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REPUBLIQUE DU BURUNDI
Par :
HAKIZIMANA Emile
Option : Finances-comptabilité
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Nos remerciements s’adressent aussi à tous les professeurs de cet Institut qui se
sont donné corps et âme pour notre formation. Nous pensons plus
particulièrement au professeur FUNENGE blaise qui, malgré ses multiples
obligations, n’a pas ménagé ses efforts pour nous prodiguer des conseils, des
directives, des remarques si pertinents qui m’ont guidé dans l’élaboration de ce
travail.
Enfin, nous adressons nos remerciements à notre famille pour le soutien tant
moral que matériel qu’elle n’a pas cessé de nous apporter depuis le début de la
formation jusqu’à l’aboutissement de ce travail.
HAKIZIMANA Emile.
iii
CA : Chiffre d’Affaires
CI : Consommations Intermédiaires
CT : Court Terme
FR : Fonds de Roulement
HE : Hors Exploitation
KWh : kilowattheure
iv
m3 : mètre cube
p. : Page
RN : Résultat Net
Congo
TN : Trésorerie Nette
0. INTRODUCTION GENERALE.........................................................................................1
0.1. Motivation et intérêt du sujet...............................................................................................3
0.3. Problématique......................................................................................................................4
0.4. Hypothèses, méthodologie et technique de recherche.........................................................7
05. Délimitation et articulation du sujet.....................................................................................7
0. INTRODUCTION GENERALE
Parmi les choix fondamentaux que l’entreprise est appelée à faire, ceux d’ordres
financiers sont souvent les plus complexes car devant assurer l’arbitrage entre
les multiples objectifs de l’entreprise.
C’est ainsi que dans ce travail nous allons présenter une brève introduction de
l’analyse financière d’une entreprise publique à autonomie de gestion ; la
motivation, le choix du sujet, l’objectif de la recherche, la problématique du
sujet, l’hypothèse de notre recherche, la délimitation du travail, méthodologie à
suivre pour arriver au bout de notre sujet ainsi l’articulation de ce travail.
1
LAVAUD CONSO P. et COTTA A, Gestion Financière d’une Entreprise, éd., Paris, 1981, P.172
2
sur 5 ans, cette procédure d’investissements a été établi au début des années
1990.
Elle indique comment calculer les taux de rentabilité économique( RE) et
financière sur les projets entrant dans le cadre des orientations, des objectifs et
politique de la REGIDESO
La REGIDESO a une structure qui lui est propre et qui dépend aussi de son
environnement. Avant de mener notre réflexion sur le thème « Etude faite sur
l’analyse financière d’une entreprise publique à autonomie de gestion cas de la
REGIDESO 2009 à 2014 », une définition de l’analyse financière, son objectif
s’avèrent nécessaire :
Dans notre travail, nous allons non seulement analyser la performance, la santé
financière de la REGIDESO au cours de la période 2009 à 2014 mais aussi nous
allons proposer des stratégies de gestion pour améliorer sa rentabilité.
3
Avant d’entrer dans le vif de notre sujet, il serait nécessaire de préciser le motif
du choix de celui-ci. Le choix du sujet de ce travail que nous allons traiter n’est
pas tombé du hasard. Il nous a motivé par le fait que la REGIDESO est une
entreprise qui opère dans plusieurs secteurs du pays et que ses activités touchent
la vie socio-économique d’une grande partie de la population. C’est une
entreprise qui a connu pas mal de problème et ces derniers s’aggravent du jour
au lendemain : La plupart de ses équipements sont frappés de l’obsolescence et
ils ne sont plus remplacés ou renouvelés. C’est dans cet angle que nous allons
proposer dans ce travail des mécanismes que pourraient utiliser la REGIDESO
pour garder son équilibre financier et sa rentabilité .Pour nous, ce sera un grand
honneur de traiter un sujet du domaine de l’analyse de la structure financière de
tant plus que nous voudrions que nos recherches sur ce sujet puissent porter à
l’amélioration de notre expérience.
Notre souci aussi majeur est de dégager les lacunes dans la gestion des différents
régimes existants, les faiblesses liées à sa situation financière ainsi les points
forts que la REGIDESO recèle afin de corriger les lacunes et exploiter ces points
forts pour pouvoir améliorer sa rentabilité .Nous nous sommes également
intéressés à l’analyse financière de la REGIDESO pour voir si cette dernière
parvient à contrôler et exploiter tous ses ressources .En particulier, voir si ses
disponibles sont bien utilisés vis-à-vis à ses clients d’autant plus que nous avons
voulu traiter un sujet d’intérêt socio-économique très manifeste qui touche sur
4
Les salariés quant eux s’intéressent de l’analyse financière pour voir s’ils seront
payés ou pas et enfin les fournisseurs doivent s’intéresser de l’analyse financière
pour se rassurer qu’ils seront payés dans les délais convenus.
L’Etat peut aussi être intéressé de l’analyse financière pour se rassurer si l’impôt
est correctement calculé et versé.
Objectifs spécifiques :
0.3. Problématique
Comme toutes les activités d’une entreprise se traduisent en flux financier, leur
bonne gestion s’avère nécessaire si non elle se prête à la liquidation. En d’autres
termes, des activités multiples et variées ont été réalisées depuis sa création,
toutes fois ; quelques contraintes n’ont pas permis d’atteindre de façon optimale
les objectifs qu’elle s’était fixés. Des perturbations dans les réseaux eau et
électricité liées aux vieillissements des équipements et des actions de délestage
n’ont pas conduit à la satisfaction de ses clients .D’où, il est utile de faire une
analyse financière pour pouvoir évaluer la santé financière de l’entreprise.
5
C’est pour toutes ces raisons que ces dernières années, plus particulièrement
2012,2013 et 2014, ont été consacrées à la recherche de financement pour
investir dans le secteur d’énergie. Cette mission a été conduite avec succès car
des partenaires techniques et financiers, le Gouvernement et la REGIDESO
viennent de bénéficier de financement important des bailleurs de fonds pour
financer les infrastructures de production d’électricité et d’eau à savoir : JIJI
MUREMBWE avec une production de 48 MW, la construction des lignes et des
postes interconnexion avec la RDC, le RWANDA et la TANZANIE( par
RUSUMO FALLS avec 80 MW , KABU 16 avec 20MW ,AEP 7 centres : projet
de production d’eau potable et d’assainissement par la coopération allemande
afin d’augmenter notre desserte en eau dans les provinces.
A côté de ce grand problème que nous avons déjà ci-haut souligné et qui
s’observe dans la capital de Bujumbura qu’à l’intérieur du pays ; s’ajoute le
problème de délai recouvrement des comptes clients.( Le délai des premières
facturations pour les nouveaux raccordement passe d’au moins de 6 mois à plus
de deux ans.)
Face à cette situation de déficit énergétique, des solutions transitoires ont été
entreprises depuis l’exercice 2014 ou le gouvernement et la REGIDESO ont
dépensé plus de 25 milliards de francs bu en production d’énergie thermique
pour répondre d’urgence au déficit énergétique. Bien entendu, l’un des énergies
qui demeure plus coûteux.
La REGIDESO ne doit pas aussi rester bras croisés devant cette situation, elle
doit :
Avoir une bonne gouvernance économique qui lui permet d’atteindre une
meilleure performance d’audit et d’une étude stratégique entre les partenaires
techniques et financiers afin de se focaliser sur l’amélioration de la performance
de la REGIDESO
7
Pour essayer de chercher les causes plausibles, nous sommes encore une fois
revenu sur l’objectif de l’analyse financière qui selon LAVAUDR et
Ablaut : L’analyse financière a pour objectif de rechercher les conditions de
l’équilibre financier de l’entreprise et de mesurer la rentabilité des capitaux
investi ; Elle vise à établir un diagnostic sur la situation actuelle pour servir
de support à pronostic »
-La Structure financière de la REGIDESO est –elle saine pour couvrir son
équilibre financier ?
HYPOTHESES
Notre étude est délimitée dans le temps et dans l’espace, elle s’étend sur 5 ans
(2009-2014), car selon DEPALLENS G., « l’examen d’un seul bilan ne fixe que
la situation financière et économique de l’entreprise prise à un moment donné.
Par contre, la comparaison des bilans successifs constitue un film de la structure
financière de l’entreprise à différentes époques et permet de juger la marche de
l’affaire »2.
Nous avons considéré la période (2009-2014), car nous avons voulu travailler
sur les bilans audités.
2
4. DEPALLENS G, Initiation aux problèmes financiers de l’entreprise, Entreprise moderne d’édition, Paris,
1970, P.49
8
Pour clore notre travail, nous avons formulé des propositions pour répondre aux
grandes interrogations en rapport avec les multiples distorsions qui handicapent
l’activité économique et financière de la REGIDESO.
9
ENTREPRISE
I.2.Contraintes financières
Il ne suffit pas qu’il y ait des ressources pour financer les besoins, mais il faut
que les ressources stables financent les emplois stables et les ressources de
courte durée financent les emplois de courte durée.
Ainsi, les immobilisations ne peuvent pas être financées par les dettes à CT, car
une fois arrivé à l’échéance, les dettes seront remboursées par la réalisation de
ces immobilisations. Ce qui est impossible, car les immobilisations sont des
moyens de production appelés à rester dans l’entreprise le plus longtemps
possible.
3
CONSO P, Op cit
10
Donc, les dettes à CT sont appelées à financer les valeurs d’exploitation et les
valeurs réalisables. La somme des valeurs d’exploitation et des valeurs
réalisables diminuée des dettes à CT constitue le B.F.R.
Le B.F.R sera couvert part une partie des capitaux permanents qui n’aurait pas
servi à financer les immobilisations. On a l’équilibre financier quand les
capitaux permanents financent les emplois à long terme et les besoins du cycle
d’exploitation, dans ce cas, on a un excédent appelé F.R.N.
Actif Passif
Actif circulant
4
9. GIROLAMI C, Pratique de l’analyse et de l’optimisation du Fonds de Roulement, Edition d’Organisation,
Paris, 1968, P.9.
11
Le B.F.R est la différence entre les besoins et les ressources liés au cycle
d’exploitation d’une entreprise. Ainsi, le B.F.R d’une entreprise est constitué du
besoin en fonds de roulement d’exploitation et du besoin en fonds de roulement
hors exploitation. Les éléments d’exploitations sont composés :
Les besoins en fonds de roulement hors exploitation quant à eux sont composés :
Le B.F.R .H E se définit à partir des créances et dettes qui n’ont aucun lien
direct avec l’exploitation, résultant des opérations n’ayant pas un caractère
cyclique.
Meunier H., définit celle-ci comme : « La différence (à une date donnée) entre
les ressources mis en œuvre pour financer l’activité de l’entreprise et les moyens
entrainés par cette dernière ».5
Les autres mesures qui visent l’augmentation du F.R.N. qu’il ya lieu de signaler
sont:
Signalons que ces mesures ne doivent être envisagées qu’après une analyse
minutieuse des situations en présence car, si telle mesure est favorable à une
situation donnée, elle ne le sera pas nécessairement pour tous les cas.
I.3. La Rentabilité
La rentabilité n’est pas une contrainte qui pèse tout le temps sur l’entreprise,
elle n’a de signification que par rapport à la période de référence.
Rf = RN/Capitaux propres.
Cette rentabilité est une rentabilité économique nette. Celle-ci doit être
distinguée de la rentabilité économique brute.
La rentabilité économique est brute quand elle ignore les amortissements et les
provisions.
6
Alain MARIO : Analyse financière : concepts et méthodes, 2éme édition, Dunod, Paris, 2001, p.160
16
III.1.1. Historique
Sa forme juridique et son cadre institutionnel ont évalué avec le temps, passant
d’une administration personnalisée, puis d’un établissement public à caractère
commercial et industriel jouissant d’une personnalité juridique et d’une
autonomie financière ou autonomie de gestion, à la forme d’une société à
participation public depuis le 5 Septembre 1997.
C’est donc dans ce cadre que certains services relevant au départ tous de la
Direction Générale furent érigés en Direction. Il s’agit des services
administratifs, comptables et Commercial érigés en Direction Administrative en
1968 ; puis modifié en Direction Administrative financière en 1978. La
Direction Technique elle, a vu le jour en 1974 pour être scindée en Direction de
l’eau et en Direction de l’électricité en 1995. Le Service des Abonnés relevant
de la Direction Administrative et Financière au départ, a été érigé en Direction
Commerciales en 1987, et le dernier nés et le service des ressources Humaines
qui a été érigé en Direction des Ressources Humaines en 1995.
17
III.1.1. Comparaison de la trésorerie d’active (Tac) par rapport à l’actif immobilisé (AI) à l’actif d’exploitation (A.E)
Tableau 1 : Actif des bilans fonctionnels en milliers de francs burundais (2009-2014)
Année 2009 % 2010 % 2011 % 2012 % 2013 % 2014 %
Rubriques
AI 82604433 65,06 100 134 617 66% 152 413 443 73 ,56 184 411 720 71 ,35 214 964 372 71 ,55 233505 150 72,29
AE 37 129 135 29,25 44 832 944 29,57 45 133 604 21,78 61 621 054 23,84 64 534 178 21,48 65 988 128 21, 43
Tac 7 225 332 5,69 6 639 493 4, 38 9 644 150 4,65 12 413 185 4,80 20 944 437 6,97 23 492833 7, 27
TOTAL ACTIF 126 958 900 100,00 151 607 054 100,00 207 191 197 100,00 258 445 959 100,00 300 442 987 100 ,00 322 986 111 100,00
Rubrique
RD 119 675 94,26 138 481 91,34 191 553 92,42 245 009 94,80 289 432 151 96, 34 381 785 685 97,69
703 149 513 586
DCT 7 283 197 5,7413 125 905 8,6615 701 684 7,5813 436 373 5,20 10 110 836 3,37 8 990 130
Tpa 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 900 000 0,30 0,00
TOT 126 958 100,00 151 607 100,00 207 255 100,00 258 445 100,00 300 442 987 100 390 775825 100
PASSI 900 054 197 959
Source : Tableau élaboré sur base des données du service comptabilité.
En analysant ce tableau, nous constatons que les ressources durables ont une
prépondérance sur les ressources d’exploitation sur toute la période considérée.
C’est à dire une moyenne supérieure à 91%.
Si nous allons plus loin, nous constatons que sur une période de 18 ans , la
REGIDESO a enregistré onze(11) pertes du résultat d’exploitation contre sept
(7) bénéfices du résultat d’exploitation et si nous partons des éléments du
tableau ci –haut ; la REGIDESO enregistre trois ans de perte contre trois ans de
bénéfices d’exploitation. Nous constatons en outre une succession de pertes sur
plusieurs années contre une intermittence des bénéfices. Toutefois, la santé
financière s’améliore de plus en plus dans ses dernières années.
et traduit une harmonie entre les emplois et les ressources qui concourent au
financement des emplois. Pour apprécier l’équilibre financier de la REGIDESO,
trois agrégats calculés à partir des bilans financiers de l’entreprise permettent
de vérifier le respect de ce principe. Il s’agit du Fonds de roulement net (FRN),
du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) et de la Trésorerie Nette (TN).
Ce tableau nous montre que le FRN est positif sur toute la période d’analyse .Ce
qui signifie que les ressources durables (capitaux permanents) dégagent un
excédent après avoir financé les emplois durables (actif immobilisé).Bien plus,
ce FR varie légèrement d’une année à une autre; mais de 2011 à 2014, nous
remarquons une évolution croissante d’un montant de 32,7 milliards Fbu suite
aux dotations à capitaliser qui ont augmenté significativement.
Le BFR est positif pour toute la période de notre étude .En effet, la présence des
créances clients et de stocks plus consistants que les dettes fournisseurs et autres
dettes à court terme signifie que l’entreprise règle ses fournisseurs avant d’être
payée par ses clients.
Dans une entreprise, il doit y avoir des charges pour son fonctionnement
quotidien afin d’avoir des produits. Pour la REGIDESO, une très grande partie
des charges est liée à l’activité principale même si les charges hors exploitation
ne manquent pas.
Comme pour toutes les charges, tous les produits sont liés à l’activité courante
de l’entreprise entre autre la REGIDESO. Les principaux produits de cette
société sont constitués, par ordre d’importance, des ventes, des produits divers et
des subventions d’exploitation que l’Etat accorde à cette société. Ces produits
occupent une place très considérable dans le total des produits. Le tableau 9
montre clairement les produits de la REGIDESO et détermine aussi son
évolution.
Les produits sont supérieurs aux charges pour toutes les années de notre analyse
sauf en 2010 et 2011 et dans ce cas, les résultats pour cette période sont
bénéficiaires pour les années 2009 ; 2012 ; 2013 et 2014. Pour les années 2010
et 2011, les charges sont supérieurs aux produits ce qui signifie que les résultats
pour cette période sont déficitaires.
Source : L’auteur à partir des soldes caractéristiques de gestion de la REGIDESO de 2009 à 2014.
La REGIDESO est considéré comme une société dont le but est de satisfaire les
besoins des demandeurs d’eau et d’électricité (clients).
La valeur ajoutée est la richesse crée par l’entreprise pendant son activité.
Source : L’auteur à partir des soldes caractéristiques de gestion de la REGIDESO de 2009 à 2014.
La valeur ajoutée a bien évolué durant toute la période analysée sauf en 2011 et
en 2012. En prenant l’année 2009 comme année de référence, la valeur ajoutée a
passé de 59, 19% en 2010 ; de 75,45% en 2011 ; de 265,86% en 2012 ; de
136,96% en 2013 et de 177,68% en 2014.
Le tableau 7 qui illustre le compte de résultat retraité montre que les résultats
d’exploitation sont respectivement de 111.478.350 FBU en 2009 ; de (-
366.331.595 FBU) en 2010 ; de 2.166.455.974 FBU en 2011 ; de
6.291.405.972FBU en 2012 ; de 6.537.914.848FBU en 2013 et de
5.964.548.796 FBU en 2014. Le résultat déficitaire s’observe en 2010 et cela
s’explique par l’augmentation des charges d’exploitation et la plus grande partie
de ces charges sont les charges de personnel.
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Le résultat net comptable est la partie de ce résultat qui est à distribuer aux
associés mais aussi une autre partie constitue l’autofinancement de l’entreprise
pour assurer sa croissance. Les résultats nets comptables n’ont pas évolué
normalement suite aux charges qui ont augmenté considérablement. Comme l’a
montré le tableau 10, le résultat net est de – 59,79% en 2010 ; de – 46262% en
2011 ; de 27834% en 2012 ; de 33652% en 2013 et de 43439,2% en 2014.
Le résultat net n’est pas toujours significatif parce qu’il est influencé par la
politique d’amortissement et de provisions de l’entreprise. C’est pour cette
raison que les analystes financiers font recours à un autre indicateur de la
rentabilité qui est plus significatif que le résultat net et qui ne dépend pas de la
politique d’amortissement donc de la capacité d’autofinancement (CAF).
La CAF est obtenue selon la formule suivante : CAF= Résultat net +DAP-
Reprise sur provisions et amortissements-Plus value de cession.
Les principaux outils pour analyser la rentabilité sont le compte de résultat, les
soldes caractéristiques de gestion et le bilan. Nous allons alors analyser la
rentabilité de la REGIDESO en utilisant la méthode des ratios.
A partir des résultats trouvés, nous remarquons que la REGIDESO n’est pas
rentable économiquement pour toutes les années de notre analyse.
Pour l’année 2009, elle a gagné 1,36F pour 100F investis, en 2010, elle a perdu
1,54F pour 100F investis, elle a perdu 1,28F pour 100F investis en 2011 et elle a
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gagné respectivement 9,69F ; 1,67F et 2,34F pour 100F investis en 2012, 2013
et 2014.
Nous pouvons conclure que les normes de la rentabilité économique ne sont pas
respectées par ce que le taux d’intérêt débiteur pratiqué par le système bancaire
burundais est en moyenne estimé entre 16% et 18%. Donc la rentabilité
économique de la REGIDESO de 2009 à 2014 est trop faible.
Source : L’auteur à partir des soldes caractéristiques de gestion et des bilans de la REGIDESO de 2009 à 2014.
Ainsi, 100F investis ont apporté 0,02F en 2009, ont perdu 0,96F en 2010 et 5,7F
en 2011, ont apporté 2,7F en 2012 ; 2,6 F en 2013 et 3,38F en 2014. En tenant
compte de la rémunération des placements accordés par les banques locales qui
varie de 7% à 10%, nous pouvons dire que la rentabilité financière de la
REGIDESO est trop faible. De ce qui précède, nous infirmons notre deuxième
hypothèse qui stipule que la REGIDESO est rentable.
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CONCLUSION GENERALE
Nous pouvons conclure que les normes de la rentabilité économique ne sont pas
respectées par ce que le taux d’intérêt débiteur pratiqué par le système bancaire
burundais est en moyenne estimé entre 16% et 18%. Donc la rentabilité
économique de la REGIDESO de 2009 à 2014 est trop faible.
Ainsi, 100F investis ont apporté 0,02F en 2009, ont perdu 0,96F en 2010 et 5,7F
en 2011, ont apporté 2,7F en 2012 ; 2,6 F en 2013 et 3,38F en 2014. En tenant
compte de la rémunération des placements accordés par les banques locales qui
varie de 7% à 10%, nous pouvons dire que la rentabilité financière de la
REGIDESO est trop faible. De ce qui précède, nous infirmons notre deuxième
hypothèse qui stipule que la REGIDESO est rentable.
i) à l’intention de la REGIDESO
ii) Au Gouvernement
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages généraux
11) MARIO (A), Analyse financière : Concepts et Méthodes, 2ème édition, Dunod,
Paris, 2001
II.1. Mémoires
ANNEXES