15% 30% 30% 15%
 Administration
20% - 10% 30% 30% 10%
 Entretien

Solution
Entre sections Administration et Entretien :

Il y a prestation réciproque

Administration = 25 000 + 0,2 Entretien

Entretien = 9 750 + 0,1 Administration.

Adm = 25 000 + [0,2 x (9 750 + 0,1 Adm)]

0,98 Adm = 26 950

Adm = 27 500

Entretien = 9 750 + (0,1 x 27 500)

Entretien = 12 500

Section auxiliaires Sections Principales


Charges indirectes
incorporables Adm. Entretie Appro At1 Atr2 Dist.
n v.

Total primaire 25 000 9 750 27 500 5 000 60 750 33 350

Répartition
secondaire
- 27 500 + 2 750 + 4 125 + 8 250 + 8 250 + 4 125
 Administration
+ 2 500 - 12 500 + 1 250 + 3 750 + 3 750 + 1 250
 Entretien

Total Secondaire 0 0 32 875 68 000 72 750 38 725

3.2.3. Imputation des frais des sections (centres) aux coûts

Une fois, on a calculé les totaux après répartition secondaire ; on doit choisir pour
chaque centre principal, une unité d’œuvre qui le caractérise.
30

Une unité d’œuvre se définit comme étant l’unité permettant de mesurer l’activité
d’une section et l’on impute les frais aux coûts et coût de revient.

Recherche et choix de l’unité d’œuvre

Ce choix se fait par une analyse de corrélation entre l’unité d’œuvre et le coût de la
section considérée.

Pour la section principale : Approvisionnement ; le choix d’unité d’œuvre peut être :

 Kgs des matières premières achetées

 CDF des achats (10 CDF, 100 CDF ou 1 000 CDF des achats).

 Production ; le choix X peut porter sur :


- Les heures main d’œuvre directe (MOD)

- Heures de fonctionnement machine de production


- Quantité produite

Pour le centre vente : l’unité d’œuvre à choisir :

 10 CDF, 100 CDF, 1 000 CDF du chiffre d’affaires

 Qté vendue

Calcul d’unité d’œuvre

 Coût de l’unité d’œuvre = total frais section


' '
Nbre d unités d oeuvre

 Nombre d’unités d’œuvre de la section = Activités réalisée par la section


' '
Nature d unités d oeuvre de la section

 Imputation au coût et coût de revient = coût d’unité d’œuvre x Nombre d’unités


d’œuvre consommés par l’élément étudié.

Application

La comptabilité de l’Entité industrielle ELVIN KINANO SARL utilise les frais des
sections : administration, finance, approvisionnement, production et distribution.
Les charges indirectes incorporables se résument comme suit : fournitures non
stockables - eau 28.000 FC à répartir à égales entre toutes les sections ; voyages et
déplacements 45.000 FC dont 10% à la section Adm. ; 20% à la section finance ;
31

30% à la section Appro. ; et 40% à la section Distrib. ; Redevances de location


acquisition 60.000 FC à répartir entre Adm. ; Finances et Production dans l’ordre
de 2 ; 5 et 8 ; Charges de personnel 120.000 FC réparties équitablement entre toutes
les sections ; Impôts & taxes 50.000 FC concernent en totalité l’adm ; un véhicule
utilisé par la section Appro a une mensualité d’amortissement de 30.000 FC et les
machines de production ont été amorties annuellement pour 720.000 FC. La
répartition secondaire s'effectue de la manière suivante :

Administration : selon 50% ; 10 %, 15 %, et 25% entre finance, approvisionnement,


production, et distribution.

Finance : selon 20% ; 25 %, 30 %, et 25 % entre Administration,


approvisionnement, production, et distribution. L’entité a acheté 4 000 kgs de MP à
36 000 FC les 300 kgs en payant la manutention de 67 000 FC ; la production de 2
500 kgs de PF dont 1 200 kgs de PF1 a nécessité 500 heures de fonctionnement
machines ; 650 heures de main d’œuvres directes pour PF2 et 350 heures pour PF1
rémunérées à 60 FC l’heure.

Les unités d’œuvres choisies sont respectivement 10 kgs de MP achetées ; 50 heures


de main d’œuvres directes et 1 000 FC du chiffre d’affaires. Toute la production du
mois est vendue à 500 FC le Kg pour PF1 et à 700 FC pour PF2.

Travail demandé :
- Etablir le tableau de reclassement des charges par nature ;
- calculer le nombre et les coûts d’unités d’œuvre et ;
- imputer les frais indirects aux coûts et coût de revient.

Solution

TRC

montant
Charges Adm Fin Appro prod distrib.
s
605 Autres Achats 28 000 5 600 5 600 5 600 5 600 5 600
-------
61 Transports 45 000 4 500 9 000 13 500 -- 18 000
62Services Extérieurs 60 000 8 000 20 000 32 000
64 Impôts & Taxes 50 000 50 000 …………… ……….. ……… …….
66 Charges de
120 000 24 000 24 000 24 000 24 000 24 000
Personnel
------
------ -------
68 Dot. Aux Amort. 90 000 - ------ 30 000 60 000 ----------
TOTAUX Prim. 393 000 92 100 58 600 73 100 121 600 47 600
32

-115
Adm. 356 +57 678 +115 36 +17 303 +28 839
Répartition - 116
Secondaire Fin. + 23 256 278 + 29 070 + 34 883 + 29 070
Tot. Sécondair. 393 000 0 0 113 706 173 786 105 509
1 000 FC
Unité d'œuvre 10 kgs
50 HMD Chiffres
choisie MP
d’Af.
N.U. Œuvres 400 20 1 510
Ct d'unité d’œuvre 284,265 8 689,3 69,873

Imputation aux coûts

- Coût Appro = 284, 265 x 400 = 113 706

- Coût prod. PF1 = 13 x 8 689,3 = 112 960,9

- Coût Prod. PF2 = 7 x 8 689,3 = 60 825,1

- Coût de dist PF1 = 600 x 69,873 = 41 923,8

- Coût de distr PF2 = 910 x 69,873 = 63 584,4

- Ch Aff PF1 = 1 200 x 500 = 600 000

- Ch Aff PF2 = 1 300 x 700 = 910 000


1 510 000

Critique de la méthode des sections homogènes

a. Intérêt

* Résoudre d’une manière plus précise que par les méthodes des répartitions
proportionnelles, le problème de l’imputation des charges indirectes
* Contrôler la gestion et faciliter ainsi la prise des décisions qui s’imposent pour la
bonne marche de l’entité.

b. Inconvénients

* Bien que le danger soit moins grand que le cas des répartitions proportionnelles, il
est cependant possible que les divisions et les clés de répartition soient fixées
arbitrairement.
* La feuille de répartition ne présentant que les charges indirectes, les responsables
pourraient être induits en erreur quant à l’analyse de la gestion puisqu’ils
risquent, soit de ne pas tenir compte des charges directes et semi-directes, soit
de considérer toutes les charges comme étant des charges indirectes.
33

* L’application rigoureuse de la méthode peut alourdir le travail du bureau


comptable et peut aussi conduire à fournir des renseignements qui ne sont plus
très utiles parce qu’arrivés en retard.

4. TABLEAU D’EXPLOITATION FONCTIONNEL (TEF)

Ce tableau permet, partant du chiffre d’affaires, de calculer non seulement les


différents coûts (par fonction ou par étape du processus de fabrication des
produits) mais aussi, de faire apparaitre les différentes marges obtenues à
chacune de ces étapes, ainsi que le résultat analytique.

4.1. PRESENTATION

4.2.1. Le TEF dans une entité commerciale

N° LIBELLES VELEURS ABSOLUES %

 Chiffre d’affaires brut hors taxes XX

(-) RRR accordés -X

= Chiffre d’affaires Net = XXX 100%

1  Prix d’achat brut des Mses achetées XX

(-) Rabais, remises et ristournes -X


obtenus
XXX
= Prix d’achat Net des Mses achetées
+X
(+) Frais accessoires d’achat directs
+X
(+) Frais de la fonction Achat ou
approvisionnement indirects (TRC)

= Coût d’achat Mses achetées XXX

(+) stock initial net des Mses +XX

(-) stock final net des Mses -XX

2  Coût d’achat Mses vendues XXX -XXX

3 Marge commerciale =XXX


34

Frais directs de distribution XXX

+ Frais de fonction distribution (TRC) +XX

+ Coût des emballages utilisés +XX

4 Coût de distribution - XXX

5 Marge sur coût de distr. = (3) – (4) XXX

Frais de fonction administrative X

Frais de fonction financière +X

Frais de fonction sécurité +X

Frais de fonction relations sociales, … +X

6 Coût autres fonctions (CAS) XXX -XXX …………..%

7 Résultat analytique d’exploitation (5) XXX …………..%


– (6)

N.B : Lorsque le coût des autres sections (fonctions auxiliaires) a fait l’objet d’une
répartition secondaire, le tableau d’exploitation fonctionnel d’une entité
commerciale se présente comme dans le tableau ci-après :

N° LIBELLES VELEURS ABSOLUES %

 Chiffre d’affaires brut hors taxes XX

(-) RRR accordés -X

= Chiffre d’affaires Net = XXX 100%

1  Prix d’achat brut des Mses achetées XX

(-) Rabais, remises et ristournes -X


obtenus
XXX
= Prix d’achat Net
+X
(+) Frais accessoires d’achat
+X
(+) Frais de la fonction Achat ou
35

approvisionnement +X

(+) Eventuellement, une quote part


des frais administratifs, financiers se
rapportant aux achats

= Coût d’achat Mses achetés

(+) stock initial Mses XXX

(-) stock final Mses +XX

-XX

2  Coût d’achat Mses vendue XXX -XXX

3 Marge commerciale =XXX

Frais directs de distribution XXX

+ Frais de fonction distribution +XX

+ Coût des emballages utilisés +XX

+ éventuellement, une quote – part des + X X


frais adm et financiers.

4 Coût de distribution - XXX

5 Marge sur coût de distr. = (3) – (4) XXX

Coût de la fonction administrative X

Coût de la fonction financière +X

Coût de la fonction sécurité +X

Coût de la fonction relations sociales +X

6 Résultat analytique d’exploitation (5) XXX …………..%


– (6)

Application
La société Minga & Frère nous présente les renseignements comptables suivants :
a) Venant de la comptabilité générale :
- Achat marchandise 8 000 000 FC, vente marchandise 10 000 000 FC. S.I March.
500 000 ; SF marchandises 600 000, réductions accordées 10%, remise obtenue
5%, frais de transport sur achat 100 000.
36

b) Venant du tableau de reclassement des charges


- Frais section : approvisionnement 50 000 distribution 80 000 administration
80 000 et finance 40 000, sécurité 20 000 relations sociales 10 000.

LIBELLES VELEURS ABSOLUES %

Chiffre d’affaires brut hors taxes 10 000 000

(-) RRR accordés - 1 000 000

Chiffre d’affaires net 9 000 000 100

 Prix d’achat brut des Mses achetées 8 000 000

(-) Rabais, remises et ristournes obtenus - 400 000

 Prix d’achat Net 7 600 000

(+) Frais accessoires d’achat + 100 000

(+) Frais de la fonction Achat ou + 50 000


approvisionnement

(+) Eventuellement, une quote-part des


+0
frais administratifs, financiers se
rapportant aux achats

 Coût d’achat Mses achetés

(+) stock initial Mses 7 750 000


(-) stock final Mses 500 000

600 000

 Coût d’achat Mses vendues - 7 650 000 - 85

Marge commerciale 1 350 000 15

Coût de distr =

Frais direct de vente ou dist 0

 + frais indirects de vente ou charges de 80 000


la fonction distribution

 Eventuellement, une quote-part des


0
frais administratifs et financiers et
autres frais de section imputables à la
distribution
37

 Coût Emballages commerciaux consommés


ou utilisés pour la livraison
0
Coût de distribution global

- 80 000 - 0,88

Marge sur coût de distr. 1 270 000 4,11

Coût de la fonction administrative 80 000

Coût de la fonction financière 40 000

Coût de la fonction sécurité 20 000

Coût de la fonction relations sociales 10 000

Coût autres fonction 150 000

Résultat analytique d’exploitation = marge 1 120 000 12,4


finale

4.2.2. Le tableau d’exploitation fonctionnel dans une entité industrielle

N° ELEMENTS CONSTITUTIFS CALCULS CALCULS DES %


ACCESSOIRES MARGES

Chiffre d’affaires brut P.F. hors taxes XXX 100%

- Rabais, remises et ristournes -XX


accordés
XXX
(1) Chiffre d’affaires net hors taxes XXX

Prix d’achat brut des matières


achetées
-XX
- RRR obtenus des fournisseurs

= Prix d’achat net des matières XXX


achetées
XX
+ Frais directs d’achat
XX
+ Frais de la fonction appro. (TRC)
XX
+ Q/part des frais des autres sections
38

= COUT D’ACHAT DE MATIERES XXXX

PREMIERES ACHETEES

+ Stock initial net matières premières XX

- stock final net matières premières XX

= COUT D’ACHAT DES M.P. UTILISEES XXXX

+ charges directes de production XX

+ charges de la fonction production XX


(Frais indirects) (TRC)

+ En cours initial de production


XX
- Encours final de production
XX
+ Quote-part de frais administratifs
XX
et

financiers
XX
+ Empaquetage

COUT DE PRODUCTION DES P.F XXXX


FABRIQUES

+ S initial produits finis


+XX
- S Final produits finis
-XX

(2) = COUT DE PRODUCTION DES P.F VENDUS XXXX

-XXXX

(3)  MARGE SUR COUT DE PRODUCTION =XXXX ……%

- COUT DE DISTRIBUTION -XX

(4) = MARGE SUR COUT DE DISTRIBUTION =XXXX

(-) COUTS DES AUTRES CENTRES OU (-) X X …….%


SECTIONS AUXILIAIRES

(5) Résultat analytique d’exploitation =XXX …….%


39

Application
Une société industrielle spécialisée dans la fabrication d’un seul produit fini X
fournit les données comptables suivantes :
- Achat matières premières 3 700 000 ; chiffre d’affaires 8 300 000.
Réductions obtenues 400 000. Réductions accordées 300 000.
Stocks initial :
 MP : 1 000 000
 PF : 1 600 000

Stock final
 MP : 1 120 000
 PF : 1 800 000
En cours initial 160 000 et en cours finals 240 000
Salaire de production 300 000. Charges indirectes de production 800 000
Frais de distribution 600 000. Frais d’achat 200 000 ; frais administratifs et
financiers 100 000
Travail demandé :
Présenter le tableau d’exploitation fonctionnel

N° ELEMENTS CONSTITUTIFS CALCULS CALCULS DES %


ACCESSOIRES MARGES

Ventes brutes produits finis hors taxes 8 300 000

- Rabais, remises et ristournes - 300 000


accordés

(1) PRODUCTION VENDUE (chiffre d’affaires 8 000 000


net)
3 700 000
Prix d’achat brut des matières achetées
400 000
- RRR obtenus des fournisseurs

= Prix d’achat net des matières 3 300 000

+ Frais directs d’achat + 200 000

+ Frais de la fonction approvisionnement +0


ou achats
40

+ Q/part des frais administratifs et +0


financiers sur approvisionnement ou
achats

= COUT D’ACHAT DE MATIERES 3 500 000

PREMIERES ACHETES

+ Stock initial matières premières 1 000 000

- stock final matières premières 1 120 000

= COUT D’ACHAT DES M.P. UTILISEES 3 380 000

+ charges directes de production 300 000

+ charges de la fonction production 800 000

+ Empaquetage 0

+ En cours initial de production 160 000

- Encours final de production -240 000

+ Quote-part de frais administratifs et 0


financiers imputables à la production

= COUT DE PRODUCTION DES P.F 4 400 000

FABRIQUES

+ S initial produits finis 1 600 000

- S Final produits finis -1 800 000

(2) = COUT DE PRODUCTION DES P.F VENDUS - 4 200 000

(3) = MARGE SUR COUT DE PRODUCTION 3 800 000

- COUT DE DISTRIBUTION - 600 000

(4) = MARGE SUR COUT DE DISTRIBUTION 3 200 000

(-) COUTS DES AUTRES CENTRES OU - 100 000


SECTIONS AUXILIAIRES

(5) Résultat analytique d’exploitation 3 100 000

5. TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (Compte d’exploitation général)


41

Le compte d’exploitation général, est un tableau de gestion courante qui permet de


déterminer de manière simple le résultat.

5.1. Présentation
Ce tableau contient, du coté débit :
- le stock d’ouverture ou initial des marchandises, des matières premières, des
produits finis, des emballages, des encours … ;
- les achats de marchandises, de matières et emballages commerciaux ;
- les autres achats ;
- les charges des activités ordinaires incorporables autres que les achats ;
- les dépréciations sur SF ;
- RRR accordés ;
- le résultat analytique d’exploitation (solde créditeur).

Par contre, au crédit, sont contenus :


- le stock de clôture ou final des marchandises, des produits finis, de matières
premières, des emballages, des encours ;
- les ventes (des marchandises, des produits et services, d’emballages
commerciaux…) ;
- les dépréciations sur SI ;
- RRR obtenus ;
- les autres produits liés aux activités ordinaires ;
- le résultat analytique d’exploitation (solde débiteur).
D’une manière synthétique, le tableau d’exploitation général se présente de la
manière ci-après :

1. Entité commerciale
TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (TEG)

CHARGES PRODUITS

- stocks d’ouverture ou initial des - stocks de clôture ou final des


marchandises, des emballages,
marchandises, des emballages,
- les ventes (des marchandises,
- les achats de marchandises;
d’emballages
- les autres achats ;
commerciaux…) ;
- les frais accessoires d’achat
- les dépréciations sur SI ;
- les charges des activités ordinaires
- RRR obtenus ;
42

incorporables autres que les achats ; - les produits liés aux activités

- les dépréciations sur SF ; ordinaires autres que les ventes ;

- RRR accordés ; - le résultat analytique d’exploitation


(solde
- le résultat analytique d’exploitation
(solde débiteur).

créditeur)

TOTAL TOTAL

2. Entité industrielle
TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (TEG)

CHARGES PRODUITS

- stock d’ouverture ou initial des - stock de clôture ou final des matières,


des emballages comm., des produits
Matières, des emballages comm., des
finis, encours,…
produits finis, encours ; …
- les ventes (des produits finis et
- les achats de marchandises; services ;

- les autres achats ; des produits accessoires, d’emballages

- les frais accessoires d’achat commerciaux…) ;

- les charges des activités ordinaires - les dépréciations sur SI ;

incorporables autres que les achats ; - RRR obtenus ;

- les dépréciations sur SF ; - les produits liés aux activités

- RRR accordés ; Ordinaires autres que les ventes ;

- le résultat analytique d’exploitation - le résultat analytique d’exploitation


(solde (solde

créditeur) débiteur).

TOTAL TOTAL

5.2. Application
43

Les informations ci-dessous sont communiquées pour déterminer le résultat de


l’entité "BASOSA"
- ventes de marchandise 300 000 dont remises de 100 000
- stock initial de marchandises 80 000
- stock initial d’emballages commerciaux 10 000
- stock de fin de période :
 marchandises 110 000
 emballages commerciaux 70 000

- achats de la période :
 marchandises 82 000
 emballages commerciaux 30 000

- ports, emballages perdus et autres frais facturés : 50 000


- produits financiers (escomptes obtenue) : 20 000
- autres produits (indemnités d’assurances reçues) : 78 000

- charges (61 à 68) ;


 fonction "approvisionnement" 30 000
 fonction "distribution" 25 000
 fonction "finances" 15 000
 fonction "administration" 10 000

Travail demandé :
Présenter le tableau d’exploitation général

Solution
Tableau d’exploitation général
CHARGES PRODUITS

ELEMENTS MONTANT ELEMENTS MONTANT

Stock initial de marchandises 80 000 Stock final de marchandises 110 000

Stock initial d’emballages 10 000 Stock final d’emballages 70 000


commerciaux commerciaux
300 000
* Achats de marchandises * Vente de marchandises
82 000 78 000
* Achats d’emballages * Autres produits
30 000 20 000
commerciaux
* Revenus financiers
44

* RRR accordés 100 000 * Ports, emballages perdus et 50 000


autres frais facturés
Charges liées aux activités

Ordinaires :

- Fonction Approvisionnement 30 000

- Fonction Distribution 25 000

- Fonction Administration 10 000

- Fonction Financière 15 000

Résultat analytique 246 000


d’exploitation

TOTAL 628 000 TOTAL 628 000

N.B : Les ventes, les achats et les stocks peuvent être pris à leur valeur nette, càd en
prenant les valeurs brutes diminuées de RRR et dépréciation.

1. VALEUR AJOUTEE

A) Notions

1) Définitions
 La valeur ajoutée est une grandeur économique, un agrégat macro-
économique exprimant la création ou l’accroissement de la valeur que l’entité
apporte aux biens et services en provenance des tiers, et ce, dans le cadre de
ses activités professionnelles normales et courantes.
 Consommations externes : biens et services achetés à l’extérieur
 Cas de l’entité commerciale (601, 6031, 604, 605, 608, 6033, 61 à 65) ;
 Cas de l’entité Industrielle (602, 6032, 604, 605, 608, 6033, 61 à 65).

 Consommations internes : sont des couts ajoutés à l’intérieur de l’entité,


dans l’entité commerciale tout comme dans l’entité industrielle les
consommations internes correspondent à la sommation des charges allant de
66 à 69.

2) Importance

La valeur ajoutée :
- Permet de mesurer les possibilités de croissance de l’entité ainsi que le
45

volume de richesse générée par celle-ci ;


- Sert de base à la détermination du produit intérieur brut (PIB) en
comptabilité nationale. En effet, la somme des valeurs ajoutées réalisées par
toutes les entreprises installées au pays forme le PIB ;
- Permet de rémunérer les facteurs de production suivants :
 Facteur- travail : salaires ;
 Facteur capital étranger : charges financières ou intérêts payés aux
créanciers et prêteurs ;
 Facteurs machines et équipements : charges d’amortissements des
actifs fixes expriment leur consommation progressive ;
 Facteur capitaux propres : résultats nets réalisés (dividendes) ;
 Permet de calculer, en gestion financière, un certain nombre des
ratios d’activité, indicateurs permettant d’apprécier la santé
économico- financière de l’entité (cfr cours d’organisation des
entreprises).

B) Modes de calcul

La valeur ajoutée se calcule de deux manières :

 Valeur ajoutée par soustraction


 Valeur ajoutée par addition

1) Calcul de la Valeur ajoutée par soustraction

a) Entité commerciale

Valeur ajoutée = Marge commerciale + (AUTRES PROD. D’EXPLOI) - Conso. de


biens et services

701 TA Ventes de marchandises Net A A


601 RA Achats de marchandises b  
Variations des stocks de
6031 RB ± c  
marchandises (+ ou -)
    Coût d’achat de March vendues b ± c - B
( A) –
    Marge commerciale C
(B)
707 TD Produits accessoires d  
71 TG Subvention d’exploitation e  
75 TH Autres produits f  
Transferts de charges
781 TI g
d’exploitation
AUTRES PRODUITS (d+e+f+
    +D
D’EXPLOITATION g)
604 RE Achats stockés de matières et h  
46

fournitures consommables
605 RE Autres achats i  
608 RE Achats d'emballages j  
Variations des stocks d'autres
6033 RF k  
approvisionnements (+ ou -)
61 RG Transports l  
62 RH Services Extérieurs m  
63 RH Autres Services Extérieurs n  
64 RI Impôts et taxes o  
65 RJ Autres charges  p  
Consommation de biens et
    (h+….+P) - E
services
F = C+D-
Valeur ajoutée
E
b) Entité industrielle

Valeur ajoutée = Production - Consommation de biens et services

702 TB Ventes de produits finis ………...


703 TB Ventes de produits intermédiaires ………...
704 TB Ventes de produits résiduels ………...
705 TC Travaux facturés ………...
706 TC Services vendus ………...
707 TD Produits accessoires ………...
Variations des stocks de biens et de
73 TE ………...
services produits (+ ou -)
72 TF Production immobilisée ………...
71 TG Subvention d’exploitation ………...
75 TH Autres produits ………...
781 TI Transferts de charges d’exploitation ………...
A   Production X
Achats de matières premières et
602 RC ………...
fournitures liées
Variations des stocks de matières
6032 RD ………...
premières et fournitures liées (+ ou -)
Achats stockes de matières et
604 RE ………...
fournitures consommables
605 RE Autres achats ………...
608 RE Achats d'emballages ………...
Variations des stocks d'autres
6033 RF ………...
approvisionnements (+ ou -)
61 RG Transports ………...
62 RH Services Extérieurs ………...
63 RH Autres Services Extérieurs ………...
64 RI Impôts et taxes ………...
47

65 RJ Autres charges
B   Consommation de biens et services - Y
133   VALEUR AJOUTEE Z

2) Calcul de la valeur Ajoutée par la méthode additive

Dans l'entité commerciale tout comme dans l'entité industrielle, la valeur ajoutée
par addition égale :

VA = consommations internes +RAO+ Eléments supplétifs

VA = (66,67,68,69) +(137) + (972)

Applications

La SNC DIENA & Les fils KINANO vous fournit l’extrait de sa balance :

- 602 Achats de matières premières et fournitures liées 10 000 000 FC :

- 702 ventes de produits fins 40 000 000 FC ;

- 65 Autres charges 1 700 000 FC ;

- 75 Autres Produits 2 000 0000 FC ;

- Stocks initial produits finis 1 800 000 FC ;

- Stock final Produits finis 2 000 000 FC ;

- Stock initial matières Premières 2 500 000 FC ;

- Stock final matières Premières 500 000 FC ;

- 604 Achats stockes de matières et fournitures consommables 400 000 FC ;

- 605 Autres achats 300 000 FC ;

- 61 Transports 4 000 000
FC ;

- 62 Services Extérieurs 1 500 000 FC :

- 63 Autres services extérieurs 1 400 000


FC ;

- 64 Impôts et taxes 8 000 000 FC ;

- 681 Dotations aux amortissements d’exploitation 2 400 000


FC ;

- 691 Dotations aux provisions d’exploitation 950 000 FC ;


48

- 697 Dotations aux provisions financières 800 000 FC ;

- 706 Services vendus 8 200 000 FC ;

- 72 Production immobilisée 900 000 FC ;

- 71 Subventions d’exploitation 2 500 000 FC ;

- 66 Charges du personnel 12 000 000 FC

Sur base de ces informations calculer la valeur ajoutée.

Solution

a) Par soustraction

702 TB Ventes de produits finis 40 000 000


703 TB Ventes de produits intermédiaires
704 TB Ventes de produits résiduels ………...
705 TC Travaux facturés ………...
706 TC Services vendus 8 200 000
707 TD Produits accessoires ………...
Variations des stocks de biens et de services produits (+
73 TE 200 000
ou -)
72 TF Production immobilisée 900 000
71 TG Subvention d’exploitation 2 500 000
75 TH Autres produits 20 000 000
781 TI Transferts de charges d’exploitation ………...
A   Production 53 800 000
602 RC Achats de matières premières et fournitures liées 10 000 000
Variations des stocks de matières premières et
6032 RD 2 000 000
fournitures liées (+ ou -)
Achats stockes de matières et fournitures
604 RE 400 000
consommables
605 RE Autres achats 300 000
608 RE Achats d'emballages ………...
Variations des stocks d'autres approvisionnements (+
6033 RF ………...
ou -)
61 RG Transports 4 000 000
62 RH Services Extérieurs 1 500 000
63 RH Autres Services Extérieurs
1 400 000
64 RI Impôts et taxes
8 000 000
65 RJ Autres charges
 1 700 000
B   Consommation de biens et services - 29 300 000
133   VALEUR AJOUTEE 24 500 000
49

Valeur ajoutée = Production - Consommation de biens et services

= 53 800 000 - 29 300 000

= 24 500 000

b) Par addition

1) Détermination de l’excèdent Brut d’Exploitation

COMPTE REF. INTITULE SOMME

133   V.A. 24 500 000

66 RK Charges de personnel - 12 000 000

134   Solde : E.B.E 12 500 000

2) Détermination du Résultat d’Exploitation

COMPTE REF. INTITULE SOMME


134   E.B.E 12 500 000
Reprises de provisions et de
791 TJ ………...
dépréciations d’exploitation
798 TJ Reprises d’amortissements ………...
Reprises de Subventions
799 TJ ………...
d’investissement
Dotation aux amortissements - - 2 400
681 RL
d’exploitation 000
- 900
691 RL Dotations aux provisions
000
135   Solde : R.E 9 150 000

3) Détermination du Résultat Financier

COMPTE REF. INTITULE SOMME


77 TK Revenus financiers et produits assimilés ………...
Reprises de provisions et dépréciations
797 TL  
financières
787 TM Transferts de charges financières ………...
67 RM Frais financiers et charges assimilées ………...
Dotation aux provisions et aux
697 RN - 800 000
dépréciations financières
136   Solde : R.F - 800 000

4) Détermination du Résultat des activités Ordinaires


50

137 RAO = 1135 R.E. + 136 R.F. = 9150 000 – 800000 = 8 350 000

Deuxième façon de calculer le RAO

RAO = Produits AO (classe 7) – Charges AO (classe 6)


Produits AO = 40 000 000 + 8 200 000 + 200 000 + 900 000 + 2 500 000 + 2 000 000
= 53 800 000 ;

Charges AO = 10 000 000 + 2 000 000 + 400 000 + 300 000 + 4 000 000 + 1 500 000 +


1 400 000 + 8 000 000 + 1 700 000 + 2 400 000 + 950 000 + 800 000 + 12 000 000
Charges AO = 45 450 000
RAO = 53 800 000 – 45 450 000
= 8 350 000

Consommations Internes = 12 000 000 + 2 400 000 + 950 000 + 800 000 = 16 150 000


VA = 16 150 000 + 8 350 000 = 24 500 000

6. NOTIONS DE COUTS ET COUT DE REVIENT

Le coût d’un objet, d’une opération, d’une prestation de service, d’un groupe
d’objet ou de présentation de service est le total des charges correspondant à un
moment donné à cet objet, cette opération, cette prestation de service pris à un
stade autre que le stade final de la livraison au client.

En d’autres termes, un coût correspond à l’accumulation de charges sur un produit,


une fonction, une présentation de service à un stade autre que le stade final

6.1. Sortes de coûts et classification

A. Sortes de coûts

Il existe de nombreux coûts qui se définissent par trois caractéristiques


indépendantes les unes des autres qui sont :

1. Le champ d’application ;
2. Le contenu et ;
3. Le moment de calcul.

1. Le champ d’application

Le champ d’application peut être :

- La fonction économique : la production – la distribution – l’administration, -


l’approvisionnement. Ainsi ou parlera de coût de production de distribution etc….
- Le moyen d’exploitation : l’usine l’atelier – (le magasin) on calculera ainsi le coût
par usine atelier-magasin
- L’activité d’exploitation : stade d’élaboration du produit (produit-finis, semi-
finis etc…..
51

2. Le contenu

C’est le coût calculé en tenant compte de toutes les charges, ou des charges
partielles. Ainsi parlera-t-on de :
- coût complet
- coût partiel

3. Le moment : il s’agit :

a) des coûts calculés avant les dépenses y afférentes : coût préétabli ou


prévisionnel
b) coût calculés sur base des dépenses réelles, coût réel

B. Classification des coûts

1. Les coûts réels : (coûts constatés ou historiques. Ce sont des coûts déterminés sur
base des charges réelles inhérentes à une période déjà passée. Ils englobent les
charges d’exploitation effectivement engagées ou constatées au cours d’une
période donnée. elles sont calculées à postériori et sont considérées comme des
coûts historiques. Dans la pratique ce sont des coûts réels qui sont souvent
calculés en comptabilité analytique.
2. Coûts préétablis ou coûts standards
Ce sont des coûts prévisionnels calculés sur base des charges estimées pour une
période future. Ils sont déterminés à priori sur base d’une approche « ex ante ».
3. Coût fonctionnel

C’est l’ensemble des charges engagées pour assurer la marche d’une fonction ou
d’un service de l’entité.
Exemple
- Coût de la fonction approvisionnement
- Coût de la fonction production
- Coût de distribution
Dans les entités industrielles, on distingue :

- Le coût d’achat des matières premières achetées ;


- Le coût d’achat des matières premières utilisées ;
- Le coût de production de produits finis fabriqués ;
- Le coût de production des produits finis vendus ;
- Le coût de distribution.

Selon le degré de variabilité des charges, on distingue :

1. Les coûts fixes ou coûts de structures


52

Ce sont des coûts liés à la structure de l’entité il s’agit notamment de

- Le loyer des immeubles


- Les amortissements
- Certains impôts (impôts fonciers)
- Les primes d’assurance des véhicules
- Les charges d’encadrement
- Les éléments supplétifs (rémunération fictive)
Ces charges ne varient pas quel que soit le niveau du volume d’activité.

2. Les coûts variables ou proportionnels

C’est l’ensemble des charges d’exploitation liées au niveau d’activité de l’entité ou


de la section. Ils sont donc proportionnels au volume de production ou de vente
réalisé par l’entité.

Il s’agit principalement de la consommation de :

Matières premières ;
Eau, électricité, téléphone et salaires ;
Publicité ;
Transport sur achat etc…

Selon l’importance de la production on distingue :

1. Le coût global
C’est l’ensemble des charges incorporées pour produire, ou vendre une quantité
donnée des biens économique.
2. Le coût unitaire

C’est le coût de production d’une unité de bien économique.

Selon d’autres critères on distingue :

a. Le coût lié au temps

Ce sont des coûts engagés pour des produits à fabrication continue et pour lesquels
l’entité a pris l’option d’en déterminer la valeur après une période de temps bien
déterminée.

Ex : - Coût de production de pain dans une boulangerie


- Coût de fabrication de la bière dans une brasserie, ou des savons sans une
savonnerie.

b. Le coût non lié au temps

C’est le coût calculé en fonction de la commande des clients : ex – Coût de


fabrication d’un avion, navire, bateau, coût de construction d’une maison etc…
53

c. Le coût différentiel

C’est le coût de la dernière série produite, il prend en compte les variations des
charges liées à l’activité et à la structure de l’entité réellement engagées. Il s’agit
de coût – réel – constaté – historique.

6.2. Coût de revient

Le coût de revient d’un objet, d’une prestation de services, d’un groupe d’objets ou
de prestations de services est l’ensemble de coûts exposés pour produire et livrer ce
bien ou le service dans l’état ou il se trouve au stade final de la livraison aux clients.

6.3. Incorporation des coûts

A. Système de détermination des coûts et coût de revient

Il existe de nombreux systèmes de détermination de coûts et coût de revient en


comptabilité analytique. Parmi les plus utilisées on peut citer :

1) Le système des coûts réels ou constatés


2) Le système des coûts préétablis ou coûts standards
3) Le système des coûts proportionnels ou « direct costing »
4) Le système des coûts basés sur l’imputation rationnelle des charges fixes.

1. Système des coûts réels

Il s’agit des coûts calculés à postériori c’est-à-dire lorsque toutes les charges
incorporables sont engagées et connues de l’entité.

2. Système des coûts proportionnels ou direct costing

Dans cette méthode seules les charges variables sont incorporées dans les coûts
hiérarchisés des produits fabriquées et vendus par l’entité.

Le but de ce système est de :

- Déterminer les marges de bénéfices réalisées sur chaque type de produit en


tenant compte exclusivement des coûts proportionnels des coûts variables.

- Surveiller la couverture des charges de structure par la marge sur coût variable
globale

B. Détermination des coûts hiérarchisés dans les entités commerciales

Le mécanisme de détermination des coûts hiérarchisés est décrit comme suit :

1. Calcul du coût d’achat de marchandises achetées (CAMA)


54

La fonction approvisionnement qui est chargée d’organiser et gérer les achats des
marchandises, c’est elle qui organise les achats et qui gère les stocks / magasins,
mouvements des stocks, entretiens etc.

Les composantes du coût d’achat des marchandises achetées sont :


 Le prix d’achat net hors taxes
 Les frais accessoires d’acquisition comprenant :

- Les frais accessoires d’achat

Ce sont des frais directement liés à l’achat des marchandises et qui sont
généralement :
- Frais de transport, de commission sur achat, des assurances, droits de
douane (à l’entrée)
- Frais de manutention, les impôts et taxes non récupérables.
- Les frais d’approvisionnement

Ce sont des charges indirectes regroupés dans un ou plusieurs centre de « gestion


des approvisionnements/et qui concernent la mise en stocks des marchandises –
matières premières – consommables – fournitures etc.

Les charges de la fonction « approvisionnement » doivent être réparties entre-les


marchandises-matières et fournitures avant leur incorporation dans les coûts
d’achat.

La formule de détermination du coût d’achat des marchandises achetées : CAMA


est la suivante :

1) Prix d’achat brut des marchandises achetées

- Rabais, remises et ristournes obtenus

2) = Prix d’achat net des marchandises achetées


N.B : Pour déterminer le coût d’achat unitaire des marchandises achetées on divise
3) + Frais accessoires d’achat
le CAMA (total) par la quantité de marchandises achetées.
+ Frais de la fonction achat ou approvisionnement

2. Coût d’achat des marchandises vendues (CAMV)

Le coût d’achat des marchandises = coût d’achat des marchandises achetées + le


stock initial – le stock final.

Formule
Coût d’achat des marchandises achetées

+ Stock initial marchandises

- Stock final marchandises

= Coût d’achat des marchandises vendues (CAMV)


55

3. Calcul du coût de distribution (CD)

Formule

Le Coût de distribution (global) =

Frais directs de distribution ou de vente

+ Frais de la fonction distribution

+ Eventuellement une quote-part des frais administratifs et financiers se


rapportant à la distribution
+ Coût d’emballages commerciaux utilisés

4. Coût des autres fonctions

Ce sont des coûts engagés pour assurer le fonctionnement des services annexes ou
« centres auxiliaires ». Les autres fonctions ou fonctions auxiliaires sont qualifiées
de fonctions d’appoint ou d’aide aux fonctions principales. Elles comprennent
notamment :

- la fonction administrative ;

- la fonction financière ;

- la fonction sécurité ;

- la fonction relations sociales, …

Le coût des autres fonctions est déterminé par la formule suivante :

Coût des autres fonctions =


Frais fonction administrative
+ Frais fonction financière
+ Frais fonction sécurité ;
+ Frais fonction relations sociales, …

N.B : Lorsqu’on procède à la répartition secondaire càd la répartition des frais de


fonctions auxiliaires vers les fonctions principales, deux situations peuvent se
passer :
- si la répartition secondaire est totale, le coût des autres fonctions s’annule pour
impacter les coûts des fonctions principales (coût d’achat des marchandises
achetées et coût de distribution) ;
- si la répartition secondaire est partielle, la part de coût des autres fonctions non
réparties aux fonctions principales va impacter le coût de revient.

5. Coût de revient des marchandises vendues

Il est égal à la somme du coût d’achat des marchandises vendues, du coût de


56

distribution et des coûts des autres sections.


D’où Coût de revient = CAMV + CD + CAS
Comme il sied de constater, la détermination du coût de revient dans une entité
commerciale se fait de manière hiérarchisée :

CAMA

CAMV

CD

CAS

CR

Application

1) voici les renseignements extraits de la comptabilité de la société commerciale


LWESO et frères :

 Achat de 100 chemises à 15 000 FC la chemise avec une remise obtenue du


fournisseur de 10%. Les frais directs ont été les suivants.

- Transport sur achat 50 000 FC

- Droit de douane à l’imputation 80 000 FC

- Commission sur achat 10 000 FC

 Charges indirectes :

- fonction approvisionnement : 40 000 FC

- fonction distribution : 50 000 FC

- fonction administration : 25 000 FC

- fonction financement : 20 000 FC

 Stocks en magasin à la fin du mois :

Stocks marchandises : 12 chemises x 15 000 = 180 000 FC

Stocks emballages commerciaux 12 000 FC


57

 Stocks au début du mois :

- Stocks marchandises 30 chemises à 10 000 /chemise

- Stocks emballages commerciaux 13 000 FC

 Données complémentaires :

- Achat d’emballages commerciaux non récupérables 15 000 FC

- Frais accessoires d’achat sur acquisition d’emballages 7 500 FC

- Produits financiers 3 000 FC

Travail demandé :
Déterminer :
a) Le coût d’achat des marchandises achetées ;

b) Le coût d’achat des marchandises vendues ;

c) Le coût de distribution des marchandises vendues ;

d) Le coût des autres fonctions ;

e) Le coût de revient des marchandises vendues.

Solution
- Prix d’achat brut des marchandises 100 x 15 000 = 1 500 000 FC

1 500 000 x 10
- Remise obtenue 10% : =150 000 FC – 150 000 FC
100 1 350 000 FC

- Prix d’achat net des marchandises achetées =

- Frais directs d’achat (Frais accessoires) + 140 000 FC

- Frais centre approvisionnement (Frais indirects) + 40 000 FC

a) = Coût d’achat des marchandises achetées (CAMA)


1 530 000 FC
+ Stock initial des marchandises 10 000 x 30 = + 300 000 FC

- stock Final des marchandises 12 x 150 000 = - 180 000 FC

1 650 000 FC
b) = Coût d’achat des marchandises vendues =
58

c). Détermination du coût de distribution des marchandises vendues

1. Frais fonctions de distribution (frais indirects) = 50 000 FC

+ Achat d’emballages commerciaux perdus 15 000 FC


+ Frais accessoires d’achat d’emballages + 7 500 FC
= Coût d’achat emballages achetés 22 500 FC

+ Stock initial emballages perdus +13 000 FC

- Stock final emballages non récupérables - 12 000 FC

2. Coût d’achat emballages consommés 23 500 FC -------------------


----23 500 FC
73 500 FC
3. Coût global de distribution = (1 + 2)

d). Détermination des coûts des autres fonctions

1) Coût de la fonction administrative = 25 000 FC

+ Charges de la fonction financière 20 000 FC

- Produits financiers - 3 000 FC

2) Coût de la fonction financière = 17 000 FC

3) Coût des autres centres d’analyse


42 000 FC
(Couts autres sections) = (1 + 2) = 25 000 FC + 17 000 FC =

e). Coût de revient des marchandises vendues


CR = CAMV + CD + CAS
= 1 650 000 FC + 73 500 FC + 42 000 FC
= 1 765 000 FC
A. Détermination des couts hiérarchisés dans les entités industrielles
a) Rappel des phases d’exploitation
Dans une entité industrielle, le cycle d’exploitation comprend trois phases
fondamentales qui sont :
- La phase d’approvisionnement ;
- La phase de production ou transformation;
- La phase de distribution ou de vente.
b) Hiérarchisation des coûts
Le processus de calcul des coûts hiérarchisés dans une entité de fabrication
comprend les étapes essentielles suivantes :
1) Coût d’achat des matières premières achetées
Il est calculé dès l’entrée des matières en magasin
2) Le coût d’achat des matières premières utilisées ou consommées ou mise en
59

œuvre
3) Le coût de production globale des produits finis fabriqués
Il est calculé sur base des fiches d’entrées des produits finis en magasin.
4) Coût de production des produits finis vendus ou destinés à être vendus
(CPPFV)
5) Coût d distribution
6) Coût des autres sections
7) Coût de revient des produits finis vendus
Comme il sied de constater, la détermination du coût de revient dans une entité
industrielle se fait de manière hiérarchisée :
A. Schéma de formation des couts hiérarchisés dans les entités industrielles
CAMPA

CAMPU

CPPFF

CPPFV

CD

CAS

Application
 Une société qui fabrique un seul produit B, fournit les données comptables
CR
suivantes :
ère
 Stock initial matière 1 200 Kg à 3 000 FC /Kg

 Stock initial produits finis 100 pièces à 40 000 FC / Pièce

 Achat des matières premières 300 Kg à 3 500 FC / Kg : remise 5% ; escompte de
règlement 2 %.

 Frais administratifs et financiers 250 000 FC

 Frais d’entretien 150 000 FC

 Frais des centres principaux


- approvisionnement 100 000 FC
- fabrication 300 000 FC
- distribution 200 000 FC
60

 Les frais administratifs et financiers sont imputables aux coûts des fonctions
"approvisionnements et fabrication dans les proportions de 2 et 3.

 Les frais de fonction entretien sont à répartie entre les fonctions principales à
raison de :

-50 % production
-30 % approvisionnement
-20 % distribution.
 Stock final matière 50 Kg : méthode de sortie : FIFO
50 Kg X 3 500 = 175 000 FC

 Quantité produite : 350 pièces

 Stock final produits finis fabriqués 20 000 FC

 Encours initial de production 70 000 FC

 Encours final de production 45 000 FC

Travail demandé :
Déterminer :
- le coût d’achat global des matières achetées ;
- le coût d’achat global des matières utilisées ;
- le coût de production global des produits finis fabriqués ;
- le coût de production global des produits finis vendus ;
- le coût de distribution des produits finis vendus ;
- le coût de revient global des PFV.

Solution

A. Calculs préliminaires

1) Répartition secondaire des frais des fonctions auxiliaires

a) Frais administratifs et financiers 250 000

Base : 2 + 3 = 5
- approvisionnement 250 000 X 2 = 100 000 FC
5

- fabrication 250 000 X 3 = 150 000 FC


5

b) Frais centre d’entretien : 150 000 FC

Base : 30 + 50 + 20 = 100%
61

- approvisionnement 150 000 X 30 = 45 000 FC


100

- production 150 000 X 50 = 75 000 FC


100

- distribution 150 000 X 20 = 30 000 FC


100
Total : 150 000 FC

2) Calcul relatif aux achats des matières

- prix d’achat des matières : 300 Kg X 3 500 = 1 050 000 FC


- remise de 5 % (1 050 000 X 5) - 52 500 FC
100 Prix d’achat net = 997 500 FC

- escompte obtenu 2 % = (997 500  X 2) = - 19 950 FC


100
Net à payer = 977 550 FC

B. Détermination des coûts hiérarchisés

1. Coût d’achat des matières premières

= Prix d’achat net des matières achetées 997 500 FC


Frais de fonction approvisionnement + 100 000 FC
Frais de fonction entretien pour approv. + 45 000 FC
Frais des autres (fonction adm & financiers) + 100 000 FC
Total = CAMPA = 1 242 500 FC
2) Calcul du coût d’achat des matières premières utilisées
= Coût d’achat des matières premières achetées 1 242 500 FC
+ Stock initial matières premières : 200 X 3 000 = 600 000 FC
- Stock final matières premières - 175 000 FC
= CAMPU = 1 667 500 FC
3) Calcul du coût de production des produits finis fabriqués
= CAMPU 1 667 500 FC
+ Charges directes de production +300 000 FC
+ Encours initial de production +70 000 FC
- Encours final de production - 45 000 FC
+ Quote part des frais de sections adm. Et fin. +150 000 FC
+ Quote part de frais entretien +75 000 FC
CPPFF = 2 217 500 FC

4) Coût de production des produits finis vendus

= CPPFF 2 217 500 FC
62

+ Stock initial produits finis + 40 000 FC


- Stock final produits finis - 20 000 FC
CPPFV = 2 237 500 FC

5) Coût de distribution des produits finis vendus

= Charges indirectes (frais fonction) de distribution 200 000 FC


+ Quote part de la fonction entretien + 30 000 FC
Coût de distribution 230 000 FC

6) Coût de revient des produits finis vendus

= CPPFV 2 237 500 FC


CD + 230 000 FC
- Produits financiers (escompte) - 19 950 FC
Coût de revient 2 447 550 FC

B. Eléments intervenants dans le calcul des couts et cout de revient

Généralités

En règle générale et en l'absence de système informatique intégré, c'est-à-dire


organisé autour d'une base de données, c'est la comptabilité générale qui va servir
de système d'information pour la comptabilité analytique. Il est cependant
nécessaire au préalable, de procéder à un ensemble de retraitements pour
permettre le calcul des coûts dans l'entité.

Un premier travail consiste à classer parmi les charges de la firme, celles qui seront
exclues ou au contraire incluses dans les coûts des fonctions et des produits (ou
services). Un second travail, préliminaire à la mise en œuvre de toute méthode de
calcul, consiste à préciser la manière dont seront traitées certaines charges tels que
les amortissements, les charges à répartir, les charges dont la périodicité est
différente du moment de calcul, etc. Enfin, un troisième travail consiste à
identifier les charges au sein du processus de production de l'entité.
La détermination des coûts de revient des produits d'une entité nécessite une
première phase de modélisation de cette entité afin de permettre le rattachement
des charges de la comptabilité financière aux coûts des produits.
Cette modélisation doit déboucher sur le réseau de calcul des coûts de l'entité,
réseau sur lequel s'appuiera la démarche de calcul des coûts

Les composants des coûts.

Les charges qui constituent les coûts sont issues de la comptabilité générale (classe
6), en tenant compte des différences d’incorporation sur charges : Charges non
incorporables, charges incorporables et charges supplétives.

1. Les charges incorporables


63

Il s’agit des charges courantes qui sont communiquées par la comptabilité générale
ou
Financière et qui doivent être incorporées aux coûts c’est–à-dire : les charges
d’exploitation et charges financières (charges directes et charges indirectes)
enregistrées dans les comptes de la classe 6.
Les charges exceptionnelles ne sont pas à prendre en compte, ni l’impôt sur les
bénéfices.
1.1. Les charges directes
Charges qu'il est possible d'affecter “immédiatement”, c'est-à-dire sans calcul
intermédiaire, au coût d'un bien, d'une activité ou d'un service déterminé.
Les charges directes constituent un élément du coût d'un bien déterminé. Elles sont
d'origine externe (exemple : matières premières consommées) ou interne (exemple :
frais de personnel, dotations aux amortissements) et peuvent être fixes ou
variables.

Les charges directes sont des charges qui peuvent être affectées directement au
coût d'un produit. La consommation de ces charges par chaque type de produit est
connue.
Elles sont directement affectées aux différents coûts.

En d’autres termes, les charges directes correspondent à des éléments entrant


dans la composition d’un produit ou nécessaires à l’approvisionnement à la
fabrication ou à la distribution d’un produit.
Il s’agit le plus souvent :
 des matières premières utilisées pour la fabrication ;
 des fournitures utilisées ;
 des charges de personnel (main d’œuvre directe) : salaires et charges
sociales des personnes participant directement à la fabrication (ouvrier,
technicien, ...).
Ces charges sont propres à un seul produit et sont affectées directement aux coûts.
.
Exemples :
- Prix d’achat des matières premières et fournitures qui entrent dans la
composition d’un produit.
- Main d’œuvre directe…
1.2. Les charges indirectes

Charges qu'il n'est pas possible d'affecter “immédiatement”. Elles nécessitent un


calcul intermédiaire de répartition pour être imputées au coût d'un bien déterminé;
encore convient-il, pour que cette imputation au coût d'acquisition ou de
production soit possible, qu'elle repose sur un “rattachement raisonnable ”de la
charge au coût.

Les charges indirectes sont des charges qui concernent l'ensemble de la production
ou l'ensemble de l'entité et qui nécessitent un traitement préalable pour être
imputées au coût d'un produit.
64

Ces charges concernent plusieurs coûts donc il n’est pas possible de les affecter à un
coût
Particulier. Elles doivent faire l’objet d’un calcul intermédiaire.
En d’autres termes, les charges indirectes concernent plusieurs produits et donc
plusieurs coûts. Leur montant est fourni par la comptabilité générale. Elles doivent
être réparties, selon certains critères, entre des « centres d’analyse ».
Après répartition dans les différents centres d’analyse, elles seront imputées aux
coûts des
produits.
Exemples :
- consommation d’électricité et d’eau;
- charges du personnel administratif,
- assurances ;
- impôts ;
- les dotations aux amortissements ;
- frais de nettoyage des locaux ;
- d’entretien des matériels…

 Traitement des charges indirectes


Il est plus facile dans un premier temps de ventiler les charges indirectes dans des
centres d'analyse à partir de clés de répartition, un centre d'analyse étant une
division réelle ou fictive de l'entité permettant la répartition des charges
indirectes.
L'activité de chaque centre d'analyse est liée à l'une des étapes de calcul du coût
de revient.
Le calcul des coûts complets respecte les étapes suivantes :
:
Charges directes Affectation Coût des produits
Incorporables

et
Charges

Charges indirectes Répartition Imputat° des services


Centre
d’analyse
(Traitement)
Ventilation

On distingue 3 phases dans l’analyse des charges indirectes :


 Répartition primaire : répartition des charges indirectes dans les centres
d’analyse.
Autrement dit, les montants des charges par nature incorporées dans les coûts
sont répartis à l’aide des clés de répartition dans les différents « centres
d’analyse ».
 Répartition secondaire : la cession des charges des centres auxiliaires aux centres
d’analyse principaux.
Autrement dit, les totaux obtenus pour les différents « centres auxiliaires » sont
65

répartis à leur tour dans les « centres principaux » à l’aide des clés de
répartition, en fonction des prestations fournies.
 L’imputation aux coûts des charges réparties dans les centres principaux.
1.3. Les retraitements des charges incorporables.
Pour certaines charges, des retraitements (modifications de montants, à la
hausse ou à la baisse) peuvent être effectués pour des raisons économiques,
juridiques ou fiscales. Cela peut conduire à l’utilisation de charges de
substitution différentes des charges réelles d’où l’expression « différences
d’incorporation ».
En ce qui concerne la périodicité des calculs, il est nécessaire d’adapter les
montants à la durée des périodes.
Par exemple, certaines charges annuelles ont été constatées en comptabilité
financière alors qu’en comptabilité de gestion les calculs de coûts se font par
semaine, mois, trimestre, ...

2. LES CHARGES NON INCORPORABLES


Les charges non incorporables sont celles qui ont un caractère non récurrent (non
habituel) et/ou qui ne se rapportent pas à l’activité normale et courante de
l’entité.
Ces charges ne peuvent être intégrées dans les coûts d’exploitation dans la
mesure où elles ne sont liées, ni à l’activité normale et courante de l’entité.
Bien que enregistrées régulièrement en comptabilité générale (classe 8), les
charges non incorporables ne sont pas retenues dans le calcul des coûts car elles
sont considérées comme n’étant pas pertinentes.
Il sied de signaler que ces charges sont enregistrées dans le compte « 971 charges
non incorporables » et affectent négativement le résultat analytique, c’est-à-
dire ces charges ont une incidence négative sur le résultat analytique.
Une charge tout en étant incorporable, par rapport à la périodicité, il y a une
partie liée à la période de calcul des coûts qui est incorporée et le reste est non
incorporée.
Exemple : Abonnement trimestriel 6000 FC, la charge incorporable étant de 6000
FC mais la partie incorporée est de 6000 FC /3mois = 2000 FC/mois  et la partie
non incorporée est de 6000 FC – 2000 FC = 4000 FC.

Les éléments suivants sont considérés comme charges non incorporables :


 Les frais d’augmentation du capital social ;
 Les frais d’émission d’obligations ;
 Les frais de constitution ;
 Les charges imputables à de tiers, les charges à étaler, les charges à
transférer ;
 Les frais d’acquisition et de cession d’actifs immobilisés ;
 Les frais de liquidation, d’absorption ou de fusion ;
 Les pertes exceptionnelles ou hors activités ordinaires ;
 Les dotations aux provisions pour pertes, litiges ou risques hors activités
ordinaires ;
66

 Les taxes qui, en vertu des lois officielles, ne sont pas en charges de l’entité ;
 Les primes d’assurance-vie ou d’assurance-crédit contractée par l’entité au
profit de l’entrepreneur ;
 Les charges équilibrées par produits (comme l’amortissement des subventions
d’équipement) ;
 Les impôts sur les revenus professionnels et locatifs inscrits dans le compte
89 ;
 Les vols, dons aux tiers destructions….
 Les appointements et charges sociales engagées pour le personnel
temporairement détachés dans une société affiliée ;
 La valeur nette comptable des immobilisations cédées (compte 81) ;
 Les charges diverses hors activités ordinaires ;
 Les charges non liées à la période de calcul des coûts.
.
3. LES CHARGES SUPPLETIVES (ou éléments supplétifs)

Les charges supplétives sont des charges non enregistrées en comptabilité


générale mais qui pour autant correspondent à des coûts qu’a du supporter
l’entité.

En d’autres termes, les éléments supplétifs sont donc des charges non
enregistrées en comptabilité générale mais saisies et imputées dans un compte
de la classe 9 (972 éléments supplétifs).
Ce sont des charges théoriques ou fictives dont il faut tenir compte pour
améliorer la précision des coûts.
Elles doivent être incorporées dans les calculs de coûts. Il s’agit de :
 la rémunération théorique de l’entrepreneur individuel c’est à dire le montant
de salaire qu’il percevrait s’il était salarié (rémunération du travail de
l’exploitant non salarié);
 la rémunération des capitaux propres investis c’est à dire la rentabilité des
fonds propres utilisés dans l’entité qui serait obtenu s’ils étaient placés (les
dividendes versés aux associés lors de la répartition du bénéfice)
Elles sont incorporées aux coûts, bien qu’elles ne soient pas considérées comme
des charges en comptabilité générale.

Rémunération
Rémunération==Capitaux propres
Capitaux (C) xxTaux
propres Tauxd’intérêt
d’intérêt(r)x x temps
Prorata
deéventuel du
placement
temps de
(Prorata
des capitaux investis éventuel)

Exemple
L’entité individuelle MARIBENI est dirigée par BENIMMA (entrepreneur) qui
assure lui-même les activités commerciales de l’entité. Voici les informations
concernant le mois de septembre :
le salaire mensuel à payer à l’entrepreneur 100.000 FC ;
le fils de BENIMMA perçoit une rémunération mensuelle de 30.000 FC, bien
67

que n’exerçant aucune activité réelle pour l’entité ;


l’entité finance en partie ses activités par des emprunts, les intérêts versés
annuellement sont de 48.000 FC ;
Le capital de l’entité est 400.000 FC. On estime que ses fonds propres pourraient
être rémunérés aux taux annuel de 6 % auprès des établissements financiers.
Travail demandé : calculez les charges non incorporables, incorporables et
supplétives pour le mois de septembre.
Solution
 Charges incorporables : 48.000 FC : 12 mois = 4.000 FC charges financières
mensuelles à incorporer dans le calcul des coûts.
 Charges non incorporables : salaire fictif du fils de BENIMMA, soit 30.000
FC
 Charges supplétives :
 Rémunération des capitaux propres : 400.000 x 0,06 = 24.000 FC/an
(intérêt annuel)
Intérêts mensuels : 24.000 : 12 mois = 2.000 FC (charges
financières
mensuelles : montant à incorporer aux couts d’exploitation pour
septembre)
 Rémunération de l’exploitant : 100.000 FC (rémunération mensuelle)
Total charges supplétives : 2.000 FC + 100.000 FC = 102.000 FC.

Le schéma ci-dessous illustre l’incorporation des charges dans les coûts :

CHARGES
SUPPLETIVE

COMPT CHARGES
Charges
E DE INCORPORABL
Incorporab
LA ES
les aux
CLASS
E 6 et coûts
8 CHARGES
NON
INCORPORABLES

N.B. Le critère distinctif entre éléments incorporables et éléments non


incorporables se
fonde essentiellement sur :

 Le principe d’exploitation normale et courante de l’entité (càd la distinction


entre charges liées aux activités ordinaires et charges hors activités
ordinaires) ;
 La période de calcul des coûts concernés.
En comptabilité générale, la fréquence de calcul des résultats n'est
68

généralement qu'annuelle. Or, l'utilisation d'une comptabilité analytique comme


outil de contrôle implique une périodicité qui ne peut guère être supérieure au
mois. Il en résulte que pour toutes les charges constatées en comptabilité
générale et qui concernent une période supérieure au mois, il est nécessaire de
répartir la charge par la technique dite de « l'abonnement ».

2. abonnement

L’abonnement est une technique qui consiste à diviser une charge réglée
périodiquement par sa durée de consommation. Les charges qui découlent de
cette technique sont appelées charges de substitution.
Parmi les charges abonnées, nous citons : loyer, abonnement transport, frais
bancaires, primes d’assurance, impôts et taxes, amortissement…
Exemple : un amortissement annuel de 24 000 sera par exemple réparti par cette
procédure en une charge d'abonnement mensuel de 2.000 FC.

Lorsqu’on recourt à l’abonnement pour tout élément de charge constatée ou


calculée périodiquement, il se dégage des différences traduisant :
 Soit, une anticipation des charges incorporées aux coûts par rapport à
celles de comptabilité générale ;
 Soit, un élément des charges déjà enregistrées en comptabilité générale
sur plusieurs périodes de calcul des coûts en comptabilité analytique.
Note
Il sied de noter qu’il ne faut pas confondre les notions des charges incorporables
et charges incorporées.
 Les charges incorporables sont celles qui sont liées à l’activité normale et
habituelle de l’entité. Elles sont susceptibles d’être incorporées dans les coûts
lorsqu’elles se rapportent à la période de calcul des coûts adoptée par l’entité ;
 Les charges incorporées sont celles relatives à l’exploitation normale et
courante de l’entité d’une part, et qui se rapportent effectivement à la
période de calcul des coûts hiérarchisés des biens produits d’autre part, il
s’agir des charges effectivement intégrées dans le processus de détermination
des coûts d’exploitation.
Ainsi, les charges incorporables comprennent :
 Les charges incorporées dans les coûts ;
 Les charges non incorporées dans les coûts ;
Pour le cas des charges abonnées :

Charges incorporées = charges incorporables - charges non


incorporées

 Avec charges incorporables : charges issues de la comptabilité générale ;


 Charges non incorporées : charges se rapportant à une période d’au
moins un mois ;
 Charges incorporées : charges se rapportant à un mois (abonnement
mensuel).
69

Exemple
Le tableau ci-dessous reprend les charges courantes abonnées engagées par
l’entité JMK
Nature de la charge Périodicité Montant
Abonnement transports Trimestre 120.000 FC
Loyer bâtiment Semestre 600.000 FC
Frais bancaires Quadrimestre 40.000 FC
Primes d’assurances Année 720.000 FC
Impôts et taxes Bimestre 50.000 FC
Dotations aux Année 960.000 FC
Amortissements
TOTAL GENERAL 2.490.000 FC
Travail demandé : calculer les montants des charges incorporées et charges non
incorporées
Solution
Charge par nature Charges Charges non Charges
incorporabl incorporées incorporées
es
Abonnement transports 120.000 80.000 40.000
Loyer bâtiment 600.000 500.000 100.000
Frais bancaires 40.000 30.000 10.000
Primes d’assurances 720.000 660.000 60.000
Impôts et taxes 50.000 25.000 25.000
Dotations aux 960.000 880.000 80.000
Amortissements
TOTAL GENERAL 2.490.000 2.175.000 315.000
Le montant des charges incorporées soit, 315.000 FC, sera intégré dans le calcul
des coûts.
 METHODE DE DETERMINATION DES CHARGES INCORPOREES

Pour déterminer le montant des charges incorporées, on procède comme suit :


 Supprimer les charges non incorporables.
 Recenser les charges incorporables.
 Eventuellement :
 évaluer les charges de substitution,
 calculer les différences d’incorporation pour certaines charges,
 corriger, modifier éventuellement les charges incorporables.
 Puis :
 ajouter les charges supplétives,
 évaluer le montant des charges incorporées.

Ainsi la différence entre charges constatées en comptabilité générale et les charges


70

incorporées aux coûts s’appelle « différence d’incorporation ».

Charges incorporables = charges de la comptabilité financière - charges non


incorporables
+ charges supplétives
Charges incorporées = charges incorporables ± différences d’incorporation (sur
 DEMARCHE DE CALCUL DES COUTS
matières,

 Identification et traitement des charges à incorporer


 identifier les charges à incorporer dans les coûts ;
 dissocier les charges directes et indirectes : ventiler les charges directes par
type
de coûts et répartir les charges indirectes par “fonction / activité”
d’exploitation
et de soutien de l’entité ;
 définir des clés de répartition pour l’imputation des charges indirectes.
 Calcul des coûts
Notons que l’enchaînement du calcul des coûts est fondé sur le cycle
d’exploitation de
l’entité.

Pour l’entité industrielle, on calcule :

 Calcul des coûts d’achat : prix d’achat + charges directes et indirectes liées à
l’approvisionnement ;
 Mise en inventaire permanent (IP) des matières et détermination de la
valeur des
sorties de stock de matières (et des stocks finaux) ;
 Calcul des coûts de production (produits intermédiaires ou produits finis) :
coût d’achat des matières (ou produits) utilisés + charges directes et
indirectes liées à la fabrication ;
 Mise en inventaire permanent (IP) des produits fabriqués et détermination
de la valeur des sorties de stock de produits (et des stocks finaux) ;
 Calcul des coûts de revient (des produits vendus) : coût de production des
produits vendus + charges directes et indirectes liées à la distribution ;
 Calcul du résultat analytique d’exploitation et de chaque produit vendu :
chiffre d’affaires du produit – coût de revient des ventes du produit.
Pour l’entité commerciale, on calcule :

 Calcul des coûts d’achat : prix d’achat + charges directes et indirectes liées à
l’approvisionnement ;
 Mise en inventaire permanent (IP) des marchandises et détermination de la
valeur
des sorties de stock de marchandises (et des stocks finaux) ;
 Calcul des coûts de revient (des marchandises vendus) : coût d’achat des
marchandises vendues + charges directes et indirectes liées à la distribution ;
 Calcul du résultat analytique d’exploitation et de chaque produit vendu :
71

chiffre d’affaires des marchandises – coût de revient des ventes des


marchandises.

 Calcul des résultats analytiques
 Calcul des résultats analytiques des produits par différence entre leur chiffre
d’affaires net (total et unitaire) et leur coût de revient (total et unitaire) ;
 Calcul du résultat analytique d’exploitation global (somme des résultats
analytiques) .

SCHEMA SYNTHESE DU TRAITEMENT DES CHARGES EN COMPTABILITE


ANALYTIQUE

Charges supplétives

Charges de la comptabilité générale (clase 6 et 8)

Retraitement Charges non


incorporables
Charges incorporables

Charges incorporables (charges prises en compte comptabilité analytique)

Charges indirectes
Charges directes
APPLICATION
1. Le comptable de
l'entité MARIBENI vous communique les informations
suivantes relatives aux charges engagées :
 Frais de télécommunication : 150.000 FC pour 3 mois ;
 Loyer bâtiment 900.000 FC (trimestre) ;
 Frais d’assurances 600.000 FC (annuelle) ;
 Matières consommables : 240.000 FC ;
 Frais du personnel 1.500.000 FC ;
 Dotations aux amortissements 1.800.000 FC (annuelle)
 Frais financiers 720.000 FC (trimestriel)
 Charges exceptionnelles : 70.000 FC
 Participation des salariés : 115.000 FC
 Impôts sur les bénéfices : 90.000 FC
Informations complémentaires :
72

 la rémunération fictive de l'exploitant : 480.000 FC annuelle ;


 La rémunération (au taux de 6 %) des capitaux propres qui s'élèvent à
900.000 FC
Travail demandé :
 Calculez le montant des charges non incorporables ;
 Calculez le montant des charges incorporables.
2. Mêmes données que l’application n°1, les charges incorporables sont réparties
entre les centres approvisionnement, production, distribution,
administration et finances dans les proportions de 3, 4, 1, 1 et 1.

Travail demandé :
 Calculer le montant des charges non incorporées ;
Calculer le montant des charges incorporées.

3. En vous référant aux données de l’application n°2 et aux données


complémentaires ci-après, calculez les différents coûts et coût de revient.

Données complémentaires :

 Stocks initiaux :

 MP : 440.000 FC ;

 PF : 320.000 FC.

 Stocks finals :

 MP : 500.000 FC ;

 PF : 150.000 FC.

 Achat du mois :

MP : 2.500.000 FC

 Charges directes :

 Transport sur achat : 70.000 FC ;

 Commission sur achat : 30.000 FC ;

 Transport sur ventes : 90.000 FC ;

 Main d’œuvre personnel de production : 180.000 FC ;

 Publicité : 80.000 FC

 Ventes du mois : 5.928.700 FC


73

Solution n°1
Calcul des éléments supplétifs (charges supplétives)
 Rémunération fictive de l’exploitant  : 480.000 FC
 Rémunération des capitaux propres : 900.000 x 6 % = 54.000 FC
Total charges supplétives  : 534.000 FC
Tableau de détermination des charges incorporables et non incorporables

Charges
Charge par nature Montant
Non incorporables Incorporables
Matières consommables  240.000 - 240.000
150.000 - 150.000
Frais de 900.000 - 900.000
télécommunication 600.000 - 600.000
Loyer bâtiment 1.500.000 - 1.500.000
Frais d’assurances 720.000 - 720.000
Frais du personnel 1.800.000 - 1.800.000
Frais financiers 70.000 70.000 -
Dot. aux Amortissements 115.000 115.000 -
Charges exceptionnelles 90.000 90.000 -
Participation des salariés 534.000 - 534.000
Impôts sur les bénéfices
Eléments supplétifs
TOTAL GENERAL 6.719.000 275.000 6.444.000
74

Solution n°2

Tableau de répartition des charges

Charges Charges Centres principaux Centres auxiliaires


Charge par nature Incorporable non
incorporées Appro. Prod. Dist. Adm. Fin.
s incorporées
Matières consom. 240.000 - 240.000 72.000 96.000 24.000 24.000 24.000
150.000 100.000 50.000 15.000 20.000 5.000 5.000 5.000
Frais de télécom. 900.000 600.000 300.000 90.000 120.000 30.000 30.000 30.000
Loyer bâtiment 600.000 550.000 50.000 15.000 20.000 5.000 5.000 5.000
Frais d’assurances 1.500.000 - 1.500.000 450.000 600.000 150.000 150.000 150.000
Frais du personnel 720.000 480.000 240.000 72.000 96.000 24.000 24.000 24.000
Frais financiers 1.800.000 1.650.000 150.000 45.000 60.000 15.000 15.000 15.000
Dot. aux Amort. 534.000 489.500 44.500 13.350 17.800 4.450 4.450 4.450
Eléments
supplétifs
TOTAL GENERAL 6.444.000 3.869.500 2.574.500 772.350 1.029.800 257.450 257.450 257.450
75

Solution n°3

Calculs des couts hiérarchisés

1. CAMPA = PA net MP + FDA +FIA

=2.500.000 + 70.000 + 30.000 + 772.350

= 3.372.350 FC (valeur d’entrée des MP)

2. CAMPU = CAMPA + SIMP – SFMP

= 3.372.350 + 440.000 – 500.000

= 3.312.350 FC (valeur de sortie de MP)

3. CPPFF = CAMPU + FDF + FIF

= 3.312.350 + 180.000 + 1.029.800

= 4.522.150 FC (valeur d’entrée des PF)

4. CPPFV = CPPFF + SIPF –SFPF

= 4.522.150 + 320.000 – 150.000

= 4.692.150 FC (valeur de sortie de PF)

5. CD° = FDD° + FID°

= 90.000 + 80.000 + 257.450

= 427.450 FC

6. CAS = FI ADM + FI FIN

= 257.450 + 257.450

= 514.900 FC

7. CR = CPPFV + CD° + CAS


76

= 4.692.150 + 427.450 + 514.900

= 5.634.500 FC
77

ACTIVITE 3: ETUDES DES COMPTES DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 définir les concepts : CAGE intégrée et CAGE autonome ;
 analyser le schéma de la CAGE ;
 présenter les comptes des coûts et coût de revient ;
 journaliser en CAGE intégrée ;
 journaliser en CAGE autonome.

2. Supports

 ALPHONSE VERHULST, Comptabilité Analytique d’Exploitation, éd. CRP,


Kinshasa, 2010 ;
 SAMBA ZAMAMBU L. et LOKO TUZOLANA B., Comptabilité Analytique, 2ème
édition, Mediaspaul, Kinshasa, 2013 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 MAPAPA MBANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-
Université, Bruxelles ; 2011 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif au Droit comptable à l’information financière et
système comptable OHADA, Journal officiel, Yaoundé, le 15 Février 2017 ;
 OHADA, Journal officiel, acte uniforme au droit des sécurités commerciales et
du groupement d’intérêt économique, adopté le 30 Janvier 2014 ;
 Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable, système
comptable OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
 Roger MASAMBA MAKELA (sous la direction), Manuel de Droit et comptabilité
OHADA, CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;
 SERNAFOR TECHNIQUE, Module de formation sur le système comptable OHADA
3e com., 2015.

3. Méthodes et techniques : exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de


groupe

4. Durée : 150 minutes


78

5. Déroulement de l’activité

METHODES ET
N° TACHES DUREE
TECHNIQUES

1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.


 Définir les concepts de base :
Comptabilité Analytique de Gestion
(CAGEE), CAGE intégrée, CAGE
2 Brainstorming 20 min.
autonome, comptes réfléchis, branches
activités, Coûts hiérarchises, rentabilité,
Centre d’analyse.

Constituer les sous-groupes pour répondre


aux questions suivantes :

 énoncer les principes de la comptabilité


analytique ;

 présenter les comptes de la CAGE ;

 comptabiliser en CAGE intégrée dans


3 une entité commerciale ; Travail en groupe 60 min.

 comptabiliser en CAGE intégrée dans


une entité industrielle ;

 comptabiliser en CAGE autonome dans


une entité commerciale ;

 comptabiliser en CAGE autonome dans


une entité industrielle.

En plénière : le rapporteur de chaque sous-


groupe présente la production de son
4 équipe suivie de mise en commun avec les Discussion dirigée 40 min
membres des autres sous-groupes et du
facilitateur suivi de débat.

Questions de synthèse

 Définir la CAGE intégrée et la CAGE


20 mi
5 autonome ; Discussion dirigée
n.
 Saisir les stocks initiaux en CAGE
intégrée et autonome ;
79

 Saisir et repartir les charges en CAGE


intégrée et autonome ;

 Présenter les comptes des coûts et coût


de revient dans une entité
commerciale ;

 Présenter les comptes des coûts et coût


de revient dans une entité industrielle ;

B. FICHE TECHNIQUE

1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE

 Comptabilité Analytique de Gestion (CAGEE) : Système d'analyse et de


traitement autonome de données permettant de calculer des coûts et des
résultats “analytiques ” de nature à fournir des informations utiles à la gestion
de l'entité.

 Comptabilité Analytique d’Exploitation intégrée : mode de traitement des


données permettant de fournir, au moyen d'une seule comptabilité, à la fois les
informations de la comptabilité analytique de gestion et les comptes de la
comptabilité générale destinés à l'établissement des états financiers de synthèse.

 Comptabilité Analytique d’Exploitation autonome : mode de traitement des


données permettant de fournir, les informations de la comptabilité analytique
de gestion.

 compte réfléchi : est un compte de la comptabilité analytique qu’assure le lien


entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique (compte 92).

 Une entité à production multiple : est une unité économique produisant plusieurs
types de produit ou fournissant une diversité de services.

 Branches activités : sont des secteurs d’activités

 Coûts hiérarchises : est la maniéré dont les coûts se succèdent.

 La rentabilité : est le résultant pris en pourcentage

 Centre d’analyse : est un centre de frais ou complets de section.


80

2. GENERALITES

2.1. Présentation de comptes de la comptabilité analytique de gestion

D’après l’Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière en


vigueur, l’usage des comptes 92 à 99 est laissée à l’initiative des entités qui utilisent
les découpages convenant le mieux à leur :
- structure ;
- politique des coûts ;
- organisation.

Les comptes à deux chiffres 92 à 99 ci-dessus rappelés sont des caractères


suffisamment général pour répondre aux besoins de toute entité qui les subdivise à
sa convenance ; mais cela, dans le but de rendre facile les calculs :
- des coûts et des coûts de revient ;
- des valeurs en stocks ;
- des résultats analytiques.

Retenons que les comptes principaux de la comptabilité analytique sont les suivants :
- 92 comptes réfléchis ;
- 93 comptes de reclassement ;
- 94 comptes de coûts ;
- 95 comptes de stocks ;
- 96 comptes d’écarts sur coûts préétablis ;
- 97 comptes de différences des traitements comptables ;
- 98 comptes des résultats.
- 99 comptes des liaisons internes.
Les comptes ci-dessus peuvent être subdivisés selon l’organisation de l’entité et les
besoins internes ressentis par celle-ci.
La subdivision ci-dessous est proposée à titre indicatif pour des raisons didactiques.

a) 92 Comptes réfléchis

Ils enregistrent par réflexion :


- le montant des stocks et travaux en cours au début de l’exercice (classe 3) ;
- le montant des charges de la comptabilité générale (classe 6 et 8) ;
- le montant des produits de la comptabilité générale (classe 7).

Ces comptes sont structurés de la manière suivante :


- 921 Stocks initiaux réfléchis de 31 à 38 ;
- 922 Achats réfléchis : 60 Achats (601, 602, 604, 608) ;
- 924 Consommations intermédiaires réfléchies (605, 61, 62, 63, 64, 65) ;
- 926 Autres charges des activités ordinaires réfléchies (66, 67, 68, 69 …) ;
81

- 927 Produits d’exploitation réfléchis (70, 71, 72, 73, 75,77, 78, 79) ;

b) 93 Comptes de reclassements

Ces comptes enregistrent les charges indirectes lors des répartitions entre les
différentes fonctions de l’entité.

Les principaux comptes divisionnaires de fonction d’analyse ou comptes de sections


sont :
- 930 fonction « administration »
- 931 fonction « financière »
- 932 fonction « approvisionnement »
- 933 fonction « production »
- 934 fonction « auxiliaires»
- 937 fonction « distribution»
Notons que chaque compte de fonction d’analyse peut, selon les besoins internes de
l’entité, être subdivisé en sous comptes.

c) 94 Comptes de coûts

Ces comptes enregistrent les coûts hiérarchisés de biens et services. Ils sont
structurés comme suit :
- 940 Coût d’achat ;
- 941 Coût de production ;
- 942 Coût de distribution ;
- 943 Coût de revient ;
Les comptes ci-dessus peuvent aussi être subdivisés selon qu’il y a des types de
marchandises, de matières premières, de produits finis, de services rendus, ...etc.

d) 95 Comptes de stocks

Ces comptes enregistrent les mouvements d’entrées et sorties de stock et sont


regroupés comme suit :
- 951 Stock de marchandises ;
- 952 Stock de matières et fournitures liées ;
- 953 Stock d’autres approvisionnements ;
- 954 Stock de produits en cours ;
- 955 Service en cours ;
- 956 Stock de produits finis ;
- 957 Stock de produits intermédiaires et résiduels.

Ces comptes peuvent être subdivisés selon les besoins internes de l’entité en fonction
de types de marchandises, de matières premières, de produits finis, de services
82

rendus ; …etc.

e) 96 Comptes d’écarts sur coût préétablis

Ces comptes enregistrent les coûts standards qu’il convient de comparer aux coûts
réels ou coût constatés.
Leur subdivision se présente comme suit :
- 960 Ecart sur matières premières ;
- 961 Ecart sur main-d’œuvre ;
- 962 Ecart sur frais de fonction production ;
- 963 Ecart sur frais de fonction ventes…

f) 97 Comptes des différences des traitements comptables

Ces comptes enregistrent les différences existant entre les charges et/ou les
produits de la comptabilité générale et ceux retenus en comptabilité analytique
pour le calcul des coûts et résultats analytiques.

Ils peuvent se subdiviser comme suit :


- 970 Différences d’inventaires (constatés entre l’inventaire physique valorisé et
l’inventaire comptable) ;
- 971 Charges non incorporables ;
- 972 Charges supplétives incorporées.

e) 98 Comptes de résultats

Ils enregistrent le coût de revient et le montant des ventes de chaque produits,


d’une part, et les reports des différences incorporation, d’autre part, en vue de
déterminer le résultat analytique réalisé par l’entité au cours de la période.
Ce compte peut être subdivisé comme suit :
98 : résultat analytique ;
981 : report des différences d’incorporation
983 : résultat analytique d’exploitation

h) 99 Comptes de liaisons internes

Ces comptes sont utilisés dans l’entité au sein desquelles il existe des agences ou des
sièges d’exploitation qui tiennent, indépendamment du siège central, une
comptabilité autonome. Ils jouent un rôle analogue à celui du compte 18 « compte
de liaison des établissements ».

1.2. Terminologie de base

a) Imputation
83

Ce terme a deux acceptations :

- en comptabilité, en général, il désigne l’inscription d’un montant au débit ou au


crédit d’un compte ;

- en comptabilité analytique, l’imputation consiste dans l’inscription des coûts des


centres d’analyse aux comptes de coûts des produits en proportion des unités
d’œuvre des centres consacrés à ces produits.

C’est aussi l’opération qui consiste à intégrer les charges communes dans les coûts.

b) saisie (en comptabilité analytique des éléments de la comptabilité générale).

C’est le virement pour solde des informations fournies par le compte des charges et
des produits de la comptabilité générale en vue de faire apparaitre les coûts, coûts
de revient et résultats.

Cette saisie peut s’effectuer directement ou indirectement.

La saisie est dite directe quand la comptabilité analytique est intégrée dans la
comptabilité générale.

Il y a hybridation dans la mesure où les comptes de la comptabilité générale de la


classe 9 sont débités ou crédités avec ceux de la comptabilité générale. D’où
l’expression :

Comptabilité analytique intégrée.

On parle de la saisie indirecte quand le recours exclusif aux comptes de la classe 9


est assuré par l’usage des comptes réfléchis. Il s’agit de la comptabilité analytique
autonome.

c) L’affectation

C’est l’inscription des charges directes dans les coûts de biens et services produits

d) La ventilation

Est l’ensemble d’opérations qui permettent de répartir et d’imputer les frais


indirects dans les coûts et coût de revient des biens économiques produits par
l’entité.

La ventilation comprend :
- la répartition primaire ;
- la répartition secondaire ;
84

- l’imputation des frais indirects aux coûts.

2.3. Schémas de fonctionnement des comptes

Le fonctionnement des comptes de la comptabilité analytique de gestion se fait


selon l’ordre croissant des numéros des comptes.

2.3.1. Comptes réfléchis

Les comptes réfléchis sont des comptes synthétiques, c'est-à-dire ils ne


comprennent qu’un seul chiffre correspondant à plusieurs valeurs issues de certain
nombre des comptes de la comptabilité générale.

DEBIT 92 COMPTES REFLECHIS CREDIT

DEBIT 921 Stocks initiaux réfléchis CREDIT

Jamais débité Stocks initiaux réfléchis de 31 à 38 ;

DEBIT 922 Achat réfléchis Crédit

Jamais débité Achats réfléchis : 60 Achats (601, 602, 604,


608) ;

DEBIT 924 Consommation intermédiaires réfléchis CREDIT

Jamais débité Consommations intermédiaires réfléchies (605,


61, 62, 63, 64, 65) ;

DEBIT 926 Autres charges des activités ordinaires réfléchies


CREDIT

Jamais débité Autres charges des activités ordinaires


réfléchies (66, 67, 68, 69 …) ;

DEBIT 927 Produits d’exploitation réfléchis CREDIT

Produits d’exploitation réfléchis (70, 71, Jamais crédité


72, 73, 75,77, 78, 79) ;

2.3.2. Comptes de coûts


DEBIT 94 COMPTES DE COUTS CREDIT

940 Coût d’Achat


85

- Prix d’achat net (605, 601 , 602 & 604/ou Coût d’achat marchandises ou matières
921 achetées par le débit des comptes (951,
952, 953)
- Frais directs d’achat (61 à 68 / ou 924 &
926)

- Frais indirects d’achat (932)

DEBIT 941 COUT DE PRODUCTION CREDIT

- Coût d’achat de matières premières


utilisées (952)
Coût de production produits finis fabriqués
- Frais directs de production (605, 61 à 68 par débit du compte 956 stock de produits
/ ou 924 & 926 finis, 954 ; 957.

- Frais indirects de production (933)

- Coût de production des produits


intermédiaires utilisés (954)

- Empaquetage

DEBIT 942 COUT DE DISTRIBUTION CREDIT

- Frais directs de distribution (61 à 68 / ou


924 & 926
Coût de distribution par le débit du compte 943
- Frais indirects de distribution (937) coût de revient

- Coût d’achat des emballages utilisés


(953)

DEBIT 943 COUT DE REVIENT CREDIT

- Coût de production des produits finis Coût de revient par le débit du compte 983
vendus (956) ou 951 CAMV

- Coût de distribution (942)

- Coût des autres sections

1.3.3. Comptes de résultats analytiques


DEBIT 98 à 983 RESULTATS ANALYTIQUES CREDIT

Transfert de coût de revient par le crédit du Saisie du chiffre d’affaires par le débit du
compte 943. compte 971.
86

2.3.4. Comptes des charges non- incorporables


DEBIT 971 Charges non-incorporables CREDIT

Saisie des charges non-incorporables par le Transfert des charges non-incorporables par
crédit de comptes 61 à 68 ou 924/926 le débit du compte 98 Résultat analytique

DEBIT 972 Elements supplétifs


CREDIT

Transfert de charges supplétives par le Incorporation des charges supplétives dans les
crédit du compte de résultat analytique comptes de reclassement des charges par le
(98) débit de compte 93.

2.4. TYPOLOGIE DE SAISIE

Les données comptables de l’entité peuvent être saisies soit en Comptabilité


analytique intégrée, soit en Comptabilité analytique autonome selon le type
d’entité. Deux catégories d’entité se dégagent :

- Entité commerciale ;

- Entité industrielle.

2.4.1. Comptabilité analytique intégrée

La Comptabilité analytique intégrée permet de fournir, au moyen d'une seule


comptabilité, à la fois les informations financières de la comptabilité analytique de
gestion et les comptes de la comptabilité générale par l’intermédiaire du compte
« 92 comptes réfléchis » qui sert de trait d’union entre les deux comptabilités.

Les comptes réfléchis fonctionnent en inverse des comptes de la Comptabilité


générale c’est-à-dire d’une manière « réfléchie », comme « le miroir », gauche
(débit) devient droit (crédit) et, droite (crédit) devient gauche (débit).

Nous retiendrons :

921 : Stocks initiaux réfléchis (comptes 31 à 38);


87

922 : Achats réfléchis (comptes 601, 602, 604 et 608);

924 : Consommations intermédiaires réfléchies (comptes 605, 61, 62, 63, 64 et 65);

926 : Autres charges des activités ordinaires réfléchies (comptes 66, 67, 68 et 69);

927 : Produits d’exploitation réfléchis (comptes 70, 71, 72, 73, 75, 76, 77, 78 et 79);

2.4.2. Entité Commerciale

1. Schéma de Comptabilisation

Croquis voir annexe 1

2. Journalisation

1. Saisie du stock initial

D C LIBELLE D C
951 Stock de marchandises X
953 Stock d’autres approvisionnements X
31 à Marchandises X
33 Autres approvisionnement X
Saisie des stocks d’ouverture

2. Saisie des achats


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
60 à achats X

3. Saisie et affectation des charges directes


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
942 Coût de distribution X
605 à Autres achats X
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais Financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépréciations X

4. Saisie des charges indirectes


88

D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X

605 à Autres achats X


61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais Financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépréciations X

5. Incorporation des éléments supplétifs


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
972 à Eléments supplétifs X

6. Saisie des charges non incorporables


D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
605 à Autres achats X
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais Financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépréciations X

7. Répartition et imputation des charges indirectes


D C LIBELLE D C
89

940 Coût d’achat X


942 Coût de distribution X
930 à Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X

8. Mise en stock de marchandises et autres approvisionnements


D C LIBELLE D C
951 Stocks marchandises X
953 Stocks autres approvisionnements X
940 à Coût d’achat X

9. Sortie des marchandises


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
951 à Stocks marchandises X

10. Sortie des emballages et autres approvisionnements pour le coût de


distribution
D C LIBELLE D C
942 Coût de distribution X
953 à Stock des autres appro. X

11. Transfert du coût de distribution dans le coût de revient


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
942 à Coût de distribution X

12. Transfert du coût de revient au résultat analytique d’exploitation


D C LIBELLE D C
983 Résultat Analytique d’exploitation X
943 à Coût de revient X

13. Saisie du chiffre d’affaires de vente de marchandises


D C LIBELLE D C
701 Ventes marchandises X
983 à résultat analytique d’exploitation X

14. Transfert des Eléments supplétifs au résultat


D C LIBELLE D C
972 Eléments supplétifs X
98 à Résultat analytique X
90

15. Transfert des éléments non incorporables au résultat analyt.


D C LIBELLE D C
98 Résultat analytique X
971 à Charges non incorporables X

16. Transfert de résultat analytique d’exploitation au résultat analytique


D C LIBELLE D C
983 Résultat Analytique d’exploitation X
98 à résultat analytique X

Application
La Société SAM UTSHUDI SNC commercialise les téléphones en RDC, Id. Nat. 4587,
NRC 2015-B-25 présente sa situation du mois de Mars 2018 comme renseigne les
données de la comptabilité générale :

61 Transport : 1 900 000 FC dont 100 000 FC transport pour livraison HAO, Appro


20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.

62 Services extérieures : 5 800 000 FC ; 400 000 Fc concernent Appro. 1/6 ; Distr.


2/6 ; Adm 2/6 et Finance reste.

63 Autres services extérieures : 6 000 000 Fc Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste

64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs Appro. 50% et Distr. 50%

65 Autres charges : 6 000 000 FC pour lesquels 1 000 000 FC concernent HAO, Appro.


10% ; Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.

66 Charges le personnel : 8 400 000 FC selon le nombre de travailleurs, Appro. 600


agents ; Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100 agents.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 FC ; Appro. 20% ; Distr. 30% ;
Adm 40% et Finance 10%
68 dotation aux amortissements annuels : 36 000 000 FC ; Appro. 1/3 ; Distr. 1/3  et
Adm 1/3.
69 Dotations aux provisions : 9 000 000 FC ; Appro. 2/6 ; Distr 2/6  et Adm reste.
Eléments supplétifs : 2 000 000 FC ; Appro. 3/5 et Distr 4/10.
Autres informations :
1. Achats : 1 000 téléphones, coût unitaire 22 000 FC
91

3
R obtenus 1% et TVA 16%
500 pièces d’emballage ; prix unitaire 300 FC et TVA 16%
2. Stocks initiaux :
400 Téléphones, coût unitaire 20 000 FC
200 pièces d’emballage, coût unitaire 300 FC
3. Stocks finaux :

800 Téléphones, coût unitaire 20 000 FC


300 pièces d’emballages, coût unitaire 300 FC

4. Dépréciations :

Stock initial : téléphone 2% et emballage 3%


Stock final : téléphone 3% et emballage 1%

5. Frais accessoires d’achat (Transport) 1 900 000 FC HT

6. Vente de téléphone 1 600 pièces à 45 000 FC HT, R3 accordés 5% et emballage


400 pièces à 245,5 FC la pièce HT.

7. Produits financiers : 2 000 000 FC

Travail demandé :

1) Présenter le tableau de reclassement des charges (TRC)


2) Présenter le tableau d’exploitation fonctionnel (TEF)
3) dresser le tableau d’exploitation général
4) Calculer le coût de revient et le résultat analytique d’exploitation
5) Présenter le schéma de comptabilisation
6) Comptabiliser

Solution :

1) La TVA facturée récupérable n’intervient pas dans les calculs de coûts et prix
de revient
2) Coût réel d‘emballage utilisé (CREU) = Prix d’achat emballage + FAA
Emballage + Stock initial net Embal. – R3 obtenus sur Embal. - stock final Net
Embal – vente Emballage = 150 000 + 0 + 58 200 – 89 100 – 98 200 = 20 900

3) Coût de distribution = Fonction distr + charges directes de Distr


= 15 190 000 + 20 900 = 15 210 900 TEG
Sortie stock emballage = 150 000 + 0 + 58 200 – 89 100 = 119 100
Vente emballage = 98 200
92

4) Fonction Adm = 14 520 000


5) Coût financier = section finance – produits financiers = 3 830 000 –
2 000 000
= 1 830 000
6) Coût des autres sections = Fonction Adm + coût finance = 14 520 000 +
1 830 000
= 16 350 000
Répartition des frais par section

1) 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 =1 800 000

2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
6 1 2 2 6 5 1 1
Finance =
6
- (6 +
6
+
6) 6
= -
6
=
6
=5 400 000 X
6
=900 000

Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000

3) 63 Autres services Extérieurs : 6 000 000


Appro = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
Distrib = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
5 1 1 5 2 3 3
Admini = reste
5
-
5 5
+ ( )
= - = =6 000 000 X =3 600 000
5 5 5 5

Total = 1 200 000 + 1 200 000 + 3 600 000 = 6 000 000

4) 64 Impôt et taxes : 7 000 000


Appro = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Distrib = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 3 500 000 + 3 500 000 = 7 000 000

5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
93

Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000


Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 000 = 5 000 000

6) 66 Charges de personnel : 8 400 000


Appro = 8 400 000 x 600/ 1400 = 3 600 000
Distrib = 8 400 000 x 400/ 1 400 = 2 400 000
Admini = 8 400 000 x 300/ 1 400 = 1 800 000
Finance = 8 400 000 x 100/ 1 400 = 600 000
Total = 3 600 000 + 2 400 000 + 1800 000 + 600 000 = 8 400 000

7) 67 Frais financiers et charges assimilés : 1 500 000


Appro = 1 500 000 x 20% = 300 000
Distrib = 1 500 000 x 30% = 450 000
Admini = 1 500 000 x 40% = 600 000
Finance = 1 500 000 x 10% = 150 000
Total = 300 000 + 450 000 + 600 000 + 150 000 = 1 500 000

8) 68 Dotation aux amort. : 3 000 000


Appro = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Distrib = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Admini = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Finance = 0
Total = 1 000 000 + 1 000 000 + 1 000 000 = 3 000 000

9) 69 Dotation aux prov. et aux dépréciation : 9 000 000


Appro = 3 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Distrib = 3 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Admini = 3 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Finance = 0
Total = 3 000 000 + 3 000 000 + 3 000 000 = 9 000 000

10) 972 Eléments supplétifs : 2 000 000


Appro = 2 000 000 x 60% = 1 200 000
Distrib = 2 000 000 x 40% = 800 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 1 200 000 + 800 000 = 2 000 000
94
95

1) Tableau de reclassement des charges (TRC)

Charges Montant Charges Charges Fonction principales Fonctions auxiliaires


incorp non
incorp Appro. Distr. Adm. Fin.

61 Transport 1 900 000 1 800 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000

62 Services ext. 5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 900 000

63 Autres services ext. 6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -

64 Impôts et taxes 8 000 000 7 000 000 1 000 000 3 500 000 3 500 000 - -

65 Autres charges 6 000 000 5 000 000 1 000 000 500 000 500 000 2 000 000 2 000 000

66 Charges de pers 8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 -

67 Frais financiers 1 500 000 1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 600 000

68 Dot. Aux amort. 36 000 000 3 000 000 33 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 150 000

69 Dot aux prov. 9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -

972 Eléments
12 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs

Total 49 100 35 500 15 190


84 600 000 15 560 000 14 520 000 3 830 000
000 000 000
96
97

2) Tableau d’exploitation fonctionnel (TEF)


01 Chiffre d’affaire brut (CAB) 72 000 000

02 R3 accordés 5% - 3 600 000

03 Chiffre d’affaire net (CAN) 68 400 000

04 Prix d’achat brut marchandise (1 000 x 22 000 000


22 000 FC)
05 - 2 200 000
- R3 obtenus 1%

06 Prix d’achat net marchandise 19 800 000

07 + FAA (charges directes) + 1 900 000

08 + Fonction Approv. + 15 560 000

09 Coût d’achat de Mses (CAMA) 37 260 000

10 + Stock initial net (8 000 000 – 160 000) + 7 840 000

11 - Stock final net (16 000 000 – 480 000) - 15 520 000

12 Coût d’achat de Mses vendues (CAMV) - 29 580


000
13 Marge Commerciale (MC)
38 820 000
14 Coût de distribution (CD) (15 190 000 +
20 900) - 15 210
900

15 Marge sur coût de distrib. (M/CD) 23 609 100

16 Coût des autres sections (CAS) - 16 350


000

17 Résultat analytique d’exploitation 7 259 100

3. Tableau d’exploitation général

Tableau d’Exploitation Général


Charges Produits

1) Achats 1) Ventes
98

Mses : Mses :
22 000 000 72 000 000

Emballages : Emballages :
150 000 98 200

Autres : Autres :
0 0

2) Stock initial 2) Stock final

Mses : Mses :
8 000 000 16 000 000

Emballage : 60 Emballages :
000 90 000

Autres : Autres :
0 0

3) Charges 3) Produits

Directes : Produits financiers :


1 900 000 2 000 000

Indirectes (TRC) : 49 100 4) Dépréciation stock initial


000
Mses :
4) Dépréciation stock final 160 000

Mses : Emballages :
480 000 1 800

Emballages : Autres :
900 0

Autres : 5) R3 obtenus
0
Mses :
5) R3 accordés 2 200 000

Mses.  : 3 600 Emballages :


0000 0

Emballages : Autres :
0 0

Autres :
0
99

Solde (bénéfice) : 7 259
100

92 550 000 92 550 000

Produits = 92 550 000


Charges = - 85 290 900
Résultat = 7 259 100

4) Coût de revient (CR)

Coût de revient = CAMV + CD + CAS


Coût de revient = 29 580 000 + 15 210 900 + 16 350 000 = 61 140 900
Chiffre d’affaire net = 72 000 000 – 3 600 000 = 68 400 000
Résultat analytique d’exploitation = chiffre d’affaire net – coût de revient
= 68 400 000 – 61 140 900 = 7 259

5) SCHEMA

Voir annexe 2

6) Comptabilisation en Comptabilité analytique intégrée


N° D C LIBELLE D C
951 Stock de marchandises 8 000 000
953 Stock d’autres approv. 60 000
1
921 à Stock initial réfléchi 8 060 000
Saisie du stock initial
9401 Coût d’achat des marchandises 19 800 000
9403 Coût d’achat des emballages 150 000
2 601 à Achats marchandises 19 800 000
608 Achats d’emballages 150 000
Achats réfléchis
9401 Coût d’achat des marchandises 1 900 000
3 61 à Transport 1 900 000
Saisie des charges directes
930 Fonction administration 14 520 000
931 Fonction financière 3 830 000
932 Fonction approvisionnement 14 360 000
937 Fonction distribution 14 390 000
61 à Transport 1 800 000
4 62 Services extérieurs 5 400 000
63 Autres services extérieurs 6 000 000
64 Impôts & taxes 7 000 000
65 Autres charges 5 000 000
66 Charges de personnel 8 400 000
67 Frais financiers et charges 1 500 000
100

68 assimilés 3 000 000
69 Dotation aux amortissements 9 000 000
Dot. aux prov. et aux dépréciations
Imputation des charges
incorporables
932 Fonction approv. 1 200 000
937 Fonction distribution 800 000
5 972 à Eléments supplétifs 2 000 000
Incorporation des éléments suppl.

971 Charges non incorporables 35 500 00


61 à Transport 100 000
62 Services extérieurs 400 000
6 64 Impôts et taxes 1 000 000
65 Autres charges 1 000 000
68 Dotation aux amortissements 33 000 000
Saisie des charges non incorporables
9401 Coût d’achat des marchandises 15 560 000
942 Coût de distribution 15 190 000
7 932 à Fonction Approvisionnement 15 560 000
937 Fonction distribution 15 190 000
Imputation aux coûts
951 Stock des marchandises 37 260 000
8 9401 à coût d’achat des marchandises 37 260 000
Mise en stock des Mses
953 Stock des autres approvisionnements 150 000
9 9403 à coût d’achats d’autres approv. 150 000
Mise en stock d’emballages com.
942 Coût de distribution 119 100
953 à Stock des autres Approv. 119 100
10
Sortie des emballages com pour le
Coût de distrib.
943 Coût de revient 29 580 000
11 951 à stock des marchandises 29 580 000
Sortie des Mses pour vente
927 Produits d’exploitation réfléchis 98 200
942 à coût de distribution 98 200
12
Saisie du chiffre d’affaire
d’emballage
943 Coût de revient 18 360 000
930 à Fonction Administration 14 520 000
13
931 Fonction Financière 3 830 000
Imputation des charges indirectes
983 Résultat analytique d’exploitation 63 099 100
943 à Coût de revient
14
Transfert du coût de revient au 63 099 100
résultat
101

927 Produits d’exploitation réfléchis 68 400 000


983 à résultat analytique d’exploitation 68 400 000
15
Saisie du chiffre d’affaire de vente
Mses
927 Produits d’exploitation réfléchis 2 000 000
16 983 à résultat analytique d’exploitation 2 000 000
saisie de produits financiers
983 Résultat analytique d’exploitation 7 259 100
98 à Résultat analytique 7 259 100
17
Transfert de résultat analytique au
résultat
98 Résultat analytique 35 500 000
971 à charges non incorporables 35 500 000
18
Transfert des charges non
incorporables au résultat
972 Eléments supplétifs 2 000 000
98 à Résultat analytique 2 000 000
19
Transfert des éléments Suppl.au
résultat

2.1.2. Entité Industrielle

1. Schéma de Comptabilisation

Voir Annexe 3

1. Journalisation

1. Saisie des stocks initiaux


D C LIBELLE D C
952 Stocks matières premières et fournitures liées X
953 Stocks autres approvisionnements X
32 à Matières premières et fournitures liées X
33 Autres appro. X
34 Produits en cours X
36 Produits finis X
37 Produits intermédiaires et résiduels X

2. Saisie des achats


D C LIBELLE D C
940 Coût X
60 à Achats X

3. Saisie et affectations des charges directes


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
941 Coût de distribution X
942 Coût de revient X
102

605 à Autres achats X


61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais Financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux X
dépréciations

4. Saisie des charges indirectes


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
.
605 à Autres achats X
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotation aux provisions et aux dépr. X

5. Incorporation des éléments supplétifs dans les frais sections


D C LIBELLE D C
930 Fonction d’administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
972 à Eléments supplétifs X

6. Saisie des charges non Incorporables


D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
605 à Autres achats X
103

61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de Personnel X
67 Frais financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépr.

7. Répartition et imputation des charges indirectes aux coûts


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
941 Coût de production X
942 Coût de distribution X
930 à Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X

8. Mise en stocks de matières et autres approvisionnement


D C LIBELLE D C
952 Stocks Matières premières et fournitures liées X
953 Stocks autres approvisionnements X
940 à Coût d’achat X

9. Sortie des matières premières, consommables et autres pour la production


D C LIBELLE D C
941 Coût de production X
952 à Stock de matières premières et fournitures liées X
953 Stock d’autres approvisionnements X
954 Stock de produits en cours X
955 Services en cours X
957 Stock de produits intermédiaires et résiduels X

10. Sortie des Emballages et autres approvisionnements pour la consommation


D C LIBELLE D C
941 Coût de production X
942 Coût de distribution X
953 à Stocks autres approvisionnements X

11. Mise en stock des produits finis et semi œuvrés


D C LIBELLE D C
954 Stock de produits en cours X
955 Services en cours X
104

956 Stock de produits finis X


957 Produits intermédiaires et résiduels X
941 à Coût de production X

12. Sortie des produits finis et produits intermédiaires et résiduels pour vente
D C LIBELLE D C
943 Coût d revient X
956 à Stock de produits finis X
957 Stocks produits intermédiaires et résiduels X

13. Transfert du coût de distribution au coût de revient


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
942 à Coût de distribution X

14. Transfert du coût de revient au résultat analytique d’exploitation


D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
943 à Coût de revient X

15. Saisie du chiffre d’affaires


D C LIBELLE D C
70 Produits d’exploitation X
983 à Résultat analytique d’exploitation X

16. Transfert des éléments supplétifs au résultat analytique


D C LIBELLE D C
972 Eléments supplétifs X
98 à résultat analytique X

17. Transfert du résultat analytique d’exploitation au résultat analytique


(bénéfice)
D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
98 à Résultat analytique X

18. Transfert des charges non incorporables au résultat analytique


D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
98 à résultat analytique X

3. Application
L’entité « FEDEKA » SNC en sigle « KAKA » SNC est constituée par MAKENGO MBESA
Fédé, Célestin KAPINGA et Alain KAJINGU spécialisée à la fabrication de jus « 
INSPECTA » en RDC, donne les informations relatives à ses activités de Juin 2018, en
105

provenance de la comptabilité générale :

61 Transport : 1 900 000 Fc dont 100 000 Fc transport pour livraison HAO, Appro


20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.

62 Services extérieures : 5 800 000 Fc dont 400 000 Fc charges non incorporables,


concernent Appro. 1/6 ; Distr. 2/6 ; Adm 2/6 et Finance reste.

63 Autres services extérieures : 6 000 000 FcAppro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste

64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs Appro. 50% et Distr. 50%

65 Autres charges : 6 000 000 Fc pour lesquels 1 000 000 Fc concernent HAO, Appro.


10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.

66 Charges e personnel : 8 400 000 Fc selon le nombre de travailleurs, Appro. 600


agents ;
Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100 agents.

67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 Fc ; Appro. 20% ; Distr. 30% ;
Adm 40%
et Finance 10%

68 dotation aux amortissements annuel 36 000 000 Fc dont 33 000 000 charges non


incorporables, Appro. 1/3 ; Distr. 1/3  et Adm 1/3.

69 Dotations aux provisions et dépréciation : 9 000 000 Fc ; Appro. 2/6 ; Distr 2/6  et
Adm reste.

Eléments supplétifs : 2 000 000 Fc ; Appro. 3/5 et Distr 4/10.

Autres informations :

 Achats : Matières premières : 22 000 000


Matières consom. : 0
Emballages cons : 250 000
Autres achats : 0
 Vente :
Produits finis : 72 000 000
Emballage com. : 140 000
Produits intermédiaires : 0

 Stocks initiaux :
Matières premières : 8 000 000
Matières consom. : 0
Emballages com. : 60 000
106

Produits finis : 4 000 000


Produits intermed. : 2 000 000
En cours  : 1 500 000

 Stocks finaux :
Matières premières : 16 000 000
Matières cons. : 0
Emballages cons. : 90 000
Produits finis : 3 000 000
Produits intermed. : 1 400 000
En cours : 1 000 000

 Dépréciations Stocks finaux :
Matières premières  : 160 000
Matières cons. : 0
Emballage : 1 800
Produits finis : 0
Produits intermédiaires : 0
Autres produits : 0

 Dépréciations du stock final


Matières premières : 480 000
Matières cons.  : 0
Emballages : 900
Produits finis : 0
Produits Intermed. : 0
Autres produits : 0
 R3 accordés 
Produits finis  : 3 600 000
Emballages cons.  : 0
Produits interm : 0

 R3 obtenus
Matières premières 2 200 000
Matières consom.  : 0
Emballages con. : 0
Autres Achats : 0
 Frais accessoires d’achat (Transport) 1 000 000 FC HT
 Frais de production 900 000 FC HT
 Répartition secondaire :
Adm : 10 % fin., appro. 50%, prod. 25% et distri. 15%
Fin. : appro. 40%, prod. 15% , distri. 20% et adm 25%.
107

 Emballages consommés concernent la fonction distribution


Travail demandé :
1. Présenter le tableau de reclassement des charges (TRC)
2. Présenter le tableau d’exploitation fonctionnel (TEF)
3. Dresser le compte d’exploitation général (Tableau d’exploitation générale)
4. Calculer le coût de revient et le résultat analytique d’exploitation
5. Présenter le schéma de comptabilisation
6. Passer les écritures comptables en comptabilité analytique intégrée.

Solution :

Répartition Primaire :

1) 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 =1 800 000

2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
6 1 2 2 6 5 1 1
Finance =
6
- (6 +
6
+
6) 6
= -
6
=
6
=5 400 000 X
6
=900 000

Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000

3) 63 Autres services Extérieurs : 6 000 000


Appro = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
Distrib = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
5 1 1 5 2 3 3
Admini = reste -
5
+
5 5 ( )
= - = =6 000 000 X =3 600 000
5 5 5 5
Total = 1 200 000 + 1 200 000 + 3 600 000 = 6 000 000

4) 64 Impôt et taxes : 7 000 000


Appro = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Distrib = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 3 500 000 + 3 500 000 = 7 000 000

5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
108

Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000


Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 000 =5 000 000

6) 66 Charges de personnel : 8 400 000


Appro = 8 400 000 x 600/ 1400 = 3 600 000
Distrib = 8 400 000 x 400/ 1 400 = 2 400 000
Admini = 8 400 000 x 300/ 1 400 = 1 800 000
Finance = 8 400 000 x 100/ 1 400 = 600 000
Total = 3 600 000 + 2 400 000 + 1800 000 + 600 000 =8 400 000

7) 67 Frais financiers et charges assimilés : 1 500 000


Appro = 1 500 000 x 20% = 300 000
Distrib = 1 500 000 x 30% = 450 000
Admini = 1 500 000 x 40% = 600 000
Finance = 1 500 000 x 10% = 150 000
Total = 300 000 + 450 000 + 600 000 + 150 000 =1 500 000

8) 68 Dotation aux amort. : 3 000 000


Appro = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Distrib = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Admini = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Finance = 0
Total = 1 000 000 + 1 000 000 + 1 000 000 =3 000 000

9) 69 Dotation aux prov. et dépréciation : 9 000 000


Appro = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Distrib = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Admini = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Finance = 0
Total = 3 000 000 + 3 000 000 + 3 000 000 =9 000 000

10) 972 Eléments supplétifs : 2 000 000


Appro = 2 000 000 x 60% = 1 200 000
Distrib = 2 000 000 x 40% = 800 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 1 200 000 + 800 000 = 2 000 000
Coût réel d’emballages utilisés (CREU) = 250 000 + 0 + 58 200 – 89 100 –
140 000
= 79 100 (TEG)
Sortie stocks emballages = 250 000 + 0 + 58 200 – 89 100 = 219 100
Ventes emballages : 140 000
109

Répartition secondaire :

Administration : 780 000

Adm = 780 000 + 25% Fin


Fin = 3 050 000 + 10 Adm
Adm = 720 000 + 25% (3 050 000 + 10% Adm)
Adm = 780 000 + 0,25 (3 050 000 + 0,10 Adm)
Adm = 780 000 + 762 500 + 0,025 Adm
Adm = - 0,025 Adm = 780 000 + 726 000
0,975 Adm = 1 542 500
1 542 500
Adm = =1 582 051
0,975
Approv. = 50% = 1 582 051 x 50% = 791 026
Prod. = 25% = 1 582 051 x 30% = 395 513
Dist. = 15% = 1 582 x 20% = 237 307
Fin = 10% = 1 582 051 x 10 = 158 205
Adm = 791 026 + 395 513 + 237 307 + 158 205 = 1 582 051

Finance = 3 050 000 + 158 205 = 3 208 205

Approv. = 40% = 3 208 205 x 40% = 1 283 282


Prod. = 15% = 3 202 205 x 15% = 481 231
Dist. = 20% = 3 208 205 x 20% = 641 641
Adm = 25% = 3 208 205 x 25 = 802 051
Fin = 1 283 282 + 421 231 + 641 641 + 802 051 = 3 208 205

1) Tableau de reclassement des charges (TRC)

Charges Montant Charges Charges Fonctions Principales Fonctions Auxiliaires


Incorp non incorp.
Appro. Prod. Distr. Adm Fin

61
1 900 000 1 800 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000
Transport

62
Services 5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 - 900 000
Eext

63 Autres
services 6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -
ext.
110

64 Impôts
8 000 000 7 000 000 1 000 000 3 500 000 3 500 000 - -
et taxes

65 Autres
6 000 000 5 000 000 1 000 000 500 000 500 000 2 000 000 - 2 000 000
charges

66
Charges 8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 600 000
de Pers.

67 Frais
financier 1 500 000 1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 - 150 000
s

68 Dot.
aux 36 000 000 3 000 000 33 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 -
Amort.

69 Dot.
9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -
aux Prov.

Eléments
2 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs

Total 15 560 00 15 190 00 14 520 00


84 600 000 49 100 000 35 500 000 780 000 3 050 000
primaire 0 0 0

Adm - - - 791 026 395 513 237 307 158 205

Fin - - - 1 282 282 481 231 641 641 802 051 -3 208
205

Total
17 634 16 066 15 398
secondair 84 600 000 49 100 000 35 500 000 0 0
308 744 948
e

2. Tableau d’exploitation générale (TEG)

1. Chiffre d’affaire brut 72 000 000

2. R3 obtenus - 3 600 000

3. Chiffre d’Affaire Net 68 400 000

4. Prix d’Achat Brut Matières 22 000 000

5. R3 Obtenus - 2 200 000

6. Prix d’Achat Net Matières 19 800 000

7. Charges Directes d’achat + 1 000 000

8. Charges indirectes d’achat (TRC) 17 634 308


111

Coût d’achat matières 38 434 308


9.
Prix d’achat Emballages + 250 000
1
0. Coût d’achat matières et emballages 38 684 308
achetés
1 + 7 840 000
1. + Stock initial matières Net
- 15 520 000
1 - Stock Final matières Net
2.
Coût d’achat matières utilisées (CAMU) 30 754 308
1
+ Empaquetage +0
3.
+ Charges directes de production + 900 000
1
+ Charges indirectes de production (TRC) + 16 066 744
4.
+ En cours Initial + 1 500 000

+ Stock initial Produits intermédiaires + 2 000 000


15
- En cours Final - 1 000 000
1
6. - Stock final Produits intermédiaires - 1 400 000

1 - Déchets -0
7.
Coût de production produit fini (CPPFF) 48 821 052
1
8. + Stock initial produit fini + 4 000 000

1 - Stock final produit fini - 3 000 000


- 49 821 052
9. - Coût de production fini (CPPFV)
18 578 948
2 Marge sur coût de production (M/CP)
0. - 15 478 048
- Coût de distribution (CD) 15 398 948+79
2 100
1.

2
2.

2
3.

2
4.
112

2
5.

2
6.

2 Marge sur coût de Distribution (M/CD) 3 100


7. 900
- Coût des autres sections (CAS)
2 -0
8.

2 Résultat analytique d’exploitation (RAE) 3 100 900


9.

3. Tableau d’exploitation général (compte d’exploitation général)

Charges Tableau d’exploitation général produits


1) Achats 1) Ventes

Matières premières : Produits finis :


22 000 000 72 000 000

Matières consom. : Emballage com. :


0 140 000

Emballages cons : Produits intermédiaires :


250 000 0

Autres achats :
0
2) Stock final
2) Stock initial
Matières premières :
Matières premières : 16 000 000
8 000 000
Matières cons. :
Matières consom. : 0
0
Emballages cons. :
Emballages com. : 90 000
60 000
Produits finis :
Produits finis : 4 3 000 000
000 000
Produits intermed. :
Produits intermédiaires 1 400 000
2 000 000
113

En cours : 1 500 En cours :


000 1 000 000

3) Charges d’activités ordinaires 3) Produits d’activités ordinaires

Charges directes : Produits financiers :


1 900 000 0

Charges indirectes : Autres produits :


49 100 000 0

4) Dépréciations du stock final 4) Dépréciation du stock initial

Matières premières : Matières premières :


480 000 160 000

Matières cons. : Matières cons. :


0 0

Emballages : Emballage :
900 1 800

Produits finis : Produits finis :


0 0

Produits Intermed. : Produits intermédiaires :


0 0

Autres produits : Autres produits :


0 0

5) R3 accordés 5) R3 obtenus

Produits finis : Matières premières :


3 600 000 2 200 000

Emballages cons. : Matières consom. :


0 0

Produits interm : Emballages con. :


0 0

Solde (bénéfice) 3 100 Autres Achats :


900 0
114

95 991 800 95 991 800

Produits = 95 991 800

Charges = 92 890 900
Solde = 3 100 900

4. Coût de revient

Coût de revient = CPPFV + CD + CAS

= 49 900 152 + 15 398 948 + 0 = 65 299 100

Résultat = Chiffre d’Affaire Net – Coût de revient

= 68 400 000 – 65 299 100 = 3 100 900

5. Présenter le schéma de comptabilisation

Voir annexe 4
6. Journaliser

N° D C LIBELLE D C
952 Stocks matières prem. et fournitures 8 000 000
953 liées 60 000
954 Stocks autres approvision. 1 500 000
956 (Emballages) 4 000 000
957 Stocks produits en cours 2 000 000
32 Stocks produits finis 8 000 000
33 Stocks produits intermédiaires et 60 000
1.
34 résiduels 1 500 000
36 à Matières prem. et fournitures liées 4 000 000
37 autres appro. (Emballages) 2 000 000
produits en cours
produits finis
produits intermédiaires et résiduels
Saisie des stocks initiaux
9401 Coût d’achat des matières et fourn 22 000 000
9402 Coût d’achat d’Emballages 250 000
2.
60 à Achats 22 250 000
Saisie des achats
115

9401 Coût d’achat des matières et fourn. 1 000 000


941 Coût de production 900 000
3. 61 à Transport 1 900 000
Saisie et affectation des charges
directe
932 Fonction approvisionnement 16 434 308
933 Fonction production 15 266 744
937 Fonction distribution 15 398 948
61 à Transports 1 800 000
62 Services extérieurs 5 400 000
63 Autres services extérieurs 6 000 000
64 Impôts & taxes 7 000 000
4. 65 Autres charges 5 000 000
66 Charges de personnel 8 400 000
67 Frais financiers 1 500 000
68 Dotation aux amortissements 3 000 000
69 Dotations aux prov. et dépréciation 9 000 000
Saisie des charges indirectes

932 Fonction production 1 200 000


933 Fonction distribution 800 000
5. 972 à Eléments supplétifs 2 000 000
Incorp. des Eléments supplétif aux
sect.
971 Charges non incorporables 35 500 000
61 à Transports 100 000
62 Services extérieurs 400 000
64 Impôts et taxes 1 000 000
6. 65 Autres charges 1 000 000
68 Dotations aux amort. 33 000 000
Saisie des charges non incorp.

931 Fonction financière 158 205


932 Fonction approv. 791 026
933 Fonction Production 395 513
937 Fonction Distr. 237 307
930 à Fonction administration 1 582 051
Répartition Fonction Adm

7. 930 Fonction Adm 802 051


932 Fonction ApproV. 1 283 282
933 Fonction Prod. 481 231
937 Fonction Distr. 641 691
931 à Fonction Financière 3 208 205
Répartition fonction financière

9401 Coût d’achat matières 17 634 308


116

941 Coût de production 16 066 744


942 Coût de distribution 15 398 948
932 à Fonction ApproV. 17 634 308
933 Fonction Prod. 16 066 744
937 Fonction Distr. 15 398 948
Répart. et imput. des charges
indirectes aux coûts
952 Stocks matières prem. et fournitures 38 684 308
953 liées 250 000
9401 Stocks autres approv. (Emballages) 38 684 308
8. 9402 à Coût d’achat des matières 250 000
Coût d’achat d’Emballages
Mise en stocks des matières et
emballages
941 Coût de production 34 254 308
952 à Stocks matières prem. et fournitures 30 754 308
954 liées 1 500 000
9. 957 Produits en cours 2 000 000
Produits intermédiaires et résiduels
Sortie des matières prem. et conson.
pour prod.
942 Coût de distribution 219 100
10 33 à Autres appro. (emballage) 219 100
Sortie d’emballage

954 En cours 1 000 000


956 Produits finis 48 821 052
11. 957 Produits intermédiaires 1 400 000
941 à Coût de production 51 221 052
Mise en stock de PF et autres

70 Vente d’embal. 140 000


11b 942 à Coût de distribution 140 000
saisie de vente emball.
943 Coût de revient 49 821 052
12. 956 à Produits finis 49 821 052
Sortie de PF pour vente

943 Coût de revient 15 478 048


942 à Coût de distribution 15 478 048
13. Transfert de coût de distrib. Au coût
de revient

983 Résultat Analytique d’exploitation 65 299 100


943 à Coût de revient 65 299 100
14.
Transfert du coût de revient au Rés.
Analytique
70 Vente 68 400 000
15.
983 à Résultat Analytique d’exploitation 68 400 000
117

Saisie de produits d’exploitation


983 Résultat Analytique d’exploitation 3 100 900
98 à Résultat analytique 3 100 900
16.
Transfert du Résultat analytique au
résultat
98 Résultat analytique 35 500 000
971 à Charges non incorporables 35 500 000
17.
Transfert des charges non incorp au
Résultat
972 Eléments supplétifs 2 000 000
98 à Résultat analytique 2 000 000
18
Transfert des éléments Suppl.au
résultat
2.3. Comptabilité analytique autonome
La comptabilité Analytique d’exploitation autonome utilise seulement les comptes de
la comptabilité analytique pour enregistrer les informations financières de l’entité.

2.2.1. Entité Commerciale

1. Schéma de Comptabilisation

Voir schéma de la comptabilité analytique intégrée

2. Journalisation

1. Saisie du stock initial


D C LIBELLE D C
951 Stock de marchandises X
953 Stock d’autres approvisionnements X
921 à Stocks réfléchis X
Saisie des stocks d’ouverture X
2. Saisie des achats
D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
922 à achats réfléchis X
3. Saisie et affectation des charges directes
D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
942 Coût de distribution X
924 à Consommation intermédiaires réfléchis X
926 charges par nature réfléchis X

4. Saisie des charges indirectes


118

D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
924 à Consommation intermédiaires réfléchis X
926 Autres charges d’activités ordinaires réfléchies X

5. Incorporation des éléments supplétifs dans les frais de sections


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
972 à Eléments supplétifs X

6. Saisie des charges non incorporables

D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
924 à Consommation intermédiaires réfléchis X
926 Autres charges des activités ordinaires X
réfléchies

7. Répartition et imputation des charges indirectes

D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
942 Coût de distribution X
930 à Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X

8. Mise en stock des marchandises et autres (CAMA)

D C LIBELLE D C
951 Stock Marchandises X
119

952 Stock de matières et fourniture liées


953 Stock d’autres approvisionnements
940 à Coût d’achat X

9. Sortie des marchandises et autres approv.

D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
951 à Stock de marchandises X
953 Stock de matières et fourniture liées X
953 Stock d’autres approvisionnements X

10. Sortie de l’autre approvisionnement pour les coûts


D C LIBELLE D C
942 Coût de distribution X
952 à Stock de matières et fourniture liées
953 Stock d’autres approvisionnements X

11. Transfert du coût de distribution dans le coût de revient


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
942 à coût e distribution X

12. Transfert du coût de revient au résultat analytique d’exploitation

D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
943 à coût de revient X

13. Saisie du chiffre d’affaires de vente de Mses

D C LIBELLE D C
927 Produits d’exploitations réfléchis X
983 à Résultat analytique d’exploitation X

14. Transfert des éléments supplétifs au résultat

D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
972 à Eléments supplétifs X
120

15. Transfert des charges non incorporables au résultat

D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
98 à Résultat analytique X

16. Transfert du résultat analytique d’exploitation au résultat analytique

D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
988 à Résultat analytique X

3. Application

L’entité « ANNIE NSIALA - EFOTO» SNC, est constituée par ANNIE NSIALA & EFOTO
Patient, Id. Nat. 561, RCCM 2016-B-251, commercialise le lait NUTRIAS à Kinshasa.
Elle présente la situation de mois d’Octobre 2018 comme indique les informations
données par la comptabilité générale :

61 Transport : 1 900 000 FC dont 100 000 FC transport pour livraison HAO, Appro


20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.
62 Services extérieures : 5 800 000 FC ; 400 000 FC HAO, concernent Appro. 1/6 ;
Distr. 2/6 ;
Adm 2/6 et Finance reste.
63 Autres services extérieures : 6 000 000 FC Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste
64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs HAO, Appro. 50% et Distr.
50%
65 Autres charges : 6 000 000 FC pour lesquels 1 000 000 FC concernent HAO, Appro.
10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.
66 Charges e personnel : 8 400 000 Fc selon le nombre de travailleurs, Appro. 600
agents ;
Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100 agents.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 FC ; Appro. 20% ; Distr. 30% ;
Adm 40%
et Finance 10%
68 dotation aux amortissements annuel 36 000 000 FC ; Appro. 1/3 ; Distr. 1/3  et
Adm 1/3.
69 Dotations aux provisions : 9 000 000 FC ; Appro. 2/6 ; Distr 2/6  et Adm reste.
Eléments supplétifs : 2 000 000 FC ; Appro. 3/5 et Distr 4/10.
Autres informations :
121

1. Achats : 1 000 téléphones, coût unitaire 22 000 FC


3
R obtenus 1% et TVA 16%
500 pièces d’emballage ; prix unitaire 300 FC et TVA 16%

2. Stocks initiaux :

400 Téléphones, coût unitaire 20 000 FC


200 pièces d’emballage, coût unitaire 300 FC

3. Stocks finaux :

800 Téléphones, coût unitaire 20 000 FC


300 Pièces d’emballages, coût unitaire 300 FC

4. Dépréciations :

Stock initial : téléphone 2% et emballage 3%


Stock final  : téléphone 3% et emballage 1%

5. Frais accessoires d’achat (Transport) 1 900 000 FC HT

6. Vente de téléphone 1 600 pièces à 45 000 FC HT, R3 accordés 5% et


emballage 400 pièces à 245,5 FC la pièce HT.

7. Produits financiers : 2 000 000 FC

Travail demandé :

1. Présenter le tableau de reclassement des charges (TRC)


2. Présenter le schéma de comptabilisation
3. Comptabiliser

Solution :

1. Les TVA facturées récupérables n’interviennent pas dans les calculs de coûts et
prix de revient
2. Coût réel d‘emballage utilisé (CREU) = Prix d’achat emballage + FAA Emballage +
Stock initial net Embal. – R3 obtenus sur Embal.- stock final Net Embal – vente
Emballage = 150 000 + 0 + 59 200 – 89 100 – 98 200 = 20 900

3. Coût de distribution = Fonction distr + charges directes de Distr = 15 190000 + (-


200 900) =
14 981 000

4. Fonction Adm = 14 520 000


5. Coût financier = section finance – produits financiers = 3 830 000 – 2 000 000
122

= 1 830 000
6. Coût des autres sections = Fonction Adm + coût finance = 14 520 000 + 1 830 000
= 16 350 000

Répartition des frais par section :

1. 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 = 1 800 000

2. 62Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
6 1 2 2 6 5 1 1
Finance =
6
- (6 +
6
+
6) 6
= -
6
=
6
=5 400 000 X
6
=900 000

Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000

3. 63 Autres services Extérieurs : 6 000 000


Appro = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
Distrib = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
5 1 1 5 2 3 3
Admini = reste -
5
+
5 5 ( )
= - = =6 000 000 X =3 600 000
5 5 5 5
Total = 1 200 000 + 1 200 000 + 3 600 000 = 6 000 000

4. 64 Impôt et taxes : 7 000 000


Appro = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Distrib = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 3 500 000 + 3 500 000 = 7 000 000

5. 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 000 = 5 000 000

6. 66 Charges de personnel : 8 400 000


Appro = 8 400 000 x 600/ 1400 = 3 600 000
Distrib = 8 400 000 x 400/ 1 400 = 2 400 000
123

Admini = 8 400 000 x 300/ 1 400 = 1 800 000


Finance = 8 400 000 x 100/ 1 400 = 600 000
Total = 3 600 000 + 2 400 000 + 1800 000 + 600 000 = 8 400 000
7. 67 Frais financiers et charges assimilés : 1 500 000
Appro = 1 500 000 x 20% = 300 000
Distrib = 1 500 000 x 30% = 450 000
Admini = 1 500 000 x 40% = 600 000
Finance = 1 500 000 x 10% = 150 000
Total = 300 000 + 450 000 + 600 000 + 150 000 = 1 500 000

8. 68 Dotation aux amort. : 3 000 000


Appro = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Distrib = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Admini = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Finance = 0
Total = 1 000 000 + 1 000 000 + 1 000 000 = 3 000 000

9. 69 Dotation aux prov. et dépréciation : 9 000 000


Appro = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Distrib = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Admini = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Finance = 0
Total = 3 000 000 + 3 000 000 + 3 000 000 = 9 000 000

10. Eléments supplétifs : 2 000 000


Appro = 2 000 000 x 60% = 1 200 000
Distrib = 2 000 000 x 40% = 800 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 1 200 000 + 800 000 = 2 000 000

1. Tableau de reclassement des charges (TRC)

Charges Montant Charges Charges Fonction principales Fonctions auxiliaires


incorp non
incorp Appro. Distr. Adm. Fin.

61 transport 1 900 000 1 800 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000

62 Services ext. 5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 900 000

63 Autres 6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -
services
124

64 Impôts et
8 000 000 7 000 000 1 000 000 3 500 000 3 500 000 - -
taxes

65 Autres
6 000 000 5 000 000 1 000 000 500 000 500 000 2 000 000 2 000 000
charges

66 Charges de
8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 600 000
pers

67 Frais
1 500 000 1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 150 000
financiers

68 Dot. Aux
36 000 000 3 000 000 33 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 ---
amort.

69 Dot aux prov. 9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -

Eléments
12 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs

Total 84 60
49 100 000 35 500 000 15 560 000 15 190 000 14 520 000 3 830 000
0000

2. Journal

N° D C LIBELLE D C
951 Stocks marchandises 8 000 000
953 Stocks d’autres approv. 60 000
1.
921 à Stocks initiaux réfléchis 8 600 000
Saisie des stocks initiaux
9401 Coût d’achat des marchandises 19 800 000
9403 Coût d’achat des emballages 150 000
2. 9221 à Achats Marchandises Réfléchis 19 800 000
9223 Achats d’Emballages Réfléchis 150 000
Achats réfléchis
9401 Coût d’achat des marchandises 1 900 000
924 à Consommation intermédiaire réfléchies 1 900 000
3.
Saisie et affectation des charges
directes
930 Fonction administration 14 520 000
931 Fonction financière 3 830 000
932 Fonction approvisionnement 14 360 000
4. 937 Fonction distribution 14 390 000
924 à Consommation Interm. réfléchies 13 200 000
926 Charges par nature Réfléchies 33 900 000
Imputation des charges incorporables
932 Fonction Approv.  1 200 000
5. 937 Fonction distribution 800 000
972 à Eléments supplétifs 2 000 000
125

Incorporation des Eléments supplétif


971 Charges non incorporables 35 500 000
924 à Consommation Interm. Réfléchies 500 000
6.
926 Autres charges des acti. Ordi. réfléchies 35 000 000
Saisie des charges non incorp.
9401 Coût d’achat des marchandises 15 560 000
942 Coût de distribution 15 190 000
7. 932 à Fonction approvisionnement 15 560 000
937 Fonction distribution 15 190 000
Imputation aux coûts
951 Stocks des Marchandises 37 260 000
8. 9401 à Coût d’achat des marchandises 37 260 000
Mise en stocks des Mses
953 Stock des autres approvisionnements 150 000
9. 94 03 à Coût d’achat d’autres approv. 150 000
Mise en stock d’emballages com
942 Coût de distribution 119 100
953 à Stock des autres Approv. 119 100
10.
Sortie Emballage com pour le coût de
distr.
942 Coût de revient 29 580 000
11. 951 à Stock des marchandises 29 580 000
Sortie des mses pour vente
927 Produits d’exploitation réfléchis 98 200
12. 942 à Coût de distribution 98 200
Sortie du chiffre d’affaire d’emballage
943 Coût de revient 18 350 000
930 à Frais de section Administration 14 520 000
13. 931 Fonction Financière 3 830 000
Imputation des Fonctions auxiliaires au
coût de revient
983 Résultat Analytique d’exploitation 63 099 100
943 à Coût de revient 63 099 100
14.
Transfert du coût de revient au Rés.
Analytique
927 Produits d’exploitation réfléchis 68 400 000
983 à Résultat Analytique d’exploitation 68 400 000
15.
Saisie du Chiffre d’affaires de vente
Mses
927 Produits d’exploitation réfléchis 2 000 000
16. 983 à Résultat Analytique d’exploitation 2 000 000
Saisie de produits financiers
983 Résultat Analytique d’exploitation 7 259 100
98 à Résultat analytique 7 259 100
17.
Transfert de Résultat analytique au
Résultat
98 Résultat analytique 35 500 000
18. 971 à Charges non incorporables 35 500 000
Transfert des charges non incorp au
126

Résultat
972 Eléments supplétifs 2 000 000
98 à Résultat Analytique 2 000 000
19
Transfert des éléments supplétifs au
résultat

2.2.2. Entité Industrielle

1. Schéma de Comptabilisation

Voir schéma de la comptabilité analytique intégrée

2. Journalisation

1. Saisie des stocks initiaux


D C LIBELLE D C
952 Stocks de M.P et fourn. liées X
953 Stocks autres appro. X
954 Stocks en cours X
956 Stocks produits finis X
957 Stocks produits interm. et résiduels X
921 à Stocks réfléchis X

2. Saisie des achats


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
922 à Achats réfléchis X

3. Saisie et affectations des charges directes


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
941 Coût de distribution X
942 Coût de revient X
924 à Consommations intermédiaire réfléchies X
926 Autres charges des acti. Ordi. réfléchies X

4. Saisie des charges indirectes


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
924 à Consommations intermédiaires réfléchies X
926 Autres charges des acti. Ordi. réfléchies X
127

5. Incorporation des éléments supplétifs dans les fonctions


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
972 à Eléments supplétifs X

6. Saisie des charges non Incorporables


D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
924 à Consommations intermédiaire réfléchies X
926 Autres charges des acti. Ordi. réfléchies X

7. Répartition et imputation des charges indirectes aux coûts


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
941 Coût de production X
942 Coût de distribution X
930 à Fonction Adm X
931 Fonction financière X
932 Fonction Approv. X
933 Fonction Production X
934 Fonctions Auxiliaires X
937 Fonction Distribution. X

8. Mise en stocks de matières et autres approvisionnement


D C LIBELLE D C
952 Stock des matières premières et fournitures liées X
953 Stock d'autres approvisionnements X
940 à Coût d’achat X

9. Sortie des matières premières, consommables et autres pour la production


D C LIBELLE D C
941 Coût de production X
952 à Stock de matières prem. et fournitures liées X
953 Stock d’autres approvisionnements X
954 Stock de produits en cours X
955 Services en cours X
957 Stock de produits intermédiaires et résiduels X
10. Sortie des Emballages et autres approvisionnements pour la consommation
D C LIBELLE D C
941 Coût de production X
128

942 Coût de distribution X


953 à Stocks autres approvisionnements réfléchis X

11. Mise en stock des produits finis et semi œuvrés


D C LIBELLE D C
954 Stocks de produits en cours X
955 Services en cours X
956 Stocks de produits finis X
957 Stocks Produits intermédiaires et résiduels X
941 à Coût de production X

12. Sortie des produits finis et produits intermédiaires et résiduels pour vente
D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
956 à Stocks de produits finis X
957 Stocks Produits intermédiaires et résiduels X

13. Transfert du coût de distribution au coût de revient


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
942 à Coût de distribution X

14. Transfert du coût de revient au résultat analytique d’exploitation


D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
943 à Coût de revient X

15. Saisie des produits d’exploitation


D C LIBELLE D C
927 Produits d’exploitation X
983 à Résultat Analytique d’exploitation X

16. Transfert des éléments supplétifs au résultat analytique


D C LIBELLE D C
972 Eléments supplétifs X
98 à Résultat Analytique X

17. Transfert du résultat analytique d’exploitation au résultat analytique


D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
98 à Résultat analytique X

18. Transfert des charges non incorporables au résultat analytique


D C LIBELLE D C
98 Résultat analytique X
129

971 à Charges non incorporables X

3. Application

La société « MALENGO-ELECTRO» SNC, Id. Nat. 872, RCCM2017-B-148 est constituée


par EMILIE MALENGO et MONIQUE ALOSA spécialisée dans la fabrication des
appareils Electro-Ménagers, donne les informations relatives à ses activités de
Septembre 2018, en provenance de la comptabilité générale :

61 Transport : 1 900 000 Fc dont 100 000 Fc transport pour livraison dans Appro


20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.
62 Services extérieures : 5 800 000 Fc ; 400 000 Fc concernent HAO, Appro. 1/6 ; Distr.
2/6 ;
Adm 2/6 et Finance reste.
63 Autres services extérieurs : 6 000 000 Fc
Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste
64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs HAO, Appro. 50% et Distr.
50%
65 Autres charges : 6 000 000 Fc pour lesquels 1 000 000 Fc concernent Appro. 10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.
66 Charges de personnel : 8 400 000 Fc selon le nombre de travailleurs, Appro. 600
agents ;
Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100 agents.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 Fc ; Appro. 20% ; Distr. 30% ;
Adm 40% et Finance 10%
68 dotation aux amortissements annuels 36 000 000 Fc Appro. 1/3 ; Distr. 1/3  et
Adm 1/3.
69 Dotations aux provisions : 9 000 000 Fc Appro. 2/6 ; Distr 2/6  et Adm reste.
Eléments supplétifs : 2 000 000 Fc Appro. 3/5 et Distr 4/10.

Autres informations :

 Achats : Matières premières 22 000 000


Matières consom. 0
Emballages cons 250 000
Autres achats 0

 Vente :
Produits finis 72 000 000
Emballage com. 140 000
Produits intermédiaires 0

 Stocks initiaux :
Matières premières 8 000 000
130

Matières consom. 0
Emballages com. 250 000
Produits finis 4 000 000
Produits intermed. 2 000 000
En cours 1 500 000

 Stocks finaux :
Matières premières 6 000 000
Matières cons. 0
Emballages cons. 90 000
Produits finis 3 000 000
Produits intermed. 1 400 000
En cours 1 000 000
 Dépréciations Stocks finaux :
Matières premières 160 000
Matières cons. 0
Emballage 1 800
Produits finis 0
Produits intermédiaires 0
Autres produits 0

 Dépréciations des stocks finaux


Matières premières 480 000
Matières cons. 0
Emballages 900
Produits finis 0
Produits Intermed. 0
Autres produits 0

 R3 accordés :
Produits finis 3 600 000
Emballages cons. 0
Produits interm 0

 R3 obtenus
Matières premières 2 200 000
Matières consom. 0
Emballages con. 0
Autres Achats 0

 Frais accessoires d’achat (Transport) 1 900 000 Fc HT


 Frais de production 900 000 Fc HT
Adm : 10 % fin., appro. 50%, prod. 25% et distri. 15%
Fin. : appro. 40%, prod. 15% , distri. 20% et adm 25%.
131

 Emballages consommés concernent la fonction distribution

Travail demandé :

1. Présenter le tableau de reclassement des charges (TRC)


2. Comptabiliser

Solution :

Répartition Primaire :

1) 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 = 1 800 000

2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
6 1 2 2 6 5 1 1
Finance -
6 ( + +
6 6 6 ) = - = =5 400 000 x =900 000
6 6 6 6
Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000

3) 63 Autres services Extérieurs : 6 000 000


Appro = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
Distrib = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
5 1 1 5 2 3 3
Admini = reste -
5 ( +
5 5 )
= - = =6 000 000 x =3 600 000
5 5 5 5

Total = 1 200 000 + 1 200 000 + 3 600 000 = 6 000 000

4) 64 Impôt et taxes : 7 000 000


Appro = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Distrib = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Admini = ?
Finance = ?
Total = 3 500 000 + 3 500 000 = 7 000 000

5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
132

Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000


Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 000 = 5 000 000

6) 66 Charges de personnel : 8 400 000


Appro = 8 400 000 x 600/ 1 400 = 3 600 000
Distrib = 8 400 000 x 400/ 1 400 = 2 400 000
Admini = 8 400 000 x 300/ 1 400 = 1 800 000
Finance = 8 400 000 x 100/ 1 400 = 600 000
Total = 3 600 000 + 2 400 000 + 1800 000 + 600 000 = 8 400 000

7) 67 Frais financiers et charges assimilés : 1 500 000


Appro = 1 500 000 x 20% = 300 000
Distrib = 1 500 000 x 30% = 450 000
Admini = 1 500 000 x 40% = 600 000
Finance = 1 500 000 x 10% = 150 000
Total = 300 000 + 450 000 + 600 000 + 150 000 = 1 500 000

8) 68 Dotation aux amort. : 3 000 000


Appro = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Distrib = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Admini = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Finance =
Total = 1 000 000 + 1 000 000 + 1 000 000 = 3 000 000

9) 69 Dotation aux prov. et dépréciation : 9 000 000


Appro = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Distrib = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Admini = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Total = 3 000 000 + 3 000 000 + 3 000 000 =

10) 972 Eléments supplétifs : 2 000 000


3Appro = 2 000 000 x 60% = 1 200 000
Distrib = 2 000 000 x 40% = 800 000
Total = 1 200 000 + 800 000 =

Répartition secondaire :

Administration : 720 000

Adm = 780 000 + 25% Fin


Fin = 3 050 000 + 10 % Adm
Adm = 780 000 + 25% (3 050 000 + 10% Adm)
Adm = 780 000 + 0,25 (3 050 000 + 0,10 Adm)
Adm = 780 000 + 762 500 + 0,025 Adm
133

Adm = - 0,025 Adm = 780 000 + 726 000


0,975 Adm = 1 542 500

1 542 500
Adm = =1 582 051
0,975
Approv. = 50% = 1 582 051 x 50% = 791 026
Prod. = 25% = 1 582 051 x 30% = 395 513
Dist. = 15% = 1 582 x 20% = 237 307
Fin = 10% = 1 582 051 x 10 = 158 205
Adm = 791 026 + 395 513 + 237 307 + 158 205 = 1 582 051

Finance = 3 050 000 + 158 205 = 3 208 205

Approv. = 40% = 3 208 205 x 40% = 1 283 282


Prod. = 15% = 3 202 205 x 15% = 481 231
Dist. = 20% = 3 208 205 x 20% = 641 641
Adm = 25% = 3 208 205 x 25 = 802 051
Fin = 1 283 282 + 421 231 + 641 641 + 802 051 = 3 208 205

2) Tableau de reclassement des charges (TRC)

Fonctions
Fonctions Principales
Charges Charges Auxiliaires
Charges Montant
Incorp non incorp.
Appro. Prod. Distr. Adm Fin

61 Transport 1 900 000 1 800 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000

62 Services ext 5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 - 900 000

63 Autres
6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -
services ext.

64 Impôts et
8 000 000 7 000 000 1 000 000 3 500 000 3 500 000 - -
taxes

65 Autres
6 000 000 5 000 000 1 000 000 500 000 500 000 2 000 000 - 2 000 000
charges

66 Charges de
8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 600 000
Pers.

67 Frais
1 500 000 1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 - 150 000
financiers

68 Dot. aux 36 000


3 000 000 33 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 -
Amort. 000

69 Dot. aux 9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -
Prov. et
134

dépréciation

Eléments
2 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs

84 600 15 560 00 15 190 00 14 520 00


Total primaire 49 100 000 35 500 000 780 000 3 050 000
000 0 0 0

Adm - - - 791 026 395 513 237 307 158 205

-3 208
Fin - - - 1 282 282 481 231 641 641 802 051
205

Total 84 600 17 634 16 066 15 398


49 100 000 35 500 000 0 0
secondaire 000 308 744 948

2. Journal

N° D C LIBELLE D C

952 Stocks M.P et fournitures liées 8 000 000


953
Stocks Autres approvision. (Emballages) 60 000
954
956 Stocks Produits en cours 1 500 000
957
Stocks Produits finis 4 000 000
1
Stocks Produits intermédiaires et 2 000 000
résiduels
921 15 560
à Stock initial réfléchis 000

Saisie des stocks initiaux

952 Stocks matières prem. et fournitures 22 000 00


0
953 Stocks autres Approvisionnements
2 250 000
922 à Achats Réfléchis 22 250 00
0
saisie des achats

9401 Coût d’achat des matières 1 000 000

3. 941 Coût de production 900 000

924 à Consommation intermédiaire 1 900 000


135

réfléchies

Saisie et affectation des charges


directe

932 Fonction approvisionnement 16 434


308
933 Fonction production
15 266
937 Fonction distribution
744
4. 924 à Consommation Interm. Réfléchies 25 200 00
15 398
0
926 Autres charges des acti. Ordi. 948
réfléchies 21 900 00
0
Saisie des charges indirectes

932 Fonction production 1 200 000

933 Fonction distribution 800 000


5. 972 à Eléments supplétifs 2 000 000

Incorporation des Eléments supplétifs


aux fonctions

971 Charges non incorporables 35 500 00


0
924 à Consommation Interm. Réfléchies 2 500 000
6.
926 Autres charges des acti. Ordi. réfléchies 33 000
000
Saisie des charges non incorp.

7 931 Fonction financière 158 205

932 Fonction approv. 791 026

933 Fonction Produit 395 513

937 Fonction Distr. 237 307

930 à Fonction Administration 1 582 051

Répartition fonction Adm


136

930 Fonction Adm 802 051

932 Fonction ApproV. 1 283 282

933 Fonction Prod. 481 231

937 Fonction Distr. 641 691

931 à Fonction financière 3 208 205

Répartition fonctions financement

9401 Coût d’achat matières 17 634 30


8
941 Coût de production
16 066 74
942 Coût de distribution
4
932 à Fonction ApproV. 17 634 30
15 398 94
933 8
Fonction Prod. 8
937 16 066 74
Fonction Distr.
4
Répartition et imputation des charges
15 398
indirectes aux coûts
948

952 Stocks matières prem.et fournitures liées 38 684 30


8
953 Stocks autres approvision. (Emballages)
250 000
940 à Coût d’achat des matières 38 684 30
8.
1 8
Coût d’achat d’Emballages
940 250 000
Mise en stocks des matières et
2
emballages

941 Coût de production 34 254 30


8
952 à Stocks matières prem. et fournitures 30 754 30
liées 8
954
Stocks Produits en cours 1 500 000
9. 957
Stocks Produits intermédiaires et 2 000 000
résiduels

Sortie des matières premières et conson.


Pour la prod.
137

942 Coût de distribution 219 100

1 953 à Stock autres Approv. (Emballage) 219 100


0.
Sortie Emballage par laprod.
(Empaquetage)

954 Stocks en cours 1 000 000


956
Stocks Produits finis 48 821
957 052
Stocks Produits intermédiaires
1 927 1 400 000
1. Produits d’exploitation
140 000
941 à Coût de production 51 221
058
Mise en stock de PF, Intermédiaires et
prise en compte

927 Produits d’exploitation réfléchis 140 000

12 942 Coût de distribution 140 000

Saisie de ventes d’emballages

943 Coût de revient 49 821


1 052
953 à Stock Produits finis 49 821
3.
6 052
Sortie de PF pour vente

943 Coût de revient 15 478 04


8
1 942 à Coût de distribution 15 478 04
4. 8
Transfert de coût de distrib. Au coût de
revient

98 Résultat Analytique 65 299 10


0
1 943 à Coût de revient 65 299
5. 100
Transfert du coût de revient au Rés.
Analytique

927 Produit d’exploitation 68 400 00


1 0
98 à Résultat Analytique 68 400
6.
000
Saisie de produits d’exploitation
138

983 Résultat Analytique d’exploitation 3 100 900

1 98 à Résultat 3 100 900


7.
Transfert du Résultat analytique au
résultat

98 Résultat 35 500 00
0
1 971 à Charges non incorporables 35 500
8. 000
Transfert des charges non incorp au
Résultat

972 Eléments supplétifs 2 000 000


2 000 000
1 98 à Résultat Analytique
9.
Transfert des éléments Suppl.au
résultat

3. ENTITES PRODUCTRICES DE PLUSIEURS PRODUITS

Une entité à production multiple est une unité économique produisant plusieurs
types de produit ou fournissant une diversité de services. On y regroupe aussi les
entités ayant plusieurs branches d’activités à caractère primaire, secondaire et
tertiaire.

En principe, les entités peuvent produire plusieurs types des produits finis soient :

 A partir d’une seule matière sur laquelle il est appliqué des procédés divers de
transformation (cas de l’huile de palme qui permet d’obtenir des savons, de
l’huile SIMBA, des bougies….)

 A partir de plusieurs matières premières différentes sur lesquelles il est


appliqué, soit le même procédé de fabrication, soit des procédés multiples de
transformation (c’est le cas des brasseries où, à partir de nombreuses matière
comme l’eau, le malt, le houblon, le sucre, les succédanés, il est fabriqué des
bières claires, des bières de table, des boissons sucrées….).

Dans la pratique des affaires, il est fréquent d’être en présence des entités à
production multiple, c’est le cas:
- De la firme  « MARSAVCO » qui produit : l’huile Livio, l’huile Simba, le savon Le
Coq, brillant, Omo bleu….

- De la brasserie « BRACONGO » produisant : la bière Scol, Djino, XXL.

- De la firme « UTES » avec les produits comme : draps, wax, couverture, couche
139

pour bébés…

Dans ces entités l’analyse des coûts hiérarchisés et des résultats analytiques se faits
par branches d’activités, il s’agit d’une analyse horizontal qui a l’avantage de
comparer et d’étudier les activités diverses de production et les divisions de l’entité.
Aussi, non seulement que cette analyse permet de déterminer, d’analyser et de
comparer la rentabilité par branche d’activités, mais elle peut encore être poussée
plus lois si l’on est amené à comparer les coûts des marges, les coûts de revient et la
rentabilité constaté sur chaque division, période à une autre ou au cours de la
même période.

Les coûts d’exploitation et coûts de revient des produits et services fournis sur le
marché sont déterminés en tenant compte du système avec imputation ou
intégration globale des charges indirectes dans les coûts. En effet, la méthode
d’imputation globale est essentiellement basée sur la distinction des charges
d’exploitation en charges directes et indirectes.

Les charges directes sont intégrées immédiatement dans les coûts concernés tandis
que les charges indirectes, sont soumises à un traitement particulier. Elles sont
d’abord réparties entre les différentes fonctions ou centre d’analyse de l’entité en
tenant compte des clés de répartition ou des bases de répartition communes avant
d’être incorporées dans les coûts.

N.B : l’analyse des charges incorporables seront traités dans un autre chapitre

I. Principes

II existe des branches multiples de fabrication par traitement différent des


matières.

MP S MAG MPS Atelier P MAG P F Fr DIST CLIENT

MP T MAG MPIT Atelier Q MAG P F Fr DIST CLIENT

MP R MAG MPIR Atelier V MAG P F Fr DIST CLIENT

MP U MAG MPIU

Coûts d’achats des matières

Coûts d’achats

Coûts de production de P fini Fabrique

Coûts de production de P fini vendu

Coûts de distribution
140

Prix de
revient

Ce schéma fait observer qu’il y a quatre matières premières mis en œuvres.

Qu’il y a trois (3) procédés de fabrication


Qu’il y a production de (3) trois produits finis
Qu’il y a vente de (3) produits finis

Les sens des flèches à la tête à droite indiquent les mouvements de valeur et les
coûts, prix de revient et prix de vente.

L’entité en question aura à calculer les :

1. Coûts d’achat de matières achetées

2. Coûts d’achat de matières utilisées

3. Coûts de production de produit finis fabriqués

4. Coûts de production de produit finis vendus

5. Coûts de distribution

6. Prix de revient

7. Résultats.

II. L’ORGANISATION INDUSTRIELLE

Les cycles de fabrication sont généralement, plus complexes. Nous vous présentons
quelques-uns.

1) Trois matières premières, trois fabrications, trois produits finis

Stocks MAT.

Coltan Prod P.F Pochette Client

Caoutchou Prod P.F Téléphone Client

Charbon Prod P.F Chargeur Client

2) Plusieurs matières premières, production de produits semi-ouvrés puis


production des produits finis (fabrication par phase).
141

STOCK M.P STOCK PRODUITS STOCK P.F


SEMI OUVRES
Porte et
-Barre de Production Porte Prod. à Distribution
fenêtre
Fer à l’atelier Métallique l’atelier 2 à
brut vendre
-Cornière

-Charnière
Finissage Client
-Vitre Montage Assemblage
Après avoir
-Mastic
A chaque niveau d’achat, de stockage, de production et de vente, on peut calculer
les différents coûts, le prix de revient et le résultat, globaux et unitaires des
différents éléments entrant en ligne.

3) Une seule matière première, deux divisions de fabrication (fabrication


divisionnaire)

STOCK MAT.PREM STOCKS PRODUITS STOCK P. FINIS


Div 1 SEMI OUVRES Div 2
Distr
Betterav Sirop lourde Sucre Client
e
(Consommation)
Broyage Transformatio
lavage n Sirop Client

(Usine e pdt
pharmaceutiqu
e)

Distr.
Engrais Client

(Agriculteur)
De ce fait on peut obtenir des renseignements sur :

- Le coût de production sirop lourds fabriquées ;

- coût de production du sucre, produit et vendu ;

- coût de production de sirop liquide, produits et vendus ;

- coût de production des engrais, produits et vendus

- coût de distribution de ces trois produits ;

- les prix de revient par branche ;

- les bénéfices, par branche, globaux et unitaires.


142

4) Calcul des coûts par branches et des résultats analytiques par branches

a) L’analyse des coûts hiérarchisés est une analyse VERTICALE qui procure
beaucoup de renseignement et qui permet d’organiser, de coordonner, de
contrôler et de réagir, en vue d’un meilleur ordonnancement des travaux.

b) L’analyse des coûts par branches est une analyse HORIZONTALE qui compare
les activités multiples de fabrication et des divisions. Elle permet de
connaître et de comparer la rentabilité par branche.

Illustration

Elément du résultat Sucre Sirop liq. Engrais

Chiffre d’affaires 1 200 000 680 000 920 000

P.R. produit vendu 1 140 000 580 000 950 000

Résultat analytiques + 60 000 100 000 - 3% mauvaise

Rentabilité (taux résultat 5% Acceptable 15% très bonne


par rapport chiffre
d’affaire)

c) A cause de cette mauvaise rentabilité, faudra-t-on arrêter la production de


l’engrais ? La réponse n’est pas si simple, étant donné que la complexité de
problème est évidente en première vue. Faudra-t-on augmenter le prix de
vente de l’engrais ? pour augmenter sa rentabilité ?

Mais, à ce moment on doit se poser la question de savoir si l’on trouverait


encore des clients – agriculteurs. Les responsables d’entité doivent se
pencher sérieusement sur ce problème et prendre des mesures adéquates. Il
se pourrait même qu’ils décident de continuer à produire, bien que la
rentabilité soit négative, parce que, dans l’ensemble de l’entité.
La suppression de cette production pourrait causer des pertes plus
considérables.

d) Par contre, l’analyse horizontale des branches peut encore être poussée plus
loin si l’on compare les :
Coûts, marges, P R, rentabilité d’une période à :
- La période précédente ;
143

- La même période d’un exercice antérieur (mai 2001 –mai 2012 par exemple) ;

- La prévision de la période même.

Application 1

La Bracongo de Kinshasa fournit trois types des produits distincts : Djino, Doppel,
Nkoy à partir de trois matières premières sucre et colorant, Houblon, malt traitées
dans diverses usines. Voici le schéma de fabrication.
Le houblon entre en usine A pour être transformé en produit fini Skol, la matière
première 2 sucre est traitée en usine B pour être transformée en semi-ouvré Doppel
puis ce produit semi fini passe en usine C où, après incorporation de la Malt, il est
extrait les produits fini Doppel et Nkoy. Ce produit fini Doppel résulte du produit
semi-ouvré de la Doppel après travaux de finissage en usine C.

Au début du mois, les stocks de produit finis, existant au dépôt ont été les suivants :

- Stocks de produits « DJINO » 14 tonnes valant 700 000

- Stocks de produits « NKOY » 4 tonnes valant 240 000

Les consommations de la matière première 3 (Malt) se répartissent entre les


produits finis Doppel et Nkoy selon 4 et 5. Les charges indirectes d’activité ont été
les suivantes au cours du mois charges supplétives comprises).

Montant Charges Charges de production Charges de


Comptes administrative commercialisation
s Usine A Usine B Usine C

Autres achats 20 000 50 000 40 000 70 000 30 000 30 000

Transports 175 000 50 000 40 000 40 000 20 000 25 000

Services 430 000 30 000 190 000 90 000 20 000 100 000


extérieur
350 000 170 000 70 000 - 70 000 40 000
Autres
1 590 000 150 000 390 000 310 000 440 000 300 000
charges
630 000 30 000 200 000 240 000 100 000 60 000
Charges de
pers. 170 000 150 000 - - - 20 000
Amortissemen
t

Eléments
suppl.

3 565 000 630 000 930 000 750 000 680 000 575 000
144

Il convient de noter que les charges non incorporables représentent 4% des charges
indirectes d’exploitation figurant dans le tableau ci-avant présenté.

En outre les charges administrations sont imputables aux coûts des fonctions
suivantes : commercialisation usine A et usine C proportionnellement à 10, 9 et 11
tandis que les charges de production, engagées en usine C, sont à incorporer aux
coûts de fabrication des produits finis « Nkoy » et « Doppel » au prorata des charges
directes de production ci-après :

ELEMENTS PF "DJINO" PF 90 "DOPPEL" PF "NKOY"

Main d’œuvre directe 142 000 420 000 252 000

Electricité consommé 56 000 150 000 120 000

Charges diverses 40 000 40 000 18 000

238 000 610 000 390 000

1) Tableau synthèse de répartition des charges


Montants Admin Production Distribution
Charges
Usine A Usine B Usine C

Total primaire 3 565 000 630 000 930 000 750 000 680 000 575 000

Répartition - 630 000 189 000 - 231 000 210 000


secondaire

TOTAL 3 565 000 0 1 119 000 750 000 911 000 785 000

2) Tableau d’imputation
Montants Production
Charges
Usine A Usine B Usine C

Matières premières (1) 7 800 000 3 000 000 1 600 000 3 200 000

Charges Directes (2) 130 000 280 000 660 000 390 000

Charges indirectes (3) 1 940 000 1 030 500 555 710 355 290

Coût de Prod. (4) = (1) + (2) + 11 071 500 4 310 500 2 815 710 3 945 290
(3)

3) Calculs des coûts de PPFV


145

COUTS MONTANT DJINO DOPPEL NKOY

CPPFF (1) 11 071 500 4 310 500 2 815 710 3 945 290

+ S I (2) 940 000 700 000 +0 240 000

- S F (3) - 1 183 - 357 857 - 543 428 - 282 296


581

CPPFV (4) = (1) – (2) – 10 827 919 4 652 643 2 272 282 3 902 994
(3)

4) Coût de revient
Coûts Montant DJINO DOPPEL NKOY

CPPFF (1) 10 827 919 4 652 643 2 272 282 3 902 994

Coût de Dist (2) 785 000 219 463 143 494 422 043

CAS (3) - - - -

Coût de revient (4) = (1) 12 332 918 4 872 105 4 215 776 3 245 037
+ (2) + (3)

Prix de vente (5) 13 946 000 4 940 000 4 806 000 4 200 000

Résultat (6) = (5) – (4) 1 613 082 67 895 590 224 954 963

 Calculs des résultats analytiques par l’entité

98 résultat analytique = (résultat analytique d’exploitation + Eléments supplétifs)


– charges non incorporables.

98  (161 308 + 179 000) – 142 600

98  164 048 FC

Production du mois Vente du mois

42 tonnes de DJINO 52 T de PF DJINO à 95 000/tonnes

30 tonnes de DOPPEL 54 T de PF DOPPEL à 89 000/Tonnes

84 tonnes de NKOY 100 Tonnes NKOY à 42 000/tonnes

Travail demandé :
- Calculer les coûts et coûts de revient
146

- Calculer le résultat

- Journaliser.

Calcul du résultat analytique réalisé par l’entité

3 565 000 x 4
charges non incorporables =
100

= 142 600 FC

D 971 charges non incorporable C D 972 charges supplétives C


142 600 142 600 (3) (2) 170 000 170 000 (1)

(3) 142 600Résultat Analytique


D 98 1613 08 (1) C

SC 1 640 082 170 000 (2)

D 98 Résultat Analytique
4 872 105 4 940 000
d’exploitation C
4 215 776 4 806 000

3 245 037 4 200 000


147

THEME III : ENREGISTREMENT DES OPERATIONS LIEES AUX STOCKS ET A LA PAIE

ACTIVITES 1 : COMPTABILISATION DES OPERATIONS LIEES AUX STOCKS (MATIERES)

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques

Au terme ce cette activité le participant sera capable de :


 définir les concepts de base ;
 préparer et classer les documents relatifs aux entrées et sorties des stocks;
 présenter la fiche de stock ; 
 enregistrer dans le journal des opérations comptables relatif aux mouvements
des stocks ;

2. Supports :

 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière


révisé, Yaoundé,  le 15/02/2017;
 Guide d’application OHADA
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 2, éd. Kartala et AECC, Paris, 2008 ;
 MAPAPA MBANGALA & ROBERTW, Comptabilité Générale OHADA, Ed. Droit-
Afrique.Com, Paris 2013.
 SERNAFOR TECHNIQUE, module de formation sur le système comptable OHADA
niveau I, 2015.

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de


groupe.

4. Durée : 150 minutes

5. Déroulement de l’activité :

Méthodes et
N° Tâches Durée
procédés
1. Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 minutes
Définition des concepts :
- Stocks ;
- Inventaire ;
Brainstorming
- Emballages ;
2 15 minutes
- Marchandises ;
Exposé
- Empaquetage ;
- Produit fini ;
- En- cours de production.
148

3. Constitution des sous - groupes pour résoudre les


applications en rapport avec la (l') : 60 minutes
- présenter la fiche de stocks selon les méthodes Travail en
FIFO et CUMPE; groupe
- enregistrer dans le journal les mouvements de
stocks.
En plénière : le rapporteur de chaque sous–groupe
5. présente la production de son équipe suivie de la Discussion dirigée 100 minutes
mise en commun avec les membres des autres sous-
groupes.
Questions de synthèse :
6. - Différencier l’inventaire permanent de Brainstorming 10 minutes
l’inventaire intermittent,
- Présenter le schéma de comptabilisation des
mouvements de stocks opérations
- Expliquer le stock et l’emballage.

B. FICHE TECHNIQUE

1. Définition des concepts de base

 Stocks : ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le cycle
d’exploitation de l’entité pour être :
- soit vendus en l’état ou au terme d’un processus de production à venir ou
encours ;
- soit consommés en général au premier usage.

 Inventaire : opération effectuée au moins une fois tous les douze mois,
généralement à la clôture de l'exercice, afin de relever, en quantité et en valeur,
l'ensemble des éléments actifs et passifs de l'entité.

 Emballages commerciaux : objets utilisés pour contenir, envelopper, protéger,


conditionner les produits et marchandises livrés à la clientèle en même temps que
leur contenu.

 Marchandises : objets, matières et fournitures destinées à être vendus à l’état


sans transformation notable ni intégration à d’autres biens et services.

 Produit fini : produits ayant atteint un stade d’achèvement définitif dans un


cycle de production.

2. TYPES DES MATIERES

Les éléments principaux destinés à stocker peuvent être :

 marchandises « compte 31 » ;

 matières premières et fournitures liées « compte 32 » ;


149

 autres approvisionnements «compte 33 ».


 Produits en cours « compte 34 » ;

 Produits finis « compte 36 » ;

 Produits intermédiaires et résiduels « compte 37 ».

3. METHODES DE VALORISATION DES SORTIES DES STOCKS

Les méthodes de détermination du coût d'entrée sont fondées sur la nature des
biens concernés :
 biens individualisables ;
 biens interchangeables.

En vertu du principe de permanence des méthodes, une entité doit utiliser la même
méthode pour tous les stocks ayant une nature et un usage similaires pour l'entité.
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour des stocks de nature ou d'usage
différents.
Le système comptable OHADA recommande les méthodes ci-après :
 coût moyen pondéré calculé à chaque entrée ;
 coût moyen pondéré des entrées de la période ;
 premier entré, premier sorti " (PEPS) appelée aussi "first in first out" (FIFO) ;
 coût moyen pondéré sur la durée moyenne de stockage.

Les trois premières méthodes sont utilisées en inventaire permanent et la


dernière est utilisée en inventaire intermittent.

A. Méthode de coût unitaire moyen pondéré après chaque entrée (coût unitaire
moyen pondéré mobile)

Le coût moyen pondéré est un rapport entre le total des coûts d’acquisitions ou de
productions et les quantités acquises ou produites pour une période donnée.

 Formule :

CUMP mobile = coût d’achat ou coût de production en stock à la


date
Quantité d’achat ou produits en stock à la date

N.B : Ce coût sert de référence pour évaluer les consommations jusqu’à l’entrée
suivante.

Application :

La société pétrolière ELIOP BANA MBONGO SNC commercialise le carburant à


150

Kinshasa.

En juin 2016 dans le dépôt de Ngaba/Kinshasa. Il a été enregistré les opérations ci


-après :
- le 30 mai, un stock au dépôt de 50 litres valant 2 000 000 FC
- le 02 juin achat de 150 litres à 38 000 FC/ litre
- le 16 juin achat de 200 litres à 43 000 FC/ litre
- le 25 juin achat de 370 litres à 45 000 FC/ litre

Les opérations liées à la sortie au dépôt sont les suivantes :


- le 11 juin bon de sortie au dépôt : 120 litres
- le 20 juin bon de sortie au dépôt : 250 litres
- le 28 juin bon de sortie au dépôt : 280 litres

Travail demandé :
- présenter la fiche de stock ;
- calculer la valeur de sortie ;
Solution

1) calcul préliminaire

 Le 30 mai

- stock initial (SI) en quantité 50 litres

- stock initial (SI) en valeur 2000 000 FC/litre

- CU.SI = entrée en valeur = CU.SI = 2000 000FC/litre = 40 000FC


Entrée en qualité 50 litres

- CT.SI = SI en valeur = 40 000 FC X 50 = 2000 000 FC

 Le 2 juin

- Entrée = 150 litres

- CU = 38 000FC/litres

- CT = 150 litres X 38 000 FC = 5 700 000 FC

 Stocks existants en quantité = 150 litres + 50 litres = 200 litres

 - CU en valeur = CT entrée = 5 700 000 FC + 2 000 000 FC = 7 700 000 FC

CU

- CU = 7 700 000 FC = 38 500 FC/litre


151

200 litres

Le 11 juin

- SI en valeur sortie = 120 litres

- SI en quantité sortie = CU entrée = 38 500 FC

- CT des sorties = 120 litres X 38 500 = 4 620 000 FC.

Stocks existants

- stock existant en quantité = 200 litres – 120 litres = 80 litres

- stocks existant en valeur = 7 700 000 – 4 620 000 = 3 080 000 FC

- CU = 3 080 000 FC = 38 500 FC/litre


80 litres
 Calcul du CMP après (entrée du 16 juin)
- stock existant 80 litres valant 3 080 000
- entrée 16/juin 200 litres valant 11 680 000 FC = 41 714 FC
280
Sortie du 20 juin
- bon de sortie 250 litres
- CMP = 41714 FC
- sortie en valeur = 250 litres X 41714 = 10 428 500 FC
 Calcul des CMP après du 25 juin

- stocks existant : 30 litres valant 1 251 420 FC

- entrée du 25/juin : 370 litres valant 16 650 000FC

- Total : 400 litres valant 17 901 420FC

- CMP = 17 901 420 = 44 753FC

400 litres

- SF = 32 950 000 FC – 27 579 570 = 5 370 430 FC.

FICHE DE STOCK (valeurs en milliers de FC)

ENTREE SORTIE STOCKS EXISTANTS

DATE QTE CU CT DATE QTE CU CT DATE QT CU CT


E

01/6 50 40 2 000 01/6 50 40 2 000


152

02/6 150 38 5 700 02/6 200 38,5 7 700

11/6 120 38,5 4 620 11/6 80 38,5 3 080

16/6 200 43 8 600 16/6 280 41,714 11 680

20/6 250 41,714 10 428,5 20/6 30 41,714 1 251,42

25/6 370 45 16 650 25/6 400 44,753 17 901,43

28/6 280 44,753 12 530,84 28/6 120 44,753 5 370,36

30/6 770 32 950 31/6 650 27 579,34 31/6 120 44,753 5 370,36

 Méthodes du coût moyen pondéré calculé sur la durée moyenne de stockage

a) Principe

L’objectif principal de la méthode consiste à déterminer la valeur du stock final à


la fin de la période. Cette méthode n’est utilisée que lorsque l’entité applique
l’inventaire intermittent.

b) Démarche de la méthode

La démarche de la méthode se présente comme suit :

- détermination du stock moyen (SM) par la formule suivante :

Stock initial en quantité + stock final quantité


2

- détermination du stock vendu en quantité :


SI en quantité + Ʃ entrées quantité – SF en
quantité
- détermination de la durée d’écoulement moyenne de stock :
Stock moyen X durée
Stock vendu
- détermination du coût moyen de la période (CM)

CM de la période = Sommes en valeurs des 3 derniers mois


Sommes en quantité des 3 derniers mois

Application
L’entité MUNINGA ONGWEL WILLY SNC valorise ses sorties de matières premières
« Maïs » selon le procédé CMP calculé sur la durée moyenne de stockage.
Elle vous fournit les données suivantes :
153

1/1 stock initial : 400 sacs à 40 FC /sac


Achats
10/02 : réception de 600 sacs à 45 000 FC/sac
10/06 : réception de 500 sacs à 50 000 FC/sac
10/08 : réception de 300 sacs à 60 000 FC/sac
10/10 : réception de 500 sacs à 62 000 FC/sac
20/11 : réception de 600 sacs à 73 000 FC/sac
22/12 : réception de 300 sacs à 75 000 FC/sac
Sortie du mois
01/05 : Bon de sortie de 400 sacs
15/07 : Bon de sortie de 600 sacs
25/08 : Bon de sortie de 700 sacs
15/10 : Bon de sortie de 400 sacs
26/12 : Bon de sortie de 300 sacs

Travail demandé :
1. déterminer : - le stock moyen ;
- le stock vendu ;
- la durée d’écoulement moyenne de stock ;
- le coût moyen pondéré de stock sur la durée moyenne de stockage ;
- le stock final en valeur.

MUNINGA ONGWEL WILLY


Février 2018

NATURE : EMBALLAGE COMMERCIAUX

FICHE DES STOCKS (valeurs en milliers de FC)

ENTREES SORTIES STOCKS

DATE QTE CU CT DATE QTE CU CT DATE QTE CU CT

01/0 400 40 16 000 --- --- -- -- 01/01 400 40 16 000


1 - -

10/0 600 45 27 000 --- --- -- -- 10/02 1 000 --- ---


2 - -
154

15/0 --- -- --- 15/0 400 -- -- 15/03 600 --- ---


3 - 3 - -

10/0 500 50 25 000 --- --- -- -- 10/06 1 100 --- ---


6 - -

15/0 --- -- --- 15/0 600 -- -- 15/07 500 --- ---


7 - 7 - -

20/0 300 60 18 000 --- --- -- -- 20/08 800 --- ---


8 - -

25/0 --- -- --- 25/0 700 -- -- 25/08 100 --- ---


8 - 8 - -

10/1 500 62 3 100 --- --- -- -- 10/10 600 --- ---


0 - -

15/1 --- -- --- 15/1 400 -- -- 15/10 200 --- ---


0 - 0 - -

20/1 600 73 43 000 --- --- -- -- 20/11 800 --- ---


1 - -

22/1 300 75 22 500 --- --- -- -- 22/12 1 100 --- ---


2 - -

26/1 --- -- --- 26/1 300 -- -- 26/12 800 --- ---


2 - 2 - -

31/1 3 200 -- 183 300 --- 2 400 -- -- 31/12 800 --- ---
2 - - -

a) Stock moyen (SM) = stock initial + Stock final


2
SMF = 400 + 800 = 600
2
b) Stock vendu = SI en qté + Ʃ entrées quantités – SF en qté
Stock vendu = 400 + 2 800 – 800 = 2 400
c) Durée d’écoulement moyenne = 600 X 12 = 3 mois
2 400
N.B : La détermination du coût moyen pondéré devant servir au calcul du stock
final en valeur, doit prendre en compte toutes les entrées en quantité et en valeur
de trois (3) derniers mois. Ainsi :
d) Coût moyen de trois derniers mois = 31 000 + 43 800 + 22 500 = 69,50 FC
500 + 600 + 300
155

e) Valeur du stock final = 800 X 69,50 FC = 55 600 FC

B. Méthode First in – first out ou PEPS

Premier entré – premier sorti ou Méthode de l’épuisement du stock

Règles

 Les éléments les plus anciens sortent d’abord et ceux les plus nouvellement
achetés sortent en dernier. Càd les éléments sortent du stock dans l’ordre même
où ils y sont entrés.

 Les éléments sorties de stock sont comptabilisés à la valeur de la quelle on été


enregistrés à l’entrée les plus anciens éléments qui sont actuellement en stock.

 Lorsqu’il s’agit d’évaluer le stock restant, on prend comme base le coût d’entrée
des éléments les plus récemment intégrés au stock.

 En cas de hausse de prix, on sous évalue le coût de revient des ventes et partant
on surévalue le bénéfice d’exploitation et le stock final au bilan, ce qui entraine
la baisse des prix, on surévalue le coût de revient des ventes et on sous-évalue le
bénéfice d’exploitation et le stock final.

Application

L’entité ANNIE TELECOM valorise les sorties des téléphones selon la méthode FIFO
pour le mois de février 2018. Les données ci-après sont fournies :

* 01 février Stock initial 425 téléphones à 32 $ / téléphone


* 08 février bon de réception de 575 téléphones à 30 $ / téléphone
* 18 février bon de réception de 600 téléphones à 27 $ / téléphone

* 22 février bon de réception de 400 téléphones à 26 $ / téléphone


Sorties du mois

10 février bon de sortie de 300 téléphones


20 février bon de sortie de 860 téléphones
28 février bon de sortie de 580 téléphones
156

Travail demandé :
- établir la fiche de stock téléphones

Solution

Fiche de stock : procédé FIFO des matières téléphones

ENTREE SORTIE STOCKS EXISTANTS

DATE QTE CU Valeur DATE QTE CU Valeur DATE QTE CU Valeur

1/02 425 32 13 600 1/02 425 32 13 600

8/02 575 30 17 250 8/02 425 32 13 600

575 30 17 250

10/0 300 32 9 600 10/0 125 32 4 000


2 2

575 30 17 250

18/02 600 27 16 200 18/0 125 32 4 000


2

575 30 17 250

600 27 16 200

20/0 125 32 4 000 20/0 --- --- ---


2 2

575 30 17 250

160 27 4 320 440 27 11 880

22/02 400 26 10 400 22/0 440 27 11 880


2
157

400 26 10 400

28/0 440 27 11 880 28/0 --- --- ---


2 2

140 26 3 640 --- 260 26 6 760

28/02 2000 -- 57 450 28/0 1 740 -- 50 690 28/0 260 26 6 760


- 2 - 2

- Valorisation de sortie des téléphones


- 10/02 300 téléphones valant 9 600 FC
- 20/02 860 téléphones valant 570 FC
- 28/02 580 téléphones valant 15 520 FC
Total 1 740 téléphones valant 50 690 FC
* Stock final téléphones = quantité existant X coût unitaire d’achat
SF = 260 téléphones X 26 = 6 760 FC.
 Méthode comptable de coût théorique de sortie ou coût approché

Parmi les méthodes recommandées par le syscohada , l’utilisation de la coût moyen


pondéré des entrées de la période  ne permet pas à l’entité de valoriser en cours de
période les différentes sorties effectuées. Ce qui provoque un retard dans le calcul
de couts et cout de revient des biens produits et vendus. Dès lors que le coût moyen
pondéré des entrées de la période  n’est connu qu’à la fin de période.

Ce faisant pour pallier à cet inconvénient l’entité peut utiliser au cours de la


période un cout théorique ou standard des sorties très proche du coût réel lié aussi
au coût approché des sorties.

En fin de période, on procède à la détermination de coût de sortie réel de la


période sur base de la méthode utilisée (généralement la méthode de coût moyen
pondéré des entrées de la période) et au redressement de stock.

Si le coût réel est supérieur au coût approché, le traitement comptable se fait :

COMPTES LIBELLE SOMMES

D C D C

960 Ecarts sur matières X

9531 Stock marchandises X

9532 à Stock matières et fourn. liés X

9533 autres approvisionnement X


158

Constat d’écart sur matière

Si le coût réel est inférieur au coût approché, le compte de traitement comptable se


fait de la manière suivante.

COMPTES LIBELLE SOMMES

D C D C

9531 Stock marchandises X

9532 Stock matières et fourn. liés X

9533 autres approvisionnement X

960 à Ecarts sur matières X

Constat d’écart sur matière

961 écart sur matières assimilés a un produit


à Compte de stock concerné.

Application

L’entité industrielle « MBUYI PRODUCTION » utilise la matière première « X » pour


fabriquer les produits finis P1 et P2. Les sorties des matières du magasin pour
l’usine de production, au mois de mars 2018 l’entité a utilisé le coût unitaire
théorique de 500 FC pour valoriser le sortie mais la méthode habituelle est le coût
unitaire moyen pondéré des entrées de la période.

Voici les mouvements de stocks constatés en mars 2018 :


er
- stock matière au 1 mars : 125 kgs à 420 FC/kg ;
- 10 mars : Bon de réception de 820 kgs à 480 FC/kg ;
- 16 mars : Bon de sortie de 750 kgs ;
- 21 mars : Bon de réception de 980 kgs à 460 FC/kg ;
- 24 mars : Bon de réception de 2.200 kgs à 520 FC/kg ;
- 27 mars : Bon de sortie de 2.550 kgs.

 Présentez la fiche de stock matière première X


 Comptabilisez l’écart sur matière

Solution

FICHE DE STOCK AU COUT THEORIQUE


159

ENTREES SORTIES STOCKS EXISTANTS

Dat Qté Coût Valeur Dat Qté Coût Valeur Dat Qté Coût Valeur
e unitair e unitair e unitair
e e e

1/3 125 420 52 500 1/3 125 42 5.250

10/ 820 480 393 600 10/ 945 - -


3 3 -
16/ 750 500 375 00 195 -
-
3 16/
980 460 450 800 1.175 - -
3
21/
2 200 520 1 114 000 3.375 - -
3 21/
3
24/
3 2 550 500 1 275 000 24/ 825 -
27/ 3
3

27.3

31/ 125 52 500 31/ 3 300 1 650 000 31.3 825 - -


3 3
4 000 1 988 400

Coût unitaire moyen pondéré des entrées = Entrées (en valeur) =1 988 400 =
Entrées (en quantités) 4 000
497,1

Sortie au coût théorique = QS x coût unitaire théorique = 3 300 x 500 = 1 650 000
Sortie au coût réel = QS x CUMPE = 3 300 X 497,1 = 1 640 430

Coût réel  au coût théorique


Ecart = coût théorique – coût réel
= 1 650 000 – 1 640 430 = 9 570

D C Libellé D C

9532 Stocks matières premières 9 570

961 à Ecart sur matières premières 9 570

Constatation de l’écart sur matière


160

première

961 Ecart sur matière premier 9 570

98 à Résultat analytique 9 570

Transfert de l’écart sur matière

 Autres méthodes autorisées

L’OHADA autorise pour des raisons pratiques d’autres méthodes d’évaluation telles
que :

 La méthode du coût standard ;

 La méthode du prix de détail.

Dans ce cas on valorise les sorties à un prix forfaitaire, qui ne cherche à


correspondre que d’une manière approximative au prix réel.

3.4. LES DIFFERENCES D’INVENTAIRE DE STOCKS

Généralement à la fin de la période, lors de l’inventaire physique des stocks


existant en magasin, on constate souvent des différences entre la valeur réelle
existant en magasin et la valeur comptable des stocks enregistrée en compte
d’inventaire permanent. Les différences ou écarts sont les résultats :
- des mauvaises comptabilisations des entrées en stock ;
- des arrondissements des chiffres obtenus après la virgule ;
- des omissions des certaines entrées en stocks …

Cependant, le remède à ces différences inventaires de stock est obtenu par :

- des contrôles extra comptables fréquents et réguliers des stocks ;


- des enregistrements de différents mouvements des stocks au coût unitaire obtenu
(sans arrondir les chiffres après la virgule).

NB : le stock réel est synonyme de stock physique.

Comptabilisation

Principe
 la comptabilisation des différences inventaire de stocks est effective quand il y
a le surplus ou le manquant.

 Cas de surplus : SF réel > SF comptable

 Cas de manquant SF réel < SF comptable


161

Journal

er e
1 cas : de surplus (excédent) 2 cas : de manquant

N COMPTES LIBELLE SOMM N° COMPTES LIBELLE SOM.


° ES

D C D C D C D C

1 953 Stock MP et four. X 1 970 Différences X


2 liées d’inventaire
970 X 953 X
à Diff .d’inventaire 2 à Stock MP et four. liées
Excédent de stocks
Manquant en stocks

2 970 Diff. d’inventaire X 2 981 Repport des dif.incorp. X

981 à Repp. dif. incorp. X 970 à Différences X


d’inventaire
Virement pour
solde Virement pour solde

3 981 Repp. dif.incorp. X 3 98 Résultat analytique X

98 à Résultat analyt X 981 à Repport des X


dif.incorp.
Différences
d’incorp. Différences d’incorp.

Schéma cas de surplus D 9532 Stock MP


C

*
D 970 C

* *
D 981 C
162

* *

D 98 Réel ANAL
C
Schéma : cas de manquant
D 9532
C
*

D 970 C
*

*
D 98 C

D 981
C

 Première hypothèse : cas d’excédant en stock

Application

L’entité Marie- ANKA spécialisée à la commercialisation des SIM VODACOM, elle


fournit les données comptables ci-après :  
- 01 février SI de 450 SIM à 500 FC/ SIM
- 25 février entrées de 550 SIM à 600 FC / SIM
- 27 février sorties de 800 SIM
- 29 février on constate après l’inventaire extracomptable, l’existence d’un stock de
380 SIM. L’entité utilise la FIFO pour valoriser les sorties.

Travail demandé :
- déterminer la différence d’inventaire ;
163

- journaliser la différence inventaire et schématiser.

Solution :
Calcul préliminaire
- SF comptable en quantité (450 + 550) – 800 = 200 SIM
- SF physique (SF REEL) = 380 SIM
- Surplus = SF physique – SF comptable
= 380 SIM – 200 SIM = 180 SIM
- Valorisation du surplus : 600 FC X 180 SIM = 108.000 FC

9531 Stocks marchandises


DEBIT CREDIT

Dat Mouv Qté CU CT Date Mouv Qté CU CT


e

01/ SI 450 500 225.000 27/2 Sortie 450 500 225.000


2
350 600 210.000

25/ entrée 550 600 330.000 ----- ------ ---- ------


2 s -- -

29/ Total 1.000 555.000 29/2 SF 200 600 120.000


2

Journal
Comptes Sommes
N° Libellé
D C D C

1 9531 Stock marchandises 108.000

970 à Différences d’inventaire 108.000

Excédent de stocks

2 970 Différences d’inventaire 108.000

981 à Report des différences d’inventaire 108.000

Virement pour solde

3 981 Report des différences d’inventaire 108.000

98 à Résultat analytique 108.000

Virement pour solde


164

Schéma

D 9531
C
D 970 C

108.000
108.000 108.000
D 987 C

108.000 108.000

D 98 R A C

108.000

* Deuxième hypothèse : Cas de manquant en stock

Le restaurant LANKWAN fournit les données comptables ci-après relatives aux


mouvements des sacs du riz :

- le 05/4 SI 340 sacs du riz à 50.000 FC /sac


- le 15/4 entrées 750 sacs du riz à 70.000 FC /sac
- le 30/4 sortie 800 sacs du riz.
er
Après inventaire physique au 1 mai 2018, on constate l’existence d’un stock des
129 sacs du riz. L’entité utilise la méthode FIFO pour valoriser le stock

Travail demandé :
- calculer la différence d’inventaire de stocks ;
- journaliser la différence d’inventaire constatée.
Solution
9532 STOCKS MATIERES ET FOURNITURES LIEES
DEBIT CREDIT

Dat Mouv Qté CU CT (valeur) Date Mouv Qté CU CT


e (valeur)
165

5/4 SI 340 50 17 000 000 20/4 Sortie 340 50.000 17.000.000


000
460 70.000 32.200.000

15/ entrée 750 70.00 52 500 000


4 s 0

30/ 1 090 69 500 000 30/5 SF 290 70.000 20 300 000


4

SF comptable = 1 090 – 800 = 290 sacs du riz


- SF physique = SF réel = 129 sacs
NB : SF comptable (290) > SF réel (ou physique (129)
Soit SF physique < SF comptable.
Différence d’inventaire (manquant) = 290 – 129 = 161 sacs du riz
70.000 FC /SAC X 161 sacs du riz = 11 270 000 FC

Journal

N° Comptes Libellé Sommes

D C D C

970 Différences d’inventaire 11 270 000

1 9532 à Stock MP et fourn. liées 11 270 000

Manquant de stocks

981 Report des différences d’incorporation 11 270 000

2 970 à différences d’inventaire 11 270 000

Pour solde du compte crédité

98 Résultat analytique 11 270 000

3 981 à Report des différences d’incorporation 11 270 000

pour solde du compte débité


166
167

ACTIVITE 2 : OPERATIONS LIEES A LA PAIE

FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques :

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 définir les concepts de base ;
 déterminer les éléments constitutifs de la rémunération (paie) ;
 Calculer les primes suivant les différents systèmes, les heures supplémentaires et
autres
avantages ;
 Calculer les différentes retenues sur salaire ;
 Passer les écritures comptables.

2. Supports :

 LOKO BETHO’OR, Comptabilité Analytique, Ed. Mediaspaul, Kin. 2013


 Liste des comptes, système comptable OHADA
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum de Technique commerciales Kinshasa 2014
 Acte Uniforme relatif au droit comptable OHADA, révisé, Yaoundé, le 15/02/2017

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de


groupe.

4. Durée : 210 minutes

5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter de l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.
Définir les concepts :
- rémunération de base ;
2 - salaire net ; - appointement ;
Brainstorming 20 min.
- charges sociales obligatoires ;
- charges de personnel, personnel intérimaire, -
primes.
Constituer des sous-groupes pour résoudre les
applications en rapport avec la (le) :
- détermination de la rémunération ; Travail en 100
3 - calcul des primes et heures supplémentaires ; groupe min.
- détermination des différentes retenues
salariales ;
168

En plénière : le rapporteur de chaque sous-groupe


présente la production de son groupe suivie de Discussion
4 mise en commun avec les membres des autre sous- 60 min.
dirigée
groupes.
Questions de synthèse
* donner la différence entre la rémunération de Brainstorming
5 base et salaire de base ; Discussion 20 min.
* citer les éléments constitutifs de la
dirigée
rémunération ;
* donner le schéma comptable de la paie.

B. FICHE TECHNIQUE

1. Définition de concepts de base

 La rémunération : est un ensemble des gains dus par l’employeur à son employé
en vertu d’un contrat de travail, susceptibles d’être évalués en monnaie et
déterminés sur base des conventions ou dispositions légales et réglementaires. La
rémunération du personnel d’encadrement (de direction) appelée appointement
tandis que celle du personnel d’exécution c’est le salaire
 Rémunération de base : c’est la rétribution du travail fourni par un agent de
l’entité.
 Salaire de base : c’est la rémunération de base qui revient au personnel
d’exécution.
 Salaire brut : c’est le total de gains et indemnités payés ou dus aux travailleurs.
 Salaire net : est la rémunération nette due au travailleur après déduction de
toutes les retenues sociales et fiscales.
 Appointement : c’est la rémunération de base qui revient au personnel
d’encadrement et d’administration.
 Charges sociales (ouvrières) : constituent les retenues à la source sur le salaire
au profit des organismes sociaux (CNSS, INPP, ONEM, Syndicat).
 Charges facultatives ou extra légales : ces sont des charges engagées par l’entité
pour améliorer les conditions de travail et assurer le mieux-être du personnel
(cantine, restaurant).
 Charges sociales patronales : sont des charges sociales au profit des organismes
sociaux supporter par l’entité pour le compte du travailleur.
 Charges de personnel : ensemble de rémunérations du personnel de l’entité en
contre partie du travail fourni ; des charges au profit des travailleurs liées à ses
rémunérations ; des coûts de personnel intérimaire facturés à l’entité.
 Personnel intérimaire : personnel salarié d’une autre entité mis à la disposition
de l’entité pour une durée déterminée.
 Primes : sommes versées à un travailleur en complément de sa rémunération de
base, pour tenir compte de son rendement, de sa ponctualité, de son assiduité,
des risques liés à son travail, du coût de la vie.
169

2. Eléments constitutifs de la rémunération brute

La rémunération est constituée des éléments suivant :


- la rémunération de base ou salaire de base (6611 / 6621) ;
- la rémunération du personnel extérieur à l’entité (637) ;
- les primes (6612 / 6622) ;
- les heures supplémentaires (6618 / 6628);
- les gratifications (6612 / 6621) ;
- les commissions (6611 / 6621) ;
- les allocations de congé annuel (6613 / 6623) ;
- le salaire pour incapacité de travail (6615 / 6625)  ;
- les indemnités de préavis (6614 / 6624) ;
- les indemnités de logement (6631) ;
- les indemnités de transport (6634) ;
- les autres indemnités (6638).

2.1.1. La rémunération de base ou salaire de base.

Elle est calculée à partir des fiches de pointages et des bons de travail. Elle peut
être déterminée :
- au temps ;
- à la pièce ;
- à la tâche.

a). Salaire au temps


Il est basé sur le temps de présences indépendamment du rendement.
SH : salaire horaire
SJ = SH X 8 heures
t : temps presté
SB : salaire de base = SJ X Nbre de jours prestés
Application
Un ouvrier affecté au service achat, a accompli 26 jours de travail dans une société,
le taux horaire est de 7 800 FC.
Travail demandé :
Déterminer son salaire mensuel
Solution :
SH : salaire horaire = 7 800 FC
SJ = SH X 8 heures = 7 800 FC X 8 = 62 400 FC
t : temps presté = 26 jours
SB : salaire de base = SJ X Nbre de jours prestés = 62 400  X 26 = 1 622 400 FC

b). Salaire à la pièce


170

L’ouvrier est payé par rapport à sa production sans tenir compte de temps. Ce
système est couvert par un salaire minimum garanti.
Salaire de base = salaire par pièce X Nbre de bonnes pièces produites

N.B. : Si le salaire de base par pièce à payer est inférieur au salaire minimum
garanti, dans ce cas, on paye au travailleur le salaire minimum garanti.
Application
Monsieur KOLA travaille dans une entité de fabrication des blocs ciments
« EFABLO SARL» en sigle. Il est rémunéré d’après le système de la production à la
pièce. Le salaire minimum garanti est de 400 FC par heure pour 26 jours de travail.
Au mois d’avril 2018, Monsieur KOLA a fabriqué 600 blocs rémunérés à 300 FC le bloc.
Travail demandé :
* Déterminer le salaire de Monsieur KOLA pour le mois d’avril 2018.
* Journaliser.
Solution
* Salaire minimum garanti : 400 X 26 X 8 = 83 200 FC.
* Salaire de base à payer : 600 X 300 FC = 180 000 FC.
Le salaire de Monsieur KOLA pour le mois d’avril 2018 était de 180 000 FC.
c). Salaire à la tâche
Ce système suit le même raisonnement que pour le salaire à la pièce.
Comptabilisation
* En comptabilité générale : on débite les comptes 6611 ou 6621 par crédit du
compte 422.
* En comptabilité analytique :
1. Intégrée :
On débite les comptes 94 ou 93 par le crédit des comptes 6611 ou 6621.
2. autonome :
On débite les comptes 94 ou 93 par le crédit du compte 926.

2.1.2. Primes (6612)

a). Catégorisation des primes

 Primes liées à la bonne exécution du travail :


- prime de ponctualité ;
- prime d’assiduité ;
- prime de caisse ;
- prime de technicité.
 Primes à caractère social
- prime de congé ;
- prime de naissance ;
ème
- gratification 13 mois.
 Primes fondées sur l’économie du temps ou rendement libre.
171

 Primes à rendement imposé.


Dans le cadre de ce module nous ne développerons que les deux derniers systèmes
de primes.

c). Calcul ou détermination des primes

 Primes fondées sur l’économie du temps

1. Système ROWAN

C’est un système basé sur l’économie de temps réalisée par un travailleur lors de
l’exécution de sa tâche.
ROWAN compare le salaire de base St au temps prévu

Gain de temps ou (T – t) Prime = salaire de base X économie de temps


Temps prévu T Temps prévu

P = St (T – t)
T

La prime ROWAN n’est accordé que lorsque le temps prévu est supérieur au temps
presté.
T : temps du travail prévu ou alloué
t : temps effectivement presté
S : salaire par heure
St : salaire de base
P : prime alloué au travailleur
T – t : gain de temps ou économie de temps.

Application
Le travailleur TORA, chargé du magasin des pièces de rechanges dans la société
AFRIMA, est rémunéré au taux horaire de 1 500 FC . Il reçoit une prime basée sur
l’économie de temps suivant la système ROWAN en effectuant un travail en 80
heures. Sachant que le gain de temps est de 10 heures.
Déterminez la prime à allouer à TORA.

Solution
S0 = 1 500 FC t = 80 heures T – t = 10 heures
T – 80 = 10 T = 90 heures.
P = St (T – t), P = 1 500 X 80 X 10 = 13 333,33 FC
90
Prime à allouer à TORA est de 13 333,33 FC.
2. Système TOWNE – HALSEY

Ce système de prime fondé sur l’économie de temps tient compte du degré de


172

difficulté rencontré par le travailleur dans l’exécution de la tâche qui lui est
confiée. Le système Halsey est très pratique lorsque les tâches confiées aux ouvriers
sont très hétérogènes et ne présentent pas le même degré de difficulté de
réalisation.

P = K.S (T – t)
T

Application

L’ouvrier TOLA est engagé au sein du groupe BOLLORE avec un salaire journalier
20 800 FC. La firme rémunère son personnel selon le système HALSEY pour une tâche
prévue en 85 heures. Le degré de difficulté d’exécution de la tâche est de 75 %.
Sachant qu’il achève en 75 heures sa tâche.
Déterminez la prime et le gain total dus à l’ouvrier TOLA.

Solution
Durée de travail journalier = 8 heures
Salaire horaire : 20.800 : 8 = 2.600 FC
T = 85 heures t = 75 heures K = 75% = 0,75
P = 0, 75 X 2 600 (85 – 75) P = 0, 75 X 2.600 X 10 = 19.500 FC
Gain total = St + P
St = 2 600 X 75 = 195.000
Gain total = 195.000 + 19.500 = 214.500 FC
Gain horaire réel : Gain total = 214.500 = 2860
t 75
 Systèmes de primes à rendement impose
Dans ces systèmes, il est supposé que le travailleur atteint un rendement déterminé
avant de prétendre toucher la prime.

 Système GANTT

Ce système est caractérisé par les éléments suivant :


- application d’un salaire horaire ;
- fixité du salaire quelque soit le temps passé au travers ;
- application du salaire différentiel par rapport au temps passé à l’exécution
d’une tâche ;
- octroi d’un salaire minimum quelque soit le rendement.

Formule

P = K. t. S
173

Si t > T : l’ouvrier reçoit son salaire S = S0 X T


Si t < T : l’ouvrier reçoit en plus de son salaire la prime P = K .S. t.

Application

Monsieur KASONGO, mécanicien dans un garage de la place, est rémunéré au taux


journalier de 9 490 FC pour exécuter une tâche de difficulté très grande avec un
coefficient de 150 %. Il accomplit cette œuvre en 150 heures sachant que le temps
alloué est de 160 heures et la durée journalière de travail est de 8 heures.
Déterminez la prime selon le système GANTT et le gain total alloué à Monsieur
KASONGO.

Solution

Données :
Salaire journalière : 9 490 FC. T = 160 h
Salaire horaire : 9 490 = 1 186,25 FC t = 150 h
8 K = 150 % (1,5).
* Calcul de la prime
P = K. S. t.
P = 1,5 x 1 186,25 x 150 = 266 906,25 FC

* Calcul du gain total ou salaire brut


Salaire brut = salaire de base + Prime
Salaire de base = S X t.
Salaire de base = 1 186,25 x 150 = 177 937,50 FC
Gain total = 177 937,50 + 266 906,25 = 444 843,75 FC.

 Système BEDEAUX

* Caractéristiques :
- c’est un système de rémunération basé sur le nombre de points ;
- le point BEDEAUX exprime le travail par minute ;
- le travail horaire normal correspond à 60 points ;
- il y a répartition de la valeur des points supplémentaires entre l’ouvrier et l’entité.

* Symboles utilisés :
S : salaire horaire normal ;
n : nombre de points prévus par heure ;
n' : nombre de points réalisés par heure ;
K : coefficient de difficulté de réalisation de la tâche ;
P : prime payée au travailleur ;
174

* Formule de la prime

P = K. S (n’ – n)
n
La prime est octroyée si n’ > n.

Application

Un travailleur, rémunéré au taux horaire de 4 000 FC, réalise 75 points par heure de
travail. Le coefficient exprimant le degré de difficulté de la tâche est de 80 %.
Sachant qu’il faut prévoir 60 points à réaliser par heure prestée.
Déterminez la prime horaire et le salaire horaire réel à allouer à ce travailleur.

Solution

Données :
Salaire horaire de base : 4 000 FC
n' = 75 points
n = 60 points
K = 80 % 0,8
P = K S (n’ – n)
n
P = 0,8 x 4 000 (75 – 60 )
60
P = 800 FC
Salaire réel  = 4 000 + 800
Salaire horaire réel = 4 800 FC

 Système TAYLOR

Principes :

 C’est un système de rémunération basée sur les pièces produites.


 On tient compte de deux tarifications : supérieure et inférieure.
Supérieur si la production est atteinte ou dépassée.
Inférieure si la production n’est atteinte.
 La base de calcul prise en compte est le nombre de pièces standards dans un
temps bien précis.

Formule:
P=PXn
P: Prime
n = nombre de bonnes pièces produites.
175

Application 1

Un ouvrier rémunéré au taux horaire de 16.500 FC, touche une prime fondée sur la
production à la pièce. Après une semaine de travail de 8 heures par jour, il exécute
375 pièces dont 15 comportant des défectuosités. Sachant qu’il est accordée une
prime de 800 FC par bonne pièce produite ;
Déterminez le gain brut hebdomadaire du à l’ouvrier.

Solution

Données :
Salaire horaire 16.500 FC, t = 6 x 8 = 48 heures ;
n = 375 – 15 = 360 bonnes pièces
P = 800 FC
P = 800 x 360 = 288.000 FC
Salaire de base = 16.500 x 48 = 792.000 FC Gain brut = 288.000 + 792.000 =
1.080.000 FC

2.1.3. Compte 6618 gains des heures supplémentaires

Les heures supplémentaires sont des prestations réalisées au-delà des heures
légales, c’est-à-dire au delà des 48 heures par semaines.
Ces heures réalisées au delà des heures légales sont payées avec majoration fixée
par la loi de la manière suivante :
 6 premières heures : de 49 à 54 heures, la majoration est de 30 % ;
 Heures suivantes (au-delà de 54 heures), la majoration est de 60 % ;
 Heures de dimanche et jours fériées légaux, la majoration est de 200 %.

Disposition pratique
er
1 tranche : 6 heures X taux horaire X 1,3 = XX
ème
2 tranche : autres heures X taux horaire X 1,6 = XX
ème
3 tranche : heures de dimanche (HD) et jours fériés légaux (JF) X taux horaire X
2 = XX.

Procédé de calcul des heures supplémentaires globales

TRANCHE ère
1 SEMAIN 2
e e
3 SEM.
e
4 SEM. CALCUL MONTANT
E SEMAINE
ère
1 --- 6 heures --- Ʃ 6 heures X TH X1, 3 X
176

ème
2 --- 6 heures --- Ʃ Autres heures X TH X
X1, 6
ème
3 --- 6 heures --- Ʃ HD et JF X TH X 2 X

--- 18 heures --- X

Application
La firme CLARA AZILI Production rémunère son personnel ouvrier aux taux
journalier de
2 400 FC.
Au mois de février 2018, Monsieur Pierre a presté 75 heures, durant la deuxième
semaine dont 5 heures le dimanche. La dernière semaine, il a exécuté sa tâche
pendant 70 heures dont 5 le dimanche.

Travail demandé

Calculer :
- son salaire de base ;
- son gain pour les heures supplémentaires ;
- son salaire brut.
NB : le nombre des heures du travail par jour est de 8 heures.

Solution : Calcul préliminaire

- Données de mois de février 28 jours


- Salaire journalier = 2 400 FC
- Salaire horaire = Sal. JournalierSH= = Sal. journal.
8 8
- Salaire horaire = 2 400 FC = 300 FC / h
8
Résolution
Salaire de base = Salaire journalier X Nbre jrs prestés

Sj. = 2 400 FC X 24 = 57 600 FC


NB : 28 jours de travail – 4 dimanches
= 24 jours de travail.
Gains pour heures supplémentaires
ère
1 semaine : 0 heure supplémentaire (HS)
ème
2 semaine : 75 heures – 48 heures légales / semaine = 27 HS
ème
3 semaine : 0 heure supplémentaire (HS).
ème
4 semaine : 70 heures – 48 heures légales / semaine = 22 HS
177

Procédé de calcul des heures supplémentaires globales.

TRANCHE ère
1 SEMAIN 2
e e
3 SEM.
e
4 SEM. CALCUL MONTANT
E SEMAINE

1ère --- 6 heures - 6 heures 12 X 300 X 1,3 4 680

2ème --- 16 heures - 11 heures 27 X 300 X 1, 6 12 960

3ème --- 5 heures - 5 heures 10 X 300 X 2 6 000

TOTAL --- 27 heures 22 heures 23 640

2.1. 4. Autres avantages légalisés

Ces sont des éléments faisant partie du bulletin de paie du travailleur, améliorant
le gain total dû mais qui ne doivent pas être intégrés dans la matière imposable.

a. Allocations familiales (supplément familiale). (6616/6626).


L’allocation familiale est fixée à 1/10 du salaire de base par enfant et légalement
adopté par jour presté et pendant la période de l’incapacité de travail.

Application
Mr MBAYA, père de six enfants, engagé dans une boulangerie de la place, est
rémunéré au taux horaire de 7 075 FC. Pour le mois d’avril, il a totalisé 4 absences
dont deux justifiées.
Travail demandé :
Déterminer le montant d’allocations familiales à allouer à monsieur MBAYA.
Solution
Données :
SH = 7 075 FC (salaire par heure)
t = 26 jours – 2 jours d’absences non justifiés = 24 jours
Soit : 24 X 8 = 192 heures
Salaire de base (mensuel) = 7 075 X 192 = 1 358 400 FC
Montant d’allocation familiales à allouer à Monsieur MBAYA = 6 X 1 358 400 =
815 040 FC
10
b. Indemnités de logement (6631)

Il y a lieu de distinguer trois cas :


 Premier cas : l’entité paie, en numéraire, une indemnité de logement à ses
travailleurs.
178

A la fin du mois, lors de la fixation de la feuille de paie collective, on débite le


compte 6631 « indemnités de logement » en créditant le compte 42.2 rémunération
due au personnel.
- En CAGE intégrée : on débite 93/94 par le crédit du compte 6631.
- En CAGE autonome : 93/94 par le crédit du compte 926.

Application

Monsieur LOLA, chargé d’approvisionnement à la Bracongo en stock de maïs, malt,


houblon, est rémunéré au taux horaire de 950 FC. Il a presté durant le mois
d’octobre, 14 heures supplémentaires dont 10 heures le dimanche. La société lui
alloue une indemnité de logement de 465 000 FC le mois. Le travail est de 8 heures
par semaine.

Travail demandé :
- calculer le gain total dû à ce travailleur
- journaliser en comptabilité générale et en comptabilité analytique.

Solution
1. calculs préliminaires
6611. Rémunération de base : 950 X 8 X 26 = 197 600 FC
6618. Heures supplémentaires
Dimanches (10 X 950 X 2) = 19 000 FC
23 940 FC
Autres jours : (4 X 950 X 1,3) = 4 940 FC
6631 Indemnités de logement : 465 000 FC
Gain total de monsieur LOLA : 197 600 + 23 940 + 465 000 FC = 686 540 FC

2. Comptabilisation

A. comptabilité générale
6611 Appointements salaires et commissions 197 600

6618 Autres rémunérations directes (HS) 23 940

6631 Ind. de logement 465 000

422 à Personnel, rémunérations dues 686 540

Fixation de la rémunération due

B. En comptabilité analytique
1). Intégrée :
932 Frais sect. appro. 686 540
179

6611 Appointements salaires et commissions 197 600

6618 Autres rémunérations directes (HS) 23 940

6631 Ind. De logement 465 000

Saisie des charges

2). Autonome :
932 Frais section approvisionnement 686 540

926 à Autres charges par nature réfléchies 686 540

 Deuxième cas : l’entité paie le loyer du personnel par achat de services extérieurs.
La comptabilisation des frais de location des habitations des travailleurs se fait en
deux étapes :

a) détermination des factures de services extérieurs :


6222 Locations de bâtiments X

4011 à Fournisseur de services / logement X

facture fournisseur n° ….

4011 Fournisseur de services / logement X

521 à Banques X

571 Caisse X

Paiement fournisseur

b) transfert du loyer et charges locatives par intégration en charges de personnel :


6617 Avantages en nature X

78 à transfert des charges d’expl. X

En comptabilité analytique, on passera l’écriture suivante :


93 Comptes de reclassement X

94 Comptes de coûts X
180

926 à Autres charges par nature réfléchies X

Application

La société Kin. Express Sarl. Loue 10 maisons résidentielles pour logement de ses
cadres de direction. Le loyer mensuel par maison est fixé à 650 000FC.
Fin octobre, réception de la facture de bailleur facture n° 60 K/C, payable dans 15
jours par virement bancaire.

Travail demandé :
Comptabiliser ces opérations
Solution
Charges locatives : 650 000 X 10 = 6 500 000 FC
Journalisation
6222 Locations de bâtiments 6 500 000

4011 à Fournisseur 6 500 000

S / Facture n° 60 k /C

6617 Avantages en nature 6 500 000

781 à Transfert de ch. d’expl. 6 500 000

Transfert loyers et charges locatives

4011 Fournisseurs 6 500 000

521 à Banque 6 500 000

N/virement n° 065

En comptabilité analytique autonome


93/94 Comptes de recl. / comptes de coûts 6 500 000

926 à Charges par nature réfléchies 6 500 000

 Troisième cas : l’entité dispose de ses propres habitations et y loge ses travailleurs.
Dans ce cas l’entité tiendra compte d’amortissement et entretiens des immeubles.

c. Indemnités de transport (6634)

Conformément à la législation sociale, les entités ont l’obligation de supporter :


- le transport de leurs travailleurs de la résidence au lieu de travail
181

- le voyage du personnel employé et sa famille.


Comme pour les indemnités de logement, on distingue trois cas pour la
comptabilisation des indemnités de transport.

 Premier cas : l’entité paie mensuellement une indemnité de transport à ses


travailleurs

 Comptabilisation de la feuille de paie


6634 Indemnité de transport X

422 à Personnel rémunérations dues X

Feuille de paie n°

 Paiement des indemnités de transport


422 Personnel rémunérations dues X

52 à Banque X

57 Caisse X

 En comptabilité analytique autonome


93 Comptes de reclassement X

94 Comptes de coûts X

926 à Autres charges par nature réfléchies X

Application
La Boulangerie TOM paie au personnel d’exécution, une indemnité de transport de
1 000 FC la course, à la fin de chaque mois. L’ouvrier a droit à deux trajets à l’aller
comme au retour par jour presté.
Monsieur KALALA a travaillé pendant 27 jours au mois de mars, sachant qu’il est
affecté à la production des pains au lait.

Travail demandé :
- calculer et comptabiliser les indemnités de transport

Solution

Calcul
Indemnités de transport : 1 000 X 2 X 2 X 27 = 108 000 FC
 Comptabilisation de la feuille de paie
182

6634 Indemnités de transport 108 000

422 à Personnel, rémunérations dues 108 000

 Paiement des indemnités dues


422 Personnel, rémunérations dues 108 000

57 à Caisse 108 000

 En comptabilité analytique
941 Coûts de prod. Pains au lait 108 000

926 à Autres charges par nature réfléchies 108 000

Affectation des charges directes

 Deuxième cas : l’entité organise un service de transport pour son personnel.


Dans ce cas d’espèce, il est crée un compte de section auxiliaire "934". Les frais de
section auxiliaire de transport du personnel peuvent être comptabilisés dans un
sous compte de "934".
Application
La société Brassière du Congo organise un service de transport pour son personnel.
Au mois d’avril 2016, la section transport du personnel a engagé les dépenses
suivantes :
- achat de 10 pneus pour un montant global de 1 480 000 FC payé en espèces ;
- salaires des chauffeurs : 7 500 FC par jour presté et par agent, payés par banque ;
- consommation carburant : 25 litres par jour et par véhicule pour 27 jours prestés,
à raison de 2 000 FC, le litre ;
- prime d’assurance annuelle 600 000 FC par bus payé par banque ;
- la facture d’entretien des bus : 190 000 FC par bus payée en espèces.
La société dispose cinq bus pour assurer le déplacement de 600 travailleurs, répartis
à raison de 250 agents, 200 agents et 150 agents entre les services
approvisionnement, production et distribution.
Travail demandé :
 comptabiliser les charges engagées au cours du mois d’avril 2016.
 Passer l’écriture de saisie des charges en comptabilité analytique autonome.
 Imputer les frais de section transport dans les coûts d’exploitation.
183

Solution

 Calculs préliminaires

- Compte 605 Autres achats


* Consommation carburant
25 X 27 X 2 000 X 5 = 6 750 000 FC payée par banque
* Achat de 10 pneus : 1 480 000 FC payés en espèces
- Compte 62 Services extérieurs
* Entretien des bus : 190 000 X 5 = 950 000 FC payés en espèces
* Prime d’assurance annuelle : 600 000Fc payée par banque
Mensualité = 600 000 = 50 000 FC
12
- Compte 66 Charges du personnel
7 500 X 27 X 5 = 1 012 500 FC payés par banque.

 Comptabilisation

 En Comptabilité générale
605 Autres achats (6 750 000 + 1 480 000) 8 230 000

62 Services extérieurs (950 000 + 600 000) 1 550 000

66 Charges du personnel 1 012 500

422 à Rémunération due au personnel. 1 012 500

40110 Fournisseurs 9 180 000

40111 Fournisseur SONAS 600 000

Facture fourn. / Feuille de paie

Paiement des salaires et fournisseurs


422 Rémunération due au personnel. 1 012 500

40110 Fournisseurs 9 180 000

40111 Fournisseur SONAS 600 000

52 à Banque 8 362 500

57 Caisses 2 430 000

N / Virements et bon de sortie caisse


184

 En comptabilité analytique autonome


93 Section auxiliaire, transp. 10 242 500

924 à Consommations intermédiaires 9 230 000

926 Autres charges par nature réfléchies 1 012 500

Saisie de charges indirectes

971 Charges non incorporables 550 000

924 à Consommations intermédiaires 550 000

Saisie de charges non incorp.

Imputation des frais de section auxiliaire de transport aux coûts :


Frais section transport : 10 242 500
Base : 250 + 200 + 150 = 600
Approvisionnement : 10 242 500 X 250 = 4 267 708
600
Production : 10 242 500 X 200 = 3 414 167
600
Distribution : 10 242 500 X 150 = 2 560 625
600
940 Coût d’achat 4 267 708

941 Coût de production 3 414 167

942 Coût de distribution 2 560 625

9342 à Section auxiliaire de transport 10 242


500
imputation des frais indirects aux
coûts

Troisième cas : l’entité achète le service transport à l’extérieur.


Les factures du transport sont enregistrées au débit du compte 614 « transport du
personnel » par le crédit 4011 «  fournisseur ». En comptabilité analytique ces
charges sont inscrites au débit du compte "93 Frais de section" par le crédit du
compte 926 Charges par nature réfléchies ou au débit de 94 « compte de coût par le
crédit de compte 92 « comptes réfléchis ».
d. Indemnités de maladie versées aux travailleurs (6615, 6625) 
185

Ces sont des sommes versées aux travailleurs ou à des tiers à titre de remboursement
ou paiement des factures médicales, pharmaceutiques, hospitalisation et
funéraires.
Les indemnités versées au personnel national sont enregistrées au compte 6615 
"indemnités de maladie versées aux travailleurs" tandis que celles versées au
personnel non national sont inscrites au compte "6625" "indemnités de maladie
versées aux travailleurs"
En comptabilité analytique, ces charges sont enregistrées au débit de compte 94
coût ou 93 "Frais de section" par le crédit du compte 926 Charges par nature
réfléchies.

2.1.5. Retenues sur salaire

a. Retenues légales

 Impôt sur salaire (4472)


Cet impôt à charge du travailleur est calculé sur la rémunération brute imposable.
C’est l’impôt progressif par tranche calculé conformément aux barèmes arrêtés par
la Direction Générale des Impôts.
Quant aux expatriés, le taux est de 33 % du montant imposable.

 Caisse de retraite obligatoire 4313 (quotte part ouvrière : CNSS)


La caisse de retraite est assurée par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)
qui collectionne les cotisations des travailleurs actifs des entités afin de :
- les rembourser à la retraite sous forme de pension mensuelle ou de rémunérer un
ouvrier frappé d’incapacité de travail.
Cette cotisation comprend :
* 3,5 % Q.P.O.
* 9 % Q.P.P.
L’assiette des cotisations l’CNSS reprend les éléments suivants :
- rémunération de base + primes + commissions, indemnités de vie chère +
gratification (13è mois) + participation aux bénéfices + valeurs des avantages en
nature + allocation de montant légal + rémunération pour jours de maladie +
heures supplémentaires – (soins de santé + allocations de logement en nature).

 Saisies-arrêts ou oppositions (4231/4232)


Il arrive que le travailleur soit débiteur envers un créancier, ce dernier peut saisir
le tribunal qui, après jugement ; peut décider de confisquer une partie du salaire
de l’agent.
En principe, l’entité paye au créancier de l’agent la totalité de la somme due et
procède par des retenues, en tranches mensuelles, appelées « saisies-arrêts ou
oppositions ».
Cette saisie ne peut pas dépasser le 1/5 du salaire brut moins les retenues fiscales
186

et sociales.
Donc : rémunération brute
- retenues fiscales (IPR)
- retenues sociales
Montant/5 = maximum saisissable.

b. Retenues facultatives

 Personnel, avances (4211)


Il s’agit des avances (quinzaine, …) accordées aux travailleurs et qui sont
récupérées sur le salaire payé à la fin du mois.
 Autres œuvres sociales internes (4248)
Exemple : cantines, restaurants, équipe de football, caisse mutuelle ….
 Prêts au personnel (272)
On parle des prêts au personnel, lorsque l’employeur accorde à ses travailleurs un
montant plus élevé que leurs salaires. Le remboursement se fait par des retenues
mensuelles jusqu’à l’apurement de la dette de l’agent.
187

THEME IV : TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE

ACTIVITE UNIQUE : ACTUALISATION DU FICHIER D’IMMOBILISATION ET LA


REEVALUATION

C. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques :

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 définir les concepts de base ;
 identifier les éléments amortissables ;
 énumérer les différentes méthodes d’amortissement ;
 donner les principes de chaque méthode d’amortissement ;
 établir la fiche d’amortissement pour chaque méthode ;
 faire la comptabilisation pour chaque méthode d’amortissement ;
 distinguer les différentes sortes de réévaluation.

2. Supports :

 A. VERHULST, Comptabilité Analytique d’exploitation, Ed.CRP, Kin 1994


 LOKO BETHO’OR, Comptabilité Analytique, Ed. Mediaspaul, Kin 2013
 Guide d’application Système Comptable OHADA
 MAPAPA MBANGALA,  Comptabilité Générale OHADA, Ed. Droit-Afrique.Com,
Paris 2015
 E. KALAMBAY, Comptabilité OHADA, Kinshasa 2015
 Liste des comptes, système comptable OHADA
 SERNAFOR, Curriculum National des humanités Techniques Commerciales 2014.

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de


groupe.

4. Durée : 300 minutes

5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.
Définir les concepts : amortissement,
Fiche d’amortissement, plan d’amortissement,
2 fichier d’immobilisation, valeur résiduelle, base Brainstorming 30 min.
amortissable, réévaluation, écart de réévaluation,
indice de réévaluation.
188

Constituer des sous-groupes pour résoudre les


3 applications relatives aux amortissements linéaire, Travail en 120
progressif, proportionnel, dégressif groupe min.

En plénière : le rapporteur de chaque sous-groupe


4 présente la production de son équipe suivie de Discussion
90 min.
mise en commun avec les membres des autre sous- dirigée
groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse
* citer les différents éléments amortissables ; Brainstorming
5 * décrire les principes de chaque méthode ; Discussion 50 min.
d’amortissement ;
dirigée
* faire le traitement comptable de chaque
méthode d’amortissement.

B. FICHE TECHNIQUE

1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE

 Amortissement : c’est la répartition du montant amortissable du bien sur la


durée d’utilité selon un plan défini ;
 Fiche d’amortissement : c’est la traduction comptable de la répartition du
montant amortissable suivant le mode d’amortissement choisi et la durée. Cette
fiche se présente sous forme d’un tableau prévisionnel de réduction des valeurs
inscrites au bilan sur une période déterminée et par tranches successives ;
 Plan d’amortissement : c’est la planification définie dès la mise en service du
bien et susceptible d’être modifiée dans les circonstances précises ;
 Fichier d’immobilisation : c’est un registre tenu en extracomptable contenant
des informations relatives aux immobilisations d’une entité ;
 Valeur résiduelle : c’est la valeur probable de réalisation d’un bien immobilisé à
l’issue de sa durée d’usage ;
 Base amortissable : c’est le montant amortissable d’un actif durable. Cette base
s’obtient par la valeur brute de l’immobilisé minorée de la valeur actuelle ;
 Réévaluation : c’est l’ajustement de la valeur d’un élément d’actif immobilisé
considéré ;
 Ecart de réévaluation : c’est la différence des valeurs réévaluées et des valeurs
nettes précédemment comptabilisées pour l’ensemble des éléments réévaluées.
 Indice de réévaluation : c’est le coefficient de réévaluation.
189

I. AMORTISSEMENTS

L’amortissement comptable demeure un des cas le plus fréquent, souvent le plus


important en matière des frais d’abonnement.
Les actifs immobilisés corporels, ayant été enregistrés à leurs coûts d’achats directs
subissent constamment une dépréciation par usure, par vétusté ou par le fait qu’ils
deviennent démodés.
Cette dépréciation, étant une charge, se constate annuellement avant de
déterminer la quantité mensuelle incorporable.
La diminution de valeur de l’immobilisation dont question dépend de son utilisation.
Par ailleurs, une entité peut envisager accélérer les amortissements, afin de
pouvoir renouveler les immobilisations en temps opportun, ainsi, on ne peut pas
perdre de vue que les amortissements constituent des charges non décaissables
assimilables à des réserves, des provisions qui sont des éléments d’autofinancement.
Il faut souligner que la durée d’amortissement doit, de ce fait, être estimée de la
façon la plus fiable possible.

1.2. Eléments d’amortissement

Les immobilisations qui subissent de manière constante une dépréciation due à


l’utilisation effective, à la vétusté ou au progrès technologique peuvent être
normalement amorties. La répartition du montant amortissable du bien, en
principe, s’étale régulièrement sur toute la durée d’utilisation prévue de
l’équipement mis en service.
Ces biens amortissables sont :
- les bâtiments, installations techniques et agencements ;
- le matériel de transport ;
- le matériel et mobilier ;
- les actifs biologiques ;
- l’outillage ;
- le matériel d’emballage récupérable et identifiable ;
- les terrains agricoles et forestiers.

1.3. Modes d’amortissement

Il existe plusieurs modes susceptibles de permettre la répartition dans le temps de


l’amortissement des actifs immobilisés :
- amortissement linéaire ou constant ;
- amortissement progressif ou croissant ;
- amortissement proportionnel ou variable ;
- amortissement dégressif ou décroissant.

1.3.1. Amortissement constant ou linéaire


190

C’est le mode d’amortissement préconisé par le conseil permanent de la


comptabilité au Congo.
1.3.1.1. Principes

Les annuités d’amortissement sont constantes jusqu’à la fin de la durée de vie de


l’actif fixe mis en service.
Dans ce mode, on impute une même dotation aux amortissements à chaque exercice
et sur toute la durée de vie prévue.
L’annuité constante est déterminée en divisant la valeur d’origine (valeur
d’acquisition) de l’équipement par la durée d’utilisation prévue.
Elle correspond aussi à la valeur brute ou la valeur d’origine réévaluée multipliée
par le taux d’amortissement constant.

a1 = a2 = a3 = a4 = a5 ……………………………………………………………….... = an

Cependant, si la valeur résiduelle prévisionnelle peut être aisément déterminée, la


base d’amortissement se calcule de la manière ci-après :
Valeur brute ou d’acquisition – valeur résiduelle prévisionnelle.

1.3.1.2. Modalités de calcul

Annuité = Valeur d’acquisition (v0)


Durée d’usage (n)

Annuité = Valeur d’origine ou valeur brute réévaluée X Taux constant


100
Taux constant = 100
n
Valeur nette comptable = V0 – total des amortissements
Valeur résiduelle = V0 – Cumul des amortissements
Annuité = Valeur d’acquisition – Valeur résiduelle prévisionnelle
Durée d’utilisation prévue (n)

1.3.1.3. Fiche d’amortissement constant


N° Service utilisateur :

Nature

Fournisseur Date d’acquisition :

Année Valeur brute Annuité cumuls Valeur nette


Amortissemen comptable
ts
191

1.3.1.4. Comptabilisation

 Saisie des amortissements en comptabilité générale


681 Dotations aux amorts. d’expl. X

28 à Amortissements X

fixation de l’annuité d’Amort.

fiche n°


Saisie et incorporation des quantités d’amortissement en comptabilité
Analytique.
La période de calcul des coûts étant souvent le mois, il convient de
déterminer, de prime à bord, la mensualité d’amortissement à incorporer
dans les coûts d’exploitation.
- Mensualité = annuité
12 mois
- Quantité non incorporée = Annuité – Mensualité

Ecritures :

93 Comptes de reclassements X

92 à comptes réfléchis X

réflexion mensuelle des frais indirects d’Amort.

Dito

94 Comptes de coûts X

93 à comptes de reclassements X

Imputation des charges mensuelles

1.3.1.5. Application
Un véhicule d’approvisionnement, acquis par la SARL Suzy en janvier 2013 à 360 000
FC, doit être utilisé pendant 4 ans.
Travail à faire :
- présenter la fiche d’amortissement linéaire ;
192

- passer l’écriture de saisie des amortissements au 31/12/2013 ;


- constater, en comptabilité Analytique autonome, la fixation et l’imputation des
Amortissements en juin 2015.

Solution
V0 = 36 000 FC n = 4 ans t = 100 = 25%
4

 Fiche d’amortissement constant

N° 346 Service utilisateur :

Approvisionnement

Nature : Camion Mercedes

Fournisseur : Mercedes BENZ Date d’acquisition :


01/01/2013

Année Valeur brute Annuité Amortissemen Valeur nette


ts cumulés

2013 360 000 90 000 90 000 270 000

2014 360 000 90 000 180 000 180 000

2015 360 000 90 000 270 000 90 000

2016 360 000 90 000 360 000 0

 Saisie des amortissements en comptabilité générale


31/12/2013

6813 Dotations aux amort. des immob. corp. 90 000

2845 à Amort. du matériel de tranqsport 90 000

fixation de l’annuité d’Amort./fiche n°346

 Saisie et incorporation des quotités d’amortissement en comptabilité analytique.


- Mensualité = 90 000 = 7 500 FC / mois
12
- Quotité non incorporée = 90 000 – 7 500
193

= 82 500 FC.
Ecritures
31/12/2015

932 Frais de section approvisionnement 7 500

926 à Autres charges par nature réfléchies 7 500

fixation ou saisie ou réflexion mensuelle des


frais indirects d’Amort.

940 Coûts d’achat matières 7 500

932 à frais de section Approv. 7 500

Imputation des charges mensuelles


d’amortissement dans le coût

1.3.2. Amortissement progressif ou croissant

1. Principes

Les annuités des premières années de mise en service sont très atténuées. Ce
système d’amortissement est surtout utilisé dans les entités naissantes ou en
création pour éviter l’alourdissement du coût de revient des biens économiques
obtenus. Ce qui permet de les écouler à des prix compétitifs sur un marché très
concurrentiel.
Les annuités sont en progression arithmétique croissante avec comme premier terme
(a1) égal à la raison (r) pour déterminer le premier terme de la progression
d’amortissement (a1, ou t1), on applique la formule suivante :

2. Méthode de calcul
a1 = 2 V0
n (n + 1)
a2 = a1 + r ou a2 = a1 X 2
a3 = a1 X 3
a4 = a1 X 4
a5 = a1 X 5
an = a1 X n
r = a2 – a1

V0 = a1 X n (n+1)
2
194

3. Fiche d’amortissement
N° Service utilisateur :

Nature

Fournisseur Date d’acquisition :

Année Valeur d’origine Annuités Cumuls Valeur


Amortissemen nette
ts comptable

4. Comptabilisation
 Saisie des amortissements en comptabilité générale
681 Dotations aux amort. d’expl. X

28 à Amortissements X

fixation de l’annuité d’Amort. selon la fiche


n°…

 Saisie et incorporation des quotités d’amortissements en comptabilité


analytique.
93 Comptes de reclassements X

92 à comptes réfléchis X

Fixation mensuelle des frais indirects

Dito

94 Comptes de coûts X

93 à comptes de reclassements X

Imputation des frais indirects d’Amort dans le


coût

5. Application

Un véhicule du service de livraison des Ets. SUZY est acheté à crédit à 200 000 FC.
Les frais directs d’acquisition se sont élevés à 40 000 FC. Si la durée d’usage est
estimée à 4 ans :
- passer l’écriture de fixation des frais indirects d’amortissement en juillet de la
195

ème
3 année.
- acter dans le journal, l’écriture d’imputation des frais communs d’amortissement
ème
si ce véhicule a livré aux clients, en juillet de la 3 année, 400 T de riz, 1 900 T de
maïs et 1 700 T de farine. L’entité utilise le système d’amortissement progressif.

Solution
Coût d’achat : prix d’achat + Frais directs d’achats
V0 = 200 000 + 40 000 = 240 000
a1 = 2(240 000) = 480 000 = 24 000 FC.
4 (4 + 1) 20
a2 = 24 000 X 2 = 48 000 FC

a3 = 24 000 X 3 = 72 000 FC

a4 = 24 000 X 4 = 96 000 FC

Année Valeur brute Annuités Cumuls Valeur nette


amortissements comptable

1 240 000 24 000 24 000 216 000

2 240 000 48 000 72 000 168 000

3 240 000 72 000 144 000 96 000

4 240 000 96 000 240 000 0

Valeur nette comptable = Valeur brute – Total Amortissement


* comptabilisation de la 3ème année
a3 = 72 000 FC
Mensualité = 72 000 = 6000 FC
12
Répartition de la quotité incorporée 6000 FC.
- Riz: 6 000 X 400 = 600 FC
4000
- Maïs: 6 000 X 1900 = 2 850 FC
4000
- Farine: 6 000 X 1700 = 2 550 FC
4000

937 Frais section de distribution 6000

926 à comptes réfléchis / distribution 6000

fixation mensuelle des frais indirects selon


196

le tableau de reclassement des charges

9420 Coût de distribution riz 600

9421 Coût de distribution maïs 2 850

9422 Coût de distribution / farine 2 550

937 à Frais section distribution 6 000

imputation des frais d’amortissement dans


les coûts de commercialisation des
marchandises

1.3.3. Amortissement proportionnel ou variable

1. Principes

Ce système est très utilisé pour calculer la dépréciation des actifs immobilisés
utilitaires comme les véhicules, les machines de production et les aéronefs (avions).

Ici, l’amortissement varie proportionnellement au degré réel d’utilisation de


l’équipement mis en service.

2. Modalités d’application

- Pour les machines de production

Vo X nombre de pièces produites


Amortissement =
nombre de pièces prévues

Vo X temps de Travail
Amortissement =
Temps de fonctionnement prévu

- Pour les véhicules


197

Vo X Km parcourus
Amortissement =
Km prévus pour toute la durée d'usage

Il faut retenir que pour certains actifs, la durée d’utilisation peut être estimée en
fonction du volume de production. Si l’entité s’attend à un volume de production
assez variable d’une période à l’autre, elle a intérêt à calculer la dotation aux
amortissements en fonction de la production de la période par rapport à la
capacité totale prévisionnelle s’étalant sur toute la durée d’usage économique du
bien.

Cette méthode d’amortissement variable à tendance dégressive, est appelée


« Amortissement capacitaire »

3. Application

La SARL EK LAURRAINE a acquis un camion utilitaire destiné au transport des


minerais, de la carrière vers l’usine de traitement compte tenu d’une utilisation
probablement variable de ce véhicule, la direction Financière souhaite tenir compte
de l’utilisation réelle de l’équipement sur la période, pour la détermination de la
dotation aux amortissements. L’estimation de l’utilisation du camion pour les
quatre années à venir est décrite comme suit :

2014  : 65 000 Km
2015 : 50 000 Km
2016 : 45 000 Km
2017 : 20 000 Km
Soit, 180 000 Km seront parcourus au total

Sachant que le véhicule est acquis à 82 500 000 FC

Travail à faire

- Présenter le plan d’amortissement

- Comptabiliser la mensualité d’amortissement au terme de chaque mois en


2015

Solution

82 500 000 x 65 000 Km
a 14 = = 29 791 667 FC
180 000 Km

82 500 000 x 50 000 Km
a 15 = = 22 916 667 FC
180 000 Km
198

82 500 000 x 45 000 Km
a 16 = = 20 625 000 FC
180 000 Km

82 500 000 x 20 000 Km
a 16 = = 9 166 666 FC
180 000 Km

4. Plan d’amortissement

Base Dotation aux Cumuls


Valeur nette
Année d’amortisseme amortissement amortissement
comptable
nt s s

2014 82 500 000 29 791 667 29 791 667 52 708 333

2015 82 500 000 22 916 667 52 708 334 29 791 666

2016 82 500 000 20 625 000 73 333 334 9 166 666

2017 82 500 000 9 166 666 82 500 000 0

TOTAL ---------- 82 500 000 ----------- ----------

 Saisie ou fixation mensuelle des amortissements 2015

22 916 667
m = = 1 909 722 FC /mois
12

D C LIBELLE D C
933 Frais de section production 1 909 722
6813 à Dotation aux Amort./Immob. corp. 1 909 722
Saisie des frais indirects en cpté intégrée

1.3.4. Amortissement dégressif ou décroissant

Généralités

Pour les entités existantes depuis plusieurs années et connaissant une certaine
rentabilité économique, il est facile de supporter des charges d’amortissement
199

beaucoup plus significatives les premières années de mise en service des


équipements. Ces entités, pour des raisons de politique d’autofinancement
minimum de maintien, optent d’appliquer le système d’amortissement dégressif.

Ce système d’amortissement dégressif à l’avantage de constater des dépréciations


qui correspondent à la réalité économique, dès lors qu’un actif fixe perd
rapidement de sa valeur les premières années d’usage, pour s’atténuer par la suite.

Le système d’amortissement dégressif comprend trois variantes :

- Le mode dégressif de la somme des années (système ou mode softy) ;

- Le mode dégressif du % fixe sur la valeur nette comptable;

- L’amortissement dégressif exceptionnel (Mode mixte).

1. Le mode de la somme des années (mode SOFTY)

C’est le mode utilisé dans les pays Anglo-Saxons, les anciennes colonies anglaises et
aux Etats-Unis d’Amérique. Désigné aussi mode « SOFTY » (the sum of the years),
cette variante s’articule fondamentalement sur la somme des années. La somme
des années est donc considérée comme élément de base de la répartition de la
valeur d’origine de l’outil de production en différentes annuités.

Principes

Selon ce mode, le taux annuel d’amortissement est obtenu par une fraction de la
valeur à amortir, fraction dont le numérateur correspond au nombre de dotations
aux amortissements restant à effectuer et dont le dénominateur correspond à la
somme du chiffre des années d’utilisation probable.

Exemple : pour un véhicule, dont la durée de vie prévue est de 3 ans, la somme du
chiffre des années de vie utile est égale à : 1 + 2 + 3 = 6. Ce faisant, le taux
d’amortissement sera égale à :

3/6 = 50 % la première année ;

2/6 = 33,33 % la deuxième année ;

1/6 = 16,66 % la troisième année

La base de répartition se calcule en appliquant la formule suivante :

Base n = n (n +1)
2

Cette variante est l’inverse du mode d’amortissement progressif dans la mesure où,
200

les annuités sont en progression arithmétique décroissante, avec comme premier


terme d’annuité ;
n
a1 = Vo x
Base

L’annuité d’amortissement de la dernière année d’usage correspond aussi à la


raison (R) mais précédé du signe négatif. Pour déterminer les annuités des autres
années d’usage, on peut procéder comme suit :

n (n -4)
a1 = Vo x a5 = Vo x
Base Base

(n -1) (n -5)
a2 = Vo x a6 = Vo x
Base Base

(n -2) (n -6)
a3 = Vo x a7 = Vo x
Base Base

(n -3)
a4 = Vo x
Base

L’essentiel est de déterminer les deux premières annuités ainsi que la raison pour
former toute la progression arithmétique décroissante.

Application

Un ordinateur, acheté par les Ets EKWAKA à 60 000 FC avec frais directs
d’acquisition (Transport et assurance) de 3 000 FC, doit être amorti pendant 6 ans
selon le système dégressif de la somme des années.

Travail demandé :

- Présenter la fiche d’amortissement dégressif (Softy) ;


ème
- Constater la saisie de l’annuité d’amortissement en fin 4 année, en
comptabilité générale ;

- En comptabilité analytique intégrée, fixer les charges mensuelles


ème
d’amortissement en décembre de la 5 année.

Solution

Données

Coût d’acquisition : 60 000 + 3 000 = 63 000 FC

n : 6 ans Mode SOFTY


201

n (n +1) 6 (6 +1)
Base = = =21
2 2

Base des sommes des années = 21

Base = 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 = 21

n
a1 = Vo x = 63 000 x 6 = 18 000 FC
Base 21

(n -1) 63 000 x 5
a2 = Vo x = = 15 000 FC
Base 21

a3 = 63 000 x 4 = 12 000 FC
21

a4 = 63 000 x 3 = 9 000 FC
21

a5 = 63 000 x 2 = 6 000 FC
21

63 000 x 1
a6 = =3 000 FC
21

r = 18 000 -15 000 = 3 000 FC

FICHE D’AMORTISSEMENT DEGRESSIF (SOFTY)

Total
Valeur nette
Année Valeur brute Annuités amortissement
comptable
s

1 63 000 18 000 18 000 45 000


2
63 000 15 000 33 000 30 000
3
4 63 000 12 000 45 000 18 000
5
6 63 000 9 000 54 000 9 000

63 000 6 000 60 000 3 000

63 000 3 000 63 000 0

ème
 Saisie en décembre de lla 4 année, de l’annuité d’amortissement
202

D C LIBELLE D C
6813 Dotation aux Amort./Immob. corp. 9 000
2844 à Amort. du matériel et mob. 9 000
ème
Fiche d’Amrt. n° 10, 4 annuité

Saisie de la mensualité, en décembre de la 5ème année

6 000
a5 = 6 000 FC = =500 FC/mois
12

D C LIBELLE D C
930 Frais de section Adm. 500
6813 à Dotations aux amort. Immob. 500
corporelles
Saisie mensualité des frais section
adm.
Remarque

- à l’instar de tout système dégressif, la charge d’amortissement décroît


chaque année, mais elle couvre l’intégralité du coût de l’investissement ;

- il est à noter que, dans ce mode, c’est le taux d’amortissement qui décroît, la
base restant constante, et ce, contrairement aux autres modes dégressifs
utilisant un taux constant et une base variable.

2. Mode dégressif du pourcentage fixe sur la VNC

 Généralités

Il est difficile d’évaluer avec précision l’actif fixe. Sur ce, il est souvent adopté des
systèmes forfaitaires fixant, pour chaque catégorie d’équipement, la durée, le taux,
les annuités d’amortissement de sorte qu’au terme de la durée normale
d’utilisation du bien sa valeur comptable finale soit nulle.

 Principes

Les entités soumises au régime général d’imposition à l’impôt professionnel sur les
bénéfices peuvent opter pour un système d’amortissement dégressif. Mais, les
entités soumises à un régime d’imposition forfaitaire ne sont pas autorisées à
pratiquer des amortissements dégressifs.

Ce système d’amortissement dégressif n’est applicable qu’aux biens neufs, acquis ou


créés par l’entité. Le point de départ de l’amortissement dégressif est la date de
mise en service des immobilisations.

 Modalités de calcul des annuités


203

- Pour la première annuité, à compter de la date de mise en service, on applique,


au coût d’acquisition ou à la valeur brute de l’immobilisation, un taux égal au
produit du taux d’amortissement linéaire normalement applicable par celui des
coefficients ci-après :

a) 2 lorsque la durée normale d’utilisation de l’élément est de 4 ans ;

b) 2,5 lorsque la durée normale d’utilisation correspond à 5 ou 6 ans ;

c) 3 si cette durée est supérieure à 6 ans.

- Pour chacune des périodes imposables suivantes : on applique le taux dégressif


retenu sur la valeur nette comptable initiale.

La première annuité est déterminée en appliquant le prorata temporis à compter


du premier jour du mois de mise en service ou de création du bien considéré.

Application

Une machine de production achetée par les Ets SUZY en janvier 2010, à 480 000 FC,
doit être utilisée pendant 5 ans.

Travail demandé :

- Présenter la fiche d’amortissement dégressif ;

- Passer les écritures de la comptabilité analytique autonome, en mars l’an


2012.

Solution

100
Vo = 480 000 FC n = 5 ans Taux linéaire =20%
5

Taux dégressif appliqué = 20 x 2,5 = 50%

a1 = Vo x taux dégressif
100

480 000 x 50
a1 = = 240 000 FC
100

VNC = déc 2010 = 480 000 – 240 000 = 240 000 FC


204

a2 = VNC x 50 = 240 000 x 50 = 120 000 FC


100 100

a3 = 120 000 x 50 = 60 000 FC
100

a4 = 60 000 x 50 = 30 000 FC
100

Tableau d’Amortissement dégressif du % fixe sur VNC

Valeur nette Cumuls Valeur nette


Année comptable Annuités amortissement comptable
initiale s finale

2010 480 000 240 000 240 000 240 000

2011 240 000 120 000 360 000 120 000

2012 120 000 60 000 420 000 60 000

2013 60 000 30 000 450 000 30 000

2014 30 000 30 000 480 000 0

De ce qui précède, l’on observe que la fiche d’amortissement présenté une même
annuité pour les années 2013 et 2014 ; cela est dû au fait qu’il fallait appliquer une
annuité aboutissant à un cumul d’amortissement égal à la valeur d’acquisition.

 Saisie en comptabilité analytique intégrée


60 000/12 = 5 000 FC

D C LIBELLE D C
933 Frais de production 5000
6813 à Dotations aux amort. Immob. 5000
corporelles
Saisie ou fixation mensuelle des frais
indirects

Frais communs d’Amortissement : 5 000 FC


Cette charge d’amortissement est à répartir entre les produits finis A, B, C selon le
nombre d’heure de travail machine (soit 210 h, 100 h et 190 h), l’imputation dans
les coûts de production sera actée de cette façon :
205

Base : 210 + 100 + 190 = 500 heures

5 000 x 210
A : =2 419 FC
500

5 000 x 100
B : =1 152 FC
500

C : 5 000 x 190 =2 189 FC

D C LIBELLE D C
9410 Coût de production produit A 2 100
9411 Coût de production produit B 1 000
9412 Coût de production produit C 1 900
933 à Frais section production 5000
imputation de Frais indirect dans les
coûts de production

3. Mode dégressif exceptionnel

2. Généralités

Ce système d’amortissement est autorisé par l’administration fiscale congolaise


(RDC). Les immobilisations amortissables sont déterminées selon ce système à savoir :

- Les matériels de manutention ou outillages utilisés pour les opérations


industrielles de fabrication de transformations, d’extraction ou de transport, à
l’exclusion des véhicules de Tourisme ;

- Les matériels de manutention ou levage, à l’exclusion des chariots métalliques mis


à la disposition des clients des magasins.

- Les installations de sécurité, les installations productrices de vapeur, chaleur,


énergie et froid industriel ;

- Les installations à caractère médico-social, à l’exclusion des installations


purement sociales ou d’ordre sportif ;

- Les matériels et outillages utilisés à des opérations scientifiques et technique ;

- Les installations de magasinage et des stockages ;

- Les immeubles et matériels des entités hôtelières, à l’exclusion des biens


d’équipement des entités exerçant uniquement l’activité de restauration ou de
cafetier ;

- Les machines agricoles et installations à élevage, à l’exception des bâtiments et


terrains…
206

3. Les entités concernées

Les entités soumises à un régime général d’impôt professionnel sur les bénéfices,
excepté celles soumises à l’impôt sur les profits des professions libérales et au régime
d’imposition forfaitaire.

Les entités industrielles fabriquant des produits finis au semi-œuvrés et dont le


volume des ventes nettes à l’exportation est égal ou supérieur à 20% du chiffre
d’affaires net global.

4. Conditions à remplir
- Les biens amortissables doivent être neufs ;
- La durée d’utilisation doit être égale ou supérieure à 4 ans ou inférieure à 20 ans.

Les coefficients se rapportent aux durées de vie ci-après :

Durée de vie Coefficient multiplicateur

n = 4 ans Coefficient = 2

n = 5 à 6 ans Coefficient = 2,5

n > 6 ans Coefficient = 3

5. Modalités de calcul

L’amortissement de la première année est calculé avec un taux de 60% sur la


valeur d’origine de l’actif immobilisé mis en service. Les annuités d’amortissements
des années suivantes sont calculées sur les valeurs nettes comptables en appliquant
le taux dégressif. Pour corriger l’anomalie constatée vers la fin de la durée d’usage
prévue, il convient de comparer, dès la seconde moitié de la durée de vie, le
quotient de rectification à l’annuité dégressive obtenue sur la fiche
d’amortissement.

Dès lors que ce quotient s’avère supérieur à l’annuité de l’exercice, les annuités
deviennent constantes et égales à ce quotient obtenu.

Application

La SA MOHULA, Entité industrielle et forestière, réalise, depuis 28 ans, des recettes


d’exportation des bois sciés correspondant à 45% du chiffre d’affaires net global
moyen annuel, soit 9 850 000 FC l’an.
207

En janvier 2009, elle acquiert une scie industrielle, utilisable pendant 8 ans, au
coût de 12 000 000 FC.

Travail à faire :

- Présenter le tableau d’amortissement ;

- Passer l’écriture de saisie de frais d’amortissement en mai 2013, en comptabilité


Analytique intégrée ;

- Journaliser l’imputation des frais d’amortissement si l’usine a fabriqué 1 200


m3de bois Wenge et 2 800m3de bois Lifaki en avril.

Solution

100
 Taux constant = =12,5%
8

 Taux dégressif = 12,5 x 3 = 37,5%

 Vo = 1 200 000 u.c n = 8 ans

Vo x 60 1 200 000 x 60
a1 = ⇒ =720 000 FC
100 100

a2 : calculer d’abord la VNC

VNC = 1 200 000 – 720 000 = 480 000 FC

VNC I x taux dégressif 480 000 x 37,5


a2 = = = 180 000 FC
100 100

VNC = 1 200 000 – 900 000 = 300 000 FC

a3 = 300 000 x 37,5 = 112 500 FC


100
208

 Tableau d’amortissement dégressif exceptionnel

Base Cumuls VNC Finale


Taux
Année d’amortisseme Annuités amortissemen
appliqué
nt ts

2009 1 200 000 0,600 720 000 720 000 480 000

2010 480 000 0,375 180 000 900 000 300 000

2011 300 000 0,375 112 500 1 012 500 187 500

2012 187 500 0,375 70 312,500 1 082 182,500 117 187,50


0
2013 117 187,500 0,375 43 945,310 1 126 757,810
73 242,190
2014 73 242,190 0,375 27 465,820 1 154 223,630
45 776,370
2015 45 776,370 0,375 22 888,185 1 177 111,815
22 888,185
2016 28 888,185 0,375 22 888,125 1 200 000
0

a4 = 187 500 x 37,5
100

= 70 312,5 FC

 En début 2013

Valeur résiduelle = 117 187,5 FC

117 187
Quotient de correction = =29 296,75 FC
4
209

Q < à l’annuité de 43 945,310 FC, la fiche d’amortissement reste correcte dès lors
que l’annuité d’amortissement calculée s’avère supérieure au quotient.

 En début 2014

- Valeur résiduelle = 73 242,190 FC

- Durée restant à courir : 3 ans

73 242,19
- Quotient de correction = =24 414,06FC
3 ans

73 242,19 x 37,5
- Annuité théorique = =27 465,82 FC
100

- Comme Q < à l’annuité calculée, la fiche d’amortissement reste intacte


(annuité d’amortissement calculée 27 465,82 FC s’avère supérieure au
quotient de 24 414,06)

 En début 2015

- Valeur résiduelle = 45 776,37 FC

- Durée restant à courir : 2 ans

45 776,37
- Quotient de correction = =22 888,185 FC
2 ans

45 776,37 x 37,5
- Annuité théorique = =17 166,14 FC
100

- Comme Q > annuité théorique (22 888,185 > 17 166,14), les annuités


deviennent constantes et égales à 22 888,185 FC

- Annuité 2015 = 22 888,185 FC

- Annuité 2016 = 22 888,185 FC

43 945,31
m = =3 662 FC (Mois de mai 2013)
12

Saisie en comptabilité Analytique intégrée mai 2013


210

D C LIBELLE D C
933 Frais de section production 3 662
6813 à Dotations aux amort. Immob. 3 662
corporelles
Saisie ou fixation mensuelle des frais
indirects
Imputation des frais communs d’Amortissements en avril 2014.

Annuité 27 465,82
Frais à répartit : - =22 888,8 FC
12 12

Base = 1 200 m3 + 2 800 m3 + 4 000 m3

2 288,8 x 1 200
Wenge =686,6 FC
4 000

2 288,8 x 2 800
Lifaki =1 602,2 FC
4 000

D C LIBELLE D C
9410 Coût de production Wenge 686,6
9411 Coût de production Lifaki 1 602,2
933 à Frais section production 2 288,8
imputation des frais indirects
d’Amortissements
211

TABLE DES MATIERES

THEME I : ENREGISTREMENT DES OPERATIONS COMPTABLES


……………………………………………. 1
ACTIVITE UNIQUE : ENREGISTREMENT ET CLASSIFICATION DES DOCUMENTS
COMPTABLES : ….. 1
A. FICHE PEDAGOGIQUE : …………………………………………………………………………………………………..
1
B. FICHE TECHNIQUE : ………………………………………………………………………………………………………….
2
1. Généralités sur la comptabilité analytique :
……………………………………………………………………. 2
1.1. Définition des concepts de base : ………………………………………………………………………………….
2
1.2. Objectifs de la comptabilité analytique de gestion :
…………………………………………………….. 2
1.3. Différence entre la comptabilité analytique de gestion et la comptabilité
générale : …… 2
1.4. Fonctions dans l’entité : ………………………………………………………………………………………………..
5
1.5. Classification des fonctions : ………………………………………………………………………………………..
6
THEME II. ANALYSE DES COUTS DES BIENS ECONOMIQUES : ……………………………………………..
8
ACTIVITE 1. EVALUATION DES BIENS ET SERVICES ECONOMIQUES PRODUITS ET VENDUS :
……… 8
A. FICHE PEDAGOGIQUE : ……………………………………………………………………………………………………
8
B. FICHE TECHNIQUE : ………………………………………………………………………………………………………… 9
1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE : …………………………………………………………………………..
9
2. DETERMINATION DU PRIX DE VENTE : …………………………………………………………………………..
10
3. EVALUATION DES CERTAINS ELEMENTS D’ACTIF : ……………………………………………………………………….
11
4. EVALUATION DES BIENS ET SERVICES : …………………………………………………………………………..
16
ACTIVITE 2: CONTROLE DES CONDITIONS INTERNES D’EXPLOITATION :
……………………………. 18
A. FICHE PEDAGOGIQUE : …………………………………………………………………………………………………
18
B. FICHE TECHNIQUE : ……………………………………………………………………………………………………….
19
1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE : ……………………………………………………………………………..
19
2. GENERALITES : ……………………………………………………………………………………………………………....
20
3. LE TABLEAU DE RECLASSEMENT DES CHARGES : …………………………………………………………..
21
212

4. TABLEAU D’EXPLOITATION FONCTIONNEL (TEF) : ………………………………………………………….


30
4.1. PRESENTATION : ……………………………………………………………………………………………………….. 31
5. TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (Compte d’exploitation général) :
………………………. 36
6. NOTIONS DE COUTS ET COUT DE REVIENT : …………………………………………………………………..
44
6.1. Sortes de coûts et classification : ……………………………………………………………………………….
44
6.2. Coût de revient : ………………………………………………………………………………………………………… 47
6.3. Incorporation des coûts : …………………………………………………………………………………………….
47
A. Système de détermination des coûts et coût de revient :
…………………………………………….. 47
B. Eléments intervenants dans le calcul des couts et cout de revient :
……………………………… 56
1. Les charges incorporables : ……………………………………………………………………………………………
57
2. LES CHARGES NON INCORPORABLES : ………………….………………………………………………………..
59
3. LES CHARGES SUPPLETIVES (ou éléments supplétifs) :
………………………………………………….. 60
ACTIVITE 3: ETUDES DES COMPTES DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE :
…………………………. 69
A. FICHE PEDAGOGIQUE : …………………………………………………………………………………………………
69
B. FICHE TECHNIQUE : ……………………………………………………………………….………………………………
71
1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE : …………………………………………..…………………………..
71
2. GENERALITES : ……………………………………………………………………………………………………………… 71
2.1. Présentation de comptes de la comptabilité analytique :
………………………………………….. 71
2.2. Terminologie de base : ……………………………………………………………………………………………….
74
2.3. Schémas de fonctionnement des comptes : ……………………………………………………………….
75
2.4. TYPOLOGIE DE SAISIE : ……………………………………………………………………………………………….
77
THEME III : ENREGISTREMENT DES OPERATIONS LIEES AUX STOCKS ET A LA PAIE :
………… 129
ACTIVITES 1 : COMPTABILISATION DES OPERATIONS LIEES AUX STOCKS (MATIERES) :
…………. 129
A. FICHE PEDAGOGIQUE : ………………………………………………………………………………………………..
129
B. FICHE TECHNIQUE : ……………………………………………………………………………………………………..
130
1. Définition des concepts de base : …………………………………………………………………………………
130
213

2. TYPES DES MATIERES : ……………………………………………………………………………………………......


130
3. METHODES DE VALORISATION DES SORTIES DES STOCKS : ………………………………………..
131
ACTIVITE 2 : OPERATIONS LIEES A LA PAIE :
…………………………………………………………………..… 145
FICHE PEDAGOGIQUE : …………………………………………………………………………………………………...
145
B. FICHE TECHNIQUE : …………………………………………………………………………………………………..…
146
1. Définition de concepts de base : ………………………………………………………………………………….
146
2. Eléments constitutifs de la rémunération brute : ………………………………………………………..
147
THEME IV : TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE : ………………………………………………………………………
163
ACTIVITE UNIQUE : ACTUALISATION DU FICHIER D’IMMOBILISATION ET LA
REEVALUATION : …………………………………………………………………………………
163
A. FICHE PEDAGOGIQUE : ……………………………………………………………………………………………….
163
B. FICHE TECHNIQUE : ………………………………………………………………………………………………….....
164
1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE : ……………………………………………………………………………
164
1.1. AMORTISSEMENTS : …………………………………………………………………………………………………. 165
1.2. Eléments d’amortissement : ……………………………………………………………………………………..
165
1.3. Modes d’amortissement : …………………………………………………………………………………………
165
1.3.1. Amortissement constant ou linéaire : …………………………………………………………………….
166
1.3.2. Amortissement progressif ou croissant : ………………………………………………………………..
169
1.3.3. Amortissement proportionnel ou variable : ……………………………………………………………
171
1.3.4. Amortissement dégressif ou décroissant : ………………………………………………………………
173
1. Le mode de la somme des années (mode SOFTY) : ……………………………………………………..
173
2. Mode dégressif du pourcentage fixe sur la VNC : ………………………………………………………..
176
3. Mode dégressif exceptionnel : …………………………………………………………………………………..…
179

Vous aimerez peut-être aussi