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A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :
définir les concepts des bases ;
tracer et catégoriser les pièces justificatives ;
procéder au traitement des pièces justificatives ;
enregistrer les pièces comptables.
2. Supports :
OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière
révisé, Yaoundé, le 26/01/2017;
Guide d’application OHADA
EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 2, éd. Kartala et AECC, Paris, 2008 ;
MAPAPA MBANGALA & ROBERTW, Comptabilité Générale OHADA, Ed. Droit-
Afrique.Com, Paris 2013.
SERNAFOR TECHNIQUE, module de formation su r le système comptable OHADA
niveau I, 2015.
3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et travail de
groupe.
4. Durée : 120 minutes
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
Définir les concepts : comptabilité analytique de
2 gestion, entité, organisation comptable, plan Brainstorming 15 min.
comptable.
Constituer des sous-groupes pour déterminer et
distinguer les :
3 * objectifs de la CAGE ; Travail en
70 min.
* éléments de l’organisation comptable groupe
* fonctions dans l’entité.
B. FICHE TECHNIQUE
Plan de comptes : liste méthodique des comptes créée par le plan comptable
général et mise à la disposition de chaque entité, compte tenu de ses besoins
spécifiques et de ses caractéristiques particulières.
géographique, par
commande ou autre en fonction des besoins de la gestion ;
- le rapprochement des prévisions aux réalisations en vue de déterminer et
d’analyser les écarts favorables ou défavorables qui peuvent en découler.
assister la direction dans la prise de décision ;
rapprocher le résultat global de la comptabilité générale avec les résultats
analytiques.
La comptabilité analytique peut être appréhendée à travers trois axes dans l’entité :
- outil de calcul des coûts ;
- outil de contrôle de gestion ;
- outil d’aide à la prise de décision.
a. Outil de calcul des coûts
Calculer le coût d’un objet, consiste à évaluer ce qui est consommé pour la
réalisation de cet objet.
Dans cette optique, elle doit permettre :
- de connaître les différents coûts réalisés ;
- de déterminer les bases d’évaluation de certains éléments d’actif : les stocks, les
immobilisations créées par l’entité ;
- d’expliquer les résultats en calculant les coûts des produits (bien ou services) pour
les
comparer aux prix de vente correspondants.
- l’organisation matérielle ;
- l’organisation humaine.
5
a) Organisation matérielle
Les différents moyens matériels sont : les locaux ; les machines ; manuel des
procédures ; plan comptable, mobilier ;- les fournitures de bureau ;- l’ordinateur…
b) Organisation humaine
Le service comptable fonctionne en son sein avec des ressources humaines affectées
au service comptable, qui devront être qualifiées et formées techniquement.
Les compte du plan comptable OHADA sont regroupés par catégories homogènes
appelées classes. Ces classes sont :
Classe 8 : comptes des autres charges et des autres produits (participations des
travailleurs, subvention d’équilibre …)
Classe 9 : comptes des engagements hors bilan et comptes de la comptabilité
analytique de
gestion.
Une fonction est, en réalité, une division de l’entité ou entité économique dans
laquelle s’exerce principalement ou accessoirement les diverses activités de celle-ci.
Une fonction peut être subdivisée en « sections » ou « centres de frais » remplissant
des tâches bien définies.
Ce sont des fonctions qui, par leurs activités, aident ou assistent les fonctions
principales à réaliser les diverses phases du cycle d’exploitation.
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
2. Supports
valeurs immobilisées ;
3 Travail en groupe 30 min.
calculer le coût du stock produit par
l’entité à la fin de la période ;
Questions de synthèse :
B. FICHE TECHNIQUE
Prix : Rapport d'échange entre deux actifs, le prix s'applique aux transactions
d'une entité avec l'extérieur.
Le prix de vente est une donnée du marché fixée par la concurrence. L’entité se
préoccupe seulement à calculer la rentabilité économique.
Rentabilité économique
La rentabilité économique est influencé par la quantité vendue car plus on vend le
coût fixe unitaire diminue et le résultat unitaire s’accroît, normalement.
b) marché règlementé
Dans ce type de marché, l’entité étant seule vendeuse sur le marché a la liberté de fixer
librement le prix de vente en fonction de son coût de revient et de la rentabilité recherchée.
Application
Travail demandé :
Quel sera le prix de vente global.
Solution
Travail demandé :
Déterminer le prix de vente unitaire, le résultat unitaire si le taux de rendement
économique est de 5%, les frais administratifs et financiers de 58 000 FC.
Solution
120 000
Coût d’Achat unitaire = = 24 FC /Kg
5 000
SF Mses en valeur = 2 000 x 24 FC = 48 000 FC
Coût d’Achat de Mses vendues
= Coût d’Achat mses Achetés 120 000 FC
Stock initial / Mses + 0 FC
Stock final / Mses - 48 000 FC
Coût d’Achat Mses vendues 72 000 FC
Variante
- Stocks vendus = 24 FC x 3000 kg
= 72 000 FC
190 000 x 100
Prix de vente global = = 200 00 FC
100 -5
Prix de vente global 200 000
Prix de vente unitaire = = = 66,66 FC
Quantité vendue 3 000
Calcul du résultat d’exploitation
'
rés. global d expl. 10 000
Résultat unitaire = = = 3,33 FC/Kg
Quantité vendue 3 000
13
A la fin de la période certains éléments de l’Actif doivent figurer au bilan avec une
valeur qui répond aux normes exigées par le référentiel comptable en vigueur. Ces
éléments sont subdivisés en deux catégories :
- Les immobilisations ;
- Les stocks.
Les valeurs immobilisées ne se consomment pas par le premier usage, leur durée est
de plus d'un an.
Immobilisations Corporelles : biens détenus par une entité soit pour être utilisés
dans la production de biens et services soit pour être loués à des tiers, soit à des
fins administratives. Ces biens doivent aussi être utilisés sur plusieurs exercices.
Ils regroupent ceux acquis en pleine propriété, en nue-propriété, en usufruit, en
location, vente et en crédit-bail.
401 à Fournisseurs X
b) Achats
D C LIBELLE D C
602 Achats de matières premières et fourn X
604 Achats stockés des matières et fourn. X
445 consom. X
401 Etat, TVA récupérables X
à Fournisseurs
e) Constatation de l’immobilisation
D C LIBELLE D C
23 Bâtiments, Installations Techn. et Agencement X
24 Matériel, Mobiliers et Actifs Biologiques X
445 Etat, TVA récupérable X
722 à Production Immobilisée X
443 Etat, TVA facturée X
Application
L’entité constituée par LUKOLANDJA et PLACIDE en sigle « LOMBOS » SNC engage les
charges suivantes pour la construction d’un bureau :
Travail demandé :
a) Journaliser
b) Présenter le compte « bâtiments »
Solution :
a) Journal
N° D C LIBELLE D C
05/06/2018
604 Achats stocks des matières et Fourn. cons. 8 240 000
604 Frais sur achats des matières et fourn. 120 000
5 Etat, TVA récupérable sur achats 1 318 400
1
445 Etat, TVA récupérable sur transport 19 200
2 40110 à Fournisseurs matières 9 558 400
445 40111 Fournisseurs transport 139 200
3 Achats matières facture n° 623
Dito
33 Autres Approvisionnements 8 360 000
2 6033 à Variations des stocks d’autres Appr. 8 360 000
Mise en Stock, Bon d’entrée stock n° 44
09/10/2018
603 Variations des stocks d’autres Appr. 8 360 000
3
3 33 à Autres Approvisionnements 8 360 000
Bon de sortie stock n° 15
Dito
605 Fournitures non stockables – eau 480 000
1 Etat, TVA récupérable 76 800
445 40112 à Fourn. REGIDESO 556 800
4 Facture REGIDESO d’octobre
Dito
661 Appointements salaires et commissions 3 000 000
1 422 à Personnel, rémunérations dues 3 000 000
Feuille de paie d’octobre
25/11/2018
604 Achats des matières stockées et Fourn. cons. 900 000
445 Etat, TVA récupérable sur achats 144 000
2 40113 à Fournisseurs matières 1 044 000
Achats matières facture n° 520
Dito
33 Autres Approvisionnements 900 000
5
6033 à Variations des stocks d’autres Appr. 900 000
Mise en Stock, Bon d’entrée stock n° 54
603 Variations des stocks d’autres Appr. 900 000
6 3 33 à Autres Approvisionnements 900 000
Bon de sortie stock n° 23
Dito
632 Rémunérations des autres prestat. Des 2 400 000
7
7 40114 services 2 400 000
à Fournisseurs
16
15 114 000 SD 15 114 000
15 114 000
15 114 000
Les stocks proprement dits peuvent être distingués des encours. Les stocks
proprement dits comprennent :
Les entités commerciales achètent les marchandises pour revendre ainsi que les
autres Approvisionnements à l’état ou après une légère transformation. De même
les entités industrielles achètent les matières premières qu’elles transforment en
produits finis. Dans la procédure de fabrication il arrive qu’on retrouve les en cours,
les produits intermédiaires et les produits résiduels et autres.
N.B : Ce point sera développé dans la partie relative aux coûts et coût de revient.
4.3. Application
Solution :
SD 1 860 000
N.B : les stocks sont enregistrés au bilan à l’Actif au « coût de production » pour les
produits en cours, les produits finis, les produits intermédiaires et les produits
18
résiduels, tandis que les marchandises, les matières et fournitures liées et autres
approvisionnements sont enregistrés au « coût d’achat ».
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A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
2. Supports :
B. FICHE TECHNIQUE
2. GENERALITES
Les charges, cette expression recouvre la même réalité tant en comptabilité générale
qu’en comptabilité analytique. Généralement une charge correspond à un facteur
d’appauvrissement pour toute entité.
Elle contribue à diminuer le résultat de l’exercice.
Sont celles réparties en comptabilité analytique selon leurs destinations. Les charges
enregistrées en comptabilité générale sont ensuite réparties ou reclassées, dans
diverses fonctions de l’entité qui ont consommé ces charges indirectement.
Les charges prises en compte par la CAGEE sont de deux types : les charges directes
et les charges indirectes.
Charge Affectation
s
directe
s
Charges Centres
indirecte Répartitio d’analys Imputatio
s n e n
NOTIONS
Le regroupement des charges par nature entre les divers centres d’analyse de
l’entité constitue la répartition primaire des frais communs ou frais indirects. La
répartition secondaire ; c’est la répartition progressive des frais auxiliaires dans les
sections principales.
Sur base du tableau de reclassement des charges, on peut analyser l’orientation des
charges engagées, connaître le coût de chaque fonction et arriver à mieux
maîtriser la gestion de l’entité.
61 Transport B B1 B2 B3 B4
62 Services extérieurs C C1 C2 C3 C4
64 Impôts et taxes E E1 E2 E3 E4
65 Autres charges F F1 F2 F3 F4
66 charges de G G1 G2 G3 G4
personnel
H H1 H2 H3 H4
67 frais financiers
I I1 I2 I3 I4
68 Dot. aux Amort.
J J1 J2 J3 J4
69 Dot. aux prov.
Total primaire X X1 X2 X3 X4
Fonctions
Montant Fonction Principales
Charges par nature auxiliaires
s
Adm. Finances Approv. Productio Distrib.
24
61 transports B B1 B2 B3 B4 B5
62 Services extérieurs C C1 C2 C3 C4 C5
64 Impôts et taxes E E1 E2 E3 E4 E5
65 Autres charges F F1 F2 F3 F4 F5
66 charges de G G1 G2 G3 G4 G5
personnel
H H1 H2 H3 H4 H5
67 frais financiers
I I1 I2 I3 I4 I5
68 Dot. aux Amort.
J J1 J2 J3 J4 J5
69 Dot. aux prov.
Total primaire X X1 X2 X3 X4 X5
Comptabilité Analytique
1.Comptabilité
METHODE DE Générale
=X charge par
=X charge par nature
fonction
3.2. Méthodes de reclassement des charges X +X +X +X +X
Application 1 :
On extrait de la comptabilité générale de l’entité « MERVIE KINANO SARL », les
éléments comptables suivants :
25
Après analyse des conditions internes d’activités, on remarque que l’entité est
constituée des fonctions suivantes : Administration, Finance, Approvisionnement,
été commercialisation.
Les critères de répartition des charges engagées au cours de la période sont les
suivants :
Travail demandé :
Solution
Fonctions
Fonction Principales
auxiliaires
Charges par nature Montants
Adm. Finances Approv. Produc Distrib.
t°
Répartition
secondaire
- 24 550 - + 4910 + 12 275 + 7 365
Administration
- - 56 550 +18 850 + 18 850 + 18 850
Finances
Note :
Répartition primaire des charges indirectes
Consiste à ventiler les charges indirectes entre toutes les sections analytiques
(principales et auxiliaires).
Répartition secondaire
a) Introduction
Une section est une division de l’entité dans laquelle sont groupés préalablement à
leur imputation aux coûts des produits les éléments de charges indirectes. Celle-ci
sera qualifiée de « section homogène » si tous les éléments des charges qui la
concurrent peuvent être rapportés à une unité commune de mesure appelée « unité
d’œuvre ».
- Répartition secondaire
Transfert en escalier
Les centres auxiliaires situés en amont fournissent des prestations à ceux situés en
aval sans en recevoir.
28
Application 2
- La section Adm. est répartie entre les centres transport, appro., production et
distribution respectivement 20 %, 25 %, 30 % et 25 %
- Les frais de transport sont à répartir entre les sections principales comme suit :
33% Appro ; 55% production et 12 % Distribution.
Solution
Section auxiliaires Sections Principales
Charges indirectes
incorporables Adm. Transp Approv. Productio Distrib.
n
Répartition secondaire
Transferts croisés
Application 3
Section
Sections Principales
Charges indirectes auxiliaires
incorporables
Adm. Entretie Appro At1 At2 Dist.
n v.
29
Répartition
secondaire
- 10% 15% 30% 30% 15%
Administration
20% - 10% 30% 30% 10%
Entretien
Solution
Entre sections Administration et Entretien :
Il y a prestation réciproque
Adm = 27 500
Entretien = 12 500
Répartition
secondaire
- 27 500 + 2 750 + 4 125 + 8 250 + 8 250 + 4 125
Administration
+ 2 500 - 12 500 + 1 250 + 3 750 + 3 750 + 1 250
Entretien
Une fois, on a calculé les totaux après répartition secondaire ; on doit choisir pour
chaque centre principal, une unité d’œuvre qui le caractérise.
30
Une unité d’œuvre se définit comme étant l’unité permettant de mesurer l’activité
d’une section et l’on impute les frais aux coûts et coût de revient.
Ce choix se fait par une analyse de corrélation entre l’unité d’œuvre et le coût de la
section considérée.
CDF des achats (10 CDF, 100 CDF ou 1 000 CDF des achats).
Qté vendue
Application
La comptabilité de l’Entité industrielle ELVIN KINANO SARL utilise les frais des
sections : administration, finance, approvisionnement, production et distribution.
Les charges indirectes incorporables se résument comme suit : fournitures non
stockables - eau 28.000 FC à répartir à égales entre toutes les sections ; voyages et
déplacements 45.000 FC dont 10% à la section Adm. ; 20% à la section finance ;
31
Travail demandé :
- Etablir le tableau de reclassement des charges par nature ;
- calculer le nombre et les coûts d’unités d’œuvre et ;
- imputer les frais indirects aux coûts et coût de revient.
Solution
TRC
montant
Charges Adm Fin Appro prod distrib.
s
605 Autres Achats 28 000 5 600 5 600 5 600 5 600 5 600
-------
61 Transports 45 000 4 500 9 000 13 500 -- 18 000
62Services Extérieurs 60 000 8 000 20 000 32 000
64 Impôts & Taxes 50 000 50 000 …………… ……….. ……… …….
66 Charges de
120 000 24 000 24 000 24 000 24 000 24 000
Personnel
------
------ -------
68 Dot. Aux Amort. 90 000 - ------ 30 000 60 000 ----------
TOTAUX Prim. 393 000 92 100 58 600 73 100 121 600 47 600
32
-115
Adm. 356 +57 678 +115 36 +17 303 +28 839
Répartition - 116
Secondaire Fin. + 23 256 278 + 29 070 + 34 883 + 29 070
Tot. Sécondair. 393 000 0 0 113 706 173 786 105 509
1 000 FC
Unité d'œuvre 10 kgs
50 HMD Chiffres
choisie MP
d’Af.
N.U. Œuvres 400 20 1 510
Ct d'unité d’œuvre 284,265 8 689,3 69,873
a. Intérêt
* Résoudre d’une manière plus précise que par les méthodes des répartitions
proportionnelles, le problème de l’imputation des charges indirectes
* Contrôler la gestion et faciliter ainsi la prise des décisions qui s’imposent pour la
bonne marche de l’entité.
b. Inconvénients
* Bien que le danger soit moins grand que le cas des répartitions proportionnelles, il
est cependant possible que les divisions et les clés de répartition soient fixées
arbitrairement.
* La feuille de répartition ne présentant que les charges indirectes, les responsables
pourraient être induits en erreur quant à l’analyse de la gestion puisqu’ils
risquent, soit de ne pas tenir compte des charges directes et semi-directes, soit
de considérer toutes les charges comme étant des charges indirectes.
33
4.1. PRESENTATION
N.B : Lorsque le coût des autres sections (fonctions auxiliaires) a fait l’objet d’une
répartition secondaire, le tableau d’exploitation fonctionnel d’une entité
commerciale se présente comme dans le tableau ci-après :
approvisionnement +X
-XX
Application
La société Minga & Frère nous présente les renseignements comptables suivants :
a) Venant de la comptabilité générale :
- Achat marchandise 8 000 000 FC, vente marchandise 10 000 000 FC. S.I March.
500 000 ; SF marchandises 600 000, réductions accordées 10%, remise obtenue
5%, frais de transport sur achat 100 000.
36
600 000
Coût de distr =
- 80 000 - 0,88
PREMIERES ACHETEES
financiers
XX
+ Empaquetage
-XXXX
Application
Une société industrielle spécialisée dans la fabrication d’un seul produit fini X
fournit les données comptables suivantes :
- Achat matières premières 3 700 000 ; chiffre d’affaires 8 300 000.
Réductions obtenues 400 000. Réductions accordées 300 000.
Stocks initial :
MP : 1 000 000
PF : 1 600 000
Stock final
MP : 1 120 000
PF : 1 800 000
En cours initial 160 000 et en cours finals 240 000
Salaire de production 300 000. Charges indirectes de production 800 000
Frais de distribution 600 000. Frais d’achat 200 000 ; frais administratifs et
financiers 100 000
Travail demandé :
Présenter le tableau d’exploitation fonctionnel
PREMIERES ACHETES
+ Empaquetage 0
FABRIQUES
5.1. Présentation
Ce tableau contient, du coté débit :
- le stock d’ouverture ou initial des marchandises, des matières premières, des
produits finis, des emballages, des encours … ;
- les achats de marchandises, de matières et emballages commerciaux ;
- les autres achats ;
- les charges des activités ordinaires incorporables autres que les achats ;
- les dépréciations sur SF ;
- RRR accordés ;
- le résultat analytique d’exploitation (solde créditeur).
1. Entité commerciale
TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (TEG)
CHARGES PRODUITS
incorporables autres que les achats ; - les produits liés aux activités
créditeur)
TOTAL TOTAL
2. Entité industrielle
TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (TEG)
CHARGES PRODUITS
créditeur) débiteur).
TOTAL TOTAL
5.2. Application
43
- achats de la période :
marchandises 82 000
emballages commerciaux 30 000
Travail demandé :
Présenter le tableau d’exploitation général
Solution
Tableau d’exploitation général
CHARGES PRODUITS
Ordinaires :
N.B : Les ventes, les achats et les stocks peuvent être pris à leur valeur nette, càd en
prenant les valeurs brutes diminuées de RRR et dépréciation.
1. VALEUR AJOUTEE
A) Notions
1) Définitions
La valeur ajoutée est une grandeur économique, un agrégat macro-
économique exprimant la création ou l’accroissement de la valeur que l’entité
apporte aux biens et services en provenance des tiers, et ce, dans le cadre de
ses activités professionnelles normales et courantes.
Consommations externes : biens et services achetés à l’extérieur
Cas de l’entité commerciale (601, 6031, 604, 605, 608, 6033, 61 à 65) ;
Cas de l’entité Industrielle (602, 6032, 604, 605, 608, 6033, 61 à 65).
2) Importance
La valeur ajoutée :
- Permet de mesurer les possibilités de croissance de l’entité ainsi que le
45
B) Modes de calcul
a) Entité commerciale
fournitures consommables
605 RE Autres achats i
608 RE Achats d'emballages j
Variations des stocks d'autres
6033 RF k
approvisionnements (+ ou -)
61 RG Transports l
62 RH Services Extérieurs m
63 RH Autres Services Extérieurs n
64 RI Impôts et taxes o
65 RJ Autres charges p
Consommation de biens et
(h+….+P) - E
services
F = C+D-
Valeur ajoutée
E
b) Entité industrielle
65 RJ Autres charges
B Consommation de biens et services - Y
133 VALEUR AJOUTEE Z
Dans l'entité commerciale tout comme dans l'entité industrielle, la valeur ajoutée
par addition égale :
Applications
La SNC DIENA & Les fils KINANO vous fournit l’extrait de sa balance :
- 61 Transports 4 000 000
FC ;
Solution
a) Par soustraction
= 53 800 000 - 29 300 000
= 24 500 000
b) Par addition
137 RAO = 1135 R.E. + 136 R.F. = 9150 000 – 800000 = 8 350 000
Le coût d’un objet, d’une opération, d’une prestation de service, d’un groupe
d’objet ou de présentation de service est le total des charges correspondant à un
moment donné à cet objet, cette opération, cette prestation de service pris à un
stade autre que le stade final de la livraison au client.
A. Sortes de coûts
1. Le champ d’application ;
2. Le contenu et ;
3. Le moment de calcul.
1. Le champ d’application
2. Le contenu
C’est le coût calculé en tenant compte de toutes les charges, ou des charges
partielles. Ainsi parlera-t-on de :
- coût complet
- coût partiel
3. Le moment : il s’agit :
1. Les coûts réels : (coûts constatés ou historiques. Ce sont des coûts déterminés sur
base des charges réelles inhérentes à une période déjà passée. Ils englobent les
charges d’exploitation effectivement engagées ou constatées au cours d’une
période donnée. elles sont calculées à postériori et sont considérées comme des
coûts historiques. Dans la pratique ce sont des coûts réels qui sont souvent
calculés en comptabilité analytique.
2. Coûts préétablis ou coûts standards
Ce sont des coûts prévisionnels calculés sur base des charges estimées pour une
période future. Ils sont déterminés à priori sur base d’une approche « ex ante ».
3. Coût fonctionnel
C’est l’ensemble des charges engagées pour assurer la marche d’une fonction ou
d’un service de l’entité.
Exemple
- Coût de la fonction approvisionnement
- Coût de la fonction production
- Coût de distribution
Dans les entités industrielles, on distingue :
Matières premières ;
Eau, électricité, téléphone et salaires ;
Publicité ;
Transport sur achat etc…
1. Le coût global
C’est l’ensemble des charges incorporées pour produire, ou vendre une quantité
donnée des biens économique.
2. Le coût unitaire
Ce sont des coûts engagés pour des produits à fabrication continue et pour lesquels
l’entité a pris l’option d’en déterminer la valeur après une période de temps bien
déterminée.
c. Le coût différentiel
C’est le coût de la dernière série produite, il prend en compte les variations des
charges liées à l’activité et à la structure de l’entité réellement engagées. Il s’agit
de coût – réel – constaté – historique.
Le coût de revient d’un objet, d’une prestation de services, d’un groupe d’objets ou
de prestations de services est l’ensemble de coûts exposés pour produire et livrer ce
bien ou le service dans l’état ou il se trouve au stade final de la livraison aux clients.
Il s’agit des coûts calculés à postériori c’est-à-dire lorsque toutes les charges
incorporables sont engagées et connues de l’entité.
Dans cette méthode seules les charges variables sont incorporées dans les coûts
hiérarchisés des produits fabriquées et vendus par l’entité.
- Surveiller la couverture des charges de structure par la marge sur coût variable
globale
La fonction approvisionnement qui est chargée d’organiser et gérer les achats des
marchandises, c’est elle qui organise les achats et qui gère les stocks / magasins,
mouvements des stocks, entretiens etc.
Ce sont des frais directement liés à l’achat des marchandises et qui sont
généralement :
- Frais de transport, de commission sur achat, des assurances, droits de
douane (à l’entrée)
- Frais de manutention, les impôts et taxes non récupérables.
- Les frais d’approvisionnement
Formule
Coût d’achat des marchandises achetées
Formule
Ce sont des coûts engagés pour assurer le fonctionnement des services annexes ou
« centres auxiliaires ». Les autres fonctions ou fonctions auxiliaires sont qualifiées
de fonctions d’appoint ou d’aide aux fonctions principales. Elles comprennent
notamment :
- la fonction administrative ;
- la fonction financière ;
- la fonction sécurité ;
CAMA
CAMV
CD
CAS
CR
Application
Charges indirectes :
Données complémentaires :
Travail demandé :
Déterminer :
a) Le coût d’achat des marchandises achetées ;
Solution
- Prix d’achat brut des marchandises 100 x 15 000 = 1 500 000 FC
1 500 000 x 10
- Remise obtenue 10% : =150 000 FC – 150 000 FC
100 1 350 000 FC
1 650 000 FC
b) = Coût d’achat des marchandises vendues =
58
œuvre
3) Le coût de production globale des produits finis fabriqués
Il est calculé sur base des fiches d’entrées des produits finis en magasin.
4) Coût de production des produits finis vendus ou destinés à être vendus
(CPPFV)
5) Coût d distribution
6) Coût des autres sections
7) Coût de revient des produits finis vendus
Comme il sied de constater, la détermination du coût de revient dans une entité
industrielle se fait de manière hiérarchisée :
A. Schéma de formation des couts hiérarchisés dans les entités industrielles
CAMPA
CAMPU
CPPFF
CPPFV
CD
CAS
Application
Une société qui fabrique un seul produit B, fournit les données comptables
CR
suivantes :
ère
Stock initial matière 1 200 Kg à 3 000 FC /Kg
Achat des matières premières 300 Kg à 3 500 FC / Kg : remise 5% ; escompte de
règlement 2 %.
Les frais administratifs et financiers sont imputables aux coûts des fonctions
"approvisionnements et fabrication dans les proportions de 2 et 3.
Les frais de fonction entretien sont à répartie entre les fonctions principales à
raison de :
-50 % production
-30 % approvisionnement
-20 % distribution.
Stock final matière 50 Kg : méthode de sortie : FIFO
50 Kg X 3 500 = 175 000 FC
Travail demandé :
Déterminer :
- le coût d’achat global des matières achetées ;
- le coût d’achat global des matières utilisées ;
- le coût de production global des produits finis fabriqués ;
- le coût de production global des produits finis vendus ;
- le coût de distribution des produits finis vendus ;
- le coût de revient global des PFV.
Solution
A. Calculs préliminaires
Base : 2 + 3 = 5
- approvisionnement 250 000 X 2 = 100 000 FC
5
Base : 30 + 50 + 20 = 100%
61
= CPPFF 2 217 500 FC
62
Généralités
Un premier travail consiste à classer parmi les charges de la firme, celles qui seront
exclues ou au contraire incluses dans les coûts des fonctions et des produits (ou
services). Un second travail, préliminaire à la mise en œuvre de toute méthode de
calcul, consiste à préciser la manière dont seront traitées certaines charges tels que
les amortissements, les charges à répartir, les charges dont la périodicité est
différente du moment de calcul, etc. Enfin, un troisième travail consiste à
identifier les charges au sein du processus de production de l'entité.
La détermination des coûts de revient des produits d'une entité nécessite une
première phase de modélisation de cette entité afin de permettre le rattachement
des charges de la comptabilité financière aux coûts des produits.
Cette modélisation doit déboucher sur le réseau de calcul des coûts de l'entité,
réseau sur lequel s'appuiera la démarche de calcul des coûts
Les charges qui constituent les coûts sont issues de la comptabilité générale (classe
6), en tenant compte des différences d’incorporation sur charges : Charges non
incorporables, charges incorporables et charges supplétives.
Il s’agit des charges courantes qui sont communiquées par la comptabilité générale
ou
Financière et qui doivent être incorporées aux coûts c’est–à-dire : les charges
d’exploitation et charges financières (charges directes et charges indirectes)
enregistrées dans les comptes de la classe 6.
Les charges exceptionnelles ne sont pas à prendre en compte, ni l’impôt sur les
bénéfices.
1.1. Les charges directes
Charges qu'il est possible d'affecter “immédiatement”, c'est-à-dire sans calcul
intermédiaire, au coût d'un bien, d'une activité ou d'un service déterminé.
Les charges directes constituent un élément du coût d'un bien déterminé. Elles sont
d'origine externe (exemple : matières premières consommées) ou interne (exemple :
frais de personnel, dotations aux amortissements) et peuvent être fixes ou
variables.
Les charges directes sont des charges qui peuvent être affectées directement au
coût d'un produit. La consommation de ces charges par chaque type de produit est
connue.
Elles sont directement affectées aux différents coûts.
Les charges indirectes sont des charges qui concernent l'ensemble de la production
ou l'ensemble de l'entité et qui nécessitent un traitement préalable pour être
imputées au coût d'un produit.
64
Ces charges concernent plusieurs coûts donc il n’est pas possible de les affecter à un
coût
Particulier. Elles doivent faire l’objet d’un calcul intermédiaire.
En d’autres termes, les charges indirectes concernent plusieurs produits et donc
plusieurs coûts. Leur montant est fourni par la comptabilité générale. Elles doivent
être réparties, selon certains critères, entre des « centres d’analyse ».
Après répartition dans les différents centres d’analyse, elles seront imputées aux
coûts des
produits.
Exemples :
- consommation d’électricité et d’eau;
- charges du personnel administratif,
- assurances ;
- impôts ;
- les dotations aux amortissements ;
- frais de nettoyage des locaux ;
- d’entretien des matériels…
et
Charges
répartis à leur tour dans les « centres principaux » à l’aide des clés de
répartition, en fonction des prestations fournies.
L’imputation aux coûts des charges réparties dans les centres principaux.
1.3. Les retraitements des charges incorporables.
Pour certaines charges, des retraitements (modifications de montants, à la
hausse ou à la baisse) peuvent être effectués pour des raisons économiques,
juridiques ou fiscales. Cela peut conduire à l’utilisation de charges de
substitution différentes des charges réelles d’où l’expression « différences
d’incorporation ».
En ce qui concerne la périodicité des calculs, il est nécessaire d’adapter les
montants à la durée des périodes.
Par exemple, certaines charges annuelles ont été constatées en comptabilité
financière alors qu’en comptabilité de gestion les calculs de coûts se font par
semaine, mois, trimestre, ...
Les taxes qui, en vertu des lois officielles, ne sont pas en charges de l’entité ;
Les primes d’assurance-vie ou d’assurance-crédit contractée par l’entité au
profit de l’entrepreneur ;
Les charges équilibrées par produits (comme l’amortissement des subventions
d’équipement) ;
Les impôts sur les revenus professionnels et locatifs inscrits dans le compte
89 ;
Les vols, dons aux tiers destructions….
Les appointements et charges sociales engagées pour le personnel
temporairement détachés dans une société affiliée ;
La valeur nette comptable des immobilisations cédées (compte 81) ;
Les charges diverses hors activités ordinaires ;
Les charges non liées à la période de calcul des coûts.
.
3. LES CHARGES SUPPLETIVES (ou éléments supplétifs)
En d’autres termes, les éléments supplétifs sont donc des charges non
enregistrées en comptabilité générale mais saisies et imputées dans un compte
de la classe 9 (972 éléments supplétifs).
Ce sont des charges théoriques ou fictives dont il faut tenir compte pour
améliorer la précision des coûts.
Elles doivent être incorporées dans les calculs de coûts. Il s’agit de :
la rémunération théorique de l’entrepreneur individuel c’est à dire le montant
de salaire qu’il percevrait s’il était salarié (rémunération du travail de
l’exploitant non salarié);
la rémunération des capitaux propres investis c’est à dire la rentabilité des
fonds propres utilisés dans l’entité qui serait obtenu s’ils étaient placés (les
dividendes versés aux associés lors de la répartition du bénéfice)
Elles sont incorporées aux coûts, bien qu’elles ne soient pas considérées comme
des charges en comptabilité générale.
Rémunération
Rémunération==Capitaux propres
Capitaux (C) xxTaux
propres Tauxd’intérêt
d’intérêt(r)x x temps
Prorata
deéventuel du
placement
temps de
(Prorata
des capitaux investis éventuel)
Exemple
L’entité individuelle MARIBENI est dirigée par BENIMMA (entrepreneur) qui
assure lui-même les activités commerciales de l’entité. Voici les informations
concernant le mois de septembre :
le salaire mensuel à payer à l’entrepreneur 100.000 FC ;
le fils de BENIMMA perçoit une rémunération mensuelle de 30.000 FC, bien
67
CHARGES
SUPPLETIVE
COMPT CHARGES
Charges
E DE INCORPORABL
Incorporab
LA ES
les aux
CLASS
E 6 et coûts
8 CHARGES
NON
INCORPORABLES
2. abonnement
L’abonnement est une technique qui consiste à diviser une charge réglée
périodiquement par sa durée de consommation. Les charges qui découlent de
cette technique sont appelées charges de substitution.
Parmi les charges abonnées, nous citons : loyer, abonnement transport, frais
bancaires, primes d’assurance, impôts et taxes, amortissement…
Exemple : un amortissement annuel de 24 000 sera par exemple réparti par cette
procédure en une charge d'abonnement mensuel de 2.000 FC.
Exemple
Le tableau ci-dessous reprend les charges courantes abonnées engagées par
l’entité JMK
Nature de la charge Périodicité Montant
Abonnement transports Trimestre 120.000 FC
Loyer bâtiment Semestre 600.000 FC
Frais bancaires Quadrimestre 40.000 FC
Primes d’assurances Année 720.000 FC
Impôts et taxes Bimestre 50.000 FC
Dotations aux Année 960.000 FC
Amortissements
TOTAL GENERAL 2.490.000 FC
Travail demandé : calculer les montants des charges incorporées et charges non
incorporées
Solution
Charge par nature Charges Charges non Charges
incorporabl incorporées incorporées
es
Abonnement transports 120.000 80.000 40.000
Loyer bâtiment 600.000 500.000 100.000
Frais bancaires 40.000 30.000 10.000
Primes d’assurances 720.000 660.000 60.000
Impôts et taxes 50.000 25.000 25.000
Dotations aux 960.000 880.000 80.000
Amortissements
TOTAL GENERAL 2.490.000 2.175.000 315.000
Le montant des charges incorporées soit, 315.000 FC, sera intégré dans le calcul
des coûts.
METHODE DE DETERMINATION DES CHARGES INCORPOREES
Calcul des coûts d’achat : prix d’achat + charges directes et indirectes liées à
l’approvisionnement ;
Mise en inventaire permanent (IP) des matières et détermination de la
valeur des
sorties de stock de matières (et des stocks finaux) ;
Calcul des coûts de production (produits intermédiaires ou produits finis) :
coût d’achat des matières (ou produits) utilisés + charges directes et
indirectes liées à la fabrication ;
Mise en inventaire permanent (IP) des produits fabriqués et détermination
de la valeur des sorties de stock de produits (et des stocks finaux) ;
Calcul des coûts de revient (des produits vendus) : coût de production des
produits vendus + charges directes et indirectes liées à la distribution ;
Calcul du résultat analytique d’exploitation et de chaque produit vendu :
chiffre d’affaires du produit – coût de revient des ventes du produit.
Pour l’entité commerciale, on calcule :
Calcul des coûts d’achat : prix d’achat + charges directes et indirectes liées à
l’approvisionnement ;
Mise en inventaire permanent (IP) des marchandises et détermination de la
valeur
des sorties de stock de marchandises (et des stocks finaux) ;
Calcul des coûts de revient (des marchandises vendus) : coût d’achat des
marchandises vendues + charges directes et indirectes liées à la distribution ;
Calcul du résultat analytique d’exploitation et de chaque produit vendu :
71
Charges supplétives
Charges indirectes
Charges directes
APPLICATION
1. Le comptable de
l'entité MARIBENI vous communique les informations
suivantes relatives aux charges engagées :
Frais de télécommunication : 150.000 FC pour 3 mois ;
Loyer bâtiment 900.000 FC (trimestre) ;
Frais d’assurances 600.000 FC (annuelle) ;
Matières consommables : 240.000 FC ;
Frais du personnel 1.500.000 FC ;
Dotations aux amortissements 1.800.000 FC (annuelle)
Frais financiers 720.000 FC (trimestriel)
Charges exceptionnelles : 70.000 FC
Participation des salariés : 115.000 FC
Impôts sur les bénéfices : 90.000 FC
Informations complémentaires :
72
Travail demandé :
Calculer le montant des charges non incorporées ;
Calculer le montant des charges incorporées.
Données complémentaires :
Stocks initiaux :
Stocks finals :
Achat du mois :
MP : 2.500.000 FC
Charges directes :
Publicité : 80.000 FC
Solution n°1
Calcul des éléments supplétifs (charges supplétives)
Rémunération fictive de l’exploitant : 480.000 FC
Rémunération des capitaux propres : 900.000 x 6 % = 54.000 FC
Total charges supplétives : 534.000 FC
Tableau de détermination des charges incorporables et non incorporables
Charges
Charge par nature Montant
Non incorporables Incorporables
Matières consommables 240.000 - 240.000
150.000 - 150.000
Frais de 900.000 - 900.000
télécommunication 600.000 - 600.000
Loyer bâtiment 1.500.000 - 1.500.000
Frais d’assurances 720.000 - 720.000
Frais du personnel 1.800.000 - 1.800.000
Frais financiers 70.000 70.000 -
Dot. aux Amortissements 115.000 115.000 -
Charges exceptionnelles 90.000 90.000 -
Participation des salariés 534.000 - 534.000
Impôts sur les bénéfices
Eléments supplétifs
TOTAL GENERAL 6.719.000 275.000 6.444.000
74
Solution n°2
Solution n°3
= 427.450 FC
= 257.450 + 257.450
= 514.900 FC
= 5.634.500 FC
77
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
2. Supports
5. Déroulement de l’activité
METHODES ET
N° TACHES DUREE
TECHNIQUES
Questions de synthèse
B. FICHE TECHNIQUE
Une entité à production multiple : est une unité économique produisant plusieurs
types de produit ou fournissant une diversité de services.
2. GENERALITES
Retenons que les comptes principaux de la comptabilité analytique sont les suivants :
- 92 comptes réfléchis ;
- 93 comptes de reclassement ;
- 94 comptes de coûts ;
- 95 comptes de stocks ;
- 96 comptes d’écarts sur coûts préétablis ;
- 97 comptes de différences des traitements comptables ;
- 98 comptes des résultats.
- 99 comptes des liaisons internes.
Les comptes ci-dessus peuvent être subdivisés selon l’organisation de l’entité et les
besoins internes ressentis par celle-ci.
La subdivision ci-dessous est proposée à titre indicatif pour des raisons didactiques.
a) 92 Comptes réfléchis
- 927 Produits d’exploitation réfléchis (70, 71, 72, 73, 75,77, 78, 79) ;
b) 93 Comptes de reclassements
Ces comptes enregistrent les charges indirectes lors des répartitions entre les
différentes fonctions de l’entité.
c) 94 Comptes de coûts
Ces comptes enregistrent les coûts hiérarchisés de biens et services. Ils sont
structurés comme suit :
- 940 Coût d’achat ;
- 941 Coût de production ;
- 942 Coût de distribution ;
- 943 Coût de revient ;
Les comptes ci-dessus peuvent aussi être subdivisés selon qu’il y a des types de
marchandises, de matières premières, de produits finis, de services rendus, ...etc.
d) 95 Comptes de stocks
Ces comptes peuvent être subdivisés selon les besoins internes de l’entité en fonction
de types de marchandises, de matières premières, de produits finis, de services
82
rendus ; …etc.
Ces comptes enregistrent les coûts standards qu’il convient de comparer aux coûts
réels ou coût constatés.
Leur subdivision se présente comme suit :
- 960 Ecart sur matières premières ;
- 961 Ecart sur main-d’œuvre ;
- 962 Ecart sur frais de fonction production ;
- 963 Ecart sur frais de fonction ventes…
Ces comptes enregistrent les différences existant entre les charges et/ou les
produits de la comptabilité générale et ceux retenus en comptabilité analytique
pour le calcul des coûts et résultats analytiques.
e) 98 Comptes de résultats
Ces comptes sont utilisés dans l’entité au sein desquelles il existe des agences ou des
sièges d’exploitation qui tiennent, indépendamment du siège central, une
comptabilité autonome. Ils jouent un rôle analogue à celui du compte 18 « compte
de liaison des établissements ».
a) Imputation
83
C’est aussi l’opération qui consiste à intégrer les charges communes dans les coûts.
C’est le virement pour solde des informations fournies par le compte des charges et
des produits de la comptabilité générale en vue de faire apparaitre les coûts, coûts
de revient et résultats.
La saisie est dite directe quand la comptabilité analytique est intégrée dans la
comptabilité générale.
c) L’affectation
C’est l’inscription des charges directes dans les coûts de biens et services produits
d) La ventilation
La ventilation comprend :
- la répartition primaire ;
- la répartition secondaire ;
84
- Prix d’achat net (605, 601 , 602 & 604/ou Coût d’achat marchandises ou matières
921 achetées par le débit des comptes (951,
952, 953)
- Frais directs d’achat (61 à 68 / ou 924 &
926)
- Empaquetage
- Coût de production des produits finis Coût de revient par le débit du compte 983
vendus (956) ou 951 CAMV
Transfert de coût de revient par le crédit du Saisie du chiffre d’affaires par le débit du
compte 943. compte 971.
86
Saisie des charges non-incorporables par le Transfert des charges non-incorporables par
crédit de comptes 61 à 68 ou 924/926 le débit du compte 98 Résultat analytique
Transfert de charges supplétives par le Incorporation des charges supplétives dans les
crédit du compte de résultat analytique comptes de reclassement des charges par le
(98) débit de compte 93.
- Entité commerciale ;
- Entité industrielle.
Nous retiendrons :
924 : Consommations intermédiaires réfléchies (comptes 605, 61, 62, 63, 64 et 65);
926 : Autres charges des activités ordinaires réfléchies (comptes 66, 67, 68 et 69);
927 : Produits d’exploitation réfléchis (comptes 70, 71, 72, 73, 75, 76, 77, 78 et 79);
1. Schéma de Comptabilisation
2. Journalisation
D C LIBELLE D C
951 Stock de marchandises X
953 Stock d’autres approvisionnements X
31 à Marchandises X
33 Autres approvisionnement X
Saisie des stocks d’ouverture
D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
Application
La Société SAM UTSHUDI SNC commercialise les téléphones en RDC, Id. Nat. 4587,
NRC 2015-B-25 présente sa situation du mois de Mars 2018 comme renseigne les
données de la comptabilité générale :
63 Autres services extérieures : 6 000 000 Fc Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste
3
R obtenus 1% et TVA 16%
500 pièces d’emballage ; prix unitaire 300 FC et TVA 16%
2. Stocks initiaux :
400 Téléphones, coût unitaire 20 000 FC
200 pièces d’emballage, coût unitaire 300 FC
3. Stocks finaux :
4. Dépréciations :
Travail demandé :
Solution :
1) La TVA facturée récupérable n’intervient pas dans les calculs de coûts et prix
de revient
2) Coût réel d‘emballage utilisé (CREU) = Prix d’achat emballage + FAA
Emballage + Stock initial net Embal. – R3 obtenus sur Embal. - stock final Net
Embal – vente Emballage = 150 000 + 0 + 58 200 – 89 100 – 98 200 = 20 900
1) 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 =1 800 000
2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
6 1 2 2 6 5 1 1
Finance =
6
- (6 +
6
+
6) 6
= -
6
=
6
=5 400 000 X
6
=900 000
5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
93
61 Transport 1 900 000 1 800 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000
62 Services ext. 5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 900 000
63 Autres services ext. 6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -
64 Impôts et taxes 8 000 000 7 000 000 1 000 000 3 500 000 3 500 000 - -
65 Autres charges 6 000 000 5 000 000 1 000 000 500 000 500 000 2 000 000 2 000 000
66 Charges de pers 8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 -
67 Frais financiers 1 500 000 1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 600 000
68 Dot. Aux amort. 36 000 000 3 000 000 33 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 150 000
69 Dot aux prov. 9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -
972 Eléments
12 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs
1) Achats 1) Ventes
98
Mses : Mses :
22 000 000 72 000 000
Emballages : Emballages :
150 000 98 200
Autres : Autres :
0 0
Mses : Mses :
8 000 000 16 000 000
Emballage : 60 Emballages :
000 90 000
Autres : Autres :
0 0
3) Charges 3) Produits
Mses : Emballages :
480 000 1 800
Emballages : Autres :
900 0
Autres : 5) R3 obtenus
0
Mses :
5) R3 accordés 2 200 000
Emballages : Autres :
0 0
Autres :
0
99
Solde (bénéfice) : 7 259
100
5) SCHEMA
Voir annexe 2
68 assimilés 3 000 000
69 Dotation aux amortissements 9 000 000
Dot. aux prov. et aux dépréciations
Imputation des charges
incorporables
932 Fonction approv. 1 200 000
937 Fonction distribution 800 000
5 972 à Eléments supplétifs 2 000 000
Incorporation des éléments suppl.
1. Schéma de Comptabilisation
Voir Annexe 3
1. Journalisation
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de Personnel X
67 Frais financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépr.
12. Sortie des produits finis et produits intermédiaires et résiduels pour vente
D C LIBELLE D C
943 Coût d revient X
956 à Stock de produits finis X
957 Stocks produits intermédiaires et résiduels X
3. Application
L’entité « FEDEKA » SNC en sigle « KAKA » SNC est constituée par MAKENGO MBESA
Fédé, Célestin KAPINGA et Alain KAJINGU spécialisée à la fabrication de jus «
INSPECTA » en RDC, donne les informations relatives à ses activités de Juin 2018, en
105
63 Autres services extérieures : 6 000 000 FcAppro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 Fc ; Appro. 20% ; Distr. 30% ;
Adm 40%
et Finance 10%
69 Dotations aux provisions et dépréciation : 9 000 000 Fc ; Appro. 2/6 ; Distr 2/6 et
Adm reste.
Autres informations :
Stocks initiaux :
Matières premières : 8 000 000
Matières consom. : 0
Emballages com. : 60 000
106
Stocks finaux :
Matières premières : 16 000 000
Matières cons. : 0
Emballages cons. : 90 000
Produits finis : 3 000 000
Produits intermed. : 1 400 000
En cours : 1 000 000
Dépréciations Stocks finaux :
Matières premières : 160 000
Matières cons. : 0
Emballage : 1 800
Produits finis : 0
Produits intermédiaires : 0
Autres produits : 0
R3 obtenus
Matières premières 2 200 000
Matières consom. : 0
Emballages con. : 0
Autres Achats : 0
Frais accessoires d’achat (Transport) 1 000 000 FC HT
Frais de production 900 000 FC HT
Répartition secondaire :
Adm : 10 % fin., appro. 50%, prod. 25% et distri. 15%
Fin. : appro. 40%, prod. 15% , distri. 20% et adm 25%.
107
Solution :
Répartition Primaire :
1) 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 =1 800 000
2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
6 1 2 2 6 5 1 1
Finance =
6
- (6 +
6
+
6) 6
= -
6
=
6
=5 400 000 X
6
=900 000
5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
108
Répartition secondaire :
Administration : 780 000
61
1 900 000 1 800 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000
Transport
62
Services 5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 - 900 000
Eext
63 Autres
services 6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -
ext.
110
64 Impôts
8 000 000 7 000 000 1 000 000 3 500 000 3 500 000 - -
et taxes
65 Autres
6 000 000 5 000 000 1 000 000 500 000 500 000 2 000 000 - 2 000 000
charges
66
Charges 8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 600 000
de Pers.
67 Frais
financier 1 500 000 1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 - 150 000
s
68 Dot.
aux 36 000 000 3 000 000 33 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 -
Amort.
69 Dot.
9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -
aux Prov.
Eléments
2 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs
Fin - - - 1 282 282 481 231 641 641 802 051 -3 208
205
Total
17 634 16 066 15 398
secondair 84 600 000 49 100 000 35 500 000 0 0
308 744 948
e
5. R3 Obtenus - 2 200 000
1 - Déchets -0
7.
Coût de production produit fini (CPPFF) 48 821 052
1
8. + Stock initial produit fini + 4 000 000
2
2.
2
3.
2
4.
112
2
5.
2
6.
Autres achats :
0
2) Stock final
2) Stock initial
Matières premières :
Matières premières : 16 000 000
8 000 000
Matières cons. :
Matières consom. : 0
0
Emballages cons. :
Emballages com. : 90 000
60 000
Produits finis :
Produits finis : 4 3 000 000
000 000
Produits intermed. :
Produits intermédiaires 1 400 000
2 000 000
113
Emballages : Emballage :
900 1 800
5) R3 accordés 5) R3 obtenus
Produits = 95 991 800
Charges = 92 890 900
Solde = 3 100 900
4. Coût de revient
Voir annexe 4
6. Journaliser
N° D C LIBELLE D C
952 Stocks matières prem. et fournitures 8 000 000
953 liées 60 000
954 Stocks autres approvision. 1 500 000
956 (Emballages) 4 000 000
957 Stocks produits en cours 2 000 000
32 Stocks produits finis 8 000 000
33 Stocks produits intermédiaires et 60 000
1.
34 résiduels 1 500 000
36 à Matières prem. et fournitures liées 4 000 000
37 autres appro. (Emballages) 2 000 000
produits en cours
produits finis
produits intermédiaires et résiduels
Saisie des stocks initiaux
9401 Coût d’achat des matières et fourn 22 000 000
9402 Coût d’achat d’Emballages 250 000
2.
60 à Achats 22 250 000
Saisie des achats
115
1. Schéma de Comptabilisation
2. Journalisation
D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
924 à Consommation intermédiaires réfléchis X
926 Autres charges d’activités ordinaires réfléchies X
D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
924 à Consommation intermédiaires réfléchis X
926 Autres charges des activités ordinaires X
réfléchies
D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
942 Coût de distribution X
930 à Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
D C LIBELLE D C
951 Stock Marchandises X
119
D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
951 à Stock de marchandises X
953 Stock de matières et fourniture liées X
953 Stock d’autres approvisionnements X
D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
943 à coût de revient X
D C LIBELLE D C
927 Produits d’exploitations réfléchis X
983 à Résultat analytique d’exploitation X
D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
972 à Eléments supplétifs X
120
D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
98 à Résultat analytique X
D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
988 à Résultat analytique X
3. Application
L’entité « ANNIE NSIALA - EFOTO» SNC, est constituée par ANNIE NSIALA & EFOTO
Patient, Id. Nat. 561, RCCM 2016-B-251, commercialise le lait NUTRIAS à Kinshasa.
Elle présente la situation de mois d’Octobre 2018 comme indique les informations
données par la comptabilité générale :
2. Stocks initiaux :
3. Stocks finaux :
4. Dépréciations :
Travail demandé :
Solution :
1. Les TVA facturées récupérables n’interviennent pas dans les calculs de coûts et
prix de revient
2. Coût réel d‘emballage utilisé (CREU) = Prix d’achat emballage + FAA Emballage +
Stock initial net Embal. – R3 obtenus sur Embal.- stock final Net Embal – vente
Emballage = 150 000 + 0 + 59 200 – 89 100 – 98 200 = 20 900
= 1 830 000
6. Coût des autres sections = Fonction Adm + coût finance = 14 520 000 + 1 830 000
= 16 350 000
1. 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 = 1 800 000
2. 62Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
6 1 2 2 6 5 1 1
Finance =
6
- (6 +
6
+
6) 6
= -
6
=
6
=5 400 000 X
6
=900 000
5. 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 000 = 5 000 000
61 transport 1 900 000 1 800 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000
62 Services ext. 5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 900 000
63 Autres 6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -
services
124
64 Impôts et
8 000 000 7 000 000 1 000 000 3 500 000 3 500 000 - -
taxes
65 Autres
6 000 000 5 000 000 1 000 000 500 000 500 000 2 000 000 2 000 000
charges
66 Charges de
8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 600 000
pers
67 Frais
1 500 000 1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 150 000
financiers
68 Dot. Aux
36 000 000 3 000 000 33 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 ---
amort.
69 Dot aux prov. 9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -
Eléments
12 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs
Total 84 60
49 100 000 35 500 000 15 560 000 15 190 000 14 520 000 3 830 000
0000
2. Journal
N° D C LIBELLE D C
951 Stocks marchandises 8 000 000
953 Stocks d’autres approv. 60 000
1.
921 à Stocks initiaux réfléchis 8 600 000
Saisie des stocks initiaux
9401 Coût d’achat des marchandises 19 800 000
9403 Coût d’achat des emballages 150 000
2. 9221 à Achats Marchandises Réfléchis 19 800 000
9223 Achats d’Emballages Réfléchis 150 000
Achats réfléchis
9401 Coût d’achat des marchandises 1 900 000
924 à Consommation intermédiaire réfléchies 1 900 000
3.
Saisie et affectation des charges
directes
930 Fonction administration 14 520 000
931 Fonction financière 3 830 000
932 Fonction approvisionnement 14 360 000
4. 937 Fonction distribution 14 390 000
924 à Consommation Interm. réfléchies 13 200 000
926 Charges par nature Réfléchies 33 900 000
Imputation des charges incorporables
932 Fonction Approv. 1 200 000
5. 937 Fonction distribution 800 000
972 à Eléments supplétifs 2 000 000
125
Résultat
972 Eléments supplétifs 2 000 000
98 à Résultat Analytique 2 000 000
19
Transfert des éléments supplétifs au
résultat
1. Schéma de Comptabilisation
2. Journalisation
12. Sortie des produits finis et produits intermédiaires et résiduels pour vente
D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
956 à Stocks de produits finis X
957 Stocks Produits intermédiaires et résiduels X
3. Application
Autres informations :
Vente :
Produits finis 72 000 000
Emballage com. 140 000
Produits intermédiaires 0
Stocks initiaux :
Matières premières 8 000 000
130
Matières consom. 0
Emballages com. 250 000
Produits finis 4 000 000
Produits intermed. 2 000 000
En cours 1 500 000
Stocks finaux :
Matières premières 6 000 000
Matières cons. 0
Emballages cons. 90 000
Produits finis 3 000 000
Produits intermed. 1 400 000
En cours 1 000 000
Dépréciations Stocks finaux :
Matières premières 160 000
Matières cons. 0
Emballage 1 800
Produits finis 0
Produits intermédiaires 0
Autres produits 0
R3 accordés :
Produits finis 3 600 000
Emballages cons. 0
Produits interm 0
R3 obtenus
Matières premières 2 200 000
Matières consom. 0
Emballages con. 0
Autres Achats 0
Travail demandé :
Solution :
Répartition Primaire :
1) 61 Transport : 1 800 000
Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000 = 1 800 000
2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
6 1 2 2 6 5 1 1
Finance -
6 ( + +
6 6 6 ) = - = =5 400 000 x =900 000
6 6 6 6
Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000
5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
132
Répartition secondaire :
Administration : 720 000
1 542 500
Adm = =1 582 051
0,975
Approv. = 50% = 1 582 051 x 50% = 791 026
Prod. = 25% = 1 582 051 x 30% = 395 513
Dist. = 15% = 1 582 x 20% = 237 307
Fin = 10% = 1 582 051 x 10 = 158 205
Adm = 791 026 + 395 513 + 237 307 + 158 205 = 1 582 051
Fonctions
Fonctions Principales
Charges Charges Auxiliaires
Charges Montant
Incorp non incorp.
Appro. Prod. Distr. Adm Fin
61 Transport 1 900 000 1 800 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000
62 Services ext 5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 - 900 000
63 Autres
6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -
services ext.
64 Impôts et
8 000 000 7 000 000 1 000 000 3 500 000 3 500 000 - -
taxes
65 Autres
6 000 000 5 000 000 1 000 000 500 000 500 000 2 000 000 - 2 000 000
charges
66 Charges de
8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 600 000
Pers.
67 Frais
1 500 000 1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 - 150 000
financiers
69 Dot. aux 9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -
Prov. et
134
dépréciation
Eléments
2 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs
-3 208
Fin - - - 1 282 282 481 231 641 641 802 051
205
2. Journal
N° D C LIBELLE D C
réfléchies
98 Résultat 35 500 00
0
1 971 à Charges non incorporables 35 500
8. 000
Transfert des charges non incorp au
Résultat
Une entité à production multiple est une unité économique produisant plusieurs
types de produit ou fournissant une diversité de services. On y regroupe aussi les
entités ayant plusieurs branches d’activités à caractère primaire, secondaire et
tertiaire.
En principe, les entités peuvent produire plusieurs types des produits finis soient :
A partir d’une seule matière sur laquelle il est appliqué des procédés divers de
transformation (cas de l’huile de palme qui permet d’obtenir des savons, de
l’huile SIMBA, des bougies….)
Dans la pratique des affaires, il est fréquent d’être en présence des entités à
production multiple, c’est le cas:
- De la firme « MARSAVCO » qui produit : l’huile Livio, l’huile Simba, le savon Le
Coq, brillant, Omo bleu….
- De la firme « UTES » avec les produits comme : draps, wax, couverture, couche
139
pour bébés…
Dans ces entités l’analyse des coûts hiérarchisés et des résultats analytiques se faits
par branches d’activités, il s’agit d’une analyse horizontal qui a l’avantage de
comparer et d’étudier les activités diverses de production et les divisions de l’entité.
Aussi, non seulement que cette analyse permet de déterminer, d’analyser et de
comparer la rentabilité par branche d’activités, mais elle peut encore être poussée
plus lois si l’on est amené à comparer les coûts des marges, les coûts de revient et la
rentabilité constaté sur chaque division, période à une autre ou au cours de la
même période.
Les coûts d’exploitation et coûts de revient des produits et services fournis sur le
marché sont déterminés en tenant compte du système avec imputation ou
intégration globale des charges indirectes dans les coûts. En effet, la méthode
d’imputation globale est essentiellement basée sur la distinction des charges
d’exploitation en charges directes et indirectes.
Les charges directes sont intégrées immédiatement dans les coûts concernés tandis
que les charges indirectes, sont soumises à un traitement particulier. Elles sont
d’abord réparties entre les différentes fonctions ou centre d’analyse de l’entité en
tenant compte des clés de répartition ou des bases de répartition communes avant
d’être incorporées dans les coûts.
N.B : l’analyse des charges incorporables seront traités dans un autre chapitre
I. Principes
MP U MAG MPIU
Coûts d’achats
Coûts de distribution
140
Prix de
revient
Les sens des flèches à la tête à droite indiquent les mouvements de valeur et les
coûts, prix de revient et prix de vente.
5. Coûts de distribution
6. Prix de revient
7. Résultats.
Les cycles de fabrication sont généralement, plus complexes. Nous vous présentons
quelques-uns.
Stocks MAT.
-Charnière
Finissage Client
-Vitre Montage Assemblage
Après avoir
-Mastic
A chaque niveau d’achat, de stockage, de production et de vente, on peut calculer
les différents coûts, le prix de revient et le résultat, globaux et unitaires des
différents éléments entrant en ligne.
(Usine e pdt
pharmaceutiqu
e)
Distr.
Engrais Client
(Agriculteur)
De ce fait on peut obtenir des renseignements sur :
4) Calcul des coûts par branches et des résultats analytiques par branches
a) L’analyse des coûts hiérarchisés est une analyse VERTICALE qui procure
beaucoup de renseignement et qui permet d’organiser, de coordonner, de
contrôler et de réagir, en vue d’un meilleur ordonnancement des travaux.
b) L’analyse des coûts par branches est une analyse HORIZONTALE qui compare
les activités multiples de fabrication et des divisions. Elle permet de
connaître et de comparer la rentabilité par branche.
Illustration
d) Par contre, l’analyse horizontale des branches peut encore être poussée plus
loin si l’on compare les :
Coûts, marges, P R, rentabilité d’une période à :
- La période précédente ;
143
- La même période d’un exercice antérieur (mai 2001 –mai 2012 par exemple) ;
Application 1
La Bracongo de Kinshasa fournit trois types des produits distincts : Djino, Doppel,
Nkoy à partir de trois matières premières sucre et colorant, Houblon, malt traitées
dans diverses usines. Voici le schéma de fabrication.
Le houblon entre en usine A pour être transformé en produit fini Skol, la matière
première 2 sucre est traitée en usine B pour être transformée en semi-ouvré Doppel
puis ce produit semi fini passe en usine C où, après incorporation de la Malt, il est
extrait les produits fini Doppel et Nkoy. Ce produit fini Doppel résulte du produit
semi-ouvré de la Doppel après travaux de finissage en usine C.
Au début du mois, les stocks de produit finis, existant au dépôt ont été les suivants :
Eléments
suppl.
3 565 000 630 000 930 000 750 000 680 000 575 000
144
Il convient de noter que les charges non incorporables représentent 4% des charges
indirectes d’exploitation figurant dans le tableau ci-avant présenté.
En outre les charges administrations sont imputables aux coûts des fonctions
suivantes : commercialisation usine A et usine C proportionnellement à 10, 9 et 11
tandis que les charges de production, engagées en usine C, sont à incorporer aux
coûts de fabrication des produits finis « Nkoy » et « Doppel » au prorata des charges
directes de production ci-après :
TOTAL 3 565 000 0 1 119 000 750 000 911 000 785 000
2) Tableau d’imputation
Montants Production
Charges
Usine A Usine B Usine C
Matières premières (1) 7 800 000 3 000 000 1 600 000 3 200 000
Charges Directes (2) 130 000 280 000 660 000 390 000
Charges indirectes (3) 1 940 000 1 030 500 555 710 355 290
Coût de Prod. (4) = (1) + (2) + 11 071 500 4 310 500 2 815 710 3 945 290
(3)
CPPFF (1) 11 071 500 4 310 500 2 815 710 3 945 290
CPPFV (4) = (1) – (2) – 10 827 919 4 652 643 2 272 282 3 902 994
(3)
4) Coût de revient
Coûts Montant DJINO DOPPEL NKOY
Coût de Dist (2) 785 000 219 463 143 494 422 043
CAS (3) - - - -
Coût de revient (4) = (1) 12 332 918 4 872 105 4 215 776 3 245 037
+ (2) + (3)
Prix de vente (5) 13 946 000 4 940 000 4 806 000 4 200 000
Résultat (6) = (5) – (4) 1 613 082 67 895 590 224 954 963
98 164 048 FC
Travail demandé :
- Calculer les coûts et coûts de revient
146
- Calculer le résultat
- Journaliser.
3 565 000 x 4
charges non incorporables =
100
= 142 600 FC
D 98 Résultat Analytique
4 872 105 4 940 000
d’exploitation C
4 215 776 4 806 000
A. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques
2. Supports :
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
procédés
1. Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 minutes
Définition des concepts :
- Stocks ;
- Inventaire ;
Brainstorming
- Emballages ;
2 15 minutes
- Marchandises ;
Exposé
- Empaquetage ;
- Produit fini ;
- En- cours de production.
148
B. FICHE TECHNIQUE
Stocks : ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le cycle
d’exploitation de l’entité pour être :
- soit vendus en l’état ou au terme d’un processus de production à venir ou
encours ;
- soit consommés en général au premier usage.
Inventaire : opération effectuée au moins une fois tous les douze mois,
généralement à la clôture de l'exercice, afin de relever, en quantité et en valeur,
l'ensemble des éléments actifs et passifs de l'entité.
marchandises « compte 31 » ;
Les méthodes de détermination du coût d'entrée sont fondées sur la nature des
biens concernés :
biens individualisables ;
biens interchangeables.
En vertu du principe de permanence des méthodes, une entité doit utiliser la même
méthode pour tous les stocks ayant une nature et un usage similaires pour l'entité.
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour des stocks de nature ou d'usage
différents.
Le système comptable OHADA recommande les méthodes ci-après :
coût moyen pondéré calculé à chaque entrée ;
coût moyen pondéré des entrées de la période ;
premier entré, premier sorti " (PEPS) appelée aussi "first in first out" (FIFO) ;
coût moyen pondéré sur la durée moyenne de stockage.
A. Méthode de coût unitaire moyen pondéré après chaque entrée (coût unitaire
moyen pondéré mobile)
Le coût moyen pondéré est un rapport entre le total des coûts d’acquisitions ou de
productions et les quantités acquises ou produites pour une période donnée.
Formule :
N.B : Ce coût sert de référence pour évaluer les consommations jusqu’à l’entrée
suivante.
Application :
Kinshasa.
Travail demandé :
- présenter la fiche de stock ;
- calculer la valeur de sortie ;
Solution
1) calcul préliminaire
Le 30 mai
Le 2 juin
- CU = 38 000FC/litres
CU
200 litres
Le 11 juin
Stocks existants
400 litres
30/6 770 32 950 31/6 650 27 579,34 31/6 120 44,753 5 370,36
a) Principe
b) Démarche de la méthode
Application
L’entité MUNINGA ONGWEL WILLY SNC valorise ses sorties de matières premières
« Maïs » selon le procédé CMP calculé sur la durée moyenne de stockage.
Elle vous fournit les données suivantes :
153
Travail demandé :
1. déterminer : - le stock moyen ;
- le stock vendu ;
- la durée d’écoulement moyenne de stock ;
- le coût moyen pondéré de stock sur la durée moyenne de stockage ;
- le stock final en valeur.
31/1 3 200 -- 183 300 --- 2 400 -- -- 31/12 800 --- ---
2 - - -
Règles
Les éléments les plus anciens sortent d’abord et ceux les plus nouvellement
achetés sortent en dernier. Càd les éléments sortent du stock dans l’ordre même
où ils y sont entrés.
Lorsqu’il s’agit d’évaluer le stock restant, on prend comme base le coût d’entrée
des éléments les plus récemment intégrés au stock.
En cas de hausse de prix, on sous évalue le coût de revient des ventes et partant
on surévalue le bénéfice d’exploitation et le stock final au bilan, ce qui entraine
la baisse des prix, on surévalue le coût de revient des ventes et on sous-évalue le
bénéfice d’exploitation et le stock final.
Application
L’entité ANNIE TELECOM valorise les sorties des téléphones selon la méthode FIFO
pour le mois de février 2018. Les données ci-après sont fournies :
Travail demandé :
- établir la fiche de stock téléphones
Solution
575 30 17 250
575 30 17 250
575 30 17 250
600 27 16 200
575 30 17 250
400 26 10 400
D C D C
D C D C
Application
Solution
Dat Qté Coût Valeur Dat Qté Coût Valeur Dat Qté Coût Valeur
e unitair e unitair e unitair
e e e
27.3
Coût unitaire moyen pondéré des entrées = Entrées (en valeur) =1 988 400 =
Entrées (en quantités) 4 000
497,1
Sortie au coût théorique = QS x coût unitaire théorique = 3 300 x 500 = 1 650 000
Sortie au coût réel = QS x CUMPE = 3 300 X 497,1 = 1 640 430
D C Libellé D C
première
L’OHADA autorise pour des raisons pratiques d’autres méthodes d’évaluation telles
que :
Comptabilisation
Principe
la comptabilisation des différences inventaire de stocks est effective quand il y
a le surplus ou le manquant.
Journal
er e
1 cas : de surplus (excédent) 2 cas : de manquant
D C D C D C D C
*
D 970 C
* *
D 981 C
162
* *
D 98 Réel ANAL
C
Schéma : cas de manquant
D 9532
C
*
D 970 C
*
*
D 98 C
D 981
C
Application
Travail demandé :
- déterminer la différence d’inventaire ;
163
Solution :
Calcul préliminaire
- SF comptable en quantité (450 + 550) – 800 = 200 SIM
- SF physique (SF REEL) = 380 SIM
- Surplus = SF physique – SF comptable
= 380 SIM – 200 SIM = 180 SIM
- Valorisation du surplus : 600 FC X 180 SIM = 108.000 FC
Journal
Comptes Sommes
N° Libellé
D C D C
Excédent de stocks
Schéma
D 9531
C
D 970 C
108.000
108.000 108.000
D 987 C
108.000 108.000
D 98 R A C
108.000
Travail demandé :
- calculer la différence d’inventaire de stocks ;
- journaliser la différence d’inventaire constatée.
Solution
9532 STOCKS MATIERES ET FOURNITURES LIEES
DEBIT CREDIT
Journal
D C D C
Manquant de stocks
FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
2. Supports :
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter de l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.
Définir les concepts :
- rémunération de base ;
2 - salaire net ; - appointement ;
Brainstorming 20 min.
- charges sociales obligatoires ;
- charges de personnel, personnel intérimaire, -
primes.
Constituer des sous-groupes pour résoudre les
applications en rapport avec la (le) :
- détermination de la rémunération ; Travail en 100
3 - calcul des primes et heures supplémentaires ; groupe min.
- détermination des différentes retenues
salariales ;
168
B. FICHE TECHNIQUE
La rémunération : est un ensemble des gains dus par l’employeur à son employé
en vertu d’un contrat de travail, susceptibles d’être évalués en monnaie et
déterminés sur base des conventions ou dispositions légales et réglementaires. La
rémunération du personnel d’encadrement (de direction) appelée appointement
tandis que celle du personnel d’exécution c’est le salaire
Rémunération de base : c’est la rétribution du travail fourni par un agent de
l’entité.
Salaire de base : c’est la rémunération de base qui revient au personnel
d’exécution.
Salaire brut : c’est le total de gains et indemnités payés ou dus aux travailleurs.
Salaire net : est la rémunération nette due au travailleur après déduction de
toutes les retenues sociales et fiscales.
Appointement : c’est la rémunération de base qui revient au personnel
d’encadrement et d’administration.
Charges sociales (ouvrières) : constituent les retenues à la source sur le salaire
au profit des organismes sociaux (CNSS, INPP, ONEM, Syndicat).
Charges facultatives ou extra légales : ces sont des charges engagées par l’entité
pour améliorer les conditions de travail et assurer le mieux-être du personnel
(cantine, restaurant).
Charges sociales patronales : sont des charges sociales au profit des organismes
sociaux supporter par l’entité pour le compte du travailleur.
Charges de personnel : ensemble de rémunérations du personnel de l’entité en
contre partie du travail fourni ; des charges au profit des travailleurs liées à ses
rémunérations ; des coûts de personnel intérimaire facturés à l’entité.
Personnel intérimaire : personnel salarié d’une autre entité mis à la disposition
de l’entité pour une durée déterminée.
Primes : sommes versées à un travailleur en complément de sa rémunération de
base, pour tenir compte de son rendement, de sa ponctualité, de son assiduité,
des risques liés à son travail, du coût de la vie.
169
Elle est calculée à partir des fiches de pointages et des bons de travail. Elle peut
être déterminée :
- au temps ;
- à la pièce ;
- à la tâche.
L’ouvrier est payé par rapport à sa production sans tenir compte de temps. Ce
système est couvert par un salaire minimum garanti.
Salaire de base = salaire par pièce X Nbre de bonnes pièces produites
N.B. : Si le salaire de base par pièce à payer est inférieur au salaire minimum
garanti, dans ce cas, on paye au travailleur le salaire minimum garanti.
Application
Monsieur KOLA travaille dans une entité de fabrication des blocs ciments
« EFABLO SARL» en sigle. Il est rémunéré d’après le système de la production à la
pièce. Le salaire minimum garanti est de 400 FC par heure pour 26 jours de travail.
Au mois d’avril 2018, Monsieur KOLA a fabriqué 600 blocs rémunérés à 300 FC le bloc.
Travail demandé :
* Déterminer le salaire de Monsieur KOLA pour le mois d’avril 2018.
* Journaliser.
Solution
* Salaire minimum garanti : 400 X 26 X 8 = 83 200 FC.
* Salaire de base à payer : 600 X 300 FC = 180 000 FC.
Le salaire de Monsieur KOLA pour le mois d’avril 2018 était de 180 000 FC.
c). Salaire à la tâche
Ce système suit le même raisonnement que pour le salaire à la pièce.
Comptabilisation
* En comptabilité générale : on débite les comptes 6611 ou 6621 par crédit du
compte 422.
* En comptabilité analytique :
1. Intégrée :
On débite les comptes 94 ou 93 par le crédit des comptes 6611 ou 6621.
2. autonome :
On débite les comptes 94 ou 93 par le crédit du compte 926.
1. Système ROWAN
C’est un système basé sur l’économie de temps réalisée par un travailleur lors de
l’exécution de sa tâche.
ROWAN compare le salaire de base St au temps prévu
P = St (T – t)
T
La prime ROWAN n’est accordé que lorsque le temps prévu est supérieur au temps
presté.
T : temps du travail prévu ou alloué
t : temps effectivement presté
S : salaire par heure
St : salaire de base
P : prime alloué au travailleur
T – t : gain de temps ou économie de temps.
Application
Le travailleur TORA, chargé du magasin des pièces de rechanges dans la société
AFRIMA, est rémunéré au taux horaire de 1 500 FC . Il reçoit une prime basée sur
l’économie de temps suivant la système ROWAN en effectuant un travail en 80
heures. Sachant que le gain de temps est de 10 heures.
Déterminez la prime à allouer à TORA.
Solution
S0 = 1 500 FC t = 80 heures T – t = 10 heures
T – 80 = 10 T = 90 heures.
P = St (T – t), P = 1 500 X 80 X 10 = 13 333,33 FC
90
Prime à allouer à TORA est de 13 333,33 FC.
2. Système TOWNE – HALSEY
difficulté rencontré par le travailleur dans l’exécution de la tâche qui lui est
confiée. Le système Halsey est très pratique lorsque les tâches confiées aux ouvriers
sont très hétérogènes et ne présentent pas le même degré de difficulté de
réalisation.
P = K.S (T – t)
T
Application
L’ouvrier TOLA est engagé au sein du groupe BOLLORE avec un salaire journalier
20 800 FC. La firme rémunère son personnel selon le système HALSEY pour une tâche
prévue en 85 heures. Le degré de difficulté d’exécution de la tâche est de 75 %.
Sachant qu’il achève en 75 heures sa tâche.
Déterminez la prime et le gain total dus à l’ouvrier TOLA.
Solution
Durée de travail journalier = 8 heures
Salaire horaire : 20.800 : 8 = 2.600 FC
T = 85 heures t = 75 heures K = 75% = 0,75
P = 0, 75 X 2 600 (85 – 75) P = 0, 75 X 2.600 X 10 = 19.500 FC
Gain total = St + P
St = 2 600 X 75 = 195.000
Gain total = 195.000 + 19.500 = 214.500 FC
Gain horaire réel : Gain total = 214.500 = 2860
t 75
Systèmes de primes à rendement impose
Dans ces systèmes, il est supposé que le travailleur atteint un rendement déterminé
avant de prétendre toucher la prime.
Système GANTT
Formule
P = K. t. S
173
Application
Solution
Données :
Salaire journalière : 9 490 FC. T = 160 h
Salaire horaire : 9 490 = 1 186,25 FC t = 150 h
8 K = 150 % (1,5).
* Calcul de la prime
P = K. S. t.
P = 1,5 x 1 186,25 x 150 = 266 906,25 FC
Système BEDEAUX
* Caractéristiques :
- c’est un système de rémunération basé sur le nombre de points ;
- le point BEDEAUX exprime le travail par minute ;
- le travail horaire normal correspond à 60 points ;
- il y a répartition de la valeur des points supplémentaires entre l’ouvrier et l’entité.
* Symboles utilisés :
S : salaire horaire normal ;
n : nombre de points prévus par heure ;
n' : nombre de points réalisés par heure ;
K : coefficient de difficulté de réalisation de la tâche ;
P : prime payée au travailleur ;
174
* Formule de la prime
P = K. S (n’ – n)
n
La prime est octroyée si n’ > n.
Application
Un travailleur, rémunéré au taux horaire de 4 000 FC, réalise 75 points par heure de
travail. Le coefficient exprimant le degré de difficulté de la tâche est de 80 %.
Sachant qu’il faut prévoir 60 points à réaliser par heure prestée.
Déterminez la prime horaire et le salaire horaire réel à allouer à ce travailleur.
Solution
Données :
Salaire horaire de base : 4 000 FC
n' = 75 points
n = 60 points
K = 80 % 0,8
P = K S (n’ – n)
n
P = 0,8 x 4 000 (75 – 60 )
60
P = 800 FC
Salaire réel = 4 000 + 800
Salaire horaire réel = 4 800 FC
Système TAYLOR
Principes :
Formule:
P=PXn
P: Prime
n = nombre de bonnes pièces produites.
175
Application 1
Un ouvrier rémunéré au taux horaire de 16.500 FC, touche une prime fondée sur la
production à la pièce. Après une semaine de travail de 8 heures par jour, il exécute
375 pièces dont 15 comportant des défectuosités. Sachant qu’il est accordée une
prime de 800 FC par bonne pièce produite ;
Déterminez le gain brut hebdomadaire du à l’ouvrier.
Solution
Données :
Salaire horaire 16.500 FC, t = 6 x 8 = 48 heures ;
n = 375 – 15 = 360 bonnes pièces
P = 800 FC
P = 800 x 360 = 288.000 FC
Salaire de base = 16.500 x 48 = 792.000 FC Gain brut = 288.000 + 792.000 =
1.080.000 FC
Les heures supplémentaires sont des prestations réalisées au-delà des heures
légales, c’est-à-dire au delà des 48 heures par semaines.
Ces heures réalisées au delà des heures légales sont payées avec majoration fixée
par la loi de la manière suivante :
6 premières heures : de 49 à 54 heures, la majoration est de 30 % ;
Heures suivantes (au-delà de 54 heures), la majoration est de 60 % ;
Heures de dimanche et jours fériées légaux, la majoration est de 200 %.
Disposition pratique
er
1 tranche : 6 heures X taux horaire X 1,3 = XX
ème
2 tranche : autres heures X taux horaire X 1,6 = XX
ème
3 tranche : heures de dimanche (HD) et jours fériés légaux (JF) X taux horaire X
2 = XX.
TRANCHE ère
1 SEMAIN 2
e e
3 SEM.
e
4 SEM. CALCUL MONTANT
E SEMAINE
ère
1 --- 6 heures --- Ʃ 6 heures X TH X1, 3 X
176
ème
2 --- 6 heures --- Ʃ Autres heures X TH X
X1, 6
ème
3 --- 6 heures --- Ʃ HD et JF X TH X 2 X
Application
La firme CLARA AZILI Production rémunère son personnel ouvrier aux taux
journalier de
2 400 FC.
Au mois de février 2018, Monsieur Pierre a presté 75 heures, durant la deuxième
semaine dont 5 heures le dimanche. La dernière semaine, il a exécuté sa tâche
pendant 70 heures dont 5 le dimanche.
Travail demandé
Calculer :
- son salaire de base ;
- son gain pour les heures supplémentaires ;
- son salaire brut.
NB : le nombre des heures du travail par jour est de 8 heures.
TRANCHE ère
1 SEMAIN 2
e e
3 SEM.
e
4 SEM. CALCUL MONTANT
E SEMAINE
Ces sont des éléments faisant partie du bulletin de paie du travailleur, améliorant
le gain total dû mais qui ne doivent pas être intégrés dans la matière imposable.
Application
Mr MBAYA, père de six enfants, engagé dans une boulangerie de la place, est
rémunéré au taux horaire de 7 075 FC. Pour le mois d’avril, il a totalisé 4 absences
dont deux justifiées.
Travail demandé :
Déterminer le montant d’allocations familiales à allouer à monsieur MBAYA.
Solution
Données :
SH = 7 075 FC (salaire par heure)
t = 26 jours – 2 jours d’absences non justifiés = 24 jours
Soit : 24 X 8 = 192 heures
Salaire de base (mensuel) = 7 075 X 192 = 1 358 400 FC
Montant d’allocation familiales à allouer à Monsieur MBAYA = 6 X 1 358 400 =
815 040 FC
10
b. Indemnités de logement (6631)
Application
Travail demandé :
- calculer le gain total dû à ce travailleur
- journaliser en comptabilité générale et en comptabilité analytique.
Solution
1. calculs préliminaires
6611. Rémunération de base : 950 X 8 X 26 = 197 600 FC
6618. Heures supplémentaires
Dimanches (10 X 950 X 2) = 19 000 FC
23 940 FC
Autres jours : (4 X 950 X 1,3) = 4 940 FC
6631 Indemnités de logement : 465 000 FC
Gain total de monsieur LOLA : 197 600 + 23 940 + 465 000 FC = 686 540 FC
2. Comptabilisation
A. comptabilité générale
6611 Appointements salaires et commissions 197 600
B. En comptabilité analytique
1). Intégrée :
932 Frais sect. appro. 686 540
179
2). Autonome :
932 Frais section approvisionnement 686 540
Deuxième cas : l’entité paie le loyer du personnel par achat de services extérieurs.
La comptabilisation des frais de location des habitations des travailleurs se fait en
deux étapes :
facture fournisseur n° ….
521 à Banques X
571 Caisse X
Paiement fournisseur
94 Comptes de coûts X
180
Application
La société Kin. Express Sarl. Loue 10 maisons résidentielles pour logement de ses
cadres de direction. Le loyer mensuel par maison est fixé à 650 000FC.
Fin octobre, réception de la facture de bailleur facture n° 60 K/C, payable dans 15
jours par virement bancaire.
Travail demandé :
Comptabiliser ces opérations
Solution
Charges locatives : 650 000 X 10 = 6 500 000 FC
Journalisation
6222 Locations de bâtiments 6 500 000
S / Facture n° 60 k /C
N/virement n° 065
Troisième cas : l’entité dispose de ses propres habitations et y loge ses travailleurs.
Dans ce cas l’entité tiendra compte d’amortissement et entretiens des immeubles.
Feuille de paie n°
52 à Banque X
57 Caisse X
94 Comptes de coûts X
Application
La Boulangerie TOM paie au personnel d’exécution, une indemnité de transport de
1 000 FC la course, à la fin de chaque mois. L’ouvrier a droit à deux trajets à l’aller
comme au retour par jour presté.
Monsieur KALALA a travaillé pendant 27 jours au mois de mars, sachant qu’il est
affecté à la production des pains au lait.
Travail demandé :
- calculer et comptabiliser les indemnités de transport
Solution
Calcul
Indemnités de transport : 1 000 X 2 X 2 X 27 = 108 000 FC
Comptabilisation de la feuille de paie
182
En comptabilité analytique
941 Coûts de prod. Pains au lait 108 000
Solution
Calculs préliminaires
Comptabilisation
En Comptabilité générale
605 Autres achats (6 750 000 + 1 480 000) 8 230 000
52 à Banque 8 362 500
Ces sont des sommes versées aux travailleurs ou à des tiers à titre de remboursement
ou paiement des factures médicales, pharmaceutiques, hospitalisation et
funéraires.
Les indemnités versées au personnel national sont enregistrées au compte 6615
"indemnités de maladie versées aux travailleurs" tandis que celles versées au
personnel non national sont inscrites au compte "6625" "indemnités de maladie
versées aux travailleurs"
En comptabilité analytique, ces charges sont enregistrées au débit de compte 94
coût ou 93 "Frais de section" par le crédit du compte 926 Charges par nature
réfléchies.
a. Retenues légales
et sociales.
Donc : rémunération brute
- retenues fiscales (IPR)
- retenues sociales
Montant/5 = maximum saisissable.
b. Retenues facultatives
C. FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
2. Supports :
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.
Définir les concepts : amortissement,
Fiche d’amortissement, plan d’amortissement,
2 fichier d’immobilisation, valeur résiduelle, base Brainstorming 30 min.
amortissable, réévaluation, écart de réévaluation,
indice de réévaluation.
188
B. FICHE TECHNIQUE
I. AMORTISSEMENTS
a1 = a2 = a3 = a4 = a5 ……………………………………………………………….... = an
Nature
1.3.1.4. Comptabilisation
28 à Amortissements X
fiche n°
Saisie et incorporation des quantités d’amortissement en comptabilité
Analytique.
La période de calcul des coûts étant souvent le mois, il convient de
déterminer, de prime à bord, la mensualité d’amortissement à incorporer
dans les coûts d’exploitation.
- Mensualité = annuité
12 mois
- Quantité non incorporée = Annuité – Mensualité
Ecritures :
93 Comptes de reclassements X
92 à comptes réfléchis X
Dito
94 Comptes de coûts X
93 à comptes de reclassements X
1.3.1.5. Application
Un véhicule d’approvisionnement, acquis par la SARL Suzy en janvier 2013 à 360 000
FC, doit être utilisé pendant 4 ans.
Travail à faire :
- présenter la fiche d’amortissement linéaire ;
192
Solution
V0 = 36 000 FC n = 4 ans t = 100 = 25%
4
Approvisionnement
= 82 500 FC.
Ecritures
31/12/2015
1. Principes
Les annuités des premières années de mise en service sont très atténuées. Ce
système d’amortissement est surtout utilisé dans les entités naissantes ou en
création pour éviter l’alourdissement du coût de revient des biens économiques
obtenus. Ce qui permet de les écouler à des prix compétitifs sur un marché très
concurrentiel.
Les annuités sont en progression arithmétique croissante avec comme premier terme
(a1) égal à la raison (r) pour déterminer le premier terme de la progression
d’amortissement (a1, ou t1), on applique la formule suivante :
2. Méthode de calcul
a1 = 2 V0
n (n + 1)
a2 = a1 + r ou a2 = a1 X 2
a3 = a1 X 3
a4 = a1 X 4
a5 = a1 X 5
an = a1 X n
r = a2 – a1
V0 = a1 X n (n+1)
2
194
3. Fiche d’amortissement
N° Service utilisateur :
Nature
4. Comptabilisation
Saisie des amortissements en comptabilité générale
681 Dotations aux amort. d’expl. X
28 à Amortissements X
92 à comptes réfléchis X
Dito
94 Comptes de coûts X
93 à comptes de reclassements X
5. Application
Un véhicule du service de livraison des Ets. SUZY est acheté à crédit à 200 000 FC.
Les frais directs d’acquisition se sont élevés à 40 000 FC. Si la durée d’usage est
estimée à 4 ans :
- passer l’écriture de fixation des frais indirects d’amortissement en juillet de la
195
ème
3 année.
- acter dans le journal, l’écriture d’imputation des frais communs d’amortissement
ème
si ce véhicule a livré aux clients, en juillet de la 3 année, 400 T de riz, 1 900 T de
maïs et 1 700 T de farine. L’entité utilise le système d’amortissement progressif.
Solution
Coût d’achat : prix d’achat + Frais directs d’achats
V0 = 200 000 + 40 000 = 240 000
a1 = 2(240 000) = 480 000 = 24 000 FC.
4 (4 + 1) 20
a2 = 24 000 X 2 = 48 000 FC
a3 = 24 000 X 3 = 72 000 FC
a4 = 24 000 X 4 = 96 000 FC
1. Principes
Ce système est très utilisé pour calculer la dépréciation des actifs immobilisés
utilitaires comme les véhicules, les machines de production et les aéronefs (avions).
2. Modalités d’application
Vo X temps de Travail
Amortissement =
Temps de fonctionnement prévu
Vo X Km parcourus
Amortissement =
Km prévus pour toute la durée d'usage
Il faut retenir que pour certains actifs, la durée d’utilisation peut être estimée en
fonction du volume de production. Si l’entité s’attend à un volume de production
assez variable d’une période à l’autre, elle a intérêt à calculer la dotation aux
amortissements en fonction de la production de la période par rapport à la
capacité totale prévisionnelle s’étalant sur toute la durée d’usage économique du
bien.
3. Application
2014 : 65 000 Km
2015 : 50 000 Km
2016 : 45 000 Km
2017 : 20 000 Km
Soit, 180 000 Km seront parcourus au total
Travail à faire
Solution
82 500 000 x 65 000 Km
a 14 = = 29 791 667 FC
180 000 Km
82 500 000 x 50 000 Km
a 15 = = 22 916 667 FC
180 000 Km
198
82 500 000 x 45 000 Km
a 16 = = 20 625 000 FC
180 000 Km
82 500 000 x 20 000 Km
a 16 = = 9 166 666 FC
180 000 Km
4. Plan d’amortissement
22 916 667
m = = 1 909 722 FC /mois
12
D C LIBELLE D C
933 Frais de section production 1 909 722
6813 à Dotation aux Amort./Immob. corp. 1 909 722
Saisie des frais indirects en cpté intégrée
Généralités
Pour les entités existantes depuis plusieurs années et connaissant une certaine
rentabilité économique, il est facile de supporter des charges d’amortissement
199
C’est le mode utilisé dans les pays Anglo-Saxons, les anciennes colonies anglaises et
aux Etats-Unis d’Amérique. Désigné aussi mode « SOFTY » (the sum of the years),
cette variante s’articule fondamentalement sur la somme des années. La somme
des années est donc considérée comme élément de base de la répartition de la
valeur d’origine de l’outil de production en différentes annuités.
Principes
Selon ce mode, le taux annuel d’amortissement est obtenu par une fraction de la
valeur à amortir, fraction dont le numérateur correspond au nombre de dotations
aux amortissements restant à effectuer et dont le dénominateur correspond à la
somme du chiffre des années d’utilisation probable.
Exemple : pour un véhicule, dont la durée de vie prévue est de 3 ans, la somme du
chiffre des années de vie utile est égale à : 1 + 2 + 3 = 6. Ce faisant, le taux
d’amortissement sera égale à :
Base n = n (n +1)
2
Cette variante est l’inverse du mode d’amortissement progressif dans la mesure où,
200
n (n -4)
a1 = Vo x a5 = Vo x
Base Base
(n -1) (n -5)
a2 = Vo x a6 = Vo x
Base Base
(n -2) (n -6)
a3 = Vo x a7 = Vo x
Base Base
(n -3)
a4 = Vo x
Base
L’essentiel est de déterminer les deux premières annuités ainsi que la raison pour
former toute la progression arithmétique décroissante.
Application
Un ordinateur, acheté par les Ets EKWAKA à 60 000 FC avec frais directs
d’acquisition (Transport et assurance) de 3 000 FC, doit être amorti pendant 6 ans
selon le système dégressif de la somme des années.
Travail demandé :
Solution
Données
n (n +1) 6 (6 +1)
Base = = =21
2 2
Base = 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 = 21
n
a1 = Vo x = 63 000 x 6 = 18 000 FC
Base 21
(n -1) 63 000 x 5
a2 = Vo x = = 15 000 FC
Base 21
a3 = 63 000 x 4 = 12 000 FC
21
a4 = 63 000 x 3 = 9 000 FC
21
a5 = 63 000 x 2 = 6 000 FC
21
63 000 x 1
a6 = =3 000 FC
21
Total
Valeur nette
Année Valeur brute Annuités amortissement
comptable
s
ème
Saisie en décembre de lla 4 année, de l’annuité d’amortissement
202
D C LIBELLE D C
6813 Dotation aux Amort./Immob. corp. 9 000
2844 à Amort. du matériel et mob. 9 000
ème
Fiche d’Amrt. n° 10, 4 annuité
6 000
a5 = 6 000 FC = =500 FC/mois
12
D C LIBELLE D C
930 Frais de section Adm. 500
6813 à Dotations aux amort. Immob. 500
corporelles
Saisie mensualité des frais section
adm.
Remarque
- il est à noter que, dans ce mode, c’est le taux d’amortissement qui décroît, la
base restant constante, et ce, contrairement aux autres modes dégressifs
utilisant un taux constant et une base variable.
Généralités
Il est difficile d’évaluer avec précision l’actif fixe. Sur ce, il est souvent adopté des
systèmes forfaitaires fixant, pour chaque catégorie d’équipement, la durée, le taux,
les annuités d’amortissement de sorte qu’au terme de la durée normale
d’utilisation du bien sa valeur comptable finale soit nulle.
Principes
Les entités soumises au régime général d’imposition à l’impôt professionnel sur les
bénéfices peuvent opter pour un système d’amortissement dégressif. Mais, les
entités soumises à un régime d’imposition forfaitaire ne sont pas autorisées à
pratiquer des amortissements dégressifs.
Application
Une machine de production achetée par les Ets SUZY en janvier 2010, à 480 000 FC,
doit être utilisée pendant 5 ans.
Travail demandé :
Solution
100
Vo = 480 000 FC n = 5 ans Taux linéaire =20%
5
a1 = Vo x taux dégressif
100
480 000 x 50
a1 = = 240 000 FC
100
a3 = 120 000 x 50 = 60 000 FC
100
a4 = 60 000 x 50 = 30 000 FC
100
De ce qui précède, l’on observe que la fiche d’amortissement présenté une même
annuité pour les années 2013 et 2014 ; cela est dû au fait qu’il fallait appliquer une
annuité aboutissant à un cumul d’amortissement égal à la valeur d’acquisition.
D C LIBELLE D C
933 Frais de production 5000
6813 à Dotations aux amort. Immob. 5000
corporelles
Saisie ou fixation mensuelle des frais
indirects
5 000 x 210
A : =2 419 FC
500
5 000 x 100
B : =1 152 FC
500
D C LIBELLE D C
9410 Coût de production produit A 2 100
9411 Coût de production produit B 1 000
9412 Coût de production produit C 1 900
933 à Frais section production 5000
imputation de Frais indirect dans les
coûts de production
2. Généralités
Les entités soumises à un régime général d’impôt professionnel sur les bénéfices,
excepté celles soumises à l’impôt sur les profits des professions libérales et au régime
d’imposition forfaitaire.
4. Conditions à remplir
- Les biens amortissables doivent être neufs ;
- La durée d’utilisation doit être égale ou supérieure à 4 ans ou inférieure à 20 ans.
n = 4 ans Coefficient = 2
5. Modalités de calcul
Dès lors que ce quotient s’avère supérieur à l’annuité de l’exercice, les annuités
deviennent constantes et égales à ce quotient obtenu.
Application
En janvier 2009, elle acquiert une scie industrielle, utilisable pendant 8 ans, au
coût de 12 000 000 FC.
Travail à faire :
Solution
100
Taux constant = =12,5%
8
Vo x 60 1 200 000 x 60
a1 = ⇒ =720 000 FC
100 100
a4 = 187 500 x 37,5
100
= 70 312,5 FC
En début 2013
117 187
Quotient de correction = =29 296,75 FC
4
209
Q < à l’annuité de 43 945,310 FC, la fiche d’amortissement reste correcte dès lors
que l’annuité d’amortissement calculée s’avère supérieure au quotient.
En début 2014
73 242,19
- Quotient de correction = =24 414,06FC
3 ans
73 242,19 x 37,5
- Annuité théorique = =27 465,82 FC
100
En début 2015
45 776,37
- Quotient de correction = =22 888,185 FC
2 ans
45 776,37 x 37,5
- Annuité théorique = =17 166,14 FC
100
43 945,31
m = =3 662 FC (Mois de mai 2013)
12
D C LIBELLE D C
933 Frais de section production 3 662
6813 à Dotations aux amort. Immob. 3 662
corporelles
Saisie ou fixation mensuelle des frais
indirects
Imputation des frais communs d’Amortissements en avril 2014.
Annuité 27 465,82
Frais à répartit : - =22 888,8 FC
12 12
2 288,8 x 1 200
Wenge =686,6 FC
4 000
2 288,8 x 2 800
Lifaki =1 602,2 FC
4 000
D C LIBELLE D C
9410 Coût de production Wenge 686,6
9411 Coût de production Lifaki 1 602,2
933 à Frais section production 2 288,8
imputation des frais indirects
d’Amortissements
211